Elektra
Célébration de la rencontre entre la musique, la vidéo, le cinéma, le design, le jeu, la performance, l’installation et les nouvelles technologies, le Festival international d’arts numériques Elektra, qui se tient jusqu’au 5 mai, propose des œuvres qui éveilleront sans doute la curiosité des cinéphiles. Ainsi, dès le 2 mai, la Cinémathèque québécoise sera l’hôtesse d’une œuvre de Jean Piché, Helix. Sculpture de lumière formée d’images abstraites torsadées, cette création bénéficie d’une technique de mapping vidéo volumétrique développée par le Laboratoire Vision 3D de l’Université de Montréal que dirige Sébastien Roy. À la Satosphère, avec le soutien du Goethe-Institut, on projettera la quatrième cocréation immersive des artistes-chercheurs Jan Zehn et Stefan Berke, Loco-Dyna-Morphic, laquelle se veut une exploration du temps dans l’espace. Enfin, au Centre Phi, on présentera la vidéo interactive de Philomène Longpré, Cereus: Reine de la nuit, œuvre explorant la loi de la gravité en s’inspirant des légendes amérindiennes papagos. elektramontreal.ca
Festival Accès-Asie
Du 2 au 19 mai aura lieu le 18e Festival Accès-Asie. En collaboration avec le Gesù, le festival présentera Amin, documentaire du cinéaste canadien d’origine iranienne Shahin Parhami, lequel se penche sur l’histoire et la tradition musicale d’une tribu nomade iranienne, les Qasqai. Le réalisateur sera sur place pour répondre aux questions des spectateurs après la projection (4 mai, 19h30, en farsi avec sous-titres anglais). En collaboration avec Oboro, le festival proposera aussi une performance nouveaux médias de deux artistes iraniens, Ila Firouzabadi et Payam Mofidi, «La mer. Sourit au loin. Dents d’écume. Lèvre de ciel.» Lorca. Cette création, faite d’images d’archives de différents conflits guerriers et de vidéos de personnages imaginaires parlant de leur expérience de la guerre, invite le spectateur à la découvrir à l’aide de ses mains, d’un morceau de papier ou d’un miroir (10 mai, 19h). accesasie.com
Bollywood Bollywood au Parc
Avec la collaboration de Jatinder Singh Bhandari du Centre Manoranjan, Roland Smith du Cinéma du Parc a mis sur pied un hommage aux 100 ans du cinéma indien en deux temps. Débutant ce vendredi 3 mai, le premier volet comporte 35 films incontournables du cinéma bollywoodien. Ceux-ci seront projetés en version originale avec sous-titres anglais, à l’exception de Pakeekah / Cœur pur (10 mai, 18h15), drame de Kamal Amrohl de 1972 où Meena Kumari incarne son dernier rôle, celui d’une courtisane déshonorée; Kabhi Kushi Kabhie Gham / La famille indienne (18 mai, 17h30), l’un des grands succès internationaux de Karan Johar, datant de 2001; et Kuch Kuch Hota Hai / Laisse parler ton cœur (26 mai, 18h15), comédie romantique de Johar de 1998, présentés avec sous-titres français. Du 3 au 30 mai. Le second volet se déroulera en septembre. cinemaduparc.com
Les Ciné-apéritifs de Vues d’Afrique
Connaissez-vous les Ciné-apéritifs de Vues d’Afrique? Se déroulant au quartier général du festival, ceux-ci proposent des rencontres, des conférences et événements spéciaux portant sur différents sujets. Ce jeudi 2 mai, la journaliste Sophie Langlois, correspondante en Afrique pour Radio-Canada, discutera de la situation au Mali. Le vendredi 3 mai, on s’entretiendra avec des maîtres du genre de l’avenir des séries africaines, sur le point de supplanter les telenovelas. Le 4 mai, des réalisateurs algériens, égyptiens, marocains et tunisiens participeront à une table ronde intitulée «Quelle saison arabe?». Dès 11h30, au Baobar. L’entrée est gratuite. vuesdafrique.com