Marie-Ève Munger, La Longue Nuit du court, Panzós, 25 ans plus tard

Le choeur sur la main

Marie-Ève Munger, qui aura le premier rôle féminin de la prochaine opérette de la Société d'arts lyriques du Royaume, Les Pirates de Penzance, a été invitée à joindre sa voix à Jeunesse en choeur pour le spectacle Silence on chante, dont il y aura trois représentations à la Salle Pierrette-Gaudreault: le 25 mars à 19h30 et le 26 mars à 13h30 et 19h30. C'est avec plus de 100 choristes de tous les âges que la soliste invitée partagera la vedette pour émouvoir les spectateurs en entonnant différentes chansons de films qui sauront raviver de nombreux souvenirs chez les cinéphiles. De La Mélodie du bonheur à Evita en passant par La Liste de Schindler, Rock'n nonne et Il était une fois dans l'Ouest, aucun défi n'empêche le choeur de battre lorsque vient le temps d'une prestation en public. Le concert du dimanche soir accueillera aussi sur scène la chanteuse Nicole Larouche et aura pour objectif de recueillir des fonds pour le Centre de réadaptation en déficience physique, permettant à des enfants handicapés de passer du bon temps cet été dans des camps de vacances adaptés à leurs besoins.

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Voyage au long cours

Avec le printemps déjà s'en viennent des jours plus longs… Mais tout de même, rien n'empêche de célébrer le court… métrage. Pour la deuxième année consécutive, Saguenay sera l'hôte d'un événement qui trouve son écho dans une trentaine de villes canadiennes, La Longue Nuit du court, en association avec Silence, on court!. C'est encore une fois l'organisation des Soirées de la vidéo indépendante qui a mis l'épaule à la roue pour donner une teinte tout à fait régionale à cette nuit blanche haute en couleur. Au programme: une sélection de l'ONF, dont le film Dehors novembre, de Patrick Bouchard, récipiendaire d'un Jutra; une performance vidéo d'Éric Bachand; la projection des films soumis au concours Parodies la pub!; les films, prestations sonores et littéraires des membres du collectif 3REG, qui ont relevé le défi du thème "À l'improviste". Même la Ligue d'improvisation musicale y aura des représentants, ajoutant sa touche à ce consensus artistique remarquable. Bref, un marathon du court métrage qui devrait nous tenir en haleine, de 17h le 25 mars jusqu'à 5h du matin le 26 mars, au Café Cambio.

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Mauvaise mine

Panzós, mai 1978. Plusieurs centaines d'autochtones manifestent pour réclamer leurs terres, détenues par l'International Nickel Company, une entreprise minière canadienne. C'est finalement les armes des militaires guatémaltèques qui auront eu raison de la rumeur de la foule, tuant une soixantaine de manifestants et en blessant 40 autres. Dès le 27 mars, c'est au tour du Café Cambio d'héberger l'exposition Panzós, 25 ans plus tard, de Marlon García Arriaga, photographe et peintre figuratif. Le vernissage aura lieu le 31 mars à 18h et sera suivi d'une soirée de conférence et d'échanges au cours de laquelle il nous sera possible de rencontrer quatre femmes andines qui nous informeront sur leur expérience. Enfin, une pièce de théâtre sera présentée par le collectif Vichama.

Il n'est pas fortuit que l'exposition ait été accueillie au Café Sofa de la Boîte à Bleuets et au Café Cambio, deux organismes qui se font une fierté de leur engagement social. Avec cette nouvelle activité, la coopérative de travail du Cambio, qui a récemment célébré son premier anniversaire, montre une fois de plus son désir de demeurer active sur le plan social.