VERRE À COUPER LE SOUFFLE
Jusqu'au 23 avril, c'est sur la pointe des pieds et en prenant bien garde d'enfourner nos mains dans nos poches que nous devrons entrer dans la salle d'exposition du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi. La délicate rencontre d'une peintre colorée, Marie-Pierre Nolin, et d'un artiste verrier, Gilles Marcoux, aura permis de créer un univers fragile et intrigant. Leurs agencements de verre, de couleur et de lumière prennent l'apparence de vases ou de délicats soliflores, d'assiettes ou de lampes, où l'imperfection de la forme et de la surface donnent l'impression que chaque coup d'oeil pourrait être dangereux. Les pièces uniques, reposant dans un précaire équilibre, d'une beauté gracieuse à en couper le souffle, ont pu être réalisées grâce à l'Atelier des arts et du feu installé au centre-ville de Chicoutimi. Des cours de verre soufflé et thermoformé sont d'ailleurs offerts, respectivement en avril et en mai, pour ceux qui auraient envie d'exprimer leur créativité de cette manière toute particulière. Il suffit de s'informer à l'adresse www.atelierdesartsdufeu.com ou au 690-0440.
ooo
UN MOIS DE FRIANDISES
Michel Tremblay a offert sa plus récente pièce de théâtre, Bonbons assortis, au Théâtre Mic-Mac. |
Le Théâtre Mic-Mac fête son 40e anniversaire cette année. Serait-il pris du démon du midi? Avec un logo tout frais et une multitude d'activités offertes à la population, l'heure est à la fête. Au même moment, Michel Tremblay, cet auteur et dramaturge qui a changé le visage du Québec, célèbre ses 40 ans d'écriture. C'est une histoire d'amour de longue date qui unit le Mic-Mac à Tremblay, dont les pièces ont très souvent été jouées par la troupe amateure. Pour l'occasion, sa plus récente pièce de théâtre, Bonbons assortis, une adaptation théâtrale de son roman du même titre, sera jouée simultanément et en primeur au Théâtre du Rideau Vert et au Théâtre Mic-Mac. Pour la production régionale, c'est Dario Larouche qui s'occupe de la mise en scène de ce texte inédit, qui nous permet une incursion dans les souvenirs que l'auteur accepte de nous divulguer, une enfance mi-sucrée, mi-acidulée qui fera sourire ou grimacer. Une chance unique qui vaut le détour: du 7 avril au 6 mai, au Théâtre Mic-Mac, à Roberval.
ooo
LA PASSION DE L'OBJET
Une affaire de collection, au Centre national d'exposition. |
Le tout commence toujours par une passion immodérée, voire irrationnelle, pour quelque objet qui, de l'avis général, semble avoir peu de valeur. Puis, avec le temps, on accumule ces petites choses, dont certaines finissent par susciter de l'intérêt par leur rareté ou leur valeur patrimoniale. Avec l'exposition Une affaire de collection, le Centre national d'exposition accueille en ses murs quelques pièces d'intérêt historique. De la vieille machine à pneu de R. Guay ltée au casque militaire prusse en passant par une collection de produits Coca-Cola, le côté anecdotique de plusieurs objets ne manquera pas de susciter la curiosité. Jusqu'au 23 avril.
Autre salle, autres artefacts: entre les pages de vieux catalogues d'achats, on fait une plongée dans l'histoire du rêve et de l'envie. Avant l'heure du numérique et de la haute vitesse, le catalogue dominait l'univers de l'achat par correspondance, alimentant les folles fantaisies des familles québécoises. L'expo L'Achat par catalogue au Canada peut être visitée au Centre national d'exposition jusqu'au 16 avril.
J`ai eu l`occasion de visiter des ateliers d`artistes verriers durant mes vacances un peu partout. Ils ont tout mon respect. Ma passion a commencé lors de mon passage aux Îles- de- la -madeleine.
Ces objets de verre me donnent l`impression d`être faits pour être admirés. Or, ils peuvent aussi être tout ce qu`ìl y a de plus fonctionnels.
C`est une visite pas ordinaire que vous ferez là et tous les artistes du verre que j`ai rencontré sont d`une gentillesse inoubliable et très généreux de faire partager leurs connaissances pour leur passion peu commune.
À voir pour la beauté des oeuvres et leur fragilité impressionnante.
J’ai eu l’occasion de voir l’exposition de Marie-Pierre Nolin et Gilles Marcoux, sur le verre coloré. C’était magnifique. L’utilisation de l’espace était bien faite et l’agencement des couleurs, spectaculaire. Mais même si cette exposition est terminée, l’atelier, lui, est toujours en activité et accueille divers artistes qui oeuvrent dans la région. Alors si vous allez à Chicoutimi, faites un détour par L’atelier des arts du feu. En plus de voir quelques unes des oeuvres de Marie-Pierre Nolin et Gilles Marcoux, vous y trouverez beaucoup d’autres pièces d’art!