Culture Club

Pour mettre la table.

Ce n’est pas toujours le malheur des uns qui fait le bonheur des autres. Cette fois, le bonheur de Karine Gélinas fait aussi le mien, puisque son départ en congé de maternité me permet de tenir les rênes du journal Voir Mauricie. C’est donc moi qui noircirai ces pages de contenu régional, laissant parfois au passage un peu d’encre sur les doigts des amateurs de culture. Que voulez-vous, nous avons la chance d’avoir ici un milieu culturel qui bouillonne et qui laisse sa trace.

Ça me donne aussi l’occasion de tenir cette chronique hebdomadaire, rebaptisée Culture club. Pas que je sois une fan finie de Boy George – quoique son inoubliable Karma Chameleon a été mon premier ver d’oreille à vie. C’est plutôt un petit clin d’œil au fait que les membres du groupe new wave britannique étaient tous issus de différentes cultures. Je trouve que cette idée de métissage des genres s’applique particulièrement bien ici, donc je m’inspire de la recette.

Une pincée de Presse-Papier, quelques grammes de TGP, des parts égales de Bryan Perro et de Fred Pellerin. Des écrits forgés, des marionnettes sages, de la danse encore. Les arômes underground du Zénob, les parfums pop de la salle J.-A. Thompson, les saveurs traditionnelles du Magasin général Le Brun. Le velouté de l’OSTR, le croustillant des musées, le sucré des cinéclubs. Mélangez ce gros bouillon de culture et vous obtiendrez une chronique à la sauce locale, au goût des gens d’ici, concoctée par une plume issue du terroir, qui plus est.

Évidemment, pour éviter que ça colle au fond ou que ça stagne, il faut épicer le tout avec un zeste d’opinions. La mienne, mais aussi la vôtre, parce que je serai ouverte à vos commentaires, si vos papilles sont charmées ou si vous avez du mal à digérer…

En attendant, je vous promets de respecter la liste des ingrédients (et d’en ajouter plein d’autres), de vous mitonner un journal appétissant, mais surtout, de consommer la culture d’ici sans modération.

Ça sent déjà bon. Maintenant, à table!