Quand nous avons amené Thomas à l’urgence un après-midi de mai 2015, parce qu’il faisait une crise et que sa condition nous inquiétait, le psychiatre n’était pas disponible avant le lendemain matin. L’amener là n’avait pas été de tout repos. Nous avons dû solliciter l’aide des ambulanciers. Pas question de recommencer tous ces efforts le lendemain, il resterait à l’urgence pour la nuit. Lorsqu’il nous a vus revenir le matin, il était si heureux de nous voir. Il avait passé la nuit dans une salle d’isolement comme on en retrouve dans toutes les urgences du Québec. Six lits. Cinq cas lourds. Et Thomas du haut de ses 13 ans. Après une consultation sommaire où le psychiatre a diagnostiqué de la surdouance et de l’épuisement puis lui a prescrit des médicaments pour mieux dormir, nous sommes repartis tous les trois, Debbie, Thomas et moi, et nous nous sommes arrêtés, à sa demande, manger un petit poulet barbecue. Son appétit nous a remplis de joie. Ses yeux, pareils à ceux que l’on voit chez des chiens qui ont passé la nuit à la fourrière, nous remerciaient de l’avoir libéré. «Papa, tu aurais dû voir les gens dans la chambre, des méchants coucous.»
Vous connaissez la suite. Thomas s’est enlevé la vie le 6 décembre 2015.
Quand on perd un enfant par suicide, la vie n’est plus jamais la même. Plusieurs tombent dans la spirale infernale de la culpabilité. C’est l’une des premières choses que nous apprennent les spécialistes qui accompagnent les personnes endeuillées. Debbie et moi avons aussi reçu un soutien incroyable de la part de nos proches, de la part de la cité au complet en fait. Je n’ai pu m’empêcher de penser à tous ces proches du millier d’autres suicidés qui se sont enlevé la vie cette année-là. Étaient-ils aussi bien soutenus que nous?
J’ai enfoui le sentiment de culpabilité et l’ai remplacé par une volonté profonde d’améliorer les choses. J’ai ciblé quelques projets où je sentais que je pouvais faire une différence. En discuter publiquement et ouvertement est l’un d’eux. Je réfléchissais à un geste qui pourrait avoir beaucoup d’impact quand Jean-Philippe Dion, des Productions Déferlantes, celles-là mêmes qui produisent la populaire émission La Voix, est venu me rencontrer pour me proposer de travailler sur un documentaire concernant la cyberdépendance. J’ai accepté de le faire à deux conditions: que le documentaire ne repose pas sur l’histoire de Thomas, c’est trop personnel et trop dur à porter, et qu’il ait de l’impact. Quand Radio-Canada nous a proposé de diffuser Bye à heure de grande écoute, j’ai mis de côté toutes mes hésitations et suis embarqué corps et âme dans le projet, entouré d’une équipe concernée, sérieuse et dévouée. Même si Thomas y est beaucoup plus présent que je ne le souhaitais au départ, même si la date de diffusion tombe la veille de l’anniversaire de son suicide, j’ai compris que personnifier le combat contribuait à le rendre plus efficace.
Ce que j’ai constaté est inquiétant. La santé mentale est bien malade. Les aberrations nécessiteraient des dizaines de chroniques. Nous sous-investissons de façon très inquiétante dans la santé de notre population. Les organismes communautaires jouent un rôle central parce que l’État s’y est désintéressé. C’est à coût de collectes de fonds perpétuelles que l’on tient un système en place. Nous n’attribuons qu’un maigre 2% de notre budget santé à la santé mentale. C’est ridicule. Et ce qui est en place est difficile d’accès. Le système manque cruellement d’un guichet unique. Qui contacter quand un proche nous inquiète ou que l’on ressent soi-même un mal à l’âme? Et une fois la bonne porte repérée, les délais sont longs, très longs. Des mois, voire des années, avant d’avoir accès à des ressources couvertes par notre système de santé, quand elles le sont.
Il est pourtant démontré que l’accès facile et gratuit à un système de santé mentale de qualité constitue l’un des meilleurs investissements qu’une société puisse faire. L’Angleterre, parmi tant d’autres, a mis en place l’IAPT (Improving Access to Psychological Therapies), une combinaison d’outils numériques et de séances de thérapie en personne. Ce programme accompagne la population anglaise qui souffre de crises d’anxiété ou de dépression. Le programme mis en place depuis 10 ans a permis de démontrer hors de tout doute que les impacts positifs allaient bien au-delà des conséquences directes reliées à la santé mentale. Leur approche a permis de réduire massivement les coûts du système curatif.
Nous sommes tous si fiers de nous entraîner, d’aller au gym; vivement cette même fierté pour l’entraînement mental. Vivement le même réflexe pour notre âme que pour notre corps: «Je me suis claqué le quad hier, je vais prendre ça relax quelques jours avant de reprendre les squats.» Maintenant, quand je me lève le matin, déprimé, parce que ces journées existent aussi pour moi, je me fais un devoir de le dire autour de moi, quitte à passer pour un faible. «Ça ne file pas fort aujourd’hui, je vais rester à la maison ce matin.» Je me glisse dans un bain chaud et j’attends que ça passe. Je sais que ma tête me joue des tours. J’ai confiance que mon état naturel reviendra, comme mon quadriceps. Et si ça persiste, je consulte.
Quand je repense à cette phrase de Thomas, «des méchants coucous», je ne peux m’empêcher de penser qu’il a probablement cru à ce moment que s’il nous parlait de ses états d’âme, s’il évoquait les idées noires qui le hantaient, la conséquence serait qu’il retournerait rejoindre ces oiseaux de malheur dans leur cage. Ça lui a fait terriblement peur.
Le travail à faire est profond pour changer le rapport que notre société entretient avec la maladie mentale. Il part d’aussi loin que du langage que nous utilisons dans les médias, les écoles, les films, partout. Et dans l’approche que nous adopterons pour accueillir avec tact et dignité ceux qui en souffrent. Quand on pense santé mentale, on voit trop rapidement salle d’isolement, ceinture de contention, murs capitonnés. C’est tout ce lourd héritage qu’il faut reconstruire, pièce par pièce, oisillon par oisillon.
Enfin un qui voit clair que la société est en déclin
Pardon ?
Merci. « Parce que ces journées existent aussi pour moi…. Quitte à passer pour un faible ». Dur apprentissage qui peut avoir de lourdes répercussions. Accepter soi-même est la partie la plus difficile. C’est pas gagné d’avance… Facile de comprendre et de se laisser convaincre par ceux qui n’acceptent pas.
Ensuite faire face aux répercussions…
Merci.
Bonjour Alexandre! Je pense au suicide au moins 5 fois par semaine. Pas pour mourir…. pour arrêter de souffrir!!!! C’est ma 4e dépression en 20 ans. Mon ASSURANCE salaire me laisse tombé après 1 an. Mon psychologue me considère en dépression majeure. Le psychiatre de mon assureur me considère comme dépendante du minimum d’aide que je reçois et voudrait que je fasse les efforts nécessaires pour m’en sortir par moi-même… Je suis tanné d’être malade et je n’ai plus la force de me battre pour quémander de l’aide. En février je serai sans revenu aucun…. à moins de vendre mon petit condo à perte au pc pour pouvoir recevoir de l’aide sociale… WOW quel beau projet!! C’est ça la réalité de la maladie mentale. J’ai 56 ans. J’ai travaillé toute ma vie. J’ai élevé mon enfant toute seule. Je ne suis plus performante parce que j’ai tout donné. Le citron est pressé. On fait euthanasier nos animaux pour ne pas qu’ils souffrent trop…. Je cherche un vétérinaire.
J’ai adoré cette émission même si j’ai versé quelques larmes. Quel désastre de constater le mal de vivre de ces jeunes en état de cyberdépendance! Ça m’a fait prendre conscience qu’à chaque fois que je vois des parents en compagnie de leurs enfants en bas âge, on les fait jouer avec leur cellulaire pour qu’il soit tranquille. Je ne sais pas ce qu’on enseigne dans les livres d’éducation pour élever son enfant, mais je crois que d’offrir des vrais livres et de vrais jeux aux enfants, de leur lire des histoires, dès leur naissance permettrait je crois, à les habituer à lire plutôt que de les centrer sur ces maudits « Imachines ». Quand mon fils a voulu avoir le Nintendo, je lui ai acheté avec comme entente, qu’il jouerait à partir d’un horaire et qu’il fallait qu’il la respecte. Je trouvais important qu’ils jouent dehors et je faisais des jeux de société avec lui. Je me rencontre que j’ai bien fait car il serait sûrement devenu un cyberdépendant lui aussi avec toutes les conséquences que j’ai appris à connaître avec votre émission. J’espère que beaucoup de parents l’ont écouté et qu’une conscience familiale va naître de ce documentaire. Merci!
Bonjour Martine, Votre message m’a beaucoup touchée. J’aimerais que vous contactiez le Centre de prévention du suicide au 1-866-appelle. Les personnes qui y travaillent offrent une réelle écoute et elles ont des ressources à nous proposer. En plus, elles sont sympathiques!
Bonsoir Martine,
Je voudrais d’abord vous dire que je comprends bien vos difficultés. J’ai aussi vécu plusieurs épisodes dépressifs dans ma vie. Je vais mieux maintenant, mais le spectre de la dépression restera toujours présent dans ma vie…
Ceci dit, la raison première pour laquelle je réponds à votre message est que je ne crois pas que vous ayez à vendre votre condo pour avoir droit à l’aide sociale, légalement parlant. Vous avez droit d’avoir un endroit de résidence, qu’il soit loué ou qu’il vous appartienne.
Je vous suggère de communiquer avec votre CLSC (Accueil psychosocial), qui devrait être en mesure de vous guider vers les services et ressources qui pourront vous aider à analyser votre situation et à vous proposer des solutions.
Y’a de l’espoir! Bon courage!
J’ajouterais, Martine, les paroles d’un vieux sage qui m’ont beaucoup aidée :
« Les idées de mort (de suicide) sont naturellement présentes chez les humains et sont normales et nécessaires. Elles nous permettent de comprendre que quelque chose qui empoisonne notre vie doit mourir : une relation, une situation, un état. MAIS!!! Il ne faut certainement pas faire l’erreur de penser que c’est notre corps physique qui doit mourir!
Je vous souhaite donc, Martine, de trouver la source de votre malaise et d’arriver à le « tuer ». Mais par pitié, ne vous tuez pas! J’ajouterais que quand on a des idéations suicidaires, on a l’impression que notre mort mettra fin à nos souffrances, mais qu’en savons-nous? Personne n’est encore revenu de « l’au-delà » pour nous dire comment ça se passe « là-bas ». Si ça se trouve, c’est peut-être même pire que ce qu’on vit ici. Perso, je ne prendrais pas la chance…
Enfin, je crois avec ferveur que chaque être humain a un rôle important à jouer ici-bas. Vous avez le vôtre, aussi. Nous avons tous besoin de vous. Ne nous laissez pas tomber…
Martine, personne ne mérite de vivre ces moments difficiles seul. Si vous avez besoin de discuter, le Centre de Crise de Québec est une merveilleuse ressource. Ligne directe avec un intervenant rempli de compassion.
418 688 4240 (Québec)
1 866 411 4240 (Portneuf/Charlevoix)
Et au besoin, voici mon adresse courriel. Parfois, c’est plus facile par écrit et je suis intervenante sociale donc en mesure de vous offrir une écoute sincère.
[email protected]
Bonjour, vous avez malheureusement raison. Notre système devrait s’occuper davantage de l’humain… Nous nous attardons aux gens quand ils vont mal, par chance, parfois avant que l’irréparable soit commis… Il faut faire davantage de prévention! Merci d’utiliser votre notoriété pour faire avancer ce genre de cause.
Merci de donner une voix au démunie malgré votre histoire déchirante
Bravo Monsieur Taillefer pour cet élan du coeur et de transparence. Je trouve aussi que tout ce qui entoure la santé mentale ne doit plus être tabou. Dans une moins grande mesure, j’ai subi personnellement les soubresauts de la santé mentale en 2009 en ayant la chance de n’avoir qu’un « burn-out ». À cette époque, j’en ai eu honte…
Maintenant remis en selle, j’aimerais bien, trouver un moyen d’en parler à plus de gens possible, pour que tout le monde en parle, afin que cela ne soit plus tabou.
Votre émissions spéciale de ce soir, que je ne manquerai pas, et votre article ici, est sûrement un petit pas d’ans l’océan médiatique, mais un grand pas pour la cause.
Merci
Jacques
Oui, il y a tant à (re)construire dans notre héritage culturel. À mon avis, il y a surtout la façon de considérer les enfants et notre relation avec eux. La question à laquelle tout adulte devrait pouvoir répondre authentiquement est la suivante: Qu’est-ce que je veux vraiment ? (pour les enfants dont j’ai la responsabilité)?
Courage a vous!
Pourquoi met-on toujours sur le dos de l’héritage culturel tout le mal de vivre de nos jeunes? L’héritage culturel que j’ai donné à mon fils n’était pas des « Imachines ». Je me suis privée pour l’adonner à toutes sortes d’activités et de le suivre. Il voyageait avec moi. Nous avions même un rituel le jeudi soir lorsque les moules étaient au menu. Nous allions au restaurant car c’était moules et frites. Il y a trop d’ordinateurs dans les écoles. On remplace tout par des « Imachines ».
Merci Alexandre, tu as tout dit. Il faut vivre la perte d’un enfant par suicide pour bien comprendre a quel point le système est difficile d’accès. J’ai un fils décédé le 12-10-2014 . Il es difficile de comprendre la douleur d’un parent si on ne l’a pas vécu. Mon fils Simon Masse a fait une première tentative en 2005. Il a fait une deuxième en 2010. La troisième a été fatale. Il s’est rendu a l’hôpital 3 jours avant et il l’ont retourné chez-lui 24 heure plus tard. Deux jour après il s’est enlevé la vie.
Mon autre fils Éric Masse est atteint de skyzophrénie. Il a vécu sa dernière année en hôpital et est placé dans un appartement pour ces gens là. Il est très intelligent. Il travaillait chez Intellia. Quand il me parlait de Alexandre, je ne savais pas que c’était de toi qu’il s’agissait. Il avait une grande admiration. Aujourd’hui il a 42 ans. vit d’aide sociale. Il a toujours gardé son côté positif et se bat pour garder le respect des autres. Il a gardé son tempérament doux. Il est faux de penser que les gens skyzophrènes vont tous s’attaquer aux autres. Simon lui avait fait un back en desing urbain et architecture. Il ne s’est jamais senti a sa place. Il m’a laissé une lettre en disant qu’il était incapable de créer des liens affectifs avec qui que ce soit. Donc la santé mentale au Québec c’est tabou… les gens que l’on côtoient n’aiment pas en entendre parler. Il faut se tourner vers les organismes d’entraide comme l’A.P.A.M.S. Mais nos malades…on leur donne des médicaments… de la thérapie…sans beaucoup de succès.
Merci de te pencher sur une cause qui me tient a cœur…
Marie-Lise Viens
Je sympathise de tout cœur avec vous! Bon courage…
Bonjour Madame Viens, je suis désolé, je ne savais pas pour votre fils Simon. Je connais Éric depuis longtemps. J’ai assisté à ses premiers épisodes, impuissant. Je l’ai revu quelques fois. Je suis heureux d’apprendre qu’il conserve son optimisme malgré tout. Je vous trouve bien forte de vous en ouvrir ici. Je vous serre bien fort.
Plein de choses me viennent à l’esprit pour tenter de vous remercier pour ce texte.
J’espère qu’il pourra éveiller les consciences des personnes en mesure d’intervenir dans ces drames; au premier plan nos gouvernements. Quel gaspillage de talent, de belle relève dont, collectivement, on se prive. A titre de maman et de mamie je partage votre chagrin . Encore merci
Quel beau et touchant témoignage, merci M. Taillefer de partager ces moments de grande souffrance. Votre implication fera, je l’espère, bouger les choses et faire prendre conscience à nos dirigeants qu’il est plus que grand temps qu’on en parle haut et fort de la santé mentale et des lacunes qui existent face à ce grand et triste fléau.
Je ne sais pas si cela pourrait vous servir. J’ai fait un épisode de l’ingerence De monsieur et madame tout le monde, où je traitais de la cybercondrie et de la cyber dépendance et d’un centre thérapeutique pour leur venir en aide.
Si vous avez besoin de ces enregistrements à des fins d’analyses qui pourrait amener une idée.. ne vous genez pas, et communiquez avec matv du cap de la madeleine.
Bonne continuité.
Mon frère c’est enlevé la vie en août 2010 a l’aube de ses 40 ans. Ça laisse un vide énorme même après 7 ans. On apprend à vivre sans lui physiquement mais je crois qu’il est toujours là près de moi.
Mon fils a faite une psychose il y a plusieurs années. C’était la première fois que je faisais face à la maladie mentale dans ma famille. J’ai été très déçu quand j’ai constaté le peu de ressources alloués au département de la psychiatrie. Nos téléphones et notre acharnement ont permis a notre fils d’avoir de bons soins et je nous considère chanceux. Il y a quand même des gens formidables qui œuvrent dans le milieu mais ils ne sont pas assez nombreux. Je vous félicite Monsieur Taillefer pour la consientisation collective sur la maladie mentale. Il faut toujours qu’elle notre préoccupation au même titre que les autres maladies.
Merci monsieur Taillefer d’être l’homme que vous êtes. Vous êtes un modèle d’altruisme, de générosité et d’humilité.
Longue vie à vous car tous vos projets nous font grand bien.
Cher M Taillefer,
Je vous enveloppe, ainsi que votre conjointe, de mes meilleures et plus positives pensées….
Merci, humblememt merci ! Ma fille a auj 27 ans et nous sommes passé par pas mal de choses qui ressemblent à votre experience envers les soins psychiatriques. Elle va beaucoup mieux, elle est fragile, mais forte, elle est grande mais si petite, elle veut tellement être bien en dedans, mais bon DIEU que le corps professionnel n y est pas! Nois la.soutenons encore à bout de bras, épuisé mais heureux car elle est encore là. Un petit homme de maintenant 2 ans l accompagne auj. Ils habitent chez nous les 2, et jamais jamais nous ne les abandonnons envers et contre tous! Les jugements ne nous atteignent plus… merci de faire une différent monsieur Taillefer … respesct à vous
?
Cher Alexandre,
Je me permets de vous appeler par votre prénom car en lisant votre texte, je me sens si près de vous et de ce que Thomas a peut-être penser comme vous dites lorsqu’il a passé cette nuit traumatisante avec comme ils les a nommés « des méchants coucous ». Je suis un oisillon de 60 ans qui a passé sa vie à vouloir reprendre sa place dans le bonheur de vivre après une expérience traumatisante semblable à celle de Thomas. J’avais à peine 19 ans et pourtant toutes les conditions étaient réunies pour que j’aie une vie heureuse et bien accomplie. C’était une autre époque me direz-vous? Oui, certes. Toutefois, comme vous le dites, la population se représente encore le fait de vivre des moments pénibles et difficiles et surtout de le dire, comme une faiblesse. Les traitements en santé mentale sont plutôt repoussants. En tout cas, ils le sont par les messages que les médias de tout acabit colportent. « Tenez-vous loin des gens négatifs » disent certains porteurs de messages dits positifs.
Coucou!!
Je suis avec vous à 200% et si je peux faire quelque chose pour appuyer votre travail de sensibilisation, je suis là.
Je vous écris de la main gauche cependant j’ai encore mes deux mains et dieu merci toute ma tête. Mais de ça, certains en doutent. Je les envoie au diable ceux-là.
J’espère que vous continuerez de faire ce que vous faites avec toute la compassion nécessaire.
Juste une dernière chose, ne nourrissez pas d’amertume si possible même si l’injustici est immense. J’y ai été plongée pendant trop longtemps. Et le résultat n’est pas beau à voir.
Mais il me reste l’espoir..
Salutations et merci!
Ce que je trouve aberrant, c’est que dans une région comme la mienne , l’Outaouais, il n’y ait pas de service pour les 14-18 ans en santé mentale. Avec notre médecin, nous avons frappé à plusieurs portes et parce que mon enfant avait 14 ans, toutes les portes sont restées closes pour nous. Comment fait-on dans ce temps-là. On se sent impuissant et abandonné par le système. Et on a toujours peur pour notre enfant.
Chapeau, monsieur. Votre épreuve est celle de plusieurs parents et la crainte de tant d’autres! J’ai réussi une fois à faire voir mon fils par un psy qui lui a fait comme commentaire, que s’il s’habillait comme tout le monde, il aurait moins de problèmes. Mon fils portait le noir emblématique des groupes de black metal, ce genre d’habillement qu’on quitte une fois notre adolescence passée… Bref, merci d’essayer d’ouvrir les œillères des gens qui nous gouvernent et qui placent l’argent de nos taxes un peu partout sauf pour le bois mort des votants, les jeunes et les vieux.
Merci Alexandre!
Merci d’utiliser ta reconnaissance public pour parler pour ceux qui n’ont plus de voix, pour leurs proches qui souffrent et qui espère qu’un jour nos gouvernement prenne acte de la souffrance des gens qui souffrent de maladie mentale et du manque criant de ressource.
Quand j’ai voulu consulter pour une dépression, j’ai été 6 mois à attendre pour un rendez-vous et pas avec un psychologue ….non ça dans notre réseau c’est un rêve en couleur!
Merci encore de votre grande générosité !
Cela a dû prendre beaucoup d’énergie pour aller de l’avant avec ce projet, mais si un seul jeune s’en sort grâce à vous, MERCI!
Merci pour votre implication dans notre société. Un grand homme M. Taillefer.!
Merci
Merci énormément pour tous les efforts que vous investissez dans cette lutte.
Je doute que mon commentaire soit lu mais si c’est le cas, sachez Monsieur Taillefer que vous m’inspirez. Je souhaite tout le bonheur possible ainsi qu’à votre conjointe dans cette épreuve. Je suis résident des Laurentides et je tente à ma façon de faire apprécier la vie à mes enfants et ceux de ma communauté. Je vois mon fils qui dérive lentement vers la cyberdépendance et je tente de l’aider à ce débarrasser de ce fardeau sans brimer sa liberté.
Le juste équilibre est dur à atteindre entouré de toute ces stimulations
Merci de soutenir notre société par votre influence et votre implication.
Monsieur Taillefer merci, encore une fois c’est avec simplicité et franc-parler avec lesquels vous interrogerez L’éléphant qui se promène dans nos rues, mais que personne ne semble voir. Dans les quartiers bien nantis ou apauvris il laisse souvent la même trace. Je sens toujours, quand vous parlez, une franchise inébranlable qui expose les faits sans discriminer qui que ce soit. Je me ferai un devoir d’écouter ce documentaire avec ma famille. Mon enfant va à l’école primaire où ont lui enseigne déjà à devenir un bon citoyen numérique. Il faut que nos adultes de demain puissent se procurer un véhicule avec tout les caractères écrits en GRAS et qu’ils soient pleinement s conscients qu’on peut toujours n’être qu’a un clic de se magasiner un problème, qu’il soit tangible ou mentale. Bonne chance avec la boule de neige médiatique qui suivra, vous avez toute mon admiration. Puisse cette démarche être réparatrice et réconfortante à la venue du temps des fêtes. Merci
M.Boulanger
Monsieur Taillefer, parfois la souffrance que l’on vit en perdant un être cher
nous amène à transcender cette douleur en donnant au suivant et en essayant de trouver sens à tout cela. En 1996, ma sœur Sonia a été assassinée en Gaspésie et j’ai choisi cette voie de l’amour et du pardon.
Merci énormément d’être notre voie, de questionner et d’oser dire ce que bien des gens ne veulent pas entendre. J’ai espoir que le rapport que la société entretient avec la Santé mentale change. Nous devons tous nous rallier ensemble pour cela. Ce ne sera pas juste l’affaire des organismes communautaires.
Ce texte est très émouvant, évidemment, et nous brise le coeur. Ce que la famille d’Alexandre Taillefer a vécu ne peut qu’engendrer empathie et compassion. Mais s’il est vrai que les ressources en santé mentale font cruellement défaut, il faudrait aussi parler de tout ce qui fait que nous en sommes arrivés à vivre, collectivement, tant de stress, d’anxiété, de symptômes dépressifs, d’insomnie et de dépendance. D’un côté, la société nous gave de boissons gazeuses ultra sucrées et de malbouffe et de l’autre, le système de santé explose et ne parvient plus à répondre à la demande de patients victimes d’obésité, de troubles cardio-vasculaires, de diabète et autre maux de nos sociétés ultra consommatrices. Il en est de même pour la santé mentale. Nous vivons dans un monde où la performance, l’argent, la compétitivité sont maîtres. Nous vivons dans un monde où les liens humains se ratatinent, où le gym a remplacé la spiritualité, l’intériorité, l’amour, le sens. Alors oui, bien sûr, plus de ressources en santé mentale (la Grande-Bretagne est effectivement à l’avant-garde en ce domaine), mais, d’abord, du sens. Il nous faut du sens. Et le sens ne se trouve pas dans l’argent, la performance et la compétitivité (en tout cas, pas toujours, pas exclusivement). Les gouvernements, les politiciens, les entreprises, les écoles, les parents doivent aussi travailler à redonner ce sens, à réduire le stress et non à l’augmenter en alimentant les peurs, la course à la performance et autres fiels de nos vies. Merci Mr Taillefer de contribuer à notre questionnement et bon courage.
Je pense qu’un camp de vacances genre thérapie avec des intervenants formés dans un environnement naturel j’ai déjà vu un documentaire qui démontrait cela avec des jeunes en difficultés tranquillement les jeunes s’ouvraient et c’était une thérapie a la fin il leurs remettais une lettres de leurs parents démontrant leurs affections et l’importance qu’ils avaient à leurs yeux c’était vainement bien rodé
Merci d’être là , il y’a tellement à faire !
Bravo
Ton texte est touchant et après 36 ans à travailler à DPJ dans le Bas- St-Laurent il est clair que l’accessibilité aux soins en santé mentale est la place pour sauver des enfants du suicide,mais nos organisations sont trop grosses (aucun support des gestionnaires)et les intervenants sont souvent seuls avec les problématiques de santé mentale.
Je suis heureux de ta présence dans cet énorme débat
Ton deuil se fait lentement et certainement pas rien, bravo
Daniel Ross
Rimouski
J’ai des intervenants de la DPJ qui suivent ma famille…quand je leur demande si ils peuvent offrir des services en santé mentale à mon garcon (pour éviter les frais du privé) ils me répondent: non… il est pas assez malade… c’est triste. ça doit être atroce pour vous de vivre tous les jours dans cette réalité!
Nous avons clairement un problème de société ! La santé mentale est très mal vue et connue ..Les organismes font de leur mieux pour répondre à la demande qui cesse d’augmenter …Ma fille de 19 ans est atteinte d’un TPL ce n’est pas facile … un jour tout vas bien et quelque heure après tout bascule … j’appréhende le jour où elle commettra l’irréparable. Monsieur Taillefer , merci d’être là pour la cause!
Monsieur vous ne pouviez pas mieux décrire la gestion de la santé mentale.
Vous êtes courageux.
Bravo pour votre travail j’ai vécu les mêmes scénarios avec le suicide de mon fils, quelle horreur et tellement manque de soutien, j’ai pas votre visibilité mais vous êtes ma voix mon cri du coeur❤️ , coeur qui a été brisé par la vie!
Bravo !
Merci pour la métaphore des quads!!! Ça m’aide beaucoup à mieux comprendre.
On devrait avoir plus de sensibilité au niveau de nos dirigeants, et ça irait beaucoup mieux dans notre système de santé
Quand je dit ça irait beaucoup mieux c’est à toutes les niveaux mentale et physique car avec tout ce qui se passe ça affecte beaucoup de monde et je trouve ça triste et merci Alexandre pour partager ton expérience et ton avis ça peut faire réfléchir beaucoup de monde qui sont sensibilisés à l’êtres humains en général.
Ma façon à moi quand je suis stressée est d’écouter de la musique relaxante et ça fait beaucoup de bien à l’ame,
Moi c’est ce qui m’a sauvé il y a 25 ans, je me cherchait intérieurement toute une longue et la musique m’a interpellé et je me suis mis à concevoir des enceintes acoustiques au de gamme très ambiante qui touche directement l’intérieur et c’est grâce a ça que je suis encore vivant aujourd’hui car je sais ce que c’est de vouloir s’enlever la vie et je ne veux plus passer par là.
Ia vrai raison n’était pas de m’enlever la vie mais bien d’arrêter d’avoir mal intérieur un mal qu’on ne comprend pas et que la plupart du monde ne veulent pas savoir car c’est un mal invisible et très pesant à supporté pour les autres.
mais j’ai trouvé ma façon de me guérir par le son et je m’en fais une vocation depuis 25 ans pour essayer d’aider les gens par mon son unique
J’ai même gagné une médaille d’or au plus gros show d’invention en Amérique du Nord en 1995 et ça sa m’a prouvé que j’étais sur une bonne voie et depuis ce temps je continue et je souhaite à tout le monde qui a des idées noires d’essayer de trouver sa place sur cette planète sinon de consulter le plus tôt possible je sais que ce n’est pas facile mais il le faut sinon nous sommes en danger de nous même.
Encore merci !!!
Alexandre Taillefer
Tu m’as inspiré ce matin sa M’a rappelé ma petite histoire à moi ce n’est rien comparé ce que tu as vécu et ce que tu vis encore à l’intérieur de toi de Perdre son enfant de cette manière et ça m’a touché car j’ai réalisé q’uà cause de moi j’aurais blessé mes parents et Mon entourage et je ne ferais pas ce que j’aime le plus aujourd’hui qui est de concevoir et de fabriquer des enceintes acoustiques avec un son ?ambiant très vivant et énergique, qui continue à me faire apprécier la vie que j’aurais manqué si j’aurais passé à l’acte.
Et MERCI ☺️ À LA VIE EN GÉNÉRAL. !!!!
?☀️?☀️?☀️?
J’ai deux beaux garçons dans la vingtaine dont un se prénomme Thomas.
Quand je vous lis, j’ai juste envi de pleurer. Je ne sais si je pourrais survivre à un tel départ…
C’est un très bon et beau texte. On n’est pas sorti de l’auberge avec le manque des ressources, les délais et le réel intérêt de nos dirigeants. Ça part aussi de l’éducation des enfants dès leur premier jour et même avant pour la mère. Peut-être un jour plusieurs d’entre nous prendront soin de nos semblables. La société s’en portera mieux.
Ce que nous devons retenir dans le cas de Thomas c’est que grâce à ses parents, son histoire n’aura malheureusement pas été vécu pour rien. J’ai vécu une dépression pendant 10 ans et tellement intense que seul le suicide était une porte de sortie. Thomas devait souffrir énormément et plein de circonstances ont fait en sorte qu’il n’a pu être aidé adéquatement. Il est vrai que notre de système de santé est malade et si un patient n’a pas l’a chance de tomber sur la bonne personne au moment où il est en détresse et qu’il en a le plus besoin, le rendez-vous d’un début de guérison est à être reporté. Il est donc bien que l’histoire de Thomas serve à conscientiser, un tant soit peu, notre beau système de santé mentale. Thomas a laissé le chemin libre à ses parents qui eux sont assez forts et détiennent une certaine notoriété afin de parler à sa place et d’expliquer tout le mal qu’il avait. Charles Bruneau a fait la même chose avec son père Pierre Bruneau. Il lui a laissé le chemin libre afin de faire avancer la science. Les parents de Thomas ont cette « chance » de parler pour Thomas, d’expliquer non seulement le mal dont il était atteint mais de faire bouger les choses au niveau de la santé mentale. Je souhaite bonne chance et bon courage à la maman et au papa de Thomas et n’oubliez jamais que ce dernier sera toujours avec vous à chacune de vos interventions.
J’y crois profondément.
Avec vous de tout cœur.
Etant de ceux qui reste apres ce drame, je souhaite ardemment qu’ils y aient plus d’entraide. Des endroits ou se rendre ou l’ecoute existe, sans jugement à prendre un café et parlant comme si on est devant notre grand chum aiderait surement. Se sentir bien d’etre là, savoir que dans la tourmente de notre âme il existe un endroit un seul endroit ou l’on peut aller sans crainte, pleurer parler. Ça aiderait surementles jeunes à eviter d’agir en attendant que ca bouge en sante mentale
En tant que père, je vis chaque jour avec cette crainte d’apprendre que mon fils a commis l’irréparable. Il refuse de prendre sa dépendance en main. Ça fera bientôt 3 ans qu’il vit comme un itinérant d’organisme en organismes qui viennent en aide aux jeune de la rue.
Il n’existe aucun lieu de thérapie spécialisé. Le jeune qui veut s’en sortir se retrouve avec d’autres dépendances auxquelles il ne peut s’identifier ! « je ne suis pas un drogué »
Je sais qu’il souffre. Je me sens tellement impuissant et coupable. Si il vient à la maison, il vit de nuit et dors le jour. Si j’éteins l’internet, il y crise.
Il est déjà entré par effraction lors d’une absence pour avoir un toit et une connection.
Je souffre aussi de voir mon fils doué se détruire de la sorte, impuissant.
MERCI de « parler » du suicide …. c’ est difficile , je le sais … LA CULPABILITÉ …ouais ! Cela m’ a pris des années à accepter l’ inacceptable et surtout à PARDONNER ce geste ….. Le suicide , la fin du début !
Merci! Enfin nous entendons parler de la réalité en santé mentale. Mon fils de 13 ans a un toc. Depuis cet été, il est considéré « guéri » par la pédopsychiatrie de ma région, après un suivi de près de 2 ans, un diagnostic à l’urgence et une hospitalisation d’urgence. Pourtant, toute sa vie il devra être vigilant avec sa santé mentale, toute sa vie il aura ce toc, ce trouble anxieux. Encore aujourd’hui, il est difficile de nommer cette réalité, encore aujourd’hui c’est un sujet tabou. Merci!
Merci Monsieur Taillefer de crever un abcès si douloureux. Mon fils lui est mort d’un overdose, 23 ans mais depuis l’âge de votre Thomas qu’il en arachait. Jouflus, intimidé par les jeunes,intelligent, sportif, extrêment jovial il a pourtant basculé à l’école, à la maison et ensuite lui même. Ma peine est grande et ma rage aussi. Première phrase de réconfort prononcée par la DPJ quand à bout de souffle et de ressources, il m’ont dit » …- vous savez à 15 ans il sera majeur bientôt on a des cas beaucoup plus lourds… » ce fût le début d’un long calvaire pour lui et la famille.
Il fait aussi se regarder comme parent et prendre connaissance que ce qu’il y a de plus important dans la vie c’est la famille, les ralations que l’on tisse avec les autres. Il faut être bienveillant!
Je vous envie d’agir, je vous envie d’avoir cette notoriété qui fait qu’on vous écoute vous, moi on me disait que ça passerait.
Si vous avez besoin d’une mère pour vous aider dans votre quête je suis là et quel sens ça donnerait à ma vie. Merci Monsieur Taillefer. J’espère de tout coeur que les jeunes vous écouteront et que la société suivera dans vos pas!
Je tiens à vous remercier M. Taillefer pour ce témoignage très touchant et qui est, je suis certaine m, partagé par des milliers de personnes qui sont touchées d’une façon ou d’uNe autre par la maladie mentale. Il y’a beaucoup de travail à faire autant par les instances publiques que la société elle-même. A mon avis, nous avons tous la responsabilité en tant que citoyens de désamorcer cette bombe à retardement qu’est la maladie mentale et de ne pas culpabiliser et diminuer les personnes autour de nous qui souffrent de toutes formes de maladie mentale, dépression ou autre. Ce n’est pas une honte de se sentir mal ou de se sentir impuissant devant une situation donnée. Également, le milieu de travail pourrait être impliqué d’une façon où d’une autre dans l’aide aux personnes souffrant de maladie mentale. Après tout, nous passons tous plus de temps dans nos milieux de travail qu’avec nos proches. Encore une fois, bravo pour cette initiative et je suis convaincue que vous aiderez d’aautres personnes à désamorcer ce fléau.
Bravo et merci au nom de Thomas et tous les autres. Une maman et grand-maman qui espère une meilleure vie pour tous ceux qui souffrent. Je vais écouter votre documentaire ce soir avec beaucoup d’intérêt!
… tout simplement Merci M. Taillefer. Je salue votre courage et votre engagement. Merci, merci, merci.
Si peu d’argent investi en santé mentale et tellement d’argent accorde aux augmentations salariales des amis médecins……trouvez l’erreur!!!!
Et si peu de budget accordé en prévention….c’est-a -dire une médecine de la santé peut-être??
Ça fait des années que l’on travaille sur les problématiques; il serait peut-être pertinent de se questionner sur les besoins . La problématique est une conséquence d’un besoin non comblé à mon avis…il faut changer nos perceptions et par conséquent nos pratiques.
Vous avez bien raison sur les délais et tabous en santé mentale doivent changer et il faut en parler.
Le 27 mai 2004 notre fils unique Sébastien s’est suicidé, il avait 24 ans. C’était une belle personne, une personnalité hors du commun, charitable, intelligent, entrepreneur, je pourrais continuer encore et encore…
Je vous envie d’avoir les moyens ( pas monétaire mais de personnage public respecté) de pouvoir poser des actions afin de faire bouger des choses à la mesure de cette souffrance atroce qu’est de perdre son enfant par suicide.
J’aurais tellement aimé m’impliquer à changer quelque chose pour ceux qui suivent Sébastien. Mais voici 13 ans les organismes en prévention du suicide et partout dans notre société le mot d’ordre était qu’il ne fallait pas en parler afin d’éviter l’effet d’entraînement. Ce fut la plus grande frustration de ma vie.
Je serai au poste ce soir pour voir Bye.
Si vous avez besoin d’aide je suis là.
Merci pour nous tous.
Lâchez pas, les matins difficiles demeurent mais son moins fréquents.
La santé mentale a été trop souvent dénigré, étant atteint du syndrome de la porte tournante. Un jour, un chirurgien m’a demandé combien de patient revenait se faire hospitaliser, je lui ai demandé lui, combien revenait. Il faudrait que la guérison à tout prix soit obligatoire pour ceux qui souffrent de santé mentale, mais pour la santé physique, revenez tant que vous en avez besoin. Les nouveaux examens et la connaissance de plus en plus approfondi du cerveau va peut-être considérer la maladie mentale comme une maladie physique du cerveau. Mais comme les budgets y sont de plus en plus diminués, ce n’est pas demain la veille!
J’aime bien votre définition de la maladie mentale: ‘la maladie physique du cerveau. Comme le diabétique qui a besoin d’insuline pour vivre, certaines personnes ont besoin de sérotonine (ou autre) pour survivre..
C’est désolant et choquant de voir nos politiciens subventionner à même les fonds publics des millions de dollars pour l’industrie pétrolière et n’avoir aucun respect pour l’être humain qui est la vraie ressource. Tant de services à la population ont été coupés, alors qu’ils sont si indispensables.
Comment dire? Votre histoire me touche parce que moi aussi, avec mon ex-conjoint, j’ai dû convaincre notre fils d’aller voir un médecin, qu’il a dû consentir à passer la fin de semaine à l’urgence sous surveillance et qu’il a reçu pour diagnostic « qu’il n’avait rien de spécial » Le soir d’avant, il avait défoncé la porte du poêle, virer son lit à l’envers et pousser des cris inhumains, m’a dit la voisine infirmière. Le lendemain, il ne se rappelait plus de cela.
Il n’était pas cyberdépandant mais avait une autre dépendance. Un grand mal de vivre. Et je remercie le Ciel, qu’il n’est jamais passé à l’acte toutes les fois où le goût du suicide l’a hanté. Là il va beaucoup mieux.
Continuez votre démarche, cela donne un peu d’espoir aux parents « qui ne savent pas quoi faire ».
je suis prête à donner un coup de main, si besoin est.
Merci!
Voir se détruire un enfant est une grande souffrance pour un parent. Que ce soit par suicide ou dépendance aux drogues ou d’autres causes. Il y a un grand sentiment d’impuissance. Renoncer à la culpabilité pour agir a été votre choix. C’est aussi ma vision des choses. À ma façon, j’essaie de contribuer en soutenant les organismes qui viennent en aide gens de la rue. Une chose que j’ai surmontée, c’est de ne pas avoir honte d’en parler lorsque l’occasion se présente. J’ai remarqué que ce n’est pas moi que ça dérange le plus mais les gens à qui j’en parle. C’est vrai que ça saisit. Bravo, monsieur Taillefer pour votre implication. J’aimerais vous tenir la main. Bon courage ! Allez !
Ce que M. Taillerfer et sa famille ont vécu est terrible et je leur souhaite de tout coeur de trouver la paix. Ô combien de famille sont passées par là? et qui ont tenté de dénoncer que ce soit ce qui se fait en santé mentale, dans les CHSLD et ailleurs dans notre système de santé mais quand on a pas d’argent on fait ce qu’on peut. Merci M. Taillefer de prendre le relais et de faire avancer les choses !
Merci M. Taillefer pour votre implication. Touchant le reportage Bye! J’aimerais bien qu’on parle aussi de maladie mentale. À mon sens il s’agit bien d’une maladie et c’est comme si on ne veut pas nommer la chose. On ne parle pas de santé cardiaque pour moi c’est la même chose on doit parler de maladie car s’en est une.
Merci encore et même si c’est difficile pour vous svp continuez à parler et sensibiliser.
Il y a plusieurs années, deux jeunes adolescents de ma rue se sont suicidés sur un intervalle de 2 mois. J’en connaissais un plus que l’autre, avec qui je prenais le temps de jaser chaque fois que l’occasion se présentait.
Après l’incident, je me demandais si j’aurais pu faire quelque chose de plus, pour faire une différence.
Je crois que l’educatIon et le bonheur des enfants est la responsabilité du « village » , même si souvent ils semblent se foutter royalement des voisins plus vieux
Bon courage et continuez votre travail si important
Malgrè toutes les technos modernes, je crois que nous nous isolons davantage……..et cela est inquiétant.
Merci. Mon fils de 13 ans souffre de trouble de santé mentale. Et nous avons tous les intervenants à moitié disponibles à notre disposition, mais on nous refuse une vraie evaluation. Il n’est pas assez malade AKA il n’est pas encore mort. notre fils semble en parfaite santé et paff une crise… j’ai tellement peur de ce que l’avenir lui reserve. Quand je parle aux professionnels et je leur dit qu’à mon avis il a des troubles anxieux importants et un trouble d’attachement, on me répond que c’est un probleme d’attitude. J’aimerais crier haut et fort moi aussi: au québec, le droit familiale est malade et la santé mentale aussi. Malheureusement mon fils a été victime des deux… je continue a me sentir responsable. Et je continue à me battre tous les jours pour que mes enfants sachent que maman, souffre de trouble anxieux, et c’est correct, parce-qu’elle en parle et qu’elle reçoit les traitements appropriés. Et que la santé mentale c’est pas pire que des caries ou le diabète, ça se soigne, ça se contrôle et c’est normal. Mais faut être suivie… et ça, c’est pas evident! J’espère que votre témoignage trouvera les oreilles qui feront bouger les choses!
Je livre une bataille de tous les jours contre la dépression…. je comprends.
Mais le but de cette lettre est autre. J’ai malheureusement constaté, lors de mes dernières annèes à titre d’enseignante, que dans certaines écoles, les élèves jouissent d’une trop grande liberté avec des appareils qui leur sont confiés. Pourquoi des administrateurs scolaires ignorent (ou font semblant d’ignorer) les risques de dépendance? Je n’y comprends rien. C’est d’ailleurs pour cela que je n’enseigne plus.
J’ai enseigné dans des écoles où à partir de la 4e année (3e autrefois), un ordi ou une tablette est confié à l’enfant pendant toute l’année scolaire. Des récrés à jouer aux jeux vidéos sans vraiment de supervision, l’appareil peut être amené à la maison où les parents arrivent souvent après les enfants donc encore plus de temps et de liberté. Pour l’enfant, c’est son ordinateur et il peut en faire ce qu’il veut. Certains ont aussi accès à Netflix, la preuve ce gamin de 6e que j’ai vu cheminer dans le couloir en regardant « Narcos ».
M. Barrette pourrait peut-être emprunter l’argent aux commissions scolaires qui ont de telles initiatives et l’utiliser envers des services aux élèves. Ainsi, le gouvernement ne pourrait être blâmé de lui-même créer la cyberdépendance!
Notez que je ne suis pas contre l’usage de la technologie à l’école mais de là à confier une tablette ou un ordi à un enfant de 9 ans! Vraiment!
Malheureusement ce que je retiens , c’est aussi le très mauvais diagnostic du psychiatre qui a conduit tous et chacun dans la mauvaise direction! S’ensuivent le manque de soins et de suivis appropriés… soit par manque de compétence et/ou de formation. Il y a matière à réflexion…
Il y a en effet énormément de préjugés et de stigmatisation entourant la santé mentale. Je travaille en intervention et éducation depuis 25 ans et je me souviens avoir répété tellement de fois à des gens en détresse que s’ils avaient un problème de santé physique, jamais ils n’hésiteraient à aller consulter et à accepter les traitements nécessaires. Quand on parle de santé mentale, on se dit que « C’est juste une mauvaise passe », on se fait dire « se se secouer, de sortir de chez soi, d’arrêter de ruminer », comme si ça se faisait tout seul, cesser ce tourbillon incessant d’idées noires ou obsédantes. C’est très difficile pour les proches aussi, et ironie de notre système très mal organisé, quand les proches sont là, aidants, soutenants, il y a encore moins de services offerts aux personnes souffrant de maladies mentales. Les intervenants notent au dossier, que la « capacité de soutien du milieu de vie est suffisante », que de « bons facteurs de protection sont présents », donc, que la famille est là, sans penser que cette famille est affectée et fragile, elle aussi. Ça prend un village pour élever des enfants, de jeunes adultes, oui. Mais ça prend surtout une société qui fait des choix cohérents pour mettre en place des politiques et services efficaces, optimaux, en prévention primaire et secondaire. Pour avoir travailler pendant 12 ans dans des organismes communautaires de soutien aux familles, je peux vous dire que c’est une job à temps plein de juste faire des représentations pour faire reconnaître l’impact de nos actions. C’est un non-sens. Car ce sont souvent eux, la « première ligne », ces organismes qui sont bien souvent considérés comme moins « menaçants » pour les personnes, enfants ou adultes, qui ont besoin d’aide et de soutien. Il faut que ça change, oui! Et votre action est tellement importante! Il faut continuer. À la mémoire de Thomas, et de tous les autres qui souffrent en silence.
WoW… quel texte éclairé! merci et continuez de vous exprimer ainsi…
M. Taillefer,
Je pense que vous voyez juste en ce qui concerne la santé mentale et le chemin qu’il faut suivre. Pour le moment les gens qui font avancer ce dossier restent éparpillés et désorganisés, encore aujourd’hui. Plus de gens souffrant de maladie mentale peuvent vivre librement qu’avant, mais ils sont souvent marginalisés. Notre société valorise les gagnants. Le Québec actuel est une société plus riche et plus matérialiste que le Québec des années soixante.
Et cette société stigmatise les gens touchés par la maladie mentale comme elle stigmatisait les homosexuels.
Pourtant, statistiquement les psychiatrisés commettent moins de crimes, proportionnellement, que les gens prétendument normaux. Pourquoi? Parce qu’ils ont plus de difficulté à passer à l’acte. Alors bonjour les préjugés. J’ai été interné, dans la vingtaine. Il y avait la des gens de tous les horizons, souvent pauvres, qui traversaient des périodes difficiles. Et des gens brillants, comme Patrick Blouin avec lequel j’ai eu de longues discussions. Il m’a expliqué comment il avait mis au point les coins des tours du complexe Desjardins. Chaque coin permet deux bureaux en coin, une innovation. Il était architecte, et Président de l’Ordre des Architectes. Quelques mois plus tard, il s’est enlevé la vie. Alors bonjour les préjugés. Je m’en suis sorti, à la force des poignets, j’ai fait une maîtrise. Eh bien je n’ai jamais franchi le seuil de pauvreté. Disons que j’ai une riche expérience. Mais comment présenter un cv qui se tient, avec des trous inexplicables? Et les dossiers sont-ils vraiment confidentiels, etc.
Il y a donc du chemin à faire, collectivement. Votre action est valable, empreinte de respect et de considération pour votre fils. Il est parti, et pourtant tout le monde l’aime et il est une inspiration pour ceux qui travaillent à faire une société meilleure. Il y a un parallèle à faire avec Toronto, où les dirigeants de Bell ont mis sur pied la campagne Cause pour la Cause quand le fils d’un dirigeant a été diagnostiqué schizophrène.
Autrefois, plusieurs ont mis fin à leurs jours en sautant du pont Jacques Cartier. Il y a quelques années, on a modifié la rampe, qui est plus sécuritaire. Maintenant, le pont est illuminé le soir, on l’admire.
Peut être que c’est un peu comme ça que notre société évolue.
Merci M. Taillefer de parler de santé mentale, merci. Je suis infirmière en psychiatrie, maman de 3 garçons et j’ai vécu une dépression post-partum alors pour moi votre combat me touche beaucoup. Il doit y avoir une amélioration des ressources en santé mentale, un meilleur accès et surtout il faut faire tomber les tabous. Pour nos jeunes, ce n’est plus le temps de balayer ça sous le tapis. Merci d’utiliser votre notoriété pour parler de santé mentale et faire bouger les choses. Merci en mon nom mais surtout merci au noms de mes fils et de mes patients.
Monsieur Taillefer, à chaque fois que je vous lis au sujet de votre fils cela me serre dans le ventre. Je ne peux pas savoir ce que vous ressentez mais moi juste à l’imaginer je ne peux même pas me rendre au bout, j’arrete de respirer… je trouve extraordinaire ce que vous faites pour aider les jeunes. Vous êtes inspirant et continuez, je suis certaine que cela doit vous aider à vous rapprocher de votre fils d’une certaine façon.
Merci pour votre émission qui va peut-être faire une différence. J’ai moi-même vécue un suicide chez-moi. Cet personne était allé voir un médecin 2 jours avant de prendre un arme à feu et d’en finir avec sa souffrance. C’est moi qui ai appelé le 911 car il n’était pas mort il m’a dit (mon dieu, mon dieu) comme s’il regrettait son geste mais c’était trop tard. Je souhaite de tout coeur que votre témoignage fasse une différence auprès des gouvernements pour mettre au service de la santé mental plus d’argent et pas seulement des études qui ne font seulement des papiers et non des ressources. Il y a le centre de prévention du suicide qui font un travail merveilleux mais ce n’est pas assez car la population est souffrante. Ce soir je vais écouter avec beaucoup d’attention. Gros merci
Merci pour votre beau témoignage.
Tristement vrai. Je travaille en santé mentale, après d’adolescents en difficulté depuis 26 ans et je ne cesse de voir les budgets, les intervenants et les places diminuer. Nous sommes toujours sous un couperet quelquonque.
Merci Alexandre de t’ouvrir comme personne sur ce mal de vivre passager……je crois que tout le monde sans exception peuvent et ont le droit d’avoir des périodes “down”….dans mon cas c’est quelques heures de temps à autre……sans plus !
En effet pour ce qui est de la maladie mentale, ce sont de “ vieux dictons “ …….anciens qui persistent encore….que les gens disaient quand une personne souffre d’une quelconque maladie mentale “ ah, il (elle) est fou (folle)……..! Si ça peu ENFIN partir des conversations ….ceux qui en sont affligés n’auraient pas de honte et de réserves à en parler dans leur entourage…….Merci de tenter le “ possible “ !
Félicitations Mr Taillefer pour cet engagement : Oui la santé mentale est à prendre très au sérieux en commençant par être convaincu qu’elle fait partie de notre santé « tout court » et que notre système de santé…c’est lui qui est pas mal coucou !!!
Merci, monsieur Taillefer pour votre témoignage si généreux.
Certains se suicident, d’autres non, mais les effets perturbants sur la famille sont tout aussi douloureux: on ne sait jamais quand la prochaine « crise » surviendra, ni comment elle se terminera (bien, ou mal??)
Souhaitons que le système en place en prenne note et remette la santé mentale au coeur de ses préoccupations.
Merci encore!
Votre histoire m’a beaucoup touché condoléances j’ai perdu mon meilleur ami à 16 ans je suis touché de voir votre dévotion je passe des jours noirs par bout je vais dans le bain pour me sentir mieux!! Je voulais vous offrir une œuvre je suis artiste j’ai pas encore de site web mes si vous trouve quelques choses de votre goût sur ma page Facebook il me ferait plaisir de vous l’offrir
Artiste peintre Sam jc
Bon courage amicalement Sam jc
La maladie mentale, ce n’est pas noble.
Merci de partager , en vous lisants j’ai l’impressions de me voir avec mon fils qui ses suicidées en 2016 .
Merci et continuer d’en parlé sa va changer les choses .
Merci pour ce documentaire, qui je l’espère, démystifiera la maladie mentale. Tellement de personne vivent avec un mal de vivre intérieur et n’ose pas en parler, de peur du jugement. Il faut enlever le tabou de la dépression, de la maladie mentale et du suicide. Il faut en parler!!!!!
Je vous dis merci pour ce témoignage et faire comprendre aux gens que la santé mentale pas toujours les chambres d isolement .Et oui c était beau pour moi aujourd hui de voir mon fils mangé avec autant d appêtit ce matin ,je suis retournée le porté à l hôpital tout à l heure ,il a dit à l infirmier quand vous me le donner mon nouveau médoc que j arrête d être comme ça !Mon petit homme à 16 ans maintenant et il se bat avec ses démons depuis l âge de 10 ans et ma plus grande peur est celle donc vous devez surmonter l épreuve et encore un gros merci !
Ce qui m’accroche particulièrement dans ce texte c’est : » …. vivement le même réflexe pour notre âme que pour notre corps » Il est très grand temps que nous nous conscientisions au fait que l’âme a éte, est et demeure un aspect intégral de tout humain et de vouloir l’ignorer conduit à l’anxiéte, au désarroi, au désabus. Pour s’y soustraire la fuite, l’activisme, les excès de toutes sortes i.e. travail, jeux, boissons, drogues tout comme la cyber-délendance deviennent des béquilles jusqu’aumjour ôû l’irrémediable se produit pour trop de gens.
Comme je vous comprends … mon fils unique s’est suicidé le 7 janvier 2010 en prenant un poison et en allant s’isoler dans le bois, afin qu’on ne le retrouve pas avant q.q. jours.
Nous n’avons rien vu venir ,,, et pourtant quand on fait le recul des évènements, il avait fait discrètement ses adieux les dernières semaines avant son décès. Il avait 33 ans et il laissait 3 enfants deux fils de 5 ans, 8 ans et sa fille de 10 ans. La veille, à sa fille, il lui avait dit qu’il l’aimait aussi fort que toutes les étoiles. Au jour de l’an, il avait dit à son père : « comme ils sont beaux mes enfants », il nous avait donné de grosses accolades, comme s’il voulait que l’on prenne la relève auprès de ses enfants. Le jour de son départ : il nous a laissé un message, nous disant d’aller chercher ses enfants à la garderie de l’école et qu’il nous aimait, ce qu’il ne faisait jamais. Sa conjointe nous a dit qu’elle avait passé l’un de ses plus beaux Noël, notre fils était calme et jouait avec les enfants.
Le soir du 7 janvier, je devais aller le voir pour lui faire signé une carte de Noël pour sa grand-mère. A-t-il eu peur que je devine son état d’âme ? Ce sujet du suicide avait été abordé souvent, car je revenais souvent du travail en citant des cas (je suis infirmière), et en disant toute la détresse que cela occasionnait dans la famille.
Moi qui a sauvé tant de gens, je n’ai pas pu sauver les miens. Je travaillais dans la réanimation cardiaque, et mon mari a fait un infarctus 15 mois plus tard, et je pense qu’il a bien senti les malaises et les douleurs arrivés, mais qu’il n’a pas voulu me le dire, car lui aussi voulait mourir après cela, se culpabilisant de ce qui s’était passé.
A Laval, il y a un groupe d’aide pour les parents ayant eu un enfant qui s’est suicidé. Nous avons été à ces réunions plusieurs fois, cela nous aide beaucoup, mais – je ne serai plus jamais la mère heureuse et rassembleuse que j’étais.
Ces 2 départs on presque tout emmené avec eux. Même si je m’efforce de donner un sens à la vie et des souvenirs heureux à mes petits enfants, quand je les regarde je vois tout ce qu’ils ont manqué dans la vie, par l’absence de leur père. Et c’est un sujet difficile à aborder.
Pourquoi a-t-il fait cela ? Il devait être bien malheureux et ne voir aucune issue à ses problèmes – que je crois financiers (qui était possible de résoudre, mais il était trop orgueilleux pour demander de l’aide).
Demander de l’aide, comment le dire et redire, encore et encore — car dans la maladie et la détresse on n’écoute plus personne, et souvent nos proches encore moins.
Aussi, vous avez toute mon admiration M. Taillefer et mes sympathies pour votre fils. Le mois de décembre et janvier est aussi pour moi, un mois où j’ai froid ( on l’a trouvé gelé dans la neige) et je me sens le cœur si lourd. Je ne vis que mes 3 petits enfants et j’essaie d’enjoliver cette période malgré tout. Car je suis la mère de leur père qui les a abandonné…..
bonjour Ginette,
votre histoire me touche,vos petits enfants ont perdu leur pere et leur grand-papa,vous devez êtes une personne très importante dans leur vie,très inspirante j’en suis convaincue, vous n’êtes surtout pas juste une grand-maman,prenez-soin de vous aussi….je vous admire !!!
Bravo M. Taillefer pour votre générosité en témoignant du suicide de votre fils. Ma fille a fait 3 tentatives de suicide mais aucune n’a été fatale. Il faut en parler encore, encore et encore et encore ……………..
Lorsque nous sommes affectés directement,c’est l’à que nous prenons conscience que cette maladie peut-être mortelle pour la personne qui en souffre…
Je tiens à mon tour à vous remercier monsieur Taillefer d’avoir partagé votre expérience et votre deuil. On ne peut rester insensible au drame que vous avez vécu et au devoir que vous vous êtes fait d’en parler et de sensibiliser les gens à se soucier de leurs proches lorsqu’ils vivent des moments difficiles. Parfois, il suffit simplement de leur demander comment ils se sentent et tendre une oreille attentive à leurs confidences. Une façon de les inciter à partager leurs souffrances est de leur signaler que l’on comprend que ce n’est pas toujours facile de partager nos peines, mais que l’on demeurera disponible pour eux jusqu’au moment où ils seront prêts à le faire. De cette manière, ils constatent que leur tristesse, voire même leur détresse, n’est pas prise à la légère et que, si on était dans la même situation, on n’hésiterait pas à en parler ou à consulter un professionnel.
Je suis convaincue monsieur Taillefer que votre expérience en a fait réfléchir plusieurs et qu’elle servira à en aider d’autres qui vivent des moments difficiles.
Je suis touché par votre histoire mais également pas le fait de nommer que la santé mentale est malade. J’ai œuvrer en centre de crise pendant près de 12 années, et ce en Ontario et le guichet unique y est bien représenté . Je dirais que le modèle d’aide en Ontario a l’heure actuel , en matière de santé mental, est bien défini et bien identifié. J’habite maintenant au Québec et j’en suis étourdie. Donc oui il y a beaucoup a faire, mais sachez que je suis la, je vous ai entendue, et je vous envoie tout mon respect. Si je peu de près ou de loin contribuer a un meilleur système en santé mental au Québec je suis partante.
Je vous trouve tellement courageux de partager l’histoire de Thomas… Ce doit être si dur de survivre à son enfant, je n’ose pas l’imaginer. Mon meilleur ami a fait une tentative en 2015 et il trouve difficile de trouver de l’aide adéquate. C’est triste de voir tous ces gens, tous ces jeunes, souffrir en silence…
Je regarderai «Bye» ce soir. En espérant que cela aide le plus possible. Il faut en parler, l’exorciser.
De tout coeur avec vous.
Tellement percutant votre article Alexandre – merci de transmettre la vérité sur ce qu’est et peut devenir une santé mentale défaillante, fragile et non soutenue.
Il faut que chaque parent, chaque dirigeant, chaque enfant en prenne sérieusement conscience et travaille à maintenir et améliorer pour eux-mêmes et leur entourage une santé mentale saine – pour y arriver, il faut en parler davantage et ouvrir des ‘portes’ (regroupements, centre d’aide, etc.). Je suis de tout cœur avec toute initiative visant l’amélioration et le soutien de la santé mentale.
Bonjour Monsieur Taillefer.
Une question pour vous: Vous affirmez dans l’article avoir obtenu un diagnostic de douance pour votre fils en Mai 2015. Est-ce une avenue que vous avez questionné et explorée suite au diagnostic? Des structures avaient-elles été mises en place afin d’adresser la différence de votre fils et son potentiel élevé avant même le diagnostic, dans le système d’éducation auquel il participait?
Sans être un spécialiste académique de la question, j’ai un fort intérêt personnel et ai couvert beaucoup de la littérature et science récente entourant les conséquences de l’absence de prise en charge des différences des enfants doués.
Je suis certain que votre statut et vos ressources ne seraient définitvement pas gaspillées à explorer cette facette peu connue du grand public.
La réalité de votre fils ne peut être adressée d’un seul angle, mais celui de sa Douance inadéquatement diagnostiquée et prise en charge représente une réalité rencontrée par beaucoup d’autres fils et filles qui mènent sans aucun doutes à d’autres drames personnels, certains bruyants, mais pour la grande majorité silencieux et destructeurs.
Je vous remercie.
→ Prendre le temps …
Prendre le temps d’écouter l’ado qui chemine en silence et douleur vers la vie adulte , lui poser des questions , beaucoup de questions sur ce qu’il fait , sur ce qu’il ressent , sur ses joies , ses déceptions et ses craintes ; participer à des activités communes avec elle / lui et je me répète ici , » prendre le temps » parce que justement , pour trop d’entre nous , demain il n’y aura plus de temps et nous serons confrontés à l’irréparable .
Tous , nous nous élevons contre le train de vie effarant de ce nouveau siècle mais qui d’entre nous accepteraient de mettre un frein à cette course ?
Les enfants d’aujourd’hui sont des innocentes victimes du rythme effréné de ce nouveau siècle alors que nous , parents , en sommes un peu les Complices …
Ce que je me souviens de mon Grand-père , de mon père … ils »prenaient le temps »
d’écouter toutes les histoires de mon univers d’enfant .
Et parfois , » je prends le temps » de passer par la Pierre tombale , les saluer et leur dire un gros Merci …
René Bouthillette
J’ai perdu mon frère en juillet 2016. Merci d’essayer de faire avancer les choses. Il manque cruellement de ressources. Mon frère a essayé d’aller chercher de l’aide, mais n’a pas eu celle nécessaire. Je n’en veux pas à personne, mais je souhaite qu’il y ait une réelle attention portée à ces gens qui disent clairement qu’ils ont des idées noires.
Merci beaucoup de partager avec nous ce qui est si personnel et sans aucun doute très difficile.
Vous avez tout mon respect!
Espérant que notre système de santé changera la donne de 2% de budget.
Salutations M. Taillefer
Bravo mon cher,
Vos actions apporteront énormément d’aides aux personnes souffrantes. Grâce à vous, des gens ne considèrent plus le sujet tabou. Un grand merci à vous.
Mohammed J
Ça fait réfléchir grandement .
Je suis papa de deux petit loups, Antoine autiste et Edouard tout récemment diagnostiquer TDAH.
Bravo pour votre texte M. Taillefer. Soyez assuré qu’il livre l’essentiel et porte à réflexion. J’apprécie vos écrits.
D’abord, vous avez toute ma sympathie Monsieur Taillefer ainsi que votre épouse et votre fille. Aussi MERCI! Merci de vous soucier des autres. Mettre votre souffrance au service des autres, c’est GRAND! Tellement de gens ont besoin…..tellement de gens sont souffrants…..MERCI encore!
Puis-je?
Oui, donc voilà.
Loin de moi une réponse facile à un problème qui nous dépassent.
Je partage humblement une pensée, toucher la terre, oui, je dis bien toucher la terre, déconnecter du virtuel pour toucher la terre, planter une fleur, semer et voir pousser, récolter notre travail.
Manger un poulet, oui , mais le nourrir et le plumer nous ramène sur terre.
Se coucher et se lever aux aurores pour vivre le réveil de la nature, les oiseaux qui chantes, cet oxygène qui nous envahit n’existe pas en ville.
Artifice artificiel, nous participons tous à sa gloire.
La solution n’est pas juste plus de psy, pas juste plus de sous, mais juste plus de contact avec la réalité. Envoyons nos enfants travailler quelques semaines l’été à la ferme, planter, nettoyer, ceuillir, goûter…
Simpliste vous direz, je m’en doute, et j’accepte ce diagnostic.
NB . Je ne suis pas fermier.
À quelle heure et quelle chaîne Svp ?
Bonsoir M Taillefer
Deux de mes trois enfants ont été diagnostiqués pour un trouble anxieux, dont un âgé de 13 ans. De plus, je travaille dans le domaine de la santé mentale pour un organisme à but non lucratif. Pour ces deux raisons, votre témoignage me touche énormément et j’écouterai avec grand intérêt l’émission BYE avec mes fils, diffusé ce soir sur les ondes de Radio-Canada.
Malgré la multitude de services publics offerts pour venir en aide aux gens vivant avec une problématique en santé mentale, il demeure que les longs délais d’attente pour avoir accès à ces services peuvent occasionner de la détresse et du découragement. Il existe plusieurs organismes qui ont la capacité de répondre à certains besoins des usagers plus rapidement. Malheureusement, ceux-ci
demeurent souvent méconnus du réseau et de la population. Sans oublier, qu’il y a comme vous avez si bien dit , un grand manque de financement. Phobies-Zéro est un organisme à but non lucratif, spécialisé dans le domaine des troubles anxieux qui est reconnu par le Ministère de la Santé et des Services Sociaux. Nous venons en aide aux jeunes et aux adultes souffrant de troubles anxieux et de troubles obsessionnels compulsifs. Les services offerts sous plusieurs formes : groupes de soutien et d’entraide, ateliers de gestion des troubles anxieux, ligne d’écoute, forum de discussion…s’adressent également à la famille et aux proches. Pour en savoir plus : http://www.phobies-zero.qc.ca
Merci de tout cœur pour votre implication et votre dévouement afin de sensibiliser la population envers l’importance de prendre soin de notre Santé Mentale !
Hâte de voir le documentaire. J’imagine que les écoles devraient le diffuser pour ouvrir la discussion et briser des tabous. La vie c’est pas toujours rose contrairement à l’image qu’on projette. Outre les belles photos sur Instagram et FB il y a aussi des personnes qui souffrent et ont besoin d’aide dans notre monde virtuel. Pas toujours évident de les extirper de leur souffrance quand on est pas dans leur tête. Merci pour l’oeuvre utile AT. Bon courage.
Je peux vous dire que j’en emmener le miens quelques fois chez les docteurs et psychiatre et que c’est pas facile de le laisser la longtemps, un petit je vais bien le lendemain et cest fini. Mon garcon est decedé a 21 ans mais depuis qu’il avait 15 ans je sentais quelques chose chez lui, jen’ai pas pu le rechaper et pour l’aide je paye car je n’aurais rien eu ni meme de ma famille et son pere mon ex mari a choisi de s’enlever la vie un mois plus tard.Quel malcheur surtout pour mon autre fils. Merci de m’avoir lu. Je vais enregistrer bye mais je vais l’acouter quand je serais prete, et je deplore le suicide de la jeune fille de 15 ans dans distric 31, quand le sujet actuelle des media est de donner de l’espoir au jeune.
Courage à vous et vos proches! J’ai aussi perdu un cousin qui m’était cher….Les médecins n’ont rien vus….Et pourtant…Le temps ne répare pas tout, mais il aide à continuer à avancer, un pas à la fois xxxx
Quel beau texte; Vous avez tellement raison de dénoncer le manque d’aide et de service. J’ai un fils que nous avons réussi à rendre à l’état d’adulte mais, malgré ses succès universitaires et professionnels, il a toujours le vague à l’âme. Adolescent, deux tentatives et le seul conseil que nous avons eu d’un psychiatre, ce n’etait que des appels à l’aide. Ce cher spécialiste n’a pas tenu compte que tous les jours nous recevions ces appels. Jeune adulte, deux autres tentatives et ce fut des miracles s’il s’en ai sorti. Chaque jour que je vois mon fils, malgré moi je me dis que c’est peut être la dernière fois. C’est aussi sans doute par égoïsme que chaque jour je souhaite partir avant lui.
Monsieur Taillefer, je n’ai pas de mot pour vous dire toute l’admiration que j’ai pour vous et aussi que je n’aurai jamais la force et le courage que vous avez en puisant dans cette souffrance énorme la force d’aider vos semblables. Vous être plus qu’un Grand Monsieur, vous être un être énorme tout plein de bonté, de générosité et de compassion.
Merci pour votre texte.
L’anorexie est aussi une maladie mentale, dont ma petite fille de 15 ans souffre depuis un an. Je viens de l’apprendre, moi la grand-maman.
Pas drôle du tout. Je comprends Alexandre Taillefer, même riche, la maladie frappe n’importe qui, n’importe ou. Y a pas de pilule pour guérir ces maladies.
Merci, touchant, je me suis permis de partager votre « coucou » sur Facebook. Sur une page des gens de Ste Julie .
Est-ce encore un cas où l’accès à une arme à feu a précipité les choses? Comment un jeune de 14 ans se procure-t-il une arme à feu ? L’avait-il trouvée chez lui?
merci pour ce billet
Oui.. certain jours sont sombres…
;
En ces temps de promesses électorales toutes un peu bidon…. cela fait du bien de nommer les choses. Dans le réseau des Centres Jeunesse depuis 30 ans, pendant mes 10 premieres années le Québec « Était fou de ses enfants ». j’ai vu toutes sortes de services être créés pour répondre aux besoin des jeunes et puis les coupures ont commencée, on a commencé a faire plus avec moins, a travailler autrement, a placer le bon client au bon endroit a toutes sortes d’approches administratives qui n’ont qu’un seul but couper dans les services aux enfants… couper dans le temps… on a même objectif de réduire le temps de placements des enfants… bref si en plus on pouvait privatiser les services ont le ferais… et Barette n’a qu’un seul objectif détruire le réseau public pour mieux donner au privé…. et la dernière promesse d’engager 100 psychologues ne se réalisera qu’apres les élections… promesse d’élection…. est devenu encore plus vrais que lorsque l’on parlait des promesse d’ivrognes !!!
Je suis extrêmement touchée par votre texte. Ma fille, qui a maintenant 15 ans, s’est auto-mutilée pendant plus d’un an et son père, ayant trouvé une lettre de suicide, a finalement amené notre fille en pedo-psychiatrie. Nous avions pourtant consulté au CLSC lorsque nous avons appris que, pour notre ado, se blesser était moins douloureux que la douleur en dedans. Malheureusement, nos assurances n’ont pas de Ressources pour les jeunes, le CLSC manque de ressources alors la liste d’attente est très longue et pour avoir accès à un psychologue jeunesse, un pedo-psy ou autre aide spécialisée adaptée au besoin réel du jeune il faut qu’il pose un geste concret car le système est saturé… Quand ma fille a dit à la travailleuse sociale qu’elle voulait mourir, je me suis sentie tellement impuissante… et seule! Ce n’était pas son désir de mourir qui me faisait mal, c’était mon impuissance, mon incapacité de prendre son mal-être, mon incompétence à la protéger de cette douleur… Pour tout ceux et celles pour qui « ca fait trop mal », vous n’êtes pas seul. Parlez, criez, hurlez votre douleur! Ceux qui jugent ne méritent pas votre soucis de ce qu’ils en penseront. Mourir est une solution permanente à un problème temporaire…
Pour avoir dèjà visité un ami hospitalisè dans une aile psychiatrique et puis, un autre, plutôt a l ètage des cancéreux, j ai pu remarquer une différence troublante dans l attitude du personnel hospitalier : généreux, affable et souriant avec le cancèreux, anormalement bête et impatient avec le psychiatrisé, comme si la maladie était de sa faute, pire, on on aurait pu croire qu’il ne méritait pas leur attention. Ça me questionne toujours aujourd’hui.
Je me questionne beaucoup au sujet de ce que l’on a à offrir aux jeunes surdoués, ils sont abandonné.
j’ai un petit fils que j’aime de tout mon cœur …
qui vis des moments difficiles …je suis toujours inquiet …
je vous admire beaucoup Mr Taillefer ..j’ai beaucoup de peine
pour vous et votre famille …
c’est peut être pas le moment mais il faut que je vous la pause la question
Comment il avais aces a une arme à feu ?
C’est sans jugement de ma part …
Courage …
Bonjour M. Taillefer,
J’ai beaucoup apprécié votre témoignage. Pour ma part, j’ai tenté pendant plusieurs années d’aider ma soeur prise avec des problèmes Psychologiques mais le système médical n’est malheureusement pas construit pour faire de la prévention. Tous les gens à qui j’ai parlé (travailleur social, infirmière, psychiatre, etc) m’ont répété la même chose : si elle ne représente pas un danger pour elle-même ou pour quelqu’un d’autre, vous ne pouvez rien faire. Elle a le droit de se laisser aller ….. C’est bien ce qui s’est passé, elle s’est laissé aller au point d’en mourir seule à la maison (décédée de cause naturelle à 50 ans). Ce que j’aimerais, c’est qu’il existe une loi qui pourrait forcer quelqu’un, qui est incapable de le faire, à se faire soigner lorsque son état l’exige quand elle est inapte à le faire par elle-même. J’en serais très heureuse!
Bon courage ce soir, à vous et votre conjointe. Nous serons tres nombreux a regarder Bye, pour essayer de mieux comprendre, pour essayer de mieux voir les signes de détresse, et contribuer , chacun à sa façon, à ameliorer les relations humaines et la société.
J’attendais ce temoignage depuis longtemps felicitations et continuer votre combat je pense qu a plusieurs il sera moins difficile a mener. Vous avez bcp de poids.
on as vecu une situation similaire a vous et j espere que la mentalité des gens va changer sur le regard de la maladie mentale que les gens qui sont pris avec cette maladie n ont pas beaucoup de ressources il se sente isoler ..et pourquoi aller voir un phys coutent tellement cher merci pour votre demarche j espere que ca va changer
Bonjour,
J’aimerais beaucoup que votre message soit entendu jusque dans les écoles, au moins jusque dans la mienne.
Malheureusement, le suicide est sujet tabou dans notre commission scolaire. Tous les romans, textes, documentaires qui traitent de ce sujet sont proscrits. On préfère ne pas en parler au cas où le mentionner pour « encourager » un jeune à passer à l’acte.
Nous sommes pourtant plusieurs à œuvrer dans le domaine de l’enseignement à croire qu’éviter le sujet n’est pas la solution n on plus …
Bonjour,
Je tiens à vous remercier de partager cette parcelle de vie dans le deuil et de nous laisser voir à quel point l’être humain peut être fragile.
Je travail dans le communautaire, notre mission est d’aider des personnes de plus de 18 ans très éloignées du marché du travail à se trouver ou maintenir un emploi.
J’espère ne froisser personne mais des petits Thomas sont dans la plupart des personnes qui suivent notre programme.
Les histoires que l’on entend sont remplies de désespoir. Tous on très peu ou pas du tout d’estime de soi, ils ont hérités de toute la panoplie de troubles : TDA, TDAH, bipolaire, anxiété, pour ne nommer que ceux-là.
Tous ne sont pas diagnostiqués et pourtant…
La plupart ne se sont jamais confié à personne et porte ce lourd fardeau seul, peur d’être juger ou encore rejeté. L’échappatoire, les jeux vidéo, les réseaux sociaux ou ils peuvent exister derrière un avatar, ils y passent la nuit entière voir même la vie entière jusqu’au jour…
Mais ce qui compte le plus, ce sont les statistiques, la diminution des prestations à l’aide sociale.
Nous ne sommes pas des faiseurs de miracles mais quand on arrive à redonner de la motivation, des rêves ou des projets on se sent valorisé par ce sentiment d’avoir mis de l’estime et de l’espoir dans le cœur de ces personnes. Malheureusement on n’y arrive pas toujours. Merci
Notre système de santé actuel est à l’abandon. La psychiatrie est un domaine qui à écoppé énormément. Les psy sont vulnérables et ne peuvent se défendre, le système les prends pas aux sérieux…. et voilà ce que cela donne.
?? À m.Taillefer pour son dévouement ainsi que toute l’équipe qui ont fait ce documentaire
Étant aux prises avec des problèmes de santé mentale et ayant vécu la même chose que votre Thomas à l’urgence…. J’ai hésité longtemps avant de consulter à nouveau… J’ai attendu trop longtemps. Mais me voilà sortie du système et on doit recommencer le processus à zéro pour consulter en psychiatre…. Je suis chez moi seule avec mes idées noires rouges bleues vertes…. Ne sachant pas quand je serai rencontré…. Mon médecin m’a prescrit un médicament, j’attends les effets…. Mais en attendant j’attends… Je rumine…. Je tourne en rond…. Si j’ai bien compris, il faut être à l’article de la mort ou avoir un bout de corde au cou pour être pris en main rapidement…. C’est tellement décourageant… ?
Merci. Vraiment beaucoup.
J’ai eu la malchance de vivre le suicide 4 membres de ma famille de 2001 à 2008… Mon père fut le premier à commettre l’irréparable. Il avait perdu son frère 12 ans auparavant, n’était pas allé le voir sur son lit de mort, a gardé ce remords au plus profond de lui même. D’autres facteurs ont fait en sorte qu’il a sombré dans la dépression en plus d’avoir des ennuis de santé physique.
Il a été à mon avis l’élément déclencheur car s’en sont suivis au cours des années un beau frère ainsi que deux frères. Entre ces décès, 3 de mes 4 grands parents sont décédés et le garçon de ma belle soeur est décédé 8 mois après avoir vu le jour dans un accouchement qui a mal viré.
Il y a des jours où je me demande comment tout ceci a pu arriver dans mon entourage en si peu de temps (7 ans). Comment j’aimerais dire à ceux à qui j’ai pu compter cette histoire que ce ne sont que des inventions alors que ce ne l’est pas.
Malgré tout, je suis demeuré optimiste, j’ai eu la chance de rencontrer une demoiselle qui est devenue ma femme et nous avons par la suite fondé une famille. Trois beaux enfants heureux et en santé qui sont le centre de mon bonheur et le baume sur l’énorme cicatrice de mon passé.
Merci de ce témoignage et courage à ceux qui traversent des moments difficiles. Vous n’êtes pas seuls et vous pouvez vous en sortir.
Un pilote d’avion qui se voit diagnostiqué une dépression n’a plus le droit d’effectuer son travail tant qu’il n’a pas cesser de prendre sa médication. Imaginez-vous un travail qui vous interdit d’être traité pour une maladie mentale? Ce n’est pas suprenant que les gens doivent s’auto-traiter d’une façon secrète sans avoir le droit d’en parler à son médecin de famille car ce dernier a l’obligation d’informer son employeur qu’il souffre des symptômes d’une dépression.
La maladie mentale est perçue comme une faiblesse humaine, une aberration psychologique, une honte à dissimuler. Le seul problème c’est que c’est le gros éléphant blanc dans la pièce. Il faut s’en occuper et non l’ignorer.
je vous souhaites beaucoup de courages jai vécu la meme histoire que vous avec mon fils et ca prend du courages bonne chance
Effectivement la psychiatrie est dû pour une cure de jeunesse. Je rêve du jour où elle sera le reflet d’un endroit accueillant, réconfortant et respectueux de la dignité des personnes qui ont le courage d’aller y chercher des soins. J’ai vu mon père suite à sa tentative de suicide passer de longues journées à se bercer, faute d’activité pour lui changer les idées. Des personnes entassées deux ou trois par chambre… Un décor digne de l’époque des asiles….Vraiment si cet environnement est pensé pour le rétablissement en santé mentale, je pense qu’il est grand temps de l’humaniser, de le repenser en impliquant les personnes touchées par la maladie mentale et leurs proches. En parler publiquement est un premier pas, mais s’unir ensemble pour transformer ce système en est un autre…Merci d’ouvrir la porte au changemen il est grand temps que ce système évolue pour le bien-être de notre population, de nos proches, de nos parents et enfants.
Marie-Pier
La santé mentale c’est pas sexy et ça rapporte pas de votes… mais parlons aussi de santé émotionnelle… l’humain est un tout, pas uniquement un corps physique, c’est un ensemble corps-esprit-émotions… l’industrie pharmaceutique est une industrie qui rapporte gros, et on a inculqué à notre société « un ptit bobo, une p’tite granule » c’est facile et efficace sur l’instant du moment mais toujours a recommencer pour faire tourner la roue de l’industrie, mais surtout nous permettre d’oublier que l’on a mal, mal à notre âme plus souvent qu’autrement. Prendre soin de soi, évoluer peut etre un long chemin difficile, l’histoire d’une vie, dans laquelle l’industrie pharmaceutique a peu d’influence et où la politique n’a pas sa place. Mais peut-on utiliser la politique pour améliorer tout ça surement, un pas à la fois. Merci M. Taillefer d’assumer votre faiblesse et votre humanité, une locomotive pour tracer le chemin…
Question: il faut encore combien de suicidés pour que l’on prenne enfin le virage psy? Je suis bipolaire depuis l’âge de 40 ans (j’ai 57 asteure) et j’ai régulièrement pensé et tenté 2 fois le suicide. comme dit Martine plus bas, c’est la souffrance qui est insoutenable. Une souffrance intense, silencieuse, interminable, qui dégénère des fois en comportements full fucké ou violent (voir: la décompensation). Mais il y a encore 47% de la population québécoise qui pense que la maladie mentale est un signe de faiblesse. Perso, je pense que le suicide est l’ultime compassion que le suicidé se fait à lui-même; il n’accepte plus de se voir souffrir et il accepte d’y mettre fin. Mais « il » est malade quand il prend cette décision. Une maladie mentale, QUI SE SOIGNE bordel.
Merci Mr Taillefer de vous tenir debout et d’en faire une croisade. Merci pour les Thomas de ce monde. Le mien c’est un Louis de 13 ans qui visionnera votre documentaire et avec lequel j’aurais une belle discussion. Merci
Merci! De faire la différence! Un reportage qui me parle, qui vient me chercher! Si votre projet wouhou peut s’installer dans l’établissement scolaire de mes fils, je crois sincèrement que ça serait un investissement d’aide. Encore une fois Merci!
Merci et encore merci Alexandre de contribuer à faire changer les choses. Merci et encore merci de mettre sous les yeux des dirigeants des personnes qui se dévouent pour la cause de la maladie mentale et qui ne peuvent développer leur plein potentiel d’aidants. Merci et encore merci d’être qui vous êtes. Si efficace. Je suis la sœur de quelqu’un qui souffre depuis longtemps et vous me rappelez que je ne suis pas seule dans cette situation. Gros bec!
Je suis parfaitement d’accord la société est déficiente comme le sont les moyens utilisés pour calmer une personne en détresse psychologique
J’ai perdu un frère il y a 2 ans. Sa souffrance était trop lourde. On l’a pas vu venir… Je trouve difficile d’avoir de l’aide pour pouvoir en parler avec d’autres endeuillés.
Il y a tant encore à comprendre du fonctionnement du cerveau humain! Où en est la recherche? Quelles ressources lui sont accordées? L’inconnu effraie… Plus on en parlera ouvertement moins il sera difficile pour ceux qui souffrent d’exprimer leur mal à l’âme. Merci de planter ce jalon.
Félicitations vous faites partie des grands de ce monde. Mettre à profit son malheur pour en soulager d’autres dans le futur. C’est admirable. Votre fils n’est pas mort en vain soyez en certain. Je suis certaine que vous venez de donner un grand coup de barre afin de faire changer les choses.
Je suis prête à vous aider.L’ignorance de ces troubles et maladies font que nous sommes impuissants face à eux.Je travaille dans les écoles primaires depuis 15 ans déjà.Des maladies et des troubles j’en vois beaucoup.Souvent ces enfants sont laissé à eux méme avec leurs troubles.Le système faute d’argent vont ignorer des comportements chez les enfants qui ne correspondent pas au développement dit normal.Le problème c’est que personne ne veut s’occuper d’eux car ces de l’investissement et de l’argent.C’est une réalité d sociétè.Moi cela me révolte.Des petits enfants qui vivent dans des milieux disfonctionnels et qui ne reçoivent pas d’aide?Moi j’ai gardé mon journal intime daté de 39 ans .Et oui je me confie à mon journal le seul ami qui pouvait m’écouter et me comprendre à cet āge.Oui je voulais me suicider à cet àge car je ressentais un mal de vivre tellement profond.L’année dernière ma vie à basculé.Mon conjoint est décèdé à l’æge de 54 ans.Depuis l’âge de 22 ans que j’étais avec.Il est mort en 41 jours du cancer du poumon.J’ai fait un choc post traumatique et à sombré dans la noirceur de ma jeunesse.Oui j’ai voulu alkez le retrouver mais nous avons deux beaux garçons.Ce qui m’a aider le plus c’est que j’ètais outillé plus qu’â mon adolescence.Je savais que j’étais une oersonne anxieuse et angoissé.J’ai fais plusieurs thérapies avant.Je crois que vu que j’ètais informé de ce qui se passait et que c’ètait normal que je pense à me suiscider aprës avoir perdu l’amour de ma vie cela à fait la différence.Je pense que si les jeunes serait informés de toutes les maladies mentales et les dépendances celà ferait une grosse différence.Personne en parle alors c’est que c’est juste nous qui vivons ça alors on se referme comme une huîte.c’est tabous,c’est gênant.Oui je suis prête à aider.Bye XXX
J’aime votre commentaire.
Si les problèmes d’anxiété étaient pris en charge dès l’enfance, les jeunes qui en souffrent auraient moins besoin de calmer cette anxiété par différentes consommations.
Dire que certains adultes croient que les enfants n’ont pas de problèmes!!!
Bonsoir M. Taillefer,
Ce soir, j’ai écouté votre documentaire et je veux vous dire que vous avez toute mon admiration d’avoir partagé avec nous votre histoire et vos emotions. En tant que travailleuse de la santé, il est vrai qu’il n’y a pas assez de ressources disponible pour les gens qui souffre de maladies mentales. Je trouve qu’ils sont souvent laissés à eux mêmes, parfois, on ne les prends pas assez au sérieux et c’est dommage parce que certains d’entre eux finissent par commettre l’irréparable. C’est un problème de société sur lequel il faut vraiment se pencher.
Je crie, oui je cris, pour que ces changements arrivent à temps pour ma fille. Je ne sais plus vers qui me tourner, je ne sais pas par quel bout prendre les choses et je me sens terriblement coupable de cette impuissance. Votre message m’encourage à poursuivre ma bataille. Merci tellement.
Bonjour , nous avons vécu 2 suicides du coté de mon conjoint, un ami a mes enfant qui avait a peine 17 ans, et par bonheur avons évité l’irréparable pour une ami de ma fille. Il envoyé une lettre a ma fille elle avait alors 13 ans, ma fille nous a montré la lettre, le jeune homme parlait qu’il étai tanné de la vie, ses parent était a l’aise il avait tout ce qu’il voulait il disait dans la lettre que c’était pas ça qu’il voulait , il voulait leur présence, en plus sa mère était psycologue. Nous avons avisé les policier et effectivement le jeune serait passé a l’acte ouff.nous étions soulagé. Dans votre émission on entendait un moment donné les jeunes dire ce n’est pas vers nos parents qu’on se confierait, donc vous avez raison il faut des ressources , des moyens pour les aider a ne pas commettre l’irréparable. Bon courage a vous et votre femme seul le temps atténue la douleur.
Très très touchée que votre profond chagrin soit canalisé vers l’action juste et concrète. Soyez convaincu que cet
« élan du cœur » contribuera à faire avancer les choses pour preuve, déjà des sommes d’argent qui ont été annoncées dernièrement.
Vous avez toute mon admiration monsieur Taillefer. Votre courage m’émeut. Je vous envoie beaucoup d’Amour à vous et votre famille❤️!
Ma soeur est touchée par d’importants problèmes en santé mentale. Elle reçoit l’aide d’un psychiatre mais est sur une liste d’attente depuis des mois pour un suivi psychologique. C’est inconcevable!
Je suis un peu de l’intérieur ; à la fois infirmier en psy, à la fois humain sensible et je dis que ce système est désorganisé. Je dis aussi que cette désorganisation (qui est un terme cher à mon milieu) , ne manifeste ni le cadre ni l’amour nécessaire à l’accompagnement des coucou. Les capacités sont là mais l’audace manque. La vision fait défaut. Nous faisons de notre mieux, mais les résultats sont trop souvent décevants. L’initiative n’est pas encouragée. Cest une médecine de pauvre que la psychiatrie. Que voulez vous, les recherches qui mènent aux solutions probantes sont douteuses puisqu’on ne peut identifier l’efficacité du traitement comme on répare une fracture de l humérus. À la recherche de l’âme perdue
Bonsoir, ce soir j’ai écouté votre film et je suis très heureuse de la recherche que vous avez fait. Je souhaite que votre quête va continuer car je crois que vous faites partie des personnes qui peuvent nous aider à faire évoluer la psychiatrie et les services auxquels on devrait avoir droit. Je crois que j’ai senti que M. Barrette avait de l’empathie et qu’il n’a pas tenté de se justifier. Un gros merci. Je vous admire.
Courage Martine. Continuer vous pouvez vous en sortir croyez-en mon expérience.
Les portes se sont ouvertes pour moi quand j’ai rencontré une travailleuse sociale au CLSC. Il est aussi possible d’y avoir un suivi avec psychologue et ce sans frais pour plusieurs semaines.
Courage Martine !
Bravo M. Taillefer pour votre courage et vos efforts afin de sensibiliser les gens à cet énorme problème dans notre société. Je n’ai jamais vécu ce grand malheur moi-même mais j’ai supporté de mon mieux un papa qui venait de perdre son fils de 15 ans par suicide. Il venait tout juste de trouver son fils décédé et il voulait le dire à sa mère atteinte de la maladie d’Alzheimer! Quel drame !!!! Merci à vous pour ce beau reportage ! Bon courage!
Bonjour M taillefer,
Tellement bien dit et combien de fois j’ai moi aussi mentionné à mes amis que nous devrions tous avoir un psy comme nous avons tous un dentiste. Malheureusement nos enfants restent tromatisés de leur passage en pédopsychiatrie. Non pas que le personnel soit tromatisant, mais je crois que le simple fait de devoir se séparer de sa famille pour aller cohabiter avec des étrangers fait de ce passage une mauvaise expérience. Quand le mal resurgie, ils ne veulent plus le dire de peur d’y retourner. J’ai 2 enfants qui ont eu le mal de l’âme et qui préfèrent maintenant garder le silence de peur d’y retourner. Espérons que le mal ne devienne pas insupportable.
Merci de permettre aux gens de se reconnaitre dans vos écrits. C’est réconfortant de réaliser que nous ne sommes pas seul à penser en ce sens.
Merci, tout simplement. …et bon courage! J’espère vivement que les investissements annoncé par le gouvernement du Québec aideront les méchants coucous a trouvé leur nids rempli de leur version de bonheur.
Bonjour monsieur Taillefer,
J’ai une pensé pour vous ce matin. Pour vous et votre épouse Debbie. Deux ans et comme si c’était hier. Votre reportage sur bye était très révélateur des souvrances des jeunes et du manque de ressources.
Votre courage et votre détermination sont un exemple pour tous. Grâce à votre implication plusieurs petits Thomas continueront de vivre et de voir que la vie est tellement belle.
Bon courage et bonne continuité , votre fille doit être bien fière de vous et surtout à besoin de revoir ses parents heureux .
Cordialement
Chantal
Votre témoignage est extrêmement touchant. Je suis sûre que votre fils Thomas a maintenant la tête libre de tout et que maintenant il est heureux.Pour vous et votre épouse je souhaite de tout cœur courage et force.
Je pense qu’un camp de vacance pour la santé mentale serait idéal pour la déconnexion j’ai déjà vu un camp de ce genre avec des intervenants formé dans un environnement naturel pour des jeunes en difficultés et c’est surprenant de voir l’évolution à la fin les jeunes recevaient une lettre écrite par leurs parents c’était vraiment touchant .Je crois qu’il y’a urgence de créer un environnement pour les amener à prendre conscience et a leurs données des outils pour se reconstruire en les valorisants je crois que nous avons des jeunes merveilleux mais mal exploités
Votre histoire me touche énormément . Je suis une maman de 3 enfants qui souffre de troubles anxieux depuis mon adolescence et je vis aussi avec une surdouance. J’ai tenter plusieurs fois de me suicider quand j’était plus jeune et tout ce que vous dites est tellement vrai . Le manque est grand et le système défaillant en santé mentale. Ça m’a pris très longtemps avant d’avouer que j’avais de mauvaise journée, de me donner le droit de prendre le temps pour reposer mon esprit. Maintenant je vis bien et je suis heureuse (la plupart du temps) mais c’est parce que j’écoute ma tête autant que j’écoute mon corps et je respecte mes besoins. Merci de partager votre histoire avec nous, je suis convaincue que c’est de cette manière qu’un jour les choses changeront et que notre société avancera dans la bonne direction. Votre histoire , celle de Thomas, celle de votre famille, votre force et votre courage vont sans aucun doute aider plusieurs personnes.
Merci encore
Bravo pour votre documentaire qui se doit d’être écouté et ré-écouté. Je ne peux imaginer la douleur occasionnée par la perte d’un enfant mais combien intense elle peut être parce que j’ai seulement eu tellement peur de perdre le mien suite à un cancer, je n’ai jamais connu une douleur qui fait aussi mal; faut la vivre. Merci au nom de tous les parents, de tous les enfants d’avoir si bien verbaliser et d’avoir réussi à faire parler de très beaux jeunes et leur donner l’espoir que la vie peut être belle. J’espère de tout coeur que dans un avenir très rapproché, les parents qui cogneront aux portes pour les services appropriés, auront l’aide à laquelle ils ont droit sur le champs.
Merci pour votre implication, merci pour tous ceux qui vivent cette souffrance et leurs proches impuissants à les soulager…à les sauver! La sensibilisation à cette triste réalité des ravages des troubles en santé mentale est tellement importante. Votre action est percutante car elle vient du coeur. Vivement plus de prévention et d’accompagnement clinique!
Mon frère me manque tant!
Bravo M. Taillefer pour ce reportage de grande qualité et qui donne lieu a une grande réflexion… Je crois sincèrement que le mal l’âme est le plus douloureux mal que l’être humain peux avoir…
Je vous souhaite une route remplie de lumière…
Je peux comprendre un peu votre souffrance, ayant moi-même perdu mon petit-fils âgé de 20 ans d’une mort accidentel…
Douces pensées…
Je suis une personne qui a souffert d’idees noires a certaines periode de ma vie, et ses grace a des gens comme vous que j’essaie de trouver des ressources pour m’aider meme si c’est difficile avec le systeme que l’on a, je perseveres et je cherche et trouve de l’aide par ci par la car avec vos temoignages et projet vous demontrer que c’est difficile pour les parents aussi! Merci de votre implications a vouloir changer les choses ca me motive a vouloir rester ds la lumiere plutot que dans la noiceur du mal etre constant! J’apprivoise mes faiblesses pour en faire des succes grace a des gens comme vous! Merci xx
Très juste ce texte…….Il faut avoir des recours pour soigner l’âme. ….sinon nos pensées s’attaqueront au corps …….et il risque d’être trop tard…….Je suis convaincu que cette quête fera avancer les choses……Merci pour votre implication!
Quelle tristesse.
Les parents n’y sont pour rien dans ce dénouement tragique. Ils ont fait confiance à un système fragile et défaillant. Cet enfant de treize ans a eu peur. Il ne voulait pas retourner avec ces malades. Il y a des endroits où ma fille et moi préférerions mourir que de retourner. Ensuite on me demande pourquoi je paie une fortune au privé pour les mêmes services auxquels j’aurais le droit de m’attendre dans un hôpital publique ? Lise Tanguay Chowdhury
Ma petite soeur s’est suicidée à l’âge de 21 ans! J’ai moi-même longtemps jonglé avec l’idée d’en faire autant. Le suicide de ma soeur m’a donné le courage de ne pas abandonner. Il m’a, en quelque sorte, donné un électrochoc pour poursuivre ma vie! Quel macabre cadeau n’est-ce pas? Vous avez également reçu ce macabre cadeau. Il n’y a pas de mot pour exprimer une telle cruauté et une telle absurdité de la vie! Je connais votre douleur et votre désespoir. Trouver un sens à la vie n’est pas facile. Je vous accompagne dans cette quête!
Merci pour votre excellent documentaire.
Maintenant , allons encore plus profond et à la base de toutes maladies mentales: le manque d’amour !!!
Trop de personnes ont aussi des pensées erronées, elles pensent que personne ne les aime!! La solution est simple : AIMONS nous les uns les autres et faisons notre nouvelle religion la GENTILLESSE!!
Et parlons aux jeunes des prophètes comme JESUS!! Avez-vous remarqué comment les gens ont du mal à prononcer le nom de JESUS en public et combien nous avons de la difficulté à parler de la maladie mentale ?!! Relisons les écrits sacrés et méditons ensemble sur la notion AMOUR et ainsi nous guérirons tous ensemble!!! Namaste
Mon doux…….que vous faites ma journée ce matin en lisant votre texte!
Je suis présentement dans cette situation,mais pas rendu à l’hôpital avec mon fils. Comme vous le savez, c’est difficile..
L’annonce de cette semaine des 34 millions pour la santé mentale du ministre Barrette est encourageante.
Je n’ai pas vu votre film et je me questionne à savoir si c’est une bonne idée de regarder cela avec lui? Cela pourrais lui donner de mauvaises idées et ça me fait trop peur..
Sur ce, si je peux offrir quelques minutes ou heures par semaine pour la cause,il me semble que cela m’aiderais. Merci encore d’avoir le courage de vos mots.
Martine
Bonjour Monsieur Alexandre,
Premièrement je veux vous offrir mes sympathies en cette journée qui doit être très difficile en rétrospective…..
Je voulais vous écrire pour vous dire que votre lettre m’a beaucoup parlé. Je suis paramédic et vis tous les jours des situations avec des gens en détresses mentale. Je suis en accord avec vous, il y a un grand manque d’aide pour c’est gens qui souffre en silence. Malheureusement le système de santé est très mal géré….. ou outillé devrais-je dire. Si vous saviez combien de fois j’ai transporté et vu des gens, aux urgences, avec un grand besoin d’aide être vu par les médecins de l’urgence et être retourné chez eux plus rapidement qu’ il n’ent faut ..et parfois même quitter avant même que mon équipe est fini de nettoyer et ranger mon ambulance avant de retourner sur la route! Bref tous ça pour dire que dans plusieurs cas comme Thomas le diagnostic est trop rapide….trop facile…et je dirais même un diagnostic « réconfort »…..pour l’entourage du patient…..(parceque j’imagine qu’en tant que parents, se doit être un léger soulagement intérieur, de se faire diagnostiquer « » »un enfant surdoué SEULEMENT ÉPUISÉ « » » mais malheureusement si le diagnostic bonbon est fait et que le patient n’est pas pris en charge rapidement , par des gens compétant…..l’heure fatal va arrivera peu importe l’amour et l’entourage du malade. Pour le malade il semble ne plus avoir de crie d’alarme, pour eux il voit ça comme un point de non retour et leur seul porte de sortie….leur seul soulagement est de partir…..
Je vous envoie pleins d’ondes d’énergie un boost pour passer cette journée sûrement difficile
continuer à avoir la force et le courage de continuer votre bon travail de conscientiser la population à être plus réceptif au malaise et à la prévention du suicide!
Paix et Amour à vous et votre famille ❤
Josée
Tellement mais tellement une réalité ce que vous dites. ..
Des années d’horreur avant d’avoir accès à un psychiatre et en région encore plus difficile je crois…
Souvent il faut attendre un geste grave ayant de lourdes consequence pour finalement avoir accès au service psychiatrique… Dure réalité
ou il sont a l`hospital .ce n`est qu`une endroit pour les protéger des autres .il ne voit le spécialiste de la santé que quelque fois par mois il l`heure donne des médicament qui ne font pas toujours effet .il sont bien soigner pour moi c`est pas asser il ne s`amuse pas asser il sont laisser a eux autres même en dedans des départememts manque de personnelles merci de pouvoir m`exprimer ainsi
On en a tous besoin, d’aide, àun moment donné de notre vie. Que ce soit pour une dépendance, un deuil, une épreuve à surmonter ou un coup dur à traverser… Je ne suis pas cyberdépendante, mais a plusieurs reprise j’ai eu besoin d’aide. Un outil en ligne m’aurait et me conviendrait tout à fait. Jeune ou adulte, plus on dispose de ressources faciles à utiliser, plus on est susceptible d’en faire usage. J’en suis convaincue. J’en suis la preuve.
C’est parfois par gêne, par méconnaissance ou par peur d’être jugé qu’on ose pas appeler les ressources existantes: la nuit, on ne veut pas déranger nos proches… On ne veut pas simplement se faire dire par un inconnu que tout finira par s’arranger avec le temps… Que finalement il suffit de demander…. Le fameux mot: demander. Pour moi il est pesant ce mot. Il est empreint d’obligation et de responsabilités pour celui qui répond à LA demande. Passer par le réseau internet enlève, selon moi, la pesanteur de la demande. Tout comme les gamers disent « constater un mur, une distance » sur les réseaux, ben j’en demeure convaincue que la lourdeur de demander de l’aide s’emancipe par internet. Bref, bonne idée de developper ce média.
Tellement un bon article sur la dur réalité d’aujourd’hui. Il y a plus de deux en que nous attendons pour des services pour notre fille. Nous avons appelés les cliniques privée en psychiatrie jamais eu de retour d’appel. Après plus d’un en attente au CLSC, notre fille a été évaluée avec des problèmes multiples et maintenant nous sommes en attente pour un psychiatre à l’hôpital Charles Lemoine. Et pendant ce temps, ils nous disent qu’il n’y a pas d’aide direct qui peut être apportée à notre fille et que s’il y a urgence de l’apporter à l’urgence. Mais comme vous j’ai vraiment l’impression que les enfants ne sont pas placés a des endroits pour les aider réellement. Comment une salle d`isolement peut leur venir en aide? Incohérence. J’ai mis ma carrière de côté pour plusieurs années pour venir en aide à ma fille mais maintenant qu’elle a 12 ans, les choses deviennent plus compliquées. Papa et maman ne sont pas les super héros comme elle nous à toujours imaginés. Je vous souhaite bonne chance dans vos projets et en espérant qu’avec tout le travail et effort que vous mettez, fera changer les choses.
Monsieur Taillefer, ce matin à l’émission Medium-Large , vous et votre épouse avez à nouveau témoigné sur les immenses dangers de la cyber dépendance dont votre fils a été victime. Dans cet entretien vous avez parlé d’un site où les jeunes en regardent d’autres jouer. Je n’ai pas bien entendu le nom de ce site . Ça ressemble à quelque chose comme « Twick »?
Je suis une mamie un peu inquiète .
Mme Guay, il s’agit du site Twitch (www.twitch.tv).
Ayant vécu 3 suicides de mes proches, je peux facilement comprendre la culpabilité ressentie face à ces événements chocs qui nous paralysent. Le premier étant le père de mon conjoint, la deuxième était sa mère et le troisième mon frère. J’ai moi-même pensé de le faire à ce moment-là. … bref, j’ai trois magnifiques garçons auquel je me dois de poursuivre pour les aimer plus fort afin qu’ils ne commettent pas l’irréparable à leur tour. C’est un cercle vicieux, car malheureusement, il y a beaucoup trop de gens qui veulent se joindre à ceux qui nous ont quitté.
Les budgets alloués, les efforts collectifs, le soutien sont minimes face aux besoins de ceux qui ont à vivre un deuil aussi intense que le suicide d’un proche.
Le fait de consommer des drogues est un risque important…. l’alcoolisme… le fait d’être gai l’est tout autant…. la peine d’amour…. etc… comment protéger nos proches?
Chez moi, le suicide n’est plus un sujet tabou…. n’hésitez pas à en parler, à communiquer avec vos proches, sachez lire et déchiffrer les paroles même sur les réseaux sociaux, et surtout n’hésitez pas à dire à chacun combien ils sont importants à vos yeux et que vous les aimez, on peut aider individuellement un peu si la société ne travaille pas en ce sens.
Merci à vous deux, Alexandre Debbie, d’avoir eus le courage, malgré la douleur que vous devez vivre à tous les jours, de mettre en évidences les failles de notre système de santé, voir de notre société en générale, face aux problèmes de santé mentale. Je suis persusdé que vos actions feront avancer cette cause qui à grandement besoins d’attention urgente. Nos pensées sont avec vous trois.
Simon et Barbara
Ma quête de compréhension de cette interminable souffrance prendra sa 29 ième année. Ne suffise de dire que 2017 vient corroborer cet article au cube. Je n’ai pas/plus de médecin de famille…alors!….une crise majeure et 3 consultations plus loin, rien à part des pillules pour nous geler en attendant que…je ne sais quoi qui est à des milles loin. Comme si se système disait, arrange toi tout seul, ici on a rien pour toi. 3 consultations, 3 avis différents…et nous sommes senses se sentir soutenus, démêler avec ça!…Sans moyen, vous êtes condamné à vous même, espérant que le temps ne vous manquera pas….
Merci pour votre belle générosité de l’âme.
Je souffre présentent de dépression,je connais le mal à l’âme.Je suis tout à fait d’accord avec vos propos.L’isolement et la stigmatisation sont mon quotidien.J’ai beaucoup d’empatHie pour ce que vous vivez et j’admire votre force de caractère.Bon courage.
Merci M.Taillefer d’avoir produit ce documentaire même si cela vous était pénible.
Votre courage va aider d’autres personnes.
De tout coeur avec vous.
J’ai 67 ans et j’ai vécue 55ans avec de l’anxiété qui m’empêchait de vivre normalement, j’ai fais 3 dépressions majeures et un jour j’ai décidé d’en parler a mon médecin qui m’a médicamenté et je me suis mise a l’entrainement. Depuis 12 ans je vis mieux mais j’ai encore des fois de petites rechutes. Je viens d’une famille de professionnelles et la maladie mentale était considérée comme une faiblesse. Donc je ne pouvais pas en parler jusqu’au jour ou j’ai décédée d’assumer que je serais ainsi toute ma vie et que je devais pas avoir honte. Voilà ce que les gens pensent et encore des maladies mentales.
Comme je vous comprends et vous appuis tellement, par ma propre expérience avec mes deux fils, un qui souffre d’anxiété et l’autre qui a reçu un diagnostic de skyzophrenie, tout le cheminement et l’incompréhension, des mois et des mois sans savoir ce qui se passe et la difficulté à entrer dans le système pour un suivi médical et social adéquat. Il faut que ça change et rapidement, car nous nous enfoncons de plus en plus et les conséquences sont irréparables.
Je vous remercie pour votre partage.
Cela nous donne l’espoir et la grandeur que les gestes que vous faite vont faire la différance.
Merci beaucoup !
Je suis une femme qui a eu des adorables. Mais suite à un accident d »auto mon garçon à perdu la vie et la perte d’un enfant , nous propulse soit par le haut comme vous ou soit par le bas comme d’autres l’ont fait. Je vous souhaite l’Amour .
De L vie xx
Je pense a vous en cette journée de souvenirs pénibles comme parents. Merci pour ce documentaire mais quelle tristesse de constater que nombreux sont les jeunes qui souffrent et qui sont seuls, quand ils sont au début de leur vie. Continuez d’en parler trop souvent la maladie mentale est considérée encore comme une faiblesse.
Bravo monsieur Taillefer !
Comme c’est vrai que le mal-être est très mal reçu et soigné.
Je connais 2 personnes qui ont fait une tentative de suicide.
L’une et l’autre ont eu des parcours différents de vie. L’une étant ma fille, pas besoin de vous que ça fait mal. Son conjoint et moi avons dû de peine et de misère à la convaincre qu’elle avait besoin d’aller à l’hôpital. Elle a séjourné en milieu fermé de la section psychiatrique. J’étais soulagé de savoir qu’elle était encadré puisqu’elle avait des idées suicidaires avec plan. Bang! À l’hôpital même, elle s’est coupé une veine. C’est un usager qui a averti un infirmier en lui disant que ça faisait trop longtemps qu’elle était au toilette…
Je voulais comprendre, l’aider. J’ai réalisé qu’elle seule pouvait décider …
J’ai pu assister à une rencontre avec le psychiatre, magie et son conjoint. J’ai trouvé ça très bien.
Je déplore le fait que des psychiatres gardent pour eux des informations. Il me semble que les proches devraient être informer pour mieux comprendre et mieux agir.
Ma fille à decider de suivre son traitement et va mieux. Je suis fière de sa décision d’accepter les soins et les suivis.
Quant à la deuxième personne, pour lequel avait accepté que j’assiste à la rencontre avec son psychiatre m’a laissé amer de par son attitude fermée devant mes questions. Il m’a fait sortir du bureau sans que ce soit la personne qui le demande.
Je crois qu’elle prend trop de médicaments qui la rendent complètement » gelée ben raide »…
Sur ce, il me répond qu’il diminuera la dose.
Arrivée à la pharmacie je m’informe si la dose a diminué… NON elle est augmenté.
Ce médecin là a été suspendu 3 mois pour avoir eu des relations sexuelles avec une patiente.
Je crois fermement que les lois devraient être revues pour la psychiatrie.
Merci monsieur Taillefer de votre dévouement à amener des changements pour la maladie mentale.
Prenez soin de vous!
Je vous fais un gros câlin et un bisou xo
C’est facile de mettre le blâme sur les jeux-vidéos et le système de santé. Un enfant suicidaire a besoin du support de ses parents.
Je viens de visionner « BYE ». J’en suis bouleversée, car nous connaissons tous et toutes quelqu’un qui a fait une tentative de suicide réussie ou non.
J’ai grandement apprécié le fait de fonctionner en mode « solution ». J’apprécierais pouvoir échanger avec vous, dans le but de faire connaître ce documentaire aux jeunes de la région de Québec qui, comme votre cher Thomas, vivent, plus ou moins consciemment, avec une cyberdépendance.et ses multiples conséquences.
Je suis profondément touchée par votre courage, ainsi que par tout le bien que vous faites à ces jeunes en quête de sens …
Un article, mais surtout un documentaire (BYE) percutant, réaliste et si poignant porté par un homme engagé dont j’admire la sensibilité et l’authenticité. La cyberdépendance est une réalité bien de notre temps et doit joindre le rang des priorités et des incontournables. Un enjeu de taille tout aussi crucial que ceux de l’alcool, de la drogue, dont le cannabis à l’heure de sa légalisation, et de toutes autres formes de dépendance, car au bout de ce laisser-aller, on trouve la détresse qui mène sans équivoque vers la maladie mentale…En amont, il est aussi temps de sensibiliser les jeunes…et je dirais nous tous…aux « marges » d’une consommation modérée et acceptable des réseaux sociaux, des jeux en ligne, de l’Internet… Il y aura une suite…ce n’est que le début! Merci M. Taillefer
Bonjour
J’ai lu votre message et je suis remplie de tristesse… Voici un peu mon histoire, depuis mai dernier nous vivons de terribles moments avec notre petit fils de 16 ans… après avoir vu le peudopsychiatre , il souffrirait de dépression majeure.Il lui a fait passer des tests. QI supérieure , souffre de Douance et TDAH… quelle combinaison. Comme il faisait des crises d’agressivité (briser meubles, trous dans les murs) il lui a prescrit des médicaments.. en même temps il a commencé a consommer, ce qui ne l’aide pas! il parlait de suicide, donc on le surveillait continuellement. Ne voulait pas consulter.. ne voulait pas parler!!! Ma fille et nous mêmes, ne savions plus quoi faire. Elle a même consulter une travailleuse sociale, pour avoir des conseils! Présentement , il ne prends plus les médicaments pour la dépression, seulement pour le TDAH.. les crises ont recommencé, tout en pleurant il me disait hier qu’il ne savait pas pourquoi il faisait cela! Il a laissé l’école, il dit ne pas bien aller… n’a pas le courage de se lever…il doit revoir le spécialiste la semaine prochaine. Nous sommes démunis devant cette situation. Je garde espoir qu’un jour le soleil reluira de nouveau pour notre petit fils d’amour!! Merci pour tout ce que vous faites et merci de m’avoir lu, en parler a quelqu’un qui a vécu la même situation m’a fait beaucoup de bien!
Un documentaire plus que nécessaire voir essentiel !! Remettons nos enfants et nos petits enfants prioritaires dans les soins de santé mentale. Ils sont l’avenir, ne l’oublions jamais !! Les parents sont abandonnés a leur triste sort quand l’un des leurs crient ,’au secours » une grand-maman heureuse mais très consciente de la fragilité de l’etre humain
J’ai remarqué à la lecture de cette article, un fat précis de la situation de Thomas: On lui diagnostique une douance. Je fait des recherches à ce propos actuellement, ayant moi même un fils ayant de la douance. Ces personnes qu’on appelle aussi les zèbres, ont non seulement de la douance, mais aussi un système de pensée différemment de la norme et possèdent entre autre un sens très développé de la justice. Là dessus je me demande comment ils doivent recevoir le message de différence qui leur est souvent fait aux travers de rejets divers, et entre autre une difficulté notoire à trouver leur place, et que ne se connaissant comme la plupart par les messages reçus des autres, comment on peut faire pour ne pas avoir envie de quitter ce monde quand on y trouve pas sa place, et comment on fait pour avoir de l’estime de soi quand on traite nos dons comme une pathologie . En ces temps où on fait pourtant tout pour faire taire les discriminations, peut être qu’un sensibilisation à la question de cette souffrance permanente de ces gens est à faire avant tout et de faire quelque chose pour leur permettre d’intégrer leurs milieux, et qu’on cesse de traiter comme une maladie, cette richesse qui est en eux afin qu’un échange puisse s’établir pour le mieux être meme de notre société
J’ai un URGENT besoin de me raconter, de vous raconter: J’ai vécu un drame similaire avec ma fille en 2002.
Je l’ai amené à l’urgence du CHUL le 17 octobre 2002, parce que j’étais très inquiète pour sa vie. Elle se mutilait et je sentais qu’elle était suicidaire et en danger. Elle venait d’apprendre que son amie, qui fréquentait le même collège, s’était pendue dans la résidence familiale quelques jours auparavant.
Le lendemain matin 18 octobre, la psychiatre de garde lui a donné son congé en me disant qu’elle n’était qu’une manipulatrice, tout simplement.
Je me suis battue bec et ongles pour que ma fille reste à l’hôpital, qu’on entende sa souffrance, qu’on lui procure l’aide dont elle avait tant besoin. Mon coeur de mère pressentait un grave danger imminent, mais sans succès. Ce grand psychiatre ne m’a jamais entendu. Je suis donc repartie avec ma fille, et dans ses yeux, il n’y avait plus de lumière, plus de vie. Elle avait un regard absent, lointain, vide …Sa souffrance était palpable.
Etant moi même infirmière en urgence de profession, je vous laisse le soin d’imaginer le tableau.
Et je vous fais grâce de tous les détails ….
Samedi le 19 octobre, soit 24 heures plus tard, ma fille s’est retrouvée à cette même urgence, en arrêt cardio-respiratoire, où on l’a réanimée, sous mon regard impuissant, intubée, ventilée, placée sous respirateur artificiel, conduite aux soins intensifs. Je suis restée assise près d’elle, immobile, pendant 44 longues heures interminables, espérant le moindre petit signe de retour à la vie … Rien … Elle n’était plus là…il n’y avait que des appareils médicaux de survie qui faisaient machinalement leur travail pour faire battre son coeur et ventiler ses poumons artificiellement.
Ici, une question se pose: que dois-je faire?
La laisser partir? La retenir en vie artificiellement? Je l’ai confier à l’Univers.
Elle avait tenter de se suicider et avait pris les moyens nécessaires pour ne pas rater son coup. Elle ne voulait plus souffrir, elle n’en pouvait plus… Ce n’était aucunement une forme de manipulation.
Inutile de mentionner que la problématique en santé mentale de notre jeunesse ne pèse pas très lourd dans la balance aux yeux de nos gouvernements, et ce, encore maintenant en 2017.
Merci d’avoir pris le temps de me lire, et espérant que mon témoignage puisse ouvrir des portes trop souvent closes, devant ce drame de suicide toujours à la hausse chez notre jeunesse.
Courage à tous les parents qui auront à traverser une période si difficile.
Je t’aime Catherine xxx
Maman
Nicole Diotte
Bonjour Mr. Taillefer, j’ose espérer que vous avez l’appui de tous les citoyens du Québec, en attendant celui de nos représentants politique qui gaspille l’argent de nos impôts et taxes, encore aujourd’hui tous les résidents de ma municipalité ont reçu une carte de noël adressé a leurs noms, d’autres fois c’est un calendrier ou juste un compte rendu de leurs activités. Si tous les députés gardait cet argent et le plaçait pour la santé, les chose s’améliorerait peut-être. Que de vie perdue par manque d’argent du un peu a cause du gaspillage. Je suis de tout cœur avec vous, bon courage en cet épreuve.
Monsieur Taillefer, respect!
Dans le cadre de mon travail dans un Centre de Réadaptation de Montréal, , ( je suis maintenant retraité) j’ai déjà conduit un » client » dont je m’occupais, dans un petit hôpital près de Montréal. En psychiatrie. Il venait de cette petite ville. . . La personne a un discours suicidaire depuis plusieurs jours. J’apporte un dossier » épais de même » . préparé par notre médecin, notre psychologue de même que son éducatrice. À l,arrivée au bureau du psychiatre, la secrétaire prend la peine de me dire que le psychiatre quitte à 17.00. Il est 16h.45. J’insiste quand même pour voir le médecin. On entre dans le bureau. Il regarde sa montre. Demande au patient : » Avez-vous un discours suicidaire?. Non, répond le patient. IL lui donne son congé sur le champ. Deux semaines plus tard, il était décédé. Suicide.
Merci pour ce texte qui apporte une lueur d’espoir pour nous jeunes parents d’enfants qui grandiront dans cette société en manque de ressources. D’en parler déjà c’est de faire la différence. Demistifier les tabous de la santé et reconstruire un avenir lumineux emprunt d’humanité.
Tout simplement merci, en attendant impatiemment de regarder ce documentaire « Bye ».
Pour qu’un jeune en arrive là, doit y avoir beaucoup de souffrance
plus d’aide est nécessaires dans notre monde
Je veux vous remercier personnellement, je me suis fais un devoir d`écouter votre documentaire avec mes deux ados et leur père en cette soirée du 5 décembre. Cette soirée aura permis à ma famille un moment de rapprochement et des réflexions vraies. Vos actions sont celles que vous deviez faire, pour vous, votre famille et la génération. Mais surtout pour votre fils Thomas. Merci
Même histoire ici ou presque…
Mon fils vivait à 3hres de chez-nous, 21 ans… Il a fait une dépression, il s’automutilait, il me téléphonait pour me décrire ce qu’il se faisait….Il téléphonait sans cesse, jour et nuit… il faisait des psychoses, voulait aller sur le toit et voler pour mieux voir les étoiles…
Nous avons fini par le convaincre de consulter, nous l’avons ramené à Mtl. Attendu dans une urgence psychiatrique… Il a été vu pendant 1 hre, avec ses idées suicidaires, ses coupures, son mal de vivre…
Au bout de l’heure il est ressorti avec une prescription pour des médicaments et une référence en psychiatrie.
Nous parents n’avons pas été invités à la rencontre pour y mettre notre grain de sel… Non, il est adulte, on ne parle pas aux parents!
Je téléphone donc pour prendre r-v pour lui, 9 mois d’attente me dit-on!!!!!!!!
Il est donc retourné à Québec…Il refusait de revenir vivre chez nous… Les psychoses ont continués… Quand le téléphone sonnait j’avais une peur viscérale… Ça a durée 2-3 mois… je ne sais plus…
Une nuit il m’a téléphoné pour me demander si ce qu’il avait pris pour dormir était dangereux…
De Mtl, nous avons fait le 911.
Les ambulanciers sont arrivés à temps, nous avons pu leur parler, car lui disait que tout était correct, que c’était une erreur de notre part… Heureusement, les ambulanciers nous on cru. Il fut hospitalisé et traité enfin…
Mais il aura fallu qu’il fasse le geste ultime pour enfin avoir de l’aide!
Notre système est en effet mal conçu, non aidant…
Savez-vous combien on paie un criminologue (bacc. en criminologie) dans les milieux communautaires : 16 $ de l’heure ! Les intervenants ne restent pas au travail, c’est trop difficile; ils sont sous payés; ce qui fait que les patients changent d’intervenants tout le temps. Difficile de faire un suivi…Aucune stabilité et ils reprennent la rue (malades)…. ils deviennent itinérants ou meurtriers (pas la majorité quand même), violeurs, suicidaires, c’est selon… Le Gouvernement ne mets pas un sous là-dedans. J’aurais des histoire à raconter, si vous saviez les gens qui traînent dans vos quartiers (j’aime mieux pas y penser) … et les policiers là-dedans, hi, ils n’ont aucune formation pour aider un individu en crise que de l’emprisonner ou de l’amener à l’hôpital ou à la cour. C’est un long débat. Il faut travailler à la base : plus de travailleurs, plus d’intervenants en santé mentale; Les policiers devraient avoir une formation plus approfondie de la maladie mentale, et je ne parle pas ici de formation de psychologue. Qu’on ne se méprenne pas; On est rendu là : c’est notre société ça ! Donc, oui c’est important que des gens comme vous puisse prendre la parole. et c’est dommage qu’il faille vivre des tragédies pareilles pour que les choses bougent un peu. Bonne chance
Un jour alors qu’après avoir constater le suicide de son frère (celui-ci était venu à l’urgence quelques heures plus tôt et en était reparti avec une prescription de médicaments) un homme a dit :vous savez ce n’est pas nécessaire que ça saigne pour que ce soit URGENT. ….
bravo mr alexandre quel courage apres ce triste évenement qua été la perte de votre fils mais que vous etes capable d en parler vous réconforte d’une certaine facon meme si ce sera dificile je vous souhaitemalgré tout vos engagement personnel et proffessionnel un peu de temps pour vous et profiter de la vie cruelle des fois
Bravo Monsieur Alexandre,
Très beau documentaire, j’ai versé des larmes car c’est vrai que la maladie mentale et la dépression ne sont pas assez prise aux sérieuses. Certains disent faut se botter le derrière pour s’en sortir ? Facile à dire quand toi tu l’as véçu et que tu es dans cet état. Pas assez de psychologue, pas assez de gens qui pourraient’aider et que tu n’as pas de sous pour aller au privé. Donc attendre, mais attendre après qui ? Que faire ?
Donc, c’est ça la médecine d’aujourd’hui.
Merci pour tout ce que vous faites et que la vie soit douce et belle pour toute votre famille.
Bravo Alexandre Taillefer pour ce texte tellement touchant et reflétant la réalité de beaucoup de jeunes et moins jeunes qui ont un mal de vivre et qui n’osent pas consulter ou en parler. Vous êtes un agent de changement et je suis persuadée que vous ferez la différence pour plusieurs personnes par votre courage et votre conscience collective…Ne lâchez pas!
La première année d’un deuil est l’année des première fois sans. Pour moi cette date du 6 décembre signifie la vie la naissance de ma fille mais pour d’autre c’est synonyme de drame comme celle de Thomas et dès victimes de la polytechnique. J’ai la merveilleuse chance de faire le plus métier du monde soi celui d’être travailleuse sociale en santé mentale. Mettre votre énergie dans la sensibilisation donne un sens à votre vie afin de continuer à faire vive Thomas en vous et afin de ne jamais l’oublier. Cela aide dans le apprendre à vivre sans. Je vous souhaite de garder cette implication. Prenez bien soin de vous et de votre famille car dans vos actions on voit que la famille et une valeur inestimable pour vous et qu’il y aura des moments où vous aurez besoin des uns les autres. Bon courage rempli de sérénités. Millene Brisson ts
Merci
Bravo! Il faut en parler! Je crois que personne n’est à l’abri !
Quand j’ai quitté mon amoureux vendredi 13 décembre 1996, il devait commencer un nouveau travail de cuisinier le samedi. Je devais aller chez mes parents et le soir il m’a téléphoné et pour terminer il m’a dit : je t’aime profondément. J’ai trouvé ça
curieux mais le lendemain il ne s’est pas présenté a son travail…Le lundi il ne répondait pas au téléphone…il s’était suicidé. J’ai vécu la douleur la plus atroce et je me suis sentie coupable très longtemps. J’y pense souvent…
Bonjour Alexandre, merci pour tout ce que tu fais pour aider ces jeunes qui souffrent, de cyberdépendance ou autre maladie. Je partage d’abord ta souffrance dans la perte de ton fils, mon coeur se serre à chaque fois que j’y pense. Je suis certaine que nous sommes des milliers à vous soutenir toi et ta femme, en silence. Tu l’as constaté, notre système de santé est lui-même malade… Bon courage et bonne suite dans vos démarches.
Tout D’abord un énorme merci pour ce documentaire très touchant et tellement humain.
Pour ma part quand j’entends parler de quelqu’un qui nous à quitté par suicide, j’ai mal ,mal à notre société égoïste qui pense que tout va bien.
La santé mentale est encore tellement tabou. Tout le monde peut avoir un jour besoin d’aide lors de situations difficiles et ce n’est pas six mois après l’appel qu’il faut intervenir. Je suis inquiète pour l’avenir de nos jeunes …Comment les rejoindre et les guider .J’ espère que comme société on réussira à s’entraider.
Bonsoir Alexandre,
Bravo pour ton courage et ta détermination. Le documentaire m’a beaucoup touché. J’ai un fils, un merveilleux fils de 18 ans maintenant qui a été et est encore cyberdépendant. Je me trouve chanceux qu’il soit avec nous depuis « Bye » Ma vision a changé, je vois sa souffrance et ses dificultés grâce à toi. Tu m’as donné le courage et l’envie de l’aider plutôt que de le punir, de l’écouter plutôt que de lui faire la morale, de lui ouvrir le monde, de lui offrir la vie en le découvrant lui avec ses besoins et sa vision du monde qu’il connait. Merci Alexandre, tu es une source d’inspiration je suis de tout coeur avec toi. Je t’envoie de l’amour, de la compassion et de la force. Continu d’être vrai, continu de pleurer, d’être déprimé, d’être fort et sensible. Pour reprendre une phrase de ta bouche… La vie est belle!!!
Bon courage à tous ceux qui vivent ce deuil . N’abandonne pas .
Merci M. Taillefer ,continuez votre beau projet .
Bravo .
M. Taillefer,
Un GROS MERCI à vous, à votre épouse, ainsi qu’à votre entourage de bien vouloir partager avec nous votre vécu. C’est un acte de force, de courage, de détermination remarquable! Vous osez briser le silence, mettre à jour une réalité sociale qu’on ne peut ignorer. Je suis profondément bouleversé par votre histoire, s’en est déchirant! Cependant, je suis également rempli d’espoir par votre implication. Enfin, quelqu’un ose dire, nommer HAUT ET FORT, la réalité de trop nombreux de nos jeunes dans notre société.
Combien de famille, suite à vos textes et votre reportage, ont des discussions entre eux? Combien de personne auront une écoute différente envers leur entourage, afin de mieux accueillir les personnes dans leur souffrance? Osez en parler est déjà un grand pas pour tous! Je pense très sincèrement, que vous êtes l’investigateur d’un processus qui deviendra énorme! Vous éveillez en nous, une meilleure conscience sociale. Merci à vous pour cela!
Qui n’a jamais été touché, de proche ou de loin, par un individu ayant besoin de ressource en santé mental? Qui?
J’espère profondément, que vos démarches fassent boule de neige, que les membres de notre société OSERONS ÉGALEMENT BRISER LE SILENCE. Ainsi toutes voix unis, nos dirigeants verront peut-être mieux, toute l’URGENCE D’AGIR et d’agir EN PRÉVENTION!
Marie
Je suis tout coeur avec vous j’ai passé par là et je sais que cest j’ai faite une tentative et plusieurs séjours à l’hôpital et c’est vrai qu’il difficile d’avoir des ressources facilement sans être jugé. Les seuls personnes sur qui ont peut compter son nos proches.
Ça prend des gens comme vous qui avez le courage d’aller de l’avant et de reprendre goût à la vie tout en aidant les autres qui souffrent. Votre garçon ressemblait beaucoup à sa maman, dites-vous bien qu’un jour nous allons tous nous revoir là-haut.
J’ai 42 ans, une maison, une femme, 5 enfants et 2 compagnies. Depuis approximativement 2 ans, la fatigue, les idées noires et le goût de l’isolement sont apparus. J’ai cherché à voir un psychiatre au public ou au privée par tous les moyens existants. Ce fût tout simplement impossible. Au public, on m’a dit: » Vous n’êtes pas un cas urgent ». Au privé, on m’a dit à chaque fois: « Désolé, nous ne prenons pas de nouveaux patients ». J’ai finalement arrêté de travailler, mes 2 compagnies ont fait faillites, j’ai eu plusieurs poursuites devant les tribunaux, j’ai perdu mes REER, ma maison et ma femme. J’ai voulu mourir pour arrêter cette descente en enfer… Je me suis ouvert les 2 poignets jusqu’à l’os. Ensuite quoi ? Plusieurs policiers chez moi pour me sauver in-extremis, ambulance jusqu’à l’hôpital, opération aux 2 poignets en urgence de nuit par une chirurgienne, hospitalisation aux soins intensifs, surveillance rapprochée 24h\24 pendant quelques semaines pour éviter que je recommence et finalement, hospitalisation en psychiatrie pendant 2 mois. Combien pensez-vous que tout cela a coûté ? Tout ça parce que je n’ai pas pu voir un spécialiste à temps et je savais pertinemment que j’en avais besoin…ça faisait 2 ans que je demandais à voir un spécialiste…
Maintenant, je suis suivi par un psychologue et un psychiatre (car je suis désormais un cas prioritaire). On m’a diagnostiqué une bipolarité de type 2 et une dépression majeure. Je rebâti ma vie peu à peu.
Merci mille fois M.Taillefer!
Mon travail de TS m’amène à côtoyer de jeunes hommes qui trop souvent croient à tord que consulter est une affaire de filles et de faibles… Le travail à faire est énorme mais s’y l’on s’y met tous ensemble, je veux croire qu’on y arrivera!!
Je suis une maman de deux ados. J’ai braillé ma vie en regardant votre si essentiel documentaire. Il faudrait vraiment le présenter aux jeunes du secondaire. Une excellente idée de mettre les coordonnées des ressources disponibles tout au long de la présentation. Je vais garder un oeil vigilant sur la consommation Web de mes deux garçons. Merci pour cet investissement de votre part, dans cette cause malheureusement en croissance. Je compatis à votre peine, même si probablement, je ne peux pas en mesurer la profondeur. <3
Bonjour,
Dans ma famille, j’ai été plus qu’éprouvée par la santé mentale, j’ai perdu ma soeur jumelle qui a été un véritable laboratoire chimique pour ensuite être une victime des électro-chocs derniers recours qui ont empiré son cas, malgré mes protestations pour faire cesser cette thérapie. Elle a fini par s’enlever la vie du haut d’une falaise d’un endroit que nous aimions beaucoup. Son employeur de l’époque Air Canada, nous a remis à sa famille, une lettre d’excellence pour son travail. J’ai adopté quatre enfants, pour faire une histoire courte, mes enfants sont de la même fratrie et sont de Colombie. Leur grande soeur (la 5e de la fratrie) est venue les rejoindre à 18 ans. Sa maladie mentale n’a cessé de s’empirer, elle a été retrouvé morte d’hypothermie dans mon village de Val-David, le 6 décembre dernier. Nous avons tenté l’aider autant que nous l’avons pu mais parce qu’elle était majeur, notre aide était vaine. Maintenant c’est autour de mon fils de 20 ans de souffrir et d’endurer cette souffrance. Comme mère, je me bute à mon impuissance à l’aider, car il ne veut pas d’aide. A 13 ans, il a voulu se suicider. Il a obtenu de l’aide psychologique, mais à 20 ans, il ne veut rien savoir. Alors, c’est la toxicomanie qui l’aide à gérer ses émotions. Depuis sept mois, je travaille dans une maison d’hébergement pour femmes et leurs enfants victimes de violence conjugale. La plupart ont des séquelles en santé mentale. Ont peut comprendre ! L’aide et les ressources sont de plus en plus rare et difficile à obtenir. Et selon ma perception, je vois que la maladie mentale est en expansion. Les organismes communautaires ont peine à survivre et ce sont les seules ressources pour pallier aux nombreuses coupures gouvernementales. J’appuie les commentaires de monsieur Taillefer. Myriam Tison
Un texte qui me touche beaucoup. Bravo pour votre implication. Je vous sens courageux , sensible et bon; vous êtes une grande inspiration pour moi d’abord. Si je peux faire ma part de quelconques façons dans vos projets de sensibilisation et de changements qui vous caressés j’en serai heureux. Plein de gens aimeraient vous aider dans votre peine. Toutes mes meilleures pensées en ce moment sont pour vous et votre famille. Bonne continuité monsieur Taillefer.
Monsieur Taillefer,
J’ai écouté le documentaire Bye et je vous remercie pour les constats exprimés et les interrogations soulevées dans ce documentaire. En tant que collectivité, nous accordons peu d’importance à la santé mentale, en particulier à celle de nos enfants et de nos adolescents. Vous avez mis en lumière le manque de ressources accessibles à tous et la solitude vécue par ceux qui sont touchés de près ou de loin par une problématique de dépression et de pensées suicidaires. J’espère vous entendre encore. Merci.
Cette semaine j’ai fais une deuxième tentative de suicide. La première c’était il y a trois ans. J’ai du passer 14 jours aux soins intensifs. Cette fois- ci 4 jours alors que le medecin à eu le culot de demander à ma fille de 19 ans si je voulais être réanimé!!!! Je suis maintenant à Douglas. On me laissera sortir aujourd’hui moyennant un suivi. J’ai 53 ans et souffre de dépression sévère depuis trois ans. Pour la première fois j’ai le sentiment que ces gens veulent vraiment m’apporter le suivit nécessaire à mon rétablissement. Ma belle grande fille Noémie m’a écrit une lettre extrêmement touchante lorsque j’étais à l’hôpital où elle me dit qu’elle à besoin de moi, qu’elle veut que je sois là à ses côtés pour partager ses joies comme ses peines. Quand on souffre trop souvent nous ne pensons pas aux gens qui nous entoure. Depuis trente ans j’oeuvre en tant que costumiere en cinéma et en télévision. Malheureusement le métier n’est plus ce qu’il était. J’aimerais me recycler dans le domaine de la maladie mentale particulièrement auprès des femmes victimes de violences. Plus nous en parlerons plus ces maladies seront prises au sérieux. Merci
Bonjour premierement je veux vous dire mes pensées sont avec vous j’admire votre courage et votre facon de faire, j’ai perdu mon filleul par pendaison et mon frère et ma belle- soeur cest eux qui l’ont décrochés malheureusement, depuis ce temps leur vie est complètement noire, mon frère se dit mort à l’intérieur, ils ont consultés mais en vain rien à faire , je voudrais tellement trouver une solution pour apaiser leur peine , merci pour tout ce que vous faite M Taillefer
le cellulaire est un outil privilégié dans les organismes qui luttent contre le suicide. Pour aller rejoindre les désespérés, avant qu’ils passent à l’acte. Vous vous éloignez du vrai deuil, Alexandre! Vous essayez de nous faire passer l’entrepreneur pour le sauveur du père coupable? Ce n’est pas de l’aide pour les autres, au plus profond, c’est votre dépendance à l’homme d’affaires, qui vous nomme ici. Et votre passage à TLMEP, pour moi, qui en ai vu de mes amis précieux s’en aller pour vrai, ce spectacle, je regrette, mais ça ne passe pas…
Bravo M. Taillefert pour votre courage et votre démarche ! Vous avez toute mon admiration ! Notre société a besoin de plus de gens d’affaires comme vous ! Vous êtes un exemple et j’espère également que plus d’hommes oseront parler de maladies mentales dans les médias. Il faut parler beaucoup plus de l’anxiété et de la dépression. Il faut sensibilier les hommes à prendre soin de leur santé mentale si besoin, car cela semble trop souvent un signe de faiblesse pour eux et ils ont très peur d’être jugé. Oui, il faut investir dans l’accès aux soins reliés à la santé mentale beaucoup plus et mettre en place des solutions avec les grandes entreprises comme Facebook, Twitch comme vous le faites afin de prévenir le pire auprès de nos adolescents. Courage à vous et votre famille et surtout ne lâchez pas votre combat ! De mon côté, j’ai une nouvelle mission, avec mon entreprise Les matures branchés, afin d’aider les personnes âgées dans leur apprentissage des nouvelles technologies web afin qu’ils ne soient pas exclues de notre société.
Bonjour cher monsieur et ami
J’ai beaucoup de respect pour vous bien sûr de la peine pour de qui vous est arrivé
Vous avez été fort malgré votre souffrance inouïe et avez mis vos énergies è aider d’autres jeunes (prévention). Respect et chapeau ! Alexandre Une main vous sera tendue » Merci Bonne continuité
Michà baz Soucy Québec maintenant Iles de la Madeleine
J’ai beaucoup de compassion pour vous et votre famille! merci pour ce que vous faites et surtout prenez soin de vous! J’espere que notre systeme de santé va revoir et repenser a ce que vous avez écrit, concernant la santé mentale et ce qui doit etre refait, reconstruit pour mieux aider, encadrer et soulager ses gens!
MAIS LA, IL Y A UNE MARTINE ( dans les messages précédents) , QUI SOUFFRE ET QUI APELLE DE L’AIDE, J’ESPERE QUE VOUS POUVEZ LA METTRE EN CONTACT AVEC DES RESSOURCES! Martine, vous avez accomplie de belle chose, vous avez élevé votre enfant, vous vous êtes batue pour y arriver, ne lâchez pas, ne leur donner pas raison! je pense a vous et je suis confiante que vous trouverez une petite voix intérieure qui vous dit de continuer de frapper aux portes, une souvriras, c’est sur!
bonjour , moi jai effectivement perdue ma fille par suicide , mais pas parce quel étais accro au jeux vidéo , mais parce quel avait un mal de vivre et na jamais été heureuse sur cette terre. malheureusement , je n est pas prit trop prit au serieux ses tentative de suicide car on me disait que c etais de l attention quel cherchait au centre jeunesse . elle en a fait quel que une la bas. par contre cher moi el temps quel a été avec moi elle a jamais essayer .alors je me disait que ses le centre qui lui fessait faire ses tentative vu quel étais pas avec moi car sa arrivait souvent quand elle revenait d un conger cher moi ou quand elle me parlait au téléphone. elle ma avouer plus tard quel regrattait d avoir choisi de vivre la bas quel avait perdue son adolescent avec eux quel aurait voulu être avec nous. jai dit si tu me l aurait dit tu ses bien que, je t aurait jamais laisser la bas a se centre, car jai tout fait pour te faire sortir elle dit. je ses maman ses moi. car pour moi ses centre jeunesse ses des prison ny plus ny moin. elle avait été placer en centre jeunesse des l age de 13 ans car elle avait des idée noire et se fessait harceler a l école et sortait la nuit avec du monde quel connaissait pas des plus vieux . moi je travaillait de nuit et j élevait seule mais enfants, alors javais décider de la placer 1 mois pour quel comprenne que ses dangereux et que je suit inquiète, quand je suit au travaille . mais elle a commencer a se mutiler etc… alors il lon garder et sa été jusqu a ses 18 ans même si moi je n est jamais été d accord eux il sent balance les intervenant de la dpj , jai même passer en cours pour quel revienne a la maison, mais jai perdue .car elle voulait rester la bas. jai un garçon aujourd ’hui âgée de 25 ans et ma fille Cindy qui ses suicider le 5 septembre 2015 elle avait 20 ans et ma dernière qui a 18 ans . jai tout fait pour al sortir de la dpj mais il l on tellement encourager a rester avec eux quel me disait ses ma famille maintement . je peut vous dire que cela brise le cœur d une mère. A ses 18 ans elle est revenue vivre cher moi , mais les deux dernière année de sa vie non pas été drôle ,médicamenter détecter double personnalité , bipolaire, pourtant c étais une enfant heureuse . mais a son adolescence tout ses mie a malle aller et le 5 septembre 2015 elle a passer a l acte . moi je n étais pas avec elle jetais cher moi avec mon autre fille et le lendemain il son venue pour nous l annoncer mais on étais partir voir un festival et il nous on trouver moi et ma fille au festival et nous on annoncer comme ça devant plein de monde, que je connait nullement que ma fille avait eu un accident et quel étais décéder jai demander a la voir on ma dit non ses entre les main du coroneur .alors je n est jamais revue am fille , juste au salon funéraire qui d ailleurs donne un choc terrible . alors pour continuer l histoire ma fille elle étais en voiture avec mon ex son père le soir de son suicide et lui disons qu il na pas aider le temps que, jai été avec lui . car il étais toujours en boisson et sa marque un enfants, il est un alcoolique mais bon sa ses une autre histoire. alors comme je disait ma fille Cindy étais avec lui et un amis a lui et je ne ses se qui ses vraiment passe. mais elle a ouvert la portier de la vanne qui roulait asser vite et ses jeter en dehors du véhicule et elle a glisser sur la chausser et son atterrissage son corps glissait a une vitesse 50 km sur une distance assser longe . elle est décéder 15 minute après ,juste avant que les ambulancier arrive. alors oui on vie un calvaire tout les jour et on apprend a vivre avec notre peine mais on oublie pas et jamais on oubliera . car une partir de nous est partie avec nos enfants et cela change une personne a tout jamais , moi jai bien des difficulté a reprendre le gout de vivre a trouver un sens a la vie . je ne vois pas le bout du tunnel même si je le monte pas en moi la flamme est éteinte a jamais et ma vie dans mon qu a n est plus vraiment se qui est important pour moi . plus rien ne m intéresse biensur ,je m occupe de mon autre fille .je ne monte rien de ça, je pleure souvent mais je me retiens si je suit pas seule . je suit souvent seule avec mais penser car toujours en parle a no proche il vienne qu il ne sava plus quoi dire et je les comprend ,alors on reste seule avec notre peine, ,alors merci a vous et votre documentaire étais super,
Cher M. Taillefer je veux vous dire un gros Bravo pour votre documentaire. Tellement touchant cette histoire. Le jeune Loïc qui vous demande votre aide, il a et j’espère qu’il vous aura toujours comme personne ressource dans sa vie, un confident. Peut-être que d’autres jeunes vous contacteront pour un support de votre part. Malgré toute la tristesse qui règne dans vos coeurs, soyez forts. Ce n’est pas le départ qui fait mal mais plutôt » le non-retour ». Bon courage à vous et votre Famille.
Bonjour M.Taillefer.
J’ai écouté votre documentaire avec grand intérêt. En effet, depuis presque deux ans, nous vivons une situation difficile avec notre belle Maïka. Elle a maintenant 14ans et fait déjà 3 séjours à l’hôpital, 30 jours en centre jeunesse pour observation et elle vit maintenant en foyer de groupe pour un temps indéterminé. Pensées suicidiares récurrentes, automutilations, crises de colère, violence physique et verbale. Tout…on a eu droit à tout, sauf ça. Le suicide. Combien fois nous a-t-elle dit qu’elle n’en pouvait plus de sa tête… Malgré tout, Maïka a décidé de parler, de s’ouvrir…même si elle pensait finir avec les « coucous » et en être une…
La santé mentale est le parent pauvre de la médecine au Québec. Pourtant, combien de gens se présentent dans les cliniques sans rendez-vous pour faire soigner leur mal être? Trop…
De plus, une autre difficulté que les parents d’adolescent vive est les droits accordés aux jeunes à partir de 14 ans.
J’ai 4 enfants, personne ne sort indemne d’une aventure comme la nôtre. Cependant, je ne peux rien faire pour aider ma grande de 16ans. Je le vois qu’elle a besoin d’aide, mais elle ne veut pas s’ouvrir, parler…un peu comme Thomas.
Culpabilité dites-vous…énorme!
Merci de votre prise de position.
Bonjour Alexandre, moi j’ai perdu par suicide l’homme de ma vie,il y a 10ans.
Dernièrement à cause de pleins de problemes , santé et autres, j’y ai pensé moi même, et là j’ai compris son geste. Ce n’est pas facile de demander de l’aide quand tu as toujours été forte,mes soeurs étaient près de moi et elles ont vu mon désespoir, elles m’ont emmené à l’hôpital.
Mais j’avais tellement peur d’être interné, ayant déjà vu ma belle-mère comme une zombie. Je voulais juste que le docteur augmente mes anti-depresseurs.
Lorsqu’il m’a mis aux choix, soit augmenter ma médication ou rencontrer un psychiatre, ma réponse a vite surgit! Pour moi , psychiatre voulait dire tu es folle, et être interné! Depuis je vais bien et je rencontre une psycho social qui m’aide beaucoup!
J ai deux adolescents de 16 et 17 ans…Je comprends très bien et je suis préoccupée par la situation dėcriée. Les enjeux de santé mentale chez les jeunes méritent d être priorisés et on doit informer et sensibiliser les jeunes, les parents et les éducateurs.
J’ai écouté le reportage hier sur Thomas et je dois vous dire que j’ai versé beaucoup de larmes…. Comment un enfant de cet âge là peut penser au suicide? Je ne comprenais pas avant mais hier, j’ai compris… Mais il y a toujours la même question qui revient : « Pourquoi? » Je regarde mes petits-enfants (je suis une grand maman) qui sont souvent sur leurs tablettes et ça me fait peur. J’en ai parlé aux parents et comme réponse, ils m’ont dit : » C’est la génération d’aujourd’hui, tout le monde a soit un cell. ou une tablette… » Mes petits enfants ont 3 ans et 5 ans….J’ai peur pour eux! Merci beaucoup pour tout ce que vous faites!
Je suis un citoyen ordinaire . 36 ans . Père de 4 enfants. J’ai été propriétaire d’une famille d.acceuil en santé mentale pendant plus de 15 ans . Je solicite votre aide pour un futur méga projet pour nos jeunes. Parce qu’ils sont notre futur. Faisont le pour eux (elles) . Contactez moi.
La santé mentale est carrément négligée et l’accès aux services est pitoyable. Je suis une animatrice de groupe d’entraide pour des personnes souffrant de douleur chronique. La détresse psychologique est omniprésente, pas suffisamment reconnue et traitée ce qui occasionne d’énormes conséquences.
J’ai regardé et écouté le documentaire avec beaucoup d’intérêt. Les spécialistes en santé mentale sont trop peu nombreux et difficilement rejoignable. C’est malheureux que de tels drames surviennent. Merci de prendre la barre pour faire avancer les choses.
On m’a expliqué que comme un diabétique a besoin D’ insuline, un dépressif peut avoir a prendre ses médicaments pour faire secrète la serotonine….à vie ét J’ ai mieux compris ét accepte
Les problèmes de santé mentale, la dépression, le mal de vivre, etc, sont des épreuves terribles. Les personnes qui sont au prises avec ces problèmes ont besoin d’une aide urgente de spécialistes disponibles. La prévention a aussi une place qui doit être prédominante. Elle doit s’effectuer de manière respectueuse et empreinte d’humilité. Il n’y a pas de place au « je pense », « j’ai fait ceci et cela », « j’ai vécu ceci ou cela »… je, je, je. La place doit être complètement dédiée, à l’autre. Celui qui souffre ou qui a souffert et non l’inverse.
Impossible de rester indifférent suite à ce documentaire. Je suis moi-même intervenante en santé mentale depuis plusieurs années et les préjugés sont plus invalidants que la maladie elle-même. Je suis certaine que le documentaire en fera réfléchir plusieurs et ouvrira les horizons de plusieurs. Cela ne peut que faire bouger les choses. Quant au système, ce n’est pas facile de se retrouver dans les dédales pour avoir accès à un service au moment opportun. Oui, les délais sont longs et l’aide est nettement insuffisante, encore moins pour les jeunes. Bravo! Vous êtes courageux et plutôt que de vous appitoyez sur votre sort, vous faites de cette douloureuse épreuve un tremplin pour conscientiser la société et faire bouger les choses. Je compatise avec vous et votre femme. Vous êtes des battants, vous êtes des gagnants pour nous tous. Merci pour ce précieux documentaire.
Ah que je le comprends donc votre Thomas tout fragile! J’ai largement dépassé son âge, mais j’avais aux alentours de 9 ans lorsque les idées suicidaires ont commencé à m’envahir. Moi aussi j’ai été hospitalisée, en crise, à l’urgence psychiatrique. C’était en 2015, le jour de mon anniversaire. J’y ai été reçue comme une criminelle. Comme le désespoir était un crime. Je ne veux plus jamais y remettre les pieds. Si jamais la vie me fait encore trop mal, je vais disparaître sans laisser de trace. Je ne veux plus du reste de ma vie avoir affaire à ces sans-cœur, sans aucune empathie, alors que ce dont l’on a besoin c’est d’un minimum de compréhension et de chaleur humaine.
Depuis presque 1 1/2 an, je vais bien. Il y a des guérisons intérieures qui se sont produites. Pour ceux qui ne sont pas croyants, il est inutile de vous mentionner que j’attribue ces guérisons à la Providence, à l’intervention Divine. Toutes mes idées de mort ont disparu. Si on m’avait dit qu’un jour je remercierais le Ciel de m’avoir donné la vie, je vous aurais traité de « capotés ». Moi qui était pro « assistance médicale en fin de vie », qui avait bien fait savoir à mon entourage de ne tenter aucune manœuvre de réanimation en cas d’AVC ou autre. Eh bien maintenant tout a changé. Je ne veux plus abréger mon existence d’un seul instant. Non, non. Je ne suis pas en train de dire que je suis aux pays des licornes et que je suis sur un petit nuage rose. Pas du tout. La vie a encore ses vicissitudes. Il y a encore plein de choses que je voudrais voir changer chez moi, dont une certaine intransigeance, mon impulsivité, mes incompétences sociales et relationnelles qui font que je ne suis pas à l’aise en société, que je me sens « différente », un peu Martienne. Non, il ne m’est pas poussé des ailes, mais un espèce de revirement du cœur. Et mon Dieu que c’est bon.
Bonjour
Bravo pour votre courage de vouloir changer les choses, c’est admirable et la bienvenue dans notre société.
Pour Martine,
Je travaillé toute ma vie dans des organismes communautaires et croyez-moi il y a une place pour une personne qui souffre tel que vous. C’est gratuit et accessible à tous. téléphonez au 1-866- appelle ou au 811, (volet social) ils connaissent les organismes de votre région. Vous pouvez aussi aller au CLSC faire une demande d’accompagnement vers ces organismes en santé mentale et / ou en prévention du suicide et aussi vous offrir un suivi, vous êtes à bout de bras… je ne crois pas que de vendre votre condo est une solution… Votre psychiâtre, votre psy, votre PAE… tous doivent vous avoir proposés une organisme en lien avec ce que vous vivez ?!? Sinon, c’est vraiment étrange, nous devons décloisonner les services et accompagner les gens dans du référencement personnalisé s’il le faut. Entourez-vous et une journée à la fois, il y a tellement d’autres belles solutions grandissantes et positives qui existent… il faut simplement risquer d’essayer, voir si telle solution nous conviendrait et si elle nous rapporte à court terme de petites réussite… quand on est sur la bonne voie… on peut risquer d’essayer autre chose, ça aide à nous connaître puis cela nous outille afin d’être plus sécure, plus fort..etc. Je vous souhaite cette joie Martine :)
Le traitement de la maladie mentale ici au Québec est souvent inepte dans les cas sérieux. Allez à l’Urgence, et vous en ressortirez rapidement avec une ordonnance de stupides antidépresseurs qui givrent le cerveau, ou le contraire, mais qui ne règlent ou changent rien à la dynamique fondamentale du problème. Les coupures du docteur Barrette dans tous les secteurs sont extrêmement regrettables.
Je travaille dans le domaine de la santé mentale depuis plus de 15 ans et le psychiatre est la dernière personne que j’irais voir en cas de besoin. Avant, j’essaierais plein d’autres choses. Tout comme le chirurgien si j’avais mal au ventre… il serait le dernier que je voudrais voir et seulement si rien d’autre n’a fonctionné. Considérant que même pour la santé physique, on peut parfois attendre trop longtemps avant d’aller consulter ou que tout part en vrille très rapidement, l’intervention d’urgence devient la seule option. Malheureusement, la population générale se fie aux titres; psychiatres, psychologues, etc. Mais les organismes communautaires sont bourrés de gens très qualfiés et spécialisés dans leur domaine (dépendances de toute sorte, troubles alimentaires, entendeurs de voix, etc.) dont les missions existent pour offrir des services, de l’écoute et du support en amont. Un intervenant ne peut pas poser de diagnostic, mais il peut reconnaître des signes inquiétants, il peut questionner et agir en prévention. Il peut aussi surtout répondre à un besoin dans l’immédiat, rarement de listes d’attente. Passer une nuit au centre de crise est probablement beaucoup moins traumatisant qu’une nuit en psychiatrie.. Si au moins les psychiatres prescrivaient des suivis dans ces milieux communautaires, les individus pourraient savoir que ces services existent. À la maison, laisser sur le frigo ou autre, les coordonnées du centre de crise ou de tel-jeunes à portée de vue, peut permettre à nos jeunes d’aller chercher de l’aide sans passer par papa/maman. Aussi, comme parents, si nous donnons l’image que nous n’avons jamais besoin d’aide, que nous sommes au-dessus de nos affaires et que nous n’avons pas droit à la vulnérabilité, n’est peut-être pas le meilleur exemple. La plus grande force réside dans la gestion de sa vulnérabilité, et M. Taillefer, en est le plus bel exemple. En nous donnant accès à sa vulnérabilité, personne ne peut douter de son immense force, ni de son courage.
M. Alexandre Taillefer, votre documentaire BYE est excellent, et je souhaite de tout coeur que votre application YOUHOUH soit utiliser le plus rapidement possible. Et encore une fois, on voit comment nos politiciens moussent leur campagne électorale sur la population et la détresse des gens.
Je trouve inconcevable que seulement 2 jours avant votre documentaire soit diffuser, il y a une annonce de financement pour la santé mentale alors que la prévention du suicide se bat pour avoir toutes les ressources nécessaires depuis des années.
Dans le cas du magouilleur Dr Barette, c’est ce que l’on appelle un cordonnier mal chaussé. J’espère que la population va réagir pour les prochaines élections pour éliminer ces gens qui n’ont aucun scrupule.
J’ai eu trois beaux enfants qui sont des adultes depuis longtemps. J’ai 72 ans. Ces enfants nous ont donné que des joies. Quand je lis votre histoire monsieur Taillefer, j’ai toujours les yeux pleins de larmes. C’est tellement pathétique, et je sens que vous ne méritiez pas ce sort. J’ai aussi écouté BYE. J’ai 7 petits-enfants et mon coeur se serre quand je pense au suicide. Salutations à votre épouse aussi. Puissiez-vous trouvé un peu de sérénité et de paix. Joyeux Noël..
Merci au nom de tous ceux qui doivent se réfugier dans le virtuel ou autre dépendance, pour y trouver une valorisation de soi, une acceptation du milieu, ou autre besoin, souvent pour échaper à cette société de performance dans laquelle ils leur semble impossible d’y trouver une place.
Votre documentaire apporte une lumière sur ce fléau, en espérant qu’une plus grande compréhension envers ces victimes contribuera à leur apporter toute l’ aide nécessaire.
Merci, à vous et à votre épouse et à votre fille, de nous partager le document BYE. Comme vous avez dû souffrir! La perte d’un enfant est le pire malheur que des parents peuvent vivre. J’ai perdu mon fils : victime d’un accident de voiture, il est devenu aphasique et quadraplégique ! Lui, l’athlète de l’année précédente, à l’école qu’il fréquentait ! Il a vécu 9 ans ainsi. Un grand trou noir s’est creusé dans mon cœur de mère. Mais il était là ! Ma famille et moi l’avons entouré d’amour ! La peine aurait été encore plus douloureuse s’il s’était en levé la vie. Vous et votre famille, soyez assurés que je vous porte dans mon cœur et mes humbles prières.
P.S. Ayez l’assurance que je ferai attention à tous signes de détresses, pour quelle personne que ce soit, et que je réagirai en conséquence
Bonjour M Taillefer,
Pour avoir travaillé avec engagement pendant 34 ans comme psychoéducatrice en pédopsychiatrie dans un grand hôpital renommé de Montréal pour ne pas le nommer, je crois sincèrement que l’évaluation de votre fils à l’urgence a manqué de sérieux. Au moins, un suivi préventif en externe auraient pu vous être offert le lendemain et les semaines suivantes. Vous le savez autant que moi. Avec-vous adressé une demande de services après cet épisode de crise?
Oui, les services sont malheureusement difficiles à obtenir. Plus que ça et c »est triste à dire, il y a une aussi question de chance, celle de tomber sur le bon professionnel ou le bon médecin qui va prendre la choses méticuleusement au sérieux. Juste l’exemple d’avancer la douance sans évaluation standardisée des capacités cognitives d’une personne fait dresser le poil sur les bras,. Ça fait plaisir au jeune et ses parents mais relève de pures spéculations et le cas échéant, devient une indication de prudence pour éviter de banaliser les verbalisations de l’enfant. Je me désolais parfois à penser que je ne ferais même pas traiter mon chien par x personne. C’est plate à dire mais. il y a plus que l’accessibilité qui est en cause, il y a la compétence et le professionnalisme. Par chance, il y a beaucoup plus de gens compétents que l’inverse! J’ai beaucoup de chagrin pour vous, sa mère et ceux qui entouraient Thomas.
Parler de nos problèmes de santé mentale ou de ceux de nos proches est très difficile mais tellement libérateur.
Plus on en parlera, plus on constatera que nous ne sommes pas les seuls dans cette situation. Plus les gens en parleront, plus nos dirigeants comprendront la
nécessité et l’urgence d’agir.
La Société d’aujourd’hui mise sur le paraître. Les gens s’entourent d’artifices afin d’être inclus dans la parade….Et ils oublient l’essentiel : Être heureux.
Aujourd’hui, des employeurs mettent une pression indûe sur les employés afin qu’ils produisent à un niveau difficilement atteignable. Ensuite, les employés se flagellent déçus de leur performance et ils n’osent pas en parler avec leurs collègues de peur de passer pour un piètre performant. DIVISER pour mieux régner est la devise de ces employeurs de merde. Est-il incroyable d’entendre ensuite de la bouche des gestionnaires de cette entreprise que les employés qui tombent en « burn out » sont plus fragiles que les autres.
Merci monsieur Taillefer de parler sans honte de votre vécu. Je suis certaine que cette intervention fera boule de neige et permettra à ceux qui souffrent de demander de l’aide plus rapidement.
« Il n’y a pas de méchants dans ce monde, il y a seulement des souffrants ».
La vie ne m’a jamais fait de cadeaux et pourtant j’ai le goût d’en finir plusieurs fois par mois,, mais Je ne passe pas à l’acte ne serais ce que pour le peu de personnes qui je crois tiennent à moi !!!
Par contre suis prête pour hier ,mais pas suicidaire .
Chèques jours pour moi en est un de moins à vivre cela a commencé d’assez tôt 20 ans à peine et violé par un homme sans scrupule et j’étais vierge et ce jour là une énorme partie de moi est morte à jamais ,peu importe les thérapettes !
Bonjour Martine , tu m a beaucoup toucher avec ton texte .Saviez-vous que si vous texter le numéro 741741 quand vous êtes déprimé, suicidaire, ou juste besoin de quelqu’un à qui parler, un vrai conseiller de crise vous texte jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux, que vous Soyez ok? Tout le monde n’aime pas parler au téléphone ou partager des situations personnelles aux membres de la famille ou à des amis proches. Il a toujours une oreille pour vous écoutez à quelque part!
En tant que parent ce n’est pas facile de parler des problèmes que l’on vit avec notre enfant qui vit un problème de santé mentale car on nous juge facilement d’être un mauvais parent , de se laisser manipuler par notre enfant , de ne pas être assez sévère etc etc. Aussi lorsque l’enfant prend conscience de son problème et accepte une médication pour atténuer sa souffrance et bien il y a toujours des gens , des amis autour qui tentent de le convaincre de laisser tomber la médication , que c’est mauvais , qu’il en a pas besoin ….Bref la médication est autant mal vue en société que la maladie mentale . On minimise la consommation d’alcool, de pot et autre mais la médication est encore trop mal vue .
Un grand merci de ce que vous faites pour changer des choses, juste d’en parler vous aidez de nombreuses famil
À l’attention de Monsieur Alexandre Taillefer,
Bonjour,
Me sens un peu con… Jamais fait ça. Jamais ecrit à un de mes chanteurs favoris, jamais ecrit non plus à un de mes acteurs ou auteurs fétiches… J’avais juste envie de vous écrire pour vous dire que j’apprécie énormément votre présence dans les médias. Vos prises de positions lucides, éclairées et éclairantes. Vos nombreuses interventions sur différents sujets et votre facon de dire et de faire les choses.
Voilà. J’avais juste envie de vous le dire.
Michel Beauchamp
Je voudrais vous féliciter pour votre courage. Perdre un enfant c’est comme arracher une partie du coeur. C’est une peine inconsolable et une partie de nous que la vie nous enlève.
j’ai eu moi-même un problème de santé mentale et je peux comprendre comme l’on peut se sentir….comme au fond d’un ravin ou il n’y a plus d’espoir de refaire surface.
Plus rien n’est important dans notre triste réalité de tous les jours.C.est alors que nous sommes si souffrant que l’on veut partir sans laisser d’adresse….
Difficile à comprendre pour ceux que l’on abandonne sur cette terre.
Il n’y a rien à COMPRENDRE PUISQUE C’EST NOTRE MANIÊRE DE NOUS LIBÉRER DE NOTRE SOUFFRANCE.
VOUS ETES UN HOMME COURAGEUX ET SINCÈRE. VOUS FAITES BEAUCOUP POUR NOTRE SOCIÉTÉ.
MERCI MONSIEUR
Merci et bravo pour « BYE » j’ai aussi pleuré de voir ce film.
Je n’ai jamais pensé au suicide, j’ai pris soin de ma « douce » qui souffre de la maladie D’Alzheimer depuis six ans. Perdre son fils est terrible, si ce documentaire peut en aider d’autres, je vous félicite. KEEP UP YOUR GOOD WORK !!!
j’ai beaucoup aime le documentaire bye. Félicitations pour votre courage et de vouloir aider d’ autres personnes.
Encore bravo pour ce grand débat à sensibiliser nos gouvernements et notre système de santé. Bonne récupération!
Je savais que cet événement vous changerait profondément Monsieur Taillefer, je ne suis pas étonnée de tout ces changements que vous faites dans votre vie et que votre compréhension de celle-ci change bien des choses dans votre vie et vos visions de la vie. Malheureusement il y a de ces événements irrévocables qui laissent des traces indélébiles dans notre vie et ce pour le reste de la vie mais vous savez y faire avec et vous avez choisi la bonne décision qui est celle d’agir pas étonnant que votre fils si fier et conscient de votre force pour bâtir, développer de la croissance positive dans ce monde un peu pockés que nous sommes, il vous motive à tenir aussi d’autres flambeaux qui brillent plus que l’or et l’argent dans ce monde pour en créer un plus humain. La vie, est ainsi faites, les uns vivent, les autres partent pour nous tracer le chemin. Vous portez maintenant ce flambeau qu’il a mit entre vos mains et vous avez tout mon appui pour le mieux de notre société. Mais ne vous brûlez pas trop et prenez du temps pour vous reposer et vous divertir aussi et avec votre famille, eux aussi ont besoin de vous. Il ne faut pas brûler la chandelle par les deux bouts. J’ai aussi deux sœurs aînées qui se sont suicidées il y a plusieurs années. Vous êtes bien parti pour atteindre cette belle transformation intérieure et extérieure qui est déjà bien amorcée et tout votre parcours de vie vous y a préparé et la mort de votre fils est arrivée… il est difficile de voir du positif mais vos nouvelles ambitions sont toutes à votre honneur, laissez-moi vous le dire cher monsieur Taillefer. Je vous envoie toute mon affection et les meilleurs sentiments de compassion que je puisse avoir pour la peine profonde que vous pouvez ressentir croyant que c’est ce qu’il y de plus important pour le moment que j’aie à vous offrir. Et merci d’avoir continuer à nous parler de votre peine profonde et personnelle publiquement, cela démystifie pas mal d’idées fausses qu’il faut cacher sa peine, la retenir et l’enfouir au plus creu de soi. Ce n’est pas vrai…quand on a de la peine, on a de la peine, c’est si soulageant de pouvoir l’exprimer et recevoir la sympathie des autres. C’est le meilleur fondement de notre société. Je vou salue, Alexandre. Prenez-soin de vous, je vous, je vous prie, pour tous ceux que vous aidez et dont vous êtes le phare central en ce moment.
C’est très touchant et très émouvant ,
Perdre un enfant par le suicide doit être terrible.
Bravo monsieur taillefer j ai connue du monde qui sont passer à l acte et j aurais aime tant leur tendre la perche mais. et pourtant les solutions sont pas si difficile à trouver mais c est une question de volonté du système l enfant née grandi sans qu on lui donne les moyens de faire face à certain obstacle de la vie pourtant c est ni coûteux ni compliquer pour le système de doté les jeunes de moyen pour faire face à leurs difficultés je crois qu on manque de volonté on vie nos vie et les soucies des personnes fragiles jeunes personnes âgée psychiatrise itinérant on veut pas les voir. le moyen le plus important c est la prévention et non quand le mal est deja fait c est un peu tros tard et c est plutôt au ministère de la l éducation que de la santé à faire de quoi surtout que c est jour ci il y a un ministre qui a l air à l écoute mais avec beaucoup de dossier il faudrais seulement lui faire savoir l importance de ce dossier, consolidé les murts des écoles c est important mais les murts intérieurs des jeunes fragile même minoritaire sont encore plus important y a pas de problème de budget pour ce problème car ça coûte rien et les professionnels de la santé ont les outilles nécessaires les gens d idée pourrais jouer un rôle aussi merci monsieur taillefer pour vos efforts
M. Taillefer, j’admire votre résolution et votre attitude positive. Pour avoir vécu un bon bout de temps avec un parent atteint de maladie mentale, je sais qu’on ne peut pas s’en tirer sans dommages; les coucous, je les ai vus de près, surtout leur souffrance. Il reste une fragilité qui revient sournoisement à n’importe quel moment pour un petit rien apparemment anodin. Le système a manqué son coup pour trop de patients, beaucoup sont disparus aujourd’hui, mais ce sont les survivants qui sont à plaindre, comme dans tout deuil.
Après avoir vu le documentaire ce mois-ci, tout ça remonte et suscite bien des émotions; j’ai autant peur de l’incapacité de la société à traiter la question pour vrai que je suis optimiste de constater que des gens veulent que ça change. Je veux bien miser sur la 2e partie.
J,ai beaucoup aimée cette émission…qui m,a fait beaucoup pleurée…terrible pour des parents de vivre ça..Ayant moi-même 1 fils malade de psychose qui a été hospitalisé 5 mois…fermé…ayant juste moi et mon conjoint comme visite..ayant eu peur souvent qu,il passe à l,acte…aujourd,hui il est sous controle médicamenté …ça va…très conscient de ce qu,il est devenu avec cette maladie…non comprise par la société et jugé…par ses pairs…je suis de tout coeur avec toi ,ta conjointe et ta fille…merci pour cette émission qui a réveillé un peu la société sur cette maladie mentale..et le bien que vous faites à la société!!j,ai beaucoup d,admiration pour vous..Courage…Paix et Espoir…..