"Une rencontre qui pourrait se transformer en une agréable partie de jambes en l'air, c'est un petit prix à payer pour obtenir la liberté de dépenser de l'argent comme je le souhaite."
– Stacey, 17 ans
Stacey n'est pas une victime du Wolfpack. Elle n'est pas pauvre non plus; ses parents et elle vivent dans un quartier cossu de Minneapolis. Elle n'a pas de problème de drogue ni d'alcool et ne se prostitue pas sous le joug d'un infâme proxénète. Elle n'est victime d'aucune violence à la maison ou à l'école. Encore moins dans la rue.
À peu de choses près, Stacey pourrait être votre fille.
Elle ne rentre jamais chez elle passé minuit. Elle obtient de bons résultats à l'école et projette de joindre les rangs de l'équipe de tennis de son collège. Mais certains soirs, la jeune fille modèle offre à des hommes "fortunés et généreux" un bref moment de plaisir en échange de 400 $.
Alors que ses parents la croient au centre commercial avec ses amies, Stacey couche avec de vieux vicelards pour leur pognon.
Est-elle une exception? Une sorte de monstre hirsute qu'on expose dans les pages de Newsweek comme une curiosité?
De moins en moins, si on en croit le magazine états-unien qui chiffre à 70 % la hausse de prostitution juvénile provenant des classes sociales de moyennes à élevées. Et le phénomène, non pas concentré aux États-Unis, se répand dans tout l'Occident à une vitesse effarante. De quoi faire frémir n'importe quel parent d'adolescente.
Et si c'était ça, le vrai visage du capitalisme sauvage, de la société de consommation poussée à fond Léon? Celui d'une petite bourgeoise occidentale qui vend son cul pour se payer des fringues alors qu'elle en a déjà plein le garde-robe.
Si nous nous définissons par ce que nous achetons, que la consommation est devenue une fin en soi, faut-il s'étonner que des adolescentes vendent un corps depuis longtemps désacralisé pour bénéficier d'un plus important pouvoir d'achat?
On voudrait ne pas être cynique et ne pas croire qu'il s'agit d'un phénomène qui suit le cours normal des choses. Ne pas se dire qu'on a tellement banalisé le sexe qu'il n'est plus aujourd'hui que l'instrument de la réussite pour une jeunesse désenchantée. Mais comment?
D'un côté, vous avez une société vieillissante, en manque de sensations fortes, convaincue que le fantasme ne relève plus du rêve, mais d'un désir qui DOIT être réalisé dans le concret. De l'autre, vous avez des minettes qui distribuent des pipes comme des baisers soufflés, croyant dur comme fer qu'il n'y a qu'un seul accès au bonheur et qu'il se paie comptant.
Entre les deux, vous avez le fric.
L'idée ressemble à un bal ignoble, une valse autodestructrice qui part en vortex vers les profondeurs du néant sociétal. Ce que Nietzsche aurait appelé l'hédonisme médiocre de l'homme contemporain.
Un mirage. Un fanatisme de l'argent, une religion aussi illusoire que celle qui fait croire aux terroristes de l'islam qu'ils pourront passer l'éternité entourés de jeunes vierges et de brebis.
Par moments, je vous jure, on en vient à se demander laquelle de ces idées est la plus absurde.
***
Parlant de cul et de fric, nous vous présentons cette semaine un reportage sur Pornstar Académie, sorte de pied de nez opportuniste à l'orgiaque déversement de télé-réalité que connaît le Québec depuis un an.
Bien qu'étrange et paradoxal, le projet n'est pas pour autant dénué d'intérêt, surtout lorsqu'on l'analyse avec un brin de détachement et un soupçon de second degré.
D'un côté, vous avez de petits nobodys prêts à commettre les pires bassesses pour parvenir au succès dans le show-biz grâce à Star Académie; de l'autre, vous avez à peu près la même chose, mais à poil.
Les corps-marchandises de l'académie du cul ne sont donc pas si éloignés de l'intimité-marchandise des académiciens de la mauvaise musique.
Un rapprochement qui génère un troublant questionnement: est-ce plus obscène de voir Madame X se faire pistonner que de lire sur les déboires sentimentaux des académiciens en page frontispice de toutes les publications à potins de Quebecor Média?
Qu'est-ce qui est pire: un gros plan de son clitoris sur le Net ou une page couverture de Dernière Heure racontant sa plus récente chicane avec son chum?
Entre le corps et l'âme, entre l'intimité génitale et sentimentale, en est-il une qui soit moins sacrée que l'autre?
Sujet 1: L’histoire de Stacey pourrait facilement se transformer en un drame, le genre qui alimente les magazines à potins et les pages criminelles des journaux. Ceci dit, c’est son choix. J’espère qu’elle sait dans quoi elle s’embarque. Elle est encore un peu jeune pour avoir un sens complet des réalités. Je pourrais comprendre qu’une personne vivant dans la misère soit capable des pires bassesses pour survivre ou nourrir ses enfants. J’ai cependant de la difficulté à comprendre qu’une personne relativement à l’aise puisse descendre aussi bas afin d’avoir encore plus d’argent. Si ses parents ne lui donnent pas une allocation assez élevée, ne peut-elle pas simplement trouver un emploi dans un dépanneur ou ailleurs comme le commun des mortels. Elle servirait ainsi un peu la société et apprendrait au moins le sens des valeurs. Cette jeune fille veut être rémunérée rapidement et faire un minimum d’efforts afin d’obtenir ce qu’elle veut. Elle va peut-être le regretter plus tard. Ses parents vont peut-être se poser bien des questions à ce moment, mais il devrait peut-être s’interroger sur les valeurs inculquées à leurs enfants.
================================
Sujet 2: Je commence personnellement à être fatigué d’entendre parler presque à tous les jours des jeunes de Star Académie. On dirait que chaque revue à potins du Québec a quelque chose de nouveau à dire sur un des membres de cette clique à chaque semaine. Que vont faire ces jeunes lorsque la nouvelle saison de Star Académie va commencer et qu’ils vont être relégués aux oubliettes. Vont-ils être capables de retourner à leurs anciennes vies ou vont-ils sombrer dans le désespoir? Encore des regrets…
En lisant le texte j’ai eu des frissons. Comment, une personne de classe moyenne qui réussit bien dans la vie peut-elle vendre son corps pour faire de l’argent? Je n’y comprends rien. Je suis pourtant jeune et je ne ferais pas une chose comme ça même si j’étais mal prise. On vit dans un monde capitaliste au bout, c’est normal qu’on en soit rendu là puisqu’on ne fait pas attention aux jeunes qui eux commencent leur vie. Les gouvernements préfèrent s’occuper de la santé, des personnes âgées, des placements un peu partout, mais pas des jeunes. Bien sûr, ils disent qu’ils en donnent pour l’éducation, mais le problème peut venir de plus loin encore et eux il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils ouvrent leur yeux, ils doivent le savoir, mais préfèrent garder le sujet clos. Les parents ont besoin de leur argent, les enfants en ont besoin aussi, mais quand les parents ne peuvent ou ne veulent en donner, les enfants sont donc dans l’obligation de se trouver quelque chose à faire pour être sûr de faire une bonne vie et de s’amuser avec leur amis. Mais où en sommes-nous rendus? Notre société ne se rend-elle pas compte que les enfants c’est ce qu’il y a de plus précieux? Qu’il faut les aider? Parce que c’est eux qui vont faire notre avenir. Vendre son corps n’est pas la meilleure solution pour faire de l’argent, trouvez des emplois pour les jeunes. Regardez les offres d’emploi, ils demandent tout le temps 2 à 4 ans d’expérience, mais quand que tu es jeune, il faut que tu commences à quelque part…. AIDEZ LES ENFANTS À AVOIR UNE VIE MEILLEURE.
Faut-il s’étonner de la réaction qu’un pourcentage de jeunes femmes vendent le sexe comme on vendait autrefois des sucreries. Nous en avons fait un objet à acquérir et nous en exploitons toutes ses facettes. Est-ce le résultat du « flower-power » avons-nous réellement voulu que ce soit ainsi? Avons-nous voulu aller trop loin dans cette découverte du sexe? Peut-être avons-nous tout simplement pas compris le respect de soi-même, de l’amour que l’on donne, de l’aide que l’on peu apporter. Nous cherchons des paradis artificiels, que ce soit la drogue, le sexe ou l’argent tout est pareil. Il ne faut pas juger cette jeune femme qui comme bien d’autre essaie de réaliser quelque chose pour et par elle même. La question que je me pose actuellement est quelle sorte d’adulte cela sera plus tard. Sera-telle une personne qui influencera notre façon de penser ou notre système social futur ou tout simplement changera-t-elle notre perception de tous ces jeunes qui vendent leur corps pour satisfaire ces adultes en manque de plaisir charnel et qui ne voudront certainement pas changer la façon de le faire dans ce monde actuel ou l’intolérance est tolérée, les valeurs morales bafouées, l’amour est mis de côté pour satisfaire ce nouveau Dieu le sexe.
Je trouve toujours terrible de lire de telles horreurs! Si la prostitution (parce que ça en est bel et bien) devient à ce point banale que les adolescentes s’en servent afin de gagner de l’argent, quelle sera le prochain tabou à briser??
Je me demande bien quel est l’avenir de ces jeunes filles? Leur est-il seulement possible d’avoir une vie amoureuse et sexuelle normale après avoir utilisé leur corps comme monnaie d’échange? Quelle valeur peut avoir une relation sexuelle si elle a été à ce point marchandée froidement? La seule chose que je trouve un peu moins déplorable, c’est que ces jeunes filles ne sont pas sous le joug de proxénètes qui les exploitent. Maigre satisfaction: sont-elles seulement consciente de tous les dangers qui peuvent les guetter? Combien de ces jeunes filles sont tombées sur un « client » pervers et violent? Il est vraiment consternant de voir à quel point notre société banalise tout: nous en sommes rendus à un point où la prostitution peut être vécue froidement et même être choisie comme mode de vie, non pas en ultime recours, mais bien comme une option envisageable et désirable. Si c’est ce à quoi le féminisme menait, c’est plutôt décevant. Je veux bien que l’on prenne le contrôle de notre vie de femme, mais il y a peut-être des extrêmes à éviter. C’est à donner froid dans le dos à tous les parents!
Je trouve pathétique que notre société soit à ce point devenue envahie pas la consommation au point que la prostitution juvénile soit en train de devenir courante! Ça m’a fait penser à un article que je lisais ces jours derniers concernant les règles strictes que voulait imposer une école à ses étudiants en matière vestimentaire. Diane Pacom, une spécialiste des tendances des jeunes à l’Université d’Ottawa y disait justement que l’uniforme à l’école ça ne marcherait pas tout simplement parce que la réalité des jeunes aujourd’hui c’est l’hyperconsommation et l’hypersexualisation. Au moment où j’ai lu ces propos, je me suis dit que justement, parce que la consommation était envahissante, il est d’autant plus nécessaire d’établir des bornes chez les jeunes. Je trouve triste que les parents ne prennent pas leurs responsabilités en tentant, du mieux qu’ils peuvent, de donner des valeurs plus humaines à leurs enfants. C’est un peu le reflet d’une société qui baisse les bras. J’ai seulement 34 ans; il n’est pas si loin le temps où j’étais ado et jamais il ne me serait venu à l’idée de me prostituer pour le plaisir de dépenser par la suite. Je trouve que ces jeunes partent de bien loin dans leur quête du bonheur!
Je ne suis pas du tout surprise par l’énoncé et l’exemple cité par David Desjardins. On peut monnayer bien des choses sur cette planète. Là où j’ai un sentiment d’inconfort, c’est que de plus en plus ces échanges de « service », ces gains faciles, ces fantasmes assouvis, cette surconsommation deviennent des gestes normaux, validés et accessibles. Quelles sont les valeurs positives véhiculées par ce troc argent, plaisir, dépenses ??? Un vide total. Un instant de plaisir qui incite à récidiver à nouveau. Un roue incessante d’assouvissements de pouvoir et de fantasmes. Le tout me désole au plus haut point !
J’ai lu et relu cette article et j’avoue que je suis un peu dépassée… La première phrase « Une rencontre qui pourrait se transformer en une agréable partie de jambes en l’air » me jette par terre! Cette jeune fille a seulement 17 ans et elle pense comme ça (et ça envers des hommes qu’elle n’a pas choisis). Disons qu’on sait que ça se fait, mais de là à avoir une opinion de ce genre d’une si jeune fille. Mais, les parents ne se rendent compte de rien… Je veux bien croire qu’ils font partie de la classe aisée, mais si celle-ci arrive avec des achats plus importants que ce qu’ils lui ont donné, il y a de quoi mettre la puce à l’oreille. De croire que sa consommation « abusive » est la chose qui l’amène à faire ça est un peu facile. Elle doit sans doute avoir d’autres problèmes ou besoins dont elle se cache elle-même l’existence.
Présenter le cas de Stacey comme une tendance quasi normale du comportement des jeunes est un faux-semblant. À tout comportement, il y a forcément des exceptions et le cas de Stacey en est probablement une. En effet, nous ne connaissons rien de l’équilibre émotionnel de cette personne, pas plus d’ailleurs que de ses habitudes de consommation. Car les prostituées tout comme les malfrats, du moins ceux et celles qui se font prendre et qui peuplent les institutions pénitentiaires, appartiennent presque tous aux secteurs les plus défavorisées de la société. C’est la réaction désespérée de personnes qui savent qu’ils n’ont absolument rien à attendre d’un avenir meilleur qui ne viendra jamais pour eux. Ou alors, c’est la faute au piège à cons dans lequel sont tombées des personnes qui ne peuvent plus se passer de leur poison qui les tue un peu plus à tous les jours qui passent et qui fait la fortune de ceux qui ne font pas la bêtise de s’empoisonner eux. Par ailleurs, quand on dit qu’il y a eu une augmentation de 70 pour cent chez les prostituées qui appartiennent à des milieux sociaux moyens, on ne dit pas pour cela qu’il y en a beaucoup, car 70 pour cent de 2 ou 3 pour cent ne fera jamais que 2 pour cent de plus environ. Mais même en admettant que cette augmentation soit importante, que signifie-t-elle sinon que certaines personnes des classes moyennes sont en voie de marginalisation et qu’elles tendent à rejoindre celles des classes de citoyens les plus défavorisés. Non, il n’y a vraiment pas là matière à ironiser ou à mettre de l’avant une morale hypocrite ou doucereuse, ou pire aristocratique, qui dénierait le droit de consommer à tous sauf à soi-même. La prostitution juvénile est un problème qui nous concerne tous ainsi qu’elle concerne la société dans son ensemble.
Le monde d’aujourd’hui n’a plus de morale et tout est axé sur le profit et la facilité. On peut se procurer de la drogue et des films pornos à tout les coins de rue et on banalise tout. Par ailleurs, l’écart entre les pauvres et les riches grandit et il y a de plus en plus de misère humaine. Ce n’est pas tout le monde qui parvient à être riche en étant vedette de télé ou en gagnant la 6/49. Il ne faut pas se surprendre que des jeunes bourrés de dettes de drogues ou d’études se lancent dans la prostitution. Et cela commence de plus en plus jeune. C’est d’ailleurs ce qui est le plus grave, car les plus jeunes ne réalisent pas toujours les conséquences et la portée de la prostittution. On leur fait rêver d’argent gagné facilement, de partys avec de la drogue gratuite, d’amour d’un mec qui s’accroche à eux et qui est en réalité un PIMP et on leur fait croire que l’on peut quitter ce métier aussi facilement qu’une job chwez McDo. En réalité, ce milieu est tout autre. On les drogue pour les manipuler et on les menace de mort s’ils quittent le réseau et on les coupe de leurs parents en les envoyant dans une autre rgégion. Souvent lorsque ces jeunes se réveillent, il est trop tard. Vaut mieux prévenir que guérir. Il devrait y avoir plus de sensibilisation dans les écoles et il devrait y avoir des lois plus sévères et surtout de la censure dans les films télé. Si on autorise tout, c’est pas surprenant qu’il y ait des dérapages.
Je trouve très intéressant le constat qui est posé. La société capitaliste dans laquelle nous vivons nous opprime à un point tel qu’une jeune fille de 17 ans, ne provenant pas d’une classe sociale défavorisée, se sent obligée de vendre son corps pour correspondre à l’image que les magazines et la télé attendent d’une femme. Mais cette histoire donne encore une preuve de plus que le corps des femmes est un objet que l’on vend. Et que l’on vend pour obtenir de l’argent pour le rendre encore plus attrayant! C’est çà le patriarcat, les femmes objets et les hommes qui consomment…Ce n’est pas la jeune fille qui est à blâmer, mais l’homme qui la consomme et le système capitaliste et patriarcal qui soutient et nourrit ce rapport de pouvoir. Et après, on chiale contre des manifetantEs anti-mondialisation qui luttent pour améliorer ce système parce qu’il y a quelques vitres brisées….
Les parents n’auraient probablement pu rien y faire. Ce n’est peut-être pas une question d’éducation, mais de mauvaises expériences. La petite Stacey, comme bien d’autres, probablement même de votre entourage, considère son corps comme un banal objet, ni plus ni moins. Rien à voir avec sa tête, son coeur, son âme, son corps est une autre ‘entité’, si vous me permettez l’expression. Pourquoi? Une enfant, qui apprend dès son plus jeune âge que son corps est ce qui la rend ‘aimable’, apprendra vite à s’en servir à toutes fins. Pourquoi ? Qu’est-ce qui peut faire croire cela à une toute jeune fille? Peut-être parce qu’elle a été victime d’inceste, de viol, d’attouchements, d’abus sexuels de toutes sortes? Bref, le genre de situation qui vous apprend vite à ne plus faire qu’un avec votre corps, à vous en détacher. Autrement, la situation serait insoutenable.Vous avez de jolies dents et vous vous en servez pour faire des pubs de dentifrice, histoire de gagner un peu d’argent?
Stacey a un joli corps et elle s’en sert pour gagner un peu d’argent. Elle n’y ressent aucune différence parce qu’on ne lui a pas laissé la chance de connaître les notions d’intimité. Croyez moi…
Lequel est le pire ? Le vieux qui paie pour ses services ou la jeune qui reçoit l’argent ? Et est-ce vraiment l’argent qui attire cette jeune fille ou encore l’attention que le client lui donne pendant ces courts instants ? Peut-être que chez-elle personne ne lui donne l’attention dont elle a besoin ? Les parents eux aussi souvent ne pensent qu’à l’argent. Ils travaillent beaucoup et compensent leur absence par des cadeaux ou de l’argent . Et ainsi se sentent moins coupable de manquer de temps pour leur enfant. Ce n’est donc pas surprenant que la société en soit rendue là…
Je ne suis pas de ceux qui seront surpris de cet article. La pédophilie est de plus en plus banalisée et la demande pour les jeunes filles mineures par des vicieux de tous âges (pas juste des vieux cochon comme plusieurs le croient) est grandissante. Prenez ici, à Québec, avec le wolfpack, ces jeunes noirs ne faisaient qu’exploiter un des filons les plus lucratifs de la prostitution, les juvéniles. Et pour ceux qui pensent que toutes les filles étaient droguées et forcées, détrompez-vous. Comme Stacey, plusieurs de ces filles agissaient en connaissance de cause. Mais arrêtons de faire comme si le monde était devenu dingue. Je suis tanné d’entendre des:-Dans mon temps ça se passait pas de même! Le monde est dégeulasse depuis la nuit des temps. Tenez-vous le pour dit.
Je suis contre l’exploitation. Je suis contre la violence. Je suis contre l’abus. Partant de ça, je cherche aussi à comprendre, parce que tout n’est pas que soumission, dans le milieu de la prostitution où de jeunes filles empochent des dollars contre un dix minutes de gémissements à quattre pattes en levrette, alors qu’un quinquagénaire farfouille leur intimité. Hey oui, il y a des victimes, des jeunes filles qui se retrouvent dans le milieu de la prostitution parce qu’on leur avait fait croire des choses qui n’étaient qu’illusoires. Mais il y a aussi celles qui sont là par choix, qui se laissent tripoter par n’importe qui parce que l’attrait du poignon est grand et que, parfois, oui, elles aiment ça être prises comme ça. Ils faut voir les réalités, celles qui nous arrangent, et aussi celles qui nous choquent, nous provoquent, nous dérangent. Il y a de gentilles adolescentes qui tremblent en pensant aux vieux vicieux qui regardent leurs fesses, lorsqu’elles traversent la rue, et il y a celles qui savent qu’elles les auront un jour comme clients, ces hommes, et qui sont fières de ça…
Tout à fait dommage, mais ce n’est pas du tout surprenant. La société de consommation que nous avons aujourd’hui amène ces jeunes à faire des choses terribles. De l’argent vite fait et sans trop forcer,en plus, si on aime le sexe. Un petit 400$ par soir, il n’ a pas beaucoup d’ emplois dans lesquels on peut avoir ce cachet. Le plus triste dans ceci, c’est que le phénomène s’en va en grandissant avec cette clientèle de puberté non terminée…..Il ne faut pas oublier que sans client, on ne retrouve pas ce phénomène…
Qu’on se le tienne pour dit, la société dans laquelle nous vivons n’est pas des plus saines. Mais arrêtons de blâmer le système. Après tout, il n’y aurait pas de société s’il n’y avait pas de gens pour la composer. Et nous en faisons tous partie, surconsommateurs que nous sommes. C’est trop facile de juger les autres sans se regarder nous-mêmes et se demander si nous, citoyens américains moyens qui aimons les choses « parfaites » et « meilleures que chez le voisin », ne sommes-nous pas responsables de l’attitude de jeunes femmes comme celle-ci. Je suis moi-même une jeune adulte qui veut bien vivre. Heureusement, j’ai la chance de disposer d’autres moyens pour parvenir à mes fins. D’autant plus que je ne me considère heureusement pas comme une surconsommatrice. Mais je comprends que des filles se laissent emporter dans ce tourbillon de capitalisme, d’argent vite fait. Et s’il existe un outil qui peut rapporter sans qu’on ait à investir, c’est bien notre propre corps. Si chaque personne se regardait dans le miroir et se demandait si elle est vraiment heureuse avec ce corps refait à neuf et ces bijoux à des prix faramineux, peut-être ne serions-nous pas si affamées de perfection matérielle inutile. Et si, par un heureux hasard, vous n’êtes pas de ceux qui se défoulent dans le matérialisme et le capitalisme, méfiez-vous de vos amis, parents, conjoints…C’est peut-être eux qui provoquent une déchéance des futures mères de ce monde…
Continuez à libérer les voleurs, les violeurs, les proxénètes et les meurtriers après quelques mois de prison. Continuez à les excuser sous prétexte qu’ils sont MALADES. Continuez à tout accepter sous prétexte de respecter les droits de ceci et de celà. Continuez à accepter ce laisser-aller sous les mêmes prétextes et la société continuera à se dégrader de façon exponentielle. Quand ouvrirons nous les yeux? Quand imposerons-nous à nos télédiffuseurs de bannir la violence, le sexe, le sadisme, etc, de nos écrans? Quand interdirons-nous la vente de jouets de guerre, de sexe, de dépravation? Quand recommencerons-nous à bien élever nos enfants en leur apprenant à bien se conduire, à bien parler, à respecter les autres et leurs biens? Quand imposerons-nous un costume décent dans les écoles en banissant les fonds de culottes aux genoux et les camisoles de putes?
Prenons nos responsabilités et la société ne s’en portera que mieux.
Je suis dégoûté de vivre dans une société où tout s’achète. Nous nous sommes vendus pour cela et nous avons vendu l’innocence des enfants. J’ai moi-même grandi dans une époque où on n’ignorait rien du sexe et tout se banalisait de plus en plus. Mon adolescence remonte à un peu plus de 5 ans et les choses ont énormément changé. Les ados n’ont pas de limites, rien ne les arrête. Je ne crois pas que ce soit par choix. Ils n’ont juste pas eu la chance de connaître la période où le sexe est tentant mais inaccessible. Le sexe est maintenant partout, ils en comprennent toutes les facettes et ne sont surpris de rien. On parle à la télé d’éjaculation féminine, vidéo à l’appui, à l’heure du dîner (dans une émission de piètre qualité sur un réseau mouton bien connu); on parle aux nouvelles des échangistes qui se battent pour leur cause; on diffuse des vidéos de plus en plus sexuels et ce n’est que quelques exemples. Les adolescents sont repus de sexe et ne savent plus quoi faire pour retrouver leurs désirs. Ces jeunes deviendront des adultes un jour et je me demande de quoi ça va avoir l’air. Je suis d’accord avec l’industrie du sexe, tant qu’elle reste éloignée des enfants et je crois que c’est possible!
Je crois que le bien-être repose dans la cohérence entre ce que l’on veut, ce que l’on ressent et ce que l’on vit. Vivre inconséquemment de ses véritables besoins ne m’apparaît pas la meilleure solution pour se réaliser. Il existe une dimension affective dans la sexualité souvent bannie. Dans la prostitution, l’intimité me semble saccagée ; pourquoi choisir l’argent avant tout? Pour en faire quoi? Se soigner? La qualité de mes rapports humains me donne une raison de vivre et je ne suis pas religieux. Éviter la violence me semble primordial dans la société d’aujourd’hui. Se prostituer peut nous y exposer. Les Rita Mitsouko chantent « nos coeurs ont-ils desséché à force d’aimer les objets? » Je commence à y croire.
Il me semble que si l’on a une bonne relation avec notre enfant c’est presque impossible que notre ado nous cache de telles choses. Les parents se bouchent-ils les yeux ? Est-ce que ces jeunes font çà à jeun ou est-ce sous l’effet de la drogue ou encore de l’alcool ? Comment peut-on ne pas s’aimer à ce point ? Je ne peux concevoir que des adultes abusent de ces situations. Quel plaisir y a-t-il de plus avec une fille mineure ? Je ne comprends vraiment pas. Y a-t-il des ressources pour aider les parents qui découvrent que leur enfant s’adonne à de telles pratiques ?
Qu’est-ce-que vous croyez? Que l’humain est bon et parfait? Fondamentalement bon?Sûrement! Parfait? Sûrement pas! Aberré de toutes les manières possibles? Ça, oui! L’aberration humaine prend des formes de plus en plus imprévisibles et la masse les accepte de plus en plus. Croyez-vous vraiment que le gars qui paye 400$ pour son petit soulagement soit un clochard ou un vieux vicieux crasseux? Je ne crois pas. Il y a pas mal de chances que le pauvre type soit en fait un riche président bien respectable. Notre monde (dans le fond, nous-mêmes!) a rendu possible de consommer tout ce qui peut l’être. Il y a cinquante ans, tu devais imaginer une jeune fille dans un gang bang avec quatre gars. Aujourd’hui, pas besoin d’imaginer: tu prends ta carte de crédit puis tu vas louer la cassette au club video ou tu vas télécharger ce que tu cherches sur le net. On consomme. La situation de Stacey est inacceptable et je ne voudrais pas savoir que ma fille fait ce genre de truc. Par contre, l’échange est entendu. Je veux dire que le bonhomme ne viole personne et Stacey le fait car elle le veut bien. 400$ la shot, c’est une activité pas mal lucrative, surtout à 17 ans! À qui la faute? Stacey? Le client? Les parents? Le prof? Le politicien? Personne et tout le monde en même temps. En fait, qu’est-ce-qui est vraiment dérangeant là-dedans? Que la fille se prostitue? Qu’elle n’ait pas 18 ans? Qu’elle soit d’une famille riche? On est drôle de juger une fille de 17 ans qui se prostitue mais de trouver acceptable qu’une mère de famille en détresse le fasse pour nourrir ses enfants! L’argent… toujours l’argent! Certains se prostituent, certains tuent, certains vendent de la drogue aux enfants, les pourris de psys donnent le ritalin en prescription, certains travaillent dans des bureaux 40 heures par semaine… pour de l’argent! Rien de plus. C’est pas mal dommage mais c’est là qu’on est. Money talks… bullshit walks! That’s the way it is!
Il m’est arrivé maintes fois de sauter par dessus cette chronique car lassé de constater que le côté spectacle inhérent au principe d’éditorial y prenait souvent plus d’importance que le contenu et la sincérité, impression que je n’ai pas ressentie cette fois. Merci! Ceci dit, je crois que, bien que la banalisation du sexe soit déjà en soi quelque chose de déplorable, sa conséquence pourrait s’avérer beaucoup plus désastreuse. Je suis plutôt inquiet quant à l’allure que prendront les relations hommes/femmes de cette génération d’ados une fois atteint l’âge adulte. Alors que les femmes se battent depuis des dizaines d’années dans l’espoir d’obtenir ne serait-ce qu’une certaine équité et qu’elles y arrivent enfin (pensons au pourcentage d’étudiantes au niveau universitaire, au rapprochement graduel mais continuel des salaires, etc.), la prochaine génération viendra-t-elle bousiller leurs efforts? Quelle sorte de crédibilité et, surtout, de respect auront toutes ces Christina Aguilera auprès de leurs congénères masculins? Car il n’est pas seulement ici question de prostitution (je suis convaincu que la très grande majorité ne se rend pas jusque-là), mais également de l’image de ces jeunes femmes qui si souvent, comme le veut la tendance, s’habillent de façon à se présenter en morceau de viande. Que l’on me comprenne bien: je ne suis ni moine, ni en faveur du port de la « suit de ski-doo » en juillet pour les femmes. Loin de là! Je dois même avouer faire partie de ceux qui en pincent à la vue d’un corps que l’on peut deviner jeune et beau en raison de la tenue vestimentaire de la dame en question. Sauf qu’immédiatement après, je suis forcé de constater ce sentiment de baisse de respect souvent ressenti d’une manière, malheureusement, plutôt instinctive. Et c’est ça, à mon avis, le danger de la situation. Je sais, toutes les générations ont leurs travers et nous n’étions peut-être pas mieux. Mais je crains un peu pour l’impact que tout cela pourrait avoir dans le futur.
C’est bien connu; les petites bourgeoises éprouvent un malin plaisir à faire tout ce que papa et maman leur interdisent. On dirait que ca fait partie d’un processus d’affirmation du « moi ».
Combien de petites punkeuses sont en réalité des petites filles de bonne famille? Beaucoup! Elles fuguent au début juillet, (l’école est finie) et vivent le temp d’un été, une vie qui leur est innaccessible au quotidien. Une autre affirmation: Pour ces pauvres petites fille riches, le summum du romantisme est souvent de se trouver un petit copain marginal à l’extrême, voir même un gros bum. C’est grandement psychologique, tout ça.
Certaines vont jusqu’à se prostituer; histoire de joindre l’utile à l’agréable. Commettre l’interdit en se remplissant les poches, rien de plus excitant…
Ça démontre un malaise certain dans notre société materialiste et aseptisée.
Bizarrement, je ne suis pas surpris que ce genre de chose puisse arriver dans notre société hyper consommatrice. Les jeunes sont initiés très jeune à la sexualité, que ce soit via la télé ou encore pire, via Internet. Ça devient tout naturel, bien que plusieurs devraient attendre. Du moins, dans ce cas-ci, le but semble plutôt l’argent. L’argent pour quoi ? Pour se payer la nouvelle paire de souliers, une nouvelle paire de jeans, une nouvelle camisole plus sexy pour provoquer davantage ses amis et professeurs, pouquoi pas ! Elle parle de « rencontres agréables » possibles, elle oublie sûrement ses diverses mauvaises expériences et celles à venir. Qui sait sur qui elle peut tomber, quel genre de personnes peuvent être aussi découragées pour faire appel aux service d’une jeune fille de 17 ans… Notre société est vraiment malade …. de la consommation, et voilà le genre d’histoire vers quoi cela mène. Que fera cette jeune fille rendue sur la marché du travail à 40 h/semaine pour un »maigre » 400$-500$. Une fois son loyer payé, sa nourriture et les autres dépenses essentielles, lui en restera-t-il suffisammnt pour garder le même rythme de vie qu’à son adolescence ? Sûrement pas. Résultat ? Pourquoi pas un petit 400$ rapide en dessous de la table ! De plus, où sont les parents dans cette histoire ? Ne s’aperçoivent-ils pas qu’elle porte des nouveaux vêtements et qu’elle sort plus souvent qu’avant ? Où prend-elle cet argent ? Cette histoire porte effectivement à réflexion, pauvre petite fille ! Elle se rendra peut-être compte rapidement, espérons le, qu’elle n’est pas sur la bonne voie…
À peu de chose près, Stacey pourrait être ma fille… Faut pas charrier non plus… Je crois que le phénomène existe mais tel que décrit dans cet article, c’est quand même une exception. Il ne faut pas se mettre à capoter avec ça. La fille qui réussit bien à l’école, fait du sport, entre à la maison à des heures raisonnables et jouit d’un milieu familial qui favorise son épanouissement ne se retrouve pas comme la Stacey décrite plus haut. Si on n’arrête pas, tout le monde est croche et tout le monde vit de sexe et d’argent partout. Arrêtons de faire peur aux parents avec ces histoires et parlons donc de nos jeunes qui réussissent dans leurs études et leurs projets de carrière. Donnons le meilleur de nous-mêmes à nos enfants et restons à l’écoute de ce qu’ils vivent mais de grâce, arrêtons de s’en faire avec toutes ces histoires et regardons le positif.
Tout d’abord, j’aurais préféré un autre titre que (…) la pute; tant qu’à ça on pourrait dire extension du domaine du macro. En utilisant le terme la pute dans votre titre vous participez à ce que vous dénoncez. Stacey est tout-à-fait de son temps, elle en adopte les valeurs: violence, sexe, argent.
Elle vient d’une famille aisée et se prostitue pour se faire de l’argent de poche, elle se sent libre de dépenser son argent comme elle veut. Elle se considère comme une marchandise, c’est très « in » tout ça. Ce que j’apprécie le plus c’est qu’elle vienne d’une famille aisée. Stacey va peut-être aider à détruire le sale préjugé qu’on doit venir d’un « milieu socio-économiquement défavorisé » pour aimer l’argent, se prostituer et côtoyer des milieux violents.
La société de ce début de 21e siècle est basée sur la surconsommation. Les enfants de nos jours ont presque tous la télé dans leur chambre, l’ordinateur avec l’internet en prime, mais ils ne sont pas rassasiés. Ils ont cette faim de vouloir tout se procurer pour ressortir du lot: la dernière robe en vente, la nouvelle paire de souliers Nike, le dernier cd de leur artiste préféré, un lecteur DVD, bref tout ce qui pourra faire flasher du reste de leurs amis. Comme les parents, bien qu’ils soient à l’aise financièrement, mettent des barrières sur l’argent de poche, beaucoup de jeunes commencent à travailler pour tout se procurer les articles dont ils rêvent. C’est là que beaucoup de jeunes choisissent la prostitution. L’argent est vite gagné. En une soirée, ils peuvent amasser le même salaire que s’ils travaillaient dans un dépanneur au salaire minimum durant un mois. C’est alléchant pour un jeune qui commence sur le marché du travail de gagner au début autant de fric. Si notre société revenait à des valeurs fondamentales moins basées sur la consommation, ils ne sentiraient pas le besoin de gagner autant d’$$$ aussi vite et le problème de prostitution juvénile ne s’en trouverait que beaucoup moindre. Nos gouvernements devraient commencer à songer à légaliser la prostitution adulte en maison close. Les vieux monsieurs n’auraient plus à se cacher si l’accès à la prostitution n’était plus restreint et ils jetteraient leur dévolu sur une femme au lieu d’une jeune fille de 15 ans qui en paraît 20. Nos gouvernements pourront faire les campagnes qu’ils veulent pour inciter nos adolescents à éviter ce chemin, mais le meilleur moyen restera toujours une bonne communication entre les parents et leurs ados. La plupart du temps les problèmes que rencontrent nos jeunes originent de la maison. Non pas que les parents sont méchants en soi, juste qu’ils sont parfois incapables d’aborder des sujets tels la sexualité la drogue et autres. Ils se doivent de dialoguer.
Lire ce genre de texte provoque une réaction de surprise chez plusieurs personnes, mais croyez-vous vraiment que ce genre de chose n’arrive qu’aux pays pauvres?!? Il est évident qu’au Québec il y en a aussi même si le Wolfpack est pratiquement détruit, il en restera toujours des petites filles indépendante qui pratiquent ce genre d’activité pour gagner de l’argent vite fait. Je trouve effrayant de savoir que ces filles-là se tournent vers la prostitution pour pouvoir s’acheter le dernier chandail ou jeans à la mode car elles doivent se déshabiller pour pouvoir s’habiller…bizarre. Mais en tant que parents, comment peut-on ne pas réaliser que notre fille possède énormément de bien pour son âge et pour l’argent qu’on lui donne?? Je me dit que si le moindrement on est attentif on peut se rendre compte que quelque chose cloche et au pire on fait notre petite enquête personnelle, cela pourrait éviter bien du mal à notre enfant. Je dois avouer, qu’il doit être dur de pouvoir envisager que notre enfant exerce ce genre d’activités surtout à 17 ans. Je trouve triste de les voir se détruire pour quelques biens matériels, la vie est bien plus belle sans se vendre.
Habituellement dans ce genre d’histoire on cherche un coupable… Les parents??? L’adolescente??? le client??? Pourquoi chercher… Il peut y avoir des millions de raisons pour qu’une jeune adolescente descende si bas… Mais si sa vie est si parfaite qu’on la décrit alors pourquoi ne fait-elle pas comme les autres adolescents et ne travaille-t-elle pas pour se gagner un peu d’$$$$. A-t-elle besoin d’autant $$$$. Elle doit sûrement le dépenser cet $$$ . Et ses parents ils ne voient pas tout ça? Et que dire du client… Dérangé!!!! Rien à dire de plus! Malheureusement une partie de la société est dérangée… Et quand on y pense cela fait peur… En tant que mère, je crains…… Je crains que tout cela arrive à mon enfant! Les idées n’arrivent pas dans le tête des enfants comme par magie! Il faut qu’ils aient vu ou entendu cela à quelque part. Télé… Radio… Films… Nouvelles… Entourage… Que de belles valeurs et idées mises dans la tête de nos enfants…
On peut bien critiquer le comportement des jeunes filles et accuser la société de consommation, mais qu’en est-il des clients ? Pour la plupart ce sont des hommes sans scrupules et avides de pouvoir. Ils préfèrent les mineures parce que la fille, ne voulant pas que ses parents apprenne ses activités, reste muette peu importe ce qui peut se passer avec le client. C’est pourquoi on voit ces jeunes filles être soumises à de la violence allant jusqu’aux pires atrocités. Je pense que la justice devrait pénaliser davantage les clients. En réalité, ce sont eux les malades qui créent la demande. Sans clients, il n’y aurait pas de jeunes filles tentées par l’appât du gain. La police devrait concentrer ses efforts sur eux plutôt que de frapper sur les filles qui sont déjà prises dans des milieux bien pires que le milieu judiciaire.
« Love of money is the root of all evil » « L’Amour de l’argent est la racine du mal » (l’Apôtre Paul) C’est cet amour vicieux (tel celui que porte « Stacey » pour le « almighty » $) qui pollue notre monde qui en sera vraisemblablement la cause de sa destruction. Les parents -sont- responsables! Du fait que ces derniers ne sont jamais dans leur foyer avant le coucher de leur progéniture. Par le fait même, ils engendrent un effet domino en donnant à leur petits l’idée que c’est la voie à suivre. Que c’est devenu la seule valeur à croire. Non à l’entraide, plus de tranquillité d’esprit, zéro société égalitaire. Ils se consacrent exclusivement à sa nouvelle religion: la quête du fric.Il n’y a plus de « ~In God we Trust!~ » (En dieu nous croyons!: devise de l’argent américain…) de nos jours.~In money we trust~… voilà la nouvelle vérité! Depuis des lunes, l’homme a cherché à exercer son pouvoir, et il n’en arrivait à ses fins qu’avec l’argent. L’humanité en est même devenu aveugle, comme les terroristes de tout genres, avec leurs interprétations floues de la religion qui en vérité ne sert qu’à exacerber leur soif de pouvoir politique.
Prenez l’Égypte par exemple. Oui, elle a créé probablement les plus beaux trésors que l’humanité a connus, mais que par la pure soif de pouvoir des despotes Pharaoniques qui se prenaient pour des dieux. Comme il y a 10 000 ans, l’homme ne questionne plus, il agit. Et au cours du temps, aucune amélioration n’a d’ailleurs été effectuée. Sa seule fonction est de faire rouler l’économie pour donner du pouvoir à leurs soi-disant représentants. Et la « pauvre » histoire de « Stacey » est identique. C’est le pouvoir d’influence des parents sur une jeune fille qui ne connaît pas encore (ou pas du tout!) les valeurs fondamentales de l’être humain. Elle voit ses parents adorés, et veut arriver à leur tête, question de recevoir un peu d’admiration, ou ne serait-ce qu’un peu de respect. L’argent est l’opium du peuple!
Une jeune fille de 17 ans qui couche à droite et à gauche pour de l’argent….C’est presque bientôt monnaie courante! Les jeunes veulent les choses faciles et dans un monde matérialiste comme celui d’aujourd’hui, pas étonnant qu’ils prennent cette route! Je trouve déplorable de voir des gens mineurs s’abaisser à faire des choses comme ça! Je suis persuadée qu’il y aurait d’autres moyens de faire de l’argent et qu’elle n’en a pas besoin autant. J’espère que mes filles auront assez de respect pour elles-mêmes pour ne pas s’abaisser à faire une chose comme celle-là! Je pense que c’est bien d’avoir un service sexuel pour ceux qui en ont besoin mais il faudrait que les clients commencent par regarder ce qui leur manque dans leur relation et d’en parler avec le conjoint avant d’utiliser les services de prostitution. Ou au moins, quand ils s’y réfèrent….prendre des filles majeures! On parle de filles ici mais les garçons se prostituent aussi, il ne faut pas l’oublier. En tout cas, je trouve que les valeurs sont en train de se perdre et c’est dommage….Réveillez-vous et pensez au générations futures…!
Les images que véhicule notre société ne sont plus celles du temps de la papauté. Un enfant de 10 s’amusant sur l’ordinateur est facilement capable de tomber sur un site porno infantile, j’imagine son esprit naïf pris de curiosité par ces images obscènes. Si une jeune fille donne son corps pour s’habiller c’est certainement qu’on lui a inculqué des images de l’adolescente « carte de mode » et de vidéo réalité sexxx directement du net. La pudeur n’est plus de la carte, est-ce par manque d’attention toutes ces parades? N’y aurait-il pas d’autres moyen mis à part la surconsommation pour faire la vedette?? Comme si peu importe le prix, c’est l’image que l’on transmet qui fait de nous une personne. L’heure du sensationnalisme est venu, attacher votre tuque parce qu’on en a pas fini d’en voir de toutes les couleurs!!
La vraie source du problème, c’est les clients. Sans la demande, il n’y aurait pas autant d’offre. Les filles voient qu’il y a du fric à faire et pas plus connes, elles embarquent dans le jeu. Ce qui est encore plus déplorable, c’est que pour garder le secret sur leurs activités, ces jeunes filles acceptent de ne pas dénoncer les atrocités qu’on leur fait subir. Faut pas se leurrer, le client qui recherche les très jeunes filles recherche avant tout le pouvoir et la domination. Ce sont des malades avides de sensations fortes et rien n’arrête leur imagination, entraînant du coup les jeunes filles dans des jeux sexuels à la limite du supportable. Les pauvres filles qui pensaient avoir flairé la bonne affaire se retrouvent plutôt prises au piège entre leurs parents qu’elles ne veulent pas informer et les « pimps » qui les obligent à obéir aux clients dépravés. Je ne crois pas, contrairement à ce que l’article laisse croire, que la vie de ces filles ne soit qu’une belle suite de « baise et dépense le fric. » Le milieu de la prostitution est bien plus « crotté » que ça et encore une fois, tout ça vient du fait que les clients sont de plus en plus exigeants et malades. Je pense que notre système judiciaire devrait les pourchasser et les punir d’avantage.