"Quand j'ai compris que j'faisais
Un très, très grand détour
Pour aboutir seul dans un escalier (…)"
– Paul Piché
Plus les fêtes du 400e anniversaire de la ville de Québec approchent, plus les dépêches absurdes s'accumulent.
Un plan d'ensemble? Une idée directrice? Pour l'instant: rien, nada, zilch! Sauf peut-être l'assainissement de la rivière Saint-Charles.
Mais pour les trouvailles débiles, on est déjà amplement servis.
Un grandiose escalier reliant la haute à la basse-ville, préférablement payé par l'Élysée; une étape du Tour de France qui soulève déjà l'ire des principaux intéressés: des coureurs cyclistes qui auront probablement du mal à faire passer leurs pilules aux douanes… Et puis quoi encore?
Si on se fie à ces seuls éléments connus du programme, jusqu'à maintenant, on se prépare pour un beau spectacle de colonisés. Parce que c'est exactement ce que ces projets reflètent: l'idée d'un Québec inféodé à la culture française.
Non mais, tant qu'à faire, on pourrait peut-être rayer les festivités de la Saint-Jean-Baptiste du calendrier, juste pour cette année-là, leur substituant le 14 juillet, invitant Nagui à la place de Normand Brathwaite pour animer le grand spectacle des Plaines. On pourrait y voir et y entendre Jean-Jacques Goldman, Charles Aznavour (s'il toffe jusque-là), Renaud et Florent Pagny. Et tiens, pourquoi pas un show payant de Johnny Hallyday au Colisée Pepsi-Perrier-Unibroue-Ricard avec ça? Mais bon, je délire un peu, là…
Par contre, on a véritablement l'impression que L'Allier cherche à offrir à la France une manière de se racheter et à faire oublier que c'est sous l'égide du gouvernement britannique qu'a été célébré le 300e.
Comme si mettre de l'avant l'idée d'une culture unilatéralement héritée de France allait faire s'effacer le souvenir de l'autre colonisateur; une amnésie collective gommant des mémoires les réminiscences d'un Empire de l'Hexagone baissant les bras en Amérique, nous laissant nous colleter pour les siècles à venir avec un interlocuteur aussi sourd que bavard, de Durham à Dion.
C'est tellement ridicule qu'on en viendra nous aussi à invoquer l'esprit de fantômes historiques en appelant aux cieux, désespérés: "Reviens, Champlain, ils sont tous devenus fous"!
Remarquez, ce qui est vraiment gênant dans cette histoire, c'est qu'on ait à mendier au gouvernement français pour obtenir ce monument. Une patente à gosse dont la symbolique est par ailleurs frappante: un lien entre le plus vieux et le plus "récent" des beaux quartiers de Québec, un accès direct pour les touristes et les gens de la haute à la plus grande fierté de notre maire: Saint-Roch. Un monument à sa propre gloire auquel ne manquerait que le buste d'un poète russe en surplomb. Et cette fois, l'ironie est bien dosée.
J'ai toujours pensé que Jean-Paul L'Allier était un visionnaire, mais je commence à sérieusement douter de ma perception du bonhomme. Aurais-je confondu vision et mégalomanie? L'Allier nous dévoile-t-il par cette francophilie exacerbée qu'il aurait préféré avoir l'ancien poste de son ami Chirac, à la tête de Paris, et que la mairie de Québec n'est pour lui qu'un prix de consolation s'en rapprochant le plus possible? Que voulez-vous, on ne choisit pas où l'on naît.
Puis, imaginez seulement une seconde que les Français acceptent de payer, mais imposent leurs créateurs pour l'érection de cet escalier… Ceux que cela enchante m'excuseront peut-être de leur rappeler le monument offert à Québec pour son 375e anniversaire par la France: le Rubic Machin laiteux de la place de Paris. Une horreur patentée.
Imaginez finalement ce grand escalier en tuiles blanches qui dirait: Bienvenue à Québec-de-la-honte! Cette ville qui rampe et fait de grands détours jusqu'à l'Élysée pour se bâtir une volée de marches.
Un symbole immobile pour un événement pensé, coordonné, conçu et animé par Jean-Paul L'Allier, vraisemblablement simple citoyen d'ici là, mais pas peu fier d'un lègue concrétisant des fantasmes qui ne satisferont que lui-même.
D'ailleurs, parlant de honte et de mendicité, ça me rappelle une conversation avec des amis l'autre soir. Nous nous demandions le plus sérieusement du monde: comment se fait-il qu'on aperçoive de moins en moins de quêteux à Québec? Chers copains, j'ai enfin trouvé la réponse: ils se terrent tous à l'hôtel de ville.
Je suis très heureux de constater qu’avec cet épisode ridicule de l’escalier, que des gens qui avaient jadis un préjugé favorable à M.L’Allier commencent à se poser des questions sur cet homme énigmatique. Il doit trouver l’année bien longue avec le scandale de la prostitution juvénile qui l’a mis dans l’embarras et l’élection des libéraux le 14 avril. Son château de cartes commence à s’écrouler et c’est bien tant mieux. Cet homme qui méprise les électeurs est prêt à tout pour arriver à ses fins et pour lui, la démocratie semble être un obstacle. Cet administrateur moyen qui a souvent eu besoin de ses amis péquistes pour équlibrer son budget est un rêveur. C’est très bien d’être rêveur et visionnaire mais, il y a une ligne à ne pas dépasser entre vision et mégalomanie. Malheureusement cette barrière a été franchie et après avoir eu l’obsession de revitaliser Saint-Roch à grand coup de subventions, il s’attaque au 400ième et semble pressé de tout régler avant de quitter. Depuis l’élection provinciale, il doit assurément envisager et préparer sa sortie et il doit longuement réfléchir dans sa voiture en traversant le pont de l’ïle pour venir à son Hôtel de Ville. Heureusement pour lui et malheureusement pour nous, il fait face à une opposition divisée qui semble s’auto-censurer pour ne pas déplaire à personne, une opposition qui ne fait pas son travail. Et quand le roi aura quitté son trône, qui pourra le remplacer; Jacques Jobin, Claude Larose, Jacques Langlois ou même Andrée Boucher…? Je ne crois pas. Est-ce que la capitale aura enfin quelqu’un à la hauteur de la fonction. Malheureusement, j’en doute. Québec est-elle condamnée à n’être qu’un village comme l’a si bien dit notre distingué maire?
Il y a des sentiments un peu troubles qui se dessinent derrière les réactions au projet du grand escalier auquel s’associe le maire Lallier. Il y a d’abord le dépit de ceux et celles qui n’ont pas accepté la disparition par fusion du nom de leur cher petit arrondissement et qui se manifestent avec d’autant plus de véhémence qu’ils habitent des arrondissements plus bourgeois, qu’ils payaient moins de taxes proportionnellement que les autres, notamment ceux et celles des arrondissements de l’ouest de la ville. Ce dépit, inutile de le qualifier tant il se discrédite lui-même à la lumière du seul principe de l’équité fiscale. À ce premier dépit hypocrite s’en ajoute un deuxième qui correspond celui-là à la hargne des sympatisants libéraux qui ne peuvent accepter que quelqu’un qui a pourtant été ministre dans le premier cabinet de Robert Bourassa ne se conduise pas de manière imbécile pour ne pas dire plus dans les questions qui concernent l’histoire et l’avenir du Québec. Enfin, il y a aussi le dépit des petits bourgeois qui le sont d’autant plus qu’ils mettent d’énergie à prétendre qu’ils ne le sont pas et qui s’insurgent contre un symbole qui relie deux réalités pour eux injoignables, soit la haute et la basse ville. Il y a du Stéphane Dion dans ce genre de réaction et inutile de dire que ces personnes n’ont pas du tout l’intention de lui renvoyer l’escalier, enfin l’ascenseur. Ces sbires ne peuvent accepter qu’un libéral soit en même temps nationaliste et tout-à-fait capable de reconnaître ses origines et la place que la France occupe dans cette histoire. Mais si nous sommes capables de décanter ces sentiments troubles, alors peut-être nous sera-t-il possible de parler de ce projet comme il le mérite, c’est-à-dire sans les exagérations de language et les commentaires insidieux qui ont pris toute la place jusqu’à présent. Mais j’ai bien peur qu’il va nous falloir monter quelques marches avant d’en arriver là.
Je ne l’aimais pas tellement, mais là je crois qu’il divague. M. Lallier, notre cher maire, demande aux Français 25 millions pour un escalier. J’espère qu’ils ne sont pas assez fous pour faire ça. Nos chers cousins se foutent bien de nous, à preuve le beau rubikcube qu’on retrouve à Place Royale, ils croient certainement qu’on ne vaut pas mieux pour nous offrir une laideur du genre. Une immense structure ouverte métallique de quatre côtés, rappelant la forme d’un tipi amérindien. Bien oui… les Indiens…, pour que nos chers cousins pensent encore qu’on vit dans des cabanes au Canada. Je souhaite au peuple français que leurs dirigeants soient plus intelligents que M. Lallier et dépensent leur argent plus adéquatement. M. Lallier veut faire sa marque en laissant des monuments comme le maire Drapeau, mais Monsieur Lallier, vous n’avez pas du tout l’envergure de M. Drapeau.
A bon entendeur, salut!
Qui ne se souvient pas des fabuleuses célébrations du 450e anniversaire de la visite de Jacques Cartier à Stadacona? Non? Rappelez-vous, il y avait de beaux bateaux. J’ai de grands espoirs pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec, mais je commence à croire qu’on aura droit à un autre échec de la taille de Québec ’84.
Quand je pense aux réalisations françaises au Québec, je pense en premier lieu au Stade Olympique et au cube en plastique du vieux Québec. Deux réalisations faites dans des circonstances similiaires au 400ième : On a voulu marquer le coup d’un événement avec quelque chose de spectaculaire, puis on s’est retrouvé avec quelque chose de laid, incohérent, inadapté et dont tout le monde se moque maintenant. Pour ma part, je pense que ce projet est tout à fait ridicule, même si je n’ai absolument rien contre le fait que la France s’implique dans les fêtes du 400ième. Je pense que l’on a beaucoup à gagner de partager des idées avec les français, en autant que l’on ait toujours le dernier mot, que l’on adapte leurs idées à notre manière et que le résultat provienne d’un partage des compétences respectives. Il ne faut pas être contre. Faut être ouvert aux idées des autres, mais il faut aussi savoir faire à notre tête quand un projet n’a pas d’allure.
Les promoteurs du projet Place de France prévoient investir près de 25 M$ à L’Îlot Fleurie pour la construction d’un parc, d’un immense monument, d’un rond-point, de bassins d’eau et d’un escalier à palliers afin de mailler le «dernier chaînon de l’aménagement de St-Roch», selon M. L’Allier. Évidemment, les promoteurs de la Place de France devront adhérer à L’Îlot Fleurie et payer leur cotisation annuelle pour réaliser des projets sur le site qu’aménage le Groupe d’animation L’Îlot Fleurie selon un protocole d’entente avec la Ville de Québec. D’ailleurs un passage dudit protocole stipule que «Dans le cas où des travaux majeurs de réaménagement des voies surélevées de l’autoroute Dufferin-Montmorency ou des voies d’accès à la dite structure sont nécessaires, La Ville et L’Îlot Fleurie conviennent de former un comité conjoint composé de deux (2) représentants de L’Îlot Fleurie pour étudier les plans de réaménagement du site, discuter de l’échéancier des travaux et apporter des solutions aux problèmes engendrés par ce réaménagement, L’Îlot Fleurie désirant être associé de près aux discussions entourant ce dossier.» (article 3.5, Protocole d’entente).
Ce sera donc l’occasion pour le Groupe d’animation L’Îlot Fleurie de représenter, encore une fois, l’initiative citoyenne en matière d’aménagement urbain. Nous invitons donc la population à s’exprimer de façon créative sur le projet de la Place de France afin que nous puissions représenter l’opinion publique de façon significative (consultations publiques de l’îlot Fleurie à venir) Le Groupe d’animation l’Îlot Fleurie est un organisme sans but lucratif qui aménage un parc de sculptures et qui organise des activités artistiques et communautaires sous les bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency à Québec.
http://membres.lycos.fr/ilotfleurie/
Eh oui, pouvez-vous m’expliquer pourquoi le maire de Québec, a demandé à parler au président de la France, pour lui demander son avis sur les 400e qu’il organise. Le maire de Québec demande au président de la FRANCE…..Il me semble que je manque un boute là…Je pense qu’il y en a un qui se pense un peu plus important qu’il ne l’est vraiment. À mon avis ce n’est qu’un pauvre maire d’une ville qui voit bien grand. C’est plutôt à notre gouvernement en place de faire ces contacts là. Juste un peu bizarre.
Je ne comprends pas la réaction des gens sur cette nouvelle. Moi personnellement je me dis, et si on réussit à faire payer les français pour améliorer un coin de la ville de Québec qui n’est pas franchement jolie, pourquoi ne pas le faire ? Non mais il n’y a pas personne ici qui va me faire croire que le projet peut être pire qu’une autoroute qui finit dans un mur de béton. Ça, ça fait vraiment dur ! Un parc avec un escalier est selon moi quelque chose de très joli. Et puis, malgré ce que l’auteur laisse croire, je ne vois pas pourquoi il faudrait renier nos origines. Et c’est bien les français qui ont fondés Québec si je me souviens bien ? Nous sommes encore majoritairement francophones non ? Je ne pense pas que L’Allier soit tombé sur la tête. Je ne pense pas qu’il aura le prélude du tour de France, mais une chose est sûre, cela aurait attiré bien des touristes.
Avant d’apprendre les plans de monsieur L’Allier sur le fait de refaire la superbe escalier, javais du respect pour cet homme et je croyais qu’il avait un jugement qui sortait des sentiers de la politique traditionelle, mais je vois qu’il n’est qu’une des nombreuses marionnettes de notre système actuel. Non, mais avez vous l’idée conne. On a perdu un 3 millions ou milliards je sais pu trop , pis il disent qu’il n’ont pas d’argent, mais caline ils veulent faire des projets inutiles comme refaire l’escalier. Moi j’appelerais ça le lallier witch project. Son projet d’escalier me fait penser à il y a quelques années la superbe toilette silencieuse de madame la ministre marois !
Je suis d’accord avec l’idée que le 400eme anniversaire de la ville doit être grandiose, car c’est un événement unique comme le passage du millénaire. J’encourage la revitalisation de la ville, la renaturalisation à des endroits où il n’y a que du béton, un réaménagement complet des rives de la St-Charles et un parc historique avec un escalier sous l’autoroute Dufferin. On pourrait même y ajouter d’autres idées spectaculaires et des cérémonies spéciales. Cela permettrait à notre ville d’avoir une visibilité mondiale. Par contre, je me dis que ce n’est pas aux contibuables à payer toute la facture. Ils ne l’ont pas payée pour les cérémonies du millénaire dans le monde entier. Ce sera encore plus facile de ne pas leur refiler la facture pour le 400e, car ce n’est pas un événement mondial comme le millénaire et les partenaires ne seront pas solicités de partout dans le monde en même temps. C’est un événement qui ne touche que la ville de Québec. Le maire et le gouvernement ont rendu bien des services à des pays et à des compagnies diverses. Tous ces partenaires pourraint fournir leur part pour embellir la ville. La seule chose que je remets en question, c’est l’évaluation réelle des coûts et la part réelle que la France s’engage à donner. Auront-ils l’aide du gouvernement provincial, fédéral et des multinationales. Je reproche au maire de mal évaluer les coûts de ses projets et de refiler le reste aux contribuables. Je ne suis pas d’accord que l’on ait à payer l’escalier. Ce que je veux, c’est que pour une fois, on pense à toutes les dépenses imprévues dans un tel projet et que l’on s’assure d’avoir les fonds nécessaires pour le financer sans qu’il y ait une facture cachée aux citoyens de la ville.
Je suis toujours étonnée de voir à quel point on oublie les Amérindiens dans notre Histoire. Dans les premiers moments de la rencontre entre les explorateurs européens et les Autochtones du St-Laurent, les Francais n’auraient jamais réussi à passer l’hiver s’ils n’avaient pas été aidés par les Iroquoiens. Ces derniers leur ont enseigné comment survivre dans ce climat et sur leur terre. On connaît aussi bien peu le rôle essentiel des autochtones dans le commerce et dans la vie politique de la Nouvelle-France, parce que l’Histoire qu’on essaie de nous transmettre en classe veut surtout valoriser les actes de bravoure des Européens venus conquérir le dangereux mais magnifique Nouveau-Monde…
Si on veut vraiment commémorer le 400e anniversaire de Québec, je crois qu’il serait très approprié de laisser une place aux Amérindiens et qu’ils puissent eux aussi marquer de leur présence le territoire de la ville. J’aimerais tellement que des artistes autochtones viennent participer à la création d’un îlot propice à la paix et à l’inspiration. Ca permettrait d’oublier un peu de ce béton qui ne fait que grisailler la ville. Bien plus qu’un escalier.
De toute façon on aura beau dire n’importe quoi, les idées de ceux qui paient les taxes ne pèseront pas dans la balance. L »argent que l’on n’a pas va aller dans des dépenses inutiles. C’est la façon de gérer un budget. On devrait faire quelque chose de simple sans rien pour mettre de la poudre aux yeux. Lors d’une fête quelconque, si l’on n’a pas d’argent, on ne fait pas de folies pour un cadeau. Alors la ville devrait faire de même et fêter dans la simplicité.
David Desjardins, le rédacteur en chef de votre hebdomadaire est visiblement en désaccord avec le projet de la Place de France présenté par le maire de Québec. Pourquoi ? Selon lui, plus les fêtes du 400e approchent, plus les dépêches absurdes et les trouvailles débiles s’accumulent. Etait-ce absurde, pour le 300e, d’aménager cet immense parc urbain sur les plaines ? Etait-ce absurde, avec le recul, d’aménager le jardin Saint-Roch en 1992 ? Il est vrai que le maire de Québec a demandé une participation financière de la France. Cela peut paraître étrange et peu convenable aux yeux de monsieur Desjardins, mais de la à y voir un projet qui reflète un Québec inféodé à la culture française et un complot francophile de la part de monsieur L’Allier. Il est aussi vrai que la France nous a donné une horreur patentée (le rubic blanc) pour le 375e. Et alors ? Monsieur Desjardins va-t-il nous ressortir le syndrome du stade ?
L’éditorialiste nous apprend qu’il a toujours pensé que Jean-Paul L’Allier était un visionnaire. Et lui, quelle est sa vision ? Le métier d’éditorialiste est un métier sérieux. Celui-ci a le devoir et l’obligation d’appuyer ses écrits par des arguments solides. L’escAllier ne contient pas un argumentaire solide. Des arguments à cinq sous et à la Arthur, cela semble devenir la norme pour monsieur Desjardins. Déplorable.
L’idée du projet est en tant que tel intéressante. Il est vrai que cette partie de la ville avec ces deux branches d’autoroute qui se terminent dans le cap est plutôt horrible. Si le maire L’Allier croit avoir le bon projet pour améliorer un peu ce coin, je crois qu’il doit continuer. En effet, les plans que j’ai pu voir dans les journaux laissent croire que ce site sera très beau. De plus, juste à regarder ce que le maire a réussi à faire avec le quartier St-Roch, laisse croire qu’il est capable de faire quelque chose d’aussi beau ailleurs. Si en plus, les frais sont payés par la France, alors pourquoi pas. Cependant, il est sûr que si c’est notre propre argent qui est impliqué, c’est autre chose car je crois qu’il y a encore beaucoup de projets à réaliser dans la ville de Québec qui devraient passer avant. Il reste cependant que je préfère voir notre argent dépensé dans l’embellissement de la ville que de le voir gaspiller dans la contruction de « palais » (pensons à la contruction de la mairie de Ste-Foy).
Non content que si peu de tourites visitent le tout nouvellement revampé quartier St-Roch, Sa Majesté L’Allier décide d’y installer un grand escalier.Non content que si peu de touristes se baladent le long des berges du fleuve, Sir
Lallier enlèvera une voie au boulevard Champlain si peu emprunté… Mais ne vous trompez pas sur ses intentions, le bonheur des citoyens prime avant tout tape à l’oeil pour le Seigneur L’Allier. J’irronise peut-être? Mais pas du tout! Derrière toute cette « flasheuse » façade, notre glorieux Élu a des intentions bien plus capitales. Celle de faire de Québec la capitale internationale des mollets musclés! Allons, la mise en forme de ses gens
a toujours été un sujet primordial pour Notre Roi! Alors à vos souliers, prêts, marchez!
Je ne vis à Québec que depuis 3 ans car immigré de Belgique. Je ne comprends pas pourquoi les Québécois ont toujours tendance à vouloir se rattacher à la France (tout en méprisant les français). Le Québec est-il toujours au stade « d’enfant » qui a besoin d’être tenu par la main pour faire quelque chose d’un peu grandiose??? J’ai assisté au millénaire de la ville de Liège en 1980 et 1000 ans… c’est autre chose que 400 ans. Pourtant on n’est jamais allé chercher quoi que ce soit chez nos voisins français.
La ville de Québec a 400 ans de sa propre histoire à fêter, pourquoi ne pas se focaliser là dessus et apprendre aux jeunes pourquoi et comment ils sont arrivéa là où ils sont en 2003, ce serait plus constructif si on veut faire un brin d’histoire que de leur rabattre les oreilles avec ces maudits français qui un beau jour ont laissé lâchement tomber le québec et patati et patata.
Quand à la construction de l’avenir c’est pas un bête escalier qui va trôner en face de la gare et qui ne sera utilisé que par les touristes de passage qui va régler les problèmes de tous les jours de plus de 500.000 habitants. Le placement de 25M$ dans une nouvelle stratégie de l’infrastructure routière serait le bienvenu, par exemple par la construction d’un nouveau passage (pont ou tunnel) entre la rive nord qui centralise beaucoup d’activités et la rive sud qui se développe à vitesse grand « V ». Décidément, je ne pense pas que l’avenir de la ville passe par un escalier.
Que notre maire actuel veuille embellir notre ville, je n’ai rien contre. N’étant pas native de Québec, je peux dire que j’en ai été toujours amoureuse, j’aime cette ville et je la trouve de plus en plus belle. Par contre, je n’apprécie pas du tout l’idée de demander ou plutôt quémander…un escalier. Nous avons déjà reçu un monument de la France. Ce blocblanc qui défigure l’entrée du quartier Petit Champlain est à faire peur à cet endroit…il n’y avait donc personne pour mieux le situer. Avons-nous besoin d’un autre symbole, et si les français veulent nous offrir un cadeau, d’accord…mais pourra-t-on choisir de le placer où bon nous semble et cette fois avec meilleur gôut.
Nous attendons-nous à un autre beau projet comme celui du Pont de Québec: la septième merveille du monde comme on nous l’annonçait? Mais cette fois, nous ne voulons pas nous retrouver sans le sou, alors on demande aux Français de régler la facture pour ce bel escalier. Alors, qu’est-ce qu’on attend? Allons voir maman la France, notre ancienne mère patrie!
Je crois que l’on devrait arrêter de dépenser notre argent pour des choses parfaitement inutiles et faire quelque chose d’inusité pour ce 400e. Quelque chose comme construire des logements pour des sans-abris ou encore offrir des repas aux gens qui n’ont rien. Ce 400e anniversaire n’est pas uniquement pour ceux qui ont de l’argent. Si on faisait quelque chose de spécial pour la classe défavorisée ?
Même dans ces fêtes, tout est question de pots de vin. Alors l’organisation de la fête sera en fonction des plus beaux cadeaux offerts. C’est à ce moment que sera décidé ce qui sera fait. Pas avant…
Il est intéressant de vouloir fêter le 400e de la ville de Québec mais, je crois que les autorités devraient mettre l’accent sur ce qui fait l’unicité de cette ville et de son histoire plutôt que de chercher l’appui des autres pays (la France dans le cas présent). La seule chose que je trouve un peu moche c’est la réaction du journaliste qui sort pelle et pioche, comme on disait y a 400 ans, contre les projets du maire Lallier. C’est correct d’avoir des avis différents, de n’être pas d’accord mais, il me semble qu’il serait bien plus créatif et positif de faire des suggestions que de »plugger » le maire dans un article de journal! Chialer c’est facile! Changer les choses demande beaucoup plus de couilles cependant!
Il est plutôt difficile de croire que la France va vraiment débourser des Sommes faramineuses pour construire un escalier dans un quartier de la ville de Québec. Je crois que c’est vraiment une idée ridicule et je serais curieux de savoir quelles sont les Sommes qui ont été dépensées pour l’élaboration de ce projet qui ne verra sûrement pas le jour. En tout cas, c’est un beau gâchis.
La santé, l’éducation, la société…. rien n’a de sens et rien ne va. Franchement, un escalier?
Vraiment, lorsque nous avons à fêter des évènements spéciaux, au Québec, on manque souvent la coche! Vous souvenez-vous des fêtes du 350e de Montréal? Moi non plus! Et avez-vous vu notre façon, au Québec, de célébrer le passage à l’an 2000? un feu d’artifice et le métro ouvert toute la nuit, pendant que les autres villes du monde célèbraient en grand! Alors laissons-nous aller et trouvons des idées originales pour les fêtes du 400e de Québec. Tout comme dans le temps de l’expo ou des Olympiques, fêtons et donnons-nous les moyens de fêter. Mais oui! il faudra encore payer la note pendant quelques années après l’évènement. Mais je constate que l’expo de 67 a eu des retombées économiques et sociales très grandes. Peut-être pourrons-nous aussi y trouver notre compte pour le 400e?