Depuis des mois, toute l'industrie du disque a le même chapelet de mots à la bouche: piratage, téléchargement, brûlage, copie, musique en ligne.
Voilà un sujet sensible qui est non seulement dans l'air du temps, mais qui expose parfaitement les contradictions de l'époque à laquelle nous vivons: un début de siècle où la technologie est à la fois le sauveur et la menace.
Une époque de flous que toutes les lentilles du monde n'arrivent plus à mettre au point.
Comme le cas du dossier du piratage où tout n'est pas noir ou blanc, où il n'y a pas que de pauvres artistes exploités contre d'infâmes technophiles adolescents qui leur sucent le sang. Pas de logique manichéenne. Même qu'on pourrait dire que, dans ce cas-ci, s'affrontent autant, sinon plus, de visions du phénomène qu'il y a d'acteurs, tel qu'en témoigne l'ambiguïté de leurs réactions.
Prenez Sébastien Plante, le chanteur du groupe Les Respectables qui, au printemps dernier, me confiait justement à propos du piratage: "Je trouve que c'est écoeurant, c'est du vol", pour ensuite faire volte-face deux phrases plus loin en m'indiquant que "en même temps, la musique, ça devrait toujours être gratuit, ça appartient à tout le monde".
Une contradiction tout à fait compréhensible qui nous envoie vers le noeud du problème.
L'opposition entre le sacré et le profane, entre l'art et la business, sortie de la bouche d'un musicien qui veut pouvoir en vivre, mais qui comprend aussi que le pouvoir de la musique s'étend bien au delà de son potentiel de commercialisation.
Alors pendant qu'on cherche en vain des stratagèmes pour contrer l'explosion technologique, on évite cette question fondamentale sur la place de l'art dans la société.
Parce qu'il n'y a pas que l'anarchie techno qui soit à l'origine de ce phénomène, mais aussi notre vision du monde.
Aussi, il est d'autant plus détestable de s'apercevoir que ce sont encore les moyens et petits joueurs qui pâtissent, pas les transnationales qui peuvent aussi bien se départir d'une compagnie d'eau gazéifiée ou de climatiseurs pour effacer leurs pertes.
Des petits joueurs comme ceux que représente l'ADISQ, mais qui se mettent le doigt dans l'oeil jusqu'au coude lorsque vient le temps de défendre leur minuscule fief.
"Si je peux télécharger de la musique gratuitement, je veux pouvoir aller au dépanneur, manger deux petits gâteaux et sortir sans payer", disait Guy A. Lepage lors du récent gala de l'ADISQ. Voilà une analogie bancale qui contribue à alimenter notre vision réductrice de la musique, comme s'il ne s'agissait qu'un d'un autre objet dans le tourbillon de la consommation rapide.
Si vous voulez sauver le disque, dites-leur plutôt: "Si je peux télécharger de la musique gratuitement, je veux pouvoir aller voir un analyste sans payer, je veux qu'on m'offre une porte de sortie de l'ennui du monde, je veux pouvoir sublimer ma détresse dans celle de ceux qui savent mieux l'exprimer, comprendre à quoi rime l'existence, vivre un moment d'éternité, tout ça, sans payer un sou."
Parce que la musique, c'est bien plus qu'une caisse de bière, un journal jaune ou une antenne satellite.
Moi, ça a complètement chamboulé mon existence, des dizaines de fois.
J'en connais même à qui la musique a carrément sauvé la vie.
Alors d'après vous, une vie, ça vaut combien de petits gâteaux?
Je suis bien d’accord avec vous monsieur Desjardins. Je trouve que depuis le début, on est un peu réducteur dans le cadre du débat sur le piratage de la musique. Je m’explique. Je suis un grand amateur de musique. J’ai plus de 300 disques chez moi et je continue toujours à en acheter quand le produit en vaut la peine. Par contre, je ne suis pas millionnaire. Je ne peux pas tout m’acheter. Le téléchargement me permet depuis quelques années de mieux cibler mes goûts, de m’ouvrir à de nouveaux genres. Par exemple, je l’avoue j’ai téléchargé le disque des Cowboys fringants. Puis, je suis devenu fan et j’ai achetés trois de leurs albums et j’ai payé deux fois pour les voir en spectacles. Je crois qu’ils ne sont pas perdants avec moi. C’est un peu cela que je veux dire. Tout ceux qui téléchargent de la musique ne sont pas de vulgaires pirates. Il y a aussi des gens ordinaires qui n’ont pas les moyens de tout avoir. Je pense même à la limite que ça force les artistes à nous offrir un meilleur produit. En effet, un disque avec seulement qu’une ou deux bonnes chansons sera rapidement oublié de nos jours. Les gens vont se contenter de les télécharger.
Vous avez aussi bien raison lorsque vous vantez les vertus de la musique. C’est notre culture, dans le fond elle appartient un peu à tout le monde. Je comprends que c’est triste pour les artistes qui ont moins de revenus, mais franchement ils ont choisi ce mode de vie et ils connaissent la problématique. C’est un peu comme les mécaniciens qui ne veulent pas travailler de soir. Je trouve ça un peu aberrant. Il n’a jamais été dit qu’en étant artiste tu deviendrais millionnaire. Non pas du tout. Ils n’ont qu’à réorienter leur carrière et à faire un peu plus de spectacle. C’est de cette façon maintenant qu’ils risquent mieux d’arriver à leur frais. Nous en sommes rendus à un point où nous ne pouvons plus aller en arrière. Les artistes et compagnies de disques doivent s’adapter et non pas essayer de revenir dans le passé.
Premièrement, je dois dire que plusieurs artistes se font pirater leurs chansons sur des sites de téléchargement tels que Kazaa et les autres. Je prends des noms comme U2, Madonna, Britney Spears etc… Mais si nous ramenons la situation à notre petit coin de petit, est-ce qu’il est vraiment juste de dire que nos artistes québécois se font pirater leurs chansons? Sérieusement, qui a déjà téléchargé des chansons de Luc de la Rochelière ou même encore de Gilles Vigneault? Est-ce que l’industrie du DC est vraiment en danger ou est-ce que le problème est un peut trop exagéré?
En tant que musicien, je comprends vraiment la position des artistes façe au problème du piratage. Je suis d’accord que depuis l’explosion de l’ère du piratage, bien des musiciens ont été, fort malgré eux, victimes du mouvement.
Or, la chose à laquelle je suis moins sensible, ce sont les abus que font les industries du disque sur les artistes qui les font vivre. Et ce sont contre et à cause d’eux, les multinationales de la musique (Sony, Columbia, ect..) que je suis tout de même capable de télécharger des musiques sur le web sans regrets.
Je comprends vraiment bien le dialogue de Sébastien Plante plus haut dans votre article.
1. Il condamne le téléchargement, car il constate que c’est son gagne-pain qui maigrit. Le dialogue du « salesman », celui qui fait partie de l’opinion des compagnies de musique.
2. Le fait qu’il retire son opinion précédente, en indiquant « qu’en même temps, la musique, ça devrait toujours être gratuit, ça appartient à tout le monde », expose justement l’opinion de l’artiste qui est fondamentalement derrière l’idéologie de la compagnie et qui fait sortir de lui l’artiste à part entière. Celui qui veut que son message sois distribué haut et fort, partout.
Maintenant, je trouve qu’il est grand temps que la musique soit distribuée de façon independante, juste et équitable pour tous. J’admire les artistes qui ont leurs propre étiquette, car c’est la seule et unique façon de vivre de la musique. Ils la font sans se souciers du grand « boss » qui décide de comment elle devrait être, et le capital qui est généré leur est equitablement redistribué.
Dès que des artistes comme les Respectables par exemple, feront de leur musique un art qui est accessible pour tous, et à qui reviennent les distributions aux artistes seulement, et aussi que les distributions de leur musique ne soit pas faite à des prix exorbitants, dès que ce sera instauré dans notre système de consommation, l’industrie musical ene sera plus une erreur…
Le débat sur le piratage me fait toujours sourire un peu. En fait, c’est que même ceux qui se disent contre le piratage ne peuvent pas affirmer qu’ils n’en ont jamais bénéficié!
Même dans ma jeunesse, je copiais déjà des cassettes des ‘Mini Vanelli’ ou autres grands succès de l’époque. :-) Et que dire des films sur les vidéocassettes?
Ce débat dure depuis aussi longtemps que je peux me rappeler, et encore aucune solution ne semble avoir été retenue. Personnellement, je télécharge beaucoup de musique. Cela me permet en fait de faire une sélection de ce que je veux effectivement acheter. C’est à peu près le même principe que les essais de 30 jours satisfaction garantie ou argent remis. Mais je ne vais pas vous leurrer, si une seule chanson d’un album m’intéresse, il y a peu de chance que j’achète l’album. Cela fait-il de moi une criminelle? J’achète sensiblement le même nombre de disques qu’avant la crise du piratage! Parce que à mon avis, rien ne peut remplacer une pochette et la qualité d’un original.
J’ajouterais même qu’Internet offre une vitrine permettant à l’industrie du disque d’exposer ses produits à travers le monde sans aucun frais! Une publicité gratuite quoi! Il y a donc deux côté de la médaille à cette visibilité sur le net.
Le problème ne vient à mon avis pas des gens qui utilisent avec modération le piratage. Mais comme dans tous les domaines, l’utilisation abusive peut quant à elle être néfaste. Nous n’en sommes donc qu’au début de nos peines…
Pour ma part, j’adore acheter des disques et encourager les artistes. Je trouve que d’avoir en main l’album, avec les photos, les paroles, etc, ça devient un objet de collection, un bien que je possède. Évidemment, j’ai déjà gravé des chansons et en ai téléchargé sur le net mais d’une façon ou d’une autre, je préférais de loin avoir l’Album.
Ou le téléchargement devient intéressant, c’est quand nous voulons consommer tout ce qui se fait dans le domaine musical. Là, ça n’a plus de bon sens, on se ruinerait à acheter tous les CD de tout le monde…
Mais j’ai bien aimé l’idée de charger 0,99$ par chanson pour pouvoir la télécharger. Je crois que c’est très raisonnable de payer ce prix pour pouvoir écouter notre chanson préférée des centaines de fois!
Si tous les systèmes de téléchargement se serraient les coudes et exigeaient ce prix très modeste, les artistes seraient sûrement bien heureux et nous, les grands consommateurs de musique, nous ne serions pas beaucoup plus pauvres et nous pourrions encore nous offrir des petits gâteaux!!!
Tout le monde en parle et cela de façon assez émotive. Je pense que c’est un problème assez complexe; il est certain qu’à première vue on a tendance à être contre le piratage, mais si on y pense plus notre point de vue peut se nuancer.
La télévision nous présente des films gratuitement et pourtant le cinéma n’est pas en péril pour autant. Alors peut-être que le fait de pirater de la musique a le même effet, c’est-à-dire nous faire connaître des artistes pour qui ensuite nous allons dépenser des sous pour aller les voir se produire sur la scène.
Je pense que le réel problème n’est pas le petit piratage fait par monsieur tout le monde, mais plutôt le piratage à grande échelle avec surtout les sites internet.
Comme dans tout, la modération a bien meilleur goût. Je pense que le « piratage industriel » devrait être éliminé mais que le » piratage domestique »aura toujours sa place.
Ça fait des années que le problème se pose, sans qu’on le sache. Mais le problème est devenu un fléau, une menace croissante, un boulet aux artistes…Le plus grave dans tout ça est qu’il existe pratiquement aucune cure pour s’en débarrasser.
Ce qui m’inquiète un peu plus c’est la relève, les nouveaux artistes. Déjà que l’industrie est vorace, comment pourront nous découvrir les nouveaux talents? Il est déjà assez difficile de se faire connaître, alors pourquoi risquer de tout perdre en plus? Personnellement, je n’irais pas dans une aventure que je sais perdue d’avance.
Le hic…le téléchargement a ses faiblesses, mais il a aussi ses forces. S’il peut nuire, il peut aussi nous faire connaître d’autre artistes. Tomber en amour avec une chanson de tel ou telle peut aussi bien entrainer le consommateur à acheter les produits de l’artiste, et ainsi faire rouler l’économie. Mais ce n’est pas tout le monde qui a le bon sens pour agir de la sorte, malheureusement.
Il existe pourtant de la lumière au bout du tunnel. http://www.puretracks.com/
C’est un bel exemple de ce que la technologie peut nous offrir. L’écoute partielle de pièces, et l’achat de ladite chanson, sans pour autant acheter l’album au complet!
En résumé…les requins des compagnies de disques n’aident pas en gonflant les prix et en donnant peu aux artistes, et les consommateurs n’aident pas en téléchargeant sans payer un sou…quel cercle vicieux n’est-ce pas?
Ce qui me fait penser à ce que j’ai lu il n’y a pas longtemps; un jeune disait « si c’est gratuit et facile à avoir, alors pourquoi pas? » Quelle vision restreinte…
Je trouve dommage qu’on se fasse traiter de criminel, alors que depuis longtemps l’industrie du disque profite de nous. Il en coûte beaucoup moins cher de produire un CD qu’une cassette. Le prix d’achat d’un CD devait baisser avec le temps, mais au contraire il est resté au même niveau, sois environ 2 fois plus cher qu’une cassette. J’ai plus de 150 CDs originaux chez moi alors je considère que je pourrais copier 150 CDs sans me sentir coupable envers l’indutrie du disque.
Malheureusement, ce sont les artistes qui écopent. Mais je ne m’en fais pas trop. Car les « artistes » qu’on entend se plaindre, ce sont ceux qui sont poussés par les grosses machines commerciales. Selon moi, un artiste, un vrai, ne veut pas faire de l’argent, il veut que son oeuvre soit connue et reconnue. Et la distribution ‘at large’ sur internet devrait être une bénédiction pour lui, une chance de se faire connaître.
Voici un débat qui suscite plusieurs réactions et positions. Pour ma part j’ai téléchargé en un temps des chansons que je possédais déja en cassette ou en vinyle, des vieux souvenirs des années 80 et… des nouveautés dans le but d’y découvrir un album, un artiste. Et quand j’aime , j’achète. Je n’ai jamais fait le commerce de cd piraté, n’ai jamais gravé ni téléchargé un album d’artiste québécois sachant à quel point nos artistes locaux pour la plupart crève de faim. Je me suis créé mon propre code d’éthique. Que de belles découvertes ai-je faites ces dernières années. Des navets égalements. Je ne suis pas une voleuse ni une pirate des temps moderne.
Je crée mon propre répertoire musical selon le type de musique que j’ai envie d’écouter ce jour là. Shoutcast sur internet et Galaxie sur la télé numérique m’offrent également des stations musicales par genre. Mais je n’ai pas de droit de parole sur la programmation. J’aime la musique sous presque toute ses formes.
Je considère que lorsque vient le temps d’acheter un cd, des extraits musicaux de 30 secondes ne suffisent pas parfois à juger d’une chanson, d’un album. On risque de passer à coté de certains chef-d’oeuvres et dans d’autres cas se faire carrément flouer.
Je trouve contradictoire et à certaines occasions hypocrites l’attitude de certains créateurs musicaux tels Metallica qui dénoncent ce merveilleux outil de découverte qu’est l’internet. C’est après avoir téléchargé quelques pièces de l’excellent S&M que nous nous sommes rués acheter l’album. Après tout un groupe heavy metal qui endisque avec un orchestre symphonique peut laisser planer un élément de doute n’est-ce pas?
Je suis une amoureuse de la musique, de la chanson. Je ne suis pas une criminelle. Et à titre indicatif je peux affirmer fièrement que je n’ai jamais autant acheté de cd depuis 4 ans, soit depuis que je suis abonnée à l’internet. Drôle de coincidence qui porte à réflexion n’est-ce pas?
D’accord, le téléchargement de musique fait perdre aux artistes des millions, des milliards de dollars. De plus il semble que ce soient les jeunes les principaux « pirates » de l’industrie musicale, mais à défaut de pouvoir poursuivre en justice tous les internautes qui ont un jour downloadé ne serait-ce qu’un seul fichier mp3, on devrait peut-être rechercher d’autres alternatives. Je crois d’abord qu’on devrait sensibiliser les jeunes dans les écoles au fait que leurs choix influencent directement la vie des groupes qu’ils aiment. Qui voudrait vraiment mettre fin à la carrière de ses idoles? On doit aussi apprendre aux jeunes pirates qu’il y a une différence entre downloader les chansons d’artistes renommés mondialement, qui ont d’autres moyens de subsistance (spectacles, ligne de vêtements, apparitions à la télé) et déjà des milliards d’accumulé, tandis que des groupes à plus petite échelle luttent pour leur survie et voient leurs ventes d’album diminuer à vu d’oeil. Leur sort est entièrement entre nos mains.
À défaut de pouvoir mettre un frein au trafic de la musique, il faudra quand même envisager d’autres solutions. Peu d’artistes accepteront de continuer à produire quand leur oeuvre ne leur rapportera plus rien, et il est vrai que la musique devrait être un bien libre, accessible à tout le monde peu importe ses moyens. D’ici quelques années, les gouvernements devront donc peut-être envisager de subventionner directement les groupes pour les encourager à produire, faisant de la musique un bien gratuit et accessible à tous au même titre que les soins de santé et l’éducation, car son importance est tout aussi grande.
Personnellement, je suis très sélective dans mes activités de piratage. Je n’ai aucun remord à brûler la dernière chanson à la mode de l’artiste américain multimilionnaire qui engraisse sa fortune grâce à ses spectacles, son parfum, sa ligne de vêtement et j’en passe. D’autant plus que bon, cette chanson est accrocheuse, elle me plaît bien, mais je sais que dans deux mois, je ne pourrai plus l’entendre et que l’album entier ne fera sûrement jamais partie des « must » de ma discothèque. Par contre, si l’artiste me plaît vraiment, si le disque m’accroche (et souvent quelques minutes d’écoute chez un discaire suffisent à le savoir), alors je préfère acheter le disque. Parce que pour moi, avoir la pochette originale, les images, les photos, les paroles, c’est un tout. Bien sûr, la musique est le produit principal, mais pour moi « l’enrobage » est également partie intégrante de ce qu’on me vend. C’est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’artistes québécois, qui font face à un marché restreint. Si j’aime un chanteur, une chanteuse ou un groupe, alors la moindre des choses pour moi est de l’encourager. J’achète peu de disques, mais ceux que j’achète, je les choisis par coup de coeur et je sais que je les écouterai encore dans 5, 10 ou 15 ans avec autant de plaisir.
On dirait que la vente de CD est appelée à disparaitre si la situation ne change pas. Il faudrait que nos artistes trouvent d’autres moyens ingénieux pour vivre de leur musique. Il me semble impossible d’empêcher le piratage de musique par internet. Solution: peut-être qu’il devrait augmenter le prix de billets de leurs spectacles. Je ne sais pas mais ils devront sérieusement se pencher sur la question pour trouver une solution réaliste.
Entre vous et moi, pensez-vous que Mario Pelchat aurait vendu 200 000 copies de son dernier cd sans le piratage?
Heureux de ses ventes de 100 000 exemplaires, Pelchat est convaincu qu’il en aurait vendu le double. Un instant. Les artistes québécois sont loin d’être les plus populaires sur les sites de téléchargement. Je vois ici une tentative des artistes de sucer de l’argent au gouvernement pour obtenir des subventions pour pallier ce manque à gagner.
De toute façon, il y a une carte de membre virtuelle qui empêche certains de nos chanteurs nationaux de manquer d’argent. En effet, après l’obtention d’une notoriété minimale un chanteur en manque de revenu sera : nommé dans un organisme culturel ou politique, sera le porte-parole d’un festival ou d’une campagne sociétale, il chantera dans une comédie musicale venant de France, etc.
Inclure dans les cd un rabais appréciable sur un billet de spectacle ou un autre événement culturel serait le début d’une solution.
Il y a en effet plusieurs attitudes à adopter devant ce problème: condamner la facilité, condamner l’industrie du disque qui vend trop cher, notre conscience sociale qui perd de ses fondements devant l’ordinateur, les fournisseurs Internet qui permettent ces téléchargements, etc.
Mais dans le fond… c’est un problème qui existe depuis bien longtemps, en lui-même: déjà les cassettes créaient une polémique, fallait-il ou non les doubler?
Et c’est un problème qui concerne les abus plus qu’autre chose. Internet facilite ces abus, mais ce sont les gens qui utilisent Internet. Trouvez des bonnes raisons aux gens de ne pas télécharger sur Internet, et ils agiront dans le sens voulu.
Ce n’est pas en faisant payer une cote aux fournisseurs de services Internet, qui irait directement au milieu musical, et qu’ils nous feraient repayer de toute manière, que cela réglerait le problème. Le fait de payer davantage serait seulement une raison supplémentaire pour se servir gratuitement. C’est la conscience sociale qui est en jeu ici… il ne faut pas punir tout le monde pour les abuseurs, comme on ne punit pas tous les clients présents d’un magasin lorsqu’un vol à l’étalage se produit.
Il suffit de quelques minutes de recherche sur les sites de téléchargements pour remarquer que très peu de musique québécoise s’y retrouve. Dans ce cas, la meilleure option pour pirater serait la copie de CD à CD. Cependant, il faut connaître quelqu’un qui possède le dit CD et qu’il acquiesce à votre demande. De plus, ce type de piratage à toujours existé. On n’a qu’à penser aux fameuses copies cassettes. Pour ces raisons, je ne crois vraiment pas que nous avons un gros problème avec le piratage de musique québécoise.
Je me considère comme un grand consommateur de musique et le téléchargement m’a fait découvrir une foule d’artiste qui me serait restée inconnue autrement. En effet, je crois que c’est un excellent moyen de se faire connaître. Je déplore quand même les gens qui font du piratage en gros, mais tout comme moi je suis certain que de nombreux CD ont été achetés à la suite d’un téléchargement. C’est encore une fois en raison d’extrémiste que nous verrons réglementer sévèrement ou disparaître ce type d’activité.
Je suis une mélomane. Je suis à 3 minutes en voiture de mon travail et pourtant je me lève deux heures avant afin d’écouter de la musique… en voiture, dans la douche, en mangeant, en écrivant présentement. Dans le fond, dès que l’occasion se présente. Je dois avouer que moi-même je télécharge des chansons. Eh oui!
Je n’ai pas une banque de milles chansons par contre. Quand je télécharge une chanson, c’est que j’en ai entendu une, je l’ai aimée et que je désire m’acheter l’album. Mais au prix que coûte maintenant un disque, je ne veux pas me cogner le nez non plus. J’écoute et si j’aime, j’achète. Je suis sure que plusieurs personne font comme moi.
Norah Jones, Jeronimo, Nicola Cicone sont quelques noms. Sans le téléchargement, je n’aurais jamais acheté leur album.
En conclusion, je crois qu’il y a un juste milieu. C’est sûr qu’il y a des personnes qui abusent, mais d’autre aussi qui, tout comme moi, ce sert de l’internet et du téléchargement intelligemment.
Je trouve que le changement n’est pas à faire du coté des logiciels pirates et des sites de téléchargements, car peu importent les moyens utilisés pour empêcher ces moyens de piratage, ils y aura toujours un moyen pour continuer à pirater la musique. Et le problème ne date pas d’hier, nos parents copiaient des cassettes audio quand ils étaient jeunes…
Le changement devrait être fait dans la mentalité des gens. Pour ma part, je télécharge de la musique, mais c’est surtout pour me faire découvrir de nouveaux groupes. Lorsque j’aime beaucoup un groupe et que je juge que le travail accompli par ce groupe mérite d’être encouragé, je ne me gêne pas pour acheter un ou plusieurs de leurs CDs et j’incite les gens autour de moi à en faire autant. Par contre, le coût des CDs étant vraiment élevé, il est difficile de satisfaire tous les groupes…. malheureusement.
Les compagnies de disque et surtout les groupes devraient faire comprendre cela aux gens : « Faire de la musique demande beaucoup de temps, et il est donc impossible de travailler à temps plein sur notre musique si on n’a aucune source de revenus… »
Le problème est tel que j’ai rencontré un gars dans un party avec environ 100 CDs complets, tous gravés. Je commence à lui parler des groupes de musique et je lui dis « Tu aimerais pas ça les encourager un peu, qu’ils continuent à faire de la si bonne musique ? » « Ben… c’est gratuit !!! « . Pour lui, la musique n’était qu’un objet comme un autre trouvé sur internet, et c’est déplorable. Espérons qu’il changera de façon de voir les choses !!
Je dois admettre qu’il m’arrive à l’occasion de télécharger des chansons sur Kazaa et autres logiciels du même acabit, mais c’est quand même plutôt rare. Cependant, je ne crois pas que j’aurais acheté aucune des pièces que je me suis procuré de cette façon.
Personnellement, on peut voir ce dossier épineux de plusieurs façons. La façon positive de voir la chose est qu’il est possible qu’un amateur de musique découvre un nouvel artiste en téléchargeant ses chansons, et qu’il se précipite plus tard pour acheter réellemnt les albums de sa nouvelle idole. Je pense qu’un vrai amateur de musique va désirer posséder le produit fini et complet plutôt qu’une version parfois mal enregistrée et souvent incomplète.
Cependant, il y en a peut-être d’autres qui se contentent des fichiers MP3 qu’ils téléchargent, et qui ont complètement arrêté d’acheter de la musique depuis qu’ils ont commencé la pratique du téléchargement. Ceux-là peuvent nuire à l’industrie musicale. Et c’est encore plus nuisible et illégale s’ils vendent ce qu’ils trouvent à d’autres consommateurs.
C’est donc un dossier assez ardu à analyser, car il contient une part de positif ainsi qu’une part de négatif. Il faudrait quand même savoir exactement le montant des pertes encourus par les producteurs de disques. Peut-être que les pertes en question ne sont qu’hypothétiques.
En tout cas, moi je ne vous dirai qu’une seule chose. Je ne vous empêcherai certainement pas de télécharger des chansons, car je n’en ai ni le goût ni le pouvoir. Cependant, si vous aimez vraiment un artiste, encouragez-le et achetez donc ses albums. Ce serait d’autant plus important s’il s’agit d’un jeune artiste qui débute.
Oui, téléchargez mais achetez également à l’occasion !!!
Dans ce dossier, tout le monde exagère. Il y a des gens qui téléchargent sans discernement et qui abusent du web. Il y a les compagnies de disques qui soufflent les prix avec démesure et qui volent à la fois les consommateurs et les artistes. Il y a les hackers qui savent que les gens profitent du téléchargement gratuit et qui s’installent là juste pour partir une épidémie de virus informatiques et détruire le web. Il y a des avocats chevronnés qui ne cherchent qu’à faire de l’argent en intentant des poursuites à des gens ayant piraté de la musique. Avec cela, ils augmenteront leurs revenus et leur crédibilité auprès des géants de l’industrie. Il y a des compagnies de logiciels qui vendent des logiciels favorisant le téléchargement qui s’emplissent les poches et des sites webs qui se dégottent de gros contrats publicitaires en offrant des téléchargements gratuits. Les annonceurs sur ces sites webs bénificient d’une plus grande publicité sur ce genre de site qu’ailleurs puisqu’il y a plus de personnes sur ces sites. C’est comme lors des matchs de football ou hockey où la visibilité est plus grande parce qu’il y a un plus grand nombre de téléspectateurs. Même les compagnies d’antivirus profitent de ces sites parce qu’ils savent que les hackers mettent des virus dans les sites à téléchargement, ce qui leur permettra de vendre davantage de logiciels antivirus. Les artistes exigent des profits hypothétiques pour avoir plus d’argent. Les compagnies de cd enregistrables augmentent leurs ventes et s’enrichissent. En bout de ligne, ce ne sont que les pauvres qui paient la facture. Tant qu’il n’y aura pas de règles claires, tout le monde volera les autres et tentera de détenir une plus grande part du marché pour s’enrichir.
1. Les redevances pour copies privées existe pour palier les supposés manques à gagner de nos artistes québécois, qui ne sont, qu’on se le dise, même pas ou presque disponible à downloader sur des plates-formes comme Kazaa, avec pour raison que personne n’en a sur son ordinateur. Il y a des redevances pour chaque cassette, cd vierge qu’on achète qui va dans un fond pour les artistes et autres personnes qui peuvent en bénéficier. Le problème actuel avec ce système de redevance, c’est qu’il ne s’applique pas aux disques durs, aux appareils de lecture MP3, etc.
2. Moi, personnellement, je possède au moins 450 DCs originaux, je crois avoir déjà contribué, si je m’arrêtais d’en acheter maintenant, beaucoup plus que la majorité des gens sur cette planète. Je télécharge énormément de musique sur le net, pour la plupart, des groupes que je ne connaissais pas, et que je n’aurais jamais connu sans ce moyen. 90% des mp3 que je download, c’est avec un abonnement à Emusic, qui charge un montant par mois. Suis-je légal ou pas, je ne sais pas. Pour ce qui est des autres, c’est des mp3, de groupes d’Europe pas trouvable ici. Ou alors, un album qui se vend 30 à 40 dollars ici, car importation y oblige, hummm!
3. Que les groupes d’ici, arrêtent donc de se plaindre d’une fenêtre sur le monde qui leur est offerte sur un plateau d’argent. Qu’ils essaient plûtot d’en profiter. Pourquoi par exemple, je dis ça comme ça à tout hasard, un groupe ne déciderait pas de se dire fini les cd et les contrats frauduleux des compagnies de disque qui nous exploitent. On vend notre album nous-même sur notre site qui va nous appartenir. On va offrir nos 15 pièces musicales à l’unité pour 1$, ou l’album pour 12$, et peut-être un rabais équivalent au montant acheté pour les billets de nos futures spectacles. Il est si facile d’être indépendant de nos jours, on a tous les moyens, à nous de les exploiter.
4. Le prix des albums en magasin, tous le même prix, voilà. Un cd, un prix.
Le dossier du piratage de musique est un puit sans fonds: on aura beau sortir des arguments pour, il y aura toujours des opposants et vice-versa. Pour ma part, je ne peux me considérer comme la « pirate » par excellence parce que je ne copie des disques que très rarement (j’écoute plus du francophone et j’aime bien pouvoir écouter un disque avec un son de qualité et ce à ma guise). Je trouve cependant bien frustrant de payer un disque 25$ pour me rendre compte qu’il n’y a qu’une chanson ou deux qui m’intéresse. Internet permet vraiment de faire connaître certains artistes qu’on aurait jamais pris le risque d’acheter le disque autrement. C’est bien beau encourager Pierre, Jean et Jacques mais quelques part, il ne faut pas tomber non plus dans la consommation pure et simple. Je crois que bien des artistes n’auraient pas connu de grand succès sans internet. On ne peux passer à côté: tôt ou tard il faudra trouver un moyen de rendre acceptable l’échange de fichiers musicaux, trouver un moyen de rendre ça équitable autant pour les consommateurs que pour les artistes. Je pense que je dire « non, on acceptera pas ça » c’est juste se mettre la tête dans le sable.
M. Desjardins a dit les 2 principes qui causent tout le problème de cette question:
1) De la manière dont fonctionne en ce moment l’industrie, en bout de ligne, ce sont les artistes qui se voient couper leur revenu.Car comprenons-nous bien que la compagnie qui a produit (donc financé) l’album renfloue toujours ses coffres avant de donner une cenne à l’artiste…
Et pour les artistes indépendants, c’est évident que ça les touche alors directement…Mais pas autant que certains disent… Personnellement, j’estime la perte à envirron 33% (Par exemple, une vente de 1000 000 albums, sans les mp3 aurait pu être plus autour de 130 000 ou 135 000)
2) La musique n’est pas supposée être un produit de consommation. Je suis indirectement lié de près et de loin au monde musical, de par métier et passion, je connais des artistes, je sais parfaitement l’impact du mp3 sur eux… Mais je ne pourrais jamais dire à un ami sans le sou pour x raisons, lui dire que non il ne peut écouter de la musique car il n’en a pas les moyens! Je trouverais ça inhumain! Toute forme d’art devrait être gratuite… mais malheureusement, ca ne fonctionne pas encore comme ça…
Par contre, personne, moi le premier, n’a vraiment de solution respectant ces 2 principes: Que le musicien devrait pouvoir vivre de sa musique et que le mp3 en ce moment est du vol, et que la musique devrait par contre être accessible à tous!
Et voilà, David Desjardins met le doigt dessus : une époque de flous que toutes les lentilles du monde n’arrivent plus à mettre au point – comme Hubble au début de son installation. C’est que tout comme le télescope à l’époque, il y a un os. Quand on part croche dans le raisonnement tout est faussé. Hubble était mal ajusté à cause d’une poussière de peinture qui s’était décollée d’un des outils d’instrumentation qui servait à ajuster l’angle de la lentille.
Même chose pour le supposé piratage. Il faut arrêter de parler d’argent, le raisonnement part tout croche. Il faut plutôt regarder pourquoi ce mouvement se produit et s’ajuster. Tel que mentionné plus haut, l’art c’est pour tout le monde. Le fait que des musiciens perdent de l’argent à cause des pirates je crois qu’à la longue ça peut avoir un effet que tous les mélomanes souhaiteraient: fini la musique commerciale, place à la vraie musique !!!! Enfin !!! Plus de musique créée pour faire de l’argent, seulement celle qui est innovatrice par des gens qui se foutent de l’argent, les vrais artistes.
Pis pour ceux qui veulent absolument recommencer à faire de l’argent, il faut convaincre les distributeurs de baisser les prix des CD et là les gens vont moins pirater.
Lorsque les radios à 2 cassettes ont fait leur entrée sur le marché et que les gens ont commencé à se copier des cassettes, l’industrie a cru que c’était la fin de la musique.. On a même mis sur ce compte les baisses de la musique disco, alors qu’en fait ce n’était seulement que cette musique était en déclin. Peut-être que la musique qui nous est offerte actuellement est tellement de type « fast food » qu’il nous est plus attrayant de la téléchargé pour ensuite la jeter après usage plutôt que de l’acheter et la garder pour les années. Selon moi, de la bonne musique est celle qu’on écoute après 10 ans et qu’on l’aime toujours. J’appuie toutefois le fait que les petits artistes ne peuvent pas se permettent de perdre plusieurs ventes en raison du piratage. Pour citer Sylvie Moreau, je dirais que « Je me fais un devoir de ne pas pirater la musique québécoise.. c’est pour ça que j’en écoute pas! » N’empêche qu’internet a contribué à me faire découvrir certains groupes moins conventionnels dont je raffole maintenant. Il n’y a pas que de mauvais côtés à l’accès ouvert de la musique.
En fait, je crois que le monde de la musique est en révolution et que il serait temps que les compagnies s’interrogent. Les gens n’ont plus envie de payer 20$ pour 12 chansons (prix n’ayant pas baissé même si les technologies permettent de fabriquer beaucoup plus de disques en moins de temps). Offrez moi un disque avec le double de chansons et des bonus (exemple dvd avec des videos) et je vais avoir envie de l’acheter. Certains artistes tels que Les Cowboys Fringants et Alanis Morissette l’ont fait, espérons que d’autres emboîteront le pas. Les gens n’ont plus envie d’avoir l’impression de payer sans en avoir pour leur argent. Je crois que le consommateur sera toujours prêt à payer pour ce qu’il considère en valoir la peine. Cessons donc de crier à la Révolution et engageons nous plutôt dans une Évolution.
Dans les années 70, on parlait de village global, où tout le monde pouvait partager avec tout le monde. Quoique devenue plus individualiste, la société possède un outil merveilleux qui permet de voyager partout dans le monde, et cela en étant assis devant son ordinateur. En fait, dans la réalité, l’échange de musique sur Internet ne fait que permettre à tous de connaître les artistes et leur musique. Comme a dit quelque lecteurs et lectrices dans leurs commentaires, quand un musique plaît, on finit par acheter le disque.
J’étais révolté d’entendre le président de l’ADISQ dire que « le piratage faisait du tort aux maisons de disques, et que le fait de voler des riches était aussi pire que de voler des pauvres. » Et, bien entendu, pas un traître mot sur les artistes eux-mêmes. Parce qu’ultimement, les maisons de disque n’en ont rien à cirer des artistes, si ce n’est que de l’argent qu’ils leur rapportent. La preuve: sur la vente d’un disque, l’artiste ne se fait seulement que quelques sous. C’est vraiment avec ses spectacles qu’il peut bien réussir à gagner sa vie. L’industrie du disque fixe les prix et cherche toujours a ramasser la galette.
Je crois que l’échange de musique sur Internet, car je ne pense pas que l’on devrait appeler ça du piratage, fait peur plus qu’autre chose à l’industrie du disque sans vraiement lui faire de mal. Dans les années 70, Pepsi-Cola a sorti son défi Pepsi, où des gens semblaient aimer mieux le Pepsi que le Coke. Cette campagne de publicité a effrayé les hauts dirigeants de Coca-Cola, mais en fait, n’avait pas influencé véritablement ses ventes et il demeurait toujours le numéro un des colas sur le marché. Mais ils ont eu tellement peur qu’ils ont changé le goût du Coke et ont quasiment emmené la compagnie a la faillite.
L’industrie du disque vit le même type de peur. En fait, si elle veut vraiment éviter le copiage, elle n’a qu’à baisser ses prix. Mais ça, elle ne le désire pas. Elle veut le beurre et l’argent du beurre…
On élimine un maillon (un pirate) et à l’instant même il s’en créé (100) autres. – Les ordinateurs des pirates sont reliés en réseaux en permanence. Cela constitue une énorme base dynamique de données pratiquement impossible à faire éclater, car elle se renouvelle constamment.
On tente par tous les moyens d’enrayer le fléau du piratage, par la dissuasion, avec des poursuites ciblées, mais sans succès. C’est simplement trop vaste. Même avec une sensibilisation continuelle, les résultats seront probablement toujours décevants. Une baisse marquée du coût des DC ne suffira pas. Cette situation coûte cher à tous : les artistes, les grossistes, les détaillants, les vendeurs en magasins, les producteurs, etc. Ça touche tout le marché de la musique de manière systémique. Ça représente des milliers d’emplois perdus à chaque année. Que faire lorsque les dommages sont faits? Nous sommes tous placés, impuissants, devant le fait accompli.
Et si on l’encourageait le piratage? Attention! On pourrait créer des fichiers spéciaux mp3, dont la propriété serait de pouvoir détecter les fichiers mp3 illégaux sur les serveurs des pirates. Ces fichiers spéciaux, en apparence des mp3 contenant de la musique populaire, seraient des applications codées capables d’effacer le contenu du disque dur des pirates. – Ce serait un virus mp3. Il ne resterait plus qu’à intégrer au « Net» des serveurs-pirates remplis de centaines de milliers de pièces musicales étant toutes des virus mp3 uniques…
Comment créer des virus mp3 capables de détecter les fichiers mp3 des gens qui ont créé leur propre musique? Comme chaque virus mp3 serait la copie d’une musique connue, il en porterait la signature audio. Les virus mp3 seraient capables de reconnaître cette signature audio. Les copies mp3 légales payées seraient accompagnées d’un code qui empêcherait le virus mp3 d’agir, en autant qu’on y retrouverait pas des mp3 illégaux. Est-ce réalisable, sans risquer un problème plus grand?
Le jour même du lancement du dernier album de Madonna, il était possible de le télécharger en entier sur le web. Madonna, pour réagir, avait envoyé de faux mp3 sur le web identifiés par le nom de ses chansons. À l’écoute d’un de ces mp3, on entendait Madonna elle-même qui disait : « What the fuck are you doing ? » (Traduction libre : Qu’êtes-vous en train de foutre ?). C’est qu’elle ne savait pas à qui elle avait affaire, la madonne. Quelques heures plus tard, le site de Madonna avait été piraté. En plus d’y retrouver sur la page d’accueil un lien vers toutes ses chansons sur le web, on pouvait y lire en gros caractères : « Here’s what we are the fuck doing ! » (Voilà ce que nous sommes en train de foutre !). Dans la même veine, des groupes comme Metallica ont dû devancer le lancement officiel de leur disque parce que les chansons de ce dernier se trouvaient déjà sur le web !
Pourquoi je vous parle de ça, eh bien c’est que j’ai l’impression que toute cette question de piratage de musique relève d’un phénomène universel : l’opposition de ceux qui n’ont rien sauf leur esprit à ceux qui ont le capital, donc tous les pouvoirs. Il est évidemment déplorable que des artistes qui ont à peine de quoi survivre se fassent voler par le piratage. Toutefois, quand on sait que les artistes ne reçoivent souvent qu’une infime partie des revenus des ventes de LEURS créations, on est en droit de se demander si on ne devrait pas AUSSI chercher des bibittes du côté de ceux qui INVESTISSENT dans l’oeuvre d’art comme on achète des actions en bourse. On veut nous faire croire que ce sont les millions de chansons téléchargées sur internet (ou disques copiés) qui appauvrissent l’artiste alors qu’on sait très bien que le portefeuille des dirigeants de l’industrie du disque se porte quant à lui très bien.
« La propriété, c’est le vol », disait Proudhon. Aujourd’hui, des milliers de pirates informatiques le disent à leur manière en croyant sincèrement voler les riches pour nourrir les pauvres.
Les millions d’utilisateurs téléchargeant la musique devraient-ils être poursuivis ? Je ne crois pas que c’est une bonne idée car nous en verrions jamais la fin de ces procédures. Les vendeurs de disques commencent déjà à poser des actions pour rendre le marché des disques plus accessible. Comme Future Shop qui diminue le prix des disques compacts. Mais ce phénomène ne s’arrêtera certainement pas d’après moi. Bientôt se sera au tour des DVD et nous ne pourrons plus les arrêter. La technologie après les DVD seront aussi piratées. On tourne seulement autour du pot. La vie sans cette gratuité illégale serait tout à fait différente et nous n’aurions pas les moyens de continuer comme nous le faisons maintenant.
Si on considère la portion qui revient à l’artiste sur le prix d’un CD, ce n’est pas celui-ci qui est perdant mais plutôt la grosse compagnie profiteuse qui récupère probablement près de 80% du prix de vente pour se financer, sinon plus.
Le téléchargement par le net, je le crois profitable à l’artiste en ce sens que son nom, sa musique et son image circule librement et gratuitement à la grandeur de la planète…dans bien des cas, cela est le but recherché par l’artiste…se faire connaître et devenir une star reconnue…
À mon avis, la révolution qui se prépare dans le milieu est celui de la mise en marché et de la vente…Les artistes pourraient-ils maintenant se libérer des grosses machines de publicité et vendre eux-même leurs musique de par leurs propres sites?
Je le crois…
Il ne faut pas penser que l’on agit contre la loi lorsque l’on télécharge des pièces musicales sur internet et qu’on les transfère sur un disque compact vierge. Au Canada, on paye une taxe (voilà du nouveau) sur les formats vierges. Taxe qui est versée aux associations de droits d’auteur.
Inernet est une très bonne façon de se faire découvrir pour un groupe inconnu, peut être la meilleure sans devoir vendre son âme à une compagnie de disque qui vendra un cd pour 19.95$ et versera 1$ à l’artiste pour chaque disque vendu. Alors quand on dit que l’on tue l’industrie en « downloadant » un pièce musicale, je trouve que l’on assessine le travail créatif de l’artiste en la vendant trop cher.
Depuis quelque semaines les disques sont vendus moins chers au « magasin du futur » (nom français!!) à leur grande surprise ils en vendent plus! Je trouve excellent que cette grande chaîne de magasins ait fait connaissance avec le principe de l’offre et de la demande et j’encourage fortement les autres vendeurs de disques à suivre cet exemple.
Je me demande si vraiment le piratage de la musique en soi est une catastrophe!
Premièrement, ceux qui entendent une chanson à la radio et qui veulent connaître l,artiste vont télécharger la musique de ce dernier et en font la connaissance et après avoir écouté une ou plusieurs chansons, ils vont généralement acheter l’album.D’autre parts, l’artiste devrait être fier de constater que son album est sur les sites de téléchargements gratuits parce que grâce à cela, il se fait connaître. Je sais que c’est triste de voir que notre album est entendu et que l,argent n’est pas au rendez vous mais je crois que les sites de téléchargements servent à promouvoir un artiste et lui donne une certaine envolée!
Mais je crois que la popularité du disque acheté va revenir, enfin, espérons le !
Analyser la situation du piratage électronique sous le seul angle de la propriété nous fait tourner en rond avec les défenseurs des droits de propriété intellectuelle et des droits de propriété tout court d’une part et ceux des droits à l’appropriation culturelle d’autre part. Alors, il apparaît que la vertu ne se trouve pas entièrement d’un côté ou de l’autre de cette alternative. Elle ne peut pas non plus se situer entre les deux puisque cette position n’existe pas quand les termes en sont posés sur le plan juridique et qu’il bien alors être pour ou contre.
Alors, réclamer le droit de l’accès à la culture doit prendre d’autres voies que celle de tenter de s’accaparer une culture qui n’est pas le vrai reflet d’une culture qui partirait d’en bas et qui ne serait pas imposée par en haut, par l’industrie du disque et touti quanti. Au fond, ce piratage ne sert qu’à masquer les déficiences d’une culture de masse qui est la négation d’une culture populaire et qui donne l’illusion à plusieurs d’avoir la possibilité d’y accéder alors même qu’ils se font les complices involontaires de sa propagation.
À cette maladie infantile des media, il faudra peut-être chercher un troisième terme à inventer qui dépasserait en les intégrant les termes de cette opposition.
Il est aberrant de constater comment la nature humaine se plaît à trouver la solution, l’échappatoire à ses remords, à ses dissonances. Parce que la conscience n’est pas faite pour supporter trop lourd, parce que nous préférons voler librement au lieu de calculer l’étendue des conséquences de nos battements d’ailes.
La fin ne justifie pas les moyens (même si nos voisins du sud aiment bien le contraire). Même si le principe fondamental du piratage est l’accès gratuit au processus de création d’un artiste, nous ne pouvons poser notre logique sur le fait que les compagnies, tout comme les artistes, font beaucoup trop d’argent avec les désirs et impulsions des gens. Il reste, en bout de ligne, que nous nous approprions une idée, un soupçon d’émotion que quelqu’un a cru bon nous faire partager, a cru bon nous communiquer afin que nous puissions vivre au même diapason, l’instant d’un moment. La question: est-ce que ça a un prix?
La fin ne justifie pas les moyens. Il est vrai que la musique ne peut se comparer à un journal, à une boîte de Joe Louis bien crémeux, qu’on consomme et que nous mettons au recyclage une fois le produit périmé. La musique, elle, reste et demeure à travers le temps, mais aussi à travers nos pensées et à travers notre évolution. Elle a peut-être sauvé ma vie, à moi aussi. Tout comme un beaume, elle m’a revigoré, m’a redonné le goût à bien des choses. Ma question: est-ce que ça a un prix?
Est-ce que le problème n’est pas plutôt qu’il y a moins de disques achetés, qu’il y a moins d’artistes qui sont encouragés pour ce qu’ils font ?
Si les gens qui piratent achètent quand même des disques, mais seulement ceux qui doivent être achetés? Si l’achat d’un disque devenait un moyen pour le citoyen de démontrer son appui et le piratage, un autre pour dénoncer l’inertie culturelle? La fin ne justifie pas les moyens, peut-être que la réflexion…
Essayons de calculer l’étendue de nos battements d’ailes, avec ce phénomène voué à rester…
Enfin un article qui dépeint fidèlement l’impression que j’ai dans tous ces débats sur le piratage de la musique !!!
Je me confesse, oui, je télécharge des dizaines, voire des centaines de chansons par le biais d’internet ! Mais je ne me sens pas mal pour autant. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que je ne considère pas la musique comme un «bien», comme une «business». Au contraire même, s’il y a quelque chose qui se doit d’être disponible à tous gratuitement c’est bien la musique ! Comme l’auteur du texte le mentionne, combien de fois la musique vous a-t-elle chamboulé l’âme, combien de fois une chanson vous est-elle restée dans la tête parce que vous l’associez à un événement particulier de votre vie, combien de fois, en ouvrant la radio, vous tombez sur LA chanson que vous aimiez tant auparavant mais que vous aviez oublié parce que vous avez changé, masi en l’écoutant vous reprenez pied sur terre et vous réalisez que vous êtes toujours le même ?
La musique a un pouvoir.
J’achète un disque d’un artiste que j’apprécie au plus haut point et que je veux encourager, mais sinon, je télécharge ems chansons, et ce moyen gratuit à l’avantage de me faire connaître d’autres compositeurs que je n’aurais jamais connu ni apprécié sans ce moyen. Je comprends tous les producteurs et les artistes qui se plaignent de la situation. Mais qu’eux aussi comprennent que leur «objet» de vente n’est est pas un…
La musique a traversé les époque, les guerres, les maladies. Elle est forte la musique, elles sont envoûtantes leurs mélodies. Moi je ne pourrais m’en passer. Je trouve que copier la musique est renier l’artiste et ses oeuvres. On se doit d’encourager ces faiseurs de bonheur, ces penseurs, ces hommes de paix. La pochette c’est le corps de l’oeuvre; se faire un c.d maison c’est garder l’âme pour soi. Être égoïste! C’est pas pour rien que ça s’appelle des CD vierges!! Il manque le contenu et ça, ça se paye! Acheter un cd c’est être fière de l’artiste, c’est vouloir lui dire. Même si les profits vont malheureusement entre les mains des compagnies de disque, l’artiste en bénéficie tout de même un peu. (Mais là on rentre dans un autre débat!)
Réveillez-vous un peu, car grâce à vous, ils ont baissé leur prix! Donc à partir d’aujourd’hui, lorsque vous irez au « magasin du futur » vous achetez un frigidaire, passez donc par la section musique et vous choisir un vrai chef-d’oeuvre qui vous aura coûter au maximum 13$(ça c’est si vous avez pu mettre la main sur une des 14 copies du cd qu’ils ont en magasin) Si tout le monde faisait ça, ils se rendraient compte du bien que ça fait que de découvrir un artiste à travers son univers. Et tranquillement vous arrêterez de graver votre musique. Donc par effet d’entraînement, les grandes surfaces vont augmenter leur prix ridicules et les petits magasins vont pouvoir peut-être baisser les leurs. Et si vous voulez encore plus semer la joie autour de vous, vous irez acheter votre cd ailleurs, car rendue là tous les prix seront les mêmes et encourager une entreprise québécoise sera votre nouveau credo…Pensez un peu à toutes les conséquences que vous pouvez avoir sur le marché et observez le phénomène!
Pour moi c’est simple et compliqué en même temps. Il y aura toujours quelque chose de nouveau à dire sur le sujet. C’est vrai que la musique est pour tout le monde et devrais être accèssible à tout le monde. Donc d’un côté, la musique devrait être gratuite, mais de l’autre côté, comment les artistes feront-ils pour vivre? C’est une question qui ne devrait même pas être posé car il n’y a aucune bonne ou mauvaise réponse. Personnellement, j’ai besoin de musique continuellement.
Cette possibilité que nous avons maintenant de télécharger de la musique d’internet n’a pas que du négatif. En effet, maintenant plus de gens découvrent plus facilement de nouveaux artistes. J’ai trop souvent acheté des disques qui m’ont déçu maintenant je fais des choix éclairés. Pouvoir écouter avant d’acheter, c’est génial. Certains n’achètent rien, je sais, mais peu être un éventuel équilibre s’installera-t-il.
De toute façon, il est évident que ce phénomène traduit le fait que l’industrie de la musique doit s’adapter se modifier. De quelle façon ? Je ne sais pas. Mais une chose est sûre la musique coute trop cher ! Comment réussir a obtenir une certaines diversité dans nos C.D. quand ils en coutent 20 $ chacun et qu’on a déjà une foule d’autres dépense à gérer. Je suis certaine que pour plusieurs le fait de pouvoir graver de la musique leur a permis d’enfin pouvoir écouter la musique qu’ils aiment. Enfin, le débat est très chaud et difficile à cerner dans sa totalité parce qu’il est très complexe. Reste à voir ce qui arrivera avec cette histoire.
Ce billet touche un excellent point : la musique (et tous les arts en fait….) ne sont pas un produit comme n’importe quel produit…. Elle fait partie de notre culture, de notre vie, elle est partie intégrante de ce qui fait de nous ce que nous sommes…
La musique a traditionnellement été souvent gratuite (et en même temps synonyme de communauté) : soirée canadienne avec son violoneux, poste radio autour duquel se regroupe la famille, etc. Aujourd’hui, passée entre les mains d’immenses multinationales, elle a pris une toute autre tangente vers le produit de masse tout à fait banalisé…. Et malheureusement, c’est souvent ce produit qui se retrouve sur les médias principaux (radio, chaîne télé de vidéos, etc…), alors que la musique plus « osée », plus « alternative », plus « vraie » est impossible à trouver…. C’ets là qu’entre en jeu d’après moi les logiciels de téléchargement sur le Web…. Ils permettent de découvrir de la musique impossible à entendre ailleurs…. Et éventuellement de tout faire pour dénicher ces albums….
Je suis cependant un peu contre la vente par chanson, la décomposition d’albums en fichiers individuels…. Je crois encore qu’un album est une oeuvre complète, de sa pochette à l’ordre des chansons…. Et qu’en décomposant ainsi un disque, on perd l’essence du travail de l’artiste…. Malheureusement, la tendance semble aller vers cette façon de faire… Cependant, si elle permet d’aller chercher des revenus supplémentaires pour les artistes qui n’ont aucun problème avec cette façon de faire, je suis un peu d’accord…. Il ne faudrait cependnat pas que la même corruption du système apparaisse sur le net, avec des prix de plus en plus hauts qui ne vont pas du tout aux artistes, mais bien à la promotion et à la distribution….
Un débat assez complexe en effet, mais à chacun de se faire son idée…. Et surtout de profiter au maximum de la musique!
L’auteur du billet (D. Desjardins) touche de bons points. Cependant, il me semble qu’il ajoute un élément de trop à sa liste d’interdit: la musique en ligne. Je suis un grand consommateur de musique francophone. Je m’y retrouve beaucoup plus que dans le musique anglophone. J’y suis associé et cette musique m’apporte beaucoup de bien. N’allez toute fois pas croire que je me nouris à la Wilfred et à toute les M-C Toupin de ce monde. Je ne les critique pas, mais ce n’est pas pour moi. Je cherche de l’originalité. Je cherche du différent, du hors-norme. Je cherche des tripes. Depuis que j’ai adopté la musique en ligne (Streaming) j’ai un grand plaisir à découvrir ces artistes. Allez faire un tour sur la WebRadio de Bande à part (bandeapart.tv). Vous pourrez choisir votre style de musique et découvrir (ou redécouvrir) des artistes. Vous n’aimez pas la chanson? Passez à la suivante.
Connaissez-vous ?Alice!, Eve Cournoyer, Henri Band, Mort-de-rire, Placard, Plywood3quart, Pierre-Alain Faucon, Volume 10, … Vous savez quoi? Je n’ai jamais acheté autant de CD que depuis que j’écoute la musique en ligne…
Je serais d’accord pour limiter les téléchargements sur internet et s’est au fournisseur d’en prendre les moyens. D’un autre côté quand j’achète un album de 10-12 ou 20 morceaux et que seulement 3 ou 4 morceaux font mon bonheur je ne suis pas prêt à en payer le gros prix. Il faudrait également revoir le prix de vente qui se situe habituellement entre 15.00$ et 30.00$ dollards. C’est autant à l’artiste qu’au distributeur de prendre un peu moins de profits. Je sais par expérience que le graphisme de la pochette, le boitier et le cédérom coûte moins de $5.00 . Quant un album sort et que seulement 3 ou 4 morceaux me plaisent, je le télécharge mais quant l’album me plait réellement je n’hésite pas à l’acheter malgré son prix. Dernièrement je me suis fait faire une pochette pour mon CD, je me suis fait faire 500 copies par une compagnie de drummondville et je me suis occupé de la distribution dans les magasins et j’estime mes dépenses à environ $3,50 par CD que je vends $12.00. Pour les DVD également le prix est beaucoup trop élevé et cela invite au téléchargement sur internet.
La musique fait partie du monde et de leurs traditions. Dans les fêtes ou « partys », il y a toujours quelqu’un pour mettre de l’ambiance avec sa guitare et ses rimes. D’accord, on ne paie pas pour ce genre de musique, mais pour que celui avec la guitare puisse nous jouer quelque chose, c’est qu’il a dû acheter un cd, des partitions et une guitare. Mais ce n’est pas un achat pour rien, on a du plaisir. En achetant tout ça, on permet aux artistes d’avoir leur « salaire ». Comme moi qui travaille dans le milieu de la santé animale, j’aide les clients en soignant leur animaux. Ils sont heureux. C’est la même chose pour les artistes, leur boulot c’est de faire de la musique et de la vendre, ce qui nous permet d’ête plus heureux. J’ai dans l’esprit que si moi j’aime Richard Petit, je vais faire en sorte d’acheter son album, car si je ne fais que télécharger sa musique, lui n’aura pas son salaire et il ne pourra plus produire de musique que je ne pourrai plus écouter, alors là, je perds un de mes grands plaisir. C’est comme si mes clients décidaient de télécharger des médicaments ou des soins pour les animaux. Je n’aurais plus de travail, donc plus de salaire et je ne pourrai plus aider les clients qui veulent encore l’oiginal, le vrai. Bref, le téléchargement, ce n’est pas seulement voler, mais c’est nous punir en même temps.
Dans mon coeur d’égoïste maniaque de musique je me dis que le téléchargement de musique sur internet est MERVEILLEUX! Avec le piratage de musique sur internet nous avons accès a des milliers de fichiers, des milliers d’artistes et tout ca gratuitement. Je dois dire que l’accès à la musique est devenu facile, en deux trois clic de souris notre chanson préférée nous appartient…quel merveille!!!
Un artiste qui se fait voler ses chansons même avant qu’elles soient mises dans les magasins de disques, et bien ça vient justement d’arriver à Wilfred.
Pas encore sorties elles sont toutes sur le net. Je suis déçu de constater que rien ne peut arrêter le vol de droits d’auteurs, de compositions et d’interprétation. Un jeune plein d’attente se fait voler par des gens sans scrupule. Il y a un problème de l’intérieur oui dans l’industrie elle même, il ne faut pas critiquer les personnes qui vont sur le WWW pour trouver des chansons intéressantes. c’est comme placer des bonbons à un arrêt d’autobus.
Le ménage doit se faire de l’intérieur en premier et la suite sera facile à faire. Ne frappez pas sur les petits, allez juste voir d’où les fuites partent. Des artistes du Québec et du Canada se font voler une grosse partie de leur talent.
Et pour aider la cause les réseaux de télévisions en feront l’annonce du vol pour que les gens puissent aller les chercher sans payer. Bravo les communications des années 2000
et si votre idée était volée aussi ? J’y pense c’est insultant.
À ce compte là, lorsqu’on écoute de la musique à la radio, ne fait-on pas du piratage? Parce qu’en fait, nous n’achetons pas le disque. Bien sûr on pourra rétorquer que le fait d’entendre une chanson souvent nous forcera peut-être à acheter le disque afin de l’écouter quand et où on le veut. Toutefois, dans le bon vieux temps, on pouvait enregistrer sur cassette les meilleures chansons entendues à la radio dont, de toute façon, on se lassait bien vite. Même à l’époque on avait solutionné le problème en taxant les cassettes vierges. On s’apprête à faire de même avec les disques CD vierges ainsi que les lecteurs MP3. Avec un minimum de moyen de coercition et la taxe sur les disques et lecteurs, l’industrie ne devrait pas avoir à trop se plaindre!