Il paraît que vous êtes déçus.
Dépités que Patapouf Charest ne respecte pas toutes ses promesses électorales.
Je vous jure, des fois, je me demande si vous n'êtes pas un peu cons. Ben quoi!? Malgré toutes ces années d'expérience à vous faire passer un sapin par les politiciens, accumulant avec nostalgie tous vos rêves brisés dans un vieux sac de billes, compilant dans l'amertume des dizaines et des dizaines de promesses sans lendemain, vous y croyez encore.
C'est pas de l'espoir, ça, c'est de l'aveuglement.
Comme si en changeant de gouvernement, une métamorphose allait s'opérer, la fonction publique se départir de tous ses poids morts, les impôts s'écraser comme un Messerschmitt atteint par une rafale de DCA, Sainte-Foy, Cap-Rouge et l'Ancienne-Lorette renaître de leurs cendres, alors que partout dans le brasier à peine éteint des fusions forcées fleuriraient les pâquerettes. Même en décembre.
À croire que vous êtes plus crédules que ces pauvres filles qui pleurent tout leur saoul, dévastées de s'apercevoir que le type qui prétendait les aimer dès le premier soir a fichu le camp avant l'aube.
En fait, vous êtes pires que les enfants qui croient au père Noël.
Car, à leur décharge, on peut dire qu'eux, au moins, n'ont pas cent fois pu constater la preuve du contraire.
Alors au risque de paraître méprisant envers les éternels "déçus", je me suis dit qu'il serait peut-être envisageable d'appliquer certaines techniques pédagogiques en vogue dans les écoles, ceci pour que vous compreniez enfin la véritable nature de la politique et des campagnes électorales.
Parmi ces techniques, j'ai choisi celle de l'ancrage, dont j'ai récemment appris l'existence dans les journaux, n'étant moi-même pas encore père d'une ribambelle de cobayes du système d'éducation. J'en retranscris ici les fondements qui font appel aux cinq sens afin de mémoriser de "nouveaux mots", suivant un procédé de programmation neurolinguistique, tel que proposé par France Lafleur, directrice de l'Association des orthopédagogues du Québec:
Visuel: encercler les mots importants, les recopier, les écrire en couleur et les voir affichés sur un mur.
Auditif: réciter les mots sous forme de chansons ou de rimes, les étudier en écoutant de la musique et les répéter à voix haute.
Kinesthésique: faire déplacer l'enfant pendant qu'il récite des mots, utiliser des guides d'écriture doux et agréables pour les doigts, s'asseoir dans un fauteuil confortable pour les apprendre.
Olfactif: utiliser les arômes préférés de l'enfant dans la pièce où il travaille, utiliser des crayons-feutres à odeur de fruit.
Gustatif: manger une collation en étudiant.
Si j'ai bien compris, il faudrait alors vous faire recopier cent fois le mot comédie, encercler tous les synonymes de séduction, écrire en vert lime la définition de compromis et griffonner le verbe douter partout sur vos murs, comme une sorte de tapisserie issue de l'imaginaire de Christopher Nolan, le réalisateur du film Memento.
On conseillera aussi, pour les auditifs, de faire jouer Rage Against the Machine, Léo Ferré, Tryö, Billy Bragg, les Vulgaires Machins, Woody Guthrie ou Les Cowboys Fringants en boucle pendant la prochaine campagne électorale, et pourquoi pas d'en chanter les textes à voix haute pour être certains que vous n'en faites pas qu'une écoute passive.
Aussi, à ceux qui doivent souffrir physiquement afin que la sagesse fasse enfin son nid, on pourra suggérer de planter un clou à travers une de leurs chaussures, et ce, jusqu'à ce qu'il atteigne le plancher, puis de tourner en rond en réfléchissant au sens de ce geste… Ou encore pourraient-ils se frotter du papier de verre sur le visage pendant le débat des chefs. Nous appellerons ça un exfoliant de la pensée.
Enfin, en ce qui concerne l'olfactif et le gustatif, je m'abstiendrai de m'étendre sur ces deux sens qui, vous l'aurez peut-être présagé, laissent bien trop de latitude à mon imagination puérile qui s'égarerait avec une aisance malsaine dans la scatologie et les blagues de taverne…
Quoique parlant de la symbolique des tavernes, l'idée d'ingurgiter tout rond des langues de porc marinées dans le vinaigre me semble plutôt efficace.
Et ne venez pas me dire que ça vous écoeure, surtout si vous êtes suffisamment naïfs pour croire aux promesses électorales. Car entre ça et les couleuvres qu'on vous fait déjà avaler tous les quatre ans, je me demande bien ce qui est le plus répugnant.
C’est vrai que lorsque c’est le temps d’une campagne électorale, tout semble plus beau que nature. En effet, les partis nous martèlent souvent leurs solutions et leurs bonnes idées et on se demande bien pourquoi l’autre parti ne le faisait pas si c’était si simple. Mais c’est bien ça le problème. Rien n’est simple et c’est facile de dire quelque chose pour ensuite nous dire que les conditions ne sont pas propices pour le faire (je parle des baisses d’impôts par exemple). Mais, il reste qu’il y a des partis qui nous mentent plus que d’autres et je crois que c’est ce que le parti Libéral a fait pendant la dernière campagne. Il n’a jamais pris le temps d’expliquer ses grands objectifs et surtout comment il voulait faire l’assainissement des finances publiques. Et c’est pourquoi nous sommes en droits de nous révolter contre des mesures que nous n’avons jamais voulues.
J’appuie totalement la motion! Tout ce que David Desjardins a écrit dans son texte »Les avaleurs de couleuvres », est ce que je dis à chaque jour lorsque je regarde les nouvelles et que j’aperçois les innocents qui chialent sur le gouvernement qu’ils ont élu. Triste tout de même d’encore croire au Père Noël non?
Rien ne va plus. Les enchères sont terminées. Vous avez voté pour un parti de gauche qui prend aux pauvres pour donner aux riches ben c’est ça, on est pris au cou pour 4 ans minimun. Mon propos est agressif, j’en conviens mais regardez la réalité en pleine face et arrêtez de vous morfondre et vous plaindre du gouvernement en place. Lorsque je vais à la SAQ pour choisir une bouteille de vin que je ne connais pas, j’y vais avec l’étiquette qui a l’air la plus sympathique. Après je regarde au dos pour lire et je demande au commis qu’est-ce qu’il en pense. Je peux vous dire que je ne me trompe jamais. Ça fait des années que l’on voit la tête à Charest, et ça fait des années qu’on le déteste et le trouve antipathique, pourquoi est-il au pouvoir maintenant? Vous êtes maso?
Est-ce que je suis le seul à ressentir ce malaise ou quoi? J’ai comme l’impression que depuis quelques temps, M. Desjardins prend le peuple et peut-être un peu plus les lecteur du « Voir » pour des cons…
Les articles, plutôt que de dénoncer, d’aviser ou de commenter des évènements semblent s’adresser aux lecteurs d’une drôle de façon… La couleur que prend ses textes me déplaît…ça ressemble aux deux nigauds du FM…
Mais est-ce que quelqu’un lui a fait comprendre qu’il ne portait pas bien le titre « d’Ennemi public #1 »?
Je ne partage pas votre opinion sur les politiciens actuels. C’est un choix démocratique de la population, et, je pense qu’on doit respecter ce nouveau gouvernement élu. Donnons lui le temps de faire les changements nécessaires, et, participons à cette nouvelle façon de gouverner.
Il est certain que les changements proposés vont pénaliser certaines personnes.
Si vous connaissez la solution idéale, pourquoi ne pas la proposer.
Il de bon aloi de se donner une image cynique envers la politique. Monsieur Desjardins n’hésite pas et fonce tête baissée et fait passer bien des gens pour des naïfs de première catégorie. Or, monsieur Desjardins, si vous n’étiez pas si aveuglé par votre passivité démocratique, vous auriez analysé les plus récentes élections pour (peut-être) découvrir que Patapouf Charest a reçu moins de votes que lors de l’élection précédente et que son arrivée au pouvoir n’est qu’un effet de la présence de Mario Dumont et du ras-le-bol des péquistes déçus. Il est dangereux d’inciter les gens à tourner le dos à la politique en l’identifiant à ce qu’en font les politiciens traditionnels comme le fait monsieur Desjardins . Si vous n’offrez rien en guise d’alternative à une certaine façon de faire de la politique, souhaitez-vous simplement qu’un comité des sages (nommés par qui ?) désigne nos dirigeants, les orientations économiques, sociales et culturelles. Votre façon de commenter la scène politique ne représente qu’un incitatif à l’abandon de la parole et à la prise en charge de la chose publique ce qui ne peut avoir comme effet qu’une plus grande concentration du pouvoir entre les mains de quelques-uns. Bel effort, monsieur Desjardins.
C’est vrai que le cirque politique nous donne encore un beau spectacle. J’étais très sceptique des « changements » que le gouvernement patapoufien allait apporter mais je ne me doutais pas qu’il allait se complaire dans autant d’idioties…
Je suis d’accord sur le fait que les gens pleurent la bouche pleine. C’est un peu comme le cas de Jean Chrétien, tout le monde était d’accord, durant son exercice, qu’il ne valait pas grand chose et qu’il ne représentait pas bie le pays. Mais qui élit ces gens?
C’est un peu comme la téléréalité ou Allo-Police, personne n’avoue la regarder ou le lire, mais il s’en vend comme des petits pains chauds… Belle hyprocrisie sociale.
Aux dernières élections, les gens ont voté pour le changement. Mais quand on ne sait pas pour quoi on change, il aurait peut-être mieux valu s’abstenir. Maintenant, on voit c’est quoi. La faute, comme d’habitude, en revient à l’ancien gouvernement qui avait laissé …. (on connaît la rengaine). Avant ça, la politique me laissait indifférent; je laissais ça aux autres. Je me disais que c’était du pareil au même. Maintenant, elle me révolte. c’est du pareil au pire! On n’est pas sorti du bois. Ceux qui veulent aller en politique doivent être vraiment malades!
Ouf! Ça fait changement des éternels textes publiés par les grandes gueules, des gna gna gna Charest est comme ci, gnagnagna Charest est comme ça. Eh bien oui! Il est comme ça, on le savait et on (on exclut la personne qui parle, rappellez vous!) l’a élu. Alors maintenant, on paye tous, et on devrait fermer notre gueule parce qu’on l’a bien mérité. Au lieu de chialer, essayez donc de vous souvenir de tout ça, et dans 3 ans, juste un peu avant les prochaines élections, rappelez vous en quand il va arriver avec des bonbons, comme des baisses d’impots, de taxes, n’importe quoi pour vous faire oublier tout ses mauvais coup! Ainsi va la vie. Mais non, vous ne vous rappellerez pas, vous allez vous faire aller la queue, dire merci et voter encore pour lui! J’ai la certitude que ça va se passer comme ça, et ça me désole, parce que c’est un cycle continuel. Notre devise est « je me souviens », mais on ne se souvient malheureusement jamais de rien!
Jean Charest, que certain surnomme Patapouf depuis l’élaboration d’un certain site internet encourageant, à la blague, la destitution de ce dernier, ne laisse personne indifférent.
À regarder la population au Québec aujourd’hui, personne semble avoir voté pour lui… comme personne ne semblait écouter Loft Story, si on se fie à la bonne parole du peuple. Pourtant Loft Story a des millions de téléspectateurs, et pourtant on a Jean Charest comme premier ministre.
On scande à gauche à droite qu’il outrepasse son mandat et qu’ils ne respectent pas ses promesses électorales. Et quoi encore!? Il fait exactement ce que son programme disait, et exactement ce qu’il disait dans ses promesses, simplement, le jour du vote, les gens, frustrer et naïf, n’ont pas cru bon de lire entre les lignes ou n’entendait que ce qu’ils voulaient bien entendre.
On a les défusionnistes qui ont voté aveuglement Libéral, dans le seul but de ravoir leur si précieuse ville. Qu’importe ce qu’il y avait d’autre dans son programme, Charest offrait une possibilité de consultation publique pour peut-être permettre les démarches de défusions. Mais eux y ont vu une promesse de défusionner.
Charest a parlé de coupure d’impot, de prioriser la santé et de glé partout. Il a parlé de revoir le rôle et le fonctionnement de l’État. Il ne l’a pas caché! Mais le monde ont entendu baisses d’impôts, ne fouillons pas ce que ca cache ou de quel manière il y arrivera, il a dit baisses d’impôts! Oh! Surprise! Réinginérie de l’État!
Maintenant, notre société qui ne fait jamais rien et qui n’est jamais responsable de quoi que ce soit, accuse Jean Charet de ne pas tenir ses promesses et d’outrepasser son mandat… Ce n’est pas eux qui ont fait un erreur de vote! Bien non! Jamais!
… Jamais ils n’admettraient ça!
Le travail d’un politicien est de tout faire, tout dire, pour obtenir le pouvoir. Après il peut s’asseoir…et c’est ce qui arrive. Qui a confiance aux politiciens?
Jongleurs de tous les jours, image fabriquée, aimer le pouvoir mais surtout ne pas en avoir l’air, inspirer confiance et faire croire que c’est possible, voilà quelques qualités qui aident à devenir un bon politicien.
S’intéresser aux gens qui s’intéressent à soi, avoir besoin d’être reconnu ou m’as-tu vu, il est de plus en plus rare d’entendre des causes de coeur en politique.
René Lévesque avait un charisme indéniable, mais il n’y avait qu’un René Lévesque.
Choisir la politique, c’est choisir la vie sociale au détriment de la vie personnelle.
Je préfère rester inconnu de la population et vivre d’une façon plus authentique.
Mais il faut bien des politiciens et j’ai quand-même de l’admiration pour ceux qui ne voient pas que des « petites madames » autour d’eux et savent se considérer comme des êtres humains responsables de leurs actions et capables de bien pour autrui.
Il y a peut-être trop de monde égocentrique en politique…
Au Québec, comme au Canada, l’orientation des partis ne veut plus rien dire. On doit bien être le seul pays au monde à avoir un parti progressiste-conservateur. Progressiste et conservateur, ce sont deux antonymes! Et le Parti Québécois qui est plus à gauche que le Parti Libéral, c’est quoi ça? Un Bloquiste et un Conservateur qui se joignent au Parti Libéral?? Les politiciens n’ont plus de conviction? Pas de fierté? On veut juste être payé 4 ans de plus pour avoir droit à sa pension?
Quelqu’un a dit qu’un politicien pense aux prochaines élections, alors qu’un homme d’état pense aux prochaines générations. Dommage qu’on ait trop de l’un, et pas assez de l’autre…
3 Partis d’extrême-centre je dis. En étant trop mou et trop menteur avec le peuple (dans le but d’être réélu) et en ridiculisant les autres partis, on est tous perdants, il n’y a plus de débats d’idées, donc plus d’évolution.
Pour tout changement, pour toute révolution, il faut faire des concessions. Ça fait toujours mal, le changement, ce n’est pas comme le laxisme, où il ne se passe rien et l’existence s’écoule paisiblement.
Le peuple québécois est mou. Je le sais, vous le savez, tout le monde le sait. Charest a saisi l’occasion. «Je vais faire du changement dans mon bureau de Québec, continuez d’aller à votre taverne favorite, continuez d’écouter Loft Story et je vais tout faire à votre place!». Nous ne voulions plus du PQ (trop parlé de souveraineté, et les séparations c’est fatiguant), et l’ADQ nous semblait trop jeune. Alors pourquoi pas ce visage rond et sympathique de mon’oncle??
C’est ce qui est arrivé, et Jean Charest fait à peu près ce qu’il avait prévu et dit faire. Et c’est maintenant que nous contestons. Le Premier Ministre fait ce qu’il avait dit qu’il ferait, voilà tout, ce pourquoi on l’a élu, il ne fait que son boulot.
Peut-être le Québec est prêt pour un virage à droite. Peut-être est-il temps de sortir les gens de leur torpeur, de leur confort individuel. L’État-Providence tire peut-être à sa fin. Mais comme c’est différent, ça fait peur.
Dans quatre ans, qui sait où nous serons rendus. Peut-être une nation pauvre, plus que jamais. Ou peut-être une nation prospère, pour tous. C’est un coup de dés qu’inconsciemment nous avons décidé de lancer. Il ne nous reste plus qu’à attendre voir ce que ça va nous donner.
Laissons une chance à Patapouf, peut-être qu’il a un plan au fond de lui-même. Peut-être son virage à droite, un peu serré je l’admets, nous mènera à une nouvelle prospérité… Attendons au printemps 2007, alors nous déciderons.
Je veux bien croire que le gouvernement Charest n’est pas très fiable depuis le début de son mandat, mais c’est faux de dire que la politique est toujours un ramassis de promesses oubliées après l’élection. Lévesque et Parizeau ont promis un référendum sur la souveraineté, j’en compte 2; Trudeau avait promis le rapatriement de la constitution, il l’a fait; la Révolution tranquille, la loi 101, les garderies à 5$ de Bouchard, etc. Le gouvernment n’est pas seulement pourri, il ne peut tout faire avec les moyens qu’il a. Y a tellement de choses à considérer avant d’entreprendre quelques projets que se soit; il est difficle pour le gouvernement, quel qu’il soit, d’être parfait. La perfection pour un gouvernement c’est la théorie du libéralisme, du communisme, du fonctionnalisme, etc. C’est impossible parce que en théorie, l’Homme fait preuve d’entraide, de partage, d’égalité, de liberté. L’homme est tout le contraire de ça et le gouvernement fait partie de la race humaine, alors comment exiger un gouvernement parfait !! Même Mao Zé-dung n’a pu être parfait.
C’est vrai que certaines promesses reviennent et que ça donne une image assez noire de la politique, mais il ne faut pas lâcher et conitnuer à croire que la société s’améliore. Malgré le fait que tout le monde chiale, la population du Québec ne réalise pas que la majorité de la population peut se nourrir, se loger et se vêtir assez facilement. Le taux d’alphabétisation est un des plus élevés au monde.
C’est un problème que le monde chiale parce que c’est pas gratuit. Par exemple, pourquoi ne pas mettre un ticket modérateur dans les hopitaux pour éviter les profiteurs ? Quand c’est rendu que 15% de la population a un cinéma maison et que ça chiale que les impôts sont trop hauts, il faut se demander où sont nos valeurs.
Il y a des personnes qui ne mangent pas en cette journée de guignolée, alors pensez à votre condition, mettez la en relativité … je parle surtout aux cyniques, lâchez-vous le nombril un peu!!
Entre le fait de ne pas réaliser toutes ses promesses électorales et celui de se faire élire sous de fausses représentations en mentant à tour de bras pour se faire du capital électoral, il y a une marge que l’on ne peut pas franchir sans tomber dans la démagogie ou le cynisme. L’on ne peut passer sous silence le fait que, pour se faire du capital politique avant les élections, ce parti qui avait une faim féroce du pouvoir autant qu’en avait son chef a laissé entendre à la population qu’il investirait beaucoup en santé et en éducation, qu’il en ferait sa priorité et qu’il en réglerait une fois pour toutes tous les principaux problèmes. Il n’y aurait donc plus de file d’attentes dans les urgences et tous les problèmes du système scolaire seraient pour l’essentiel résolus. Il y aurait aussi l’abolition des villes crées sous l’administration précédente car l’on savait que cette mesure impopulaire était responsable en grande partie du mécontentement et qu’il suffisait d’exploiter cette faille pour se glisser enfin dans les antres du pouvoir tant convoité. Or depuis ce temps, les crédits nouveaux en santé et en éducation sont toujours absents, même qu’on les a revus à la baisse et les défusions sont balayées sous le tapis. Les crédits pour le développement régional font aussi cruellement défaut. Bref, l’on s’est donné des airs d’être plus sociaux-démocrates que le gouvernement précédent alors que l’on s’apprêtait à faire une politique ultra-libérale. Ce n’est plus seulement de promesses dont il s’agit et que l’on ne respecte pas, mais d’orientation fondamentale des politiques qui a été maquillée de façon démagogique et politicienne. Ce gouvernement mérite donc d’être révoqué et remplacé pour cause de vices cachés.
Le peuple québécois est un éternel insatisfait (on pourrait même dire chialeux…). On se plaint toujours de la météo, et du gouvernement. Quand vient le temps des élections, et qu’un gouvernement est au pouvoir depuis trop longtemps, on est tanné de chialer après, alors on en élit un autre. C’est ce qui s’est passé avec le gouvernement Charest. Écoeuré du gouvernement Landry, on avait besoin de changement, alors on a voté massivement pour Charest. Là, on ramasse les résultats. Donc, qu’on vienne pas se plaindre…
Mais on est pas capable, parce qu’on est chialeux…
Mais j’avoue que le gouvernement actuel nous donne de très bonnes raisons de se plaindre, ça fait que peut-être on va le tolérer moins longtemps. Quoiqu’on a aussi la mémoire très courte; dans quatre ans, on va peut-être avoir oublié et on a va le ré-élire (oui, oui, riez pas…). Mais après un deuxième mandat, c’est sûr qu’il va débarquer, et nous laisser l’oportunité de se plaindre d’un autre gouvernement.
Oui M.Desjardins, nous croyons tout de nos bon politiciens. Des promesses, qui n’en fait pas ? Même vous M.Desjardins vous en avez déjà fait et en ferez encore. Moi, j’ai voté Libéral parce que j’ai cru à leurs promesses et que je suis un « Col blanc ». Est -ce que j’avais vraiment le choix car, lorsque une personne comme M.Dumont nous dit à tour de bras qu’il va couper dans la fonction publique on essaie de se protéger. De toute façon nous ne sommes pas dupes nous ne faisons que notre devoir de citoyen en allant voter pour celui qui nous paraît le moins menteur.
Rien à faire, c’est à peu près ce qu’on peut faire. Je suis négatif me direz-vous ? Oui. On a beau vouloir du changement, voter pour les « bonnes » idées nouvelles, elles ne seront pas appliquées. Ou le seront, mais d’une façon modifiée, et ridicule. C’est souvent ce qui se passe et on ne peut rien n’y faire, tout simplement. À vrai, je n’exerce même plus mon droit de vote, c’est dire à quel point je m’en fous. Je pourrais, comme plusieurs, me battre contre le système, dénoncer, etc. Mais peut-on y faire vraiment quelque chose ?
M. Charest a beau avoir de bonnes intentions, il ne sera pas assez solide pour faire face aux syndicats bien trop puissants. Résultat ? Quelques changements seront appliqués à ses idées « nouvelles » et on se retrouvera pas mal comme avant. On voudra encore du changement, puis le PQ reviendra avec ses vieilles habitudes. L’ADQ reste la seule option me direz-vous ? Je ne sais trop, M. Dumond aurait-il vraiment eu le force d’agir ? Probablement pas. De la parole aux actes, c’est difficile en politique, on le voit bien, et je ne peux malheureusement pas y faire grand chose, dommage.
Chapeau M. Desjardins! Sincèrement! J’ai écrit quelques fois des commentaires assez crus envers certains lecteurs, mais là, je dois dire que j’admire cette soudaine montée de lait.
La politique…quel beau ramassis de m**de! Plusieurs croyaient que les libéraux changeraient le monde….oh, ils le font, mais pas tout à fait dans le bon sens! Les péquistes eux ont rien à faire, on ne peut leur reprocher de nous avoir calés au moins! Après toutes les bourdes de nos chers gouvernements, le bon peuple québécois croit encore à la fée des dents, aux pères Noël et même à Cupidon si cela peut aider à voir clair dans leur petite vie monotone.
Croyez-vous réellement qu’une fois au pouvoir, un Chrétien, un Charest, un Bouchard ou même un Martin vont changer quelque chose? J’ai arrêté de voter depuis longtemps. Si on venait me voir pour me donner le choix entre la prison ou le vote, je vous le dit tout net, c’est la prison! Au moins là, le gouvernement fait quelque chose pour moi, il me ferait vivre, et en plus, il serait assez idiot pour l’endurer.
Mais chiâlez bons québécois! Vous votez, vous chiâlez…et on recommence! Vote, chiâle, vote, chiâle! Ça me fait penser à une émission des Simpsons…
Depuis l’élection de Charest, on assiste à un drôle de phénomène. Certaines personnes ayant voté libéral, sont consternées par les projets du gouvernement ! Plusieurs ont voté pour une raison, sans s’informer et sur des impressions et c’est ça le problème : les gens votent sans réfléchir, sous le coup de la colère. Des fonctionnaires de banlieue ont pété les plombs et ont voté Charest parce qu’ils ne veulent pas payer $130 de plus en taxes municipales, mais maintenant la garderie va leur coûter entre $300 et $1000 de plus par années s’ils ont 1 ou 2 enfants, leurs conditions de travail risquent de changer s’ils sont touchés par la sous-traitance, les baisses d’impôts sont moins certaines, etc. Et là ils sont furieux : Hey, on n’avait pas vu venir ça ! Ben non, comment pouvait-on se douter que Jean Charest était un gars de droite, après tout, il a juste été chef du parti Conservateur et il aimait bien la méthode Harris en Ontario.
Lors de la prochaine élection, informez-vous au lieu de niaiser devant Star Académie, vous serez peut-être moins surpris quand votre chevalier en armure blanche se transformera en crapaud.
Et concernant le cynisme de Desjardins, rappelez-vous simplement les principales manchettes du quotidien le plus vendu au Québec (Le journal de Montréal/Québec) durant l’élection. Il y avait aussi la guerre, mais les fidèles lecteurs de ces feuilles de chou se régalaient des derniers potins concernant Wilfred et ses pairs.
Pour diminuer l’effet crétin d’une grande partie de nos concitoyens, il faudrait au moins instaurer un système électoral proportionnel. Plus radicalement (et au risque de me faire insulter), éliminer le suffrage universel basé sur l’âge et le remplacer par un système basé sur un examen de citoyenneté testant les connaissances générales. Si vous échouez l’examen, vous pourrez vous informer un peu, porter attention à l’actualité et vous reprendre à une autre élection mais j’entends déjà le tollé de protestation contre cette idée!
Que tous ceux ayant voté pour les Libéraux du clown Charest se jettent la première pierre. Ce gouvernement a été élu sur une base de protestation et non pas pour ses idées et ses promesses. D’ailleurs toutes les promesses des Libéraux se réalisent… Mais à l’inverse.
– Je ne toucherai pas aux garderies à 5$ signifiait on va vous augmenter
– Nous allons respecter l’esprit démocratique sur le projet des fusions forcées signifiait on va vous forcer pareil.
– La santé est notre priorité signifiait on vous coupe encore une centaine de million de dollars durant l’été
– On va s’attaquer au schéma de l’État signifiait au diable syndiqué et syndicat, on va vous enlever vos acquis, bienvenue la sous-traitance.
Quand au slogan dont Jean Charest nous a cassé les oreilles durant la campagne électorale « Nous sommes prêts », il fallait comprendre « Préparez-vous ma gang de caves au chaos que nous allons créer ».
Nous sommes pris pour encore quelques années avec ce gouvernement qui met en jeu la paix sociale et qui se fout carrément de la majorité populaire au nom des idées et décisions qu’on veut nous imposer. C’est de la faute à qui? C’est la faute de tous ceux et celles qui ont voté pour ce parti et qui sont maintenant incapable d’assumer leur vote. J’espère tout de même que nous retiendrons une leçon de ces élections provinciales de 2004 que je qualifie maintenant de vision cauchemardesque.
En somme, c’est le gouvernement Charest qui déguste dans cet édito, car c’est lui qui est au pouvoir, car c’est lui qui semblait le « moins pire » lors des élections. Mais si le Parti Québécois était revenu à la charge pour un troisième mandat? Ses promesses se seraient-elles davantage réalisées? Serait-on plus content aujourd’hui lorsque le Premier ministre prendrait la parole?
Non, sûrement pas. Je suis bien d’accord quand il est dit, dans cet article, que ce n’est pas en changeant de gouvernement qu’une métamorphose s’opère dans la gestion de l’État. Les (ici) deux partis qui s’opposaient avaient en main les même ressources pour réussir quelque chose. Depuis un temps, les gens n’étaient plus satisfaits du parti précédent. Ok, on change, go! Une nouvelle vision? Peut-être, superficiellement.
Mais dans ma tête, toutes ces visions (libérale, de gauche, de droite, etc.) c’est du pareil au même, car les mandatés, peu importe qui ils sont, quelles sont leurs visions, ont eu la même éducation de base: la vie humaine a une durée limitée, la mémoire humaine est encore plus courte, faisons des projets dans le cadre de ces limites.
Comment développer des projets de qualité, pour développer réellement une société « meilleure », pas juste pour nous, mais pour qu’un jour la ville de nos enfants, leur province, leur pays, soient mieux.
Je trouve le discours et l’annonce de ses promesses très claires, son mandat de réingénierie est très structuré, il ne s’adresse pas à une petite clique bourgeoise mais à l’ensemble de la population. Il s’engage par ses actions concrètes à faire mieux que le gouvernement précédent. Il a été élu avec un vote majoritaire des électeurs de tout le Québec,le 14 avril dernier, laissons-lui prouver qu’il a de nouvelles solutions à nous proposer. On est tout un peuple, avec ses exigences et ses attentes, mais grâce à ce politicien d’expérience il saura nous faire avoir à tous, un avenir plus prometteur. Le gouvernement libéral adhère à l’UNESCO pour promouvoir le français à l’échelle internationale et les revenus de l’État québécois seront redistribués plus équitablement, c’est ça la vraie démocratie!
Mais quelle langue parle ce Desjardins. Il me fait penser à ce journaliste sportif du Journal de Québec qui avait parlé de nouvelles «vespasiennes» pour la prochaine saison de l’équipe de baseball professionnelle de Québec.
Le désir de l’Ennui public de montrer qu’il détient un minimum de culture générale est plus grand que son désir de se faire comprendre par le plus grand nombre. Ça manque d’envergure et c’est condescendant. Pour le texte en lui-même, beaucoup de bruits pour rien.
Je suis fatiguée d’entendre des gens aduler un gouvernement lorsqu’il est en campagne électorale puis vouloir le démolir par la suite parce qu’il ne respecte pas ses promesses électorales. Arrêtez de rêver en couleur lors des campagnes électorales et de vous faire des illusions, ce qui se dit pendant les élections n’est que du vent et du rêve qui s’évanouit très vite une fois les élections passées. C’est comme les voeux du Nouvel An. Prenez le temps de vous renseigner en profondeur avant de voter pour un parti politique et cessez d’être des moutons qui suivent la tendance populaire. Ce phénomène n’est pas seulement typique de Jean Charest. Il a existé dans les gouvernements de toutes les époques dans tous les pays du monde entier. Il faut être réaliste et ce n’est pas manifester qui fera changer le gouvernement de projets de loi. Ce rédacteur parle de la situation avec un cynisme remarquable et j’aime la fin de son article. Son article montre de façon comique que nous restons des enfants qui croient au père Noël même à l’âge adulte. Les sapins et les poissons d’avril existeront toujours dans 1000 ans et il faut se fier à nos 5 sens plutôt qu’aux rumeurs. Nous seuls pouvons juger d’une situation, pas les autres et cela s’applique même dans le domaine gouvernemental. Il faudrait se rappeler de ce qu’on nous a appris dans les écoles et que le doute est la seule certitude que l’on a lorsqu’un gouvernement change.
En théorie, et je dis bien en théorie (il n’est pas nécessaire que vous fassiez appel aux cinq sens que propose David Desjardins, je respecte votre intelligence) la politique doit être au service du citoyen et l’homme politique doit être en dignité de nous respecter. Une utopie pour certains, mais vaut mieux être utopique que de mépriser comme s’amuse à le faire cette personne. Je ne voudrais pas pour tout l’or du monde être un homme politique, il y a trop de contraintes et de risques de burn-out! De plus, ce n’est pas en accusant les Québécois de leur choix politique que nous réglerons le problème. Un peu de respect pour les gens, démocratie oblige. Par contre, le message que je veux que vous reteniez est le suivant : À la dernière élection, c’était un des plus faibles taux de participation du Québec. Alors, j’espère que ceux qui chialent sur le gouvernement ont exercé leur droit de vote. La démocratie sert à cela, élire ceux qu’on veut. Combien d’entre vous, se font une idée seulement à partir du débat des chefs? Combien sont indécis encore aux urnes? Un peu d’intérêt à la politique aiderait un grand nombre à se faire une idée et ainsi, ne pas suivre la masse. Bref, ceux qui méprisent la politique en viennent souvent à ne plus croire à la démocratie et ils n’exercent plus leur droit de citoyen. Ensuite, ils sont les premiers à chialer qu’ils n’ont pas élu Charest pour ça!
Contrairement à la tradition des gouvernements nouvellement élus, le parti libéral, mené d’une main de maître par Jean Charest, suit son programme électoral à la lettre. Le problème n’en est pas un de trahison, mais de paresse intellectuelle des électeurs. Dans son cahier des charges (le fameux programme du parti), il était justement question de revoir le code du travail et d’ouvrir la voie à la sous-traitance. On peut accuser le gouvernement libéral de tous les défauts, mais, à ce chapitre, il est irréprochable: il livre la marchandise.
En fait, s’il y a des observations à faire sur ce gouvernement, c’est davantage au niveau de la manière de procéder que dans les buts visés. Depuis quelque temps, on sent bien que Jean Charest suit une stratégie de confrontation et de provocation: peu d’ouverture à la négociation avec les centrales syndicales (pas de rencontre au sommet ou discussions rapides de couloir) et propos condescendants envers la présidente de la CSN (« la petite madame »). Ce sont des aveux directs et sans détour que ce gouvernement veut en découdre avec les acquis sociaux dans le secteur du travail. Quitte à faire de cette province un immense « sweat shop ». C’est là le véritable enjeu de ce présent gouvernement.
La manière Charest de confrontation est connue depuis ses débuts de politiciens à Ottawa. C’est un maître dans l’art de faire perdre la tête. L’ex PM Lucien Bouchard parlait de cet ancien collègue dans les mêmes termes quand ce dernier est devenu chef du parti libéral. À l’heure actuelle, les centrales syndicales sont en train de tomber dans ce piège en perdant les pédales, ce qui leur fera du même coup perdre de leur crédit aux yeux de l’opinion public. Et le combat se situe justement à ce niveau, celui de l’opinion public.
Aussi, Jean Charest a toutes les chances de remporter la mise.
Si ce n’était que le fait qu’il n’ait pas respecté ses promesses, personne ne serait déçu. C’est toujours la même chose. Mais présentement, on dirait qu’il a volé le programme de Mario Dumont. Et s’il n’a pas été élu, c’est que les gens ne voulaient pas de ce programme. Et je crois que M. Charest oublie qu’il n’a pas vraiment été élu mais que c’est plutôt que les gens ont voulu se débarasser de M. Landry et que le choix n’était pas très grand.
Bien évidemment, avec les massacres sociaux qui se font partout dans le monde, notre pauvre petit pays ni échappe pas.
Le présent constat de la larve qu’est Charest n’est qu’en fait une présentation typique des dirigeants, pas tous, mais une bonne quantité, qui ne se font pas assez confiance pour s’opposer à la manière « Bush-kisser » que les représentants de la plupart des grands pays démocratiques ont visiblement décidé de jouer.
Avec notre futur premier ministre, Pauly Martin, notre présent Johnny Charest, et tous les autres qui décident de se lancer dans la valse pro-« american way », dans une démesure aveuglante et franchement troublante, c’est le temps ou jamais de se battre pour la vraie justice.
Aujourd’hui, dans la plupart des régions, les premières prise d’opposition me donnent la ferme impression qu’un combat assez dur et probablement long se prépare dans le sein de notre communauté. Et, je trouve ça, non seulement joli, frais et nécésaire, c’est un mouvement qui crée un précédent essentiel à la survie de la justice et du libre partage de valeurs fondamentales. J’espère de tout coeur que la situation en est à ses début…
Que le peuple ira de l’avant pour vraiment implanter un contre-courant de cette tendance présenté plus haut, celle des amis du Bushisme, de l’indifférence sociale, du bureaucratisme pourri et de l’hypocrisie. Elle fera toute la différence et sincèrement, probablement qu’avec le temps, ce sera un réveil au véritable changement pour notre nation.
Peut-être sommes-nous, je l’espère, dans la transformation vers un pays où ce sera la communauté qui se prendra en charge, et non de laisser une conjuration d’imbéciles parler pour nous…Fini le dicton: Prolétaire de tous les pays…
Maintenant, c’est société de tous les pays, unissez-vous !
Je suis tout a fait d’accord avec l’article de David Desjardins. «Nous allons vous faire un meilleur service de santé, une meilleur job que le PQ car il ne font q’augmenter le dettes!» Mais Charest ne semble pas comprendre que l’argent n’est pas jeté par les fenêtres et que même les libéraux ne font pas pousser l’argent dans les arbres. L’argent qu’il utilise pour tenir une petite partie de ses promesses doit être retiré d’une autre place. (l’éducation entre autre!!!) Les abolitions des lois aussi ce n’est pas très fort. Charest détruit la job que le PQ a faite!
Vous voyez monsieur charest que je ne m’attarde même pas à mettre une majuscule à votre nom, puisque de toute façon ne mérite cette attention que ceux qui ont de l’intégrité. Les promesses électorales ne sont que de pieux mensonges et soyez réjoui d’en être l’exemple parfait. Le Québec voit se démanteler en peu de temps la construction de sa propre identité entre vos seules mains, pardons entre vos sales mains(faute de frappe). Je tente de me mettre à votre place, alors que tous les syndicats font front contre votre initiative de tuer le travail, et je me dis que je me sentirais particulièrement […] à vous de remplir l’espace. Mais ne soyons pas cynique, choisissons plutôt l’option de la vérité. Je vous sens fébrile. Quoi de plus facile que de choisir la sous-traitance au lieu d’un travail justement évalué. Vous êtes de ceux qui choisissent le non-respect à la facilité et au cheap labor. Si je vous dis tout cela c’est que je n’ai absolument pas voté pour vous. Alors cessez de dire que vous prennez des décisions au nom du peuple. Je crois que toutes les manifestations sont du même avis que moi. Si vous ne me croyez pas, alors retournez en élection pour voir la vraie raison du peuple.
Durant tout le temps des élections, je m’amusais drôlement à regarder ces trois comiques personnages déambuler dans les rues pour « téter » subtilement quelques votes si précieux. Et je me voyais, assise devant mon téléviseurs à espérer qu’on mentionne la simple existence de petit parti écologique ou de gauche désirant faire leur place dans cet immense monde médiatique. C’est alors que je compris que d’ici deux ans, ce sera à mon tour de me faire avoir, et d’être semi-controlée par les médias qui ont créé un monopole autour de nos élections nationales. Trois gros partis, trois gros noms, trois riches élus de la politique des hommes en cravate. Et souvenez-vous bien de Charest, souvenez-vous de ses discoure…il se disait le Parti du changement! Vous vouliez du changement, bien en voici!!!!!! Donc d’ici là , bonne chance, le cirque revient dans quatre ans.
J’ai toujours été contre l’idée d’élire Charest et bien sincèrement, jusqu’au dernier moment, j’ai voulu croire qu’il ne rentrerait pas au pouvoir. En vain! Le plus drôle c’est que personne n’avoue avoir voté pour lui et pourtant, il est entré au pouvoir! Enfin, maintenant on est pris avec pour 4 ans alors endurons notre mal. Rendez-vous dans 4 ans pour prendre une décision différente. Le pire c’est qu’il aura foutu un tel bordel que nous voterons pour un autre, sans qu’il soit nécéssairement mieux. C’est l’histoire de la politique!
Ce qui m’étonne vraiment, comme M. Desjardins, c’est que l’on s’étonne. Ce qui me surprend chaque fois, après les élections, c’est qu’on se surprenne. Tous ceux qui manifestent, ceux qui crient, ceux qui chialent, ceux qui pleurent… Ils s’attendaient à quoi ? Que le gouvernement libéral soit généreux ? Qu’il gère sans conflit et sans douleur comme un bon vieux roi de France ? Que le chef soit intelligent et reconnu partout et par tous ? Non mais, ça ne va pas la tête ? Nous avons élu un Abraracourcix et bien endurons-le, comme on a enduré avant notre tiède péquiste de Joliette… Ça me fait penser à la fin d’une fable de La Fontaine, « Les Grenouilles (sic) qui demandent un nouveau gouvernement » :
« Vous auriez dû premièrement
Garder votre gouvernement ;
Mais ne l’ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier Chef fût débonnaire et doux :
De celui-ci contentez-vous,
De peur d’en rencontrer un pire. »
Pire que Charest ? Impossible, me diront les syndicalistes. Mais si, mais si… Vous verrez, dans quatre ans, quand le PQ ou l’ADQ prendra le pouvoir, vous verrez qu’on trouve toujours pire et qu’on finit toujours par s’ennuyer avec nostalgie des Robert Bourassa et des René Lévesque du passé.
Oui, il y a la campagne électorale, il y a le vote et il y a l’après-vote. Tout le monde le sait, les campagnes électorales, surtout de la façon qu’elles sont rapportées par nos médias à sensation, sont essentiellement de la poudre aux yeux fabriquée à partir des sondages. Ce constat a été fait mille fois et là n’est pas l’essentiel de la question.
Les gens se sont exprimés librement, ont fait un choix dont on ne peut remettre en question la légitimité. Jean Charest est notre premier-ministre jusqu’à nouvel ordre. Le fait qu’un gouvernement ne respecte pas toutes ses promesses n’a rien de nouveau en soi. En principe, ceux qui ont le droit de vote le savent depuis longtemps. Tous les gouvernements nous ont servi ces « surprises ». Ce qui est différent ici et qui explique que beaucoup de gens réagissent autant tient dans le contenu de la « surprise ». M. Charest veut amener le Québec dans le sillon tracé par Mike Harris et Ralph Klein au paradis de l’entreprise privée. Mario Dumont a été lessivé aux dernières élections parce qu’il a clairement annoncé cette même ambition.
Nous voici donc au coeur du débat. Il est très important et sera déterminant pour la suite du développement de notre société. En ce qui me concerne, je ne crois pas que ce soit un bon choix. La sous-traitance c’est l’enrichissement des propriétaires d’entreprise et l’appauvrissement sur tous les plans de ceux qui font le travail. Si on tire vers le bas, ça va descendre et ceux qui vont en profiter figurent clairement ou presque sur la liste des souscripteurs de la caisse du parti Libéral du Québec. Faites votre choix.
Comme c’est bien lancé M. Desjardins. J’ajouterai à tout cela que tant que nos braves citoyens continueront de se gaver de 25-30 heures par semaine de Virginie, Loft Story, et autres sucreries audiovisuelles, on sera toujours déçu.
Tant que nous n’aurons pas assez souffert de sous financement social, de subventions partisanes de la part de nos politiciens, je crois pas qu’on va vraiment s’occuper de notre société, de notre politique. On va l’élire M. Martin, vous allez voir ça. Vous en voulez du changement… Et lorsque se sera le temps de réélire un gouvernement provincial, on va être bien content de le réélire M. Charette!
À nouveau, ils nous séduiront , endormiront, et à nouveau nous en baverons, jusqu’au jour où nous en aurons vraiment assez. J’espère être assez vieux pour voir ça…
Il ne faut pas oublier qu’on est tous responsable de notre bonheur collectif, il ne faut pas compter trop trop sur nos élus, il faut surtout leur rappeler qu’on les surveille.
Voilà quelqu’un d’enragé!
Oui, c’est vrai, beaucoup de gens ont l’espoir tenace, ça peut taper sur les nerfs. Mais bon, il y a les optimistes, les suiveux, les idéalistes et les faciles-à-manipulés qui, pompés aux beaux discours, s’accrochent à des rêves impossibles de monde meilleur. Comme qui dirait, que voulez-vous… Moi je me dis, si ça leur fait du bien de rêver, tant mieux pour eux. J’imagine qu’après un temps, la déception devient une habitude.
Ce qui me laisse perplexe, ce sont les milliers de manifestants, qui crient leur mécontentement face à un gouvernement qu’ils ont élu et semblent croire que l’argent s’imprime quand on en a besoin. Ces parents de classe moyenne, (ce qui sous-entend qu’ils ne sont quand même pas dans la misère) qui dépensent leur énergie et leur temps à se battre sans relâche parce qu’ils devront payer 7 $ au lieu de 5 $ pour faire garder leur enfant pendant une journée complète. J’ai des collègues Ontariens à qui je donne raison, c’est ridicule. Peut-être qu’ils ne savent pas qu’un nouveau gouvernement ne vient pas avec plein d’argent nouveau arrivé de nul part par magie (abracadabra!)… Et ils sont beaucoup comme ça.
Et les autres, qui sont dans la misère? Peut être que toute l’énergie et le temps mis au service du chiâlage pourrait leur servire. Peut être qu’un petit deux dollars par ci et par là emprunté à ceux qui en ont plus, pourrait améliorer la vie de nos confrères humains et qu’ensemble les gens construiraient un monde un peu meilleur… C’est moi qui idéalise!
Entr’autres dans sa chanson Attends-moé ti-gars, rappelons-nous: « La veille des élections
il t’appelait son fiston, le lendemain comme de raison, y avait oublié ton nom » Ces paroles
immortelles sont entrées dans notre mémoire pourtant, au son raccolleur des promesses
électorales, trop d’électeurs perdent la tête pour après perdre la face, à regret de réaliser
que le rêve de changements prospères tournent brusquement aux cauchemars pires d’a-
vant, ils sont atterrés d’avoir élu des tarés.
Vous avez raison Monsieur David Desjardins de nous faire la morale, de nous éduquer comme si nous étions encore à la prématernelle, de nous rappeler les bases primaires pour donner de la mémoire à nos cerveaux. Les humains sont tous pêcheurs, le poisson ne reste pas frais longtemps, faut l’apprêter sans attendre ou le congeler. Ayons la même action devant notre nouveau gouvernement, même s’ils sont frais chiés (pardon élus), tirons la ligne, mettons les à notre main ou sur la glace.
C’est votre faute les québecois! Vous avez accepté de vous laissez endormir par le plouc de Sherbrooke et bien vivez avec! Le choix que vous avez fait en la personne de M. Charest comporte des changements donc fermez-la jusqu’à ce que ceux-ci soient faits et après on parlera des résultats. Le peuple québecois ne voit pas plus loin que le bout de son nez, c’est un peuple égoïste donc la devise est « je me souviens de rien ». Pendant les campagnes électorales tout le monde fait semblant de croire aux promesses, c’est comme l’élephant qui est assis dans le salon que personne ne semble avoir remarqué. Pensez-y la prochaine fois, en attendant plus un mot!
Eh oui !! Ça devait arriver.. mais personne ne pensait que l’événement prendrait cette proportion. En effet. je dirais sans me tromper que 50% de ceux qui sont descendus dans la rue sont les premiers à avoir vanté le changement de gouvernement, à avoir prôné les vertus de Charest et compagnie.
Encore sans me tromper, je dirais même que 50% de ceux qui ont manifesté ne sont même pas allés voter !! Après ça, ils chialent…
Ici, on a le choix ! Le choix de pouvoir prendre des décisions démocratiquement, le choix d’aller voter, le choix d’être informé sur nos choix. Dans certains pays, on irait voter en étant accueillis par des soldats armées !! Et même, y a encore des endroits où il est impossible de choisir les gens qui gouvernent ..
Alors la prochaine fois, informez-vous et allez voter !! Mais bon, on est québécois… sans mettre tout le monde dans le même paquet, on chiale souvent après….
On aurait dû s’en douter. Malheureusement, on voulait tellement se débarasser de l’ancien gouvernement qu’on a décidé de voter pour Charest. Comprendre par cela qu’on n’a pas voté pour Charest mais contre Landry.
Charest profite du fait qu’il est en début de mandat pour faire tous ses mauvais coups. Dans deux ou trois ans, à l’approche de la nouvelle période électorale, il va redevenir doux comme un agneau afin de regagner d’autres votes. C’est un cycle perpétuel.
Ceci dit, de peur de devenir impopulaire et d’être remplacé comme chef de son party, peut-être que Charest va céder un peu devant autant de moyens de pression. En tout cas, cela aura été un automne assez mouvementé, et l’hiver risque de l’être tout autant.
Voter pour un parti ou l’autre, c’est d’essayer de limiter les dégâts en votant pour le moins pire. A mon avis, il est désormais impossible de se dire « J’ai gagné mes élections », chaque chef et son parti a 10% de bonnes idées pour 70% de mauvaises idées et 20% d’idées réchauffées qu’ils répètent mais ne concrétisent jamais. Des paroles en l’air. Le proverbe caractérise la situation pour la majorité des électeurs : de 2 maux, on choisit le moindre. C’est comme aller chez un concessionnaire de chars usagés : on sait que le gars te ment pour te vendre sa salade, le véhicule qui paraît propre sera peut-être le pire des citrons, mais tu es pogné, tu es forcé de l’acheter, et là tu constates si tu t’es fait avoir à 100% ou juste à 50%. C’est pareil, on donne sa chance au parti au pouvoir, et on est pris avec pour un mandat de 4 ans. Restons positif, même si on est dans la merde après les élections, on aura droit à d’excellentes caricatures dans les quotidiens pour sourire des idioties des politiciens. Au moins ça c’est garanti.
La chance, Charest là, il n’en manque pas une pour se faire haïr. L’imbécile c’est l’électeur crédule qui a cru à ses mensonges: baisse d’impôts pendant qu’on élimine le déficit; la baguette magique pour la santé; les défusions autorisées.. c’est trop gros. La réalité c’est qu’il tente en manipulant les gens de déplacer le problème: on casse les syndicats (ceux de la santé aussi bien sûr), on défait les CLSC, on rebrasse les cartes et on les redistribue; si c’était mal géré avant, attendez de voir la suite. Charest dans le concret va de mal en pis, la première année il erre dans sa gestion gouvernementale, les 3 prochaines il va tenter de nous faire croire que les erreurs de la 1re étaient des bons changements pour le futur mandat des 10 prochains mandats du PLQ. Des couleuvres, on va tenter d’avaler des pythons. Merci Charest pour votre comédie, on rit vraiment jaune.
Vraiment M. Desjardins, votre article, je le trouve osé, même déplacé. Votre frustration se fait voir, oui, mais je trouve qu’elle est mal exprimée!
Ça me fait penser à toutes les conneries que peuvent dire les animateurs de radio, par exemple les Jeff Filions du Québec… À quoi ça sert d’écrire d’une façon aussi pathétique et éritante? Oui ça me dérange! Car vraiment, il y a d’autres façons de faire passer un message M. Desjardins!
En tout cas, vous proposez une solution « neurolinguistique » assez ironique, vous vous moquez de nous complètement, vous riez même! Franchement! Eh bien, vous avez le droit, et je vous respecte pour ça, mais vous ne me ferez pas « gober » ça… ça non!
Je crois que cet article résume parfaitement ce que je pense… Non, mais un clown ou l’autre à la tête de notre province, c’est pas ça qui va faire une grosse différence ! D’un gouvernement à l’autre, on change le mal de place, un point c’est tout !!
Oui, c’est vrai, on est tous déçus de la façon d’agir du gouvernement. Oui, c’est vrai, même si je n’ai pas voté PLQ, j’ai moi-même encouragé mon entourage à voter pour n’importe qui sauf Mario Dumont! On a tous été piégés par la tradition libérale: mais on a oublié que Jean Charest est tout sauf un libéral! Le parti conservateur est indissociable de Jean Charest tout autant que de Mike Harris!
Jean Charest a réussi à faire du PLQ le parti le plus à droite qui ait jamais été porté au pouvoir au Québec…On a beau dire que tous les politiciens font des promesses en l’air, on doit tout de même donner la palme à Frisou: sans mentir (non, il applique son programme!), il a insidieusement réussi à rapprocher le Québec du ROC (rest of Canada) comme jamais…En fait, on aurait voté majoritairement pour l’Alliance canadienne aux élections fédérales que ça n’aurait pas été pire!
Le cynisme de certains face à la politique fait en sorte que la population se désintéresse d’un sujet très important pour le présent et l’avenir. Si les manifestations et les doléances des syndicats et des autres groupes sociaux peuvent simplement ouvrir la porte à un débat, ce sera déjà ça de gagné!
Il faut arrêter l’hémorragie et cesser de dire que les syndicats luttent pour conserver leurs acquis sur le dos des contribuables! Qui paiera pour les coupures dans tous les secteurs de l’économie? Qui paiera quand des milliers de fonctionnaires se retrouveront au chômage à cause de la sous-traitance? Je dis oui à une réforme des institutions étatiques, mais pas à n’importe quel prix…et pas à la vitesse grand V qui nous mène directement sur un mur de béton!
Oui vous oubliez vite les Péquistes qui vivez de nostalgie! Voici de quoi vous rappeler que Charest vient du même parti que Lucien Bouchard que vous avez acclamé.
Revenons en arrière: 1995-1997. Lucien Bouchard, Jean Rochon, coupures aux 6 mois dans le réseau de la santé, augmentation des frais de scolarité et afférents en éducation (passer de 89$/semestre en rédaction à aujourd’hui 312$/semestre), lois spéciales pour mater la grève surprise des infirmières ’99 (1 an d’ancienneté perdu pour 1 jour de grêve). Vous avez oublié tout ca? Pourquoi toutes ces coupures? Pour atteindre le déficit zéro 2 ans avant l’objectif réaliste! Pourquoi? Les conditions gagnantes d’un éventuel référendum!!! Bouchard en 1998 dans sa campagne électorale scandait que les Québécois avaient dû faire d’énormes sacrifices et qu’il était temps de les remercier. Avons-nous été remerciés? Avons-nous bénéficié de réduction d’impôts, d’augmentation de services? De réduction de temps d’attente dans les hopitaux? Combien y a-t-il eu de morts dans les couloirs et les salles d’attentes? Parlez-moi des étudiants qui ont dû attendre des mois pour recevoir leur maigre bourse du millénaire sous prétexte que le mauvais drapeau se retrouvait sur le chèque? Parlez-moi des dépassement de coûts de l’Assurance-médicament, du Métro de Laval (annoncé 1 mois avant les élections de 1998) etc…
Maintenant comment faire pour réparer tout ca? Garder le même système? NON!, les gens ont choisi le changement. Demandez-leur pas quel changement mais ils ont mis le PQ à la porte, faudra que vous en reveniez un jour! Paraît que le vote Péquiste ne sort pas assez durant les élections, vous n’avez qu’à vous blâmer en tant que groupe. Maintenant, vous vous gargarisez à grand coup de « on, le Québec, nous les Québécois » HÉ, faudrait pas m’inclure là-dedans! Et de quel droit prenez-vous la parole au nom de la majorité québécoise? Charest a un gouvernement légitime, comme vos gouvernements PQ l’étaient et c’est tout!
Peu importe qui est au pouvoir, il y aura toujours une partie de la population qui sera pour et l’autre contre. Pourquoi on entend toujours les gens qui sont contre et très peu les gens qui sont pour? Le nouveau ramasse toujours le bordel que l’ancien lui laisse en cadeau. Jean Charest n’est pas le premier venu de ce genre et certainement pas le dernier. Le PQ a fait passer la fusion et le PL ramasse les pots cassés. Les garderies aà 5.00$ auraient du être remontées depuis longtemps. Les jeunes de 20 ans et moins avec un ou des enfants en profitent pour se débarasser de leurs enfants en les envoyant à la garderie puisque cela leur coûte seulement 5.00$ par jour… pendant ce temps ils peuvent aller boire et fumer. De l’autre côté, pendant que ces enfants sont a la garderie, ils sont plus en sécurité et cela est meilleur pour leur développement. Il y a toujours matière a amélioration et peu importe le chef, ils attendent a la toute fin pour démontrer le bon qu’ils ont fait car les gens en général vont se rapeler des 18 ou 24 derniers mois au maximum et non une campagne complète.
Alors faites comme moi, prennez votre mal en patience et allez chercher du positif alleurs que dans la politique, car payer aujourd’hui ou payer demain, on va devoir payer quand même.
Non mais là, ÇA VA FAIRE! Interventions puériles… On a eu trente jours de campagne électorale pour se rendre compte du choix qu’il nous semblait bon de faire… Des politiciens, y en a des bons, d’autres moins, c’est ce qu’on appelle le cycle de la vie. Quant aux promesses électorales, il est tout à fait normal d’y croire. Si on disait à qui que ce soit: vous allez voir, votre vie va être bien meilleure, vos idéaux supportés, votre salaire décuplé, que sais-je, allez-vous refuser dédaigneusement les propositions? Où allez-vous laisser votre scepticisme de côté en souhaitant que cette promesse soit parmi les quelques promesses réalisées? Bon, il est vrai que M.Charest semble avoir eu un don particulier à nous faire regretter amèrement notre choix (du moins celui des Québecois), mais aux prochaines élections, il en restera toujours pour venir nous pleurer que tel ou tel politicien n’a pas tenu telle ou telle promesse… Ce n’est pas de la protestation, c’est de l’énervement inutile. Loin de moi l’idée de faire un laxiste de moi-même, mais il faut se rendre à l’évidence:Laissez-nous la paix et revenez dans trois ans.
J’ai finalement lu l’impossible.
Un article intelligent et mordant écrit par quelqu’un que je respecte. Oui, respecte. Contrairement aux hurlements venteux hebdomadaire de…(note du rédigeur omnipotent: par respect au spectre du journaliste prétentieux que ce membre cherche a dénoncer pour son épaisseur monumentale semaine après semaine il a été décidé de que dans le futur toute réference a cet individu sera remplacer par le terme « M. Le hack provocateur »–merci pour votre temps et de retours au commentaire)…M. Le hack provocateur, David Desjardins nous montre que c’est possible d’avoir une attitude et une position sans agir comme trouillard.
Les promesses d’élections sont toujours les plus légères des fantaisies. Je promets ceci et celà mais à la fin tout ce que je veux est d’être en pouvoir pour que je puisse les rompres aussi vite que les culottes d’une vierge dans une prison. On le sait tous. Ceux qui se plaignent font vraiment pitié et Desjardin a eu le culot de le dire et pourquoi.
Finalement, une bonne raison pour lire le VOIR.
Comme une véritable bouffée d’air frais sur le site de Voir, qui commençait sérieusement à avoir trop de pleurnichards qui semblent avoir tous perdus leurs chiens en même temps à cause du nouveau gouvernement libéral maintenant au pouvoir, notre présent sauveur, le chroniqueur David Desjardins, replace les choses comme elles devraient être – c’est-à-dire en ordre – et les dit comme elles devraient être entendues – c’est-à-dire de manière franche, directe et, surtout, sarcastique.
Le sarcasme: voilà bien le seul moyen efficace de réveiller l’intelligence endormie du québecois moyen. Pas de farce, si vous niaisez intelligemment et perpétuellement n’importe quel citoyen de notre belle province, éventuellement, il va saisir le message et arrêter définitivement de continuer à faire les mêmes conneries… Comme, par exemple, penser qu’il y a vraiment une différence entre un parti politique à un autre. Sérieusement, à quoi donc vous attendiez-vous, lorsque vous avez élu un conservateur fini, chef d’un parti ayant une identité oh combien flexible et adaptable, comme premier ministre de votre province? À ce qu’il coûpe vos taxes – vraiment? À ce qu’il améliore le système de santé et d’éducation – sans farce? À ce qu’il protège vos programmes sociaux, grassement payés par vos taxes – encore une fois, VRAIMENT? C’mon, maudite bande d’épais, réveillez-vous!!!
Des hommes comme Desjardins, il y en a partout, et ils sont généralement tous prêts à mettre vos pendules à l’heure, si vous prenez simplement le temps de les écouter. Alors, écoutez-les et ça presse, qu’on ne soit pas rendu à être pogner avec un autre gouvernement incompétent dans 3 ans!!!
P.S.: À Jean-Francois Cappuccilli: oui, Bouchard était un conservateur, mais vous semblez avoir oublié qu’il a quitté de son propre gré le parti, pendant que Charest a été sacré dehors pour combattre les séparatistes au Québec. Nuance, monsieur, nuance…