Expliquez-moi, parce je ne comprends pas.
Comment le doux frisé a-t-il pu devenir le machiavélique chef que nous découvrons ces jours-ci? L'avez-vous vu: arrogant, sûr de lui, repoussant les journalistes du revers de la main? On dirait qu'il flotte à quelques centimètres au-dessus des planchers cirés du parlement, alors que de sa coiffure, autrefois source de railleries, commence à poindre un relief biscornu.
Hier soir, en l'observant palabrer avec assurance au Téléjournal, je me suis dit: "Ça y est, il est passé du côté obscur de la Force!"
Un peu comme dans la nouvelle – et ô combien barbante – trilogie inachevée de George Lucas où un petit homme frêle, apparemment inoffensif, devient chevalier Jedi pour ensuite joindre les rangs de l'Empire du mal, et en devenir le boss.
Le bâillon qu'impose le gouvernement Charest nous ramène d'ailleurs à cette scène de la rencontre de Darth Vader avec ses généraux, dans l'épisode IV – issu de la vieille et désormais mythique trilogie: quiconque tentera de le dissuader d'utiliser la force dévastatrice du Rayon de la mort – lire l'assouplissement de l'article 45 – sera condamné au mutisme, à l'étranglement virtuel.
Et il y a de quoi donner à ses adversaires l'envie de gueuler, car le Rayon de la mort de Jean Charest fesse fort. Il n'anéantit peut-être pas une planète entière en quelques secondes, mais il a divisé le Québec presque aussi rapidement. En un instant, il a polarisé l'opinion publique presque aussi violemment que le ferait la question nationale. Ce qui est une sorte d'exploit un peu sordide.
Et quoi qu'on pense de ses projets de lois touchant au monde du travail, on ne peut s'empêcher d'y voir des manières brutales, qui s'apparentent pourtant aux méthodes d'Obiwan Landry en matière de fusions forcées. Ces mêmes méthodes "antidémocratiques" que Darth Charest décriait lui-même haut et fort lors de la récente campagne électorale. Discours que l'opposition a glorieusement repris à son compte ces jours-ci. Comme quoi personne n'est à l'abri du côté obscur… ni du ridicule.
Mais le génie malveillant de Charest ne tient pas qu'à son fameux Rayon de la mort. Il tient aussi au mystère qu'il laisse planer sur la réingénierie de l'État.
Un plan pour le moins nébuleux, dans une galaxie trop près de chez nous.
Or, chez les libéraux, les termites des coupures budgétaires semblent s'activer plus ou moins vainement depuis quelques mois, cherchant où grignoter les dizaines – ou plutôt les centaines – de millions qui manquent à l'État pour "arriver". Alors, où en sont-elles? Comment s'articulera cette refonte? Où compte-t-on conserver le système tel qu'il est, et que compte-t-on sabrer au final? Combien la sous-traitance peut-elle VRAIMENT nous faire économiser? Bref, tout ce chambardement en vaut-il la peine?
Et si Darth Charest s'apprêtait à diviser le Québec pour des économies de bouts de chandelles? Ou pire, improvise-t-il bêtement? On n'en sait rien.
La véritable menace, c'est donc l'inconnu. La variable indéfinie.
On sera d'ailleurs tenté d'y voir le pire crime qu'ait commis le premier ministre depuis son élection, ou encore son plus habile subterfuge, si on se réfugie dans les théories de conspiration: changer le visage de la province en n'ayant pas – ou en ne dévoilant pas – de vision précise du profil qu'il souhaite lui donner.
Alors, s'il faut s'insurger, ce sera avant toute chose pour qu'on nous expose enfin les aboutissants de cette réforme fantomatique. Car il faudrait bien savoir à quoi on a vraiment affaire. Puis que Charest et consorts aient à tout le moins le courage de dévoiler la destination finale de leur vaisseau néolibéral, qui vient tout juste de passer en vitesse hyperespace.
Parce qu'on ne nage pas en pleine science-fiction hollywoodienne ici. Tout est bien réel.
Sauf qu'on a affaire à un scénario bancal qui, pour le moment, ne promet qu'une fin pitoyable.
Bien que dans le monde politique, l’utilisation du baillon soit de plus en plus une chose courante, je dois dire que son utilisation me dégoûte à chaque fois. Comment un gouvernement peut ainsi dire que les choix qu’il fait sont les bons sans au moins les débattre à l’assemblée nationale. Je trouve que cela nous fait toujours penser que ce choix a des faiblesses. Je suis contre l’assouplissement de la loi 45 parce que pour moi, la sous-traitance est un phénomène qui va toucher des gens de faible classe sociale. Ils se sont battus pour avoir des conditions de travail décentes et maintenant un gouvernement va risquer de leur faire perdre ces conditions aussi facilement. J’espère que Charest a honte de sa manière de gouverner, parce que lorsque c’est rendu que 80 pourcent de la population trouve que les gens ont raison de manifester (selon un dernier sondage) il y a un grave problème.
Il se comporte vraiment comme un dictateur. Une chance que le Québec n’a pas d’armée, car il en aurait pris le contrôle, et instauré un régime de terreur avec son aide. On se croirait vraiment dans un pays du tier-monde. Et la démocratie dans tout cela? Il aura beau dire qu’il a été élu, ça ne lui donne quand même pas le droit de bafouer l’opinion de la population et de faire passer ses lois coûte que coûte.
Je ne comprends vraiment pas pourquoi il tient tant à faire voter ses lois au plus vite, alors qu’un bonne partie de la population semble s’y opposer. Il aurait au moins pu faire semblant d’écouter les gens, pour ensuite donner ses raison d’aller de l’avant; peut-être qu’il aurait pu gagner des partisants à sa cause. Mais non! Il semble vouloir écraser l’opposition, et décréter que c’est lui qui a raison, qui connait tout. Il se prend pour un Dieu! Il conait ce qui est bon pour son peuple, et il va lui imposer, que ça lui plaise ou non.
Vivement les prochaines élections qu’on lui retourne la faveur…
Il semble que rien, absolument rien ne peut faire changer d’avis à Charest. Il a décidé de laisser sa trace dans l’histoire du Québec en piétinant le peuple. Les manifestations, la grogne des gens de la rue, l’opposition politique, rien ne l’ébranle ! Que peut-on faire de plus pour l’obliger à enlever ses oeillères ?
Quand je l’ai entendu dire à Bernard Landry qu’il devrait avoir honte et s’excuser auprès de la population québécoise, j’ai eu envie de cracher sur mon téléviseur ! Mais pour qui se prend-il donc, ce Charest ? S’il flotte tellement au dessus de son peuple, avec un peu de chance, il va finir par toucher un câble électrique… Au pire, ça le réveillera, au mieux, ça nous en débarrassera !
Jean Charest est un personnage qui ne laisse place à aucun de ses acolytes et qui décide qui ira faire pipi, quand et dans quel ordre…de ses proches l’ont déjà avoué. Pierre Paradis a été écarté justement parce que trop expérimenté dans ce milieu et donc moins malléable que tous les autres petits lutins…
À nous rabattre continuellement les oreilles avec « J’ai un mandat clair de la population… » on devine qu’il n’a pas d’autres arguments pour défendre ses projets. Encore faut-il se rendre compte qu’il n’a qu’un objectif, celui de « dépéquistiniser » la province et lui donner un ton de rouge…
Monsieur Charest n’a pas la majorité des votes au Québec et il a été élu parce que par habitude les Québécois ont divisé les votes sur le dos des autres partis en lice (l’ADQ et le PQ) lorsque tanné du pouvoir en place…donc avec son bâillon, c’est la majorité des votants qui se font fermer la gueule ou plutôt empêcher de l’ouvrir…
Quand on agit et que l’on ne dévoile pas son plan d’action de A à Z et que tout se fait à la sauvette…je crois fortement que le monsieur improvise. Et que dire de monsieur Séguin qui par des manoeuvres comptables ramène toutes sortes de chiffres pour accentuer un déficit « bidon »…tout ce que ce « huberlulu » fait, c’est de baisser la cote du Québec sur le marché de la finance.
Ils nous amènent au bord du gouffre pour ensuite « s’improviser » sauveur et se garantir un autre mandat de 4 ans…et nous allons tous marcher là-dedans!
Jean Charest, la « bête noire » du Québec, qui l’aurait cru ? Lui qui semblait passer incognito dans les divers milieu où il est passé. Après une victoire « par défaut » aux dernières élections, les québecois ont voulu qu’il change les choses, et à vrai dire, c’est ce qu’il semble vouloir faire ! Sa façon d’agir en choque plusieurs, c’est vrai. Il est arrogant et sûr de lui, ce qui diffère de l’impression qu’on a.
J’avoue qu’il me fait un peu peur moi aussi, bien que ce soit une bonne chose qu’il semble vouloir appliquer ses promesses électorales, sans broncher devant les syndicats qui lui en promette toute une au retour des fêtes. Une chose est sûre, il fera parler de lui dans les party de famille. « Mais où s’en va Charest ? », « Les syndicats réussiront-ils à le battre », « Baissera-t-il vraiment les impôts ? ». Toutes ces questions auront sûrement des réponses dans les prochains mois, du moins je l’espère. M. Charest semble avoir le contrôle malgré son attitude provocante, reste à voir si le tout sera pour notre bien ou non. Plusieurs gens semblent indécis à ce sujet et seule l’avenir nous le dira. Une chose est sûr, bien que je n’aime pas M. Charest particulièment, il semble vouloir faire ce qu’il a dit, et juste ça, c’est déjà beaucoup dans ce milieu !
Si je me base sur cet article, et exclusivement sur cet article, je croirais que Charest n’est rien de mieux que l’ennemi public #1 des yankees, le nouveau prisonnier par excellence, Saddam Hussein…
Or, si je me rapelle bien, c’est nous qui l’avons mis en oeuvre, ce Darth, et non une dictature néo-Stalinienne comme celle qui était instaurée en Irak.
Reste que oui, l’avenir, avec toutes les coupures, tous les changements sociaux est particulièrement troublant. Mais est-ce que cela veut dire qu’il faut être en constante angoisse d’un avenir que personne d’entre nous, ni même Charest, ne connaît ou contrôle ???
Je crois que non. Car la structure de notre système politique est assez solide pour ne faire que rouler une vague de stabilité pour notre avenir. Après tout, si nous nous devons d’être honnêtes, ce n’est pas Charest, ni aucun autre imbécile qui décide de l’avenir du pays, mais plutôt les fonctionnaires qui travaillent dans l’assemblée…
Alors, cette inquiétude ne devrait pas être aussi singulière que vous la présentez, cher M. Desjardins. Les choses pourraient être pires…
Vous vous attendiez à quoi au juste. Étiez-vous sur une autre planète lorsque Patapouf Charest faisait ses frasques à Ottawa (intervention auprès d’un juge, un ministre de l’environnement qui n’a pas de politique, un chef conservateur sans parti, etc.). Faut manquer de jugement pour penser que Charest qui n’a de libéral que l’étiquette, ne se comporterait pas comme un politicien conservateur qu’il est encore et se mettre à déraper vers les traditionnelles politiques de droite. Coupures dans les programmes sociaux (aide sociale, par exemple), restrictions dans les services (éducation, santé), hausses des tarifs des services publics (électricité, garderies, etc.), démagogie politicienne (fusions municipales) et tuti quanti. Quant à la promesse de baisse d’impôt, on voit de plus en plus à quelle catégorie de la population elle sera réservée, les mieux nantis. Bref, une politique à laquelle on pourrait s’attendre d’un politicien conservateur comme les Harris (Ontario), Klein (Alberta) ou W. Bush. Feindre la surprise constitue alors un aveu d’incompréhension de la chose politique et alors on se concentre sur ce que l’on connaît, monsieur l’éditorialiste.
Je dois vous dire, que ce soit un gouvernement ou un autre, tous sont pareils sur un point. Alors je crois que malheureusement nous devons tous prendre notre mal en patience et nous ajuster a chaque gouvernement que nous allons élire dans les avenirs prochains.
Chaque gouvernement a ses propres cachettes, et ajustements qui ne feront jamais le bonheur de tous.
Comme dans toute dictature, quand l’opposition gène, on l’élimine. Dans certains pays, ce sera la prison ou la mort, dans d’autres dites démocratiques, c’est le baillon. Mais le résultat est le même. Le pouvoir réalise ce qu’il souhaite sans voir à se justifier ou s’expliquer.
Je suis surpris que dans une société démocratique une mesure telle que le baillon puisse exister. De par sa nature c’est un camouflet à la vie démocratique.
Mais c’est bien connu, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Charest peut donc à loisir appliquer toutes ses politiques conservatrices sans se soucier des voix discordantes, même si celles ci sont de plus en plus nombreuses.
Il s’abrite derrière son élection populaire pour jsutifier toutes ses actions, bien que les sondages montrent qu’une majorité des québécois désapprouvent les mesures qu’il adopte. La démocratie paraît être une valeur en perte de vitesse avec ce gouvernement. Charest devrait se méfier, car les dictatures finissent toujours par connaitre une fin brutale et tragique.
Personnellement, je suis de l’opinion que Charest est la victime ici.
Non, je ne dis pas qu’il est innocent–non, loin de là–mais je crois qu’il que la plus récente victime de la malédiction qui vient avec le poste du Premier Ministe du Québec. Landry, Bouchard, Parizeau, Bourassa…tous des hommes assez salauds qui ont vu leurs côtés sombres les transformer en véritables instruments maléfiques de la politique de la pire sorte.
Après René Lévesque on parle d’une descente de plus en plus sombre et arrogante. Je suppose que la différence pour moi était que j’étais plutôt indifférent à Charest avant. Dans cet aspect là il ressemble un peu a Bourassa. Non, Landry, Bouchard et Parizeau étaient tous déjà assez détestables en nature avant leurs ascension alors qu’ils deviennent l’un après l’autre des ultra-vicieux politiciens n’était pas un grand choc pour moi. Mais Charest a l’allure d’un p’tit nounours avec une cravate. C’est presque impossible de le prendre trop au sérieux. C’était ça notre erreur principale. Maintenant, c’est trop tard.
Sa conversion au mal est complète. Il est désormais l’ennemi.
La réalité est qu’on piégé. Il existe personne qui mérite le poste de PM du Q en ce moment et s’il yen avait ce serait seulement une question de temps avant qu’il se retourne contre nous. La dernière grande époque de la politique est morte avec Trudeau et Lévesque.
Ce qui m’inquiète le plus actuellement, c’est le fait que l’écart entre les pauvres et les riches risque de s’accentuer grandement avec les nouvelles lois tout juste adoptées par le parti libéral. On sait bien, ce n’est pas grave si des gens vont perdre leur emplois… ils pourront s’en trouver un autre… mais leurs conditions de travail et leurs salaires seront fort probablement moins bons qu’avant.
Il y a un problème qui s’installe actuellement, et j’espère que l’ensemble de la population va se mobiliser pour dire et affirmer son désaccord au gouvernement Charest. Car si on laisse ça aller, qui sait ce que le gouvernement Charest est capable de faire ensuite… y a-t-il d’autres lois, commes celles qui viennent d’être acceptées « in extremis », qui guettent le Québec???
Je ne puis m’empêcher de penser que les conservateurs sont finallement des faibles qui se donnent des allures de durs et de purs parce qu’ils sont incapables de subir la pression que leurs décisions provoquent. Dans le cas du gouvernement libéral de Jean Charest, l’on invoque le caractère urgent de la situation pour imposer le baillon à l’opposition comme s’il pouvait exister une quelconque urgence pour prendre une pareille décision qui ramène les travailleurs bien en arrière sans parler des mesures touchant les garderies et l’accès des femmes au marché du travail. En fait, c’est bien plus la peur de ce gouvernement et de ceux qui se dissimulent derière lui qui commande de tels comportements. Il en est rarement autrement des gouvernements qui dirigent les intérêts des minorités contre celles de la majorité des citoyens. L’on tente de dissimuler l’arbitraire des décisions sous le masque de la responsabilité et de l’urgence. Mais cela ne trompe personne et les derniers sondages qui évaluent la sympathie que recueille ce gouvernement dans la population le montre bien.
Ce vent de néo-libéralisme qui souffle sur le Québec et sur le monde a commencé vers la fin des années 70 et il n’y a de cesse de voir les partis se réaligner plus à droite à qui mieux mieux. Le dernier avorton de cette série de réalignement à droite est la création de l’ADQ et il semble bien que le parti libéral-conservateur de Charest soit en train d’essayer de lui souffler sa clientèle tout en espérant conserver son électorat traditionnel. Ces hypocrites manoeuvres qui ne se cachent que pour mieux se dévoiler dans les scénarios de ces mesures de bâillonnement nous écoeurent autant qu’elles nous révoltent.
Je ne suis absolument pas un fan de Charest, bien au contraire, mais je crois qu’il ne faut pas non plus tomber dans la démonisation du personnage ! Je suis en désaccord avec la majorité de ce que Frisou veut faire (en passant, ça faisait depuis Ti-poil qu’on n’avait pas eu un surnom capillaire pour notre P.M. ah nostalgie quand tu nous tiens !), mais de là à en faire un dictateur, il y a une marge. Le baillon a été utilisé autant par le PQ que le PLQ et tous les gouvernements ont agi unilatéralement à un moment ou un autre.
Charest est un conservateur !!!! Mais évidemment, personne ne semblait s’en souvenir au moment de voter. Si vous pensiez qu’il allait agir autrement, c’est que vous n’avez pas suivi la politique durant les 20 dernières années. durant la campagne contre Lucien Bouchard, Charest vantait les mérites de Mike Harris ! Réveillez-vous, bon dieu ! Lâchez la pseudo-télé-réalité-arrangée et les gourous de la vocifération radiophonique ! Avant les élections, le PQ avait un taux de satisfaction de plus 55 %, mais les gens ont décidé de changer : parce que ça fait du bien de temps en temps. ben tant pis pour vous autres.
Changer pour changer est l’argument le plus crétin qui existe ! Et en ce qui concerne les naïfs qui ont cru que Charest allait leur rendre leur chère petite ville défusionnée. surprise ! Depuis 30 ans, tous les gouvernements provinciaux (libéraux inclus) rêvent de réduire le nombre ridicule de municipalités au Québec. Charest a utilisé votre grosse-grosse colère contre le gros méchant PQ, et maintenant il vous rend la tache beaucoup plus difficile, et vous vous sentez floués. Le troupeau a suivi son berger jusqu’à l’abattoir !
Si vous avez votez libéral et que vous êtes surpris de ce que fait Charest, vous n’avez que vous-même à blâmer ! Et les centrales syndicales également, car elles se sont tellement concentrées sur Dumont qu’elles ont oublié le petit sournois frisé. Tout sauf l’ADQ, qu’elles disaient. et voilà le résultat !
C’était un mauvais choix de choisir Charest et je crois qu’il y a beaucoup de monde qui le regrette amèrement. Je crois bien que c’est la dernière fois que Charest va être au pouvoir. C’est ma consolation! Je ne comprends pas pourquoi il est si confiant malgré le fait qu’il y ait tant de monde qui ne l’aime pas. Il veut jouer le rôle du chef pendant son unique mandat et ne compte pas se présenter à une prochaine élection. Probablement que le pouvoir lui est monté à la tête et qu’il n’a plus toutes ses facultés de voir la situation.
La réingénierie, c’est un peu comme le bonhomme sept heures: personne ne l’a jamais vu, mais tout le monde en a peur. Mais on va de l’avant quand même, parce que c’est un nouveau gouvernement et qu’il faut faire les choses différemment du précédent, peu importe ce qu’on fait.
Mais à bien y penser, ce n’est pas si différent du gouvernement précédent. Les péquistes aussi avaient imposé un baîllon; les péquistes aussi ont imposé un projet de loi sans consulter la population, malgré la grogne populaire.
Je rêve du jour où la politique sera différente. Je voterais pour un parti qui, dans l’opposition, pourrait reconnaître les bons coups du parti au pouvoir. Je voterais pour le parti au pouvoir qui serait capable de reconnaître ses fautes avant d’avoir perdu les élections. Je voterais pour un parti qui laisserait ses députés voter selon leur conscience. Si j’attends qu’une de ces conditions se réalise avant de retourner voter, je ne suis pas prêt de voir la couleur d’une boîte de scrutin.
Je crois que c’est plutôt simple à comprendre, le problème ne se trouve pas en Jean Charest mais bien en la population du Québec. Les gens votent sans lire le prospectus proposé par le parti pour lequel ils votent.
Si nous avions en main ce dit prospectus, nous découvririons que c’était écrit noir sur le blanc le projet de la sous-traitance. Le seul aspect que Jean Charest a modifié est celui des garderies à 7$. Mais entre vous et moi: 7$ par jour ce n’est pas cher lorsque l’on sait que cette gardienne (ou plutôt technicienne d’éducation à l’enfance) est payée 14$ de l’heure!
Bref, arrêtons de blâmer Jean Charest, c’est de notre faute ce qui arrive! Lui, le savait depuis bien longtemps son projet…
Tout ceux qui ont vu le film l’Expérience qui était tiré d’une histoire vraie, se souviendront que lorsque l’on donne le pouvoir à quelqu’un qui a toujours fait rire de lui et n’a jamais été à la hauteur, celui-ci se sent tellement fort, qu’il abuse de ce pouvoir et s’en sert pour abaisser les autres. Je crois bien que c’est ce qui est arrivé à Jean Charest. Il est prêt à n’importe quoi pour montrer que c’est lui qui décide. Et à présent qu’il est élu, il ne se rappelle plus qu’il est là pour que ça aille mieux et non le contraire.
Moi j’ai perdu mes élections, mais je me disais qu’en un terme le nouveau gouvernement n’avait pas le temps de tout renverser, que les gens se réveilleraient et qu’on le mettrait à la porte avant qu’il soit trop tard. Mais non, même pas arrivé qu’il nous baillonne et nous mitraille de mesures radicales sans consulter. C’est tellement difficile obtenir des bonnes conditions de travail pour la classe moyenne. Mais comment nos dirigeants peuvent comprendre çà, étant eux-mêmes des petits bourgeois…
Le parti libéral n’a jamais vraiment fait de promesses sur de quelconques réalisations bienfaitrice sociales, à part bien évidemment la sacro-sainte santé.
Tout le monde: Y a t-il un vent de changement dans le secteur de la santé?
Evidemment que non. On va commencer par le sale bouleau, parce qu’on nous connait bien maintenant. On va réinvestir en fin de mandat, comme ça, c’est la seule chose qu’on va se souvenir c’est les bons coups de la fin.
Mon impression, c’est que les péquistes et les libéraux, ça revient au même. Cependant, les péquistes défendent nos intérêts et identité au niveau fédéral. Mais je ne voterais pas plus pour Dumont.
Tout le monde: Etes-vous tanné de voter pour le moins pire, élection après élection?
Est-ce que vous en avez pas un peu ras le bol du néo-libéralisme? Equilibrer des budgets au dépens de citoyens qui ne mérite pas la pauvreté qui les afflige. La richesse de notre société n’est pas suffisante pour prendre soin des démunis?
Vivement un parti qui va s’affirmer comme le défenseur des aquis sociaux, qui va arrêter de niveler par le bas, pour nous ramener au niveau des condition de vie du tier-monde.
Soudainement après réflexion Darth Vader m’apparait comme étant une victime des Forces du Mal donc un être que l’on peut qualifier d’appréciable. Le personnage nous apparait maintenant sous un oeil sympathique comparé cet horrible dictateur élu démocratiquement qu’est Jean Charest. Oui Jean Charest nous terrorise, nous vivons dans la terreur des décisions qu’il nous imposera encore et encore en plus de ses huit projets de loi passés après avoir appliquer le baillon. Comment peut-on oser parler de démocratie ou prétendre avoir les intérêts des Québécois à coeur? Jamais le titre de cette chronique n’aura servi aussi justement pour qualifier voire même définir un être aussi méprisable tel qu’est notre premier ministre. L’ennemi public numéro un a maintenant trouvé son porte-étendard.
Une phrase lancée par 2-3 députés libéraux pendant que les péquistes étaient au pouvoir m’avait frappée : » nous ne sommes pas faits pour l’opposition » ?!? Je trouvais cette phrase très arrogante et suffisante. Faut croire qu’à voir ce début de règne de 8 mois qu’ils ne sont pas plus faits pour former le gouvernement.
Charest serait-il souverainiste dans l’âme? Quel sacrilège direz-vous mais à le voir aller on serait à même de le croire, non? L’erreur dans le fond c’est de vouloir faire faire la souveraineté par les émules de René Lévesque, les gens résistent, le charme social-démocrate hérisse le poil des électeurs, la gauche ne plait plus. Un bon gouvernement libéral qui ne respectent pas ses promesses électorales et qui « fesse » dans le tas sans discernement et voilà en 8 mois à peine on se refait le printemps ’92 comme du dernier terme de Bourassa.
Pourtant il avait tout en main après l’élection d’avril pour écraser jusqu’au souvenir du Parti Québécois. Malheureusement il s’est surtout concentré à défaire l’appareil gouvernemental de tous les acquis de ce dernier. Tout à sa haine vengeresse il a omis de réaliser que plusieurs de ces acquis plaisaient beaucoup en-dehors du fait souverainiste.
Plusieurs fédéralistes ou défusionnistes- libéraux occasionnels auront beau dire que les syndicats sont des péquistes déçus du résultat d’avril dernier, juste à regarder les résultats électoraux dans la région de la Capitale pour constater qu’ils sont plutôt devenus adéquistes et libéraux. Alors autant d »appuis pour lui qui quittent.
On pourrait croire que la prochaine élection permettra à l’ADQ de finalement séduire l’électorat puisque le PQ proposera quelque chose se rapprochant d’une élection référendaire mais après avoir subit pendant 4 ans ce gouvernement libéral revanchard et ténébreux il serait douteux qu’on vote encore plus à droite donc en agissant ainsi les libéraux préparent tout simplement le retour des « séparatistes » et je les en remercie.
À quoi donc carbure ti-Jean batailleur ? Chef honni qui ne put obtenir le pouvoir à Ottawa alors qu’il était le sauveur tant attendu de la droite, le ti-Jean se retrouva soudainement gros Jean… comme devant. Les libéraux provinciaux cherchant eux-aussi et à leur tour un chef ayant la « carrure » désirée convainquirent le Jean de faire le saut au provincial, après tout le pouvoir c’est le pouvoir. Et Jean l’honni de faire le sot tel que demandé. Nouvel échec, normalement il se devait d’aller au municipal suivant la logique de l’escalier descendant mais Sherbrooke ne plaça pas l’appel attendu et le Jean persévéra.
Il sut s’entourer. Il sut manoeuvrer. Il sut discréditer. Il sut dire des demi-vérités et accumuler des demi-mensonges. Il sut tant et si bien faire ce que la politique lui avait légué de mieux: la prise du pouvoir justifie tout. Maintenant, il y a comme un ajustement à faire… après tout le discours d’un chef devrait être rassembleur… mais le mode ti-Jean batailleur lui gonfle les biceps d’orgueil et la fin justifie les moyens, et même les très moyens comme ti-Jean.
Et surtout ne me parlez plus du déficit, seul élément qui justifie les agissements du batailleur. Le déficit est un leurre, un gros verre appâté juste pour la classe moyenne. Le déficit justifie tout. Moi je n’aime pas les chiffres car on les tord et leur fait dire n’importe quoi. Ce que je sais, c’est la réalité sociale qui en découlera.
Je comprends mal votre étonnement, vous n’avez pas entendu le vent qui siffle entre ses deux oreilles. C’est pareil. Charest est un pion en or pour le patronat, les américains, les entreprises, c’est leur ti-gars qui n’a rien entre les deux oreilles, alors on lui siffle quoi faire. Des fois il devient mêlé, mais c’est parce que le vent est fort et vient de partout.
Il est tout content d’avoir obéi à ses patrons, d’avoir fait ce qu’ils lui disent de faire. Il n’a pas besoin de savoir ce qu’il fait. L’important c’est d’obéir. Le Conseil du Patronat, les Grandes Entreprises, le Gouvernement américain savent mieux que lui quoi faire, de toutes façons.
Alors, il n’a pas changé du tout, il a beaucoup d’appuis. Son papa est plus fort que ton papa, vois-tu? Sa tête pleine de vent, elle ne sert qu’à une chose: friser ses cheveux.
Jean Charest n’est pas devenu machiavélique, il l’a toujours été. En fait, il mentait pour faire croire au québécois et même au canadiens à une époque qu’il était bon, compréhensible et tout le reste du blabla. Il n’en est rien, Charest est un hypocrite qui ne cherche que le pouvoir! Il veut dicter à tous, SA façon de voir les choses. Ouvert aux discussions, bien sur! Tant qu’il n’est pas élu, il le sera!
Il faut se souvenir que Jean Charest a déjà été ministre fédéral sous Mulroney, lors de son court règne comme ministre, Jean Charest à été exclus du conseil des ministres après avoir abusé de son pouvoir. N’est-ce pas là une belle preuve de ce que Jean Charest est vraiment ? Il doit dicter et contrôler, point final!
En peu de temps, il a contredit des ministres, comme dans le cas des garderies. Je plains sincèrement les gens qui doivent travailler avec un être aussi menteur, hypocrite, arrogant et indifférent.
Jean Charest a démontré un grand sens de l’humour avant les élections. Il a été invité souvent à l’émission de radio, les Grandes Gueules à CKMF, où les deux humoristes s’en donnaient à coeur joie, le traitant d’incompétent et d’idiot. Jean Charest embarquait dans la farce, il a même participé à l’émission surprise sur prise pour prendre José Gaudet, tout ça pour démontrer un côté humain. Une illusion ! On le voit aujourd’hui que ce n’était qu’une façade. Les humoristes avaient entièrement raison quand ils le traitaient d’incompétent!
Nous sommes pris avec lui pour les 4 prochaines années, parce que Charest a réussi à aveugler les Québécois le temps d’une élection.
Bernard Landry en a fait aussi des choses qui ont frustré les Québécois, mais il est toujours resté le même Bernard Landry. Pendant les élections, quand le PLQ menait outrageusement, le politicien le plus aimé était toujours Bernard Landry! Pourquoi, parce qu’il est vrai et qu’il ne se cache pas pour dire les choses, la plus belle preuve est son film à hauteur d’homme.
Après tout, le gouvernement Charest a été élu purement et simplement pour une question de consultation publique non? Après nous avoir crié que les péquistes ne consultaient pas la population pour fusionner les villes, ils ont été élus, ces libéraux. Et maintenant, que font-ils? Le baîllon!
Ça me fait penser au roman d’Orwell 1984, où est expliquée la doublepensée…À quand un novlangue Québécois?
Aux dernières élections, j’ai été franchement étonné que les Québécois aient choisi Jean Charest et son équipe de schtroumpfs aux commandes de l’État. À tête reposée, je me suis ensuite rendu compte qu’il n’a suffi qu’un bloc de 10% d’électeurs passent du PQ à l’ADQ pour que les Libéraux se faufilent au premier rang.
Ce soir-là, les Québécois avaient élu un maître dans l’art de la répartie, un funambule de la formule vide de sens et un magicien de l’image capable de vendre une baisse d’impôt aux Québécois. Cette semaine, il a essayé de faire passer le message que le Québec est dans la bonne voie… La papetière de Port-Alfred vient de fermer et les centrales syndicales se préparent à lancer un mouvement de débrayage ce printemps. En attendant, faute de ne pas payer encore plus d’impôts, on s’enligne pour payer beaucoup plus de taxes…
Jean Charest n’a peut-être pas changé, il s’est seulement permis d’être un peu plus lui-même. On reconnaît en lui davantage le « power freak » dans l’usage abusif qu’il fait de l’expression maintenant consacrée: « Nous avons eu un mandat clair de la population ». Comme quoi il suffit d’être élu, quelles que soient les circonstances, pour se gargariser d’un mandat populaire et ensuite suivre une feuille de route bien personnelle. On se rappelle encore le soir des élections, quand , après un lapsus pour le moins gênant (genre: « … élu à la tête du parti québécois…), il s’est farci d’un « C’est trop tard, les polls sont fermés! » Ça fait peur ce genre de commentaire…
Cela ne l’a pas empêché d’aller de l’avant avec le baillon et l’adoption subséquente d’une série de lois pour le moins contraignantes dans le monde du travail. Un mandat clair exprimé d’une manière décisive… On serait peut-être tentés de faire un parallèle avec les fusions forcées du PQ. On oublie que selon la constitution canadienne, les provinces ont entière juridiction sur les municipalités.
Finie l’époque des sommets économiques. C’est la loi du baillon!
Seulement quelques mois suffisent pour se rendre compte de l’erreur que le Québec a fait en donnant le pouvoir à Charest ! De belles promesses qui sont tombées à l’eau aussi vite que l’été cette année ! Et dire que nous sommes pris avec pour les 4 prochaines années ! Je suppose qu’il faudra faire plus attention à la prochaine élection !!! Et pour ceux qui voulaient vraiment du changement il seront servis ! Mais quel changement ! Nous serions aussi bien de nous anexxer au USa tant qu’à faire !!!! M. Charest écoutez un peu ceux qui vous ont élus svp !
Depuis que Charest est au pouvoir, c’est étonnant de voir tant de gens se plaindre et très peu avouer qu’ils ont voter pour ce comique de bas étage. Il serait temps d’assumer votre gaffe et de supporter ce que ce maître-parleur va faire, car comme moi, vous n’aurez pas le choix. Est-ce que Charest a montré non seulement un intérêt pour les protestants? Il fait fi des journalistes, des syndicats et même de vous, pauvres petits électeurs qui ont voté pour ce brigand.
Vous savez, cela me fait penser à la télé-réalité. On a un pseudo-héros (Charest) , on a des producteur qui se confondent avec arnaqueurs (son équipe) et enfin, on a les téléspectateurs qui croient tout ce qu’ils voient ou entendent à la télévision(les électeurs). Certains….en fait très peu, apprécient son travail, beaucoup détestent, mais tout le monde en paye le prix. Les électeurs du PLQ font l’autruche.
Et vous savez quoi? Ce n’est pas sur le point de finir! Charest est un vrai petit génie, et il a plus d’un tour dans son sac. À son tour de goûter aux joies du pouvoir!
Aaaaahhhh démocratie, quand tu nous tiens…..
C’est seulement ceux qui sont d’accord avec la CSN ou qui sont syndiqués qui se révoltent comme cela. Moi, je n’ai rien à faire de ce que Jean Charest fait. Tout le monde aujourd’hui veut plus d’argent et en demande plus. L’économie du gouvernement baisse de plus en plus et il faut qu’il tranche à quelque part. Jean Charest a décidé de couper sur les hôpitaux et là, ça ne faisait pas le bonheur du monde. Il a essayé sur les écoles et là, ça ne marche pas encore. Le problème est que c’est Jean Charest qui a raison de couper sur les salaires et savez-vous pourquoi? Un concierge, par exemple, qui travaille dans un endroit privé gagne plus cher qu’un concierge qui travaille au public. Pourquoi il gagne plus? C’est là-dessus que Jean Charest se fie pour trancher sur les salaires. Les syndiqués ont trop demandé d’argent et là, c’est à leur tour de donner. Et si vous êtes contre mon opinion, c’est parce que vous aidez la CSN!
Comme dans plusieurs scénarios entremêlés, la situation actuelle nous présente des hommes et femmes avides de pouvoir depuis qu’ils sont entrés en fonction. Créant une division profonde dans le climat social du Québec du XXIe siécle, ils sont, bien malgré eux, la source de tous les maux…
La réalité, s’il en est une, devant une situation de statu quo, ceux qui se sont présentés aux bureaux de scrutin le 14 avril dernier ont mis en poste un gouvernement proposant des changements profonds dans la manière de faire. À l’image des voisins, du sud, d’ouest ou d’est, la terre du milieu est en pleine crise bouleversant son équilibre social. Plus question de cultiver son jardin tranquille, de festoyer ou d’attendre le retour d’un magicien, il faut se battre pour conserver son havre de paix. La menace ne vient plus de l’extérieur, elle arpente les banlieues fusionnées, la capitale nationale et la métropole internationale. La mise en place d’un gouvernement centralisateur, va bon train, à coup de projet de lois afin de donner tout le pouvoir à une poignée d’individus, soumis à la volonté d’un seul.
Diviser la population pour mieux régner, concentrer le pouvoir afin d’assouvir notre soif de vengeance sur une longue période sans pouvoir, sont probablement les lettres d’or des mots gravés à l’intérieur d’un anneau convoité, qu’il faudra détruire suite au péril d’une aventure qui durera plus de quatre années. Une trilogie est apparue dans l’histoire du Québec, à suivre…
Il y a peut-être des ressemblances entre les 2 personnages. Par contre, le Frisé nous avait montré ses plans avant d’aller vers le mal tandis que Darth Vader ne l’avait pas prévu lors de son apprentissage. Charest a beau faire ce qu’il veut, il est là jusqu’à 2008, personne ne peut l’enlever de là à part si beaucoup de député libéraux virent capot! Ça serait surprenant.
Charest a toutes les cartes alors pourquoi il s’empêcherait de faire à sa tête. C’est dans son intérêt de faire les coups de cochon en début de mandat!! Il va lui rester 4 ans pour faire oublier tout ça. Je crois que les Québécois ont la mémoire courte, alors tout va bien pour le Frisé. Les Québécois ont ce qu’ils méritent; ils ne sont pas informés et veulent du changement à tout prix, alors voilà le prix!! Ben bon pour tout les syndiqués qui ont voté pour Charest! Au lieu de crier so-so-so solidarité, lisez donc les programmes de partis politiques et essayer de comprendre ce que les programmes vont faire dans tous les domaines au Québec. Peut-être qu’au moment de voter, il va avoir une lumière qui va s’allumer à temps pour voter pour un parti qui ne dit pas n’importe quoi.
Les Québécois sont tannés de voter pour les mêmes partis et ils continuent quand même. Pourquoi ne pas avoir élu Dumont, je dis pas que je l’aime, mais au moins si vous affirmez vouloir du changement, votez pour de nouveaux partis. L’UFP est fort prometteur dans les décennies à venir avec une organisation solide qui revendique les problèmes importants dans la société québécoise; les ressources naturelles, la pauvreté, la question constitutionnelle, etc. Il ne faut pas avoir peur des nouveaux partis parce que sinon, on se retrouve avec des épisodes antérieurs comme l’épisode I et II de Star Wars, c’est pas que les films sont excellents, mais c’est Star Wars; alors c’est bon!! C’est la même chose pour la politique; je ne pense pas, la politique évolue, c’est la vraie vie, pas un film! Servez vous de la force … réveillez-vous!
Le problème avec Jean Charest et son gouvernement au Québec, ce sont tous les mensonges qui ont fait l’objet de son discours qui a servi à l’élire… Mais le problème du côté de la population, c’est qu’on ne lui a pas encore donné la chance de se prouver… Ça ne fait même pas un an qu’il est au pouvoir et on chiâle déjà… Imaginez ce que ce sera dans 2 ans? Car il ne faut pas l’oublier, même si ça fait quelque peu mal de le dire ou de se le faire dire: Charest a été élu premier ministre… Et les premiers ministres du Québec sont bel et bien élu pour 4 ans! Alors courage chialeurs et chialeuses, votre travail ne fait que commencer… Alors ne vous épuisez pas trop avec tout cela!!!
Alors demandez-vous maintenant pourquoi Charest a été élu? PARCE QU’IL PROPOSAIT DU CHANGEMENT! C’est ça notre problème au Québec: on fonctionne au changement! Si le discours en propose, on le prend! Mais reste que Jean Charest a été élu et qu’il est là pour tout le temps dont il dispose avant de se faire planter aux prochaines élections!
Ce que je trouve dommage, c’est de voir le nombre de plus en plus grandissant de gens qui écrivent des pétitions dans le but d’écraser Jean Charest, dans l’espoir de se faire entendre… et qui sait, peut-être de se faire comprendre par Charest qui par miracle pour eux démissionnerait! C’est toujours ça qui est triste en politique: on ne peut jamais plaire à tout le monde… On fait notre possible, le meilleur de nous-même pour venir en aide et changer la vie de la façon la plus positive possible, mais on se fait toujours lancer des navets et des tomates… Moi je dis, laissez-lui le temps de se prouver un peu… Oui, c’est ça… Pour tous les protestants et protestants, je vous donnes comme défit de vous taire pendant une année ou deux pour avoir vraiment du matériel à analyser… Comme ça votre opinion aura une certain valeur qu’elle ne contient nullement en ce moment!
Cela ouvrira les yeux des gens dans leur choix de gouvernement prochain!
J’aime bien la comparaison avec Darth Vaders. Dans ma vie de tous les jours je pourrais trouver beaucoup de comparaison avec ce clown. La meilleure que j’ai trouvée c’est en commençant une partie de « The sims city 3000 ».
C’est terriblement dur de gérer une ville quand on est un « dummy ». En moins de deux, j’avais plafonné mon budget et je devais couper ici et là! Le clown voulait un meilleur service de santé mais pour donner plus à un il faut prendre ailleurs. À qui le prend-il? Aux pauvres (sécurité du revenu), aux familles (Service de garde) bref à ceux qui en ont besoin. Moi j’ai fait pareil parce que je ne connais rien dans la gestion d’une ville. J’ai donné en sécurité donc enlevé en éducation et en santé. D’une manière ou d’une autre y a toujours eu des gens qui faisaient du piquetage dans ma ville ou bien je voyais mon peuple migrer ailleurs. La seule manière que j’ai trouvée pour que ma ville prospère et voir disparaître ce piquetage et ce peuple insatisfait, c’est en augmentant la qualité partout de façon à ce que mon peuple veuille rester et que d’autres veuillent venir s’y établir et avec le temps mon déficit est devenu du profit à profusion.
Je souhaite que ce ne soit que l’inexpérience qui a conduit Clown Charest à se mettre à dos tout le peuple québécois. Donnons-lui une copie de « The sims city 3000 » tout de suite! D’ici 3 mois de pratique notre Québec sera remis sur pied.
Cependant si c’est bel et bien le côté obscur qui s’est épris de Clown Charest, faites comme tous ses Sims. Dans la rue, tous, et criez de toutes vos forces! C’est le peuple qui choisit son ange gardien et si le Clown est un antéchrist son seul but est d’anéantir la classe moyenne pour faire une ville de très riches et une masse autant plus grande de très pauvres. Ne le laissons pas faire!
Avant de prononcer un diagnostic, il faudra attendre. Peut-être que Charest étant révolté des cadavres que le PQ a laissé dans les finances publiques a décidé de prendre des décisions impulsives sans réfléchir et que ses conseillers l’amèneront à se modérer et qu’il ne les appliquera pas en intégralité. Sinon, il se tire dans le pied et il est assuré de ne pas garder le pouvoir longtemps, car une liste innombrable de groupes sociaux et d’organismes ne rêvent que de lui trancher la tête et lui ôter le pouvoir. S’il applique tout cela en intégralité, je donne raison au rédacteur de l’article dans lequel on dit que Jean Charest s’est transformé en Machiavel (lisez la philosophie de celui-ci qui n’enseigne que le mal, la dénigration de l’humain et des techniques pour conserver le pouvoir, dominer et être supérieur aux autres) ou en Nietsche qui dit que l’autre n’existe pas et qu’il faut l’écraser et il n’y a aucune compassion pour les autres (nihilisme) et il ne se fera que des ennemis. On n’attire pas des mouches avec du vinaigre. S’il détruit le Québec, il ne fera pas long feu, car tous se révolteront et ceux qui ne le feront pas voteront pour le parti opposé. À mon avis, il fera sûrement des mécontents mais je ne peux pas croire qu’il fera tout ce qu’il dit. Il n’a pas assez d’expérience politique et il se rendra compte qu’il y a un monde entre l’idéalisme et la réalité. Il appliquera peut-être ses coupures budgétaires de façon plus modérée et s’attaquera peut-être au phénomène de l’évasion fiscale chez les riches qui lui rapporterait plus que d’enlever le pain de la bouche aux pauvres et qui lui redonnerait sa crédibilité de premier ministre.
C’est purement jouissif de vous lire.
Par contre, je ne suis pas d’accord avec vous pour un petit détail : Charest ne vient pas juste de basculer du côté noir de la force. Il vient seulement de nous prouver qu’il en fait vraiment partie. Son arrogance et son vrai visage sont dévoilés au grand jour.
Oui Darth Charest est dans la m… Un sondage disait ce soir à la TV que 60% des électeurs sont insatisfaits du gouvernement actuel…il me semble que ce n’est pas encore assez. Il y a encore beaucoup d’endormis qui préfèrent perdre ce qui nous reste que de reconnaître leur responsabilité dans l’élection de ce désastre.
Je suis entièrement d’accord avec vous lorsque vous dites : « En un instant, il a polarisé l’opinion publique presque aussi violemment que le ferait la question nationale. Ce qui est une sorte d’exploit un peu sordide. » En effet, et sans tomber dans le sarcasme, si ça continue l’écart ne sera plus aussi grand entre les 2 groupes.
On devrait avoir une loi afin que si une majorité des électeurs sont insatisfaits du gouvernement en place, qu’on puisse le renverser. Ce qui est malheureux, c’est qu’à l’heure actuelle cette possibilité existe seulement si le gouvernement est minoritaire.
Je souhaite que ça nous serve de leçon et que tous les Québécois votent avec plus de conscience la prochaine fois. On s’est voté un gouvernement qui détruit ce que nous avions chèrement acquis. Il ne nous reste qu’à être à la hauteur de notre devise: « Je me souviens ».
C’est toujours du pareil au même.
On critique l’effroyable Charest qui nous fait regretter Landry, Bouchard et cie mais, que faisait-on lors de leur règne respectif? On critiquait aussi et on regrettait peut-être leur prédécesseur…. comme nos grands-parents pensent avec nostalgie à l’orange qu’ils recevaient dans leur bas de Noël et les milles (c’est plus long que des kilomètres!) qu’ils avaient à marcher dans trois pieds de neiges pour aller à l’école.
Regarder une photo de vous aujourd’hui, elle vous fera grimacer mais vous l’aimerez dans cinq ans en pensant que c’était le bon temps.
Sérieusement, ne pourrait-on pas t-on se grouiller le derrière à chercher des solutions plutôt que de critiquer et casser du sucre sur le dos d’un pôôôvre petit bonhomme qui essaie de diriger une province gauloise. Ça serait plus constructif, il me semble.
La réingénierie du gouvernement peut être une bonne chose mais nous n’en savons rien. Le mot et le nouveau concept aurait dus être discutés et compris par le peuple…mais il fallait se dépêcher d’inventer un mot nouveau pour définir un concept inconnu…d’un monde meilleur à venir peut-être dans quelques années …si on fait confiance pour quelques années.
Charest peut imposer le baillon au gouvernement mais pas au peuple! Il a gagé que quand les partis d’opposition cesseront de gueuler que le peuple suivrait bêtement en disant bêêêê merci…bêêêê.
En janvier tout sera oublié . Nous penserons à nos dettes des fêtes, au froid de l’hiver à notre diète qui ne fonctionne pas et nos autres petits bobos de tous les jours.
Et nous aurons presque oublié.
Nous concentrerons sur Saddam Hussein, George Bush et Paul Martin. Jean Charest sera seulement un mauvais souvenir…que l’on oubliera petit à petit…et il sera tellement généreux dans trois ans que nous lui en serons reconnaissants…dans quatre ans. Et le cirque de la lune recomencera!
Je trouve toujours bien comique de voir les gens se surprendre du « subit » changement de cap du gouvernement Charest. Tout le monde a son mot à dire, personne n’est content… Où sont toutes les personnes qui ont voté pour lui? Ha oui, c’est vrai, elles sont dans la rue à dire leur petit refrain: « les coupures dans les garderies, on n’a pas voté pour ça; les bla bla on n’a pas voter pour ca… ». Ces gens là ne devraient pas se plaindre et regarder d’un peu plus près le fonctionnement de la politique. On ne peut pas réduire les impôts, enlever toutes les listes d’attentes en santé, ouvrir les CLSC 24h et ne couper nulle part! C’EST IMPOSSIBLE TOUT ÇA!!!
Se plaindre aujourd’hui si on a coché libéral à la dernière élection c’est comme chialer parce que le père Noël ne nous a pas amené le bon cadeau. Vous avez choisi de croire à une légende, maintenant assumez et ne manquez pas votre chance à la prochaine élection!
Le plus triste dans tout ça c’est qu’avant les prochaines élections, Charest fera sûrement de beaux « cadeaux » aux électeurs. Il ira de petites diminutions d’impôts et de politiques qui feront plaisir temporairement à bien des gens. Il s’en trouvera plein pour dire que finalement, notre premier ministre est un bon gars et qu’il fait un bon travail. Peut-être qu’il gagnera les prochaines élections car les gens ont la mémoire courte et que tout ce qui compte c’est la personne qui a le plus beau sourire devant les caméras 6 mois avant l’élection.
Je vous le concède M. Charest vous avez mon vote pour le candidat à la chevelure la plus abondante, qui sait sourire au bon moment et se contenir pour toujours contrôler l’attention du public. Par contre, oubliez mon vote pour être mon représentant car je n’ai pas confiance en vous et je SAIS que ce que vous me promettez ne peut se réaliser. Je le savais la dernière fois et j’ai eu raison…
Lors d’une élection, par désintérêt, cynisme ou ras-le-bol, il y a un pourcentage d’abstentionnistes. Un autre pourcentage s’abstient pour des motifs idéologiques. Mais tous, ils ne votent pas. Face à trois partis politiques ayant tous pris le virage néolibéral, PQ, inclus, ils sont restés sur la touche.
Notre mode de scrutin nominal désavantage les formations politiques comme l’UFP ou le Parti vert, ayant peu de chance de prendre le pouvoir mais qui, si le scrutin proportionnel était adopté, pourraient faire entendre leurs voix lors des débats parlementaires.
Il faudrait toutefois que les débats ne soient pas baillonnés par un premier ministre qui se croient tout permis parce que 32% des électeurs inscrits ont voté pour lui. Le plus bas taux de participation depuis 1927.
Les Français ont payé le prix de leur étourderie. C’est au tour des Québécois de ronger leur frein.
Il était une fois, dans une animalerie, un petit chiot appelé Mario. Tous autour de lui le
surnommait « destroy ». Toutes les autres petites bêtes donc Johnny et Berny avait une peur terrible, celle d’être confronté à « destroy ». Ouvrir leur cage à ce chiot si effrayant, jamais!
C’est alors que Johnny, qui était là depuis trop longtemps, se mit à creuser et creuser pour que « destroy » se fasse mettre dehors de l’animalerie. Berny, lui, ne chercha pas trop à causer malheur à « destroy » puisque boitant d’une patte et étant presque aveugle d’un oeil, il savait bien qu’il s’engageait sur une pente trop glissante pour son âge.
Un beau matin, Johnny se leva et décida de dire à tous les animaux de l’animalerie que « destroy » n’était qu’un petit chiot vilain, qu’il voulait changer les croquettes et que de se mettre de son coté serait comme croire que Berny n’a que 2 mois.
Après mûre réflexion, beaucoup prirent le chemin de la cage de Johnny. Ayant peur tout à
coup que « destroy » ne décide de changer trop rapidement les bonnes veilles croquettes.
Quand vint le jour des adoptions, tous se mirent derrière « destroy » souhaitant qu’il se fasse
adopter au plus vite. Comme ça, ils gardaient leurs croquettes et tous le monde seraient heureux.
Eh oui!! on adopta « destroy ». Et devinez quoi ? Johnny pris le pouvoir de l’animalerie et
décida d’enlever les croquettes.
Il y a deux morales à cette histoire. La première est que les dents les plus longues ne sont peut-être pas les plus tranchantes. La seconde est que nul ne peut connaître vraiment les vraies aspirations d’une personne.
Si on se rappelle bien, mais j’en doute fort car nous oublions fort rapidement, voilà un an, la population québécoise vibrait aux rythmes du set-carré adéquiste et de son calleur, Mario Dumont. Ce n’est que rendu en avril 2003, lors de la dernière campagne électorale, que nous avons constaté que cette chanson n’était celle que de Sirènes, après la si naïve déconfiture électorale de l’ADQ. Et qu’est-ce qu’une majorité de Québécois a fait ? Elle s’est laissée tenter par le chant de ceux qui étaient supposément prêts. La question à se poser demeure la même depuis : et pourquoi ?
La population québécoise, les médias, les édiles de tout acabit, jugeaient que le Québec était définitivement mûr pour un changement. Un changement de garde mais surtout, un changement d’image, de faces au pouvoir. Exit tous les projets de société proposés par les uns. Exit les espoirs d’un peuple ou d’une population pour un monde toujours meilleur. En avril dernier, nous y avons simplement porté une sourde oreille. Il fallait changer, mettre dans les chaises de nouvelles têtes. Sans rien écouter et ni comprendre. Ce culte de l’image à tout prix, ce Loft Story politique, nous laisse aujourd’hui pantois, hagards, complètement bés. Comme si on se réveillait d’une brosse au Caribou : en prendre, ça peut mettre sur le party sauf que le lendemain, le mal de tête est carabiné !
Tant que la question constitutionnelle du Québec ne sera pas réglée, tous les partis politiques québécois en place ne seront en fait que des coalitions de « pour » ou de « contre » la souveraineté québécoise. Ainsi, nous, le bon peuple, sur des questions politiques québécoises fondamentales comme la gestion de l’État, n’y verront que du pareil au même. Et l’usure du pouvoir ne fait que son oeuvre. On est écoeuré des voir, on les change !!! La brindille dans notre oeil nous empêche de voir la poutre dans l’oeil de notre voisin.
Dans quatre ans, est-ce qu’on s’en souviendra ? On oublie si rapidement…
Les québécois voulaient du changement – ce que l’équipe de Charest leur accorde. Si Jean Charest a été élu par un si grand pourcentage d’électeurs, ce n’était sûrement pas pour un chambardement aussi radical. Le premier ministre se plaît à dire que les électeurs lui ont donné un mandat – on dirait qu’il prend cette élection comme un droit à tout chambarder. Cependant, sa grosse majorité réflète seulement que les gens étaient écoeurés de ce que les péquistes faisaient. Ils ont voté libéral pour avoir un changement … eh bien, ils sont servis!! En tout cas, moi, je dors bien – je n’ai pas voté pour lui… je voulais ADQ comme changement … – ce qui aurait fait beaucoup moins de vagues…
Personne ne veut laisser de chance au gouvernement en place. On cite Machiavel, Darth Vador, Mike Harris etc… on traite Charest de tous les noms. On se fait croire qu’on est intellectuel parce qu’on écrit des commentaires dans le Voir et qu’on ne regarde pas « Mongrain ou Gilles Proulx » à la TV?
Vous poussez l’intellectualisme de bas étage un peu trop fort, en faisant des comparaisons si peu éclairées. Vous ne relativisez pas du tout les événements. Qui disait que les Québécois n’avaient pas d’opinions mais que des émotions? Ah oui, Wilfrid Laurier.
Qui ici énonce une vraie opinion basée sur des faits, plutôt que sur des émotions, des « j’ai entendu dire que » ou des « J’ai vu à la télé l’autre fois… » et des « je pense que ca va donner ça? » Qui apporte des arguments basés sur des analyses plutôt que ceux des centrales syndicales? Qui ici prend la peine d’exprimer une opinion sans jugement de valeur?
Ce forum et les autres en politique, s’ils doivent susciter des discussions, sont en train de devenir un espèce de défoulement collectif péquiste où la qualité du débat laisse à désirer.
Vous voulez des faits prouvant qu’avec le PQ ce n’était pas mieux? En voici encore une fois:
– morts dans les corridors d’hopitaux,
– lois spéciales pour « mater » les infirmìères
– un front commun syndical prévu en 1999
– coupures dans l’éducation physique=obésité
– taux de décrochage #1 au Canada
– taux de suicide #1 en Amérique du Nord
– réserve de 100M$ pour un référendum à venir qui aurait pu être réinvesti
– 800M$ placé à Toronto
– délais dans les bourses du millénaire
– scandale des lobbyistes
– dépassement des coûts du métro à Laval qui devait coûter 179M$ en 1998
– Dépassement des coûts dans l’édifice de la SGF et ses pertes
– le budget Marois pour 2004 (s’ils étaient élu) prévoyait une augmentation des garderies et des droits d’immatriculation
– la TVQ qui est montée de 7% à 7,5%
– 14 baillons sur 17 fins de sessions dont les fusions municipales forcées
Le plus pathétique côté de Charest à mon avis c’est qu’il n’a pas de « plan » et qu’il ne sait plus comment faire en sorte pour qu’on ne s’en aperçoive pas! Il a basé sa campagne au complet sur la réingénierie de l’état mais il se rend compte qu’on ne fait pas de miracle et qu’il est bien difficile de promettre le beurre et l’argent du beurre en même temps. En effet, dire qu’il va investir massivement dans les hôpitaux et, du même coup, baisser les impôts, c’est à mon avis de la fabulation de sa part. Après six mois au pouvoir, il doit maintenant livrer la marchandise! C’est le côté plate de l’affaire, n’est-ce pas Monsieur Charest? Mais ça, peut-il l’avouer?