"Les vidéopokers, c'est pire que le crack, ça brise des vies, ça détruit des familles", m'a dit Claude, un adepte des courses de chevaux que je venais tout juste de rencontrer dans les gradins de l'Hippodrome de Québec.
C'était dimanche, le ciel s'effritait pour tomber en légers flocons soyeux, embourbant la piste qu'un chasse-neige jaune-Caterpillar déblayait entre chacune des épreuves au programme ce soir-là.
Je dois vous l'avouer: je n'ai jamais rien compris aux courses.
Ni d'ailleurs quoi que ce soit aux autres jeux de hasard, à la loto, au poker, aux casinos.
Très peu pour moi, la mystique du jeu: cette conviction métaphysique d'avoir mis au jour un système infaillible; qu'après avoir longtemps perdu, on ne peut que gagner; qu'à un certain moment, la chance tournera en notre faveur pour nous faire récupérer ce qu'on a perdu. Et même plus encore. Si Dieu le veut.
Mais Claude y croit, lui. Il s'excitait même un peu devant mon incrédulité, me chuchotant les détails de ses "lois" concernant le gambling: "Tu ne peux pas faire la passe avec de l'argent qui vient de tes poches. Si tu veux miser gros et gagner, il faut que ce soit du cash qui vient des paris, ou de la loto, sinon ça marche pas", m'assurait-il le plus sérieusement du monde.
Je ne trouvai rien de mieux pour répondre qu'un sourire.
J'étais venu là pour comprendre ce qui m'échappe dans le jeu, pas pour découvrir une méthode ésotérique afin de crosser le système. Je voulais palper l'ambiance du monde des courses, et ensuite connaître l'avis de ceux qui y assistent en ce qui concerne la proposition que la SONACC (Société nationale des chevaux de course) doit soumettre à Yves Séguin.
Mais peut-être n'avez-vous pas relevé la nouvelle la semaine dernière? On y apprenait que la société déposerait auprès du ministre des Finances une motion visant à relocaliser de nombreuses machines de loterie vidéo dans l'enceinte des hippodromes afin d'en assurer la survie, souhaitant ainsi en quintupler le nombre actuel.
Pour l'instant, à l'Hippodrome de Québec, il n'y a qu'une salle où trônent 100 machines regroupées en 10 îlots. Un véritable mouroir de l'âme. Il y règne un silence frigorifique, alors que devant presque chacune des consoles en place, de pauvres diables s'évertuent à flamber leur paye. Ou leur seconde hypothèque. Vous y entrez prudemment et en ressortez presque en courant, de peur d'être contaminé par le regard vide des madames qui s'accrochent à leurs mégots, comme pétrifiées par l'appât d'un gain qui ne vient jamais.
En contrepoint, l'excitation ténue qui régnait dans les gradins, bien que vastement désertés ce soir-là, avait des airs de carnaval.
J'ai profité d'une accalmie pour demander à Claude s'il trouvait acceptable qu'on multiplie ces petits cancers qui rongent le pauvre monde pour qu'il puisse encore venir aux courses.
"Pas mon problème", m'a-t-il signifié en haussant les épaules avant d'aller rejoindre les autres membres de ce qu'il désignait affectueusement comme son club social.
C'est son pote Rosaire qui m'a répondu à sa place: "Ils font déjà ça en Ontario, m'a dit cet ancien propriétaire de chevaux. Eux, au moins, ils ont compris que ces machines-là ne sont pas seulement pour enrichir les propriétaires de salles de bowling, mais aussi pour financer les autres types de jeux d'argent, et que ça garde l'industrie en vie. Tu sais, mon p'tit gars, y a ben du monde qui vit de ça, ici, les courses."
J'avais envie de lui dire qu'en ajoutant des machines de vidéopoker, il y aurait probablement du monde qui en mourrait aussi.
Mais à quoi bon…
En retournant vers mon siège, juste avant le départ de la huitième, je me demandais si Claude et Rosaire étaient des pragmatiques, voulant seulement tirer un peu de profit de la manne, ou s'ils étaient simplement inconscients, ou juste cyniques…
Mais ma réflexion a tourné court quand, soudainement, tout le quartier s'est éteint, plongeant l'Hippodrome dans la noirceur. La panne. Arrêt des courses pour ce soir. Avec ce que je venais d'entendre, ça m'apparaissait comme une sorte de punition divine.
En longeant les murs pour tenter de sortir de ce dédale de béton en décrépitude – et sans aucune lumière d'urgence! -, j'étais plus convaincu que jamais qu'il n'y a aucune mystique dans le jeu.
Seulement une forme de logique immuable à laquelle répond aussi la multiplication des loteries vidéo dans les hippodromes.
L'arnaque de la multitude pour le bénéfice de quelques-uns.
Vous l'ai-je dit? J'ai bien aimé ça, les courses. Mais avec ce que j'y ai entendu, j'en garde un souvenir plutôt amer.
***
Vous pourrez le constater en vous rendant en page 8 (copie papier), la chronique Ondes de choc de Richard Martineau prend racine dans Voir Québec. Polémiste aguerri, personnalité télévisuelle et radiophonique, figure emblématique du journal Voir, Martineau est un brillant provocateur qui saura non seulement vous divertir, mais aussi bousculer vos convictions et sans doute même vous amener à revoir certaines idées reçues. Ce sera une joie de profiter chaque semaine de son sens aigu de la critique sociale et culturelle dans nos pages d'actualité, sentiment que vous partagez, j'en suis sûr.
Désolant, de voir que cette industrie du cheval se fie, comme bien d’autres, sur la manne
des videopokers pour survivre.
Cette passion pour les chevaux, ne pourrait-elle pas survivre sans l’aide de ces machines, qui ne font qu’attirer de plus en plus et jeunes et sèment le désarroi dans un grand nombre de familles.
Pourquoi faudrait-il attirer de nouveaux adeptes à l’hypodrome avec ces machines à sous?
Réfléchissez un peu, et, essayez de trouver une solution plus acceptable.
Les courses à l’hippodrome ont toujours attiré un noyau de mordus du pari, et. aussi un grand nombre d’admirateurs de ces bêtes magnifiques.
Inventez un nouveau marketing qui satisfera l’industrie, et, surtout oubliez ces machines qui n’apportent que du touble, et , seraient une solution temporaire.
Si vous êtes si nombreux à vivre de cette industrie, je crois que vous trouverez une façon de faire nouvelle sans l’aide de ces briseurs de familles.
J’aime bien les vidéopokers et les loteries, mais ils représentent pour moi une dépense de loisirs.
Je calcule ces dépenses, comme mes frais pour vivre. Il sme procurent plus de plaisirs par contre que mes comptes d’électricité, de taxes, etc…
Je connais par contre des gens qui ont tout perdu, ou presque, avec ce jeu. C’est malheureux.
Une, entre autres, me disait que le fond de ce problème, c’est le besoin d’évasion qui est touché par cette maladie. Évasion du monde cruel?
Considérant ce que je vois autour de ces machines, je ne crois pas que ce sont les plus fortunés qui jouent le plus et, à quel prix?
La réalité d’aujourd’hui n’est plus celle d’autrefois, les grands champs de blé-d’inde sont remplacés par des espaces virtuels La pensée est de plus en plus tordue et parfois, jusqu’à en tordre le corps.
On doit effectivement critiquer la décision de Loto-Québec d’ajouter des appareils de vidéopoker dans les hippodromes. Mais à bien y réfléchir, le problème n’est pas là. Si une personne n’a pas le démon de jeu, elle ne deviendra pas un joueur pathologique simplement parce qu’elle passe devant une de ces maudites machines. Et si un joueur pathologique ne trouve plus de machines dans son bar habituel parce qu’on a décidé de les enlever, il ira en trouver ailleurs.
Les joueurs pathologiques ont un grave problème psychologique. Manque de confiance en eux, besoin de fuir la réalité en se plongeant dans le jeu, etc. S’il n’y avait pas de machines à jouer, ces gens-là fuiraient dans un autre vice.
Ce n’est pas tant en retirant les machines à sous qu’on les aidera à surmonter leurs problèmes. C’est davantage en les incitant à ouvrir les yeux sur les raisons de leur fuite dans le jeu. Il serait important que les gens qui vivent dans l’entourage des joueurs pathologiques les soutiennent, leur fassent prendre conscience du danger dans lequel ils se plongent, ne les laissent pas livrés à eux-mêmes, car ils ont grandement besoin qu’on les aide.
J’ai une amie qui travaille à l’hippodrome et elle me parle souvent des types un peu bizarres qu’elle rencontre souvent et des clients réguliers qu’elle a. Ce qu’il faut dire, c’est qu’il y a bien des parieurs qui font ça comme divertissement. Alors ceux-là ne font pas pitié. Mais, une fois lorsque j’étais à l’Expo-Québec, je suis allé dans la salle de loterie video et je dois dire que j’en suis sorti très découragé. J’ai vu des gens qui semblaient vraiment ne vivre que pour cela. Je trouve donc que le mandat qu’a Loto-Québec en tant que société gouvernementale n’est pas très clair. Cependant, il faut se demander si vraiment cela aurait un impact négatif de mettre plus de loteries vidéo à l’hippodrome. Après tout, il y en a à peu près partout et il n’est pas difficile pour quelqu’un qui y est accroc d’y jouer. Alors si c’est pour sauver des emplois, pourquoi pas. Il reste qu’il va falloir un jour trouver des solutions à ce problème qui touche les pauvre gens.
Je me suis ramassée par erreur dans le coin des machines à poker sur le site d’Expo-Cité en cherchant une exposition de plantes pour obtenir des boutures un certain printemps et j’ai eu un choc. C’était exactement comme monsieur Desjardins le décrit, avec des « personnes-machines » devant les machines, un ambiance morne, aucune musique, ça donnait envie de se sauver en courant, c’est comme entrer dans un endroit ou on a vraiment pas affaire.
Il y a des aspects qui sont amusants dans le jeu, comme profiter des beaux forfaits qui mènent dans Charlevoix, avec un séjour au Manoir et la vue magnifique du fleuve, tout en allant dépenser un p’tit 20 juste pour voir comment ça marche.
Mais on voit au Casino de la surveillance partout, c’est spécial, surtout quand on sait que ceux à l’entrée surveille les récidivistes. Oui ceux qui ont été mis à la porte et qui reviennent avec un déguisement pour essayer de rejouer. Ces gens-là, plutôt que d’être mis à la porte, devraient être pris en charge immédiatement par Loto Québec. Avec toute la batterie de soins nécessaire. Puisque les casinos et les petits machines qui sont disséminées partout dans la province sont encore là pour un moment (…), il faudrait que l’instigateur s’assume.
J’espère que quelques personnes impliquées vont s’exprimer dans cette page, moi j’ai vu les yeux des gens qui achetaient les gratteux quand j’ai travaillé dans un kiosque de lotterie, hagards, quand ils gagnent un dix et qu’ils se mettent à acheter des billets avec le gain pour ensuite se vider complètement les poches avant de retourner chez eux, j’essayais de dire une autre ? avec un léger ton de t’es tu sûr ? Je me faisais une raison en me disant que ce serait pire si c’était pas le gouvernement qui gérait cette entreprise là.
Serait-ce pire ? Est-ce que le jeu, aussi vieux que le plus vieux métier du monde, allumerait moins de joueurs chroniques si on éliminait les machines ?
Je trouve ça dégueulasse qu’on exploite ainsi la faiblesse de certaine personnes pour faire de l’argent sur leur dos. Vous allez me dire qu’il ont juste à pas jouer s’il ne veulent pas perdre et bien moi je trouve que c’est une question morale de société de laisser de vies se ruiner à cause de ses machines.
Le jeu doit rester un jeux et non une source de revenus qu’il faut toujours faire profiter de plus en plus. Je trouve que ce n’est pas morale du tout que l’on finance des choses avec de l’argent de pauvre gens qui ruinent leur vie sur ces appareil.
Il y en a trop présentement et cela incite trop de gens à jouer, il faut contrôler la situation pour que le jeu reste un divertissement et non un problème
C’est triste de voir comment le jeu peut briser des familles et même des vies. Certains y deviennent accrocs comme si c’était une drogue dont ils ne peuvent pas se passe. Ils ont beau tout perdre, ils continuent… Cela devient triste aussi pour l’entourage de ces personnes. Ils doivent supporter les mensonges, les sautes d’humeurs et etc. Ces gens perdent out ce qu’ils ont et ne peuvent s’arrêter. Ils sont dans un piège trompeur dont ils ne comprennent pas les arnaques. On sait même que beaucoup de gens se suicident à cause du jeu et on ne peut pas avoir de données sur le sujet. Cela ne serait pas une bonne publicité pour ceux qui continuent d’encourager et de faire du profit grâce au jeu.
Il ne faut pas oublier que les loteries ne sont et ne seront toujours que des impôts déguisés. Il s’agit d’un vice et pourquoi pensez-vous que le gouvernement s’en est assuré l’exclusivité. Certains vices (alcool,jeux) de notre société sont sous l’emprise des gouvernements, il ne reste plus que les drogues et la prostitution et le tour sera joué.
C’est pourquoi le nombres d »occasion de jouer ne diminuera jamais. Je suis déjà allé au Casino et c’est pathétique de voir les gens qui passe une soirée (même des journés entières) devant une machine à sous dans l’espoir d’y gagner quelque chose. Le puls désolant, c’est que souvent ce sont des gens à revenu modeste qui y perdent beaucoup plus qu’ils n’y gagnent. Mais que voulez-vous, c’est une autre vache-à-lait des gouvernements.
Sauver les chevaux en condamnant le pauvre monde, c’est du plus pur burlesque. Et c’est le gouvernement qui est en arrière de tout ça, et pas seulement le nôtre, car le mal semble répandu partout.
Un soir, je me retrouvais dans un bar où il avait des video-poker. Un homme était installé devant sa machine et la nourrissait de trente sous presque aussi vite qu’il pouvait aller changer des $20 au comptoir. À le voir se vider les poches, je remerciais le ciel de ne pas être pris du même mal. Alléluia! Il y a bien d’autres maux dont je souffre, mais c’est une autre histoire. Par appât du gain, le gouvernment a installé ces machines du diable un peu partout. Et maintenant on veut en installer encore plus à l’hippodrome pour sauver les chevaux. Cela montre bien que les courses de chevaux n’ont plus la cote et qu’il faudrait fermer les hippodromes au lieu de sacrifier des familles sur l’autel du jeu.
La construction d’un nouveau casino se fait attendre? En attendant, on compense en créant une multitude de petits casinos à travers le Québec. Bon, ce ne sont pas des casinos avec des lumières étincelantes, ni de grandes ouvres d’architecture mais ils vont droit au but : il y a une clientèle pour eux.
Parce que les joueurs invétérés, le gagne-pain le plus constant de Loto-Québec ne sont pas comme les touristes et les joueurs d’occasion. Ce n’est pas l’extravagance de Las Vegas qui les attirent mais l’appât du gain. Qui plus est, dans leur logique de jeu, ils peuvent même se faire croire qu’ils ont plus de chance de gagner dans des endroits miteux qu’au casino, parce que la clientèle y semble moins nombreuse.
Voilà! Loto-Québec et le gouvernement n’ont pas vraiment besoin d’un autre casino pour se remplir les poches et c’est probablement une bonne chose pour eux que le prochain casino se fasse attendre : ainsi, ils auront pu répondre à la demande en attendant et laisser ces appareils « d’appoint » une fois l’autre casino approuvé et construit!
Je ne suis pas une amateur de jeux de hasard. je ne mise pas à la 6\49 je n’ai jamais joué au vidéo-pocker je n’y vois même aucun intérêt. Mais contrairement à vous je suis allée à quelques programmes de courses à l’hypodromme de Quebec et j’ai apprécié ma soirée.
À chacune de mes visites nous allons souper au restaurant Cavallo entre amis.À un coût fort raisonnable on peut profiter du buffet gastronomique. On y retrouve une multitude de produits du terroir québecois. Je vous garantie que l’on en a pour son argent.
Pour mettre un peu de piquant on peut parier sur les courses tout en mangeant. De notre table nous avons une vue panoramique sur la piste. pour un petit 2$ par course une personne vraiment malchancheuse pourrait perdre 10$ dans toute sa soirée. En prenant le buffet on nous remet un 2$ applicable à la première course,On peut même prendre les paris à notre table.Habituellement je fais pas d’argent mais je n’en perd pas non plus
Mr desjardins si vous avez passé la soirée à comprendre les joueurs compulsifs je comprend qu’après tout ce que vous avez entendu vous en gardiez un souvenir plutôt amer. À l’inverse des estrades le restaurant cavallo est presque toujours rempli et il vaut mieux réserver pour avoir une bonne table.Je peux vous assurée que les gens à l’intérieur du restaurant sont là bien plus pour s’amuser entre amis. D’ailleurs j’ai remarqué qu’il y avait toujours plusieurs groupes et clubs sociaux.
Quand les courses deviennent un accessoire plutôt qu’un besoin conpulsif il est possible d’avoir du plaisir sans créer de dépendance.
Jusqu’où ira cette rage du jeu? Ce peut être assez amusant de parier mais la plupart des gens en sont rendu malade.C’est une grande source d’endêtement et c’est devenu une maladie qui est dure à contrôler.
Je trouve qu’il y a assez de machines au casino pour qu’on n’ait pas besoin d’en mettre ailleurs. Il y a d’autres façons de financer l’hypodrome. De plus, les courses de chevaux et leurs paris sont-elles si importantes dans notre vie? Bien sûr que des gens vivent de ces courses mais plusieurs se gâchent la vie!
Jusqu’où doit-on permettre au jeu d’entrer dans notre vie? Où placer la limite?
Je n’ai vraiment rien contre les divers jeux de hasard sur lesquels on peut miser de l’argent. Le mot le dit, ce sont des jeux, donc une façon de se divertir. Le problème vient naturellement de deux aspects. Le premier c’est naturellement que certains individus ne sont pas capables de s’en tenir à les considérer comme un loisir, et y investissent des tonnes d’argent dans l’espoir très illusoire de faire fortune. Le deuxième aspect problématique, c’est que tous ces loteries et jeux sont régenté par le gouvernement qui ramasse les profits générés par ces jeux, et qui a donc intérêt à ce qu’il y en ait le plus possible. Ce qui exacerbe le premier problème car il y a plus de risque que des personnes à problème se frottent à ces jeux si ils y en a partout.
Mais ce n’est naturellement pas une raison pour les bannir, sous prétexte que certaines personnes ne sont pas capables de se contenir. Le jeu compulsif, comme l’alcoolisme et les toxicomanie, est une maladie, et on doit viser à détecter les joueurs compulsifs pour les soigner au lieu de pénaliser les gens qui n’ont pas de problèmes et qui se détendent avec l’utilisation raisonnable de ces jeux et loteries.
Vous voulez à un triste spectacle? Allez faire un tour au casino le premier soir du mois. Vous assisterez à la misère humaine dans toute sa splendeur. Des rangées de personnes devant les machines qui répètent sans cesse le même truc: elle va finir par payer, je le sens! La vérité est que très peu gagnent vraiment.
Le pire dans cette histoire est qu’on pourrait croire qu’un groupe criminel est à la tête d’une telle activité… non! C’est notre bon gouverenement qui en tire profits. Ça permet à l’état de récupérer une partie des chèques de b.s. Certains pourraient dire que si le gouvernement ne faisait pas cet argent, quelqu’un d’autre le ferait… Peut-être mais celui qui met la balle dans le fusil est aussi coupable que le tireur.
Vente d’alcool et gambling étaient à un certaine époque des activités criminelles. Aujourd’hui, elles sont toujours immorales mais elles sont mises en place par des criminels à cravates… nos bons politiciens. Quand ya de l’argent à faire, on se fout de l’humanité!
Les gens critiquent tout ce que le gouvernement fait. La seule règle à laquelle je suis d’accord avec les videopokers, c’est qu’on impose l’âge de majorité aux gens qui l’utilisent et que l’on s’assure qu’il n’y a pas de personnes mineures qui entrent dans les établissements où il y a ces machines avec des fausses cartes. Je me dis qu’un adulte est capable de faire la part des choses et que s’il ne sait pas faire la différence entre jeu et gambling, il souffre de problèmes mentaux et que sans ces machines, il serait tombé dans un autre excès. On parle du gambling mais on oublie que toute bonne chose utilisée avec excès a des effets pervers même des choses bonnes pour la santé comme le sport. Dans la vie, il faut apprendre à se mettre des limites et c’est à chaque personne d’être en mesure de déterminer les siennes. L’argent amassé par Loto-Québec contribuera aux finances publiques et en plus de permettre le gouvernement d’offrir des services à la population évitera d’autres hausses d’impôts dommageables pour notre économie. C’est un peu comme ceux qui critiquent qu’Hydro-Québec veuille construire des barrages pour vendre de l’électricié aux USA qui permettrait de diminuer la dette publique du Québec et de faire avec l’hydro-électricité ce que l’Alberta a fait avec le pétrole. Si on réussissait comme cette province à éliminer notre dette publique, on pourrait davantage aider les moins démunis et créer de l’emploi au lieu de sabrer dans les programmes sociaux tout en améliorant la piètre qualité de notre réseau de la santé. Les loteries et l’électricité sont deux mines d’or pour le gouvernement et si on les utilisait à bon escient, on n’aurait plus à courir après l’argent du fédéral et cela sans même se séparer du Canada.
Personnellement, je n’y suis jamais allé à l’hippodrome. Je ne connais personne ni dans ma famille, ni dans mes amis et même parmi mes collègues de travail. Où est l’intérêt de toute façon?
Dans plusieurs Casinos autour de la planète, des courses de chevaux virtuelles sont déjà offertes, avec tous les autres « amusements » du type machines à sous et table de jeux de cartes.
Si on veut faire rouler son argent pour se faire « rouler », on aura aussi beaucoup moins de pas à faire si on va à la taverne du coin, qui sont malheureusement à peu près toutes équipées de ces machines à sous.
Un point positif cependant…
Si on regroupait la plupart des machines dans les casinos et les hyppodromes, on pourrait peut-être mieux servir les gens pour qui le jeu devient un problème. Je sais pas si c’est être trop positif d’avancer pareille affirmation, mais en regroupant les problématiques, l’intervention ne peut qu’être mieux ciblée.
C’est à voir, mais je souhaite que mon gouvernement ne dépense pas trop de sous dans l’aventure, les hyppodromes pour moi et plusieurs, c’est un « divertissement » du passé.
Quand nous avons débattu la création des casinos d’état, un des grands bénéfices proné par ses tenants étaient leur attrait touristique. Or depuis, il s’avère que les touristes sont une infime minorité des clients. Les casinos attirent surtout des gens des couches sociales plus démunies. Ils engendrent des coûts sociaux difficile à évaluer, mais certainement non négligeables.
Le vrai problème, c’est que nos gouvernements ne peuvent plus se passer des revenus qu’ils génèrent. Quel grand besoin social a motivé l’ouverture du casino de Montréal 24 heures sur 24, si ce n’est pas l’appât du gain pur et simple?
Nous au Québec voulons nous démarquer de nos voisins canadiens et américains, alors pourquoi pas devenir libre de casinos et prélever nos revenus gouvernementaux d’une façon beaucoup plus progressive que cette taxe sur les pauvres qu’est devenu Loto Québec?
Ce gouvernement a pris l’habitude exécrable de se cacher derrière des percepteurs déguisés pour augmenter ses recettes. Tantôt, c’est derrière le PDG d’Hydo-Québec qui joue les justiciers qu’il se dissimule, tantôt c’est derrière celui de la Régie de l’assurance automobile qu’il se camoufle quand celle-ci en vient à vouloir aller rechercher dans la poche de bénéficiaires l’argent qu’elle leur a déjà versé, et tantôt c’est derrière celui de la société nationale des cheveaux de courses qu’il le fait. Cela nous fait trois patapoufs en ligne, mais ce n’est certainement pas un bonus pour nous, mais bien plutôt un malus sous forme d’impôts déguisés. Bien sûr, il n’y a pas un lien direct et automatique entre le fait d’augmenter le nombre de vidéopoker et le nombre de joueurs pathologiques, mais il y a certainement une augmentation des chances d’ren créer de nouveaux puisque l’augmentation du nombre d’appareils est là pour faire augmenter le nombre de joueurs. Ce geste n’est évidemment pas posé pour favoriser une clientèle stable, car ce serait une dépense inutile et les responsables savent pertinamment que tel n’est pas le cas. Quant aux cas pathétiques de joueurs pathologiques qui augmentera, ils peuvent se consoler avec l’idée que l’image d’eux-mêmes, qu’ils veulent conforter par le jeu qui leur rendrait un pouvoir qu’ils estiment être incapable de posséder autrement, est endossée par des pouvoirs publics tout ce qu’il y a de plus respectable et qui sont épaulés en cela par des hommes de cheveaux du même acabit.
Si quelqu’un est allergique aux arachides et que nous savons que ça peut le tuer, arrêterons- nous d’en vendre ? Si je suis alcoolique, m’interdira-t-on d’acheter de la boisson ? Si j’ai un problème d’obésité morbide, m’empêchera-t-on d’acheter du sucre ? Même si on sait que toutes ces choses peuvent me tuer, on ne va pas arrêter la terre de tourner. Si j’ai un problème c’est à moi de me faire soigner. Mon problème n’en est pas un de société, la responsabilité me revient à moi seul. À partir du moment ou l’on m’offre les moyens de m’en sortir c’est à moi de décider de ma vie. Il faut arrêter de vouloir sauver tout le monde. Ces gens ne veulent pas être sauvés la majorité du temps. C’est bien beau de vivre en société mais il ne faut pas non plus arrêter de vivre pour ceux qui ne s’adaptent pas.
En lisant les commentaires d’autrui, 2 pôles se dégagent : on blâme le gouvernement à 100% ou on met la faute sur le consommateur qui ne réussit pas à se contrôler et qui devient un joueur abusif contrôlé par son addiction. Dans les 2 cas il y a du vrai. Pour la personne normale, il est difficile de comprendre comment le jeu peut être devenu un mal, c’est pas simple de se mettre à la place des joueurs compulsifs, comment expliquer que des gens vont préférer jeuner pour mieux se ruiner aux loteries vidéo, ou qu’on va prioriser un autre gratteux plutôt que payer son loyer. Je n’ai jamais été trop accro de la loterie, mais quand j’en achète, je suis comme tout le monde, j’espère que le magot va changer ma vie et certains vont élucubrer mille et un projets comme si l’argent débordait déjà de leur poche. La beauté du gouvernement qui nous offre la loterie et les lois qui gouvernent la publicité, c’est de se faire une belle conscience en continuant sans cesse à créer la pensée magique, on promeut le rêve, et hop un petit message à la fin de la pub : c’est pour adulte seulement, et c’est juste un jeu! Sale hypocrisie point final. Si la publicité était permise ouvertement pour l’industrie du tabac ou que la SAQ faisait autant de publicités que Loto-Québec, imaginez la situation : on tairait la réalité des effets néfastes du tabagisme et de l’alcoolisme. La publicité c’est une propagande qui petit à petit provoque un lavage de cerveau. Lentement, on se dit qu’il faut être positif, que peut-être qu’on peut gagner. Le gouvernement cible les moins nantis, il est le meilleur arnaqueur. Il ne sort pas des nouvelles loteries à 20$ car ceux qui en ont les moyens sont trop rares à en acheter. Par contre les gratteux à 1$, c’est au peuple que c’est destiné. Le peuple est plus taxé qu’auparavant, le gouvernement est responsable de la misère générée. Le salaire moyen avoisine le 15000 plus que le 30000, alors ton rêve de t’en sortir c’est l’espoir de gagner. Mensonge et misère.
Le seul et unique moyen de tuer le problème grandissant des dépendants compulsifs du jeu est de l’illégaliser des lieux publics, point à la ligne.
Le jeu est une drogue aussi, voire plus nocive que l’alcoolisme, la toxicomanie, ou encore les accroc du sexe… Il engendre même ces problèmes graves.
L’état fait preuve de complicité dangereuse dans ce désastre qui touche toutes les souches de notre société. Une étude américaine menée par l’université de Chicago et mentionnée dans le New-York Times faisait mention que lorsque le jeu était illégal les gens ayant des problèmes de jeu représentaient 1.6% de la population et lorsque le jeu devenait légal ce taux passait à 6.2%.
Prenez nos voisins de l’ouest, l’Ontario, où une étude mentionnait qu’environ 7% des jeunes 18 -24 avaient des problèmes de jeu compulsif.
Si nous observons les revenues que Loto-Québec « gagne » par année, le chiffre se situe autour d’un point trois milliards de dollars…!Une somme plus que largement suffisante pour enrayer le problème de pauvreté dans notre si belle province.Le constat est grave.
Un autre élément que je trouve plus que scandaleux par-dessus tout, c’est le jeu honteux d’hypocrisie que cette filiale du gouvernement fait en se disant pour la prévention, et parallèlement créé un programme de publicité axés sur la promotion du jeu.
Le problème de compulsion est un cercle vicieux car nous observons que le programme de prévention est présenté de façon beaucoup plus petite et obscure face aux grandes publicités.
Et par ce fait même, notre cher gouvernement se permet de voler des millions de gens de leur fruit de dur labeur. Si nous, le peuple Canadien, battions le problème d’une main de fer, et d’illégaliser le jeu dans les grands lieux publics et de le garder dans des endroit désignés et établir des normes de contrôle beaucoup plus draconienne, le fléau sera beaucoup plus partiel.
J’ai connu des gens assez près de moi qui ont flambé une paie et une autre dans les Video poker et aux courses à Québec.
Je suis le genre de gars qui va parier si je suis certain à 100% de gagner…donc je ne joue pas. Mais pour les avoir côtoyés quelques fois et accompagnés aux courses, je peux vous certifier que ce sont des gens malades qui vivent sur une autre planète. Et ça, le gouvernement le sait…trop bien, donc il en profite.
Comment une industrie (course ou non) peut-elle survivre si elle ne se suffit plus à elle-même…y-a-t-il un chrétien d’homme d’affaire qui ne fermera pas ses portes si la « business » marche plus?
Ici, au Québec, l’État se charge de ces dossiers…avec l’argent des contribuables pour maintenir artificiellement des entreprises de ce genre sous prétexte que des jobs vont se perdre.
À mon avis, il faut arrêter de demander au gouvernement de fourrer son nez partout et laisser le cycle économique faire sa « job »…c’est une roue qui tourne et faut la laisser tourner…si malheureusement ça va mal pour une génération…eh bien ça ira mieux pour la suivante!
Nous sommes tous un peu accro à quelque chose. Certains appelleront cela des passions, d’autres des dépendances. Je trouve moi aussi triste que des gens s’accrochent à des machines à sous, mais je trouve aussi décadent de me voir perdre de précieuses heures devant ma télé. Je pense que tout le monde a sa drogue, que ce soit le pot, la télé, Internet, les jeux de rôle peu importe… seulement certaines passions prennent plus de temps pour s’avérer être néfastes, un peu comme la cigarette.
On dit souvent que les gambleurs ne sont que des gens comme d’autres, et règle générale, on ajoute à la fin de cette description «Il suffit de pouvoir s’arrêter…». Le jeu doit rester un jeu, trop c’est comme pas assez, une fois de temps en temps…Tout cela veut dire qu’on ne fait que fuir le problème…
On dit des joueurs compulsifs qu’ils manquent de volonté. Qu’il sont libres d’arrêter mais qu’ils choisissent de continuer. Je ne sais pas si c’est vrai. Ce que je sais par contre, c’est que pour quelqu’un qui veut arrêter, c’est très dur de se prendre en main. Et que pour quelqu’un qui joue, c’est très dur de réaliser où il en est.
Ce n’est pas vrai que tous les gamblers ont le choix de leur situation.
On demandait une fois à un alpiniste les raisons qui l’amenait à vouloir gravir les montagnes .Et sa réponse était :parce qu’elles sont là!
Pourquoi y a-t-il tant de québecois pris par le jeu? Parce qu’ils (les videopocker) sont là!
Je lis Le Droit régulièrement. À Ottawa avec une population de plus de 750 000 personnes il y a une vingtaine de propriétés à vendre pour non paiement de taxes par année. À Gatineau avec une population de 250 000; il y a de trois à quatre cents propriétés à vendre chaque année pour non paiement de taxes. Il y a peut-être plusieurs facteurs qui expliquent cette différence mais je suis convaincu que la disponibilité des video-poquers un peu partout au Québec fait une grosse différence.
Il est aussi faux d’affirmer que les hippodromes génerent des emplois que nous n’aurions pas autrement au Québec. Si les gens n’allaient pas gaspiller leur argent aux video-pokers ils pourraient le dépenser pour acheter de la nourriture, du linge ou faire des sports . L’argent qui ne serait plus perdu au jeu pourrait alors créer d’autres emplois plus productifs et plus utiles à la société.
Ah, ces casinos, ces hippodromes (je me suis toujours demandé pourquoi ce n’était pas des courses d’hippopotames), des établissements qui peuvent vous laisser sur la paille (d’écurie!). Plusieurs se laissent prendre au jeu, captivés par les lumières, les bruits et l’appât du gain. Le gouvernement agit en crime organisé, gérant le marché du jeu, de l’alcool, de la cigarette et bientôt, des drogues douces, anciens bastions mafieux. Si ce n’était pas des raisons pécuniaires qui justifiaient leur existence, la notion de profit n’existerait pas.
Maintenant, on veut mettre les hippodromes sur respirateur artificiel. Subventionner le jeu par le jeu! Lorsqu’une entreprise ne marche pas, on la ferme, c’est simple! Et l’argument voulant que ces vidéopokers sont dans ces endroits en Ontario, ne prouve rien, car il n’y existe pas de casino non plus!
Il est irresponsable de laisser ces machines dans les restaurants à la portée de tous, même des enfants. Il serait probablement avantageux de les regrouper pour permettre à ces joueurs compulsifs de résister à la tentation d’y insérer un petit dix lorsqu’ils en voient une. Mais pourquoi vouloir garder une industrie à la frontière de l’euthanasie? Parce que plusieurs en vivent? Et les soupes populaires, les refuges, les logements sociaux, personne n’en vit? Je ne vois que de vieux hippodromes déprimants développeurs de futurs utilisateurs de soupes populaires…
Le pathétisme de ces endroits, c’est de voir ces gens qui sentent la pauvreté, hypnotisés, attachés par le cou à leurs deux machines qu’ils utilisent en synchronisation parfaite avec l’expérience du vétéran. Le mégot fumant aux lèvres, ne répondant que par des borborygmes aux questions tout aussi incompréhensibles de leur conjoint. Leur vie est d’un ennui, détruite par ces machines à sous qui ne donnent que de plats billets… et on veut garder l’hippodrome en vie avec ça… qu’on en fasse un Biodôme… rempli de vidéopokers pour subventionner la pousse des plantes!
J’ai un ami peintre exceptionnel, mais addict aux vidéopokers, de temps à autres, il me de-
mande 20.00$ pour finir le mois avant son chèque de Bougon, Hydro-Québec pas payé
(tolérance l’hiver), cable débranché, et « il n’y a plus de service au numéro que vous avez
composé », reste la prostitution pour retourner jouer, le jeu c’est une drogue légale, le
pocher c’est Loto-Québec, un jour ce sera ton tour, mais en attendant la délivrance de la
richesse obtenue dans une machine de rêve, le cauchemard est permanant, insomnies,
mal nutrition, dépression, expulsion du logement,
et dortoir à un dollar. Moi non plus je
connaîs rien aux courses de chevaux, la seule fois où je suis allé à l’hippodrome de Montréal
(Blue Bonnet), c’est il y a deux ans, dans le stationnement pour assister au magnifique spectacle Cheval Théâtre, je vous jure, voulez-vous gager!
Mon père a toujours été un passionné de loterie et il pouvait dépenser environ 15 000$ par année. C’en était devenu une obsession et sa priorité. Je me rappel qu’il se promenait sur tous les étages ou il travaillait pour faire des groupes lorsque les tirages étaient très haut et qu’il fallait qu’il soit dans chaque groupe (qu’en l’entreprise compte plus de mille employés ça peut faire plusieurs groupes). Il se dissait qu’un jour il serait enfin riche et qu’il pourrait « enfin voir le monde de haut ».
Pour ma part, je ne joue pour ainsi dire pas au jeu de hasard; je suis allé deux fois au Casino de Monté Carlo pour jouer 20$ (j’ai gagné environ 30$ la première fois et perdu 20$ l’autre fois), je suis allé deux fois à l’hippodrome pour le buffet et les courses (j’ai misé 2$) et au bureau ils achètent des loteries et je n’embarque pas (même si c’est seulemet 1$ par semaine). Je considère qu’un jeu de hasard pour être divertissant doit rester un jeu et non une obsession.
Au même titre que la drogue et l’alcool, le jeu peut créer chez certaines personnes un très grave problème de dépendance. Ils s’endettent, les mensonges s’accumulent les uns par dessus les autres, ils ne vivent pour jouer,…
Qu’on soit atteint de dépendance à l’alcool, aux drogues ou au jeu, le besoin est le même selon moi, s’évader d’une souffrance intérieur…
Vous remarquerez que la majorité des gens pris avec ce genre de problèmes nient totalement l’avoir, ils font du déni.
Une part des responsabilités revient aux membres de la familles, au réseau d’amis(es) de la personne en question de lui ouvrir les yeux sur son grave problème, l’encourager à aller consulter, etc,…
Je crois que le gouvernement ne fait pas assez de prévention contre le danger du jeu…
« Normal » avec les bénifices engendrer par les billets de loto…
Les hippodrômes réclament plus de vidéopoker afin de permettre de ne pas mettre la clef dans les serrures de leurs établissements. Mais ils n’ont rien compris à l’ère du jeu et de l’appât du gain ! À l’image de la société de consommation dans laquelle elle s’inscrit, on exige désormais rapidité et efficacité. Mets ton 30 sous, tire sur la manette (et même pèse sur le piton pour les moins patients !) et paf ! on sait si l’on gagne (mais surtout si l’on perd). Pas besoin d’attendre que les chevaux s’étirent, que les conducteurs s’abreuvent que tout ce joyeux monde se placent à la ligne de départ, que l’arbitre annonce le début de la course et que les tours de pistes s’amorcent. Même à la fin de la course nous ne sommes pas sûr si l’on a gagné. Des probabilités bizarres et incompréhensibles…des gens bizarres et incompréhensible…Franchement, y’a encore du monde qui mise sur les chevaux ? Ça m’étonne. Les courses, c’est trop long…le temps c’est de l’argent…
Alors demandez de financer avec des machines à sous…s’il-vous-plait. J’ai une meilleure idée : fermez les hippodrômes et ouvrez des casinos ! Par exemple, l’hippodrôme d’Aylmer. Je passe souvent devant, et je n’ai jamais vu l’ombre d’une activité s’y déroulant : une stationnement vide et plat, voilà tout. Alors fermez-moi ces inutilités, il y a certainement de meilleurs moyens d’améliorer notre société. Lorsqu’on est rendu à demander d’augmenter le nombre de machines à sous (source de nombre de maux sociétaux) pour faire vivre une activité, celle-ci se doit d’être hautement noble et essentiel à notre société !
Voilà! Ces pauvres individus qui d’un geste répétitif alimentent jour après jour leurs machines et leurs illusions seront maintenant autorisés à subventionner d’avantage leurs tristes destins. Je ne crois pas qu’il est nécessaire de mentionner vers quoi le chemin d’un joueur pathologique aboutit. Nous pouvons facilement imaginer ces douloureux scénarios car nous connaissons tous une personne prise avec ce problème.
Le ministre des finances demeurera le ministre des finances. Le joueur malade lui continuera de se dire que » demain ca va payer »
Le chemin de la guérison appartient au sujet, par lui même il devra faire un choix pour le retour de son équilibre sinon les pires résultats sont à craindre. Le choix de la thérapie ne doit pas être imposé, c’est une décision propre à l’individu. Il doit considéré son choix comme étant la meilleur des solutions.
Même en sachant que beaucoup de joueurs ne sont pas en atteints par ce fléau, je veux dire que je suis contre les jeux de hasards car ce qui est significatif pour moi c’est que les joueurs pathologiques sont laissés à eux mêmes. Je le sais par expérience, mon ami a eu à une époque de sérieux problèmes.
Peut être pouvons nous en parler si dans notre entourage le problème s’y trouve. Même si c’est pas notre affaire, nous devons aider ces gens en présentant les meilleurs solutions, et refaire confiance après une rechute. N’ayez pas peur de soutenir quelqu’un car ces jeux sont là pour rester à jamais. Soutenir ces personnes c’est une belle combinaison gagnante, une belle richesse pour l’âme
Sauf que ça a changé le paysage de ma ville avec les nombreux « pawn shops » qui se sont installés à tous les 2-3 coins de rue depuis qu’on a un casino.
Sauf que lorsque la famille m’a invité à un brunch au casino (tu vas voir, il y a un très bon buffet, pas cher…), ces chers membres de ma famille étaient plus attentifs aux numéros de loterie qui sortaient toutes les 3 minutes qu’à une discussion familiale autour de la table et que dès le repas terminé, tous se sont éparpillés dans le labyrinthe de machines à sous…
Sauf qu’il a fallu une coalition monstre de citoyens pour sauvegarder le parc du Lac Leamy des griffes du Casino qui voulait y installer un terrain de golf de luxe (avec pesticides et tout et tout) pour attirer des joueurs de grand calibre…
Sauf que je trouve que je paie assez d’impôts comme cela via mon chèque de paie. Le jeu est une forme de taxation volontaire (c’est le maire Drapeau qui appelait comme cela sa loterie pour financer le métro et l’expo…). On peut tous décider qu’on ne veut pas payer cet impôt là. Mais il est évident que certains ne peuvent pas décider librement pour eux-mêmes. On profite alors tous de l’enrichissement collectif aux dépens de personnes malades (on dit que payer ses dettes c’est s’enrichir – les profits de Loto-Québec, des casinos et des courses sont affectés au paiement de la dette publique).
Ca change pas le monde, sauf que… est-ce que je suis fière de vivre dans ce monde là ?
Peut-être que vous n’aimerez pas mon opinion, je vous avertis d’avance elle n’est pas « Politically correct » Je crois qu’on ne peut rien faire pour les gens qui abusent de vidéo poker et que la responsabilité ne revient pas à ceux qui mettent les machines en place. La majorité des êtres humains possèdent l’intelligence nécessaire pour comprendre qu’on perd plus qu’on gagne dans ces mahcines, donc quelqu’un qui joue fait le choix de perdre son argent et il en est le seul responsable! Le fait de parier compulsivement est une maladie qui ne s’arrêtera pas seulement parce qu’on ne trouve plus autant de machines. Le jeu compulsif existe depuis des centaines d’années et il faut s’attaquer au mal de vivre qui amène ces gens à jouer plutôt que de retirer les machines.
Cessez d’avoir pitié ces hommes et ces femmes qui ont perdu tout contrôle sur leur vie. Ils doivent apprendre à vivre dans un monde où l’on trouve des tentations auxquelles ils doivent résister. Va-t-on faire moins d’enfant parce qu’il y a des pédophiles?
Je n’y suis encore jamais allé mais ce n’est pas l’envie qui manque. J’aimerais bien connaître l’ambiance qui y règne et surtout voir de mes propres yeux ces fameuses courses. Par ailleurs, ce ne serait pas pour aller parier je ne suis pas très compulsive et encore moins motivé par ce genre de distraction.
La seule chose qui me déprime dans l’arrticle de M.Desjardins, se sont ces gens qui en sont accros et qui s’endettent pour un plaisir si éphémère. Certaines personnes évitent les endroits où ils peuvent rencontrer des gens qui ont besoin d’aide car de cette façon ils évientent par le fait même d’avoir à se sentir coupable ou pire cela les empêchent d’avoir à se consciensicer sur ce problème. On ne peut forcer personne à se prendre en main, il faut y mettre du sien d’abord comme on dit « Aide-toi et le ciel t’aidera ».
Pourquoi ne pas aller voir par soi même de quoi il en retourne! Comme cela, on pourra juger cette expérience et l’ampleur du problème. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’il y a réellement des personne pour qui c’est toutes leurs vies les courses et d’autres qui en vivent vraiment. Il y a plusieurs faits à considérer avant de juger l’hippodrome comme un endroit déprimant, inutile qui ruine seulement des vies.
Il y en a partout de ces machines « videopoker ». Les jeunes ont à y faire face très tôt, longtemps avant qu’ils aient atteint l’âge légal pour pouvoir y jouer…
Jeunes adultes, ils n’ont pas l’expérience de la vie des gens plus âgés. Leur « pensée magique » leur fera certainement se dire qu’ils vont gagner et, petit à petit, ils deviendront de nouveaux joueurs compulsifs.
Il m’est arrivé d’en voir engloutir des pièces dans ces machines pendant que leur partenaire attendait impatiemment qu’ils reviennent sur le plancher de danse. Triste spectacle.
En lisant cette chronique je me suis rappelé un film qui m’avait bien ému dans le temps . Le titre est On achève bien les chevaux et racontait l’histoire d’un couple qui participait à un marathon de danse pour gagner le gros lot . A la fin la gagnante était tellement au bout du rouleau qu’elle demandait à son compagnon de la suicider .
Les joueurs sont un peu comme çà . Ils ont , croient-ils , un systême infaillible qui va leur faire gagner le gros lot . Mais pour arriver à faire fortune , ils doivent investir et investir encore avec la pensée magique qu’ils sont sur le bord de gagner . Il est très difficile de lacher la machine quand on est persuadé que la prochaine pièce de monnaie nous donnera le jack pot . J’ai été faire un tour au casino par curiosité comme bien du monde . En passant près d’une machine , une épave m’accroche et m’ordonne de m’asseoir à sa place , pour ne pas sa faire voler , tandis qu’elle va aller au guichet automatique . Elle revient , un petit merci en vitesse et on remet un beau brun dans la machine , car le rêve et la gloire sont à portée de main .
Le jeu compulsif est un réel fléau mais je ne blâme pas Loto Québec , car avant ce problême existait mais les gens devaient jouer dans la clandestinité avec le bookmaker du coin ou l’arrière salle d’un club quelconque . Il y a loin de s’embarquer dans un groupe avec $ 2 pour le prochain Super 7 à $30 millions que de dépenser sa paye ou la tirelire des enfants dans un machine à vidéo-poker au bar salon .
Le jeu est un vice mais un vice payant pour le gouvernement . J’aime mieux que le jeu rapporte au bon gouvernement qu’au crime organisé comme avant .
Je plains ceux qui souffrent de cette maladie , car ils font souffrir leur famille quand ils ne se ramassent pas en prison pour avoir piger dans la caisse croyant pouvoir rembourser sans problême avec le gros lot qui s’en venait .
Comme Rosaire le dit si bien « Tu sais, mon p’tit gars, y a ben du monde qui vit de ça, ici, les courses », oui Rosaire beaucoup de gens en vivent comme beaucoup de gens qui travaillaient pour Bombardier, Nortel et plein d’autres compagnies qui ont sabré dans les effectifs. Ces gens ont malheureusement du continuer à vivre et certains se sont recyclés dans d’autres domaines mon cher Rosaire.
Il faut comprendre ici que nous ne pouvons justifier le vice en lui est opposant les emplois qu’il crée, c’est plutôt simple comme résonnement mon Rosaire. On peux associés au jeu les mots, familles brisées, suicides, faillittes, et aussi hypocrisie. Hypocrisie de la part de nos gouvernement qui permettent l’augmentation du nombre de machines de la main droite et condamne de la main gauche le jeux pathologique.
Rosaire, Rosaire, si je suis bien ton résonnement, nous devrions aussi demander une augmentation substantielle du crime afin de pouvoir augmenter les effectifs policiers ?
Le jeu demeure et demeurera toujours un cancer, il continuera de ronger nos valeurs de par ses promesses de vie meilleure. Il n’y à aucune justification qui puisse permettre d’augmenter sciemment le nombres de joueurs compulsifs. Aller mon rosaire, tu pourras toujours aller au bingo.
Travaillant dans ce domaine qu’est l’industrie du jeu, j’en ai vu de toutes les couleurs, croyez-moi. Il y a beaucoup de joueurs compulsifs, c’est vrai, mais il y a aussi beaucoup plus de gens qui comprennent que le jeu est un jeu et qui établissent un budget qu’ils respectent! Pour résister à dépenser plus s’ils n’ont pas été chanceux, ils s’aident eux-mêmes en laissant les cartes de crédit ou de guichet à la maison.
Ce que je trouve déplorable, c’est que pour le minime pourcentage de joueurs compulsifs comparé à ceux qui n’ont pas de problèmes de jeu, c’est le tollé général et ce sont ceux et celles qui travaillent dans le domaine qui mange la m….. On est des sans-coeur, des pourris, des profiteurs, etc. Wo là!! À ce que je sache, on ne va pas cogner à la porte de ces gens-là pour les emmener de force à l’hippodrome ou au casino!
On a beau chialer contre Loto-Québec, ce n’est pas eux qui tire les ficelles, mais le gouvernement qui fixe des profits à atteindre. Loto-Québec fait ce qu’il doit faire pour atteindre les buts fixés par le gouvernement. Saviez-vous que Loto-Québec a mis sur pied plusieurs programmes pour aider les joueurs pathologiques, dont un avec la Maison Jean-Lapointe, et que si une personne est en détresse, une personne ressource se rue sur place dans les minutes qui suivent? Loto-Québec ne peut pas trop s’en vanter car tout de suite, on va les traiter de gang d’hypocrites. Les programmes d’auto-exclusion aussi on n’en entend pas parler beaucoup. Pourtant, ça marche assez fort merci!
Je vis dans le même monde que les joueurs pathologiques, je suis entourée des mêmes fléaux et je ne suis pas devenue pour autant cocaïnomane, gambleuse ou prostituée. On a tous nos bobos et nos problèmes, alors à chacun de trouver l’aide nécessaire! Les joueurs compulsifs nient souvent qu’ils ont un problème de jeu. Moi, je dis qu’ils un problème psychologique en plus et ça, on ne peut pas l’imputer à Loto-Québec!
Étant un ancien propriétaire de chevaux de courses et ancien gageur, je peux comprendre la réticence de beaucoup de gens face aux courses, soutout que plusieurs personnes vont carrément dire que les courses sont arrangées. I faut bien comprendre une chose c’est que plusieurs emplois direct et indirect sont en jeu, et que malheureusement les gens qui gagent aux courses sont probablement les mêmes qui achètent des billets de loterie et jouent dans les machines à sous, parce qu’il sont des gamblers au sens du mot. Je crois qu’il serait préférable de rapatrier les machines à sous sous un seul toit que dans les différents bars qui sont sous la gouverne du crime organisé qui sont avoir votre argent d,une manière ou l’autre, autant en faire profiter à des gens qui vont travailler.
J’ai connu une vieille dame de 67 ans qui a perdu toute ses économies en jouant au casino dans les machines à sous. Elle était excessive dans tout ce qu’elle faisait et elle y a perdu tout ce qu’elle avait et elle n’a pas trouvé personne pour l’aider. Il y a un service que Loto-Québec offre pour les joueurs pathologiques mais si la personne n’a plus un sou elle ne peut pas s’offrir une telle thérapie. Cette dame avait toujours payé ses dettes, elle payait son loyer 3 mois d’avance, elle avait une voiture, un bel appartement dans un bel édifice, elle avait toujours un gros montant d’argent dans son portefeuille et un frigo toujours plein. Elle avait des amis, des enfants et elle était très autonome. Un 11 Décembre 2002 elle a été retrouvé morte dans son appartement. Elle avait pris des médicaments pour mourir dans son sommeil et elle a réussi, ça faisait 5 jours qu’elle était morte, seule, sans le sou, des cartes de crédit qui avait atteint leur limite, des loyers en retard, un frigo vide, plus de voiture et un rouleau de 25 sous dans son tiroir de table de nuit.
Sa grande fille ne lui parlait déjà plus car elle n’en pouvait plus de supporter sa mère qui voulait toujours aller au casino. Sa fille commençait à avoir les symptomes du jeu pathologique. Sa fille a préféré coupé les ponts plutôt que de s’enfoncer et d’essayer de reprendre sa vie en main. Je vous dis que aujourd’hui elle regrette d’avoir emmené sa maman au casino pour lui changer les idées. Elle regrette aussi de n’avoir pas été la pour aider sa mère à s’en sortir.
Cette maman n’est pas la seule victime et d’autres mamans et d’autres papas comme elle il en existe beaucoup plus qu’on pense. Et la personne qui dit fréquenter ce genre d’endroit mais ne pas avoir de probleme de jeu n’est seulement une question de temps.
S.V.P. arrêter le massacre vous êtes assez riche comme ça Loto-Québec et pour tous ceux qui ont un problême prener votre vie en main.
Je dois dire que je ne suis pas une personne qui est attirée par le vidéopoker… Je déteste placer mon argent dans une machine car j’ai l’impression de n’avoir aucun contrôle sur celui-ci. Par contre, je dois l’avouer, j’aime bien jouer aux cartes avec mes amis mais il ne m’en coûte que 5$ pour une soirée qui s’avère plus sociale que lucrative!!! Toutefois, j’ai deux de mes amis qui ne se contentent pas de ce petit montant et jouent aux cartes sur des sites internet afin de renflouer leur portefeuille. Pour l’instant, un de ceux-ci gagne bien des sous, il se vante de ses profits à qui mieux mieux… Ce que je ne sais pas, c’est combien il a perdu en contrepartie avant d’arriver à de tels gains. L’appat du jeu est telle une drogue et on doit se méfier. Une fois que l’on commence a jouer a cela, je pense que bien des gens n’arrive plus à en décrocher et ne cesse de rêver qu’un jour ils regagneront tout ce qu’ils ont perdu dans cette machine. Les panneaux publicitaires affichant que le jeu est sérieux ne m’accrochaient guère jusqu’au jour ou j’ai vu des gens perdrent leur chemise pour une machine du genre. Ce genre de machine peut être comparée a la drogue et une fois commencé, il est dur de s’arrêter.
Qui n’a jamais rêvé de dire » bye bye boss »? sûrement ceux et celles qui participent chaque semaine à une loterie de groupe ou bien qui font des achats de gratteux. Alors que l’endettement a pris le dessus sur un relevé de compte positif. Les salaires et l’intérêt sont au plus bas. Pas surprenant que les gens cherchent à mettre un peu de baume sur les plaies.