Parfois, j'ai honte. De moi, de temps à autre, bien sûr, mais aussi de vous.
Par exemple, j'ai honte de tous les twits avec leurs fanions Opération Scorpion: Que l'on continue. Honte de vivre dans le même village qu'eux, de partager les rues avec ces quidams qui ont bien plus l'air de lyncheurs que de citoyens en quête de justice.
Aussi, j'ai eu honte pour eux, les prenant en pitié pour leur crédulité quand on a appris qu'en plus, ils se faisaient baiser par ceux qui empochaient le pactole en leur fourguant des cochonneries qui s'effilochent au vent.
Et puis encore, j'ai eu honte de ma propre crédulité concernant l'appareil judiciaire en lisant le jugement pour le moins ravageur du magistrat Fraser Martin à propos du déroulement cahoteux d'une enquête qui s'en va vraisemblablement à vau-l'eau.
Mais là, je suis accablé, car j'ai honte de nous. Collectivement parlant.
En lisant les témoignages de victimes de racisme et de harcèlement colligés par mon collègue Frédéric Denoncourt (texte d'actualité en page 6, dans lequel de nombreux membres de la communauté noire de Québec affirment être, depuis le scandale de la prostitution juvénile, dans le collimateur des flics et de leurs concitoyens), j'ai même sérieusement songé à déménager. Partir m'installer au fin fond de la vallée de la Jacques-Cartier, rejoindre mes amis qui y mènent une existence paisible, imperméable à toutes nos conneries. Ou mieux, j'irais m'acheter une cabane aux confins de la Toscane, ou dans la vallée de Moab, en Utah.
Quoique vivre au pays de Sylvio le facho ou de l'Oncle George ne m'enchante guère non plus… Mais bon, n'importe quoi pour ne plus avoir à subir votre hypocrisie.
Parce qu'hypocrites, vous l'êtes. Je l'ai déjà écrit: sous leurs dehors de tolérance, plusieurs Québécois sont des racistes inavoués. Ne suffit que d'un élément déclencheur pour faire tomber la barrière de la rectitude politique et nous ramener à notre véritable nature de paysans aussi ignobles qu'ignorants.
Bien sûr, que des flics s'entêtent à vérifier l'identité de tous les Noirs qu'ils croisent avant d'aller tapocher la mascotte de Nez Rouge à leur party des Fêtes, c'est révoltant. Mais pas étonnant. Cops will always be cops. De grands enfants plutôt niais qui jouent à police-bandit en se prenant trop au sérieux.
Ceux qui me déçoivent vraiment, ce sont les hommes et les femmes qui ont honte de dire ce qu'ils osent pourtant penser. Ceux qui, bien à l'abri dans leur char, ralentissent pour toiser les Noirs d'un regard haineux.
Des bons pères et des bonnes mères de famille, des universitaires, des cols bleus ou blancs qui engrangent discrètement leur haine envers l'étranger. Pas des connards décérébrés ou des imbéciles heureux des jeunesses hitlériennes. Mais de simples citoyens, supposément éduqués, théoriquement intelligents, qui, par ignorance, accumulent les préjugés en attendant qu'apparaisse la brèche par laquelle ils pourront les déverser en toute impunité.
Plus d'un an après les faits, on continue justement de projeter notre impuissance sur tous les "notables" de la ville qu'on souhaiterait voir cloués au pilori, de peur que certains d'entre eux soient les clients potentiels d'un réseau au sein duquel se prostituent nos filles. Puis, avec le même manque de discernement qui nous fait douter des confrères de travail, amis et employés des présumés clients du Wolf Pack, on s'en prend à tous ceux qui ont la même couleur de peau que Monsieur Soleil et ses amis.
Peut-être oublie-t-on que les membres du Wolf Pack ne sont que des pions derrière lesquels se cache fort probablement le crime organisé des motards criminalisés, des groupes entièrement composés de "bons" Blancs? Ou peut-être préfère-t-on l'ignorer?
Il y a un proverbe qui dit que les grands cèdent à la honte, et les petits à la peur.
C'est justement cette peur exprimée par la multiplication des comportements racistes qui me laisse croire que plusieurs approuvent secrètement l'acharnement des policiers envers les membres de la communauté noire. C'est ce sentiment qui m'accable, me fait perdre les pédales et déverser mon fiel sur vos têtes.
Mais je vous jure un truc: j'ai rarement autant souhaité être dans l'erreur.
Rarement ai-je été aussi en accord avec un article de monsieur Desjardins qu’aujourd’hui. Que se passe-t-il à Québec depuis un an? Il me semble que le vent de racisme qui flotte sur la vieille capitale ne va qu’en s’amplifiant. Je n’ai aucune misère à croire les témoins et victimes d’actes et de paroles disgracieuses à l’endroit de la communauté noire de Québec. De quoi donner honte d’y résider. Originaire de l’est du Québec, je me suis toujours fait un point d’honneur à ne pas embarquer dans les querelles inutiles et infantiles entres les gens de Mourial et ceux du supposé « village ». Le plus dommage dans toute cette histoire, c’est que les racistes qui s’ignorent renforcent, pour le regard extérieur, la réputation de mentalité de village, peuplé de citoyens toujours prêts à croire les tribuns de la dénonciation sans preuves que sont les Arthur et Fillion de ce monde. De plus, que dire de ces bourgeois de banlieue qui voient toute cette affaire comme une tache indélébile sur leur belle ville, qui n’osaient croire que des réseaux de prostitution juvénile puissent exister au sein de leur communauté. Bilan: Aveuglement collectif, besoin de boucs-émissaires, déification de la trash-radio…
Je crois que le racisme n’est pas uniquement présent de la part de groupes majoritaires mais aussi des groupes minoritaires. La différence d’un individu est souvent une matière à critique de la part des autres car elle nous confronte à nos propres valeurs face à celles des autres. Cela menace notre identité lorsque l’on est appellé à changer. Il est vrai que quelquefois les gens ont peurs d’avouer leurs faiblesses et nous en avons ici la preuve. Les gens savent qu’ils ne devraient pas avoir de préjugés et ne peuvent s’empêcher d’échapper des remarques désobligeantes lors d’évènements malheureux comme ce groupe de noirs qui forçaient des mineures à la prostitution. Ils trouvent que leurs commentaires sont normaux et qu’ils n’ont plus à cacher ce qu’ils pensent.
Le racisme est présent partout. Je le sais pour l’avoir vécu. Je suis un québécois bien normal qui a eu la chance d’aller vivre un an en Afrique. Avant de partir, bien de mes amis me demandaient comment j’allais faire pour vivre un an avec des noirs (sic). Dans ce temps là, je me disais que je vivais en campagne et qu’ils n’avaient tout simplement pas la chance de se connaître. Mais quand je suis allé là-bas, j’étais dans une école internationale (50 % blanc et 50 % noirs) et je dois dire que les gens ne se mélangeaient presque pas. C’en était décourageant. C’est la même chose qui se passe dans notre petite ville, d’autant plus que les gens de couleurs ne sont pas fortement présents. Je trouve ça triste et je pense qu’il faudrait éduquer nos enfants là-dessus dès qu’ils sont jeunes. Leur enseigner à cesser d’avoir peur des choses qu’il ne connaissent pas parce que c’est bien ce dont il s’agit ici. Bref, j’espère que l’intolérance ne grimpera pas dans notre société. Elle est déjà pas mal trop présente.
La quiétude de Québec a été ébranlée. Son homogénéité socio-économique lui avait permis de créer une atmosphère calme et baignant dans la complaisance d’être la « Capitale Nationale ». Or, depuis un an, on a pris un sérieux coup dans l’estime à cause de l’affaire que tout le monde connait. Le beau monde calme et tranquille s’est tranformé en chasse aux socières: « Donnez nous des coupables! » Les gens, par vengeance, veulent un jugement sur place publique, comme lorsque l’on exécutait des gens sur la Place principale de la ville. Une sentiment de suspicion s’est généralisé: il y a un mouton noir (excusez moi pour le jeu de mot non voulu) dans la bergerie.
Moi aussi je suis inquiet devant un tel battage médiatique, devant une telle chasse, devant l’expression d’un tel sentiment indivudaliste (« c’est pour MOI que je manifeste, pour MES enfants, pour MA ville). Je suis triste de constater que c’est dans ce genre d’instant que l’on a raison de qualifier Québec de gros village.
À mon humble avis, la vraie honte est cette enquête appellé Opération Scorpion. Qu’attend-on pour en faire la lumière ou en d’autre mot, une enquête publique sur cette grosse farce qui fut menée telle une pièce de théatre? Chaque nouvel acte annonçait une action qui n’avait jamais eu lieu. Cette enquête ressemble à une légende urbaine tellement elle est parsemée de rumeur. Jeux de coulisse politique, magouille policière, ingérence de la mairie, pot-de-vin, passe-droit et j’en passe, ne sont-ils pas les soupçons pesant sur l’ensemble des acteurs de cette mauvaise comédie? Le système judiciaire en son entier est pointé du doigt alors que l’on remet en question sa crédibilité. Pendant ce temps, d’honnêtes citoyens, payeurs de taxes tout comme nous, demandent que l’on poursuive l’enquête. Est-ce que de croire encore à la justice et la demander fait d’une personne un être raciste et ignoble? À moins que ce ne soit moi l’innocente, qui n’ose croire qu’une collectivité en entier ne peut se mettre à généraliser et devenir raciste du jour au lendemain. Belle façon de détourner l’attention d’un véritable problème…
Oui, les gens sont souvent racistes mais se taisent.Dans leur nature, je crois que les gens ont peur de ce que penseront les autres de leur opinion. On peut se faire croire qu’on accepte les autres races mais est-ce qu’on agit afin que ce soit vrai? Je ne crois pas que c’est toujours le cas.
Mon père à moi ne se cache pas pour affirmer son mépris pour les autres races. Il habitait dans le quartier où on retrouve beaucoup de gangs de rue, avant que ce soit si médiatisé. Je me demande comment il fait pour se regarder dans la glace avec des pensées comme celles-là! Comment peut-on vivre dans une ville comme Montréal et ne pas être capable de respecter les autres qui sont différents de nous? Les gens font croire que tout est beau et après, ils se rebellent et dévisagent ces gens de la minorité, lorsqu’ils les croisent sur la route.Nous ne sommes pas obligés de les aimer et eux non plus mais il y a surement moyen de se respecter!
En tout cas, je trouve que les gens portent des jugements très hatifs sur les autres et je ne pense pas que ce soit comme cela qu’on bâti une communauté de paix et d’harmonie!
M. Desjardins, j’aimerais vous rassurer et vous dire que vous êtes un peu dans l’erreur.
Je crois effectivement que le racisme est un phénomène malheureusement normal, normal dans le sens qu’il n’est pas unique au Québec, mais est aussi présent partout dans le monde et dans toutes les nationalités. De ce point de vue, je considère même le Québec comme un endroit relativement ouvert mais il est apparent que lorsque des tensions surviennent, l’intolérance monte d’un cran, les médias amplifient la réalité et on se repose les mêmes questions.
Pour ma part, mon évaluation n’est pas scientifique, au fil des ans, je considère que mon entourage est de moins en moins raciste et j’aimerais bien avoir une meilleure idée de l’évolution (en plus ou en moins) du racisme au Québec. C’est pas parce que des imbéciles d’animateurs radios disent n’importe quoi que ça empire réellement.
Je ne crois pas nécessaire et utile de s’auto-mutiler, ça n’en vaut pas la peine, mais il faut plutôt continuer, par notre attitude, à ne pas tolérer les excès de language, jokes et comportements malsains vis-à-vis le racisme.
Je vais probablement me faire haïr en écrivant cela… Oui, il est vrai qu’on sent une certaine tendance au racisme dans une part de la population québécoise. Mais pas seulement envers les gens de couleur… Je vis au Québec depuis 7 ans. J’ai été surprise dès le départ en constatant que sans même me connaître, des Québécois que je rencontrais avaient des préjugés défavorables à mon égard. Et pourtant, je ne suis ni noire, ni Chinoise, ni Marocaine… Je suis simplement française, avec un physique qui ne se différencie en rien de celui des habitants du Québec. Il me suffit parfois d’ouvrir simplement la bouche et de dire 3 mots pour qu’on me toise avec méfiance. Pourtant, en 3 mots, on n’a pas le temps de critiquer, de chialer, de faire toutes ces choses qui collent négativement à la peau de chaque Français qui arrive ici…
J’oserai donc dire que dans l’esprit de certains Québécois, ce n’est pas le fait d’être noir ou de porter le voile qui est dérangeant. C’est le fait de ne pas être un Québécois pure laine. Et c’est terriblement difficile à supporter pour n’importe quel immigrant qui ne demande rien d’autre que d’avoir sa petite chance de se faire accepter dans son nouveau pays pour ce qu’il est vraiment.
J’habite à Québec depuis trois mois, étant parti de Montréal au début de Novembre, et je me rends compte de ce qui n’était qu’un fait divers à un bout de la 20, est vraiment devenu ici une immense histoire.
Ayant pu me mettre un peu au parfum de la Capitale, je me rends compte que cette histoire a fait les choux gras d’une certaine station radiophonique, et de quelques journalistes en mal d’histoires juteuses. Il semble que plusieurs personnes aient été déclarées coupable avant même de passer en cour, ce qui me semble pas très correct.
L’intolérance et l’aveuglement encouragés par quelques clowns médiatisés ont malheureusement brûlé la mèche courte de nos citoyens.
Et cette intolérance nous amène d’autres malheureux problèmes de coexistence avec quelques communautés.
Ayant eu le goût de voyager, je me suis exposé rapidement dans ma vie à des odeurs et des façons de vivre différentes des standards nord américains. Et grand bien m’en fit. Ce qui amène au racisme le plus souvent est comme M. Desjardins le dit si bien une grande ignorance. Il ne suffit malheureusement pas d’être allé à l’école pour savoir tout de la vie. C’est pas parce qu’on a fait un Bac à l’université, qu’on détient la vérité.
La communauté noire, comme les autres d’ailleurs a beaucoup à nous apporter culturellement, gastronomiquement, musicalement etc. S’ouvrir à ses gens faciliterait de plus leur intégration, et les échanges deviendraient possibles faciles et constructifs.
Je souhaite ardemment que l’opinion de quelques illuminés cessent d’avoir tant d’ascendant et que le bon sens et la compréhension fassent partie de nos valeurs. Etre accueillant, c’est un peu ça. En ostracisant, on isole, et on ne peut que provoquer des mauvaises situations.
Suis-je trop idéaliste?
L’homme du peuple a manifesté son soutien aux victimes, qui en passant est souvent de sa classe sociale, par un petit drapeau. Que le vendeur du dit drapeau ait fait une piasse ou non: rien à foutre. Wal-Mart et les autres vendent des drapeaux canadiens, américains ou québécois sans être accusés de faire de l’argent sur le dos du patriotisme. En achetant un drapeau scorpion, les gens ne faisaient pas un don à une fondation. Il faisait un petit doigt d’honneur symbolique à une pseudo élite.
Dans un autre ordre d’idées, l’animateur Michel Lamarche pour diminuer la gravité des accusations qui pèse sur son ami Gillet a lancé au Soleil:«s’il fallait enquêter sur la prostitution juvénile mâle à Québec, là, ce serait bien pire que ce qu’on vient de voir.»
Après le pauvre Robert qui a pensé au suicide. C’est avec les pauvres proxénètes victimes de racisme qu’on tente de créer un mouvement de sympathie dans le Voir. L’empathie envers les victimes où est-elle Monsieur Desjardins?
Si les dirigeants des camps de la mort ont été capables de brûler de leurs concitoyens allemands mais juifs c’est qu’il n’avait plus aucune empathie pour eux: il ne pouvait plus se reconnaître en eux. Ce n’était plus des allemands, des humains, des familles. Les tuer ce n’était pas plus grave que de tuer des rats.
Dans le cas de scorpion, le manque d’empathie de certains médias, relativement ou complètement à gauche, s’explique par le fait qu’ils écrivent avant tout pour la classe supérieure tout en en faisant partie. Cette classe de citoyens ne peut croire, et avec raison, que les jeunes filles de leur entourage ne seront jamais victimes de la traite des blanches.
Moi c’est pour ça que j’aimerai être à des milles de ce village depuis plus d’un an Monsieur Desjardins!
Il est indéniable que la façon d’aborder les problèmes qui ont donné naissance au soutien d’une fraction de la population pour la poursuite de l’opération scorpion n’est pas limpide quant à ses motifs profonds. Au mieux, elle est la réaction viscérale de twits qui n’ont pas compris les vrais motifs qui sont au départ de cette opération et surtout qui n’ont pas vu qui en tiraient vraiment les ficelles. Partie d’un règlement de compte entre deux animateurs vedettes de la radio dont l’un a voulu se venger de l’autre, amplifiée par les sentiments de frustration de ceux qui reprochent à une administration municipale moderne d’avoir voulu les sortir d’une situation paroissiale qui les avantageait indûment sur le plan fiscal, et exorcisée par les sentiments troubles des autres qui y voient l’occasion de mettre l’ordre au centre de leur vision bornée et militaire de la société, cette campagne qui bat de l’aile fait pitié. Elle permet de ne s’en prendre qu’à quelques uns que leur vindicte désigne comme étant les seuls coupables, surtout s’ils ont la peau noire, tout en passant sous silence que cette prostitution est une manifestation de l’agrandissement des territoires de manoeuvres de la criminalité organisée.
Depuis les récents événements, il est justifiable d’être raciste… le Wolf Pack, les attentats terroristes, la pauvreté chez les immigrants qui engendre violence et délinquance. C’est in être xénophobe, c’est chic de dénigrer les Noirs et les Arabes, ça fait intello, n’est-ce pas Mossieu Dantec? Mais il y a pire que ceux qui sont ouvertement racistes, ceux qui le sont, mais jouent à l’hypocrite; ceux qui, dans leur salon, crient «Sale Nègre» lorsqu’ils les voient à «Cops», ceux qui refusent d’habiter dans un logement habité par des «races», ceux qui n’engagent pas ces «voleurs de jobs». Pourtant, lorsqu’ils les rencontrent, ils leur sourient, comme si rien n’était, comme s’ils les aimaient, tendrement.
Et puis il y ceux qui demandent s’il y a des immigrants dans le bloc lorsque ça pue, qui sont contre le hidjab, qui ne comprennent pas ces Juifs qui se promènent boudins aux oreilles, qui s’éloignent d’un Noir rencontré le soir sur un trottoir, qui évitent les restaurants trop asiatiques, qui justifient l’odeur d’une personne par sa couleur, qui pensent que tous les Noirs arrivent en retard, que tous les Japonais sont des génies en informatique, que tous les Arabes sont des batteurs de femme, que tous les Latinos sont machos… là certains se reconnaissent n’est-ce pas?
Nous sommes tous un peu raciste, nous avons tous des préjugés face à l’inconnu, tout comme ils en ont aussi. Les refouler engendre la peur, il vaut mieux les verbaliser que de s’afficher comme un xénophile sans préjugé, n’est-ce pas Mossieu Desjardins? Certains les emprisonnent tellement qu’à la première occasion, ils lyncheront le premier qui le méritera et en tireront satisfaction.
Les flics sont des flics, des produits d’un système raté offrant un revolver à celui qui est en forme et semble d’intelligence moyenne… après seulement 3 ans d’école… mais ils ne sont pas plus que la population moyenne, ceux qui regardent avec dégoût ce qu’est devenu Montréal rêvant de Québec-la-Blanche!
Je suis une de ces twits qui s’est procuré un des fanions qui s’effilochent au vent et je n’ai pas honte de laebrandir. Je crois qu’il y a d’énormes lacunes dans le système judiciaire pour que des choses comme celles-ci arrivent. Comme le dit si bien le proverbe: il ne faut pas mettre tous nos oeufs dans le même panier! Je ne suis pas devenue raciste parce que les proxénètes arrêtés sont pour la plupart noirs, certains êtres humains n »ont pas évolué et qui sont encore à l’état de chimpanzé mais il ne faut juger la société au complet pour quelques crétins. Il ne faut pas exagérer en voulant fuir son peuple. Je pense que les accusés sont jugés individuellement sans qu’on les associe à leur couleur. Je pense que les gens doivent continuer à croire en cette cause et tout faire pour que tous soient punis même si cela est pour durer des années.
Je ne suis pas de Québec, donc pour l’opération Scorpion je n’ose me prononcer, il est certain que vu de loin, tout a l’air exagéré mais si ça arrivait dans mon coin, j’aurais peut-être la même réaction. C’est un sujet très préoccupant et il faudrait que la lumière soit faite et que les gens sachent ce qui arrive.
Pour le racisme, il est très important de s’ouvrir vers le monde mais il faut également que le monde s’ouvre vers nous. J’entends bien éduquer mon enfant afin qu’il respect tout les êtres de la terre mais également qu’il faut que les autres soit respecteux envers les québécois. Le racisme n’est pas seulement un cas de blanc contre noir, il y a aussi d’autre forme de racisme dont nous pouvons être victime, la langue par exemple !!
Moi non plus, je ne crois pas que la meilleure chose à faire lors de l’affaire de la prostitution juvénile, c’était en faire un scandale, en transformant ceci en croisade populaire…«Si vous n’avez pas votre fanion, vous êtes négligent et encouragez les proxénètes»…j’ai vu des gens se promener avec ces fanions sur eux-même! Quand même! Que d’exagération!
Trop d’illuminés à la radio, trop d’illuminés dans leurs autos, trop d’illuminés devant l’hôtel de ville.
La bâclage de l’enquête scorpion n’est pas seulement une question de racisme, c’est une question de protéger les gros bonnets de la société. Pour les protéger, on cherche des boucs émissaires et dans ce cas-ci, il est facile d’en trouver puisque les proxénètes ont la peau noire et les hauts placés savent très bien que la majorité des gens sont racistes et qu’en manipulant l’opinion populaire contre les minorités ethniques, ils s’en sortiront indemnes et les gens focuseront plus leur attention sur les proxénètes que sur les clients et l’organisation criminelle qui les chapeaute. Le racisme dans ce cas-ci n’est pas du racisme pur comme dans d’autres situations mais un moyen détourné d’avorter l’enquête puisqu’on s’en fiche éperdûment de la couleur de la peau des proxénètes. Tout ce qu’on veut, c’est blanchir des gens à tout prix. D’ailleurs, le racisme n’a pas été le seul moyen utilisé: intimidation des victimes, disparition de plusieurs témoins, menace de mrt envers une ancienne proxénète qui en savait long sur le wolfpack, disparition de l’escouade Scorpion, ajournement de procès et déplacement de ceux-ci à Montréal pour avoir un jugement plus favorable envers les criminels, raccourcissement du temps de l’écoute électronique, budgets coupés, avocats et juges qui se sont mis les pieds dans les plats, enquêtes policières faites à la légère, disparition de preuves incriminantes comme des listes de clients, pots de vin et pression politique. De surcroît, notre ministre de la justice ne peut être neutre, car sa fille trempe dans un milieu louche et elle est danseuse nue dans des bars qui appartiennent probablement à des organisations criminelles. C’est honteux et même la population qui sait des choses a peur de les dénoncer à la police, car personne ne parvient à assurer la sécurité des témoins. Morale de l’histoire: le crime organisé mène impunément partout.
Oui, j’en ai marre d’entendre parler de l’opération Scorpion et du scandale de la prostitution juvénile. J’en ai marre de voir tout ces gens qui arborent le fanion rouge, et qui ne savent probablement pas pourquoi. J’en ai marre de voir des gens influents profiter de la situation pour enrégimenter des gogos qui embarquent, pas pour une cause, mais parce que quelqu’un leur a dit que c’est ce qu’il fallait faire. Et avant longtemps, j’en aurai marre de me faire traiter de raciste. Et j’en ai marre de me faire traiter de provincial parce que je reste à Québec (pas vraiment, en banlieue, mais tout de même assez près pour me considérer comme venant de la ville de Québec).
Tout ce que j’ai à dire de plus, c’est qu’on arrête finalement de parler de cette histoire, de voir des complots partout, que ce soit pour protéger des personnes influentes, ou pour prendre au piège un bande de personnes noires qui se disent victimes d’un coup monté et de racisme.
Tout le monde a quelque chose à se reprocher dans cette histoire. Alors, qu’on fasse notre examen de conscience, qu’on fasse la paix avec nous-même, et qu’on passe à autre chose. Parce que j’en ai marre…
Est-ce que ça existe un Québécois «pure laine»? Si oui, qu’on m’explique ce que c’est… Pour moi, un Québécois, c’est quelqu’un qui vit activement dans la population québécoise, la fait avancer, l’influence, l’aime… Qu’il soit noir, jaune, bleu, hétéro, gai, juif, chrétien ou musulman, ça ne me dérange pas et je ne comprends pas que ça puisse déranger quelqu’un. Il faut être très fragile, peu confiant, influençable, méfiant pour se sentir menacé par la différence… C’est ce qui fait la beauté, la différence. Si on était tous des American Idols, qui chantent tous pareil, qui s’habillent tous pareil, qui pensent tous pareil, la vie serait plate! Dans notre beau système d’éducation qui forme les policiers, les coiffeurs, les professeurs, les plombiers, les secrétaires, les ingénieurs et les croque-mort, on devrait intégrer des cours «d’appréciation de la différence»… on serait peut-être moins paranoïaques!
Chasser la naturel et il revient au galop. Je pense que bien des québéçois sont racistes mais ils n’osent pas l’avouer. Il était facile de se dire non raciste quand il n’y avait que très peu de noirs , mais aujourd’hui les noirs sont de plus en plus nombreux et malheureusement ces derniers temps ils ont été associés à la prostitution. Ce n’est pas parce qu’un blanc a accepté les faveurs des mineures que tous les blancs sont pervers. C’est la même chose pour les noirs, ce n’est pas parce que certains ont touché à la prostitution juvénile que tous les noirs sont pareils. Il y aura toujours du racisme que ce soit pour la couleur de la peau ou la religion ou la classe sociale mais il faut apprendre à vivre avec et l’assumer. Je pense que tout le monde est raciste mais à des dégré divers. Rare sont ceux qui sont capables de mettre tout le monde sur le même pied d’égalité.
Je pense que le racisme est une peur de la différence et que si ça reste à ce niveau c’est plutôt normal. Ce qui ne l’est pas c’est quand la haine et la violence rentre en ligne de compte.
Ëtre ou ne pas être raciste, je pense que c’est une question de mot, il faut tout simplement essayer d’accepter et de comprendre la différence. Il faut accepter que tout le monde est différent et le reste va suivre.
Je suis parfaitement d’accord avec vous M. Desjardins lorsque vous parlez de l’hypocrisie des gens et ça, on le sent. On n’a qu’à prendre le temps de s’arrêter pour le constater et cette hypocrisie dépasse de loin le racisme. Je suis tanné que notre collectivité attende que tout aille mal avant d’agir. Et aussitôt que le gros méchant loup sort du sac, on se met à suspecter tout le monde, à trouver un coupable. Le seul vrai coupable dans toute ces histoires, ce sont nous, chère collectivité, qui tardons à agir en vraie communauté.
Si je puis faire un lien avec un commentaire plus haut, celui de Madame André, moi je suis natif d’ici, le Québec.
Mais j’ai des souches anglophones très fortes. Je viens de Montréal, et donc à cette ville et cette époque, j’avais plus ou moins de difficulté de partager mes opinions sur le rapport de la langue. Or, à mon arrivée ici, je me suis trouvé dans une minorité de gens qui sont fiers de leur culture Canadienne. Pour la plupart des gens avec qui j’ai parlé de ceci, ils sont ardemment pour une séparation de la province du reste du pays, chose que je suis en désaccord total. Ce n’est pas ma façon de m’exprimer, mais plus ma vision des choses qui m’aliène. Ce trait que je qualifie de xénophobique est dur à supporter dans la culture Québecoise native, pure et dur que je côtoie.
Je serai même audacieux à dire que c’est un caractère qui est fort lié au racisme. Je trouve qu’en fait le racisme n’est que la xénophobie à l’extrême. Une vision étroite sur d’autres cultures, d’autres façons de vivre, d’autres types de gens qui n’entrent pas dans le moule « normal » de ce que se doit être « natif »…
Prenez un film qui présente bien cet exemple, Gangs of New York. Les « natifs » sont des gens qui se sont établis plus tôt historiquement, contre les « étrangers » qui arrivent de par les mêmes régions mais à un temps plus tard. L’attitude de ses gens façe aux étrangers est typique de celle des gens racistes. Le klu klux klan, ce groupe d’extrême droite protestantiste, prône une vision de ségrégation dur, de séparation raciale par des frontières, de « pureté » nationale, qui est tellement arriéré, surtout dans notre période actuelle, n’a plus de place, plus de substance ni de pouvoir.
Si j’avais une chose à dire au gens encore bornés sur leurs vieux préjugés, que ce soit raciste, sexiste, politique, ou autres, ouvrez-vous au monde avec votre esprit, et non avec vos vieilles idées, pour trouver un meilleur demain pour tous.
J’aime la façon dont tu nous décris, hypocrites, twits, incrédules. Pour ça c’est vrai, je te l’accorde, et le pire, c’est que tu en oublies un bon paquet.
Le problème, c’est qu’on dirait que tu viens tout juste de t’en rendre compte!!!
Qu’ils pensent ce qu’ils veulent, ces « mongols » qui achètent les « gogosses » à 15$ écrit scorpion dessus. Laisse leur croire qu’ils ont raison de le faire. Laisse leur dont leur petites opinions. Tout le monde juge, toi, moi, eux. C’est comme ça, c’est tout. Laisse-les donc penser ce qu’ils veulent sur tels et tels sujets, ainsi va le monde, pas seulement le Québec.
David, déménage si tu le veux, l’herbe n’est pas plus verte chez le voisin.
Pour que les grands cèdent à la honte, c’est que les petits ont déjà eu peur!!!
Mon cher David (tu permets que je tutoie), tu es malheureusement dans l’erreur alors console toi, tu n’auras pas à déménager.
Tu vois, les gens comme les saisons changent, ils changent d’autos, de coiffure, souvent même de conjoint. Le plus beau ici c’est qu’ils changent aussi de cible. La société est comme un énorme champ de tir, de temps à autre PAF, la cible pédophile se pointe et bang on tire. Un autre jour c’est la cible du fraudeur de vieillard, on oublie le pédo et on tire à boulets rouges sur le fraudeur, la majorité des gens, n’ayant aucune opinion personnelle, favorisent celle de la masse pour mieux se fondrent à la foule, n’en ayant aucune de leur cru.
Présentement, la cible des noirs est levée, les gens s’en donnent à coeur joie. Demain sera un nouveau jour, nouveau jour, nouvelle cible.
Les Québécois sont racistes ? Je suis d’accord mais il faut nuancer. C’est un racisme assez inoffensif qui sévit de manière hypocrite dans les conversations de salon. En public, le Québec fait plutôt bonne figure si on le compare à… par exemple… les États-Unis ! Ou même la France !! Néanmoins, j’admets volontiers qu’il faudrait mettre fin à ce genre de comportement.
Le racisme c’est HUMAIN et il va falloir beaucoup de patience pour en arriver à l’acceptation totale de l’autre. C’est l’utopie de la rectitude politique qui est nourrie par la paranoïa des minorités confortables ne pouvant même plus supporter de se faire dévisager alors qu’ailleurs, on les frappe, on les torture et on les décime.
Si le Québécois est suspicieux, c’est qu’il cherche l’ennemi… celui qui a abusé de ses filles et qui blâme toujours les autres en se terrant derrière une bureaucratie hermétique ! Voilà la cible de ces regards haineux. Les gens ont peur. Ils cherchent le coupable et ne comprennent rien au système de nos technocrates avertis. On leur a donné une cible facile à identifier: la communauté noire. Ils ont, par ignorance et par faiblesse, oublié que le scandale avait été étouffé à temps… Il ne faut pas oublier que les proxénètes ne sont vraisemblablement pas les seuls à tremper dans cette histoire et que les témoignages des victimes sont certainement plus près de la vérité que tout ce que nos chers politiciens ont pu déclarer. Ainsi, cette histoire sordide est condamnée à se terminer en queue de poisson. Le racisme va gagner du terrain pendant que certains «membres» de l’élite vont continuer de s’en donner à coeur joie aux frais des contribuables…
Le racisme vient de l’ignorance.Je suis né dans un petit village du nord de l’Ontario. Il n’y avait pas de noirs à Kapuskasing il y a cinquante ans.
La participation aux danses paroisiales commençait à baisser considérablement parce que c’était presque toujours le même groupe qui jouait chaque samedi soir. Un dimanche le curé nous a annoncé qu’une troupe de noirs viendrait jouer à la salle paroisiale le samedi suivant. Les gens n’avaient jamais vu de noirs, saufs quelques uns qui avaient un poste de télé …en noir et blanc!
Le samedi suivant la salle était comble et les jeunes , très impatients de voir finalement de vrais noirs.Quand l’orchestre est finalement sorti nous avons compris que c’était le même groupe de jeunes qui s’étaient barbouillés le visage de vernis à chaussure noir!
Ceux qui prétendent parler sans accent…ce sont ceux qui n’ont pas voyagé.
Le peuple le plus raciste c’est peut-être les Chinois parce que le régime communiste totalitaire y a imposé avec succès une seule façon de penser, de parler, de s’habiller et avait fermé ses frontières aux étrangers pour plusieurs générations.
Au Québec et au Canada en général les gens qui ont habité toute leur vie dans un petit milieu ont été très peu exposés à la venue massive d’immigrants dans les grands centres urbains.
Nous sommes racistes ,nous le savons et nous faisons beaucoup d’efforts pour mieux connaître ces nouvaux arrivants et les intégrer à leur nouvelle société. Nous ne faisons pas assez pour aider à trouver du travail en fonction des qualifications réelles des nouveaux arrivants…mais nous le savons et nous essayons!
Aujourd’hui le maire de Kapuskasing est un noir.
M. Desjardins je veux apaiser votre inquiétude qui semble considérablement occuper votre esprit. je comprends le vif intérêt que vous accordez à l’augmentation des comportements racistes mais songez plutôt que l’ampleur n’est que démesurée de part et d’autre.
Votre texte mentionne les policiers, les citoyens, les »bons blancs », les confrères de travail, les paysans ignobles, les policiers bandits, les hommes et femmes à l’abri dans leur voiture, les bons pères et les bonnes mères, les universitaires, des cols bleus et blancs, employés, amis, il est bon de se poser une question ici, est-ce que tout ces citoyens sont sur une liste les accusant de méfaits ou voies de fait? Si c’est le cas, je vais avec vous en Toscane me cacher avec ma honte. Faudra au préalable fournir cette liste d’accusation criminelle. Restons rigoureux car c’est quand même l’ensemble de la communauté blanche que vous pointez du doigt et les êtres ignorants que nous sommes donne vraiment le goût de quitter notre Québec. Je comprends M Desjardins qu’un sentiment de honte puisse naître en vous mais en moi surgit subitement l’étonnement devant votre façon de généraliser. Que faire ici de l’émotivité qui a souvent pour effet de fausser les résultats?
Les policiers effectuent un travail, la piste étant ce qu’elle est et dans le dossier présent les asiatiques sont pas concernés. Ceux qui sentent leur suceptibilité solicitée ou pensent que les vérifications sont des gestes racistes pourraient-ils pas avoir une dose de discernement en se disant que c’est pour le bien de la communauté. Un refus de se soumettre à une vérification engendre effectivement des soupçons. Une vérification n’est pas illégale et c’est un moyen que possède les policiers dans notre société.
Une attitude positive des individus lors des interventions réduirait considérablement les tensions. La méfiance des gens est légitime aussi, elle est associée à certaines caractéristiques mais dépourvue de haine. La peur c’est tout!
Un documentaire passé il y a quelques mois à la télé…certifiait avec entrevues à l’appui que la Ville de Québec était la ville la plus raciste de la province…
C’est délicat, mais je suis d’accord avec les personnes en tentative d’intégration interviewées lors de cette émission qui juraient de quitter les lieux dès leurs études terminées ou dès qu’un nouvel emploi le leur permettait.
En ce qui concerne les branleux de drapeaux…je ne crois pas que ce soit directement dirigé vers les membres du « Pack » mais il s’agit plutôt d’un geste vers les présumés clients du réseaux, vers des personnalités auxquelles plusieurs s’identifiaient au quotidien et qui les ont déçues…
Je suis parfaitement d’accord: quand on chasse le naturel, il revient au galop. Au Québec, comme dans la majorité de toutes les parties du monde, le racisme est omniprésent, on véhicule constamment des préjugés sur les gens qui sont différents de nos propres valeurs et, au mieux inconsciemment, au pire en toute connaissance de cause, on se complait à les ridiculiser, à leur coller des étiquettes négatives, à les rabaisser et les insulter par des termes ou surnoms désobligeants. Les paroles mènent éventuellement aux actes et la violence corporelle peut devenir bien réelle (dans le style du KKK) si on n’est pas vigilant et qu’on tue dans l’âme les comportements négatifs.
La récente opération Scorpion semble avoir été un prétexte pour bien des policiers d’intimider davantage la communauté noire de Québec. Encore pire quand des citoyens semblent leur donner raison en disant qu’effectivement le phénomène de gang de rues est presque exclusivement noir.. donc pour eux l’association est automatique Noir=gang=criminel=coupable. Les médias ont véhiculé une désinformation en présentant une image négative que beaucoup de lecteurs ont associée à tous les Noirs, les animateurs radio qui aiment vociférer plutôt qu’éduquer se régalent de pouvoir laisser cours à leurs propos diffamatoires envers toute une communauté. C’est pénible de voir combien la médisance est facile à cultiver. Mais il est important de ne pas se décourager, que l’on soit dégouté par les commentaires racistes des gens, écoeuré par les actions d’intimidation des policiers pour qui le code de déontologie est facultatif, il faut agir dans notre environnement immédiat et ne pas laisser faire. L’action est de ne pas taire notre désaccord.
J’ai travaillé avec des amis haïtiens, j’ai constaté combien le racisme est présent dans leur quotidien, c’est aberrant de constater ce qu’ils doivent endurer, un raciste est un minable, il faut le lui souligner sans finesse que de minable il peut s’efforcer et se corriger.
La loi 101, par l’obligation qu’elle fait aux enfants allophones de fréquenter nos écoles francophones, est venue bousculer notre sécurité identitaire dans notre culture québécoise. De blancs catholiques-francophones, on doit « dealer » maintenant, avec les cultures pluriethniques tout en voulant conserver nos différences. Bref, tout ce qui n’est pas nous est étrange et vise versa. Marie-Louise Lefebvre, dans « L’inquiétante étrangeté des classes pluriethniques » affirme que nos écoles québécoises manquent d’instruments pour nommer nos valeurs et ainsi défendre ses particularismes en lien avec l’étranger. Elle définit l’école comme étant relativiste : « les effets se font sentir à coup de bataille rangée au secondaire chez des adolescents et des jeunes qui se sont forgé une identité individuelle et collective dans un rapport avec l’autre qui […] mène à l’accentuation des différences et oblige à des cristallisations très fortes. » Donc, les phénomènes de gang de rues et autres groupes ethniques se forment ainsi, pour maintenir leur propre identité.
Cela dit, M. Desjardins, les Québécois racistes inavoués, que vous mentionnez, se retrouvent peut-être, dans l’explication que notre système d’éducation qui n’intègre pas l’étranger et ainsi cultive le racisme tout le long de la vie. Ainsi, lorsque des histoires sortent sur une ethnie, on « réactive » notre incompréhension de l’autre. D’ailleurs, il ne faut pas croire que de parler français (loi 101), qu’on les considère, membre à part entière de la communauté! La solution est d’être capable de reconnaître nos différences tout en respectant nos valeurs. Ainsi, le racisme et la surgénéralisation s’estomperont des deux côtés, j’espère…
Je me demande si le bon peuple a un fond de racisme ou si nous sommes tout simplement mitaine . Jean Chrétien disait que nous vivions dans le plus beau pays du monde , car nous avons une Charte des Droits et Libertés blindée de toutes parts . Mais sommes nous obligés d’importer des criminels étrangers quand nous avons une belle brochette d’anges de l’enfer a nous mettre sous la dent ? Un ami qui travaille dans un centre de détention me disait récemment que les autorités doivent payer le gros prix pour offrir des repas convenant aux diverses coutumes religieuses des détenus . On se demandait que si comme canadien on était emprisonné en Iran , par exemple , les autorités nous donneraient du pain Weston et du ragout Cordon Bleu pour respecter notre identité culturelle ?
Nous nous trouvons bien ‘ mitaine ‘ d’être obligés de nous adapter à leurs coutumes alors qu’ils ont choisi de vivre dans notre pays de froid et de neige .
Les Québécois ont toujours eu un fond de racisme qui nous venait de notre éducation religieuse . Nous tolérions le Juif qui tenait boutique au coin de la rue mais sans oublier que sa race avait crucifié le Christ . On ne fréquentait pas non plus les protestants qui ne croyaient pas à la Vierge Marie .
Aussi comme Québécois nous avons besoin de nos petits scandales pour agrémenter la conversation à la taverne du coin . Les plus vieux se rappellerons le scandale Gerda Munsinger qui a éclaboussé le gouvernement du temps . Quand on peut prendre en défaut les personnages connus , cela semble nous faire le plus grand bien de voir ces gens dégringoler de leur tour d’ivoire et d’être obligé d’étaler leur vie au grand public .
Non je ne pense pas que les québécois sont racistes dans le fond mais demandons nous si l’étranger veut vraiment s’intégrer à notre culture ou si nous devons être encore plus tolérants ? Connaissez vous bien des pays qui auraient accepté le port du turban dans la Gendarmerie Royale ?
Sauf votre respect…
Je trouve ridicule votre discours de honte et pour dire vrai ,je vous donne pas la permission d’avoir honte en mon nom! Franchement!
Vous dites: « les petits ont peur et les grands ont honte… »
Vous savez pourquoi les gens aiment les Bougons? D’abord , ils sont petits (très petits) mais surtout ils sont Fiers et sans Honte aucune! (ils parlent vrai, eux)
Dans cette émission on y voit la crasse autant chez les Bougons que les « gens d’origine ethnique autre… » est-ce du racisme? je ne crois pas! De la crasse c’est de la crasse!
Pourquoi vouloir nous enduire collectivement de crasse et de boue chaque fois qu’une « personne d’origine ethnique autre » se fait prendre?
Pour nous mettre au même niveau? Pas besoin , on a nos Bougons pour cela…
Mon commentaire est celui-ci : on est tous dans le même panier. Tous au fond de l’âme et de la cervelle on dénigre une partie de la communauté. Je m’explique : il y aura toujours une partie de la communauté qui dénigrera les noirs, une partie qui dénigrera les jaunes, les gais, les bisexuels, les hétérosexuels, les machos, les noirs machos, les blancs gais, les femmes, les hommes,etc….la liste pourrait être longue.
Ce qui frappe l’imaginaire avec l’opération Scropion c’est que les supposés coupables sont pour la plupart des noirs. Si ç’avait été des blancs et que les manifestations auraient été pareilles je ne crois pas qu’on aurait crié si fort.
Oubliez pas que ce sont des humains et qu’ils ont commis des actes abjects. On parle ici de forcer des adolescentes et adolescents a baiser avec des inconnus! Si vous en connaissez des ados, imaginez si ça leur arrivait ? Oui, les coupables ce sont des noirs mais je ne crois pas que c’est a cause du fait qu’ils ont la peau foncée que la justice et les manifestants continue a fesser sur le bobo.
Pour une fois que les riches n’auraient pas le dernier mot.
Pour une fois que les riches paieraient pour les crimes qu’ils pensent commettre impunément.
Pour une fois qu’on prouverait qu’il n’y a personne d’intouchable.
Pour une fois qu’on prouverait qu’il y a une vraie justice.
Pour une fois que Lallier n’aurait pas le dernier mot.
Pour une fois que les petites gens se lèvent et réclament justice.
On n’a pas peur des supposément puissants à Québec. On ne se cache pas la tête dans un trou pour ne rien voir qui pourrait nous choquer. On essaie pas de trouver des excuses aux gens riches et puissants qui pensent pouvoir disposer et abuser des jeunes filles. On est capable de réagir à Québec.
Et vous n’avez encore rien vu…
Je pensais être le seul à avoir une opinion différente sur l’opération scorpion à Québec. On se croirait revenir en arrière de 40 ans avec tous ces préjugés et ce racisme (un peu comme le ku-klux-klan). Tous à commencer avec ces grosses manchettes à la va-vite sur le scandale de la prostitution juvénile à Québec. La forte pression des médias pour remédier à la situation et d’arrêter les coupables (les médias voulaient faire le travail de la police). Les médias ont tout de suite mis de la pression sur; les policiers, les coupables et les témoins pour en savoir plus pour faire leurs articles. Tout ça a eu pour conséquence de grossir énormément la chose, faire peur aux témoins, des arrestations hâtives et accuser des personnes sur des préjugés. Ils voulaient en faire un gros événement national avec pour comble ces fanions et collants d’opération scorpion pour s’identifier.
L’opération Scorpion n’a rien changé à la situation du Québec…elle n’a que fait ressortir nos préjugés collectifs latents et réprimés depuis trop longtemps. Ça a fait ressortir nos impulsions si souvent oubliées, que la société du politiquement correct nous a obligé à délaisser. Mais ceci nous montre qu’il ne sert à rien de s’abstenir de dire notre opinion, ce qu’il faut, c’est changer notre idéologie.
En fait, nous sommes tous racistes à un certain niveau. Nous avons tous des préjugés, nos a-priori, nos croyances tout à fait érronées de l’autre. Sous le couvert d’une ouverture d’esprit d’une compréhension, d’un accueil, nous restons cependant sur nos gardes. En fait, c’est un peu comme notre conception des avocats et des policiers. Collectivement, nous les jugeons et préjugeons, mais dès que nous avons besoin de l’un d’entre eux, celui-ci, maintenant individualisé, est accepté. C’est la même chose, combien de fois ai-je entendu la phrase : »J’ai un ami noir, je n’ai rien contre eux… » ou »Une de mes copains est gai, et il est très gentil. » Nous avons alors besoin d’individualiser et de mettre un visage sur nos préjugés, afin de les accepter, car il sont souvent issus de l’ignorance.
Alors utilisons ces événements pour réaliser que nous avons tous un brin de racisme en nous, et travaillons pour changer le tout. Je ne fais que penser aux commentaires de plusieurs sur le texte de Richard Martineau sur le port du tchador dans nos écoles. Nous ne semblions alors pas si ouverts…
On a tous des préjugés contre quelqu’un. Que ce soit les jeunes, les noirs, les personnes agées. On a tendance à mettre tous les gens de certains groupes dans le même paquet. On vit en collectivité et c’est ainsi. À moins de vivre en ermite, il faut vivre avec ces idées préconçues. Mais dans le cas des noirs, je crois qu’ils exagèrent. Il faut qu’ils arrêtent de penser que tout ce qui leur arrive est du à leur couleur. Il y a des limites à essayer de faire pitié. La fameuse phrase: Est-ce parce que je suis noir ? je suis vraiment écoeurée de l’entendre.
J’ai des beaux-frères et des belles-soeurs qui vivent à Québec. J’y ai aussi quelques amis. Tous des gens respectables. Gros boulots, gros salaires, des professionnels, des gens de métier. Pas des pauvres de porte-feuilles ni d’esprit, pas des bs sous cultivés, pas des escrocs ou des Bougon. Juste des gens ordinaires, la classe moyenne quoi. Il y même quelques intellos, des citoyens qui aiment se dire libres-penseurs. Il ya un point sur lequel ils se ressemblent tous, c’est cette propension à la ségrégation, qu’elle soit raciale, culturelle, économique ou religieuse. Ils portent tous cet étendard réductif qui en fait de vrais québécois. Complexés, rancuniers, démesurément fiers de leur minuscule identité carreautée. Ils se regardent le nombril dans des miroirs grossissants qui les font se prendre pour des géants. Égos démesurés? On le serait à moins. Quand à chaque jour, ils tendent l’oreille à la radio locale, ils ont droit au plus désolant de tous les spectacles radiophoniques. Les Arthur,Gillet, et autres gueulards hystériques s’y proclament rois des ondes.Le Maire L’Allier n’en peut plus. L’ex-mairesse Boucher n’en pouvait plus, non plus. Cibles idéales pour tireurs fous, ils ont subi les ravages destructeurs de ces bouffeurs de cotes d’écoute sans scrupule. Puis je leur ai posé la question. Pourquoi écouter ces débiles profonds? Horreur ! Ils aiment ça! Ces gars là disent tout haut ce qu’eux pensent tout bas.Ils y croient dur comme fer. Désolant ! Leur sens critique a été remplacé par ces charognards des ondes.Alors quand Arthur dit en rageant que l’opération scorpion cache des choses, ils imaginent le pire.Et s’encouragent entre-eux. C’est le jeu du téléphone arabe. Au départ on dit une chose que quelqu’un transforme en autre chose. Puis à la fin, tout sort tout croche. Pas croyable.Si c’est ça être québécois, sortez-moi de moi au plus criss ! J’en peux plus de cette tuque à pompon qui bouche en même temps les yeux et les oreilles mais hélas, pas la gueule!
Pour une fois que je suis d’accord avec David Desjardins, je ne vais pas me taire. Moi aussi j’ai honte de tous ces racistes qui profitent de cette chasse aux sorcières instaurée par tous les André Zarthur de notre belle ville. J’ai honte aussi de me promener en ville, sur la rue Saint-Jean, et de voir que des commerçants du coin affichent clairement leur appui à l’opération scorpion. Qu’on veuille que justice soit faite, soit ! Mais instaurer un groupement social de Bougons prêts à lyncher avant de juger, non… Vous me direz que j’exagère ? Faites le test suivant : engagez la conversation avec une de ces personnes qui affichent ses couleurs scorpions. Vous allez voir que je suis même un peu en dessous de la vérité en accusant les souteneurs de l’opération scorpion d’être des chasseurs de sorcières enragés.
Reste à savoir ce qu’il nous reste à faire à part avoir honte et nous cacher. Je suggère de fonder l’« Opération volaille », dans l’espoir d’établir une opposition à l’autre opération, comme le poulet est un ennemi naturel du dangereux scorpion.
Je ne crois pas nécessairement que les Québécois soient plus racistes qu’ailleurs mais certains (et avec leur petit fanions on les voit plus ) sont pas mal « gratton » (Elvis). C’est bien beau de vouloir relancer l’opération scorpion mais quand la police dit que l’opération scorpion c’est juste le nom donné à l’opération qui a mené à une série d’arrestation et que la prostitution juvénile étant illégale ils continuent évidemment à recueillir toutes les informations possibles, toutefois sous un autre nom, ceux qui ont le petit drapeau devraient peut être s’apercevoir de leur connerie. Et c’est quoi cette manie d’accuser tout le monde de dire que c’est de la faute à Lallier aux noirs et aux riches. On sait tous que les seuls vrai criminels au Québec sont les hells angels et que c’est impossible qu’il y ait eu un réseau de prostitution juvénile sans leur consentement et une certaine redevance pour être tranquille.
Mais le plus indignant c’est le petit monde qui manifeste dans leurs autos avec un drapeau insignifiant sortez donc marcher contre la centrale de Suroît, contre la re-ingénierie de l’état contre les politiques étrangères américaines, mais sacrament roulez pas avec votre drapeau roue qui veut dire : Je suis mal informé et ignorant !
Si c’est vraiment l’opinion que vous avez des québécois, vous pouvez déménager et ce n’est pas moi qui vais essayer de vous retenir. Oui nous avons peur de ceux que nous ne connaissons pas. Nous essayons de protéger notre famille et surtout nos enfants. Et je ne connais pas un peuple pour qui les jeunes ne sont pas importants. Et quand la jeunesse est menacée par des adultes sans scrupules, oui nous essayons de pousser dans le dos de la justice afin que chacun fasse son travail. S’il y a des arnaqueurs qui profitent des pauvres gens et bien tant pis. L’important c’est que lorsque j’expose mon drapeau, ça signifie que je crie haut et fort que je ne suis pas satisfait. Et moi, contrairement à vous, je suis content de voir que la population commence enfin à montrer qu’elle n’est pas satisfaite. C’est fini le temps ou on acceptait tout sans rien dire. Terminé de faire les moutons. Et çà, j’en suis fier.
Les Québécois ont, depuis les années, démontré beaucoup de volonté de voir les choses s’améliorer. Pourtant, aujourd’hui, ils retombent avidement dans des mentalités racistes alors que ce sont ses mêmes mentalités contre lesquels ils se battent depuis des années. Toutes nos belles paroles sur l’égalité n’étaient-elles que du vent? Vent qui va souffler ailleurs dès qu’un événement arrive? Je ne dit pas que l’on ne doit pas appuyer les familles des victimes ou que les auteurs ne doivent pas être punis. Mais n’y a t’il pas des gens que l’on a oublié d’appuyer? Toutes ces personnes à qui l’on dit depuis qu’ils sont jeunes qu’ils ont leur place et que tout le monde est égal. Peut-être a-t-on tendance à oublier trop vite les vraies valeurs.
Avoir des préjugés, c’est normal. Ce qui devient dangereux, c’est de croire qu’on en a pas. Alors on croit que tout nous est permis, car « on ne le fait pas sur la base de jugements préconcus ». Par contre, quand on ne connaît pas ses préjugés, ils gagnent en force parce qu’ils se multiplient dans l’inconscient. Il faut faire le devoir de se questionner sur les peurs et les valeurs qui nous habitent afin d’éviter de laisser de la place à ces petites bêtes qui grugent notre honneur de l’intérieur. Ce qui se passe à Québec avec la communauté noire, ça montre combien les gens ont encore des problèmes de racisme qu’il faut nommer et dénoncer pour les éviter. C’est quand toute une partie de la société se sent dans son droit qu’il devient excessivement dangereux qu’il y ait dérapage. Les policiers en sont arrivés là et il faut leur rappeler qu’ils ne sont aucunement justifiés d’agir comme ils le font!
En tant que noir je m’insurge et je suis solidaire avec toute les personnes, noires et blanches confondues, qui souffrent de cette calamité.
Il y a autant de racisme envers les blancs qu’envers les noirs. Chacun sa façon de vivre avec le racisme ou non. Moi, je le suis guère et j’ai tout pleins d’amis, de VRAIS, qui sont de couleur. Je ne peux comprendre, comment fait on pour détester une personne parce qu’elle à la peau ou son ethnie différente de la nôtre???
Personne ne pourra jamais me donner cette réponse car il en existe aucune. Le racisme vient de très loin. Même l’esclavage, sous ses formes traditionnelles ou contemporaines, continue d’être pratiqué dans certaines régions du monde et demeure un grave problème. C’est du au durcissement des politiques d’immigration et d’asile et la diffusion sur Internet d’idées de supériorité raciale et d’incitation à la haine raciale ont augmentées les tensions raciales.
Pourtant, les rêves n’ont été réalisés qu’à moitié. Tandis que la technologie continue de rapprocher les populations du monde et que les barrières politiques s’effondrent, la discrimination raciale, la xénophobie et d’autres formes d’intolérance continuent de ravager nos sociétés. Au cours des dernières années, le monde a inventé un nouveau terme, « la purification ethnique », pour décrire la réapparition d’un phénomène ancien. Il existe une discrimination persistante, voire accrue, contre les minorités, les peuples indigènes et les travailleurs migrants.
Arrêtez de chialer contre les immigrants qui viennent dans notre pays pour y avoir une vie meilleure. Arrêtez de dire qu’ils viennent ici nous vouler nos jobs car désolé mais au moins ces gens gens ne viennent pas ici pour vivre de l’aide sociale. Nous avons assez de « nos » non-travailleurs qui vivent de ce « service ».
À réfléchir!!!
Il n’y a pas de honte à réclamer la justice. Je n’ai pas de fanion scorpion, mais les gens ont le droit de s’exprimer. Vous les journalistes vous exigez la liberté de presse. Alors pourquoi un simple citoyen n’a-t-il pas le droit de s’exprimer. Au cas ou vous ne le sauriez pas nous sommes en démocratie. Cela veut dire qu’il faut respecter les opinions des autres même si on ne les partage pas.
Si la population continue de se méfier de tout le monde, c’est que justice n’est pas rendue et que des coupables courent toujours. Ce sont de nos enfants qu’il s’agit et la réaction de la population, quoi qu’excessive, est normale. Cependant, le raciste ne doit pas être toléré car c’est la gangrène d’un peuple, voyez ce qui se passe aux États-Unis.
De plus, il y a bien d’autre situation à avoir honte, regardez les agissements de nos pseudo-démocrates de syndicalistes. Regardez la pauvreté grandissante au Québec. Regardez l’augmentation constante du nombre d’enfants qui ne mangent pas le matin.. Ils s’agit là de vraies raisons d’avoir honte. Vous ne trouvez pas que d’avoir honte d’un petit fanion est plutôt ridicule.non.