Le 16 février prochain, le CRTC siégera ici même, dans l'Autre Capitale Nationale, afin de juger, parmi d'autres choses, du sort de notre bien-aimée/mal-aimée radio-bulldozer.
Pour faire simple, en dehors des vengeances personnelles et du paternalisme des institutions fédérales, deux visions s'opposent dans ce dossier. Deux opinions aussi irréconciliables que Michael Moore et George W. Bush; aux antipodes, à peu près comme Gilles Parent et moi ces jours-ci. Mais ça, c'est une autre histoire.
Pour en revenir au débat qui nous occupe, on pourrait, si vous me permettez la métaphore, évoquer un combat opposant deux pugilistes. Deux rivaux comptant chacun leur lot de points forts et faibles.
Alors pour nous amuser, examinons les fiches des adversaires.
À votre droite, vous retrouvez les Forts en gueule, tenants des privilèges de l'individu, de son inaliénable droit à s'exprimer comme il l'entend. Et à l'auditeur d'écouter ce qui lui chante. Ils s'affichent comme libres-penseurs, pourfendent les faux-semblants et vilipendent les institutions. Dans le Far West du monde moderne, ils se présentent comme autant de justiciers incorruptibles.
Points forts:
1- Que ce soit dans la version soft que proposait autrefois Robert Gillet, dans celle plus hardcore employée par Jeff Fillion, ou dans son incarnation heavy-populiste signée André Arthur, l'auditoire de Québec adore la radio qui fesse. Il en redemande et lui confère ainsi une caution populaire.
2- En marge d'un bon goût qu'ils considèrent comme un fard pour masquer les mensonges d'une élite contrôlante, les Forts en gueule capitalisent sur l'intelligence d'un auditoire qui, selon eux, sait faire preuve de discernement. Une affirmation absolument racoleuse, mais d'une efficacité remarquable.
3- La liberté d'expression demeure leur indéfectible alliée.
Talon d'Achille: Ils doivent se soumettre au Règlement sur la radio du CRTC (voir les points forts de leur adversaire), à défaut de quoi ils pourraient être disqualifiés.
Fait marquant: Ils ont déjà rallié de très nombreux citoyens à leur cause, ceux-ci ayant envoyé au CRTC des centaines de lettres d'appui.
Maintenant, à votre gauche, vous apercevez les Tenants du bon goût et de la rectitude politique. Des mercenaires du gouvernement, entraînés dans les meilleurs camps fédéraux. Implacables, ils s'alimentent à même les nombreux détracteurs de leurs adversaires afin de mieux saisir leur degré de vulnérabilité. Notez qu'ils sont seuls maîtres des ondes après Dieu, et qu'enfin, eux aussi se présentent comme de très impartiaux justiciers à la solde du peuple.
Points forts:
1 – Le CRTC se pointe avec une bonne longueur d'avance sur ses adversaires. Il a déjà infligé à CHOI-FM une féroce torgnole en la soumettant à un renouvellement conditionnel de sa licence.
2 – Les membres du CRTC sont les représentants officiels du gouvernement canadien. Puissants, ils sont juges, jurés, et même un peu partie.
3 – À la liberté d'expression, ils opposent le Règlement sur la radio, qui interdit l'utilisation de "propos offensants qui, pris dans leur contexte, risquent d'exposer une personne ou un groupe ou une classe de personnes à la haine ou au mépris pour des motifs fondés sur la race, l'origine nationale ou ethnique, la couleur, la religion, le sexe, l'orientation sexuelle, l'âge ou la déficience physique ou mentale".
Talon d'Achille: Il est idéologique, car ses détracteurs reprochent au CRTC d'être devenu une police du bon goût, allant à l'encontre de la liberté d'expression, fondement de nos démocraties.
Fait marquant: Le CRTC est déjà parvenu, par le biais d'une licence probatoire, à tiédir le discours des Forts en gueule.
Alors, maintenant que vous avez ces fiches en main, qu'en pensez-vous? Qui devrait gagner? Lequel de ces deux adversaires est le plus susceptible de défendre nos droits et libertés? Ceux qui portent plainte ont-ils raison de le faire? Museler les animateurs de la radio- bulldozer porterait-il vraiment préjudice à la liberté d'expression?
Cette fois, c'est vous j'aimerais entendre, ou plutôt lire. Envoyez-nous votre opinion concernant ce combat à finir en réagissant à cette chronique par le biais de notre site Internet www.voir.ca, par courriel à l'adresse [email protected] ou par télécopieur au (418) 522-7779. Les meilleurs commentaires seront publiés dans l'édition du 12 février, qui sera en kiosque lors du passage du CRTC à Québec.
En terminant, pour synthétiser le débat en paraphrasant très librement l'expert en communications Florian Sauvageau, je vous pose la question suivante: dans quel genre d'État préférez-vous vivre? Dans celui qui laisse les animateurs de radio s'exprimer tout à fait librement, au détriment de ceux qu'ils peuvent blesser, ou dans celui qui les censure avant qu'ils n'aient pu le faire?
À celaj'ajouterais: peut-on imaginer une forme de compromis?
Je n’aime pas particulièrement les animateurs de CHOI, par contre, puisque je ne les aime pas, je ne les écoute pas, et ça finit là!!! Nous ne sommes pas des enfants de 10 ans qui doivent se faire dire à tout bout de champ de ne pas jouer avec le feu. De toute façon, on finit par se brûler quand même!!! Est-ce qu’il y a un autre moyen de le savoir que c’est chaud du feu!!!
Je crois sincèrement que nous (Québécois) sommes assez intelligents pour faire nos propres choix. Recueillir le plus d’informations possibles, écouter le plus de commentaires possibles, en apprendre d’avantage sur tel et tel sujet et ensuite faire un choix éclairés.
Les Filion, Arthur, Parent et compagnie ne sont peut-être pas les porteurs de la bonne nouvelle, mais par contre, ils ont une opinion parfois différente des autres et il nous en tient de les écouter pour entendre et comprendre leur point de vue, et porter par la suite un jugement critique.
Je ne suis pas certain qu’ils croient tout ce qu’ils disent, leur but, nous faire réagir, et quand quelqu’un réagit, c’est qu’il s’est posé des questions auparavant.
Si le CRTC à le droit de fermer un poste de radio parce qu’ils ont une opinion différente des autres, et qu’ils ne se cachent pas pour le dire, au risque de blesser et de se faire contredire alors je dois dire que plusieurs émissions de télévision sans goût et sans valeur n’ont pas le droit d’exister. Les gens qui ne sont pas contents, ont le pouvoir de changer de poste.
Si on doit se faire dire quoi écouter, quoi croire, ce n’est plus une démocratie, ce n’est plus un pays libre. Sommes-nous rendus si bas???
Le CRTC a changé et maintenant il veut faire passer la musique qu’il veut, les animateurs et la radio au complet. Si le CRTC ne se mêle pas de ces affaires plus personne ne va continuer à écouter la radio, sauf ceux qui écoutent du Joe Dassin. J’avoue que les animateurs lors du DRX sont un peu plates, bizarres et disent des niaiseries qui n’ont pas rapport mais eux, ils passent la musique que je veux. Je trouve que le gouvernement se mêle trop des événements qui se passent, avant on n’en avait pas et sa n’allait pas très bien et maintenant on en a trop et sa va toujours mal. Laissez les radios tranquilles, car sinon la radio n’existera plus pour longtemps.
M. Desjardins, je crois en la liberté d’expression. La censure est une plaie, un engrenage et lorsque l’on y place un doigt, le bras y passe. Au fait, qui sont-ils ces pseudos puritains des temps modernes qui décident ce qui est bien ou mal sur nos radios et nos télévisions ?
Je crois au bon jugement des gens, lorsque quelque chose ne leur plait pas, ils ne l’écoutent pas. Si personne n’écoute un animateur, il perd son emploi et voila. Personnellement, je n’aime pas les animateurs du genre « André Arthur » et je ne les écoute pas.
Je crois que certaines personnes influentes (politiciens et autres) ont intérêt à faire taire ceux qui vont plus loin que le simple communiqué de presse. Ce n’est pas bon dans une démocratie de vouloir contrôler l’information. D’ailleurs, je crois que l’information est déjà très manipulée par tous les types de pouvoir.
Je crois que le CRTC n’a pas à materner l’auditoire qui peut se faire elle-même une opinion sur ce qu’elle écoute.
Je réponds d’abord à votre question, OUI, on doit parvenir à un compromis.
Je sais pertinemment que les animateurs de radio, par leurs propos féroces et sans scrupules peuvent blesser et ternir plusieurs personnes, mais, par contre ces personnes attaquées ont les moyens et le pouvoir de se défendre.
Par contre, dans ce cas bien spécifique, les gens qui écoutent et espèrent beaucoup de leurs propos ne possèdent souvent ni l’argent ni la connaissance judiciaire pour obtenir une certaine justice. Ils comptent beaucoup sur ces »forts en gueule » comme vous dites pour dénoncer ces abus.
J’écoute cette radio, et, j’applaudis souvent leur opinion. Je n’approuve cependant pas la grossièreté de leur vocabulaire, cependant, il faut admettre qu’un grand nombre d’émissions TV seraient censurées, s’il fallait seulement juger le vocabulaire. La liste serait trop longue pour les nommer.
J’appuie ces gens qui ont le courage de dire tout haut ce qu’un grand nombre d’auditeurs pensent tout bas.
Je le répète, j’appuie les propriétaires et les annonceurs de cette radio qui dérange. Je veux une liberté de parole de ces gens, et, je suis capable de juger moi-même de leurs propos.
N’oublions pas une chose : si Jeff Fillion et André Arthur polluent ainsi notre radio, c’est parce qu’une partie du peuple aime ça ! Si personne n’aimait ça, les cotes d’écoute de leurs émissions chuteraient et on finirait par les faire disparaître de la grille.
J’ai lu récemment que Fillion avait tenu des propos franchement dégueulasses dans son émission. Il racontait qu’il rêvait de violer Marie Plourde sous les yeux de son chum de l’époque, Franco Nuovo qu’il aurait attaché pour qu’il puisse juste regarder sans bouger. Il faut être un sacré malade pour imaginer une telle chose, et il faut être un malade très dangereux pour oser le dire à la radio ! Dans un tel cas, oui, je préfèrerais qu’on laisse de côté le droit à la liberté d’expression pour empêcher un tel fou de proférer des propos aussi haineux qui, on ne sait jamais, pourraient donner des idées sordides à un auditeur un peu fragile d’esprit.
Mais interdire une telle émission peut s’avérer dangereux. On pourrait peut-être se servir de ce cas un jour pour empêcher d’autres personnes de s’exprimer librement.
Alors, je me dis que finalement, tant qu’il y aura des gens qui aimeront écouter les imbécillités de Fillion et Arthur, on devrait les laisser faire. Leur public finira peut-être par comprendre qu’Arthur et Fillion ne sont rien d’autre que des provocateurs qui profitent de la tribune que leurs auditeurs leur offre pour faire parler d’eux. Et ceux qui n’aiment pas les émissions de radio-poubelle peuvent toujours écouter autre chose.
Je ne crois pas que l’adéquation de monsieur l’éditorialiste soit complète dans son néanmoins pertinent propos. En effet, un morceau du casse-tête brille par son absence : l’auditeur/trice. Que des clowns comme Arthur ou Fillion tentent de se faire une carrière (tout de même ‘réussie’ pour le gros bourrue) sur le dos de la réputation, de la crédulité ou de l’ignorance des gens, on peut à la limite comprendre. Que les bureaucrates du CRTC adoptent le comportement typiques des… bureaucrates, c’est tout ce qui est de plus naturel. Mais que des gens censés être sains d’esprit, majeurs et vaccinés écoutent les propos de ces matamores et y croient comme si c’était paroles d’évangile, bien là faut se poser des questions. Que des gens se confortent dans les attaques personnelles, les demi-vérités, la démagogie et les racontars de petits villages, on ne saurait s’étonner ensuite que la Ville de Québec passe pour une bourgade peuplée d’attardés. Mais cette croyance est plus proche de la caricature que de la vérité. Ce n’est pas Québec la ville qui s’accroche à des comportements relevant d’une époque très ancienne, mais bien cette partie de la population locale qui ne trouve rien de mieux que de diminuer les autres pour mieux se valoriser au détriment du plus petit que soi. Et que l’on corrige Fillion ou Arthur ne changera rien à la situation. D’autres prendront leur place car rien n’est plus facile que tenir le genre d’idioties entendues sur les ondes de Radio Braillard. Non le fond du problème est ailleurs. Pourquoi tant de gens écoutent ces âneries. Dans la réponse à cette question se trouve probablement un début de réponse.
Je veux bien comprendre que le CRTC reproche diverses choses à CHOI Radio X, ils poussent peut-être souvent divers sujets et actes à l’extrême. Du moins, sûrement pas au point de penser à leur retirer leur licence. Le tout semble faire parti d’une guerre à finir, d’un combat entre la libre expression et le CRTC prêt à nous contrôler, à nous dire ce qu’ils veulent qu’on entendre. Et que dire de la musique ! La même musique québécoise qui passe sur tous les canaux à travers le Québec ! Oui, CHOI Radio X apporte quelque chose de nouveau et donne la chance à plusieurs nouveaux groupes de percer ! Et le CRTC songe à leur enlever leur licence ? J’avoue ne pas comprendre.
La réponse est pourtant simple : c’est l’auditeur qui choisit ! Le manque de diversité du côté radiophonique est déjà très flagrant au Québec, alors svp, n’amplifiez pas le tout. Où est le hip-hop, la musique punk, etc. Aucun poste n’en présente. Certaines radio rock nous offrent un peu de diversité, tout en restant rentables et intéressantes, alors pourquoi songer à leur faire du tord. Ces stations de radios font tourner l’économie des régions où ils diffusent, et où surtout, ils s’impliquent pour divers événements !
Pourquoi notre maire a-t-il écrit au CRTC pour se plaindre, est-ce son rôle ? Ne sommes nous pas tannés de nous faire imposer les émissions de Montréal ? N’avons-nous pas droit de choisir, d’écouter ce qui nous intéresse vraiment ? Comme bien des gens, je « zap » tous les matins pour me rendre compte qu’un ou deux postes à Québec peuvent m’intéresser, mais trop souvent, par manque de choix, je remplace le tout par un bon vieux CD, qui lui au moins, ne pourra m’être « volé » par personne !
La vraie question à débattre selon moi est de demander jusqu’ou peut aller la liberté d’expression. Messieurs Filion et Arthur ne sont pas reconnus pour mettre des gants blancs. Ils sont les dignes représentants de la « trash radio » phénomène dont on ne peut toujours être fier. La vulgarité et le ton employé laisse planer un grand manque de respect par moment. Si le CRTC a cru bon d’imposer des conditions lors du dernier renouvellement de la licence c’est certainement qu’il y avait matière à encadrement.
En plus de la liberté d’expression, pouvons-nous argumenter le libre choix de notre écoute radiophonique? Nous savons tous que le maire L’Allier est derrière cette campagne qui vise le non-renouvellement de la licence de CHOI-FM. Il n’a pas apprécié que Jeff Filion demande des comptes concernant l’enquête Scorpion et qu’il laisse planer un vent de magouille au-dessus de la tête de la mairie. Le fond du problème n’est-il pas une chicane à saveur politique?
Je crois que CHOI-FM n’est pas une radio qui puisse fonctionner avec quelque compromis que ce soit.
Tout le monde à droit d’exprimer des opinions. On dit aussi que nos droits s’arrêtent aux droits des autres. La question est vraiment complexe. D’un côté, tout le monde a droit de s’exprimer mais de l’autre côté il faut aussi éviter de blesser les autres. Il faut faire des compromis mais alors il faut que l’on établisse des règles et des limites. Je crois que le public devrait avoir droit d’écouter ce genre d’opinions mais que ce public doit être assez intelligent pour former sa propre opinion. Il faut toujours éviter de croire tout ce que l’on entend sans avoir de preuves formelles. Le désir de provoquer les auditeurs est souvent trop élevé chez certains animateurs de radio et ces derniers devraient réfléchir avant de dire des propos non-censés.
Poser la question de cette manière c’est comme nous demander comment on préfère nos tortionnaires, avec ou sans moustache ? Parce que dans les 2 cas, nous allons en souffrir. Les Arthur, Fillion et autrefois Gillet sont des tares (on pourrait rajouter le doc Mailloux et Gilles Proulx qui, ne sévissent pas à Québec eux). Ils représentent une perversion de la liberté d’expression qui transforme les tribunes médiatiques en espèce de reality-show où les vedettes sont des illuminés qui disent n’importe quoi sur le dos de n’importe qui en autant que ça paye à l’audimat. Ces gens là carburent aux cotes d’écoute et ils n’ont rien à branler du bon goût ni des réputations de ceux sur qui ils jettent leur fiel. Tant qu’à faire on pourrait aussi rajouter dans le tas un gars comme Don Cherry qui ne cesse de se rabattre sur les frenchies avec son discours haineux de l’autre côté du canal Rigaud.
La liberté d’expression est un droit fondamental. Tant que les citoyens voudront se délecter de ce genre de discours, il y aura bien quelques terroristes des ondes pour les satisfaire. C’est au citoyen de refuser de prêter l’oreille à ces clowns méprisants, pas au CRTC. Quand les citoyens agissent de manière responsable et mature, on n’a pas besoin de CRTC pour nous dire ce que nous pouvons écouter. Le sommes-nous ?
Souvenons nous seulement de ce qu’une radio haineuse peut faire comme dégats. Parlez-en au général Dallaire, il vous dira ce qu’il a entendu à la radio rwandaise quelques jours avant le génocide. Peut-être que ça remettra les choses en perspective. Censure ou Sang-sûr ?
C’est la liberté d’expression qu’il faut protéger et celle de la liberté de parole compte bien sûr parmi les premières qui sont concernées par ce souci. Mais à l’encontre des conclusions hâtives que certains tireront de ces prémisses, c’est une conclusion toute contraire à la leur que j’en tire. Vouloir empêcher que des imbéciles populistes répandent indûment des propos diffamants et erronnés ou mal fondés la plupart du temps sans qu’il soit donné le droit de réplique à ceux que ces diffamations visent autrement qu’en passant par les interminables recours en justice qui ne réparent jamais les réputations salies est se porter à la défense de la liberté et son contraire est un déni de liberté et de justice. Leurs propos deviennent diffamants quand ils quittent la sphère des propos et des actes publics dans laquelle tous les propos et toutes les actions ont le droit d’être combattus parce que cela concerne la démocratie pour se concenter dans l’espace privé des gens qui ne regarde qu’eux seuls. Ces assasins des libertés que sont ces animateurs sans scrupules ne peuvent d’aucune façon être comparés à des redresseurs de torts eux qui ne font qu’en ajouter d’autres à ceux qui existent déjà et dont les propos ne servent au fond qu’à justifier les salaires pharamineux qu’on leur verse en proportion de la côte d’écoute qu’ils obtiennent grâce à la verdeur et à la démesure de ceux-ci. Il y a là un cercle vicieux qui n’est pas celui qu’ils dénoncent mais qui est le leur, celui dont ils se nourrissent grâcement et à nos dépends. Vouloir rompre cet enchaînement infernal ne peut que contribuer à ramener un peu plus de liberté en favorisant la montée en grade d’animateurs plus intelligents et surtout plus responsables que le sont ces fossiles dont l’âge n’est pas le premier critère pour les nommer ainsi.
Je ne suis pas le plus grand admirateur de ce genre de radio mais j’ai le choix de les écouter ou non. Cela reste mon choix et non celui dicté par des fonfons du CRTC. Et en plus, ces fonfons du CRTC sont en quelque sorte à la solde des politiciens. Cela peut devenir dangereux car nous connaissons tous le bon jugement de ces politiciens !!!
Les propos véhiculés par ces animateurs n’ont pas vraiment leur place à la radio et sont souvent de mauvais goûts. Mais et je souligne le mais, j’aime mieux entendre ce genre de sottise que d’entendre un discours qui plaît aux politiciens. Je crois en la liberté d’expression sans limite. Au moins, nous avons le choix d’écouté le poste désiré et non d’avoir à écouter la propagande gouvernementale.
Je trouve inacceptable que des auditeurs soient offensés par les propos de Jeff Fillion et André Arthur. Si ça vous choquent, pourquoi les écoutez-vous? Changez de poste et arrêtez de vous plaindre!
Ça me rappelle Howard Stern qui disait que les gens qui l’aiment l’écoutent une heure par jour et ceux qui ne l’aiment pas l’écoutent trois heures par jour. J’ai l’impression que c’est ce qui se passe dans le cas de Jeff Fillion. Ses propos ne sont pas toujours cohérents et il n’a pas toujours raison mais ceux qui ne l’aiment pas n’ont qu’à ne pas écouter.
Je pense qu’il faut prendre Fillion avec un grain de sel car je l’ai souvent entendu dire des stupidités abominables en ondes qui nous laissaient deviner que le gars ne veut que choquer ou faire réagir. Un peu comme Stern qui lorsqu’il était diffusé à Montréal disait que les Canadiens étaient des imbéciles, ils ne voulaient que choquer. Stern démolirait sa mère en ondes pour intéresser l’auditeur tout comme Jeff Fillion. Ça ne vole pas toujours très haut mais ça vend.
Je pense que le CRTC essaye de faire son travail probablement à cause des plaintes qu’ils reçoivent. Même le maire essaye de s’en mêler (depuis qu’on l’a accusé en ondes d’être impliqué dans les histoires de prostitution juvénile, il en a sûrement fait une affaire personnelle). Je pense que la censure n’a jamais sa place nulle part. Avec la variété de postes de radio, les gens n’ont qu’à écouter ce qui leur plait et à laisser les autres écouter ce qu’ils veulent.
Il y aura toujours des gens pour chiâler. Les problèmes arrivent quand les chiâleux ont trop de place pour stoper ce qu’ils critiquent. Je reprendrai la promo de CHOI-FM pour dire que « le CRTC, c’est de la m… » Absolument!
Depuis ma naissance, j’ai été habitué à écouter André Arthur. C’était normal. Je me considère comme une personne autonome et raisonable pour être capable d’avoir un jugement et même de prendre des décisions toute seule comme une grande fille malgré ce que le gouverne-maman en pense. Son gag niaiseux qui dit que : « Les femmes au volant sont comme des fraises, elles se ramassent toujours dans le champs . » Je la trouve insignifiante surtout après l’avoir entendu 3 fois mais si non, je ne me sent pas visé du tout. Donc, quand André Arthur est revenu à la radio sur les ondes du 93, je me sentais un peu obligé, par paresse de ma part, d’écouter Robert Gillet le matin parce que je ne voulais pas changer de poste sur l’heure du dîner pour entendre André Arthur. Robert Gillet ramenait toujours la conversation à parler de cul avec les femmes autour de lui, que se soit celle qu’il recevait en entrevue où avec Doris Larouche qui le trouvait parfois stupide et ses soupirs le confirmait. J’en ai eu assez et j’ai changé de poste pour Jeff Fillion. Vraiment pas évident lui non plus mais il m’arrivait d’être d’accord avec lui. Jusqu’au jour où, un matin, ça a été pour moi le boute du boute. Il rotait régulièrement le matin et ne s’en excusait jamais. Ça ne faisait même pas partie d’un gag et même ses collègues de travail, qui comprennent une fille, n’en faisaient aucun cas. Alors, j’ai dit j’en ai plein le c., j’ouvre la télé parce qu’il n’y a pas de radio parlée qui me plaise et tant qu’à entendre un animateur qui n’est pas capable de respecter ses auditeurs à presque régurgiter son petit déjeuner quand moi je prends le mien, bien j’aime autant changer de poste, quitte à changer pour la télé.Voilà MA liberté d’expression qui est limité seulement par le choix qu’on m’offre. Montrer le « teton » de Janet Jackson du lundi au vendredi aux nouvelles du matin et du soir en chialant contre les « Amaricains », il faut croire qu’on a rien à dire au Québec. J’en veux pas de le censure du C
Je ne suis pas d’accord avec le fait que le gouvernement décide de ce que je peux écouter ou voir. La notion de choix et de liberté est tellement prônée par ce même gouvernement qui se vante de l’encourager. La saga de CHOI est quelque peu paradoxale avec cette supposée liberté!
La grande qualité de CHOI est d’être unique en son genre. Nous enlever cette station, serait nous priver d’un style musical et d’un style d’émission non diffusé par les autres stations.
Par contre, ce point fort est au même moment un point faible pour CHOI. Pourquoi, et bien parce qu’étant la seule radio de ce genre, les propos y étant diffusés ont plus d’impact et leur responsabilité en est que plus grande.
Au États-Unis, on a un énorme choix de radios d’opinion. Il y en a pour tout les goûts, les opinions, l’auditoire et l’impact sont partagés dans le marché. Ici, CHOI est la seule radio et leurs opinions influencent plus fortement que si plusieurs stations offraient des émissions de ce genre.
Malgré tout, laissez nous le CHOI, le CHIK, le CITF, le CJMF et autres. Plus on aura de possibilités, plus la qualité du matériel diffusé devra être grande et plus nous serons informé.
En tant que personne qui écoute la radio environ deux heures par jour, je crois que c’est à moi de décider ce que j’écoute et non au CRTC. Je crois que je suis assez intelligente pour choisir par moi-même ce qui me convient ou pas. J’avoue que je n’écoute pas CHOI FM car ils me tombent sur les nerf. Mais lorsque j’entend dire que le CRTC décide ce qu’ils doivent dire ou pas sous peine de perdre leur license, ça m’enrage au plus haut point. Si l’on voulait une forme de compromis, il faudrait que le CRTC soit un organisme indépendant composé de gens qui font de la radio et qui savent exactement de quoi ils parlent. Ainsi, les gens du CRTC ne pourraient pas s’acharner sur une station afin de la faire fermer.
Je suis totalement contre la fermeture de cette station juste pour une questions de propos jugés inadéquats. Si des gens n’apprécient pas ces idées et bien qu’il ailles écouter autre chose, on ne demande pas de fermer leur poste préféré parce qu’on aime pas les opinions diffusées alors il n’y a pas de raison de faire fermer le notre.
Chacun est libre de ses opinions qu’elles soient fondées ou non, c’est enfantin comme réaction de dire « on aime pas ce qui est dit alors on va s’arranger pour que ça ne soit plus dit ». Si les gens qui veulent la fermeture de choi radiox ont droit à leur opinion alors les auditeurs de cette station ont aussi le droit aux leurs que ça plaise ou non.
Le baillon n’est jamais une solution, la liberté d’expression est un droit fondamental. Oui ils ont parfois des opinions un peu dures mais ils savent aussi nous tenir bien informés et sur des sujets très diversifiés comme dans le Retour de Gilles.
On ne peut priver les auditeurs de leur musique et de leur droit d’écouter qui ils veulent.
Tout un dilemme: »laisser les animateurs de radio s’exprimer tout à fait librement, au détriment de ceux qu’ils peuvent blesser, ou les censurer avant qu’ils n’aient pu le faire? »
(« J’aimerais pas ça être a ta place mon petit Mario! …avec ta Maudite petite radio!
« D’un coté tu pourrais te retrouver comme au Rwanda (génocide lancé par des animateurs de radio…) D’un autre coté tu pourrais être obligé d’écouter « les belles histoires d’un pays d’en haut » jusqu’a ta mort… Pas facile ça, mon petit Mario! »
N.B. (ces propos teintés d’humour ne visent pas à offenser…sauf Mario)
Pour moi le compromis possible serait le suivant: OUI a la liberté d’Expression mais NON a la liberté d’Agression. (« Atteinte a l’intégrité physiologique ou psychologique des personnes »)
Contrairement à d’autres je dirais que la liberté TOTALE d’expression (incluant l’agression) nuit à la démocratie… Si non veux-tu bien me dire pourquoi on arrêterait aux feux rouges mon petit Mario ???
Je suis le premier à admettre très fièrement que je suis très contre la censure. Après avoir vu le fiasco du Super Bowl et l’apparition fameuse de Janet Jackson, cette semaine, j’ai vu à quel point il est profondément dangereux de censurer.
L’évolution malsaine des yankees face à l’image du corp humain est tellement troublante, eux qui se disent tellement puritaine et qui, malgré ça, créent la plus grande quantitée de films porno, tout ça montre que l’hypocrisie est la plus grande résultante de cette censure.
Par contre, pour revenir à nos moutons de la radio, je trouve que la ligne va largement trop loins. Oui la richesse la plus grande de ce monde est la liberté de s’exprimer. Parce que partager des opinions pour faire avancer et évoluer la société est une chose crucial…
Mais à quel prix devrait-elle être rendue, cette liberté ?
De promouvoir la plus bête stupidité comme le fait Jeff, d’abuser de la population pour le sensationalisme le plus crasseux comme le fait André, ou simplement d’entendre les dialogues vide et insipide de Robert, sont des exemples typiques de pousser la liberté pour la frôler au seuil du pathétique. Et, OUI le public embarque, c’est souvent « drôle » et divertissant pour eux, voyeurs ignares qu’ils sont…
Les jeunes embarquent dans le syndrome Fillion, pour ensuite graduer dans le pathétique de Gillet et pour ensuite mourir dans le cercueil d’Arthur. Et la houe de l’ignorance pitoyable continue.
Pourtant, nous n’avons pas seulement de la radio minable. La radio de Radio-Canada donne un contenu bien simple, mais plus constructif, et plus réfléchi. La radio communautaire, qui ne fait vraiment pas assez parler d’elle, donne souvent des discours épicé, des réflections très pointues sur notre monde, des découvertes artistique très riche. La radio de CBC, elle, donne une vision du reste de notre merveilleux pays, pour ceux qui ne sont pas arrêtés sur les visions de rapprochement plutôt que celui de la séparation…
Je n’ai rien contre la liberté d’expression lorsqu’elle est faite avec goùt. Je n’ai jamais été quelqu’un qui écoutait André Arthur mais je dois admettre qu’il a sa façon à lui de dire les vraies affaires. Je ne suis pas d’accord avec ce genre d’émission radio, mais si j’avais à choisir entre écouter Jeff Filion ou André Arthur moi choix irait vers M. Arhur.
La raison est tout simple, je trouve que ce dernier a beaucoup plus de tact et de classe que M. Filion. Je n’ai qu’à repenser à la fameuse fois où il a parlé du chanteur Martin Deschamps, il a dit que de le voir à la télé lui donnait mal au coeur. Alors que M. Arthur a peut-être brassé la cage de certaine personnes et oui fait bouger des choses mais je ne crois pas avoir déjà entendu André Arthur dire sur les ondes que les handicapés lui donnaient mal au coeur.
Alors ceci dit, je suis tout à fait d’accord à ce que des gens comme Jeff Filion ne soient pas admises à la radio. Que nous ayons des gens qui font bouger des choses sans manquer de tact ou de classe alors là ce serait une très belle chose.
Je suis un peu beaucoup tanné d’être obligé d’être politiquement correct dans toutes choses . Avant un aveugle on savait ce que c’était maintenant il faut dire que c’est un non voyant . C’est comme ces gens qui ont le syndrome du ‘because I am Black ‘ qui se défendent sur leur couleur de peau pour voir du racisme à leur égard . Non ils ne sont pas tous comme çà heureusement mais il faut bien appeler les choses comme elles sont .
Ces grandes gueules de la radio sont justement là pour exprimer fort et clair ce que la majorité du bon peuple aimerait crier à la face de ceux qui se sentent dérangés . Comment ne pas réagir quand la fierté nationale et vache à lait du gouvernement Hydro-québec nous lance à la face qu’elle va augmenter ses tarifs pour ceux qui consomment plus et que par bonheur la classe pauvre ne sera pas touchée . Y a t il quelqu’un pour les aviser que les pauvres vivent dans des logements non isolés et ce sont eux qui consomment plus d’électricité que les riches dans leurs manoirs isolés R3000 .
C’est certain que le CRTC qui dépend de la politique doit respecter les riches qui se sentent offensés ou attaqués par ces grandes gueules qui ont le record des poursuites en libelle diffamatoire . J’aime mieux entendre ces gueulards dénoncer les abus du systême que de lire les niaiseries du National Enquirer sur l’enfant chauve souris qui a dénoncé Sadam .
Nous avons dans notre beau pays , en plus des Rocheuses , la liberté d’expression et à moins que quelqu’un incite délibérément le bon peuple à massacrer ou à faire quelque chose contre une minorité , la grande gueule qui représente la majorité silencieuse devrait avoir le droit de s’exprimer dans son langage .
C’est mon opinion et je la respecte .
Il est bien important de faire certaines distinctions : Jeff Filion et André Arthur ne sont pas des journalistes. Ils ne sont aucunement au service de l’information. Ils sont seulement des amuseurs publics. Cette distinction est bien importante à faire, car beaucoup de citoyens de Québec mangent dans la main de ces deux clowns en croyant tout ce qu’ils racontent. Une radio trash a sa place en vertu de la liberté d’expression, mais peu de gens peuvent en prendre et en laisser. La plupart ne jure que par les propos tenus dans le monde parallèlle.
Il est facile de tomber dans le piège. Combien sont tombés dans le piège de Loft Story, qui croyaient dur comme fer qu’on nous présentait la réalité. C’est là que le terrain devient glissant.
La ville de Québec est aveuglée par les propos de ces deux animateurs qui manipulent la population. Combien sont ceux qui ont envoyé des emails au CRTC en appuyant CHOI sans même comprendre qu’il peut y avoir de l’abus dans la liberté d’expression. Et CHOI ne doit pas cacher les saloperies divulguées en onde derrière le fait qu’ils encouragent la relève musicale de Québec, c’est mélanger deux choses différentes.
Chose certaine : vaut mieux vivre dans une société qui permet à des clowns comme Jeff Fillion d’exercer leur métier que de vivre dans une société qui l’interdit. Il faudra toutefois fixer certaines subtilités à la liberté d’expression, qui tombe souvent en conflit avec le non respect de la vie privée.
Eh oui! Elle peut parfois coûter très cher cette liberté d’expression, alors ne la brimons pas. Parce que lorsqu’on commence à édicter des règles, on ne sait pas où cela va se terminer. En tant qu’auditeur, tel que plusieurs personnes l’ont mentionné dans les commentaires, les gens auront toujours le choix de changer de poste de radio, d’écouter la télévision ou simplement un bon CD.
Ceci dit, comment empêcher les débordements? Il faut permettre, comme c’est déjà le cas présentement, des recours en diffamation devant les tribunaux. Si certains animateurs finissent de crever de guerre lasse sous les dettes, peut-être changeront-ils! Finalement, n’oubliez pas que plusieurs de ces animateurs verront leur ère se terminer. Rappelez-vous il y a une 20aine d’années quand Pierre Pascau avait parti le bal à CKAC. Qui entend encore parler de cet animateur, de nos jours?
Un compromis impliquerait que CHOI fait des concessions en limitant la liberté d’expression de Fillion et que le CRTC met de l’eau dans son vin en n’enlevant pas la licence. Encore une fois, un compromis n’impliquerait aucune solution, car les deux partis garderaient la même philosophie et les mêmes rengaines. CHOI l’a « profond » le CRTC, mais il doit en même temps les « lichés » juste assez pour garder leur licence. Par contre, le pouvoir est du côté du CRTC et on sait que l’orgueil des fonctionnaires est parfois immense. Le débat, autour de la liberté d’expression m’apparaît davantage une guerre entre deux idéologies différentes : l’une prône la censure, et l’autre les histoires sales.
D’ailleurs, la liberté d’expression se définit selon la Charte canadienne : liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de presse et d’autres moyens de télécommunication. (Art.2. B.) Par contre, si les propos de Fillion amènent des plaintes venant de personnes offensées (je ne parle pas d’auditeurs, mais de personnes traînées dans la boue sans fondement) il est légitime de porter plainte. Parce que toute personne a droit de sauvegarde de sa dignité, de son honneur et de sa réputation (Art.4 de la Charte québécoise). Cela dit, si le conflit embarque sur les droits fondamentaux de tout un chacun, on n’a pas fini de débattre.
Je propose un consensus et il serait le bienvenu dans ce conflit, car ce dernier implique que les deux partis trouvent un terrain d’entente et que chacun est en accord avec la proposition. Une décision sans opposition des deux partis. Par contre, il y a un gros problème à ma solution utopique: est-ce que les deux partis sont sincères dans la résolution du problème? Est-ce que le CRTC a déjà pris sa décision? Veut-il finir la guerre, Fillion? L’avenir nous le dira.
Et mon vote va … aux tenants du bon goût et de la rectitude politique, les BCBG de la radio.
Maintenant que le sujet des coqs est réglé, passons à celui des ânes.
Messieurs les forts en gueule sachez ceci, il y à des lunes que nous avons compris que votre micro n’était en fait que l’extension de votre sexe. Tant d’inepties et de discussions inutiles et vaines, pour peu vous seriez mutés dans des régions si éloignées qu’il vous serait impossible de polluer les ondes car la langue du pays vous serait inconnue.
Non mais allons y avec sérieux ici, de beaux oiseaux ces forts en gueules. André Arthur, il conduit des autobus par envie. Bien sur André, bien sur, et moi je mange du sushi parce que je n’aime pas ça. Il passe maintenant ses journées en cour plaidant qu’il est sans le sou et ne peut payer les amendes auxquelles il à été condamné, belle descente dans l’échelle sociale que la vôtre, je verse une larme ici.
Jeff Fillion, un autre fort en gueule, la copie xérox de André Arthur, connait tout les adjectifs mais aucun verbe. Peu importe le langage, si les cotes d’écoute sont bonnes, je le suis.
Robert Gillet, tss tss tss, je sais, innocent jusqu’à preuve du contraire mais quand même. On dit qu’il n’y à pas de fumée sans feu, faudra des masses de pompiers volontaires ici, juste au cas ou.
Le seul qui selon moi se démarque de part son intelligence et sa rapidité d’esprit est Jacques Proulx, oui fort en gueule mais fort intelligent. De tout facon lui il est dans un groupe que j’appellerais Mi-Doux.
Non vraiment, de toujours chercher la controverse et de choquer pour choquer est dépassé.
Vive la radio intelligente qui respecte l’intelligence des auditeurs.
Faire taire une personne, c’est faire taire tout le monde dans une démocratie. La vérité, quand elle n’appartient qu’à un camp, ne doit plus s’appeller la « vérité », mais la « pravda ». On croit à tort qu’André Arthur et Jeff Fillion ne sont écoutés que par de « petites gens » sans éducation. Je suis convaincu qu’ils ratissent plus large que ne le laissent entendre leurs détracteurs. Je ne suis pas toujours d’accord avec Arthur, cependant j’ai souvent l’impression qu’il émet de bons diagnostics sur les contempteurs de la liberté qui s’infiltrent dans nos institutions publiques pour saper les fondements de notre démocratie et prôner des idéologies qui s’apparentent au liberticide. Écouter CKNU, pour certains, c’est comme capter la BBC de façon clandestine, dans la France du Maréchal Pétain. Ces animateurs de radio, avec leur franc-parler, font mal à la gauche-caviar parce qu’ils ont beaucoup plus d’influence sur les citoyens que les slogans et les sermons de nos ayatollahs, privés d’audience et, disons-le tout net, de popularité. Les talibans de la gauche-caviar font leurs choux gras de la force d’inertie et leurs discours ne sont que des caricatures des maximes de Big Brother: « L’ignorance, c’est la force. La liberté, c’est l’esclavage. L’amour, c’est la haine. » Il n’est pas étonnant qu’il y ait, dans la société actuelle, une vague de fond en faveur de la droite, tout simplement parce que la gauche a besoin de réviser ses leçons en matière d’information. Elle doit tirer ses leçons de l’écroulement du mur de Berlin et de la liquidation des étudiants sur la place Tien An Men…
Combien de gauchistes ont sauté la clôture au cours des dernières années? Combien de gauchistes ont fini par trouver plus de probité intellectuelle à droite? Ce sont des questions que la gauche doit se poser pour se repositionner comme une option politique respectable aux yeux de la liberté, qui n’est jamais très loin de la vérité.
Je suis la premièere à défendre la liberté d’expression sous tous ses rapports. Mais je crois qu’il est présentement essentiel de rafraîchir la mémoire des gens avec la définition exacte de ce que c’est, ou plutôt ce que ce n’est pas, cette « liberté chérie » de Paul Éluard…
La liberté d’expression, ce n’est pas accepter TOUT ce qui se dit, admettre n’importe quelles ordures auditives ou pollution verbale sans se servir de sa capacité de jugement.
La liberté d’expression, ce n’est pas pouvoir dire ce que l’on veut sans tenir compte des conséquences.
La liberté d’expression, ce n’est pas oublier cette ancestrale notion dont on oublie même le nom de nos jours, ce qu’on a coutume d’appeler RESPECT.
Finalement, les seules personnes qui ont le droit de se prévaloir de la liberté d’expression sont ceux, et seulement ceux qui tiennent compte de ce qui est ci-haut mentionné. Dans le cas des animateurs de radio dont il est ici question, j’ai un sérieux doute…
Partout dans le monde, le Canada est synonyme de liberté, mais je commence à avoir de sérieux doutes à ce sujet. Dans peu de temps, le CRTC décidera du sort d’une radio qui, malgré qu’elle soit souvent pointée du doigt, est de plus en plus écoutée par les québécois. Le CRTC nous démontrera alors le poids qu’aura leur pouvoir sur les épaules de notre soit disant liberté.
Depuis ses débuts, je suis un auditeur de CHOI et surtout de leur émission du matin le monde parallèle de Jeff Fillion. Bien entendu, je ne peux être toujours en accord avec ce qui s’y dit, mais n’est-ce pas la meilleure façon de façonner ses opinions que d’être confronté par de nouvelles idées ? Jean-François Fillion et ses acolytes abordent des points chauds et controversés de l’actualité, ce qui oblige les auditeurs à se pencher sur des sujets sur lesquels ils ne se seraient jamais intéressés auparavant. Jeff Fillion et CHOI favorisent ainsi le développement intellectuel de leurs auditeurs en essayant de les maintenir informés de ce qui se passe autour d’eux. Il ne faut qu’écouter une seule fois l’émission du monde parallèle pour entendre à plusieurs reprises les mots : emploi, économie, sport, santé et éducation. En quoi ces thèmes peuvent-ils être gênants pour une population qui cherche à aller de l’avant ? De plus en plus de gens dans la région de Québec écoutent la voix de CHOI et ce, de leur plein gré. Je ne vois pas en quoi je devrais avoir honte de faire partie de ces personnes.
Personne n’a le droit de demander la fin des émissions pour CHOI : une radio qui représente la population de ce pays au même titre que n’importe quelle autre radio.
Quelqu’un se dresse enfin devant ceux qui nous vide les poches sans vergogne, et nous, en bon québécois que nous sommes, nous allons le renier et aider les bourreaux à le crucifier.
Eh bien, autant vous le dire tout de suite : je suis POUR la liberté d’expression. Je n’ai aucune envie qu’on fasse taire ces gens de la radio. Vivre dans un univers aseptisé où tout le monde doit rentrer dans le même moule, où l’on doit dire et faire ce que les autres recommandent, très peu pour moi!!!
Je vous avouerai qu’il y a une dizaine d’années j’écoutais l’émission d’André Arthur à la radio. Jusqu’à ce que je me rende compte à quel point c’était néfaste pour moi. Ce personnage n’avait que du négatif à nous servir, critique après critique, mais sans l’ombre d’une solution à tous les problèmes qu’il décriait. Rien de constructif, et si vous n’étiez pas de son avis alors là, il avait tôt fait de vous abreuver d’injures sans aucun respect de votre opinion. Il faut dire que le «Roi de la trash radio» faisait bien son travail. Il était là pour faire augmenter les cotes d’écoute dans la guerre que se livraient les différents postes de radio : + d’auditeurs = + de commanditaires!
Si les gens aiment s’abreuver à des sources polluées, c’est leur affaire. Quant à moi, il y a longtemps que j’ai exercé mon libre arbitre : j’ai tourné le bouton de la radio à off, et je n’ai pas eu besoin du CRTC pour ça!
Si la plupart des gens en faisaient autant, ces pollueurs des ondes tomberaient comme des mouches. Mais les gens étant ce qu’ils sont. certains aiment ce genre d’émissions qui leur permet de se défouler, car voyez-vous, il est bien plus facile de critiquer et de démolir les autres que de s’atteler à la lourde mais constructive tâche d’amélioration de soi. On voit facilement la paille dans l’oeil du voisin mais rarement la poutre dans le nôtre.
Un commentateur de la radio n’a pas besoin d’être poli…mais il doit s’en tenir à ce qu’il sait être vrai …et poser les bonnes questions pour faire réfléchir les auditeurs au sujet de ce qu’il ne connait pas ou au sujet dont il se doute.
Les commentateurs et les conseillers municipaux doivent respecter toutes les mêmes lois du pays.L’arbitre du bon goût est vraiment l’auditeur qui change de poste s’il n’aime pas ce qu’il entend. L’individu offensé peut toujours intenter une pousuite en cour pour faire valoir ses droits …s’il y a lieu! C’est ce que j’appelle le droit par la porte d’en avant.
En clouant le bec au canard déchainé de la radio de Québec le CRTC risque d’imposer une justice biaisée par la porte d’en arrière et priver les auditeurs de réflections et de pointes d’humours bien méritées.
À la Municipalité de Gatineau les décisions du Conseil de ville sont discutées en huis clos. Les citoyens ne peuvent pas vraiment savoir ce que pensent leurs élus sur à peu près chaque résolution votées ensuite en publique.Nous connaissons certaines décisions votées et inscrites au procès verbal des réunions officielles mais nous ignorons tout de ce que le conseil exécutif discute ,décide ,accepte ou refuse!
J’espère que ces commentateurs insolents à la radio de la ville de Québec soient expulsés de la ville et condamnés à déménager en Outaouais de manière à ce que l’on puisse nous aussi comprendre un peu mieux ce qui ce passe au Conseil de ville et que parfois même que l’on puisse en rire!
Cher M.Martel, oui vous avez raison de dire que ceux qui n’aiment pas un animateur, ne devraient pas l’écouter. Oui, c’est vrai que ces gens sont en ondes pour faire réagir le monde. C’est vrai que M.Stern aurait vendu sa mère pour faire chialer les Francophones. Mais M.Martel si vous on vous accusait de payer des mineures où on vous traitait de « Frog » où on vous insultait devant un grand auditoire, aimeriez-vous cela? Si vous dites oui vous êtes possiblement un menteur! Moi, je n’écoute pas ses gens là. Des gens qui se servent des médias pour dire des niaiseries, je crois que cela n’a pas sa place. De ce fait, le CRTC c’est peut-être de la « M » mais si personne n’intervient où irons-nous? Si les lois n’existaient pas j’aimerais ça, ne pas faire mes « STOP », brûler des feux rouges et faire des excès de vitesse. Alors pourquoi salir quelqu’un lorsque nous n’avons pas de preuves à l’appuis et pourquoi le dire à la face du monde? Cote d’écoute oblige? Personnellement M.Martel je ne vous en veux pas, je crois même que votre texte est bien, mais les médias ne doivent pas servir à cela mais plutôt à informer les gens de façon adéquate.
Doit-on permettre ou restreindre la liberté d’expression à la radio? Je trouve un peu »heavy » qu’on ait à ce poser ce genre de question en 2003! Il me semble que depuis quelques années, nos droits et libertés en prennent pour leur rhume. On ne cesse en effet de restreindre les libertés des individus; dans les aéroports, au travail, etc… À mon avis, il est tellement simple de changer de poste de télé ou de radio lorsqu’on est pas d’accord avec le contenu. Pourquoi museler un média ou un autre sous prétexte qu’on y émet des opinions avec lesquelles on est moins à l’aise? J’émet cependant une réserve lorsqu’on parle de liberté d’expression: je crois que c’est le devoir des animateurs, journalistes ou autres de respecter les autres. Je serais en effet moins d’accord avec un animateur qui discréditerais de façon gratuite une personnalité, quelle qu’elle soit. Ça revient en fait à la logique de dire qu’on ne fait pas aux autres ce qu’on ne voudrait pas avoir. C’est aussi une question d’éthique. Probablement que c’est trop simple comme mode de pensée puisqu’on en fait un débat…Et dire que dans certains pays, ils n’ont même pas le quart des droits que nous avons!
Si cette histoire se passait à Montréal, cela ferait longtemps qu’elle serait réglée !
Ok,ok on se calme, c’était une (bonne) blague. Par ailleurs, je déplore la tribune dont disposent les gens qui nourissent la polémique. Aussi je suis contre la liberté d’expression qui permet la propagande. Si le discours dominant des ondes radiophoniques est animé par des gens qui propagent une doctrine qui sous-tend le racisme, on ne peut plus que parler de libre expression et de libre choix des auditeurs. On doit parler de désinformation, d’un seul côté de la médaille et de fausse liberté de choix.
Quand on symbolise la droite par ces animateurs et la gauche par les représentants de la loi et des réglements, je m’inquiète. Si la gauche ne peut être symbolisée par des représentants d’opinion issus de la société civile, c’est que sa voix n’a pas de portée. En fait, quand la gauche est représentée par l’État, j’ai peur.
La faculté de s’exprimer par la parole n’admet aucune limitation, la liberté de la parole se fait par l’absence de contrainte. C’est le fondement même de la liberté et ce pouvoir de la parole demeure une responsabilité pour les individus dans notre société.
Peut-on imaginer une forme de compromis? Non jamais, je peux comprendre que vous puissiez lancer cette question M. Desjardins mais ne perdez pas de vue que la liberté ne se caractérise pas par des compromis.
Le CRTC intervient, quelques personnes lésées dans leurs droits fondamentaux, l’orgueil et la susceptibilité sont touchés, pauvres gens, par manque de discernement, par vos plaintes logées à la CRTC notre liberté risque d’être sous la dépendance de compromis. Bravo!
Il faut réfléchir, un peu d’effort s.v.p., les ondes diffusent des spectacles menés par des démagogues grossiers, ça ne vous plait pas, alors insérez un DC dans votre lecteur.
Pour la région de Montréal, la situation est pire, les postes de radio sont saturés de pollution, il y a une moule qui depuis quelques années me rend dingue, des humoristes à la cons, matin, midi, et soir tentent par leurs sottises (des farces de pipi caca ) nous faire avaler leur réalité des ondes dépourvue de distinction. Ça me rend malade, pourtant semble-t-il qu’il y a un auditoire, donc si ce n’est pas dans mes cordes j’ai quand même le choix d’écouter autre chose. C’est assez clair non?
Par ailleurs, ce qui me désole le plus dans ce débat, ça reflète inévitablement l’essence des individus de notre bô Québec, c’est que nous sommes ici à nous demander quelle direction doit prendre la liberté, les fondements de la LIBERTÉ d’expression doivent-ils se butter devant la haine personnelle d’un individu se faisant qualifier de gros épais en onde par une personne qui s’amuse avec son auditoire?
La liberté ne tolère pas les contraintes.
Que nous puissions avoir des choix prouve définitivement l’expression de la liberté. Qu’il en soit ainsi!
Vous présentez un sujet intéressant qui a tout pour susciter un débat passionné. Par contre, la question va beaucoup plus loin que cela. Des enjeux d’importance se jouent autour de la liberté d’expression dans les médias, car on se base sur ce que nous sommes en tant que peuple et en tant que pays.
Il est vrai que nos principes démocratiques doivent être défendus fortement, mais je ne crois pas que ça devrait être à tout prix. D’un autre côté, les québécois sont un peuple qui, historiquement, a eu le souci de son prochain. C’est un aspect que j’estime tout aussi important et qu’il ne faut pas détruire. C’est une de nos grandes richesses.
Les animateurs radio qui abusent de leurs auditeurs sont un réel danger pour tous. Ils risquent de détruire des gens qui vivent des périodes de faiblesse, et ça, c’est inacceptable. De plus, ils véhiculent certaines idées qui font parfois beaucoup de tort. Je suis de ceux qui croient que certaines idées discriminatoires ne devraient jamais avoir de temps d’antenne. La question est de ne pas glisser dans la censure exagérée. Comment est-ce possible de demeurer correct et libre? Je crois qu’il devrait exister un comité responsable d’examiner les plaintes envers certains animateurs radio (ou même des invités) et un jury fait de gens ordinaires pourrait trancher sur les personnes qui dépassent les limites de l’acceptable.
Je crois que la liberté d’expression ne justifie pas tout. Certains propos font violence à tous ceux qui les écoutent et on devrait empêcher que cette violence continue.
Qu’on le veuille ou non, André Arthur et Jeff Fillion sont des grands de la radio. Ils réussissent à réunir les foules et prêcher devant de nombreux fidèles accrochés à leurs lèvres et à leurs opinions. Dommage que parfois les propos soient agressifs. Mais nous oublions que ceux qui sont rapportés dans les médias sont ceux qui ont affectés des gens qui ne représentent pas nécessairement la masse de Québec.
Dans cette ville, il y a cet historique de provocation, des guerres de tranchée radiophoniques débutées par Arthur il y a plusieurs années… ça fonctionne parce qu’il y a un public pour ce genre de radio, pas certain qu’on pourrait retrouver de telles stations ailleurs au Québec.
Mais avant tout, c’est la liberté d’expression qui est en jeu dans cette histoire! La force de notre pays est la complète liberté de parole… tant que les propos ne sont pas diffamatoires. Pourquoi ne pas laisser ces gens en ondes et que ceux qui se sentent visés lers traînent en cour… comme ce l’est en ce moment!
Sommes-nous en voie de devenir des Américains de tête, ce peuple qui crie au scandale pour avoir vu le sein (refait!) d’une chanteuse… ils seraient prêts à lyncher une femme nourissant son enfant en public… Scandale! Ce peuple qui s’insurge devant des gestes banals, eux plus grands producteurs de films pornos et de sites internet pour adultes. Pays qui empêche ses journalistes de divulguer des informations au nom de la sécurité d’État, mais qui manipule les informations qui sont transmises. Horreur…
Que les membres du CRTC soient les représentants officiels du gouvernement canadien ne prouve rien… ce n’est pas une force… Imaginez, à la télévision nationale anglophone sévit un raciste et un crétin réunis dans la même personne: Don Cherry. Ses propos sont déplacés et dépourvus d’intelligence, pourtant cette station (gouvernementale!) hésite à le foutre à la porte… et le pire, c’est que je trouve ça bien correct… au nom de la liberté d’expression!
Je trouve cela navrant d’être régis de tout bord et de tout côté. L’assemblée nationale et différents organismes gouvernementaux comme le crtc ou la régie de l’énergie veulent tout régir.À la base c’est sur qu’ils avaient de bonnes intentions.Maintenant c’est trop. On prend le peuple pour des ignorants incapables de choisir quelle émission ils devraient écouter ou ne pas écouter.C’est la mëme chose pour le prix de l’essence. vive la libre concurrence.
Personnellement je n’écoute ni Jeff Fillion ni André Arthur. Heureusement il y a une multitude d’alternatives sur les ondes.Malheureusement il y a encore trop de gens qui les écoutent. Le jour ou il ne sera plus rentable pour un propriétaire de station de les maintenir en ondes ils vont disparaître. Que ce soit parce que les les montants des poursuites dépassent ceux des revenus publicitaires ou tout simplement parce qu’il n’y a plus de revenus publicitaires, tout n’est que question de gros sous. Si j’avais des annonces publicitaires à placer, je ne le ferais pas à une station ou l’animateur tient des propos haineux et violents tels que » je voudrais violer Marie Plourde… »
Je crois qu’en 2004, monsieur et madame tout le monde possède ne serait-ce que le minimum de jugeotte requise pour reconnaitre qu’il aime ou n’aime pas ce qu’il entend. L’individu plus évolué peut même contrôler le « piton On/Off » de sa radio en fonction de ses goûts. en tenant compte de ces faits, je crois superflu qu’un organisme se réserve le droit de modeler le paysage radiophonique à son goût. Lorsqu’on veut sauver de l’argent on coupe d’abord dans le superflu. (je ne suis pas un auditeur de choi)
Il est capital que le CRTC n’aille pas de l’avant et qu’ils ne prennent pas le droit suprême de dicter ce qui peut se dire et ce qui est interdit en ondes. La censure, la propagande pour diriger les sociétés et faire passer un message manufacturé, c’était ce qui existait en URSS durant la guerre froide, c’est ce qui demeure encore en Chine. Si on permet cette incartade incroyable à notre liberté d’expression, qu’on permette à un organisme sous juridiction gouvernementale de valider ou d’invalider les propos et le contenu radiophonique ou télévisé, on ouvre la porte à tous les abus. Ouverte elle sera peut-être impossible à refermer. Jamais ne doit-on sacrifier notre liberté de parler, de commenter, de critiquer, de discuter, d’argumenter, de dire ce qui se doit d’être dit. Car dans une société moderne, démocratique, la liberté de penser n’est jamais universelle, nous vivons dans une société où le multiculturalisme qui la caractérise (comme toutes les grandes nations de ce monde) implique qu’il n’existe jamais un seul courant d’opinion. La vérité absolue ça n’existe pas, et ce n’est surtout pas un fonctionnariat bureaucratique qui doit avoir droit de veto sur les idées. Non à l’hypocrisie.
Non je ne pourrais pas être plus catégorique. Les imbéciles à la radio comme Jeff Filion et André Arthur ont le droit de prouver sur les ondes qu’ils sont imbéciles. Il y en a qui semblent avoir besoin d’être convaincus de cette réalité car des auditeurs pour l’entendre, il y en a encore. Les auditeurs outrés ont le choix, la liberté de changer le poste et d’écouter ce qui leur plait. LE CHOIX, SELON LEUR GOÛT ET LEURS CONVICTIONS PERSONNELLES, pas officiellement autorisé, pas approuvé par Big Brother, le choix personnel. L’animateur qui dit des conneries aujourd’hui pourra très bien faire une analyse judicieuse demain. Il a le droit à son opinion, on a le droit à notre tour de critiquer sa vision.Et comme Jean Rochefort dit dans le film « Le Moustachu »:des fois un con, ça se repo
Dans ce combat opposant le CRTC aux animateurs de radio, je crois que le problème se retrouve autant du côté des plaignants que de celui du CRTC. Un de mes professeurs a déjà dit que le premier pas vers la folie était lorsque l’on faisait deux fois la même erreur et que l’on s’attendait à un résultat différent, alors que ceux qui n’aiment pas ce qu’ils entendent changent de station et n’y reviennent plus ! Je ne demande pas à ces gens de se taire, mais si leurs oreilles sensibles ne peuvent supporter ce que l’on entend sur les ondes, ils peuvent tout de même laisser le reste de la population se complaire devant leurs haut-parleurs. Je crois que nous avons un assez grand choix de stations pour satisfaire chacun.
Pour ce qui est du CRTC, qu’il s’attarde donc à voir que la station CHOI-FM ne fait que répondre aux attentes de son auditoire qui est, soulignons-le, plutôt nombreux. Dans cette société moderne où l’on doit tout faire pour ne pas se laisser abrutir par ce que l’on nous présente un peu partout, ce sont ces stations indépendantes qui nous font réfléchir et qui nous divertissent vraiment. Comment ? En présentant des émissions qui sortent des moules préfabriqués des stations en réseau et en montrant qu’eux aussi peuvent se cogner le petit orteil sur une patte de chaise le matin, parce que ce sont des gens comme nous, les auditeurs.
Finalement, même si mon opinion est déjà durement forgée, il me semble évident que les plaignants sont ceux qui ont tort dans cette affaire. Alors, avis aux petites oreilles vierges, sachez que liberté d’expression va de pair avec liberté d’écoute et ce que vous n’appréciez pas n’est pas nécessairement mauvais.
Est-ce que l’on a vraiment la liberté d’expression ici?? À chaque fois que l’on
dit ou fait quelque chose qui ne plaît pas aux autres, on se le fait reprocher
assez rapidement. Ceux qui veulent que CHOI ferment ses portes ne sont pas
d’accord avec les propos de cette émission et se sont sûrement vus une ou
plusieurs fois critiqués à cette émission et ne l’ont tout simplement pas
apprécié. Je dois dire que moi-même, je ne suis pas une fanatique de ces gens
qui se forcent pour parraître autrement des autres et avoir une opinion qui
choquent les gens. Mais dites vous que c’est tout simplement un show. Les gens
en redemandent alors pourquoi modifier une formule aussi populaire??? Et en
plus, la radio, on n’est pas obligé de l’écouter. Alors pour ceux qui parfois sont
choqués des propos de ces émissions, vous n’avez qu’à faire comme moi et tout
simplement changer de poste! Ce n’est pas plus compliqué que ça!!!
Je demeure à Gatineau. J’entends parler d’André Arthur et de Jeff Fillion depuis longtemps mais ne les ai jamais entendus. C’est dire la popularité de ces messieurs. Ça dépasse de loin le territoire où ils sévissent. Dans la belle région où j’habite, des forts en gueule ça n’existe pas.
Alors pourquoi, malgré la férocité des propos entretenus par ces derniers les auditeurs continuent de les écouter? Quelque part ça doit bien leur plaire, leur servir d’exutoire, je ne sais trop mais depuis le temps qu’on en fait des gorges chaudes ils ont eu l’occasion de changer de poste. S’ils demeurent fidèles c’est qu’ils cautionnent.
Dans l’affaire Cherry, qui ressemble un peu à l’affaire Fillion, la direction de Radio-Canada a décidé d’imposer la censure en utilisant un gadget qui donnera un délai de 7 secondes pour ? Pour faire quoi? Lui couper la langue? Faire des bip bip? Que fait-on en 6 secondes? Qui décide? C’est tout à fait inacceptable! Scandaleux même. Je ne comprends pas cette décision. CENSURER en 2004! Comme aux États-Unis où sous prétexte de cacher ce sein, on va utiliser cette méthode bien plus pour fermer la gueule des forts en gueule, genre Michael Moore et autres, que pour cacher des bouts de mamelons de poupounes!
Chaque fois qu’on empêche quelqu’un de dire vraiment ce qu’il pense en utilisant quelque moyen que ce soit, c’est Ma liberté de choix que l’on enfreint. Celle qui me permet de choisir moi-même qui j’écoute, qui je regarde, qui je lis. Le gouvernement, le CRTC, ou un censeur va décider à Ma place ce qui est bien pour moi et ce qui ne l’est pas? Ce que je peux entendre ou pas! Ce débat ne devrait même pas avoir lieu. Les propos d’un tel me gênent, m’offensent! Je change de poste. Quand on bâillonne quelqu’un on m’empêche justement de savoir à quelle enseigne il loge! On me brime encore!
Si la parole n’appartenait qu’aux « smattes » et aux supposés bien pensants, à ceux qui savent et connaissent tout on vivrait dans une société muette!
Fillion et Cie. se taillent présentement un place d’honneur en disant tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et c’est très bien. Ils le font en injuriant les divers acteurs de l’actualité de façon démesurée et ça n’est pas tolérable pour le CRTC, d’accord. Reste que le problème de ce type de radio est autre selon moi.
Le problème c’est qu’on nous présente à CHOI-FM une émission du matin qui se veut informative et critique mais qui dans les faits ne présente souvent que des demi-vérités ou des opinions qui font office de faits. Sans compter les absurdités et les exagérations qui viennent régulièrement pimenter le tout… Mais les auditeurs sont intelligents, ils sont capables de réfléchir par eux-mêmes! Oui, j’en conviens, mais ce type de radio ne joue pas la carte de la réflexion mais bien celle de la réaction! Et, réagir n’est en aucun cas réfléchir. Ses diciples vous diront que c’est un show qu’il ne faut pas toujours les prendre au sérieux, d’accord mais la ligne est bien mince…
Alros que faire de toute cette désinformation, de ce show de nouvelles, de ces critiques mal informés? Les museler n’est certes pas la solution de toute façon le CRTC ne peut rien à ce niveau-là.
Non, en fait je crois qu’il reviendrait aux auditeurs d’exiger un meilleur travail journalistique de la part de ces animateurs mais ils ne le feront pas ils sont bien trop occupé à réagir à tout ce qui va de travers…
J’ai souvent ri des américains parce que je trouvais que ces derniers utilisaient trop souvent des articles de lois (entre autre la liberté d’expression justement) dans des procès et que cela occultait le bon sens. C’est un peu ce que j’ai à reprocher à notre chère station locale. C’est-à-dire qu’elle parle des gens comme s’ils étaient déjà condamnés et que souvent ils vont inciter la population vers la haine.
Je ne suis pas d’accord aussi avec le fait que tous leurs auditeurs savent faire preuve de discernement. On n’a pas tous la même faculté de réflexion. Il y en a qui prennent comme de l’eau tout ce qu’ils disent. Et moi personnellement ça me dérange. Je sais qu’aucune radio ne peut être entièrement objective mais il y a des limites, d’autant plus qu’à Québec nous n’avons pas d’autres options radiophoniques. Je crois qu’ils méritent de sérieuses réprimandes.
Je crois que la liberté d’expression est un droit fondamental, inaliénable un tant soit peu qu’on vive en démocratie. Chacun possède ce droit de dire tout haut ce qu’il pense, on dit même que la société s’enrichit des diversités d’opinion, je crois que le choc des idées fait avancer la pensée. Je crois par contre que dans le débat qui nous intéresse ici ce n’est pas de la liberté d’expression qu’il s’agit. Je pense plutôt qu’il s’agit de l’utilisation des ondes publiques et ça c’est un privilège et il n’est plus question de droit et de liberté. Si des gens en font un usage douteux il vaudrait peut-être mieux laisser ce privilège a d’autre!
C’est très important que les médias puissent avoir carte blanche pour qu’ils puissent nous donner la vraie information. Certes, il y a des journalistes ou des commentateurs qui brusque la nouvelle (leur invité) pour savoir les vraies choses, mais c’est peut-être le seul moyen d’en savoir plus. Par contre, là où je trouve que le CRTC a son mot à dire, c’est lorsqu’un journaliste déforme une nouvelle pour faire un rassemblement de masse et de la propagande. Le but du CRTC est en quelque sorte de vérifier l’information pour qu’elle soit juste et éliminer les préjugés.
La radio des grandes gueules évidemment! Grâce à l’appui des citoyens qui font rire d’eux, qui sont insultés, ridiculisés et minimisés, Fillion et sa bande de grandes gueules vont s’en sortir! L’ironie du sort, CHOI ridiculise ces auditeurs, et ces mêmes auditeurs sont prêt à défendre leur radio, en manque de propagande et d’insultes!
Je l’avoue, lorsque j’écoute la radio, j’écoute toujours CHOI, excepté lorsqu’ils font seulement jacasser. Et la raison est toute simple…c’est la seule radio rock! Bon, mis à part CHUM ou ils jacassent encore plus. Mais je ne suis pas assez stupide pour appeller en onde et jaser ni avec Fillion ni avec Arthur. Mon balai aurait des choses plus intelligente à dire.
Howard Stern a eu autant de popularité mais il n’était pas le plus aimable pour autant, dans ces propos crus et ces gestes grotesques. Alors à ce que je vois et j’entends, notre Fillion national, notre grande gueule, notre cher animateur qui parle toujours mais ne fait jamais rien, notre matamore des ondes, notre David contre Goliath…et bien, il essaie de devenir une vedette comme Howard! Aussi simple et ridicule que ça!
Les ondes ne relèvent pas d’un droit privé quelconque, il s’agit plûtôt d’un PRIVILÈGE d’intérêt publique. Ceci dit, dans tous les pays démocratiques, n’ouvre pas une station de radio qui veut, comme il veut et quand il veut. La plupart du temps c’est un organisme gouvernemental qui octroie et donne à une station le PRIVILÈGE d’opérer à une certaine fréquence et cela même aux États-unis, quoi qu’en pense l’équipe du « monde parait laid » avec Jeff Fillion. Ce PRIVILÈGE des ondes ne comporte pas que des droits mais aussi des DEVOIRS car certaines lois régissent les ondes. Le crtc a fermé des stations très souvent pour des raisons autres que les propos tenus, cjmf Québec 93,3 pour les quotas de musique et le non respect du contenu, idem pour ckle fm Rimouski. Donc choi fm est tenu de suivre les lois à même titre que tout les autres stations sur le marché. Donc récapitulons choi fm ne devrait pas perdre son permis de diffusion pour les propos diffamatoires qu’ils tiennent sans répit depuis leur début car cela porterait atteinte à la liberté d’expression qui est essentielle. Mais si le crtc n’a même pas à utiliser les propos tenus pour ne pas renouveler le permis de choi mais plutôt faire la démonstration que la station n’a respecté aucune des lois régissant le permis de diffusion qui leur avait été donné tant quotas, format etc etc. Et pour ceux qui disent que le non renouvellement est le signe que nous vivons en dictature et que c’est la mort de la démocratie, vous me faites rire aux éclats, allez visiter un pays non démocratique ou une dictature et traitez le gouvernement local de trou de cul sur les ondes ou de lèche cul et vous m’en redonnerez des nouvelles ok?
Malgré les vertus de la liberté d’expression, on en vient à favoriser (et valoriser) le sensationnel. Les valeurs supérieures constitutionnelles conférées par la Charte protège maintenant des coureurs d’ambulance, de faiseurs de nouvelles sans scrupules et les fouilleurs de poubelles. Ceux qui se plaignent du musellement médiatique et de l’empêchement de livrer la nouvelle sont souvent ceux qui recherche le sensationalisme (lire les TQS et les journal de Mourial de ce monde !). Alors bien que la violence, l’individualisme, l’incompréhension et l’ignorance n’est pas directement tributaire des médias, elle s’inscrit dans le même registre. Est-ce que l’une influence ou participe à la création de l’autre ? Si oui, laquelle se retrouve en amont ? C’est à ce niveau que les questions se posent. Mais chose certaine, la société nous présente désormais un visage de moins en moins accueillant.
Alors ne montons pas aux barricades en affirmant qu’il s’agit d’un musellement de la liberté d’expression. Voyons plutôt cela comme une façon de nettoyer les ondes. De la censure ? Encore faut-il qu’il y ait du contenu dans les propos d’André Arthur. Il est l’exemple premier de l’abrutissement collectif que nous font subir les médias, en nous martelant de produit aseptisés qui cherchent seulement à provoquer.
Bon ben, puisque tout le monde en parle, jusqu’à Foglia, qui nous transsubstantie sa matière à la petite semaine, revenons donc sur le sujet…
Je suis pour la liberté totale d’expression et en appelle à l’intelligence du citoyen de la censurer à sa guise. Le bouton on-off c’est pas juste pour économiser l’électricité. De plus, tout fabricant d’appareils radiophoniques digne de ce nom, offre un choix de bandes sur lesquelles tout utilisateur normalement constitué peut d’une simple commande, balayer les ondes et par là, se prévaloir d’une palette variée d’émissions. On appelle ça changer de poste. Où passer à autre chose.
Maintenant, chacun sait que pour survivre sur ces ondes, ça prend de l’argent. Car si l’utilisateur doit payer son radio, le radio-diffuseur lui doit payer son animateur et éventuellement une pléiade d’artisants engagés pour offrir une programmation de ‘qualité’. Entre alors en scène les commanditaires. Grâce à eux, le diffuseur s’assure une source relativement stable de revenus. Relative en fait à ses côtes d’écoute. Par exemple, plus il y a d’auditeurs qui synthonise CHOI à l’heure ou Jeff s’adonne à ses masturbations quotidiennes, hé bien plus il y a de compagnies intéressés à y investir une partie de leur budget de publicité. Il y a même des postes de radio qui achètent de l’espace publicitaire dans les journaux et à la télévision pour attirer la clientèle. Bon. Vous me voyez venir? Le calcul est simple au fond. En obligeant le CRTC à sévir à son endroit, la station CHOI, via sa vedette qui attire déja entre 100,000 et 200,000 auditeurs, mais qui lorgne l’audimat des rois Arthur et Gillet, s’offre une plate-forme pan-provinciale de pub gratos, gracieusement offerte par tous ses grands médias d’informations. De quoi se frotter les mains non?
Cette station ne fermera pas. Jeff sera assé brillant pour rester juste en deça de la légalité, fort d’un auditoire et d’une pub accrû.
C’est-y pas ‘transsubstantiel’ à votre goût ça?