Il paraît que la route de l'excès mène à un palais de sagesse. C'est pas moi qui l'ai dit, c'est William Blake. Le poète.
Par un coup retors du destin, une malchance, tel ne fut pas le cas pour un étudiant saguenéen qui, ayant ingurgité 100 onces de bière en 100 minutes, n'a trouvé au bout de sa route d'ivresse qu'un terrain vague pour mourir.
Évidemment que rendre l'âme à 19 ans est un drame. Une tragédie absurde, laissant dans son sillage la colère sourde de l'incompréhension, la plaie béante provoquée par une frasque d'un soir commise par un jeune adulte qui, comme la plupart de ses semblables, aimait vivre intensément, sans compromis.
Un étudiant ordinaire qui a pris une grosse brosse bien ordinaire, mais qui est mort dans des circonstances extraordinaires.
Extraordinaires parce qu'on meurt beaucoup moins souvent d'avoir participé à un century comme celui organisé par les étudiants de l'UQAC que d'avoir conduit sa voiture en toute sobriété, que d'avoir émondé les branches du gros érable dans la cour en gigotant au bout d'une échelle, que d'avoir raté un saut à ski qu'on a pourtant répété 100 fois. En fait, on n'en meurt presque jamais.
Mais je vous imagine déjà pianoter frénétiquement sur vos claviers: T'as pas de cœur! Ce genre d'événement est inconcevable! Quel mépris, parler d'une mort aussi tragique en la qualifiant d'"ordinaire"!
Je vous rassure donc tout de suite: loin de moi l'idée de banaliser une mort atroce en m'opposant aux commentaires de confrères et consœurs bien-pensants qui, du haut de leur tour de sagesse, semblent quant à eux convaincus qu'en interdisant ces beuveries qui ne sont rien d'autre que des rites de passage auxquels la plupart d'entre nous ont participé sans heurt, on préviendrait ce genre d'accident.
D'ailleurs, je ne sais pas ce qui m'exaspère le plus: l'inconscience des jeunes ou la naïveté des vieux?
Car vous aurez beau bannir l'alcool des campus universitaires, comme s'il s'agissait d'une drogue dure, et faire régner un régime de terreur sous l'égide d'une ligue de tempérance intégriste, rien n'y fera. On tiendra le party ailleurs, voilà tout. Sans la surveillance et l'encadrement qui sont les seuls véritables éléments manquants dans ce genre de soirée.
Ainsi, dans quelques années, un autre étudiant, dans un bloc appartements à deux rues du campus, tombera, par mégarde ou par imprudence, d'un balcon du troisième étage un soir de beuverie organisée, dans des circonstances elles aussi révoltantes.
Sa mort sera douloureuse et absurde. Elle frappera un jeune homme ordinaire qui aura pris une brosse ordinaire avant de faire un plongeon extraordinaire. Un événement aussi accidentel qu'intolérable.
Et que fera-t-on alors? Interdire la consommation d'alcool passé le second étage d'un immeuble?
Ce serait bien le comble.
***
Parlant de party qui tourne au cauchemar, une question est sur toutes les lèvres depuis une semaine: Robert Gillet reviendra-t-il à radio?
Juste pour le fun, je vous renvoie à l'une de mes premières chroniques, publiée le 26 décembre 2002, à peine quelques jours après la retentissante arrestation: "Peu importe s'il est trouvé coupable ou non, Robert Gillet est devenu une icône médiatique, et son public, dans un élan maternel, pourrait très bien, malgré le lugubre des crimes qui lui sont reprochés, lui pardonner comme on pardonne à l'enfant prodigue."
Je change souvent d'idée, jusqu'à deux fois dans une même journée. Mais là, je tiens bon. Pourquoi? Simplement parce que ni vous ni moi ne changerons la nature de l'humain, cet animal d'habitudes.
Depuis des décennies que Gillet tient les gens par la main au réveil, qu'il les amène au bureau, qu'il les fait marrer avec ce qu'il accomplit le mieux: de bons shows de radio. Avec le temps, il est devenu comme une vieille pantoufle. Trouée, imparfaite, malodorante; on s'enfarge dans sa semelle à moitié décollée, mais on entretient une espèce de lien affectif avec elle. Elle nous va comme un gant, a pris une forme familière, et on reconnaîtrait entre mille son chuintement distinctif sur les planchers de l'appartement. On s'y est habitué comme on s'habitue à une vieille maîtresse, à un cabot tout décati qui nous réveillerait en nous léchant le visage, nous empestant de son haleine fétide. Donc on la garde, on la rafistole, on la répare.
On lui pardonne les échardes et les faux pas.
Vous croyez que je me trompe? Possible.
On verra bien.
Effectivement, il ne sert à rien de bannir toutes activités reliées à des « folleries » de jeunesse mettant en vedette des étudiants de CEGEP ou d’universités…
Effectivement, que ces activités auraient quand même lieu ailleurs…
Effectivement, que la société gaspille son énergie à essayer de protéger tout le monde contre n’importe quoi…cela procure un faux sentiment de sécurité pour certain et un abus de pouvoir pour d’autres…
Ça me rappelle les consignes de ma mère chaque vendredi soir avant de sortir de la maison…ne fais pas ceci, ne vas pas à cet endroit etc…
Mais dans le fond, elle savait bien qu’elle n’avait plus le contrôle dès que je franchissais la porte alors que l’opinion des chums, l’impression faite au filles et tout le tralala dominait sur tout…même sur ma mère.
J’ai appris par mes erreurs…j’avais, comme tout le monde à choisir entre le vice et la vertu.
Mais pour faire ce choix, on doit connaître les deux .
Tout comme David Desjardins, je crois que Robert Gillet fera un retour à la radio sous peu mais pas nécéssairement où on l’attend. Du côté de la radio privée, qui vit avec les sous des annonceurs, on ne prendra pas la chance de perdre des revenus publicitaires en s’associant à Robert Gillet, en tout cas pas à court terme. Donc son retour risque de se faire à la radio publique de Radio-Canada. Vous me direz qu’il n’y a rien de surprenant là-dedans car on en parle déjà dans les journaux. CKAC ayant perdu les services de Jean Lapierre et sous peu de Paul Arcand font les yeux doux à Joel Le Bigot qui anime les matins de fin de semaine à Radio-Canada à Montréal et ce dernier se dit prêt à faire le saut. Donc, je ne serais pas surpris du tout que Robert Gillet fasse son purgatoire à Montréal la fin de semaine avant de revenir par la grande porte dans une émission quotidienne quand la poussière aura retombée. Je ne suis pas un de ceux qui souhaite le retour de Gillet mais, le monde de la radio étant ce qu’il est, il faut s’attendre à son retour derrière le micro.
Je suis d’accord avec le fait qu’on ne peut interdire l’alcool sous prétexte qu’il y a eu un décès mais je crois que l’on doit interdire ces soirées trop bien arrossées. Oui il y aura toujours de l’excès mais je pense que les institutions ne doivent pas les encourager. Les jeunes sont facilement manipulables lorsqu’il est question de prouver qu’ils sont les plus forts. On est encore à essayer de convaincre les gens de ne pas conduire lorsqu’ils ont pris de la boisson et de l’autre côté on les encourage à boire pour voir qui est le plus résistant, Je trouve que c’est absurde.
Comment une université peut-elle justifier ce genre de soirée alors qu’il y a déjà eu des accidents du même genre dans des bars. Le danger est réel et il me semble que les autorités devraient s’en préoccuper. Les soirées de jeunes sont là pour avoir du plaisir mais je ne pense pas que plaisir rime avec abus d’alcool.
Oui l’alcool fait peut-être de l’apprentissage inévitable des jeunes mais je refuse qu’il mette en danger leur vie. Il ne faut pas seulement interdire ces soirées, il faut faire comprendre à notre jeunesse le danger des abus.
Tout ce qu’il reste à souhaiter c’est qu’au moins cette mort ne sera pas inutile et qu’elle réveiller le bon sens de tout le monde. Il faut mettre fin à ces folies une bonne fois pour toute
La mort de cet étudiant est certes déconcertante mais il est vrai que c’est un accident bête comme il en arrive parfois. Le jeune homme savait ce qu’il faisait quand il a participé à cette beuverie.Bien sûr, il ne pensait pas que ça le mènerait à la mort. Ce qui me surprend dans cette histoire, c’est qu’il soit retourné chez lui seul après la soirée.Tout ceux qui étaient présent étaient-ils trop saouls pour voir à quel point ce garçon avait bu? Quand on fait un party, on appelle un taxi pour reconduire un ami qui a bu un verre de trop, alors comment cela a-t-il pu se produire.
Je ne pense pas que la solution à ça soit d’empêcher les beuveries dans les universités car, on le sait tous, les jeunes sont attirer par ce qui est défendu.Ce qui est important, je crois, c’est peut-être de resserrer un peu la surveillance quand au retour des étudiants à la maison. Bien sûr, personne n’est à l’abris d’un accident mais on peut mettre les chances de notres côtés en veillant à ce que les fêtards retournent chez eux en sécutité.
Au sujet de Robert Gillet, et bien, je trouve que les gens pardonnent trop vite.Il est certain que si ça n’avait été du fait qu’il est un homme connu, on aurait peut-être pas entendu autant parler de ce qui’il a fait mais je crois qu’en tant que personnalité connue, il a une responsabilité.Il doit faire bonne figure et servir d’exemple pour son public. Je pense que ce qu’il a fait est innacceptable et le jury en a fait la preuve et un retour à la radio ne serait surement pas une très bonne chose.En tout cas, pas aussi rapidement. Je me trompe peut-être mais c’est ce que je pense. Je suis par contre, persuadé qu’il reviendra en force à la radio car le public aime les gens qui brassent des choses. On pardonne tout et on recommence! Qu’elle façon de penser!Oui, il faut pardonner mais jusqu’où le pardon doit-il aller?
J’ai aussi été « victime » de l’alcool, et de ses merveilleux ravages. J’ai consommé, lors d’une nuit terminant l’année 2000, lors d’un de ces « concours » de beuverie, une demi bouteille de vodka en 15 minutes…
Le réveil fut un petit peu different d’un typique « lendemain d’veille », j’étais branché de partout sur les bras de tubes filtrant mon sang, avec un mal de gorge suite à m’être fait sortir tout ce vilain liquide de mon corp par les braves gens de l’urgence d’un hopital. Dure façon de commencer l’année, n’est-ce pas ?
Bref, j’ai eu ma leçon. En voyant ce cas de mortalité, un parmi tant tant d’autres, si je me fie sur les explications des médecins de notre petite ville, c’est dur de concevoir que ces gageures se font encore aujourd’hui, surtout là, dans un contexte para-scolaire.
Que faudrait-il pour éduquer ces gens des dangers de l’alcool, appliquer une étiquette sur les bouteilles de bière ? Mettre un enseigne de poison sur les bouteilles de vodka???
Non, bien certain que non, ce n’est pas l’alcool qui tue, mais le pauvre individu qui le consomme sans retenue et sans attention. Je veux simplement faire un appel à la communauté virtuelle et intellectuelle ici présente en vous demandant simplement, utilisez donc votre jugement une fois dans votre vie…
Que voulez-vous, c’est la vie et,elle est absurde.
On ne la choisit pas, elle nous choisit.Sans avoir le sentiment d’être victime de la vie,j’accepte cet aspect absurde et vit avec cet état d’esprit et de réalité,question de ne pas avoir de surprise.
Vaut mieux en rire!
Créer un rapprochement entre Robert Gillet
et ce jeune homme mort d’ivresse
me semble un peu absurde,
mais c’est la vie.
Robert Gillet, le personnage publique ressuscitera-i-il?
Pâques approche et c’est un bon temps pour ça,
c’est déjà arrivé.
On verra bien.
De plus en plus, évolution semble rimer avec aseptisation! Que ce soit par ce besoin de vaporiser tout microbe qui ose pénétrer notre environnement ou par cette propension à consommer une pilule, que nous souhaitons magique, lorsque la moindre démangeaison s’accapare d’une partie de notre anatomie, nous en sommes rendus à vivre dans une société qui a peur d’elle même.
Comme le dit trop bien D.D, il y a toujours et il y aura toujours des party’s où l’alcool coulera à flot, où des actes irréfléchis se tiendront, où il y a un risque. Irons-nous jusqu’à réglementer le plaisir au détriment de la spontanéité, devrons-nous désormais remplir un formulaire à la SAQ pour dire quelle utilisation nous allons faire de cette bouteille que nous venons d’acheter?
Ceux qui s’indignent de la mort de ce jeune étudiant malchanceux ne sont-ils pas ceux qui ont déferlé, bière entre les jambes, à 100 mile à l’heure sur nos routes il y a de çà pas si longtemps? Il est noble de vouloir protéger nos enfants, mais à vouloir le faire, on risque de les laisser sans un grand pan de l’éducation, l’erreur. Sans favoriser celle-ci, n’est-il pas primordial de faire ses choix, de constater ses erreurs, à la limite d’en souffrir ne serait-ce que quelques instants. Notre malheureux luron aurait gardé son « century » en souvenir longtemps s’il avait eu la chance de le vivre sous une température plus clémente. Il se serait réveillé avec le mal de bloc de sa vie, assoiffé au milieu d’un champ, regrettant chaque once d’alcool ingurgitée. Il aurait eu sa leçon, il aurait appris ce qu’il n’aurait jamais pu comprendre dans un livre, à moins que Robert ne décide d’en écrire un!
C’est connu que cette période de vie rime avec la bière. Les étudiants aiment bien festoyer et les universités répndent à ce besoin en installent des bars dans leurs établissements. C’est difficile de comprendre que ce jeune ait perdu la vie en buvant de la bière. 19 ans, c’est bien jeune pour mourir et cela suscite bien de l’incompréhension. Si cela pouvait au moins convaincre certaines personnes que la modération évite bien des ennuis.
Toutes les morts sont inutiles. Qu’elle survienne après une énorme beuverie ou au terme d’une longue maladie, la mort n’est jamais quelque chose d’intelligent, de rationnel. Même après avoir été malade pendant 8 ans d’alzheimer, j’ai quand même été surpris et peiné de la mort de mon père, il n’y a pas si longtemps. Pourquoi ai-je été surpris, me direz-vous ? À son âge et avec sa maladie, c’était pourtant prévisible. Pourquoi alors cette surprise ?
C’est parce que, voyez-vous, la mort, on a beau savoir qu’on y fera tous face un jour, on a beau se répéter que nous sommes tous mortels, qu’on va tous finir au fond d’un trou, bouffé par les vers, la mort on préfère croire que ce n’est jamais pour aujourd’hui. Et jamais pour ceux qu’on aime. C’est comme ça. Alors quand ça arrive à un jeune homme en bonne santé qui voulait juste s’amuser en prenant un coup comme le font chaque jour des millions de jeunes comme lui à travers le monde, on s’étonne. On cherche le coupable et on le trouve en se disant qu’on va ainsi éviter que ça se reproduise. Comme nous sommes naifs.
Ben non, on n’arrêtera pas les gens de mourir et il y aura toujours des moyens plus cons de rendre l’âme. C’est dommage mais c’est comme ça. C’est la vie quoi.
Il y a une chose par contre qu’on pourrait empêcher si on le voulait. C’est la résurrection de criminels impénitents sur nos ondes. Ça on pourrait l’éviter. Mais voyez-vous, là encore je crois que je suis bien naïf. Autant que ceux qui croient que l’homme ne touchera plus jamais aux petites filles. Parce que ce gars là va probablement revenir à la radio. Et qu’il y aura encore des jeunettes assez mal prises pour lui pisser dessus quand il en aura envie. Et que de pauvres gens se diront que c’est un bon animateur et que ça n’a rien à voir avec sa vie sexuelle.
Je trouve bien drôle lorsque ces quelques bien-pensants viennent dire que la solution pour éviter ces morts autant affreuses que ridicules seraient d’abolir la boisson des campus! Sachez qu’il y a des milliers de choses que l’on pourrait interdire. Les voitures, les avions, les trains, la cigarette, les couteaux, les édifices, les échelles, l’électricité, les foyers, le McDo, la corde, le hockey, les armes, le Paris Pâté (pourquoi pas!). Il y a 1001 façons de mourir, on ne choisit pas (si, parfois!), mais aseptiser le monde de tous risques, c’est de créer d’autres moyens de mourir, on découvrira que la bicyclette est le plus grand danger et on l’éliminera à son tour.
Il ne s’agit pas de banaliser la mort, mais d’accepter que c’est ordinaire. Des milliers de gens meurent à tous les jours, cessons d’en faire un cas, de tenter d’éliminer les risques. Laissons les jeunes vivre ce qu’ils ont à vivre, nous avons tous eu notre part de grosse brosse, sans pour autant se laisser mourir dans un champ ou tomber du 9e étage lors d’une (stupide) compétition de crachat. Ce n’est pas que je veuille la mort de nos étudiants, car Dard a dit: «Je ne souhaite pas la mort des cons : j’aime trop mes semblables.»
Gillet, ne retrouvera jamais un micro, oh peut-être dans une station communautaire minable d’un quelconque trou, mais plus jamais il ne pourra atteindre les sommets qu’il a déjà atteints. Plus une seule station ne prendra la chance de le mettre derrière un micro de peur qu’il se mette derrière une prostituée mineure. L’opinion publique ne cherche pas à savoir s’il est coupable ou non, elle veut la peau de l’accusé, et c’est pire quand on a une gueule de coupable (même si la gueule a peu d’importance en radio!). Gillet est effectivement une vieille pantoufle, celle que l’on délaisse quand on perd la première.
[…] Donc pour faire un choix vraiment réfléchi, il faut se mettre les mains sur les roulettes du poêle, attraper une MTS en passant et faire de la moto pour connaître les dangers réels de la vitesse excessive. Pas mal comme philosophie de vie. Heureusement qu’avec le temps on peut changer notre fusil d’épaule, autrement on resterait dans notre ignorance longtemps. Autrefois on disait ignorance crasse! Et dire qu’il faut aller à l’université pour apprendre tout cela. C’est magnifique!
Monsieur Gilet fera ce qui lui fera envie. Quand il faisait les gestes qu’on lui reproche aujoud’hui, il savait parfaitement ce qu’il faisait; il avait toute sa tête et était sain de corps et d’esprit pourrait-on ajouter. Je ne m’inquiète nullement du sort du pauvre bonhomme.
Le problème ici n’est pas de savoir si il peut être recyclé mais de savoir comment ?
Tel que stipuér dans le jugement qui a été rendu, ce recyclage devrait pourtant demeurer mineur.
Mais êtes vous comme moi, le recyclage est une vocation, demandant une sainte constance qui de temps à autre me pèse et rend la tache difficile. Le papier recyclé nous est retourné encore sous forme de papier, Robert Gillet suivant la même logique nous reviendrait donc en Robert Gillet…sommes nous vraiment interessés.
Robert Gillet devrait selon moi se recycler dans le domaine du cirque. Meneur dans l’arène et ayant déja une certaine expérience dans le celui dit médiatique il devrait avec ses récentes références pouvoir se dénicher un emploi assez rapidement.
Tiens j’ai entendu parler du Cirque National de la Thaïlande qui serait déja intéressé.
La mort de cet étudiant saguenéen me rappelle la mort d’un jeune homme il y a quelques années au bar l’Autre Zone de Limoilou parce qu’il avait participé à un concours de boisson. Nul doute que le bar avait eu bien des problèmes, le tout avait été fortement critiqué dans les médias. Mais je suis désolé d’être sans cour mais il y aura toujours des gens qui feront le party sans compromis parce que des gens pas trop trop brillant, il y en a partout.
Je trouve qu’il est donc important de ne pas mettre à faire des règlements interdisant tout mais bien de sensibiliser les jeunes aux effets de l’abus et aussi peut-être de mettre un certain encadrement comme l’université Laval le fait maintenant avec les initiations alors qu’elle demande aux associations étudiantes de leur fournir un programme de leur soirée. Il ne faut pas oublier que la jeunesse est souvent bien insouciante.
Je ne pense pas comme le dit si bien David Desjardins que Robert Gillet est une vieille pantoufle confortable que le bon peuple est habitué d’entendre . On ne pourra pas lui pardonner d’être mêlé au scandale de la prostitution juvénile de Québec . Monsieur Gillet a eu beau être acquitté de deux des trois chefs d’accusation par un jury composé de douze citoyens ordinaire , le bon peuple ne fera pas facilement la part des choses . On accusera l’avocat d’avoir harcelé la plus jeune victime au point qu’elle s’est énervée et s’est contredite . L’animateur aura beau crier haut et fort qu’il croyait la victime agée de plus de dix-huit ans , on lui reprochera toujours d’avoir le goût de belles petites jeunes filles .
Comment Robert Gillet pourra-t-il être crédible à la radio . Il est dans le même sac que ces politiciens qui n’étaient supposément pas au courant que le fédéral dépensait des centaines de millions pour nous inonder de drapeaux du Canada .
Quand on est un personnage public on se doit d’avoir une certaine réserve et on ne peut se permettre d’avoir un squelette dans le placard . Quand votre député vous rend visite à la soirée spaghetti des Chevaliers de Colomb vous ne le verrez jamais avec une Molson à la main . Non , vous seriez tenté de penser que c’est un alcoolique même si tout comme bon québécois il a droit d’en prendre une bonne frette .
Je le répète quand on est un personnage public on se doit de modérer ses ardeurs car le scandale vous rejoindra assez vite et ne comptez pas sur la bonne volonté du bon peuple pour oublier et pour vous faire à nouveau confiance .
Le décès d’un jeune dû à l’alcool, aux drogues ou à un accident, est, pour la famille et ses proches, un drame. Il est une tragédie pour la société.
Toutes les recherches convergent: les facteurs qui conduisent un individu à un comportement dangereux et sur lesquels il peut exercer un certain contrôle, sont peu nombreux. Il serait naïf de croire qu’en moralisant une jeunesse pour la rendre « plus responsable » ou en imposant des interdits, on pourra éviter dorénavant ce qui n’aurait jamais dû se passer. Ce n’est pas tant l’individu susceptible de comportement déviant qu’il faut dès lors cibler, que les déterminants de son milieu, qui le conduisent à ne pas trouver sa place, et qui l’incitent de ce fait à se « transformer » à travers la boisson ou d’autres substances tout aussi périlleuses.
Mais dans un monde où l’individualisme et la spéciosité semblent souvent rois, où des amis véritables (les supportive friends, tels que les appellent les Anglo-Saxons) qui acceptent et valorisent la différence et non pas une image idéale de ceux qu’ils rêvent de fréquenter, ne sont pas légion, de tels désastres ne peuvent que se reproduire. Il est plus simple d’accuser d’irresponsabilité celui qui a erré, que de s’accuser collectivement d’irresponsabilité pour ne pas avoir su l’apprécier tel qu’il est. Combien de larmes inutiles vont encore être versées !
Le pauvre garçon décédé dans la neige a fait une gaffe comme la plupart d’entre nous ont déjà fait ou feront. La différence, c’est juste la chance. On a été plus chanceux que lui. Jusqu’à maintenant. Sa mort malheureuse sert au moins à nous faire réfléchir.
Interdire ces événements ferait qu’ils deviendraient clandestins. Ils risqueraient alors de se tenir dans des lieux éloignés où les secours seraient plus difficiles à avoir en cas de besoin.
Et puisque cette gaffe a bien été décrite, que les gens concernés sont conscients des dangers qui existent de tenir de tels événements et que tout le monde a bien bien bien compris qu’il faut être prudent et tout et tout, j’espère qu’il n’y aura pas par dessus le marché une enquête du coroner.
Cette manie de tenir des enquêtes du coroner pour des choses évidentes comme celles-ci, pour nous faire dire des conclusions auxquelles toute personne avec un minimum d’intelligence aurait pensé d’elle-même, cette manie, je la vois comme un autre beau gouffre à engloutir de l’argent.
Personne ne conteste la qualité du travail de Robert Gillet durant ses heures en ondes, c’est après le boulot qu’avant de faire dodo, il écoute d’autres postes de radio et paye pour la
bagatelle. Sûrement que ses auditeurs passeraient l’éponge ou le condon, car parmi eux
il y a toutes sortes de conventions et rémunérations pour avoir une vie sexuelle diversifiée.
Les maîtresses de certains maris ont des diamants plus imposants que les joncs de mariage
de leurs épouses, les épouses se privent de maux de tête pour avoir l’argent nécessaire pour aller magasiner à New York ou à Paris. La belle jeune secrétaire expose son décolleté
à son boss pour avoir une promotion et lui offre une petite pilule bleu renforcissante avec
un café exitant. La demoiselle de dix-sept ans s’assit sur les genoux de mon oncle parce
qu’il lui offre deux billets pour aller voir Star Académie au Centre Bell. Certaines femmes
de professionnels absents se payent des gigolos et des facelifts pour oublier leurs années
cocufiées. Le sexe mène le monde et le monde est sans amour. Et comme c’est le temps
de faire ses pâques, que celui qui n’a jamais commis de péchés sexuels prenne le temps
de le faire, c’est bon pour le moral dans ce monde d’immoralités et de réalités inavouables
Oui, on fait trop confiance à la jeunesse. On les responsabilise beaucoup trop jeunes, alors aussitôt qu’ils atteignent l’âge de la majorité, ils se croient en pleine possession de leurs moyens, et pensent ne pouvoir prendre que des bonnes décisions. Mais ils se trompent. Ok, j’avoue qu’une bonne proportion des jeunes sont vraiment responsables, et savent prendre les bonnes décisions. Le problème, c’est les autres, ceux qui ne savent pas. Alors pour ceux-là, il faut les encadrer plus, les guider dans le bon chemin. On peut les laisser faire des erreurs, car c’est vraiment en faisant des erreurs que l’on apprend le plus, mais de façon supervisée, afin d’éviter que ça n’est pas des conséquences néfastes. Et nous sommes tous concernés, autant les organisateurs de ce genre d’évènement qui se doivent de s’assurer que tous seront en sécurité, et empêcher les abus flagrants, que les parents qui, même si leurs enfants sont majeurs, doivent s’intéresser à ce qu’ils font, et les pousser de façon à ce que soit eux qui sensibilisent les organisateurs de ces évènements pour qu’ils soient plus sécuritaires.
C’est malheureusement lorsque surviennent des évènement tragiques que l’on tire la sonnette d’alarme. Si tout le monde se conscientise à ce genre de problème, peut-être qu’un jour on réussira à prévenir ce genre drame.
Les beuveries:
Je ne crois pas que ce soit la première fois qu’un jeune meurt dans de telles circonstances, et ce ne sera pas la dernière. Je n’ai rien contre le fait de consommer un ou deux verres lors d’une soirée, mais il est évident qu’un concours de « calage » de boissons est énormément dangereux. Rite de passage ou pas, cela devrait quand même être interdit dans les campus. Ce sont des écoles et non pas des débits de boisson. Que les jeunes se tuent à leur domicile en répétant de tels gestes, ce n’est pas mon problème. Cependant, il faudrait quand même que l’on donne l’exemple de la bonne conduite lorsqu’il s’agit d’activités organisées dans nos temples du savoir.
Gillet:
Moi, je verrais bien Gillet revenir à la radio. Chez Zellers ou autres magasins du même genre, on a toujours besoin d’annonceur pour dire des banalités telles que:
« Attention, chers clients, les bas-culottes sont en spécial de 10h30 à 11h00. Zellers vous souhaite un bon magasinage!! »
C’est de la radio, ça aussi !!!!
C’est tout ce qui l’attend s’il revient à Québec. Moi, je n’aurai aucune pitié pour cet individu. Des animateurs avec un talent comme le sien, il y en a d’autres. Et ils devront apprendre à bien se conduire s’ils veulent conserver notre auditoire.
Je m’excuse, mais toute cette discussion ne changera pas grand chose. A moins que je ne me trompe, je crois que nous sommes tous des adultes. Eh bien, notre opinion n’a aucune importance pour ces jeunes qui mettent leur vie en danger. Seul l’opinion de leurs « chums » a de l’importance.
Je ne crois pas qu’il y a rien à faire. Continuons à sensibiliser les jeunes que boire et conduire ne font pas bons ménage. Les plus responsables d’entre eux vont peut-être prendre sur eux d’être le chauffeur désigné.
C’est le propre de la jeunesse que de penser être invincible et même un événement comme celui-ci ne changera pas ce fait. Et bien franchement, je ne voudrais pas que cela change car on aurait une société de timide jamais prêt à prendre une chance.
Bien des décès accidentels se passent dans des circonstances absurdes: on a beau être très prudent, il y a des choses qui demeurent imprévisibles et la résultante d’une mort suite à des circonstances exceptionnelles sont quand même difficiles à avaler pour les gens éprouvés. Ainsi c’est certain que le campus est abasourdi et cherche à expliquer l’inexplicable, de vouloir trouver consolation et de donner un sens à cette mort. Un jeune qui a trop bu et qui est mort seul parce que ses amis n’ont pas réalisé combien grave était son état d’ivresse. Il ne s’agira nullement de vouloir interdire les partys des universitaires. L’idéal serait de conscientiser le maximum de jeunes pour éviter de futures tragédies, la prévention et non l’interdiction aura des résultats. Quand on est jeune, c’est normal que les émotions fortes au maximum nous amènent à faire des choses parfois stupides. Avec le recul, nous avons tous eu de ces événements où il semble que l’excès devient une norme dont il faut battre le record. Avec la meilleure volonté du monde, il est fort probable que d’autres conneries se passent.
Je pense aussi à cette glace noire qui peut survenir et chambarder la vie normale. Et pire quand on pense que 1h après, le soleil d’hiver aura fait fondre cette glace mortelle. Un revers du destin imprévisible mais lourd de conséquences.
Donc la prudence est la mère de la surêté, soyons vigilant, mais ayons quand même du plaisir, la jeunesse est faite pour expérimenter la vie.
***
Quant à Gillet, il faut comprendre que la notoriété ne garantit pas l’absolution. Il a commis un crime et il doit faire face aux conséquences. Sauf que Gillet entaché n’en fait pas un paria à vie. L’animateur de radio a admis et il demeure un individu qui est efficace dans son boulot, aucune raison qu’il soit stigmatisé à vie une fois qu’il aura expié sa faute.. Mais il faut qu’il réalise son erreur et ne récidive jamais. C’est là qu’il faut être prudent en pardonnant mais pas excusant.
C’est vrai qu’il est inutile d’interdire la bêtise à l’université…ceux (et celles) qui veulent faire une folle la feront quand même …mais il y en aurait moins.
À Ottawa par exemple il est interdit de fumer dans un lieu de travail ou dans un lieu (une salle ) public. Ceci comprend les restos et les bars!Certaines personnes fument quand même dehors mais il y en a moins.
Comment voulez-vous que le gouvernement légifère le gros bon sens? Aucun gouvernement n’ a jamais su ce que c’était que le gros bon sens !
Et Robert Gillet …c’est le temps de le laisser tranquille.La justice suit son cours.
On a tous été jeune. On a tous fait des conneries. Arrivés à l’âge adulte, on regarde nos adolescents et on se dit qu’ils sont incroyablement naïfs, qu’ils seraient prêts à tout et à n’importe quoi pour impressionner les autres, quitte à y risquer leur vie. Mais ouvrons-nous les yeux ! Qu’on ait été jeune dans les années 50, 60, 70, ou après ou avant, on a tous connu les mêmes tourments d’adolescents, ce besoin de faire comme tout le monde pour ne pas connaître l’affront d’être mis à l’écart, de passer pour un lâche, d’être seul. Ces derniers jours, un étudiant est mort d’avoir trop bu, dans les années 60, d’autres sont morts d’avoir trop abusé de drogues. L’histoire de ce jeune est certes tragique, mais ça reste tout de même un cas isolé. Faut-il pour cela condamner notre jeunesse à ne plus avoir le droit le s’amuser ? Faut-il impérativement chercher et trouver des coupables ? Le jeune en question a été victime de son propre désir de vouloir se mettre en valeur. À quoi bon vouloir culpabiliser d’autres personnes ? Quand on est jeune, on est con. C’est une réalité par laquelle chacun d’entre nous, devenu adulte, est passé. Quelques-uns y succombent, la plupart s’en relève.
Personnellement, je n’ai jamais participé à un tel concours et je n’y compte pas y participer un jour non plus car je n’aime pas assez la boisson pour ça et je ne ressens pas le besoin de prouver aux autres que je suis « hot ». J’aime boire pour le plaisir, me rendre feeling, sans plus. Bien sûr, j’en ai déjà pris des bonnes brosses comme la plupart du monde. Je crois qu’il faut laisser les gens organiser ces concours car si ça ne se fait pas dans les écoles, ça va se faire ailleurs… N’oublions pas que ce qui est interdit est tentant, surtout quand on est jeune. Il suffirait d’apporter un peu plus d’encadrement à ces jeunes, d’apporter des règles afin que ce soit un peu plus sécuritaire, leur donner des conseils. C’est certain que ce genre de concours comporte certains risques, on ne peut se le cacher, mais si les gens sont majeurs et qu’ils connaissent leurs limites, je ne vois pas pourquoi il y aurait un problème à ça.
Qui dit » nature humaine » dit les travers des humains. Dans tous les groupes d’âge dans notre société, la nature humaine joue un grand rôle dans les choix que nous faisons. Dans le passage ado; ce qui compte le plus c’est d’épater les chums ou s’identifier à un groupe quelconque, soit pour faire des beuveries et être celui qui en prendra le plus, soit pour faire des actes qui amènera l’ado à s’intègrer au groupe choisi. Plus tard, à l’âge de jeune adulte, c’est d’être le plus différent possible comme dans les achats de vêtements et en même temps être le plus semblable possible soit pour le choix de musique ou de sorties. Un peu plus tard, c’est le choix d’une carrière, de fonder une famille et encore là les petits travers humains s’intensifient. En prenant plus d’expérience de la vie, l’être humain prend de plus en plus conscience que la petite » nature humaine » peut s’affilier tantôt à la faiblesse et tantôt au courage.
Pour conclure sur la nature humaine, dépendant dans quel phase qu’on se situe, elle peut être d’un grand réconfort ou bien un handicap dans la tournmante de l’existence.
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Pour ce qui est du grand » malheur » de Gilet; je trouve assez politiquement incorrect qu’il se proclame la plus grande victime. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui pourrait lui faire comprendre de se faire oublier un peu et même pas mal, je crois que l’essentiel a été dit et qu’il faudrait passer à autre chose qu’en déplaise à ce monsieur. Dans son grand malheur, il semble concevoir que sa faiblesse égale un certain courage à se pavaner en tout sens et peut-être passer à coté du plus important.
Je ne crois pas que les jeunes manquent de jugement ou soient tous irresponsables. La preuve est que de moins en moins de jeunes conduisent en état d’ébriété. Je crois même qu’ils consomment moins avant de prendre le volant que le groupe de quarante ans et plus qui n’a pas été habitué plus jeune à ces habitudes et qui se croient à l’abri des policiers car ils conduisent à des heures moins tardives que les jeunes. Alors, j’ai confiance au bon jugement des jeunes. Ce qu’il leur faut, c’est une bonne campagne d’information sur les risques, il faut leur montrer que même si l’on ne conduit pas, on doit avoir un racompagnateur désigné afin de se rendre en vie à la maison. On doit prendre la surconsommation d’alcool au sérieux et veiller sur nos copains en cas d’abus. Car ce sont des jeunes qui consomment socialement et pas individuellement.
Je crois que nous sommes tous des êtres humains et que la vie s’apprend de par nos expériences bonnes ou mauvaises. Tout comme les adultes, les jeunes sont confrontés à des pressions extérieures, des sortes de règles de passage pré-établies. Ces règles ne sont peut-être pas l’idéal mais qui n’a jamais pris un verre de trop pour dire «je l’ai fait». Certes les conséquences sont parfois ravageuses mais je crois aussi que le meilleure moyen est d’assurer plus d’encadrement lors de tels évenements. Je suis tout à fait d’accord avec l’idée qu’une interdiction serait un danger et n’empêcherait rien.
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En ce qui concerne Robert Gilet, je ne suis pas certaine du verdict…je suis perplexe et je crois que sa carrière, son image en ont pris un coup. Les gens ne pourront jamais faire comme si rien ne s’était passé; ils le regarderont probablement avec soupcon du à la manière dont le procès s’est déroulé…un procès trop médiatisé et des témoins non respectées dans le déroulement des évènements.
On le voit bien avec la pratique des sports extrêmes, des émissions comme « Survivor » ou « Fear factor », l’être humain a besoin de jouer avec la mort. Je me souviens d’avoir parlé avec un amérindien de la Gaspésie, qui me racontait qu’anciennement, tout jeune garçon, pour être considéré comme un homme, devait tuer un ours avec un couteau. J’ai aussi connu un collègue de bureau qui, pour avoir voulu escalader le mont Everest, en est mort.
Ce n’est donc pas l’âge qui est en cause. On compte divers exemples d’individus qui ont voulu repousser les limites du possible et qui en sont morts. Certains feront, en raison de leurs expériences, avancer la science. D’autres, simplement et bêtement, en mourront. Je dirais que la seule différence avec les siècles précédents, c’est que nous sommes plus prudents et notre société tend à contrôler les excès, mais on ne pourra jamais totalement les empêcher et, en ce sens, j’abonde dans le même sens que David Desjardins.
Faut pas croire qu’en ingurgitant des quantités élevées d’alcool rapidement qu’il ne se produira jamais un petit accident. Pourtant c’est ce que les jeunes (dont je fais partie 23 ans) croient. Ils se disent ça n’arrive qu’aux autres ou ça arrive seulement une fois sur 10 milles. Mais pourquoi se disent-ils des choses comme ça ? Y croient-ils vraiment ? Pas sûr le but c’est de ne pas avoir l’air d’un trouillard face à ses amis. Les jeunes ont peur de la réaction de leurs proches. Si ils sont deux ou trois à penser quelque chose, il ne faut surtout pas dire le contraire sinon on vous regarde de travers.
J’en suis la preuve. Exemple: quand avec mes amis on discute de politique et que je dis de temps en temps qu’un gouvernement ou une compagnie peut faire un coup contre elle-même pour augmenter la faveur populaire envers ce groupe, on me dit que je suis malade, parano ou autre chose.
Ce qui arrive dans mon exemple c’est que j’ai certain amis qui se croient la science infuse et qui ne veulent pas voir la réalité un peu comme dans le cas de la boisson. Tout les jeunes savent que l’on peut mourrir en buvant trop d’alcool, mais il ne veulent pas l’admettre et si un en est conscient ne dira rien de peur d’être rejeté.
Dernière chose, il faut savoir qu’il y a aussi un côté fierté chez les jeunes. Si tu as fais quelque chose de spécial tu vas être admiré de tes proches et comme le jeune aime se sentiment d’être admiré..ben il récidive jusqu’au jour où…où pas nescéssairement la mort, mais un accident, une bourde que l’on nomme : leçon de la vie.
En terminant si un parent lit ce message essayez de les encadrer le plus possible vos jeunes même si ils n’aiment pas ça car un jour comme je l’ai fait envers mes parent, ils vous remercieront.
Je suis bien daccord pour dire que c’est dommage la mort de ce jeune homme mais je ne crois pas qu’il faut en faire tout un plat. Je ne crois pas que l’UQAC soit responsable de cela, comme plusieurs personnes semblent le penser. Le problème c’est que ce jeune homme n’avait aucune personne pour le raccompagner à la maison la soirée terminée. Mon frère à participé à ce concours. Mais avant de ce lancer dans cette expérience, il a prit soin de s’assurer qu’il y aurait quelques personnes avec lui pour le rammener le temps venu. De plus, la mère du garçon lui avait offert d’aller le chercher et il a refusé…
Alors, est-ce la faute de l’université qui donne la permission aux jeunes de faire ce genre de concours ou bien est-ce un malheur évènement qui c’est produit dû à un concours de circonstance? La deuxième réponse me semble plus plosible.
Bien sûr, je compatis avec la famille, il n’y a rien de pire que perdre un enfant. Mais je suis tout à fait contre l’interdiction de tels activités. Je suis peut être plus pour une meilleur supervison des activités.
Je ne crois pas être en mesure de poser un jugement sur la relation entre les jeunes et l’alcool et je n’ai pas l’impression que c’est nécessaire. L’histoire de cet adolescent est tout simplement déplorable et c’est un accident qui aurait pu être évité. Par contre, il y a des événements bien plus graves qui arrivent au quotidien autour de nous et nous ne nous indignons pas.
Par exemple, cette question que vous amenez au sujet de Robert Gillet devrait soulever la colère du public. Comment peut-on accépter qu’on homme ayant profité de faveurs sexuelles faites par une mineure s’adresse à nos enfants par le biais des ondes. Il me semble évident que les valeurs de cet homme sont très mal placées et il a été reconnu coupable par un jury formé de ses pairs. Personnellement, je ne voudrais jamais écouter ce criminel qui a posé un geste totalement inacceptable à mes yeux. Je crois qu’il a perdu son droit d’avoir l’amour du public et je serais bien déçu que vos prédictions se réalisent.
Dites-vous que des jeunes filles se retrouvent à faire de la prostitution juvénile, car il y a une demande. Ça pourrait être votre fille, votre nièce ou votre voisine qui se ferait embrigader dans ce type d’activité et ce ne serait pas sa faute!
Un concours de quoi ? peut-être une épreuve de courage dans la tête du jeune homme, mais le courage. il n’en a plus besoin maintenant…ses proches eux en auront besoin pour comprendre un geste qui frise l’inconscience. Le moment de folie qui enlève le souffle de vie à un être qu’on a élevé, éduqué, admiré et aimé est toujours difficile à accepter.
Désolante est cette impuissance face aux événements. Il est impossible de contrôler le désir viscéral de se montrer « homme » chez un jeune. Les expériences sont la pierre angulaire de l’apprentissage et on ne peut empêcher l’humain d’y tendre sans quoi l’entropie nous guette tous. Plusieurs, depuis le tout début des temps ont péris par apprentissage. Les plus courageux ont été bouffés par des lions avant que l’homme ne comprenne qu’il ne faut pas caresser les lionceaux même si ils semblent inoffensifs et si doux. On apprend pour soi, mais aussi pour les autres. Cette mort d’un jeune dans de telles circonstances est triste, mais les réactions indiquent que nous apprendrons toujours.
L’auteur souligne que « la route de l’excès mène à un palais de sagesse». J’ose ajouter «.à la sagesse collective ». Individuellement parlant, la route de l’excès mène rarement ailleurs qu’à la folie et la mort.
Moi je suis à 400% d’accord avec monsieur Desjardins. Pour quoi devrait-on capoter pour une erreur? Fatale j’en conviens, mais si peu de gens meurent en ingurgitant 100 onces de bières en 100 minutes! Au lieu de se traumatiser pour ceci et d’interdire le monde de s’amuser un peu. On devrait vraiment mettre la sécurité ailleurs. Ouvrez le journal et regardez. Tous les genres de morts, plus atroces les unes que les autres. Meurtre, erreur médicale, accident de la route, suicide, accident de travail. Et j’en passe. On a plus de chances de mourir écraser, que mourir en ayant bu de l’alcool à grande vitesse. Il ne faut pas trop être inquiet, il faut juste faire un peu de prévention. On s’inquiètera quand ce genre de mort atteindra près d’une personne par semaine.
Comment commencer? Peut-être en disant que j’y étais, moi, ce soir-là, alors que ce jeune homme a rencontré la mort? Peut-être même mieux, en disant que moi aussi j’y ai participé à ce concours et que moi, je m’en suis sorti?
Peu importe ce que l’on dira, il y en aura toujours pour nous dire que tout ce qui est arrivé c’est la faute des universités et de la jeunesse qui est de plus en plus irresponsable.
Moi je trouve plutôt que ce sont les adultes qui sont de plus en plus cons! Ils ont même la mémoire courte je crois. Moi, je me souviens de mes oncles et parents qui me racontaient leurs histoires de concours de boissons et de saouleries qui se terminaient aux petites heures du matin. Toutes des histoires qui datent des années 70! Et c’est nous qui sommes irresponsables?
Il faudrait que les gens arrêtent de chercher des coupables partout. Il n’y en a pas pour tous les malheurs. Qui aurait pu penser qu’un telle chose aurait pu lui arriver hein?! Je l’ai vu ce soir-là. Oui, il était amoché. Je dirais même très amoché. Mais pas plus que les autres! Pas plus que moi! Alors, pourquoi moi je suis encore ici pour vous en parler et pas lui!? Un pur hasard? La chance? La malchance? Personne ne pourrait dire.
Une chose est certaine, c’est que lorsque l’on entreprend de participer à de tels concours, on se doit d’être bien encadré. Moi, c’est ce que j’ai fait. J’ai demandé à des amis de confiance d’être là, si jamais j’étais trop saoul pour rentrer à pied chez moi. Et ils ont été là. Je ne veux pas blâmer les amis de monsieur Tremblay. Moi-même, j’aurais cru bien faire de l’envoyer en autobus. C’était la chose à faire.
Il faut être logique! Imaginez si c’avait été l’été… On n’en aurait jamais entendu parler! Pour lui, ce n’aurait été qu’une anecdote à raconter à ses amis. Mais il a fallu que ce soit l’hiver. Et que ce soit à l’université.
Maintenant réfléchissez un peu : À qui la faute? Je vous donne ma réponse : PERSONNE!