Imaginez la torture. Un supplice de la goutte chinoise. Sur les ondes de votre radio favorite, on ne jouerait plus que 10 ou 12 chansons différentes par jour. Des bonnes, des passables et des atrocement poches.
Une fois la boucle complétée, la météo et les incontournables mauvaises nouvelles de chiens qui mangent les enfants passées, on recommencerait. Les mêmes tounes, interrompues par des publicités tonitruantes, des animatrices qui susurrent érotiquement: "Bonjour, j'espère que vous allez bien" ou des mongols à l'âge mental incertain qui gueulent des: "Ohhhh oui mes amis!" à faire pâlir Marc Simoneau d'envie.
Et ça recommencerait, sans signe d'une éventuelle trêve. Jour après jour. Ad nauseam.
Eh bien, j'ai une mauvaise nouvelle pour vous: si vous écoutez autre chose que des radios communautaires, universitaires ou d'État, ce sadique fantasme est dangereusement près de la réalité. Pas tout à fait aussi cruel, mais presque.
À preuve, "en 2003, les 10 chansons figurant au sommet du Top 10 francophone ont occupé 41,7 % de la programmation musicale de l'ensemble des stations de radio commerciales. Dans le cas du top 50, ce pourcentage a atteint 91 %", ont révélé certains acteurs des Rencontres professionnelles de l'industrie québécoise du disque, du spectacle et de la radio, les 22 et 23 mars derniers.
Des statistiques vite récupérées par l'ADISQ, qui en a fait son cheval de bataille, et aussi par mon collègue dans une autre vie, Dave Ouellet, directeur général de CISM, la radio de l'Université de Montréal dont le nouveau et très caustique slogan est: "L'écoute des radios commerciales nuit aux artisans de la musique".
"Le manque de diversité sur les ondes commerciales donne lieu à de réelles aberrations, clame Ouellet dans le document que lui et son homologue de CHYZ (la radio de l'Université Laval) m'ont fait parvenir. On peut citer le cas du palmarès BDS qui recense chaque année les 100 pièces francophones ayant le plus tourné sur les ondes des radios commerciales. En 2003, le nombre de nouveautés ne permettait pas de compléter un top 100. C'est devenu un top 78!"
Vous voulez d'autres chiffres?
Ce sont les suivants qui font le plus mal: "Les radios commerciales ont connu une augmentation de leurs revenus de 35 % en 2003", alors que cette même année "les cinq albums francophones les plus vendus au Québec constituaient plus de 33 % des ventes totales de disques francophones".
Remarquez, ce phénomène d'adhésion massive de la population s'étend bien au-delà du contenu francophone. En fait, les radios commerciales sont sans doute devenues la plus grande source de certitude dans un monde de peurs, d'angoisses et de lendemains incertains.
Un endroit réconfortant où, en marge des turpitudes du quotidien, on retrouve un havre d'habitudes et de nostalgie pour nos sociétés inquiètes de ce que leur réserve le futur.
Par exemple, vous craignez de perdre votre job? Rassurez-vous. Seulement quelques heures d'écoute du FM 93 et, entre deux plogues d'activités pour et par la grande famille de François Reny, vous pourrez certainement entendre les hits The Mexican de Babe Ruth, ou, mieux, Hotel California des Eagles. Histoire d'oublier les durs lendemains…
Autrement, si votre fils a de mauvaises fréquentations et que cela vous turlupine, cessez donc de vous tracasser et syntonisez CFOM pour chanter un air familier qui vous détendra. D'ici quelques minutes, Les Champs-Élysées de Joe Dassin prendra sans doute l'antenne…
Mais si c'est plutôt de défoulement à la suite d'une difficile rupture amoureuse que vous avez besoin, je vous prédis une bonne grosse toune poche de Linkin Park entre deux séances de chialage à CHOI, ou encore le dernier tube de Beyoncé qui passe au moins cinq fois par jour à CHIK. Parfaits pour les coups durs.
Et puis il y aura toujours Céline Dion à Rock Détente, au cas où vous auriez oublié le disque à la maison.
C'est rassurant, non, de savoir qu'on peut se fier sur nos radios commerciales pour nous remonter le moral?
D'autant qu'avec le possible remaniement au FM 93 et le récent achat de CFOM et CHRC par le groupe Corus, la programmation locale risque de s'homogénéiser encore plus, proposant le confort de certitudes musicales rejoignant un dénominateur commun encore plus vaste.
Et pour le reste du monde qui n'a pas accès à nos bonnes fréquences, me demandez-vous? Pour apporter un peu de réconfort aux Tchétchènes ou aux soldats américains en Irak?
Oubliez les radios qui, j'en ai peur, n'y peuvent pas grand-chose.
Demandez plutôt au chum de Myriam Bédard.
Paraît qu'il fait des miracles.
Comment ne pas être d’accord avec vous M. Desjardins puisque vous avez les chiffres en main et ça fait du bien d’avoir quelqu’un qui les rend publiques.
Depuis quelques années, j’anime une émission de blues sur les ondes d’une station communautaire de Québec et à ce que je sache, tous les producteurs et animateurs de cette station s’efforce de ne pas rejouer les même pièces des même artistes à tour de bras.
En ce qui concerne mon émission, « 10,000 Blues », il serait facile de se contenter des artistes locaux et américains et rejouer toujours les même pièces traditionnelles reprises par tous et chacun, mais j’arrive à obtenir des disques de groupes européens, australiens, sud-américain, polonais enfin de partout à travers le monde pour donner une couleur unique et différente à la fois du blues et vraiment créer une ouverture sur le monde…
Un top 100 du blues serait difficile à présenter non pas qu’il manquerait d’artiste…mais plutôt que le choix serait trop vaste!
D’ailleurs, à ma connaissance, aucun agent d’artiste ou représentant de compagnie de disque ne tente de mettre de la pression sur notre station pour que son « poulain » obtienne du temps d’antenne plus que d’autres…ce serait peine perdue de toute façon.
Ce qui fait que les stations communautaires sont vraiment celles qui font découvrir les nouveaux artistes et souvent les nouvelles tendances non imposées par le marché mais plutôt par le client/auditeur.
Si vous voulez être à l’avant garde de ce qui se joue à la radio commerciale, vous devez vous brancher sur les stations communautaires, il ne fait aucun doute dans mon esprit…
Et votre vision des choses changera…
Quand bien même nous aurions 10 stations de radio supplémentaires, et, même si nous zappions continuellement, nous aurions toujours l’impression de revenir à la même station.
Ce sont les mêmes annonceurs (ils ne sont pas nombreux ici à Québec) les mêmes hit à la mode et criards, et, toujours les mêmes sujets superficiels et insignifiants. Tous les animateurs(annonceurs) ont les mêmes goûts musicaux et interviewent les mêmes artistes, aucune diversité.
La radio a le pouvoir de transformer un simple refrain en un hit à travers le Québec.
La preuve ? Wilfred.
La radio commerciale est là pour faire de l’argent. Encore cette semaine, la compagnie Cogeco nous l’a rappelé en affirmant que ses postes de radio dont le Fm93, n’étaient pas assez rentables. Les entrées d’argent et les cotes d »écoute sont plus importantes que le contenu. Sur les ondes de la plupart des postes, les animateurs ne peuvent faire jouer les chansons qu’ils veulent, c’est le directeur musical de la station qui dresse une liste des titres parmi lesquels ils peuvent choisir les chansons à faire jouer. La radio n’y échappe pas, comme dans tous les secteurs de l’industrie ce qui importe c’est rendement, productivité et profits. Pour atteindre les prévisions fixées, il n’est pas surprenant que les dix chansons en tête du palmarès jouent si souvent. C’est ce que bon nombre d’auditeurs veulent donc c’est ce qu’on leur fait jouer. C’est simple, facile, économique et efficace. Le slogan de CISM , ‘l’écoute des radios commerciales nuit aux artisans de la musique’ ,est sans doute vrai, malheureusement très peu de gens écoutent la radio communautaure. Tant que la situation ne changera pas et que les radios communautaires ne réussiront pas à aller chercher une part importante du marché, nous continurons à entendre et réentendre les mêmes pièces.
Notre radio est de plus en plus malade! J’ai eu l’occasion de l’écouter durant le jour, et c’est incroyable toute les inepties qu’on peut nous raconter! En plus, lorsque je syntonise le FM c’est surtout pas pour entendre parler, mais pour écouter de la musique. Or on nous rabâche des entrevues-plogues avec des artistes inintéressants et surtout, on nous inonde avec du Star Academie mur à mur.
Il est dommage que le CRTC n’ait pas fait preuve de plus de discernement dans l’octroi des permis. Une société comme la Québec, où la culture joue un rôle important, pourrait très bien voir son offre radiophonique se diversifier. On le voit avec radio Classique qui nous donne enfin du contenu intelligent: bla-bla et pauses publicitaires minimales, et du classique à profusion. Pourquoi ne pourrait-on pas avoir de telles chaînes spécialisées, comme nous l’avons à la télé, et faire disparaître la radio-poubelle telle que nous la connaissons présentement? De toute façon, bientôt, Internet rafflera tout le marché, puisque les gens iront chercher les postes spécialisés qui les intéressent et qui sont d’ailleurs déjà disponible sur cette autoroute de l’information.
Entendre ad nauseam les mêmes tounes qui m’exaspèrent m’a découragé d’écouter la radio. Maintenant, je mets un bon CD, qui ne fait pas partie des 10 albums les plus populaires, et je me régale. Quand avez-vous entendu une toune de Desjardins chanté par Desjardins à la radio commerciale? Ça doit faire un siècle, du temps où Gilet faisait jouer « Les bons riens » tous les lundis matin. Un peu de variété que diable, et il y aura peut-être un peu moins de « bons rien »!
Je rêvais à ce jour depuis belle lurette déjà, souhaitant voir quelqu’un se lever devant la médiocrité diffusé sur les ondes à grand renfort de « pipi-caca-pouet »! J’en étais même à me demander si ma pensée critique ne s’était pas effondrée au point où, j’étais désormais incapable de comprendre les subtilités de l’humour pré-adolescent des Grandes-Gueules, on de me sentir intéressé par les propos de François Reny racontant son amour pour Céline, sans compter sur CHOI, vantant les bienfaits d’une pitoune qui se frotte sur le capot d’une rutilante voiture.
La pauvreté qui habite nos ondes est un fléau qui malheureusement qui se reflète dans les opinions que se forgent trop de gens sous l’influence des gourous du micro. Sans faire la part des choses entre un show de radio aux éditoriaux bourrés de préjugés et de démagogie, et une information impartiale et honnête, nos rues, nos cafés, nos bars se remplissent peu à peu de gens qui encensent les propos disgracieux d’un Jeff Fillion qui ne devrait même pas avoir le droit constitutionnel d’exprimer la foutaise qui ose se frayer un chemin à travers les ondes. Voilà que la folie à trouvé son chemin, dont vous pouvez admirer l’émancipation lors d’un édifiant match de lutte, pardon, de hockey semi-pro. Qu’il est beau de voir cette horde de primates peupler les estrades de ce Colisée de Rome des temps modernes, réclamant à grands cris, la vue du sang et de la dégradation de l’homme. Ai-je parlé du retour en arrière de la condition féminine qui fait qu’à nouveau, nous sommes, semble-t-il, en droit de les traiter comme de la marchandise, d’encourager l’exposition de celles-ci comme des bêtes de cirque, n’étant présentes, toutes de courtes jupes dévêtues, que pour exciter encore plus nos gentils moutons devenus gros méchants loups. Et dire que c’est sur ces mêmes ondes et dans cette même propagande que l’on juge sans retenue le scandale du réseau de prostitution, mais qu’en retour on encourage la culture de la femme objet!
Personnellement, j’adopte toujours la même station radiophonique,sans commerciaux, sans succès de l’heure, avec une musique qui me convient.Socialement, je conviens que nous avons le choix des stations et c’est bien ainsi. Cuba a très peu de choix et je ne les envie pas.
Nous n’avons pas à rentabiliser ce type d’entreprise et je comprends que l’on puisse faire des pieds et des mains pour y arriver.
L’entreprise privée, au royaume du capitalisme, c’est la jungle.
Je crois cependant que l’originalité peut se démarquer,la qualité artistique aidant,reste à voir si elle rapporte.Bonne chance à la musique,avant les cris et les tintamares.
Les radios commerciales sont aujourd’hui de plus en plus ternes. Il y joue la même musique et les animateurs sont tous du même style. Le seul but de ces radios est d’augmenter leurs cotes d’écoutes pour accroître leurs revenus publicitaires. Et quoi de mieux pour attirer la clientèle de faire dans la facilité et de jouer toujours les mêmes chansons jour après jour et cela sans jamais prendre de risque. A écouter certaines radios, on trouve que cela ne vole pas très haut et qu’à la limite plusieurs font même dans le pipi-caca. C’est facile et les cotes d’écoutes augmentent, le patron est donc heureux.
Il est vrai que la radio commerciale a bien changé au fil des années. Une chanson joue plusieurs fois par jour. C’est à se demander si ceux qui décident de la musique se parlent pour savoir ce qui a été joué. De plus, quand c’est le moment des demandes spéciales, le but est de demander une chanson qui est sur le top 20 au moins car sinon, on est certain qu’elle ne sera pas choisie.
Pour ma part, je n’aime pas toujours l’animation de la radio communautaire. On dirait des gens qui font des tests afin de savoir s’ils peuvent aller dans les autres stations ! Par contre, il est vrai que le choix de musique est très diversifié. Si vous voulez entendre des artistes de chez nous qui ne sommes pas connus et qui sont très talentueux, c’Est le bon endroit!
J’aime bien écouter de la bonne musique disco, celle avec laquelle on n’a dansé mais pas
toujours. De plus, nous faire écouter souvent les mêmes chansons, c’est le meilleur moyen de nous tanner. Ce n’est pas le choix qui manque pourtant, il parait qu’il y a trop de monde qui fond de disque pour le marché. Alors, qu’attendez -vous pour nous les faire découvrir?
Je savais qu’on n’était pas très diversifié dans nos radios commerciales mais à voir ces statistiques, je trouve que cela frise vraiment le ridicule. En effet, si seulement 10 chansons occupent près de 42 pourcent de la programmation d’une station, il y a un grave problème. Comment peut-on découvrir de nouveaux artistes si on nous joue toujours la même chose d’autant plus que souvent ce sont des pièces produites par les grosses compagnies de disques qui ont un poids certain dans ce qui se joue à la radio.
Donc, si on est pas produit par Sony ou une grosse compagnie, on a peu de chance. Une chance qu’on a encore certains groupes indépendants qui ont sus se démarquer comme les Cowboys Fringants mais cela tient plus du miracle. Il est temps que les gens se réveillent et exigent de la diversité. Mais bon, je ne crois pas que ce soit pour aujourd’hui. À preuve, on a juste à voir le disque de Star Académie bourré de vieux succès refaits qui est déjà double platine. Quelques fois j’ai honte de notre industrie musicale.
Je dois dire que je n’écoute pas les chaines de radios commerciales. C’est vrai que tout y est trop répétitif et souvent on y passe de très mauvaises chansons malgré le fait que je fasse abstraction de mes goûts musicaux. Il faut encourager les petites chaines de radios universitaires qui jouent de la variété et qui nous permet de découvrir de nouveaux talents. Ils ne se préoccupent pas de ce que le concurrent d’à côté fait passer à la radio. Ils faut jouer de la bonne musique pas en fonction du dernier hit de Britney Spears que je ne veux pas attendre.
Personnellement, ça fait maintenant plusieurs années que je n’écoute plus la radio de façon régulière. Je n’ai pas d’auto et je n’ai pas de radio sur le coin de mon bureau. La dernière fois ou j’ai été obligé d’écouter la radio au travail, il y avait toujours des conflits sur quel poste écouter… Pour moi, c’était tout du pareil au même et j’essayais de convaincre mes collègues de fermer la radio.
Si j’ai vraiment le goût d’écouter de la musique, je vais sur l’internet où on peut trouver toute une panoplie de chaines pour tout les goûts sans les discussions idiotes d’animateurs qui pensent que leur opinion sur la grosseurs des « boules » des filles ou la performance de divers athlètes est assez originale pour nous divertir.
Une réforme des chaines de radio serait vraiment à faire… un poste pour le sport, un pour les discussions immatures, un pour le chiallage et le reste des postes pour différentes sortes de musique y compris un pour les derniers hits de l’heure.
C’est, d’après moi, la seule façon d’assurer le futur de la radio.
Depuis environ 5 ans, j’écoute des postes commerciaux 2-3 heures tous les 6 mois et je connais les hits pour l’année. Les découvertes je les fais rarement par la radio, mais plutôt par le Festival d’été, des billets gagnés par Voir, et surtout par des amis.
Le problème en plus c’est que je ne peux plus supporter les sophismes des animateurs des postes qui semblent un peu proche de mes goûts en musique qui brasse un peu, dans ce qui se fait de commercial. Vive la radio communautaire. Seulement là j’entends parler d’un article dans le Canard enchaîné ou le monde diplomatique. Seulement à ce genre de poste je vais pouvoir découvrir une toune d’un chanteur sénégalais, ou israélien, ou brésilien…
Mais pourquoi on en parle pas plus souvent de çà ? On chiale sur la convergence à tour de bras et à raison mais la radio c’est une vraie torture et elle joue dans les autos et les autobus pendant que tout le monde se rend au travail, matin et soir, c’est quand même beaucoup de monde çà, la preuve qu’on est engourdis bien comme il faut. Merci bien M. Desjardins, d’avoir lancé la boule de neige, enfin j’espère qu’elle tombera pas sur des cubes de glace…
Comment voulez vous en tant que minorité faible (lire ici culturellement axée) nous puissions nous battre contre ce Goliath que représente notre majorité. Il est d’ailleurs impensable d’aller au combat considérant son inégalité.
C’est qu’elle consomme cette majorité à vaincre, et elle ne consomme pas ce que nous nous consommons. Inutile de d’espérer ici, si tu veux du « Genesis’ tu auras du « Linkin Park » (et plutot 3 fois qu’une), si tu veut du Jacques Brel eh bien tu devrais te retrouver avec un certain Star-Académicien qui moins de trois mois après sa sortie de l’anonymat pollue déja mon entourage auditif du soir au matin. Ces stations vivent par et pour les annonceurs, ce qu’annonceur veut, Dieu le veut.
Et ce qu’annonceur veut, le public le demande, pire, il l’exige. Et ce public c’est malheureusement ce Goliath qui simplement en nombre dirige au doigt et à l’oeil nos ondes radiophoniques.
À quand une radio intelligente, avec une programmation variée et sans grande gueule. Il est vrai que la minorité n’est que peu visible mais elle est tellement plus importante de par ses apports à notre culture que ne l’est cette minorité de salon qui ne demande rien de mieux que de se complaire dans son petit quotidien asceptisé.
Il n’y a pas une seule radio commerciale à Montréal qui soit écoutable ! Et je pèse mes mots ! Toutes semblent avoir des contrats qui les lient avec telle ou telle maison de disques pour passer inlassablement les mêmes chansons dans l’espoir d’inciter les auditeurs à courir au magasin. C’est souvent l’effet inverse qui se produit. Lorsqu’on écoute une même chanson 10 fois dans une journée, il y a overdose ! De plus, les radios font la part belle aux chansons de pop commerciale et ne donne aucunement leur chance aux artistes québécois originaux, qui ont du talent à revendre mais dont la musique ne convient pas aux normes radiophoniques. Ces artistes-là doivent donc se débattre comme des diables dans l’eau bénite pour essayer de se tailler une place dans le paysage musical du Québec.
On croirait que toutes les radios commerciales montréalaises ont un contrat avec Québécor… Et vas-y que je t’en passe du Wilfred ! Dans le registre anglais, aucune variante possible, on nous passe Britney ou Madonna ad nauseam.
Et que dire de la publicité ? Omniprésente, dévorante, insupportable ! Et de la qualité du français de la plupart des animateurs de ces radios ? Médiocre, désespérément médiocre ! Ça ne donne nullement à nos ados l’envie de parler mieux qu’eux. Imaginez donc ! Certains animateurs ne savent pas aligner 2 phrases sans faire de faute de langage, et ils passent à la radio ! N’est-ce pas la preuve qu’on peut fort bien s’en sortir dans la vie sans avoir besoin de se tuer à bien apprendre notre langue maternelle ?
La seule radio que je pouvais encore écouter, c’était Chom, pour sa musique. Mais là aussi, on nous passe et repasse inlassablement Led Zeppelin ou Heart, comme si le rock de ces dernières décennies se limitait à ça.
Je lance un message à ceux qui ont les moyens financiers de « lancer » une nouvelle radio intelligente et intéressante ! Y’a d’la place à Montréal, en masse !
Afin d’échaper à ce « bourrage de crâne » il y a pourtant bien une solution et une grosse concurrence à la bande FM et presque invisible, c’est la radio internet. Personellement, je l’écoute beaucoup et un petit émetteur FM domestique (tout à fait légal) me permet de l’écouter sur les radios de la maison. Celà me permet d’entendre d’autres succès que ceux diffusés à outrance sur nos ondes, par exemple, des Etats-Unis, de France, de Belgique et même au Japon. Les nouvelles mondiales sont relativement les mêmes, mais teintées d’un avis différent (ce qui ne peut pas être plus mal), les publicités sont totalement différentes et parfois marrantes, bref, celà procure aussi une plus grande ouverture d’esprit.
Ouain, je réalisais pas que la radio commerciale était si « brainwashante » que ça. Je m’étais bien rendu compte que les mêmes morceaux passaient inlassablement jusqu’à épuisement de la population! Mais ces chiffres font presque peur. Comment voulez-vous faire vivre la musique de chez nous et que certains des plus beaux talents se fassent valoir si personnes les écoutent.
Le cadre radiophonique m’énerve depuis longtemps, mais j’ai pas toujours le choix de la station lorsque je suis au travail par exemple. J’essaie de faire réaliser la médiocrité de certaines fréquences, et de leur animateurs, mais là vous venez de fourbir mes armes!
Evidemment, lorsque vient le temps de proposer autre chose, un tollé s’oppose toujours à l’idée de synthoniser une fréquence mettons… universitaires, et branchées. Souvent, le contenu est dérangeant pour ces pauvres âmes qui sont incapables d’imaginer qu’autre chose se puisse après Céline et Daniel B. Et pourtant, tellement de groupes de la relève nous font de petits bijoux de disques, mais trop éloignés du sirupeux musical ambiant, ça passe pas. Et pas juste à la radio.
Si les mentalité était un tant soit peu différente, si les gens étaient 10% plus curieux, je pense que certaine de ces radios commerciales fermeraient leurs portes. Ou modifieraient leur programmation. Mais ils répondent à une demande faut-il le croire…!!!
Je suis d’accord avec le fait qu’il pourrait y avoir plus de diversité sur nos ondes. En effet, les mêmes chansons peuvent tourner plusieurs fois par jours. Au bout de trois heures d’écoute, on est donc certain d’avoir entendu Wilfred Le Boutillier au moins trois fois…Wilfred!!!!!!! De quoi changer de chaîne!
D’un autre côté, chaque station de radio offre un programme qui se différencie à quelque part. CHIC99 ne vise pas le même public que CITF ROCK DÉTENTE ou que CFOM RADIO FLASH BACK. Chaque station a ses particularités. Il ne faut donc pas partir en peur.
La radio offre ce que la majorité des gens qui participent aux concours, qui appellent pour donner leur opinion ou encore qui vont sur les sites internet, veulent ou disent aimer. Et, ça fonctionne. Oui il manque de variété mais franchement, il y a d’autres sujets plus inquiétants sur lesquels nous devrions nous attarder. Chialer pour chialer…voilà ce que je me dis car on aura toujours de quoi se plaindre.
A quoi bon critiquer notre sort quant au bout du compte c’est nous qui sommes maîtres de nos choix. Quant à moi, cela fait longtemps que j’ai renié toutes les stations de radio. Avec un lecteur de disques compact, je peux écouter la musique de mon choix sans avoir à endurer tous les dires des postes de radio. On peut chialer sur tout ce qui nous entoure mais tant qu’une majorité l’encouragera, il n’y a pas d’autre avenue. Comme pour tout, c’est l’argent qui fait rouler la machine. Et le marché de la ville de Québec ne peut contenir autant de poste de radio qu’on le voudrait. Tout ce qu’on peut faire, c’est baisser leur cote d’écoute. en ce sens, je fais ma part. Faites la votre.
Je comprends oui et non . Le bon peuple a le choix d’écouter la radio et il a le choix d’écouter ce qu’il veut selon ses préférences . Bien sûr nous sommes loin de cette époque du Québec ou tout le bon peuple se mettait à genoux à 19h15 pour écouter le cardinal réciter le chapelet sans oublier les mystères joyeux .
Depuis l’avènement de la télévision , la radio est devenue pour beaucoup de personnes du bon peuple , un média qu’on entend plus qu’on écoute quand on ne peut pas faire autrement . Au travail , je vois mal le patron tolérer que vous regardiez votre soap américain préféré au lieu de travailler à lui faire faire des produits . Par contre il ne dira rien si vous écoutez Joe Dassin à Cité Rock Détente 107.3 et fredonnera pour sûr avec vous si c’est Unchained Mélody qui joue .
Notre radio francophone a le mérite de ne pas nous mélanger avec beaucoup de nouvelles affaires . On connait tous par coeur la dernière de Wilfred et entamons tous bon peuple un nouveau jour va se lever à la gloire de notre académie .
Pour moi la radio ce n’est même plus le bulletin de circulation vu que les pancartes sur Métropolitain nous le dise bien : congestion . Oui je le sais j’ai pas bougé depuis 10 minutes mais je chante avec Marie Élaine que le ciel est à moi ou qu’avec Garou que le monde est injuste .
Pourquoi s’en faire alors . Il y a plusieurs choix qui vous sont proposés : de la musique des années soixante ( quelle bonne musique ) aux maudits rappers de 2004 . Puis si vous n’êtes pas content pourquoi ne pas mettre un CD .
Le cheval de bataille des radios commerciales: offrir au public ce qu’il demande… Je m’excuse, mais je ne demande pas de me faire blaster les oreilles à longueur de journée par Wilfred le bout’d’tuyau, Celiiiiine Dionnnnn, Garou, Beyoncé, ou les autres 5 ou 6 hits de l’heure. Je ne souhaite pas me faire dire que si j’écoute telle chaîne de radio, je pourrai entendre plein de niaiseries et des primeurs sur tel ou tel show à TVA ou avoir une psychanalyse cheap offerte gratuitement par un doc frustré. Je veux de la diversité, du contenu, des idées, de la réflexion, de la BONNE musique faite par de véritables artistes! Et je ne suis pas certaine que la majorité de la population veut toute cette bullshit: le problème, c’est que c’est une bonne partie de ce qu’on lui offre, pubs criardes placardée sur les autobus de la ville. Alors c’est l’offre qui dirige la demande, non l’inverse. Malheureusement, comme pour le cas des shows de télé-réalité qui pètent des records de cote d’écoutes (…), ce n’est tout le monde qui se rend compte de cette aberration…
Dommage mais c’est bien vrai. Concurrence du marché oblige, les stations radio ont chacun un format destiné à une population bien identifiée, la musique de style rock, la musique style détente, la musique oldies pour nostalgique… Le problème est que maintenant on veut garder sa recette et on ne veut pas déroger de ce qui est établi. Clientèle ciblée, commanditaires établis, musique programmée, aucune surprise, aucune innovation: que du fade, du réchauffé continuel.
Encore plus vrai que les postes de TV qu’on surfe en vitesse avec la télécommande, on ne doit pas se gêner pour faire de même avec la radio. C’est malheureux de réaliser qu’on ne peut être fidèle à une seule station, on doit souvent changer car les jasettes interminables des animateurs deviennent insupportables et c’est cette musique qui au départ nous incitait à ouvrir l’appareil. On constate qu’après les heures d’affluence, passé minuit, enfin on peut entendre d’agréables surprises musicales, comme si l’animateur avait maintenant une certaine lattitude pour déroger du format un peu. Le poste de CBC anglophone sur 93,5 FM, de musique classique de jour, se métamorphose après minuit et nous donne l’excellente émission Brave New Waves, et on peut s’attendre à tout.
Reste qu’il est vrai que seulement nos stations universitaires (CKUT demeure ma préférée) offrent une vraie liberté pour innover. Les différentes émissions vont vous amener à découvrir de nouvelles choses. C’est tant mieux qu’une liberté intellectuelle autorise et favorise l’écoute musicale de pièces qui sortent des sentiers battus.
Mais il reste que quelques cassettes ou CD disponibles pour faire taire la radio et mettre vraiment ce qui nous plait d’entendre demeure souvent le remède aux élucubrations (souvent verbales longues et fastidieuses de l’animateur) de la station radio.
La business derrière la radio force un marasme intellectuel au détriment à long terme des stations car les auditeurs se découragent et n’écoutent plus.
Toutes les stations sont numéro 1 à Montréal… on imagine le même phénomène ailleurs. Pourquoi, parce qu’elles rejoignent toutes un créneau en particulier.
Si une station faisait tourner objectivement de la musique de tous les genres rejoindrait-elle un public en particuliers? C’est un risque financier que bien des stations ne voudraient courir.
Pour en faire l’exercice, que ceux qui critiquent présentent leur projet à une station pour une émission… vous verrez à quelle heure ils se retrouveront dans l’horaire.
Ce qu’il faudrait plutôt faire, c’est non pas mettre un quota, une limite de temps d’onde pour les chansons populaires mais imposer un certain pourcentage du temps d’antenne à un répertoire plus varié. Si toutes les stations devaient respecter cette contrainte, le public s’habituerait à cette nouvelle diversité et s’ouvrirrait l’esprit à un plus grand répertoire.
Au lieu d’une campagne d’artistes qui se plaignent du piratage, ne pourrait on pas avoir une campagne ou les artistes demandraient à être joués sur les ondes tout simplement.
Croyez vous vraiment que les artistes de cette campagne publicitaire sont piratés?
Allons donc! la majorité sont des jeunes avec beaucoup de talent mais que l’on ne connait pas que les radios ne jouent pas ou ils les jouent la nuit. Que ceux qui produisent leurs disques se lèvent et dénoncent ces pratiques douteuses.
Je vous jure que moi je ne m’ennuierai pas de Ginette Reno, Jos Dassin ou de l’équipe de Star Académie 1 et malheureusement déjà 2.
Une campagne « Jouez moi », c’est au moins un espoir d’une radio meilleure et de l’espoir pour des jeunes bourrés de talent.
Le CRTC est doublement responsable de cette situation dans la radio commerciale. D’une part en donnant des permis à des chaînes de stations qui offrent toutes le même produit, c’est-à-dire « une musique de consommation de masse » et des animateurs insipides pour ne pas trop choquer ni ne pas trop déranger. Tous ceux qui oseraient se démarquer du groupe seront rapidement coupés comme on tond la mauvaise herbe dans le gazon.
D’autre part, le CRTC oblige les stations francophones à passer 60% de musique francophone. Pas étonnant que l’on tourne toujours autour des mêmes artistes. Combien y’a-t-il de vraiment bons artistes francophones ? Pas des masses et surtout loin d’être assez pour combler de façon convenable 60% du temps d’antenne de toutes les stations francophones rassemblées.
Pour ma part, il y a longtemps que j’écoute les radios communautaires. Elles offrent un produit plus varié. Par contre, cela demande d’être très ouvert aux différents styles musicaux qui y sont proposés. Notre culture de consommation de masse ne nous a pas habitué à une telle hétérogénéité.
L’autre option sur laquelle on peut aussi se rabattre, c’est la radio sur internet. Je pense qu’il y a là beaucoup d’avenir. Sur internet, on peut facilement aller d’une station à l’autre, d’un pays à un autre. Culturellement, c’est vraiment très enrichissant. Mais encore une fois, je pense qu’il y aura toujours peu de gens qui prendront cette habitude puisque nous n’avons pas été éduqués à une telle curiosité et à une telle ouverture sur le monde.
Je pense que le Québec a la radio qu’il mérite. Peu de gens, je pense, se plaindront de la médiocrité de la radio commerciale. N’est-il pas vrai de dire que Star académie et tous les produits culturels de ce niveau n’ont jamais été aussi populaire qu’en ce moment?
Je ne suis pas un grand fan de radio. Écouter une station ou bien une autre, à part ne pas entendre les mêmes voix, on y entend pratiquement les mêmes chansons mais à différentes intervalles. Il est même, je dirais très rare que je l’écoute et quand c’est le cas, ce n’est pas pour écouter des nouvelles, oh que non! C’est pour me divertir et rire un bon coup.
Écouter du genre, la gang de malades qui ne fait que faire des plaisanteries, ça change les idées de tous ces autres nouvelles négatives que nous pouvons entendre ailleurs ou lire dans les journaux, si vous êtes des lecteurs assidus de nouvelles bien entendu.
À vrai dire, moi, je ne suis pas une personne qui aime écouter ou lire des nouvelles, justement car elles sont toujours négatives. Les gens chialent mais aiment tout ce qui est négatif, sinon, on ne verrais pas juste des mauvaises nouvelles partout. Après ça, on arrête pas de dire que notre société est malade, même dérangée. J’espère bien avec tout ce qui ce passe dans notre monde.
Réfléchissez à ça!!!
Et qu’est-ce qu’il y a de si mal la-dedans? Ok, j’entends déjà certains dire que les artistes les moins populaires ne sont pas favorisés par les stations de radios commerciales, et qu’ils méritent aussi que leurs pièces soient jouées. D’accord, mais la mission des stations commerciales est d’abord de faire des profits, et si ils jouent des pièces dont personne ne veut, ils n’iront pas chercher les côtes d’écoute nécessaire, donc pas de commenditaires, donc pas de profits, donc faillite et plus de radios. Est-ce ce que nous désirons?
On pourrait forcer les radios à jouer certaines pièces, comme c’est déjà le cas pour le contenu canadien, mais selon quels critères? Qui va décider ce que les stations devront jouer ou pas? Et c’est déjà assez compliqué comme ça, on voudrait donner au CRTC encore un autre façon de s’ingérer dans la gestion des stations de radio? Il le font déjà assez comme ça, pas besoin d’en rajouter.
La solution passe par les auditeurs. Si le modèle des stations commerciales ne plait pas à certains, ils n’ont qu’à partir des stations qui pourraient être financées par les auditeurs, avec comme modèle PBS dans le domaine de la télé, et les auditeurs auraient alors le loisir d’influencer le choix du contenu sur les ondes.
Ou on continue à se fier aux radios communautaires et universitaires pour faire connaître les artistes moins connus mais qui méritent de l’être. Et lorsqu’ils seront suffisamment populaires, leurs chansons se retrouveront alors sur les ondes des stations commerciales…
« N’oublie pas que ce sont ces chansons plates qui tuent l’intérêt des gens pour la radio »
Je trouve qu’on entend trop de Wilfred, Ceuline et de musique de matantes (même aux stations « jeunes » comme CKOI (en tk c’est l’image qu’ils projettent en général..) et pas assez de groupes Québecois avec une identité a eux et non une « identité préfabriquée » la je pense entre autres aux excellents Cowboys Fringants qui commencent à jouer depuis environ un an et demi dans les radios commerciales mais devraient jouer plus pour qu’on entende au moins un peu plus de meilleure musique à la radio.
Si on parlait aussi de Mononc’ Serge qui à mon avis est trop peu connu et pourtant si on a un artiste au Québec qui dit vraiment ce qu’il pense sans se censurer c’est bien lui..Ça doit être pour ça qu’il ne passe pas à la radio commerciale, il n’est pas « polliticaly correct » SACRAMENT! Le gars a plus de talent que 53% des « artistes de catégorie FM » mais juste parce qu’il ose dire que La Fureur, Star Académie et autres conneries humaines c’est de la vraie marde. Il est dans la même catégorie que Pierre Falardeau, il est honnête dans ses propos, reste fidèle à lui même et a ses opinions, ce qui devrait être considéré honorable devient marginal. Tout ça parce qu’eux tiennent à leurs opinion et ont des vraie valeurs. Ce ne sont pas des moutons qui vont garocher leur cash dans les poches d’un millionnaire pour pouvoir voir Wilfred une semaine de plus à TV. Ils restent fidèles à eux mêmes et se font critiquer ou ignorer par le « peuple mouton » (les Québecois qui ont renié leur personnalité propre pour entrer dans le moule des lobotomisés, qui, malheureusement comptent parmi leurs membres la plupart des médias Québecois)
Coté artistes étrangers, les states nous envoyent des petites chanteuses insipides à gros seins comme Britney Spears qui est mauvaise chanteuse et atroce en actrice. Le seul endroit où elle aurait sa place c’est dans les célèbres magazines de Hugh Hefner et de Larry Flynt
Dans cet article, M. Desjardins nous fait un portrait peu réjouissant de la radio commerciale. Mais, il faut peut-être se demander quelle est l’utilité de la radio? Pour moi, cette utilité prend un sens dans les besoins et les attentes qu’on a ou plus précisément qu’on souhaite d’avoir. Si on part du principe qu’on divise les stations de radio en groupe. Àinsi, on peut définir qu’il en existe deux grandes catégories; la commerciale et l’amateur.
La radio amateure ou plus précisément étudiante, je ne la connais pas, donc je n’en parle pas. Par contre, la commerciale, on la subit ou on l’écoute machinalement tout les jours.
Moi, je m’attends d’une radio commerciale qu’elle nous informe et qu’elle nous divertisse. C’est sûr, les chansons dites populaires passent et passent souvent. Mais, je crois c’est quand même nous qui demandons de les faire jouer. Elle est quand même un reflet des auditeurs qui les écoutent.
J’imagine que si nous voulons une radio commerciale différente à celle qui joue présentement sur les ondes, c’est à nous de raffiner nos choix ou plutôt nos oreilles.
Mais pour le moment, les radios commerciales subissent elles aussi la tendance de notre société, c.a.d. l’uniformité.
À force de programmer des émissions toutes plus semblables les unes que les autres, à force de repasser les mêmes chansons d’une liste déjà réduite, à force d’entendre les mêmes commentaires convenus à la sauce rectitude politique ou au contenu franchement provocateur (un style comme l’autre est prévisible selon la formule adoptée par la station), l’auditeur a l’impression que ces émissions se font comme la production d’une ligne de montage industrielle. On fait de la radio comme on prépare des hot-dogs à la chaîne, moutarde, relish et oignon selon la demande. Les émissions se suivent au quart de tour, sans variation, à l’instar des cycles d’une machine à laver. Même l’improvisation du commentaire sent la préparation à la petite semaine…
Le format radio FM, longtemps un refuge de la niaiserie AM, n’est plus que l’ombre de lui-même. Lui aussi a sombré dans la manie de la programmation de masse; lui aussi est tombé sous la tyrannie du profit obligé, de la contamination de la publicité et de la cote d’écoute sans limites; lui aussi est maintenant devenu très conformiste dans l’approche de sa clientèle. Le FM a l’air d’un vieux retraité en train de surveiller le passage des éboueurs un mardi matin – juste au cas où un sac à ordures ne serait pas oublié! -, alors que le AM est déjà mort et enterré depuis une bonne mèche. Dommage qu’un outil médiatique aussi utile, léger et sympathique se soit laissé corrompre par les lois du marché!
C’est même à se demander si ce n’est pas plus captivant de tout simplement écouter de la radio communautaire, à entendre des animateurs amateurs faire des erreurs en toute candeur, mais d’une sincérité désarmante… Sinon, il reste le lecteur CD portatif et la musique qu’on découvre parce que les autres postes de radio ne la diffusent pas…
Je suis bien daccord au fait que la radio passe toujours les mêmes tounes à la radio alors pourquoi pas aller s’acheter de bons cd (québécois de préférences) chez un disquaire et l’écouter dans la voiture, comme ça personne n’aura à parler du fait que la radio jouent toujours la même musique et nous encourageront les artisants de la musique!
Si quelqu’un pouvait décoller une station de radio ou tout simplement une émission d’une couple d’heure qui nous ferait découvrir de nouveaux talents ce serait génial, c’est-à-dire que des jeunes chanteurs ou chanteuses et même des groupes nous feraient découvrir leurs talents à travers la radio et à partir d’un site internet on pourrait retrouver le nom des artistes et des chansons, des dates de spectacles et les gens pourrait faire valoir leur opinion et on découvrirait ainsi plein de nouveaux talents. Les gens pourraient également donner des idées de chansons ou d’artistes qui malheureusement ne jouent pas à la radio mais qui mérite d’être connus!
C’est vraiment ce qui se passe à la radio et c’est la principale raison qui fait que je ne l’écoute pas…Quelqu’un qui écoute la radio un tant soit peu a de quoi s’abrutir complètement à force d’écouter encore et toujours les mêmes chansons. Même les animateurs nous racontent sensiblement la même chose de jour en jour alors à quoi bon.
LA radio c’est bien 30 min pour avoir en bref les nouvelles importantes et c’est tout. Quand vous avez le bonheur d’aimer l’une des chansons du top 10 ça va pour vous mais si ce n’est pas le cas ouf que la journée peut-être longue dans un bureau où vos collègues écoutent toujours le même poste…vive les lecteurs de CD portatifs. Enfin c’est la vie et son éternel vieux disque qui tourne et qui tourne ….c’est tellement vrai…
Radio de masse, chansons merdiques, les mêmes tounes reviennent frapper nos timpans
et sabrer nos oreilles à n’y voir plus clair, abération commerciale d’une chaîne privée à
l’autre, pas d’espace pour le rêve ou l’imagination, pub de chars, de meubles, de plogues
d’émissions de télévision appartenant au même patron. En auto si je suis branché sur Énergie FM ou » C quoi? » j’ai l’impression d’être envahi par tous les souffleurs de titres
présents à La Fureur, j’en ai plein le coffre à baggages, l’autobus du show busyness est
« full » de robots dirigés par manette à distance, tout le monde dans le même bâteau,
ramez tous dans la même direction, Marie-Chantal Toupin prend un bain de foule, les
flotteurs en évidence, Éric Lapointe provoque l’agressivité et non la courtoisie au volant. Qui
dit mieux, partout du fastfood musical pour grossir la bêtise humaine et amener machinalement les auditeurs vers les présentoires de disques placés dans le même ordre que les positions occupées au Top 5-10-15, le Palmarès des « Meilleurs vendeurs » ne reflète
pas la qualité, l’originalité, l’audace, oh non, seulement la consommation rapide. Dans un an
ou deux et même avant, les fripperies de CD seront envahies des compilations platines de
Star Académie, artistes instantanés vite retournés dans l’anonymat, même à 3.00$ pièce
ils vont restés sur les tablettes, la machine commerciale sera ailleurs, s’il y a de l’argent et
des shows à faire, avec un mongole qui fausse et fait rire, Les Production J dirigeront le
happening, les Américains le font déjà, on n’est pas plus con, et les radios vont servir d’
appât pour mousser cette merd…pardon médiocrité.
Concernant certains commentaires postés avant le mien, j’aimerais dire qu’il n’y aura aucun changement dans le format des stations commerciales tant qu’il n’y aura pas de changement d’écoute de la part des auditeurs.
Que tout le monde qui détient des cahiers de sondages BBM fasse sa job honnêtement, et écrive quelles stations ils/elles écoutent et quand. Même si les stations universitaires/communautaires n’achètent pas les résultats de ces sondages, il y aura une marque en quelque part qui dira que de plus en plus de gens délaissent le pré-packagé.
Ce sera important pour l’histoire de constater combien il y avait de gens dans le même bateau.
Frédérick Bertrand
CHAR DE MARGE-Le Décompte CISM
Dim/17@19/CISM 89,3 La Marge
La radio au Québec, c’est horrible à entendre !!! Si vous souffrez d’insomnie et que vous ne voulez pas prendre des somnifères, eh bien, faites comme moi, allumez votre radio au Am 800 et vous dormirez comme un bébé… Pourquoi c’est toujours les même chanson qui passe à la radio ??? On dirai que les personnes travaillant à la diffusion musicale n’est jamais entrée chez un discaire… C’est fou, à chaque fois que j’entre dans mon école, il y a toujours une chansons de star académie 1 ou 2 !!! Aussi, même quand c’est les auditeurs qui ont le choix de la musique, on revient à la même chose !!! Pour ceux qui sont vraiment blasés de cette radio, je vous invite à vous joindre aux auditeurs de Radio-Canada… Là au moins on nous épargne la voix tonitruante de la maîresse Boucher et de François Reny !!! On y retrouve aussi des vraies nouvelles nationales et internationales et de vrai débats d’actualité où il y a un respect de notre opinion… Par contre ne croyez pas que je fais une publicité pour cette station de radio, mais c’est plutôt un solution afin que vous arrêtiez de tourner en rond !!!
Ouvrez vous sur le monde !!!
Écouter les stations commerciales, c’est comme quelqu’un qui ne lirait que des magazines féminins(malheureusement, j’ai bien peur que ça existe). Cette personne penserait qu’il n’y a que quelques sujets d’intérêt dans la vie comme les régimes amaigrissants, la mode printemps-été ou les ensembles de patios. J’aime la très grande diversité des stations communautaires, on a de tout pour tous les âges au même endroit.
Ce matin, j’ai entendu Plume sur une radio communautaire et hier soir, j’ai entendu interpréter Brassens. J’aime beaucoup. J’aime écouter la chanson française, toujours étonnée d’un nouvel air, ravie de découvrir des rimes brillantes qui me parlent et me séduisent.
Et c’est sur ces stations qu’on découvre à quel point la chanson française est abondante et diversifiée.
Certains disent que les stations commerciales font tourner ce que les gens veulent entendre. Je ne suis pas d’accord. Une fois que le bulldozer du marketing est passé, il ne reste plus beaucoup de place pour l’initiative des DJ’s. Sans cette mise en marché agressive, plusieurs vedettes seraient restées dans leur patelin au lieu de répandre leurs insipides vocalises à la grandeur de la planète.
Je pense que ceux qui écoutent la radio commerciale s’habituent à un son, s’imaginent qu’il n’y en a pas d’autres et crient au génie à la minute où il y a une légère variation dans ce son.
Je sais, l’amour, la peine, les départs, la douleur tout ça n’est pas nouveau dans les poèmes et les chansons. Mais quant à me le faire dire, je veux que ce soit brillamment.
Je veux la passion de Brel, le rythme percutant de la poésie de Desjardins, les surprenantes rimes de Bélanger et tous mes autres poètes, mes inventeurs de mots, mes crieurs de sentiments. Je veux écouter ce qu’ils disent, qu’ils m’émeuvent et me remuent le cour.
Et eux, tous mes poètes, je ne les entends qu’à la radio communautaire.
Il n’y a pas si longtemps, j’écoutais un ami de mon ami. Il était là, il grattait la guitare. Autour, on l’écoutait, attentifs. Il se mis à effectuer des passes dignes d’un très bon musicien. Comme beaucoup d’autres, il a un démo, mais c’est tout. Ensuite, il se mit à jaser avec un autre. Il disait qu’il adorait faire de la musique mais que le milieu était dur. Ça on n’en doute pas. Puis, il lança quelques mots sur les radios. En tant que musicien, c’est tellement difficile de rester soi-même. La radio aime le pop. La radio aime les tounes de 3 minutes, pas plus. La radio aime Quebecor. La radio aime et dit au monde d’aimer ce qu’elle aime. La radio choisie ce que le monde doit aimer. La radio décide… On en est presque au monopole.
Je suis de ceux qui boudent depuis très lontemps les chaînes commerciales. Enfin, on s’interroge sur le fait qu’il n’y a pas de diversité à la radio. J’écoute mes propres CD et je ne laisse pas la chance à cette satanée radio de me faire jouer les mêmes chansons jusqu’à je puisse les fredonner malgré tout mon bon vouloir de les oublier. J’aime bien aussi lire des articles sur des nouveaux groupes musicaux et je vais souvent voir des spectacles de groupes que je ne connaissais pas. Il faut encourager la relève et il faut aussi être ouvert à la nouveauté.
Il y a belle lurette que la radio est ce qu’elle est: commerciale, répétitive, ennuyante! Il y a aussi longtemps que je n’écoute plus les stations dites « commerciales ». Je suis enti« erement d’accord avec lle fait que la qualité radiophonique se dégrade, du moins dans la région de Québec, mais si vous n’êtes pas contents, faites comme moi: changez de poste!!!! Il y a plein de petite stations de radio méconnues qui n’attendent que votre encouragement! La diversité des petites stations est incomparable! Chaque émission est consacrée généralement à un style en particulier bien différent de celui de l’heure précédente. Il est impossible d’en apprécier aucune! C’est l’occasion rêvée de faire des découvertes!!
L’envers de la médaille est souvent du côté des animateurs qui sont loin d’être professionnels, mais ça vaut la peine de leur donner une chance. Essayez-donc, au lieu de chiâler!
La M… est partout et elle existe sans égard à l’espèce. C’est facile à trouver, faut même faire attention pour l’éviter sur les trottoirs.
C’est un état mental ou chacun rejoint sa petite enfance et son irresponsabilité. Odoriférante et conviviale, tous ceux qui la côtoient se reconnaissent et se promeuvent…
La télé en est remplie, tout horaire confondu, et la machine à fric de la convergence s’en sert de lubrifiant. Les apparences sont souvent trompeuses et il suffit d’une petite fissure dans la plus belle statue pour la voir sourdre aussitôt.
Finalement ce qu’on nous sert, n’est ce pas ce qu’au fond on désire.
Ne cherchez pas d’écho à ces injures car les temps doux ramèneront la douce mélopée que chacun connaît: BzzzzzzzzzzzzzZZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ.
Et somnolant aux soleils de vos vacances, vous entendrez le gingle » mangez-en, tout le monde aime ça, 1000 milliards de mouches ne peuvent se tromper!! »
Comme l’article le dit si bien, les radios se répètent sans fin. Cela à un effet très néfaste sur la population car il l’amène au point de vue unique qui dirige les masses. Notre grand bergé (lire les médias) n’ont souvent qu’une seul voie et nous pointent une seule direction, dans ce cas ci la radio commercial. Vue que la majorité de la population écoute les émissions de radio les plus populaires ils sont bien sûre influencé par leurs messages. Cette majorité à aussi généralement tendance à écouter sa petite radio et à la trouver nec plus ultra sans essayer de regarder plus loin. On peut le comparer à un mini-brainwashage, qui cause aussi une fermeture d’esprit assez noté. Cela pousse les gens à n’acheter qu’en général, ce qui passe à la radio.
A la radio, comme à la télévision, si un groupe ou un artiste y est célèbre, son disque se vendra comme des petits pains chauds. Dans ces cas c’est la fortune pour le groupe! Beaucoup de groupe adoptend la philosophie de production de musique commercial, dans le seul et unique but de faire succès à la radio pour se faire un maximum de blé et ensuite mourir quelques années plus tard dans le néans des méga-hits. Les artistes qui font de la vrai musique en souffre énormément car leur musique ne passe pas à la radio et personne n’achete leurs disques.
De plus les implications de cette forme d’abrutisme est social, les effets qu’elle cause sur la populace générale sont néfastes et pronent différentes valeurs stupides et complètement vides de sens. Mais pour l’instant il semble que rien que nous fassions poura empècher le grand bras corporatiste de jouer avec notre cerveau pour nous extirper notre argent. N’encouragez pas n’importe qui et pensez aux implications secondaires de produits que vous consommez, comme la radio commercial!
Eh bien moi je dis un gros merci aux radios commerciales!!! J’étudie à Québec présentement, et des radios comme CHOI et CHIK (énergie), ça me donne le goût de vomir! Grâce à elles, par dégoût, je me suis mis à fouiller, pour découvrir des stations communautaires, comme CIBL 89,1, et une radio universitaire, CHYZ 94,3 (j’y suis devenu un animateur). De plus, ça m’a poussé à connaître les radios sur le net. Donc, merci radios commerciales, par votre programmation totalement merdique et vos animateurs qui nous prennent pour des imbéciles, ça m’a poussé à faire de belles découvertes.