Je vais vous faire une confidence.
Depuis quelques semaines, je suis perturbé. Le soir, je regarde le Téléjournal et je me sens comme un enfant de cinq ans, incapable d'extraire quoi que ce soit qui ait un sens dans cette incessante logorrhée journalistique.
Same old shit, different day, me dis-je en gagnant mon lit, découragé.
Ça me prend quelques fois par année, comme une écœurite aiguë du monde et de sa bêtise. Ou c'est peut-être, comme le suggérait une sympathique lectrice de Lévis, que je ne suis tout simplement pas assez intelligent pour faire face à la musique.
Tout est possible.
D'ailleurs, parlant de déficit intellectuel, j'écoutais l'ex-mairesse Andrée Boucher se gargariser l'autre midi à la radio, recevant les téléphones de tout plein de banlieusards nostalgiques comme elle, coupant la ligne à ceux qui la contredisaient, et je me suis dit que, effectivement, il doit me manquer une bolt quelque part.
Car si j'étais mieux membré de l'esprit, je comprendrais probablement ce qui anime tout ce beau monde qui est allé signer les registres pour les défusions.
Comme ceux que j'ai vu faire la ribambelle à ce même accablant Téléjournal et à qui on demandait:
-Vous êtes venus signer les registres?
-Oui.
-Pourquoi?
-Parce qu'on m'a dit qu'il fallait que je le fasse, ont répondu plusieurs d'entre eux.
La démocratie en marche, mes amis… Et en marchette, puisqu'il y a même des anciennes villes où l'on a fait "sortir le vote" en vidant des maisons de p'tits vieux pour les empiler dans des autobus afin qu'ils signent.
Des gens qui, s'ils avaient lu le texte de la loi 9 – l'équivalent municipal d'une proposition d'indépendance du Québec qui aurait été rédigée par le Parti libéral -, se rendraient bien compte qu'ils ne gagneront guère au change en fichant le camp des grandes villes. Sauf peut-être de recevoir deux comptes de taxes au lieu d'un, de récupérer un hôtel de ville, le contrôle sur le déneigement, les égouts, l'émission des permis, et d'hériter d'une mairesse à moitié barjo ou d'un maire mégalomane.
Des maires sans pouvoir décisionnel sur les dossiers que la loi a retirés du mandat des municipalités démembrées; des chefs de village éternellement voués au statut de membres de l'opposition dans un système qui, lorsqu'il s'appelait Communauté urbaine, a montré des failles plus béantes encore que celle de San Andreas.
Quoiqu'il paraît, si on en croit les palabres de Ma'am Boucher sur les ondes de Radio-Reny, que les lois, ça se change.
Ben oui, c'est ça. Rêvez toujours.
Mais vous savez quoi? Ce débat m'emmerde à mort. Au fond, je m'en crisse. Remixez-moi, changez ma ville, encore et encore, ne ramassez plus mes vidanges avant que ça sente jusqu'à Lac-Beauport et achetez-moi une souffleuse pour que je me fasse un chemin jusqu'à l'artère la plus proche, l'hiver prochain. M'en contrecrisse.
La seule vérité dans tout cela, c'est que ceux et celles qui ont signé les registres et qui voteront pour le démembrement lors d'éventuels référendums se battent contre des moulins à vent, contre un monstre dont on n'a pas encore pu déterminer s'il est aussi vil que les Don Quichotte défusionnistes le prétendent.
La bête est grosse, il paraît qu'elle pue et, comble de malheur, c'est Jean-Paul L'Allier qui la tient en laisse: alors abattons-la avant qu'elle ne fasse du tort, semblent-ils dire.
Car il ne s'agit pas d'une guerre de chiffres et d'études que, j'en ai l'impression, plus personne ne "truste" de toute manière. Et ça n'a, de toute façon, plus rien à voir avec le fric, mais tout à voir avec les gros ego et la démago.
Ce n'est qu'une guerre d'idées, mais des idées toutes croches auxquelles je ne comprends rien, et qui, par-dessus tout, ennuient plus qu'elles n'indignent.
Quoique je me trompe peut-être, vous avez été tellement nombreux à signer ces fameux registres…
Il y avait d'ailleurs quelque chose de pittoresque et de presque folklorique à vous voir faire le pied de grue et échanger des bons souvenirs.
Du genre: Te souviens-tu la fois où le maire nous a fourrés et s'est fait construire un patio avec notre argent?
Effectivement, la défusion ressemble beaucoup plus à une sacro-sainte vengeance envers un parti politique qui a fait évoluer la société en fusionnant les petits clans de banlieu.
Petite guerre de pouvoir perdu pour les petits politicailleux qui se retrouvent simple représentant d’un arrondissement au lieu de gestionnaire d’un gros budget et pleins d’amis autour…
Il n’en fallait pas plus…on parle de déneigement et d’ordures comme raisons pour défusionner dans la populace et les ex-maires sont contents…il va y avoir un référendum.
Très onéreux tout ça…pour retrouver un pouvoir réduit à un budget de casse-croûte, des comptes à rendre plus haut et des taxes plus élevées qu’avant…
Bravo la gang…
Peu importe la défusion, il est adopté que les villes-mères auront l’argent de leurs voisines, pour les services dont elles bénéficient.
Les promesses libérales, qui ont permis au parti de gagner les élections, s’appliquent comme promis, avec un bémol. Certaines limites concernant les gains éventuels, qui ne ramèneront jamais la situation des villes d’auparavant. Pour le grands plaisirs des politiciens citadins, il pourront se faire voir et admirer. C’est d’abord ça la politique, avant le bien-être de la communauté, il y a celui de l’égo.
Québec est devenue la septième plus grande ville canadienne après la fusion,
ce n’est pas une farce. Mais ça change quoi dans ma vie et mon budget?
Autre promesse libérale à venir, la baisse des impôts qui nous donnera peut-être plus d’argent dans nos poches. Peut-être? Personnellement, je ne compte pas là-dessus, puisque tout devrait augmenter autour. Les services publics privatisés qu’il faudra payer sont également à prévoir dans son budget.
Les défusions sont une blague de grande envergure, de faire comme si les choses n’avaient jamais changé. Une façon de justifier une élection non-méritée. Charest est le chef des profiteurs, la prostituée en chef d’un parti de putes qui a promis les défusions pour faire élire sa bande de réingénieurs. Ses promesses de défusion ne servaient qu’à masquer les failles des Libéraux qui n’étaient pas prêts!
Lorsque l’on prend le chemin sinueux de la défusion pour faire élire son parti, c’est la preuve ultime que les libéraux sont un parti avec peu d’idées, fade et sans grande envergure. Surtout que ces promesses ne sont qu’un voile de fumée pour faire plaisir à quelques vieux qui ne voulaient pas changer de nom ou de politiciens amers de n’avoir été élu maire de la nouvelle ville.
Quels seront les véritables pouvoirs de ces villes morcelées à l’intérieur de communautés urbaines dont la loi 9 s’assure de laisser en marge? Comme quoi Charest a fait de fausses promesses et quelques nostalgiques y ont cru.
Charest a toujours été un arriviste de la pire espèce! Après avoir abandonné le bateau lors du naufrage des conservateurs fédéraux, il a pris la barque des libéraux, laissant aux autres le soin de restaurer un navire parti à la dérive et englouti par l’ennemi. Et il a ramé ce Charest pour se faire élire…
Les gens n’étaient pas d’accord avec les fusions… les libéraux sont devenus un parti défusionniste! Aussitôt au pouvoir, la défusion est un objectif irréalisable. Combien de millions seront engouffrés dans cette idée saugrenue?
Les démembrements (nouvelle appellation) n’étaient qu’une vague idée pour mettre un parti au pouvoir. Ils se sont aperçus qu’ils ne pouvaient éviter d’offrir de fausses possibilités de séparation. Les étapes pour obtenir le divorce sont extrêmement difficiles à atteindre et, sauf peut-être quelques villages d’Anglais riches, qui ira véritablement voter le 20 juin?
Le processus est une véritable canular!
Je suis entièrement d’accord avec les propos de David Desjardins en ce qui à trait au débat des défusions : il ne s’agit que d’un débat entre deux clans pour des raisons bien autres que le simple désir de regagner la possibilité de gérer les poubelles. Je partage tout à fait »l’écoeurantite aigüe » de M. Desjardins lorsqu’on parle de défusions. Il me semble que dans un monde où on parle tout les jours de la torture, d’abuseurs d’enfants, de crises dans bien des domaines, dont celui de la santé, on aurait bien d’autres endroits où mettre notre énergie que dans cet inutile débat sur les défusions. On revient aux chicanes entre francos et anglos, comme si on avait pas évolué depuis 40 ans. Ce faisant, on passe à côté des grandes questions, des vrais débats. Je peux bien comprendre maintenant pourquoi on est pognés avec Jean Charest pour 4 ans: on devait être en train de se chicaner avec le voisin losque M. Charest sortait ses niaiseries électorales!
En effet, moi aussi, ce SOS (Same old S***) moi aussi commence sérieusement à me tomber sur les nerfs…!
Il se trouve que moi, dans mon petit coin de Charlesbourg, j’a affreusement hâte que l’histoire de la fusion soit chose du passé. Nous avons été convoqués pour choisir si nous voulions une grande ville, au lieu de plusieurs petites… Et nous avons donc choisi une grande ville. Cette histoire de défusion sonne vraiment comme un disque qui saute…
Laissez dont faire le système démocratique, bande de caves!
Nous avons tellement plus de problèmes à régler…
Et, en voyant ce que l’ancienne ville de Charlesbourg n’a PAS fait pour y remédier pendant son toute existance, je me pose donc la question si quelqu’un, quelque part va y voir….
Ici par exemple, dans le petit Charliesberg, les routes sont parsemées de trous, les trottoirs sont de vrais champs de mine, l’urgence presse ! Il y a également un manque dans la gestion de la propretée des rues, celles-ci étant pleine de poussière et de pollution.
C’est tellement aberrant, que j’ai honte de dire que je vis à Charlesbourg…
Sûrement qu’avec cette fusion, l’état des choses sera mieux. Québec saura comment gérer le quartier dans lequel je me situe.
Suis-je naïvement optimiste ? Peut-être. En tout cas, les choses ne pourrait être pire…
Cette gaffe que de vouloir la défusion nous coûte cher, elle est un autre argument stupide des dirigeants paresseux qui refusent obstinément de faire leur travail. Ils utilisent cette histoire pour justifier leur hausse de taxes et surtout pour attirer l’attention sur eux.
Et c’est une perte de temps précieux que de continuer à négliger les problèmes qui sévisent ici maintenant.
Alors, arrêté-moi donc ce discours de sourds et passons encore une fois à des choses plus urgentes S’IL VOUS PLAIT!!!
À entendre M.Desjardins, même à 35 ans, je devrais bientôt faire ma demande d’admission dans une résidence pour personnes agés car j’ai signé le fameux registre. Évidemment, je sais que je retrouverai pas mon ancienne ville et que la défusion n’est pas la meilleure solution mais dans le contexte actuel, je n’avais pas le choix. Quand M.Desjardins dit « …hériter d’une mairesse à moitié barjo ou d’un maire mégalomane. » je crois qu’il confond avec ce que nous des maudites banlieues avons reçus en héritant de Jean-Paul L’allier comme maire. Le projet péquiste de Lucien Bouchard et Louise Harel était un mauvais projet fait pour les mauvaises raisons et à la sauvette sans consulter personne. La loi 9 du gouvernement Charest n’est guère mieux car c’est une loi faite pour dissuader les gens de revenir en arrière tout en ayant l’air de grands démocrates qui eux écoutent la population. C’est faux. Si à la place de faire des fusions à la vitesse , on avait pensé à regrouper certaines municipalité et faire 4 à 5 villes dans la région de Québec cela aurait été à mon avis beaucoup plus sensé. Le ressentiment presque généralisé contre le maire L’allier aide la cause des défusionnistes qui n’ont qu’à piger dans ses nombreuses erreurs pour inciter les gens à se faire entendre. Je ne sais pas du tout ce que tout cela va donner et je comprends l’opinion de ceux qui veulent regarder vers l’avenir mais, il aurait fallu penser à cela avant. Le projet des fusions forcées est né tout croche et il va se terminer tout croche.
Si effectivement on écoute les « nouvelles » et ce à n’importe quel poste que ce soit, on croit que tout le monde veut défusionner. Essayons de voir un profil type. À ce que j’ai vu, la personne qui signe le registe a plus de 50 ans et le fait par conviction que le changement, c’est dégoutant ! En plus, souvent on nous montre des citoyens qui cassent leur français ou qui sont carrément anglophones, ont peut faire facilement une anologie avec les gens qui ont voté non au référendum pour l’indépendance du Québec. Elles disent aussi que dans les nouvelles villes, elles ne sont plus écoutées, et que depuis la fusion elles ont perdu BEAUCOUP. Elles voient une énorme différence. Surtout sur le nom des villes, tant qu’à moi !
Je suis de celles qui n’a pas vu de différence depuis, et je suis d’une ancienne maudite banlieue qui aime bien l’idée de ne plus être d’une maudite banlieue. Arrondissements ou villes c’est pratiquement du pareil au même et normalement en se regroupant pour des besoins identiques on est gagnant.
Est-ce que les gens qui croient que le changement c’est bien plus stimulant et valorisant vont aller voter au référendum ? Moi j’irai si il le faut car pourquoi revenir en arrière quand il y a tant à faire devant !
Et peut-être qu’il y en aura quelques uns tellement habitué de voter NON qu’à la question: Souhaitez-vous le démembrement? … ils cocheront NON… C’est à souhaiter !!!
Mais le plus bête dans tout cela, c’est la bêtise de Jean Charest pendant sa campagne électorale. Aussi épais qu’une tranche de lard Monsieur Charest n’avait nul besoin de promettre une telle vacherie à ses futurs électeurs pour être élu. Le petit mouton frisé de Sherbrooke voulait tellement le pouvoir qu’il n’en sait que faire aujourd’hui et la plupart s’entendent pour dire que son gouvernement est terne et improvisé.
Parlons à présent des défusionnistes. En tête de liste on remarque des coqs de basse-cour en manque de pouvoir suivis de faisans en mal de notoriété. Et puis toute la clique qui est là pour les encenser sans même faire la différence entre leur nostalgie passée et l’évolution du Québec. On appelle cela des mangeux de balustre.
A tout ce beau monde qui rêve en couleurs devant les plus hauts tribunaux, je souhaite une mise à l’ordre magistrale. Car ils sont coïncés les pauvres; les municipalités étant sous la juridiction provinciale, comment espérer de leur part un retour en arrière? Ignorent-ils donc que ce n’est pas du ressort des plus hauts tribunaux fédéraux de trancher sur de telles questions. Ces derniers n’ont aucun droit de gérance sur les règlements provinciaux. C’est comme donner des coups d’épée dans l’eau.
Fusion, défusion, prise de contrôle en Irak, perte de contrôle en Irak, attentat en Israël, représailles en Palestine… « Same old shit, different day » …ouais j’avoue, ça a du sens… Peut-être est-ce un signe que notre société a un problème. Selon moi, ce problème, c’est que les gens ne sont pas assez informés… Sur tout! Sur leurs droits civils et leurs devoirs, sur les conséquences de leurs actes, sur les origines des grands conflits mondiaux actuels -c’est bien beau de dire « Moi j’emmerde les Américains!! », tant qu’on est capable d’expliquer pourquoi!… En gros nous sommes devenus des moutons, ne nous le cachons pas… Nous suivons l’avis de la majorité, on signe les registre parce que les autres le font, on adopte l’intérêt du plus grand nombre!
Ce qu’il manque, ce sont des médias alternatifs pour connaître les deux revers de la médaille, des cours, à tous les niveaux scolaires, sur les enjeux de l’actualité internationale, des cours sur le fonctionnement général du système politique d’ici et les droits et devoirs du citoyen… Voilà qui nous aiderait peut-être à y voir un peu plus clair!
S’en crisser parce qu’on ne comprend pas, s’en crisser parce que tout le monde le fait, s’en crisser parce que ça ne marchera pas, s’en crisser parce que c’est emmerdant, s’en crisser parce que son vote est insignifiant. C’est ce qu’ils veulent tous entendre. Qu’on s’en crisse, qu’on les laisse faire ce qu’ils veulent, qu’ils puissent modifier les paliers de gouvernement, centraliser les pouvoirs, nous séparer, nous fusionner, nous souverainiser, pendant que les journaux télévisés nous endorment avec leur « same old shit », pendant que les éditorialistes pleurnichent qu’ils ne comprennent rien, pendant qu’on s’en crisse. Dans 10 ans on aura 6 villes au Québec avec 2 millions d’habitants chacune et le taux de participation aux élections municipales sera à peine de 50% parce que tout le monde va s’en crisser.
Le contact direct du peuple avec la démocratie est de moins en moins évident. Plus un gouvernement représente un grand nombre de personnes, plus il représente de potentiel pour les marionnettistes et plus ces derniers risquent de vouloir tirer les ficelles. Vous croyez que les fusions municipales ne sont qu’une histoire de guerre de clochers? J’aime mieux voter pour des enjeux qui affectent la vie autour de mon clocher d’église que pour des enjeux qui affectent la vie du million de personnes en périphérie de mon quartier.
Appeller ma ville Longueuil, Québec, Drummondville ça je m’en crisse.
Ahhhhhhhhhhhhh avoir un gazon de quel coté voudrais-je qu’il pousse? Avoir ma piscine de quelle eau de quelle ville j’aimerais qu’elle soit emplie. Depuis les fusions je n’ai pas ressenti une grosse différence dans mon quotidien sauf une lumière brûlée au coin de la rue chez ma mère, celle-ci est demeurée brûlée très longtemps, la lumière pas ma mère. Ça se peux-tu depuis les fusions les éclairages de nos rues sont déficientes, les trottoirs sont peu déneigés. Moi je suis un piéton, locataire, sédentaire, prolétaire qui s’enterre sous les fusions, petites politicailleries. Pour moi très important de savoir qui va ramasser mes vidanges, la ville de Sillery? Me semble que leurs vidanges doivent être plus propres que les miennes. Le sel de Cap-Rouge répandu sur les trottoirs, sûrement du calcium marin directement de la mer rouge. Le débat des fusions comparé à ce qui se passe dans le monde, je m’en sacre complètement. Que madame Boucher change son maquillage pour plaider l’efficacité du pompier :)qu’elle peut fournir comparé à celui d’ailleurs, je m’en cr. Faire ses classes dans la politique municipale afin d’entrer dans le parti libéral provincial ou fédéral. Belles p’tites classes sociales…
Les petits roitelets de banlieue qui ont perdu à regret leurs royaumes l’ont mal pris. Ils sont montés aux barricades pour sauver « la démocratie ». Cette même démocratie dont ils se foutaient éperdument quand ils étaient bien assis sur leurs trônes dorés, payés à même les taxes des bons citoyens trop occupés pour aller voter.
J’habite une ancienne banlieue de l’ouest de l’Île de Montréal qui fait aujourd’hui partie de la Grande Ville J’ai connu l’ancien régime où le mensonge et la corruption régnaient au vu et au su de tout le monde. J’ai vu l’ancien directeur général de la ville se bâtir pas un patio, une maison au complet avec des matériaux estampillés du logo de la ville. J’ai vu des poursuites judiciaires entre les zélus dont les avocats étaient payés par la ville. j’ai vu des scandales glissés sous le tapis et la bêtise humaine tenir lieu de débats au conseil municipal.
J’ai vu des citoyens se faire dire de se la fermer en pleine assemblée du conseil de ville. Par le maire, de surcroit. J’ai vu de l’incompétence crasse se prendre pour du gros bon sens et le silence remplacer la parole quand il fallait justifier l’injustifiable.
Alors, je ne m’ennuie pas de tout ça. Et je ne rigole pas du tout quand le gouvernement du Québec dont relèvent les municipalités fout le bordel dans ce qui fut si difficile à réaliser. Parce que si les fusions ont été forcées c’est que les petits maires de banlieue étaient très confortables avec le déséquilibre fiscal des municipalités qui ne payaient pas leur juste part des services collectifs. Ceux qui profitent d’une injustice sont rarement ceux qui la dénoncent. Les autruches qui avaient la tête dans le sable l’on levée quand on les a forcés de regarder la facture qu’ils n’ont jamais voulu payer. Et par dessus le marché, ce sont les municipalités les plus riches, où habitent les citoyens les plus aisés qui ruent dans les brancards. Un peu de solidarité bordel! Sortez de vos cages dorées. Faut être responsables !
Faudrait pas oublier la raison derrière ce débat qui n’en finit plus de s’éterniser et qui empêche la province du Québec de continuer son développement économique, pendant que les autres provinces canadiennes font le contraire. Pas surprenant que le Québec soit maintenant parmi les provinces qui ont besoin de l’argent des provinces riches pour survivre. Juste à regarder les villes où les référendums auront lieu… La raison qui mènent ces gens à vouloir se défusionner est tout simplement la fierté de pouvoir dire qu’ils habitent St-Lambert et non Longueuil, Kirkland et non Montréal. Arrêtez-moi vos histoires que vous allez voter contre les fusions à cause qu’elles ont été imposées de façon anti-démocratique! On s’en fait passer à l’année longue des lois qui ont des conséquences sociales et économiques 100 fois pires que cette petite histoire de fusions municipales. On entend parler de scandales sans cesse et personne descend dans la rue ou met une belle tite pancarte dans la fenêtre de son bungalow pour protester. Le projet de contrôle des armes à feu: Pratiquement 2 milliards de dollars venant des fonds publics et il n’y a toujours rien de fonctionnel, qui chiale?? Pas vu grand monde en tout cas… Le projet de bouclier anti-missiles: C’est vrai que notre sécurité est menacé par les terroristes de notre planète, en passant, le dernier attentat au québec, ce serait pas le FLQ qui l’aurait fait? Le scandale des commandites: C’est vrai qu’on est tanné d’entendre parlé de ça et qu’au bout du compte ils vont s’en laver les mains… Mais s’ils s’en lavent les mains, c’est peut être parce qu’au lieu de crier au scandale pour nos bidous mal gérés, on cri au meurtre contre une histoire de fusions municipales qui va changer quoi?? J’en sais vraiment rien.
SO, SO, SO, Solidarité….. Lâchez-pas!!
C’est malheureux, mais ces gens se fichent des conséquences des défusions, ou même de celles des fusions. Tout ce qu’ils veulent ravoir, c’est leur municipalité.
Il est possible qu’à certains endroits, il soit préférable de défusionner, mais ici, l’est-ce vraiment? Les défusionnistes de Québec ne se posent pas se genre de questions.
Ils ressentent un sentiment d’appartenance envers leur ancienne ville, mais se fiche bien de son administration et autres choses du genre. Pourquoi pensez-vous que beaucoup des anciens maires étaient là depuis quinze ans? Parce que les gens n’en ont rien à cirer. Ils se fichent de leur municipalité, mais par question de principes, ils s’opposent à une annexation à une autre ville.
Voulez-vous une preuve que les gens n’accordent pas de réelle importance à leur ville et à son administration? Jean-Paul L’Allier a été élu maire de la nouvelle ville de Québec alors qu’il est le farouche ennemi des défusionnistes de Québec.
Dans le fond, les maires ne sont pas tellement differents du sénat.
Souvent menés ouvertement ou en catimini par des anciens maires des municipalités qui ne rêvent plus que d’une chose, reprendre leur pouvoir là il ont été contraint de le laisser, les défusionnistes ressemblent à des collégiens qui se déplacent en meutes dans la direction où leur maître leur dit d’aller, sauf que cela est pitoyable quand ces collégiens le font en fauteuil motorisé. Leur ardeur, ils ne la tiennent ni de la lecture lucide des réalités qui seront les leurs après la défusion de leur petite localité qui n’aura plus que le titre de ville, mais qui sera en fait une grosse paroisse du type de celle qui attisait les passions au temps des luttes partisanes d’une autre époque. L’on aura beau mettre tout le rimmel que l’on voudra à ces faits, il en sera ainsi même si les paroissiens s’estiment assez puissants pour faire changer des lois en leur faveur. Tout ce qu’ils y gagneront, ce sera un compte de taxes encore plus gros et des pouvoirs bidons un tantinet plus nombreux. Voila ce qu’il en coûte quand l’on décide, plutôt que de s’adapter et de regarder en avant, de se complaire dans un passé révolu qui n’a pour lui ni la justice en termes d’équité fiscale, ni un quelquonque semblant de démocratie parlementaire. Quant aux petits snobinards qui ne peuvent plus dire leur appartenance sociale en écrivant leur adresse, ils n’auront qu’à se montrer encore plus superficiels dans leurs comportements quotidiens. De toute façon, cela n’inpressionne plus vraiment.
Qui, dans les citoyens de St-Lambert, a envie de dire qu’il habite Longueuil et qui, à Outremont, a envie de dire qu’il habite Montréal? Voilà le coeur du problème!
Il y aura toujours des gens qui préféreront aller au comptoir à la banque plutôt que d’utiliser les autres services automatisés offrant pourtant plus de disponibilité. L’inconvénient, quand on passe à une grande ville, c’est le danger de ne plus être reconnu, de devenir un numéro.
Les villes, c’est comme Costco, c’est plus économique à cause des grandes quantités mais ça va moins dans les détails, il y a moins de variétés et il faut s’attendre à ce que son petit besoin pointu ne soit pas reconnu au profit de la masse.
Bref, il faut savoir dans quoi on s’embarque et connaître ses objectifs. Est-on prêt à payer plus pour être un plus gros poisson dans l’aquarium de la petite ville?
Pour ce qui est des nouvelles. les médias montrent bien ce qu’ils veulent. Il y a sûrement des gens qui savaient exactement pourquoi ils allaient voter mais, comme ils ne véhiculaient pas le message que la station voulait passer, ont été tronqués au montage.
Sinon que je suis 100% d’accord avec M. Desjardins et que la plupart des suiveux qui ont été signés le registre ne savent même pas pourquoi et que le soi-disant Premier Ministre a décidé de tenir sa parole dans quelque chose… Mais ces riches car ils le sont tous, se souviennent-ils que dans les années 70 sous le régime libéral il y avait eu une fusion forcée de petites villes qui allait faire devenir la ville de Laval plus importante que la ville de Québec. Bien entendu tout le monde a chialé, mais jamais une Ville n’est devenue plus prospère par la suite et bien entendu quand on demande aux fusionnés s’ils retourneraient dans leur ancienne ville, la réponse est NON. Mais malheureusement la mémoire est une faculté qui oublie et ces guindés de Sillery ne voudront sûrement pas se souvenir… Bref, en résumé, les nouvelles sont plates à regarder!!!
Pourquoi défusionner!! Ils nous ont forcés à fusionner en nous ventant tous les mérites de cette option et même si la majorité de la population était contre cette idée, et maintenant vlan c’est plus bon on doit défusionner…. On commence à peine à ressentir les effets des fusions, et je crois que biens des gens accepte l’état actuelle dans lequel on se retrouve. Pourquoi défusionner alors? Il me semble que le simple fait de penser déjà à défusionner et bien trop hâtif! De plus pensez à tous l’argent que coûterait pour défusionner, les gens ont assez payés lors de la fusion non? J’espère seulement que vous ne vous laisserez pas influencer par les politiciens quand vous devrez vous affirmer sur la question, utiliser votre droit de vote même si parfois on a l’impression qu’il sert à rien.
Enfin je me demandais si ça allait arriver un jour et voilà qui est fait. Je suis d’accord avec vous. Et à 100 % en plus. Si les gens veulent se défusionner, c’est parce que ce sont des gens frustrés, et que oh mon dieu leur ville a changé de non. Au secours ! Qu’est-ce qu’on va faire ? Et on les regarde comme des dindes qui courent partout, à s’énerver pour une cause imbécile.
Les gens qui sont allés voter, du moins ceux qui sont conscients, sont des vieux frustrés de droites qui aiment de vielles peaux rabat-joie à la Ex-maire Andrée Boucher. Et puis vous devez savoir que les anciens maires ne sont pas tous d’accord pour qu’il y ait défusion vu que certains ont vu leur salaire joyeusement augmenter. Il faut aussi être vachement naïf pour croire que vous allez moins payez. Ça va vous coûter la même chose ou sinon encore plus. Alors si vous voulez économiser, ce n’est pas la bonne solution.
Quant au maire L’Allier, voulez-vous bien lui cri… patience un peu. C’est le maire de Québec qui a fait le plus pour la ville et surtout pour ce qui est de l’allure esthétique. Je préfère que ça nous coûte un peu plus cher par an et être fier de ma ville, que de me mettre la tête dans le sable comme une autruche, parce que j’ai un peu plus de fric, mais avec une ville moche.
Donc chers défusionnistes, votre cause ne sert à rien.
Je trouve ça profondément triste ce qui se passe en ce moment. Ça fait peut-être un peu vision mondiale comme point de vue, mais ça me fait tout drôle de voir toute l’attention qu’on porte aux défusions alors que des gens crèvent de faim, que des milliers de gens se font butter pour des raisons douteuses et qu’on a complètement décalissé notre milieu de vie.
Le premier ministre fait de l’évasion fiscale légalement grâce à des lois qu’il vote lui même?
M’en calisse, je veux avoir des rues mieux déblayées.
Disney se sert de son influence pour censurer le film de Michael Moore, qui parle entre autre des relations louches entre les familles Bush et Ben Laden, pour rester ami avec le gouverneur de Floride qui, surprise, est le frère du président. En plus, ils ne s’en cachent même pas. Ils l’annoncent par communiqué.
M’en sacre, je trouve que Boucherville sonne mieux que Longueuil quand je dis où j’habite.
On coupe des milliers d’emplois en fermant des usines, chez nous et ailleurs, et on en ouvre d’autres dans des pays du tiers monde où la main d’oeuvre ne coûte rien et n’a aucun droit.
Don’t give a shit, à Baie d’Urfé c’est rare qui se perd des emplois et je vais mettre toute mon énergie à faire en sorte que Baie d’Urfé reste Baie d’Urfé.
Etc..etc..etc..
Quand quelqu’un me dit qu’un jour tout va changer pour le mieux, je lui dis de regarder les nouvelles et que ça va passer.
Lorsque la décision de fusionner les villes a été prise, je n’ai pas eu mon mot à dire, moi qui avais des hésitations et des craintes par rapport aux réponses que je n’avais pas eues. J’ai passé pour une femme qui était contre le changement, l’avancement, les économies, etc. Une méchante réticente aux changements, qui veut que les choses restent comme elles sont… J’en ai entendu de toutes les couleurs et à toutes les sauces.
Sauf que, aux dernières nouvelles, je voulais seulement faire savoir que ce qui était présenté n’était pas suffisamment clair pour que je sois d’accord. Je voulais plus de détails, mais je n’en ai pas eu. Donc, en manque d’information, il est clair que je n’étais pas en mesure de faire un choix éclairé. C’est d’ailleurs sur cet argument que nos dirigeants se sont appuyés pour dire que nous ne pouvions pas avoir notre mot à dire à ce sujet.
Lors des élections, j’avais encore en mémoire ce «détail» et je ne me suis pas gênée pour leur faire savoir que je n’avais pas aimé leur façon de faire. Et je ne le regrette pas, quoique le choix reste discutable.
Maintenant, j’ai la possibilité de dire que j’aimerais avoir un débat sur les fusions et les défusions possibles. Quand le débat aura eu lieu, j’espère avoir une idée plus claire sur la décision de rester ou non une nouvelle ville. C’est tout ce que je demande et c’est pourquoi je suis aller signer ce registre.
Je sais bien qu’il y a de meilleures causes à défendre, mais celle-là c’est plus fort que moi elle m’est restée dans la gorge !
À la base le fusionnement des villes devait avoir certains avantages, compte de taxes moindre, plus de service, meilleure qualité de vie, un gros cadeau quoi. Mais le québecois moyen oublie souvent que quand c’est trop beau pour être vrai c’est que ca ne l’est tout simplement pas, fini veaux, vaches, cochons et fusions.
La majorité des fusionnés se sont aperçu que malgré les promesses le cadeau se fait attendre. Le compte de taxes a augmenter, les services ont étés coupés et pour ce qui est de la qualité de vie et bien elle demeure ce qu’elle était, le mardi et jeudi matin ca sent les ordures à plein nez.
Le coup du lapin ça vous dit quelque chose ! Oui, encore une fois le québecois moyen se sera fait enculer par ses dignes représentants. Encore et toujours on nous impose une vision qui n’est aucnement la notre et on nous force à la bouffer, mais vous savez quoi, tous ne sont pas cons en ce pays et trop c’est comme pas assez.
Aujourd’hui il est temps de rendre à César ce qui lui revient, ces fusions nous ont étés imposées à ce que je sache. La majorité des gens refusaient de participer à cette parodie politique qui ne servait qu’à justifiée certaines coupures à venir.
Il ne faut pas non plus prendre les gens pour des imbéciles ici, tous ne sont pas dupes, quand 22 des 28 anciennes municipalités de l’île de Montréal réclament un référendum il ne faudrait surtout pas nous prendre tous pour des morons agés qui par manque de mieux, se présentent pour signer les registres.
Alors maintenant César doit apprendre de cette lecon, pour une rare fois les gens se sont levés et se sont mobilisés contre les fusions qui leurs avaient étés imposées, un point c’est tout. Regardez bien la pression de nos chers élus grimpée de nulle à élevée.
Et le plus triste dans tout ca c’est que quand les québecois se tiennent debouts ils s’en trouvent pour nous jeter la pierre, c’est triste non.
Quand je vais à Brossard je vais à Brossard, pas à Longueuil.
De vous remixer serait une erreur magistrale, ou il faudrait remixer tous ceux qui n’ont pas été endormis, voir assommés par les amateurs de puzzle immuables dont les pièces n’ont pour effigie que les clochers dans l’esprit de ma lettre. Encore plus pour ceux qui savent que ces grelots géants font figure d’argent sonnant.
Mais le plus important pour l’égoïste que je suis, c’est qu’après avoir lu votre papier, le mot défusion me fait éclater de rire à chaque fois que je l’entend. Cet automatisme s’ajoute à celui qui me fait me bidonner chaque fois que j’entend les inepties de mon ex-mère.
Le style écoeurite donne des ailes à votre plume!
Les fusions régionnales n’économiseront pas d’argent mais permettront une meilleure planification régionale. Les défusionistes font une guèrre de clochers de petits secteurs de villes. L’agrandissement naturel des banlieues au fil des ans a fait que nos petites villes d’antan sont maintenant grandes et empiètent sur le même territoire.Elles manquaient de planification régionnales en se concentrant sur ses petites frontières.
Ceux qui ont un petit pouvoir s’y accrochent et plusieurs leaders défusionnistes regrettent d’avoir perdu ce petit pouvoir qu’ils avaient soit comme politiciens de petites villes ou comme dirigeants de petits syndicats.
J’ai vécu une fusion de sept petites sections de langue française de conseils scolaires anglophones dans l’ouest de l’Ontario. La grande différence après le fusionnement a été une meilleure planification de l’éducation pour tous les élèves …même si j’y ai perdu mon emploi comme administrateur. Au lieu d’avoir besoin de sept administrateurs ; le nouveau conseil scolaire pouvait très bien et mieux planifier avec seulement trois administrateurs .
Il est regrettable que le gouvernement du PQ n’est pas pris plus de temps pour vendre les bénifices de la fusion tout autant qu’il est regrétable que le gouvernement Charrest approuve d’un démembrement de ces nouvelles villes sur une base linguistique ,raciale ou de priviligiés économiques qui étaient souvent la base des frontières de certaines anciennes villes.
Moi ça me fait bien rigoler toutes ces histoires de défusions. Si les gens de Westmount ne s’en sont toujours pas aperçus, il faudrait peut-être leur dire que ça va se passer par RÉFÉRENDUM! Ohlàlà, le gros mot… Et puis, ça vous rappelle pas un peu cette histoire de partitionnistes tout ça?
Enfin, si tout ce ramdam peut redonner un peu d’intérêt à la politique municipale, c’est peut-être pas si mauvais que ça. Après tout, s’il y a un niveau de politique dont tout le monde a l’air de se calisser, à part des élections scolaires, c’est bien au niveau municipal.
Joyeux référendums à tous!
C’est à cause de gens comme vous qui se crissent de tout que nous en sommes rendus là. Ce n’est pas en laissant les gens tout décider pour nous qu’on va améliorer notre sort. Les fusions nous ont été imposées et ce que cette signature de régistre démontre, c’est qu’on ne veut plus se laisser imposer de telles choses. Si j’avais voulu demeurer à Québec, j’aurais acheté ma maison dans ce secteur de la ville. Je ne suis pas intéressée à payer l’escalier de M. Lallier, ni aucun de ses rêves de grandeur insensés. Depuis que nous sommes avec la ville de Québec, nous n’avons plus aucun service. L’hiver dernier, ma rue était déneigée une semaine après les tempêtes. Ça donne quoi de payer $100 de moins par année pour ne plus profiter de rien ?
Las de guerres stériles, de débats d’idées ou d’essayer d’améliorer leur sort, les jeunes se désintéressent de la politique telle qu’on la connait aujourd’hui. La petite guerre des nerfs que se livrent les partisans des défusions municipales sont un bon exemple de faux débats, et d’argent qui sera malheureusement très mal dépensé…
J’espère que tous ceux qui sont allés signer les fameux registres sont au courant qu’ils vont devoir payer pour le fameux référendum qu’ils vont s’offrir. Ponce « Charest » Pilates s’en est lavé les mains, vous savez… Ceux qui auront un référendum vont recevoir la facture.
Le plus navrant dans tout cela, c’est que ce débat ne mènera à rien. Les chicanes de clan ne seront même pas réglées. On renvera tout le monde chez soi, si jamais les défusions on lieues. La différence que ça fera dans la vie de tous les jours? Je suis d’accord avec vous Mr. Desjardins, les poubelles continueront de se faire ramasser etc… Mais on aura plus de maires et de conseillers à qui on devra graisser la patte…
Dans un rêve fait dernièrement , je voyais Jean-Paul Lallier le soir de la défaite des partisans de la grande ville. Je le voyais sur la tribune de l’hôtel de ville de Québec expliquant sa défaite : » si nous avons perdu au fond pourquoi ? essentiellement a cause des personnes agées et des démagogues de la radio : »
Je sais ce n’étais qu’un rêve et j’espère que la défussion ne se fera pas. Ces mots ( presque pareil) qui ont été utilisés autrefois dans un autre référendum, cacheraient un profond malaise soit celui des générations. Je n’ai vu que des personnes très agées aller signé les registres. Ceux que j’ai vu à la télévision faisait vraiment pitié a voir par le manque d’argument valable.
Il ne faut pas oublier non plus les anciens maires et mairesses. Ils s’ennuient tous de leur petit pouvoir perdu et se cache tous derrière la démocratie dans l’espoir de retrouver les royaumes de jadis. J’espère qu’il est vraiment fini le temps ou les Boucher, Beaudoin et cie pouvaient disposer à leur guise des citoyens.
Et voilà c’est parti ! Et c’était à prévoir. Quelle belle façon d’amener les québécois à s’arracher la tête que de les confronter, les diviser sur le dossier des fusions. C’est le sport national no 1 des Québécois les chicanes de clôture. Pendant ce temps-là le pouvoir néolibéral rigole. Les vrais dossiers: les privatisations, l’appauvrissement, le démantelement des syndicats etc. ça ne passionne personne. Solidarité n’est pas un mot Québécois. Aller voir du côté de la Lutte contre la pauvreté quelle est l’attitude de la population envers les pauvres, ça vous en dira plus sur l’option politique de nos chers Québécois.
Ou essayez de vous installer à la campagne, vous ne serez jamais chez vous, on vous boycottera jusque dans votre tombe. Vive le Québec libre de ses Québécois.
Plein de québécois ont encore les fusions forcées qui leur sont restées coincées en travers de la gorge. Et j’avoue que je suis de ceux-là. Je n’ai pas tellement apprécié le fait que le gouvernement péquiste ait imposé ces fusions à ceux qui les ont mis au pouvoir, sans même donner une apparence de vouloir consulter la population. L’évangile selon St-Bernard, c’était que les fusions étaient nécessaires, et ceux qui n’étaient pas d’accord n’étaient tout simplement que des illettrés qui ne méritaient pas voix au chapître. Alors, ils les ont fait leurs fusions, ça a été pénible, et on en subit les conséquences négatives encore aujourd’hui même.
Mais ce qui est fait est fait. Sous prétexte de vouloir donner une occasion aux citoyens d’émettre leur point de vue, mais en réalité une façon de se faire élire à la place des péquistes, le gouvernement Charest est en train de foutre le bordel dans notre univers municipal. Et il est un peu mal pris avec tout ça, car il n’en veut pas vraiment des défusions. Et qui fera encore les frais de ces belles promesses? Toujours les même…
Et c’est pour cette raison que je ne veux rien savoir des défusions. Ce sera tout juste bon à mettre à dos des gens qui autrefois s’entendaient pourtant bien. À mettre la chicane autrement dit. Et sans compter tout ce que ça va couter, en frais de référendum et de dépenses publiques pour contrer les défusions, et si jamais on y arrive vraiment.
C’est trop peu trop tard. Imaginez tout les probèmes qui surviendront si jamais quelques municipalités redeviennent indépendantes? Quels coûts devrons-nous encore assumer pour tout ça, et pour combien de temps encore? Non, qu’on arrête les frais le plus tôt possible, et qu’on se souvienne, aux prochaines élections, la manière dont le gouvernement péquiste a agit dans ce dossier, mais sans pour autant oublier les libéraux, et le chaos qu’ils auront apportés…
Je n’arrive toujours pas à me faire une idée sur ce foutu débat, parce que les cochonneries qu’on me sert aux nouvelles ne veulent rien dire du tout! Je ne veut pas savoir le pourcentage d’électeurs qui sont allés signer les registres… Je ne veux pas voir le monsieur qui aide les personnes âgées à aller voter « parce qu’on m’a dit de le faire ». Je veux savoir pourquoi les nouvelles villes? Pourquoi les anciennes? Avantages ou désavantages?
D’un côté, je vois que les référendum et tout ce branle-bas de combat nous éloigne d’autre débat beaucoup plus important, comme le Sûroit, les élections fédérales… Je vois que l’argument à la con de « Ma ville c’est Ste-Foy, pas Québec… » est le moins valide de tous. Moi, ma ville, ce n’est pas un nom. C’est l’arbre sous lequel j’aime me reposer dans le parc pas trop loin. C’est la cour d’école où j’ai joué au ballon-chasseur pendant mes jeunes années. C’est le dépanneur du coin où j’aime bien retourner. Que ce soit sous un nom ou un autre, je m’en fous. Je vois aussi qu’encore une fois, on ne regarde pas plus loin que le bout de notre nez. Je vous le rappelle, 1/4 de la population sera bientôt à l’âge de la retraite, et les générations qui arrivent sur le marché du travail sont moins populeuses… Vous voulez-vraiment multiplier les palliers de gouvernement, alors que le nombre de personnes en âge de travailler est sur le déclin? Un ménage de la fonction publique, ce n’est pas une si mauvaise idée! Et j’ai toujours été pour le fait qu’une population qui se tient accepte volontier des partager les dépenses nécessaires à la vie citoyenne.
De l’autre côté, je me demande si les grandes villes peuvent vraiment fonctionner. On entend pleins de gens se plaindre de la diminution des services, alors je me demande jusqu’à quel ordre de grandeur une ville peut être viable.
Je serai donc obliger de ne pas voter, si je ne peux me faire une idée… et ce n’est sûrement pas le Téléjournal qui va m’aider là-dessus!!!
Vous souvenez-vous du party de Noel des fonctionnaires municipaux de l’arrondissement St-Laurent, il y a plus d’un an? Ça avait fait scandale parce que les contribuables avaient découvert qu’une partie du party avait été payée à même les fonds publics. C’était pourtant pratique courante dans l’ancienne ville de Montréal! Le point que je veux faire, c’est que lorsque chaque ville contrôlait leur budget, elles pouvaient dépenser l’argent comme bon leur semble, en rendant le moins de comptes possibles. Depuis la fusion municipale, toutes ces gamiques sont régulièrement mises au jour. Comme quoi il y a des avantages financiers à avoir une ville centrale qui contrôle.
On pourra aussi prétexter que les Villes fusionnées n’ont pas tenues leurs promesses et qu’elles coûtent plus chères que les anciennes villes. Mais il faut aussi reconnaître que les anciennes villes fusionnées de force ont tout fait pour faire déraper le processus en mettant continuellement des bâtons dans les roues de tout ce qui s’appelait processus d’intégration, en ayant bien sûr en tête l’éventuelle défusion. Cela a créé une inefficacité et une lourdeur administrative que l’élection de Charest, favorable au processus de défusion, n’a fait qu’accentuer.
Et ce même gouvernement provincial qui ne fait rien! Je lis les commentaires de citoyens qui disent qu’ils n’ont pas été consultés lors des fusions. Mais pourquoi l’auraient-ils été? On ne changeait rien à leur service. On fusionnait simplement l’appareil gouvernemental pour créer de l’efficacité. C’est une décision administrative que le gouvernement peut prendre sans consulter. Lorsque le gouvernement hausse les taxtes, consulte-t-il le bon peuple pour savoir ce qu’il en pense? Bien sûr que non. C’est idem ici! Je ne sais pas comment va finir cette situation merdique dans laquelle Charest nous a poussé. Mais une chose est certaine! Qu’il ne parle plus d’améliorer l’efficacité de l’état alors qu’il ne peut même pas donner l’exemple!
Pour commencer, j’ai 50 ans et j’habite en banlieue. Merci pour vos gentilles paroles…
Depuis que j’ai 16 ans, j’entends parler de défusion. Sauf que ça s’appelle séparation, indépendance, souveraineté. Je n’en reviens pas que le Parti québécois ait utilisé pour forcer les fusions les arguments contraires qu’il nous sert depuis sa création pour parler d’indépendance.
Un Québec indépendant n’aurait plus à payer pour les provinces pauvres.
Mais
Les arrondissements riches doivent aider les plus pauvres.
Un Québec indépendant aurait ses élus plus près des citoyens et n’aurait pas à tenir compte des opinions des autres provinces.
Mais
Les arrondissements auront beaucoup d’avantages à avoir un pouvoir centralisé et des élus éloignés qui tiendront compte des besoins de chacun d’eux et y répondront en conséquence.
Un Québec indépendant aurait le contrôle des ses dépenses et de ses budgets. Les impôts resteraient ici au lieu d’aller à Ottawa et de retourner plus tard dans les provinces.
Mais
Il vaut mieux envoyer les taxes à la ville centre et qu’elles soient ensuite redistribuées dans les arrondissements.
Un Québec indépendant n’a que faire du reste du Canada et n’a aucun sentiment d’appartenance avec les canadiens en général. Le Québec veut gérer ses affaires, s’occuper de son peuple comme il l’entend.
Mais
Les citoyens des anciennes villes ne sont que de vieux séniles égoïstes rétrogrades à l’esprit étroit d’avoir un sentiment d’appartenance à leur milieu.
Je cherche encore la logique de ces raisonnements contradictoires. Je n’ai pas encore compris pourquoi ce qui est bon dans un palier ne l’est plus dans l’autre.
Je me dis que les politiciens, quels qu’ils soient, appliquent très bien depuis le début des temps, la maxime que disait mon père quand il parlait d’eux: « diviser pour régner » que je traduirais par « fous la merde dans la tribu et quand ils se chamailleront pour des niaiseries, tu te sentiras puissant et tu régneras »
Pour faire suite, à cet article de David Desjardins et des réactions des contributeurs, j’ajouterai ceci : Dans le contexte actuel de nos gouvernements, tant au niveau municipal, provincial et fédéral, l’improvisation semble être le jeu du politique. Au lieu de s’interroger sur de débats de fond comme le vieillissement de la population, la qualité du français, les services sociaux, etc., ces gouvernements s’appliquent à jeter les bases d’une confusion territoriale totale; pas étonnant de VOIR votre pessimiste David et les autres.
D’une part, le fédéral se débérasse de ses responsabilités en pelletant des déséquilibres fiscaux à travers ses provinces. Le provincial intervient dans le champ des compétences municipales en fusionnant-défussionnant, en référendant plusieurs processus contenus dans les lois municipales et enfin, les municipalités et leurs maires trébuchent dans les fleurs du tapis devenues trop épaisses à force de se traîner les pieds dans des dossiers pourtant simple à élucider. Nos gouvernements, comme une bonne partie de la population de l’Amérique du Nord, sont devenus obèses, boulimiques à force de se vautrer dans le fast-food de la complaisance. Une cure de santé est souhaitable, afin de perdre ce poids inégalable et inateigable pour un citoyen. Le poids de l’état fait en sorte que nous devons tenter de le contourner, plûtot que de l’atteindre.
D’autre part, les medias convergents nous bombardent de toute cette bêtise qui nous éclabousse au visage, chaque jour que nous nous rendons d’un quartier à un autre. Comme bêtise humaine j’ai nommé le malaise de vivre d’une société vieillisante….pour qui la séparation, le deuil et la mort est une utopie qu’il faut soigner.
J’ai 18 ans, j’suis encore jeune, j’vis en banlieue de Québec et j’comprends juste pas ce qui prend au monde ces temps-ci.
À chaque jour, toujours la même chanson à la télé. Les vieux se souviennent comment leur petite ville était donc bien belle et puis qu’on se connaissait dans le quartier et que… Stop! Les villes sont fusionnées mais ça change pas le nom de ton voisin ou le beau coin de quartier où tu vas faire péter ton chien.
Ensuite, le monde se prend des airs de vierge offusquée en disant que la démocratie en a pris sur la gueule. Ah ben dites-donc! Mais qu’est-ce qu’on fait à laisser les produits OGMisés trôner incognito sur nos tablettes d’épieceire? On devrait aller marcher dans la rue pour ça, avec quelques tribunes à la radio pour faire entendre les granolas des années 70 qui reviendraient en force, comme si une lumière dans leur vide intérieur aurait repris de l’éclat soudainement!
Ah oui, j’allais presque oublier, oublier de vous rapeller qui sont les banlieues où ça s’offusque. Sillery, Sainte-Foy et j’en passe, pas nécessairement les coins les plus défavorisés de Québec on s’entends-tu là-dessus?
Le problème, mesdames et messieurs, c’est qu’on en revient toujours à notre petit soi. Pendant que l’monde crève dans l’monde ou plutôt dans le bloc d’à côté parce que notre gouvernement offre des services de marde, nous on décide de partir une p’tite gué-gerre pour revendiquer nos belles banlieues où l’on se pavane sur nos terrains à décrotter à la hose nos craques d’asphalte, tout en écoutant ma’am Boucher, comme dirait l’autre, qui nous faire croire que cette pétition pour la défusion n’est pas pour avoir moins d’argent à faire payer également mais bien pour rendre à ces valeureux citoyens, la DÉMOCRATIE.
All in all, notre démocratie a pris une débarque, maintenant vous m’excuserez, j’crois que j’vais aller protester dans la rue parce que la nouvelle ville unie déblaye mal le sable sur le trottoir et qu’avant c’était pas l’cas…
Je suis née, j’ai grandi, je travaille et élève ma famille à Gatineau. Je n’ai pas mon plus eu mon mot à dire sur la fusion mais en tant qu’être humain, j’ai fait le constat d’une chose au cours de ma vie c’est que les changements sont constants. Et face aux changements, il y a deux sortes de personnes:
1) ceux qui s’adaptent et en tirent le meilleur parti et;
2) ceux qui le combattent et résistent
Où en serait l’humanité si nous avions toujours résisté aux changements? Il y a toujours une période d’adaptation, parfois agréable, parfois pénible à traverser avant d’atteindre une vitesse de croisière souhaitable. C’est vrai pour tous les changements dans une vie tant au niveau personnel que social et même planétaire.
Même si le démembrement de Gatineau a lieu, je tenterai d’ajuster mes voiles au vent dominant.
Samedi AM à la terrasse du Krigoff, j’entendais entre deux bouchées de végépâté, mes voisins discourir avec hargne du retour attendu à leur bonne vieille municipalité. Ils affichaient une volonté visiblement revancharde. Leurs propos étaient parsemés d’insultes à l’endroit des fusionnistes, qui disaient-ils, ne sont qu’un ramassis de sales péquistes à la solde du maire Lallier. Mon végépâté a failli tourner. Qu’est-ce qui anime une telle animosité ? J’ai difficulté à comprendre qu’on puisse cracher tout ce venin.
J’ai la nette impression qu’on se ligue de nos jours, les uns contre les autres pour une protection de nos petits territoires qu’on veut enflés à la mesure de nos égos.
Il n’y a pas si longtemps, on prônait pourtant la solidarité, les mesures sociales et la cohésion.
On se ligue maintenant pour refuser un foyer de vieux à proximité de sa rue en prétextant que le trafic pourrait augmenter. Pas d’enfants dans l’immeuble; trop bruyants! Pas d’immigrants; ça dévaluerait nos maisons! Et surtout mettez en laisse vos chats! On ne veut plus payer pour ces bons à rien de B.S. qui errent à longueur de journées dans les salles d’attentes. Dehors ces étrangers qui viennent prostituer nos filles! Pas étonnant que le marché de la sécurité ait fait un bond prodigieux,on ne fait plus confiance aux services policiers, on engage des agents de sécurité qui dérapent à l’occasion et confondent leur mandat avec les forces légales.
On se cloisonne, préférant son cinéma maison à l’autre devenu un menace. Et nous nous réconfortons dans nos bonnes consciences, car c’est l’autre qui a tort! Nous le faisons toutefois dans un état de panique et de peur constante. D’ailleurs, les bulletins de nouvelles ne sont plus porteurs que de peurs et d’agressions. L’État s’effrite et se retire de ses mandats sociaux. Nous sommes laissés à nous-mêmes. À l’ère de la mondialisation, nous sommes en compétition entre nous, dans nos paroisses!
Vive la défusion des âmes et des esprits !
Notre beau frisé de Ti-Jean Charest se devait de respecter sa plus grande promesse électorale . Redonner aux gens leur village pour qu’ils retrouvent leur sentiment d’appartenance . Je comprends qu’il doit être frustrant pour les gens de Westmount de devoir dire que les pauvres de Saint-Henri qui habitent en bas dans le trou noir sont des concitoyens du Grand Montréal , Une Île , une Ville . Que dire aussi de ces gens du west island qui déjà il y a fort longtemps nous menaçaient de se séparer pour s’annexer à l’Ontario si les méchants séparatistes réussissaient à leur faire perdre Les Rocheuses .
Ce que je trouve le plus drôle , c’est que la majorité de ces villages qui veulent se défusionner n’ont jamais voté pour le Parti Québécois depuis trente ans .
Mais attention , Ti-Jean a réussi à vous f….. comme il continue de f….. le reste du Québec . Vous ne retrouverez pas votre ancien village . Votre maire siégera comme simple conseiller municipal au conseil de la Grande Ville mais au moins même si vous payez plus de taxes vous aurez au moins retrouvé votre sentiment d’appartenance .
Plus j’y pense , allez-y fort , car de savoir que je suis concitoyen de ces gens qui nous méprisent cela brime mon sentiment d’appartenance .
Les défusionnistes ont peut-être mal identifié leur adversaire. Les gouvernements qui prônent les fusions municipales (Ontario et Québec) le font dans la mesure où une ville, dans un contexte de mondialisation, se doit d’être concurrentielle au niveau international.
Une ville se doit donc d’être plus grosse, plus performante, plus efficace, comme toute entité assimilée à un monde capitaliste !
Il est encore heureux qu’au Québec une porte ait été ouverte sur le démocratie pour permettre aux citoyens de s’exprimer ! Les ontariens n’ont pas eu cette opportunité.
Mais on doit se rendre à l’évidence: la culture et la vie communautaire des arrondissements défusionnistes ne sont pas si différents des autres ! Nous formons une communauté qui doit faire face aux mêmes problèmes et défis…pourquoi ne pas s’allier pour s’assurer du bien-être de tous, dans un contexte mondial ? Les fusions comportent des avantages et des inconvénients pour tous…pourquoi ne pas miser sur les avantages ?
Les défusionnistes démontrent leur manque de solidarité: leur myopie les empêche de déceler les vrais enjeux sociétaux et de participer au bien-être de tous !
Voilà le vrai défi !
Voici une situation bien connue de tous : 1995, référendum sur la souveraineté….
En voici une autre : 2004 signatures des registres pour avoir un référendum sur les défusions…..
Deux situations similaires, mais qu’en est-il de la deuxième situation lorsque, aux nouvelles, on nous présente une pauvre madame frustrée de s’appelée Longueil Montréal ou c’que tu veux qui s’en va chercher en char une autre madame frustré…..la première toute fière parce qu’elle aidait la démocratie……est ce que c pas ce qu’on pourrait appeler : acheter des votes???? y me semble que c pas vraiment très correct…..
Imaginez vous en 1995 le camp du oui qui va chercher le monde pour qu’ils aillent voter, Quel scandale ça aurait été….
J’ai qu’une chose à dire aux indécis ou à ceux qui en ont marre et qui ne voteront pas : ALLER VOTER NON!! parce l’abstention c’est un vote pour la majorité et y ne faudrait pas que cette majorité soit en faveur de la défusion…..
Pour ce qui de la démocratie, vous me direz, mais c une ouverture vers une plus grande participation décisionnelle de la population…. Oubliez ça, comme les élus ne nous ont pas consulté pour les fusions, ils ne nous consulteront pas plus à l’avenir.
Pour ceux qui ce fient aux journaux télévisés pour s’informer je n’ai qu’un conseil : aller vous tirer en bas d’un pont comme ça vous aller être certains qu’il va y avoir de la bonne informations toute fraîche pour le lendemain……
Quel pays de cons! (en plus c même pas un pays….)
Tout ce débat sur les défusions me déçoit grandement. À vrai dire, il n’y a pas plus bel exemple de l’esprit de clocher pouvant animer nos bons concitoyens de banlieue du Kwébak.
Encore une fois, il n’y a aucune autre situation semblable dans tout L’AMÉRIQUE DU NORD, que l’on parle du greater New York (au début du XXe siècle) aux États-Unis, comme du greater Toronto récemment. Même la petite ville de St-Boniface, il y a quelques années, s’est aggloméré au grand Winnipeg, alors que c’était une communauté francophone qui décidait de fusionner avec un plus grand bassin d’anglophones. Nous, au Québec, on veut revenir en arrière, « faut le faire », comme dirait l’autre…
Cela m’amène à croire qu’il n’y a plus de débat de bonne foi par les temps qui courent. Dans cette confrontation, je n’entends aucun argument suffisamment sérieux légitimant un retour en arrière. Seulement une guerre de roitelets ou de petits chefs inquiets de leurs anciens prérogatives. D’un autre côté, l’ancien gouvernement péquiste a aussi fait l’erreur de ne pas avoir étudié sérieusement le dossier avant d’aller de l’avant. La fusion Jonquière et Chicoutimi est une erreur. L’Île de Montréal aurait peut-être dû former deux villes, si c’est si important pour les anglos de tenir leurs réunions de conseil municipal en anglais pour dépenser leur argent.
Mais au-delà de toutes ces considérations, c’est la petite mesquinerie des banlieusards qui me donne des boutons, si terrifié qu’ils sont de la seule idée de devoir partager des frais d’opérations municipales avec des ti-culs de la vieille ville. Ces mêmes gens-là sont pourtant les premiers à proclamer: « One Quebec, one Canada! »… Si cela est vrai au plan national, pourquoi cela ne le serait-il pas au niveau municipal?
Le problème, avec les défusions, c’est que les gens n’ont pas compris le fond de l’histoire. Il n’y aura jamais de véritable défusion parce qu’il n’y a jamais eu de véritable fusion. Ce fut plutôt un gros collage de villes avec du « tape gris » pour être sûrs que ça tienne. Maintenant, il faut apprendre à vivre avec et comprendre vraiment c’est la faute à qui. Les libéraux ont fait bien des erreurs, mais ce sont les péquistes qui ont fait ça ce beau collage. Faudrait pas oublier ça. Je ne suis ni péquiste, ni libérale, ni rien du tout parce qu’ils sont tous étranges alors ça me permet peut-être d’y voir un peu plus clair. Ce qui est moins facile quand on répète sans cesse à nos voisins « le ciel est BLEU, l’enfer est ROUGE » ou que notre parterre est parsemé de drapeaux rouges et blancs…
Monsieur Desjardins,
vous vous dites sot de ne rien comprendre à cette défusion. Je n’y comprends rien non plus, dois-je en déduire que nous sommes atteints de la même déficience ? Ou vivons-nous plutôt une actualisation de la fable « Les Habits Neufs de l’Empereur », de Christian Hans Anderson, dans laquelle il suffit qu’un seul garçon admette qu’il ne voit pas les vêtements de l’empereur (que seuls les gens intelligents peuvent supposément voir) pour que tous se rendent compte que le roi est nu ?
Vous vous questionnez quant au bien fondé de la démocratie dans une société qui ne pense pas par elle-même, mais comme le disait Oscar Wilde, « L’opinion publique n’existe que là ou il n’y a pas d’idées. » Ce même Oscar Wilde qui disait aussi que « La démocratie, c’est l’oppression du peuple par le peuple pour le peuple. »
Enfin bref, si vos et moi sommes si sots, alors beati pauperes spiritu !
Je suis comme tous écoeuré du gaspillage des fonds publics par nos gouvernements qui demeurent intouchables, mauvaise gestion sur détournements de fonds avec des commandites ou des études pour la faisabilité de Sûroit, on n’a pas à chercher loin pour que la moutarde nous monte au nez. Cela dit il reste que les défusions je suis POUR parce que tous les principes de la démocratie ont été escamotés villainement, j’ose même dire de façon criminelle, par un gouvernement péquiste à l’origine qui a rejeté du revers toutes les objections des gens qui furent floués. Le PQ a erré dans son entêtement, les élections perdues, Charest entre en scène avec la promesse de régulariser le manquement. Mais lui aussi a menti et veut se défiler, un processus compliqué élaboré et il est forcé de compléter le processus malgré les coûts impliqués. La démocratie avait échoué à ce moment avec les fusions forcées, niée.
Maintenant coûts nonobstants, la démocratie a une 2e chance et ce sont ceux qui voteront qui décident, contrairement au premier tour. Par exemple, si on avait 20 villes autour de Montréal, 20 administrations municipales dont la gestion efficace occasionne un profit, un fonctionnariat efficace (! oui c’est dur à croire mais vrai), on les annhile pour les greffer à Montréal déficitaire, mal gérée, toujours déficitaire malgré la nouvelle mégaville !!! Tous les citoyens maintenant mal administrés et il faudrait poursuivre en acceptant ça, ne pas rechigner et baisser la tête, et quoi encore: présenter l’autre joue!
Non le premier pas c’est que les citoyens peuvent réclamer leur ancienne ville, pour qu’une administration efficace, qui les représente, qui s’occupe d’eux correctement, revienne en force. Ensuite la loi 9 qui actuellement vise à limiter les vrais pouvoirs décisionnels restera le prochain enjeu.Car les lois peuvent être changées. Charest est le meilleur exemple du pire, alors il devra réviser sa loi 9 car le peuple reprend le pouvoir.Le vote dénié c’est la dictature
Se que je trouve fascinant, lorsque vous demandez à un défusionniste le pourquoi de cette démarche, il n’est pas capable d’expliquer dans ses propres termes l’enjeu, si en existe un, pour la communauté. Il ne fait que répondre se qu’il a entendu soit sur les ondes radiophoniques ou sur le perron d’un quelconque édifice publique. Mais lorsque vous persistez dans vos questions, alors on se fait répondre; de toute façon, t’es trop jeune pour avoir connu la vie dans les petites villes. Je m’excuse, oui, j’ai connu les petites querres internes, le favoritisme vis-à-vis certains citoyens bien fortunés et aussi l’impolitesse de certains maires ou mairesses lorsque je n’avais pas la même opinion qu’eux, et c’était un vrai merdier.
Pour d’autres, et je suis de ceux-là, il faut trouver le moyen de faire fonctionner cette ville malgré la grosseur et la lenteur pour règler les problèmes au fur à mesure qu’ils se présentent.
Mais lieu de ça, on stagne, on essait de faire revivre les combats de coqs pour donner quoi? Encore aujourd’hui, à quoi perdre son temps à essayer de refaire se qui est passé.
Il faut avancer, ne pas reculer, c’est en avançant qu’on peut corriger le tir et mettre en commun les forces des personnes qui sont prêtent à donner de leur temps et de leurs expertises pour arriver à faire un travail satisfaisant aux yeux des deux parties et à réussir en faire un partie avec les pours et contres qui les accompagnent.
Je souhaite que les personnes concernées arrêtent de faire les enfants et qu’ils commencent à grandir enfin.
Je dois avouer que j’ai toujours été plutôt neutre concernant le dossier des fusions municipales. Je me disais qu’harmoniser les comptes de taxes (n’en déplaise aux villes riches) était quand même une bonne chose parce que souvent nous profitons des mêmes services. Mais quand j’ai vu la horde de gens qui vont signer le registre de défusion, j’ai vraiment essayé de comprendre ce qui pouvait motiver ces gens et j’ai posé des questions à mes collègues de bureaux. J’en suis vraiment resté sidéré. Les réponses allaient du : Le terrain de tennis ferme 1 heure plus tard à le jour des poubelles a changé et ça m’arrange moins. Je m’excuse, mais pour le terrain de tennis par exemple vous pouvez vous plaindre à votre conseil d’arrondissement. Il est là pour ça.
Mais les gens sont rétrogrades. Au lieu d’essayer de fonctionner ensemble et de tenter d’améliorer le système en faisant des commentaires, en critiquant on veut redevenir comme avant pour se gérer soi-même. Dans le fond, c’est du pur égoïsme et il n’est pas étonnant de voir que cela vient des villes riches. Je suis vraiment déçu que le gouvernement libéral ait permit cela. Disons que c’est pour moi de la très mauvaise gestion et je ne crois même pas que ces soi-disant référendums soient de la pure démocratique. C’est un peu comme aller demander uniquement au Saguenay si ils veulent que le Québec se sépare. On ne tient pas compte de la majorité.