À chaque campagne électorale, c'est la même histoire: les jeunes ne s'intéressent plus à la politique, ils sont cyniques, ils ne croient plus au système, yaddi yaddi yadda…
Remarquez, ces vieilles complaintes sont rassurantes. Elles vous réconfortent en vous démontrant que malgré l'évolution exponentielle de certains aspects de nos sociétés, d'autres, comme le discours médiatique, demeurent rigoureusement les mêmes.
Prévisibles.
À l'inverse et au risque de vous surprendre, surtout si vous lisez régulièrement cette chronique, je réprouve le cynisme que plusieurs d'entre nous cultivons. Je dirais même que j'abhorre ma propre désillusion en ce qui concerne la politique traditionnelle.
Bref, je ne suis pas mieux que d'autres: un client insatisfait qui préfère cesser d'acheter plutôt que de chercher une solution de rechange, et je me tombe un peu sur les nerfs par moments.
Suggérons alors, afin de redorer son image et de pénétrer la part la plus récalcitrante de son électorat, que cette même politique traditionnelle rafraîchisse ses techniques de vente. Ce serait un début et puis, que voulez-vous, on ne s'adresse pas aux baby-boomers et à leurs parents comme on parle à la génération Nintendo qui, elle, a grandi dans cette désillusion et ce cynisme permanents, se nourrissant de Simpsons, de South Park et de jeux vidéo.
Et même si, ça encore, c'est une forme de cynisme: perception is everything, comme disent les publicitaires, et la politique, comme n'importe quel commerce, doit s'appuyer sur la séduction.
Le changement de look pourrait donc commencer par les campagnes d'affichage qui, si elles sont toutes aussi sexy que celles de Québec, ne risquent certainement pas d'ameuter les jeunes Cânaguiens, comme dirait Paul Martin.
Comme chez les conservateurs, où quelques candidats au triple pontage coronarien affichent leur grosse bouille grise sur une photo peu flatteuse qui donne à penser que la stratégie du parti de Stephen Harper pour réduire les coûts en santé a certainement plus à voir avec la privatisation qu'avec la prévention par l'activité physique.
Au Bloc, ce n'est guère mieux. Un slogan qui lave plus blanc que blanc, et la grosse tête d'autres illustres inconnus, sauf peut-être Bernard Cleary, et aussi Christiane Gagnon, dont le faciès est par ailleurs étrangement flou sur ses affiches. Comme s'il s'agissait d'une sorte d'apparition mystique. Tout le monde à genoux!
Chez les libéraux, là, on se la joue big. La face du chef en mortaise, et puis la gueule des candidats qui regardent stoïquement vers l'avant, comme le stipule leur slogan, évitant à tout prix de jeter un œil derrière, des fois qu'ils verraient conservateurs et bloquistes leur filer le train d'un peu trop près. Ajoutons aussi en ce qui concerne leurs candidats de moins de 100 ans: même les jeunes libéraux ont l'air vieux. Regardez Jean-Sébastien Côté, candidat de Québec: tellement drabe qu'on dirait un proche cousin de Patrick Simard, le très clean cut président de la Chambre de commerce de Québec.
Quant au NPD, je ne vous dis pas… Le seul véritable parti de gauche du Canada propose non seulement des candidats auxquels les photos donnent des airs de repris de justice, mais toute l'infographie confère à l'ensemble un look glauque à peu près aussi séduisant qu'un poêle à bois. La gauche gothique? Au secours!
C'est quand même inouï qu'avec les masses de fric qu'investissent les partis politiques dans une élection, on planifie toujours ces campagnes par automatisme: pancartes, porte-à-porte, gros plan sur l'image du chef et slogans ineptes. Un débat télévisé, et puis hop! on vote.
Dans ce contexte, se plaindre du désintéressement des jeunes par rapport aux campagnes électorales revient à se demander pourquoi ils ne veulent plus d'un ordinateur Commodore 64 ou d'une console de jeu Intellivison.
Pensez-y: au nombre de publicitaires, de faiseurs d'images et de créatifs qui travaillent derrière chaque parti, comment est-il possible que personne n'ait encore suggéré de rajeunir les méthodes de campagne?
À croire que ce sont les politiciens eux-mêmes qui ont démissionné de la jeunesse tellement ils investissent peu dans ce public-plus-ou-moins-cible, que la bête électorale des partis traditionnels est une machine molle, engoncée dans des tactiques antédiluviennes qui l'empêchent de réfléchir en regardant vraiment vers l'avant.
Une machine flasque qui, à moins de pondre quelques idées novatrices, ferait mieux d'aller au plus vite chercher sa prescription de Viagra… ou d'un de ses génériques, comme dirait Bono.
Je pense que la stratégie des partis est d’oublier complètement ces jeunes qui ne sont pas intéressés et qui de toutes façons ne se dérangent pas pour voter . Nous les vieux faisons ce que l’on appelait notre devoir de citoyen et courrons les élections . Une anecdote . Lors des dernières élections scolaires j’ai travaillé à titre de scrutateur . J’avais environ six cents noms de votants et seulement une petite cinquante de personnes se sont présentées . La majorité de ceux qui se sont prévalu de leur droit de vote étaient des grands-mères avec des marchettes . Il n’y avait pratiquement personne qui avait des enfants à l’école qui se sont présentés pour voter .
Les jeunes sont désabusés de la politique et il ne faut pas s’étonner de leur non-participation et surtout de leur non intéret . Si quelque chose les touche directement , comme l’augmentation des frais de scolarité par exemple , alors là ils vont monter aux barricades et crier bien fort .
C’est vrai que la campagne électorale est moche et que plus de quatre-vingt cinq pour cent du bon peuple ne croit plus aux promesses électorales . Comment faire pour tirer les jeunes de la morosité électorale ? Je ne le sais vraiment pas .
Peut-on être surpris que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique,
avec ce que l’on entend ces jours-ci pour la quête des votes?
La politique est devenu non crédible, appuyée par de nombreux scandales et des décisions contre l’intérêt de la population.
La démocratie est devenue une religion, on y croit, mais les retombées du ciel sont plutôt rares ou pluvieuses. On observe les conflits d’intérêt de nos représentants et commence enfin à s’interroger.
Il est difficile de comprendre qu’avec tout l’argent versé aux gouvernements, on ne puisse bénéficier de meilleures retombées. L’administration publique aurait besoin d’un conseil d’administration où la population pourrait plus s’impliquer.
Pouquoi ils ne changent pas leur methode ? …Ben, grand-maman serait outrée de voir que le parti bleu de labatt a fait plus de tapage médiatique que la vraie campagne. Elle ne voudrait pas voir des affiches aux couleurs trop criardes. Comme elle ne voudrait pas voir les candidats sans leurs belles cravates qui nous confirment leur engagement et leur bonne conduite !!
Moi, j’aimerais bien qu’il y ait un parti qui s’affiche en p’tite culotte comme les « daugthers of Eve ».Il ne gagnerait sûrement pas, mais avec un parti pareil on aurait l’impression qu’il y a quelqu’un en dessous de l’habit !
Je ne sais pas quel âge tu as David mais moi j’ai plus de 50 ans et comme bien des jeunes je n’arrive pas à m’intéresser à cette campagne électorale qui s’en va dans tous les sens et nulle part. Tout est tellement prévisible qu’on a l’impression qu’on pourrait en faire le compte-rendu quotidien sans écouter ou regarder les principaux acteurs de cette triste comédie. On sait ce qu’ils vont dire, comment ils vont le dire et pourquoi ils le disent. J’ai beau me dire que la démocratie c’est ça et que c’est préférable à la dictature je n’ai toujours pas le goût d’aller voter et plus je regarde la tête des candidats moins j’ai le goût.
La seule campagne qui a vraiment du punch est celle de Labatt Bleue. Je n’arrive pas à croire que c’est la même agence qui a concocté celle des libéraux. J’ai beau me dire que Paul Martin n’est pas facile à vendre y’a tout de même des limites. Si on réussi à rendre sexy la vente des couches pour retraités incontinents en les présentant tout guillerets sur un parcours de golf on devrait pouvoir faire quelquechose de mieux que de nous présenter ces visages drabes aux regards fixés sur quoi on se le demande?
Ainsi donc, pour intéresser les jeunes à la politique, il faudrait moderniser la campagne électorale. Bonne idée ! On pourrait créer un Loft Story politique, mettre tous les candidats dans une grande maison avec des caméras partout, et les regarder se brosser les dents, se curer le nez ou s’entretuer dans l’émission quotidienne. On y verrait Paul Martin téléphoner à sa femme et se bidonner avec elle au sujet de toutes ces promesses farfelues qu’il fait à la population et qu’il sait d’avance ne pas pouvoir tenir.
Chaque semaine, on élimine un candidat parmi ceux qui sont encore en vie. Et le dernier qui reste sera élu premier ministre lors d’une grande soirée organisée au Centre Bell. Soyons donc sérieux deux minutes ! Si les jeunes ne s’intéressent pas à la politique, ce n’est pas tant parce que les affiches sont laides ou que les candidats portent une cravate. C’est tout bonnement parce qu’il n’y plus rien, dans le monde politique d’aujourd’hui, qui vaille la peine pour eux de se battre. Il y a quelques années, la jeunesse québécoise se plongeait dans le combat pour revendiquer la souveraineté, encouragée par des hommes politiques qui étaient de grands orateurs et savaient rassembler ceux qui partageaient les mêmes idéaux qu’eux. Aujourd’hui, les chefs des partis politiques n’osent plus se mouiller, parlent pour certains de souveraineté sur le bout des lèvres pour ne pas perdre les nombreux votes de ceux qui sont contre. Paul Martin ne sait pas aligner deux mots sans faire un lapsus ou une faute de français, il se contente de mener sa bataille en restant sur la défensive et en accusant les autres d’être responsables du fiasco de son parti. Ses concurrents ne proposent rien de concret, ne font finalement rien d’autre que d’attaquer en paroles leurs opposants.
Aucun candidat au poste de premier ministre n’est crédible. Aucun n’a un véritable charisme. Et on s’étonne ensuite que les jeunes ne s’intéressent plus à la politique ?
Le parti Vert a recuelli 5% des votes à la dernière élection .La majorité de ses électeurs sont des jeunes plus conscients de l’écologie et de son importance sur notre santé.
Ses affiches à Glengary-Presctt-Russell où je demeure …je n’en ai pas vu! J’en ai vue quelques-une à Ottawa .Une affiche c’est une affiche et en soit nous informe du nom du candidat ou de la candidate mais c’est quand même très limité.Le financement donné par le gouvernement aux parties politiques est en proportion aux députés élus.Donc le parti Vert n’a rien reçu. Les débats des chefs qui s’envienent à la mi-juin et le parti Vert en a été exclus!
Les jeunes qui s’impliquent en politique on n’en parle pas et on ne les regardent pas …à moins que ce soit des jeunes femmes qui nous montrent leur petites culottes avec une inscription contre Bush…
C’est un faux portrait de l’implication des jeunes en politique. Vraiment,ils discutent des enjeux, réfléchissent et plusieurs s’impliquent dans tous les parties politiques.ILs y a des indifférents dans tous les groupes d’âge. À la fin un reporter trouve ce qu’il ou elle recherche et en fait une nouvelle!
Avez-vous vu, hier soir au Point de Radio-Canada, trois imbéciles des trois partis les plus en vue dans cette foutue élection? Si non, vous avez vraiment manqué quelque chose!!! Et ceux d’entre vous qui avez vu ce programme pour le moins triste, vous serez, je l’espère, très d’accord avec moi pour dire qu’on est foutu quel que soit le résultat de ces élections, qui que ce soit le « gagnant » de cette campagne de popularité….
Il se trouve que ces trois bouffons n’avaient strictement RIEN de pertinent à offrir pour le peuple canadien, RIEN de nouveau à nous vendre, RIEN de salutaire pour aider et soutenir les communautés se trouvant dans le seuil de la pauvreté, RIEN RIEN RIEN…!!!
C’est crétins là, au dépend de valorisé leur parti respectif, tous avait l’idée pathétique de « blaster » leurs adversaires, qu’importe lequel… Un dénonce le manque d’envergure de l’autre, l’autre se défend en accusant un autre d’être arrogant, et ensuite, les trois tous ensemble, comme un vrai concours de « qui va enterrer l’autre », se mettent à chialer et à vouloir crier le plus fort et bang la pagaye prend…
Le pauvre animateur n’avait outre choix que de nous dire, en dessus du chaos permanent de ses trois morrons, que nous nous reverrons « demain soir, même heure, même poste »….
La seule et unique réflection qui m’est venue en tête après ce piètre constat, c’était de dire, très sarcastiquement merci:
« Wow, on est vraiment chanceux d’avoir un choix aussi varié dans la politique de notre petit pays… »
Tellement triste, tellement réel, tellement honteux de voir ce trio de tarla que je ne sais comment nous allons en survivre de cette battaille enfantile…
Bref, ce merveilleux moment d’honte, de stupidité humaine et de crétinerie m’a décidément inspirer de prendre le point que j’avais présenté le 20 mars 2003 avec le commentaire « trois couleurs rouge », qu’on est foutu et que le meilleur moyen de nous sortir du marasme craceux c’est de voté pour un parti indépendant
Malaise.Je ne suis pas un jeune et pourtant, il y a belle lurette que je trouve les campagnes électorales nulles à se jeter devant le train. Ahh, noooon pas encore ça!À chaque élection c’est pareil. Rien à cirer des grosses têtes sur les poteaux de la ville. Toutes pareilles. Tous le même air de beû. Vous savez pourquoi ils ne nous montrent jamais leurs mains? C’est qu’elles sont dans nos poches en train de nous voler nos derniers ronds.
Au risque de vous décevoir, mon cher Desjardins, je ne veux plus de pub. Comprenez-moi bien, je ne veux pas qu’on modernise les images ou les discours pour attirer les jeunes ou les vieux. Je n’en veux plus du tout. Nothing, niet, nada. Voilà! Aux chiottes toutes ces publicités idiotes. Je voudrais que pendant les élections, aucun parti n’ait le droit de faire de publicité, sous aucune forme. Et, comme en cour, qu’aucun média n’ait le droit de nommer les candidats ou de rapporter des discours de politiciens impliquée dans la campagne.
Je ne permettrais que les rassemblements publics, que les discours ou les débats publics.
Vous voulez vous faire élire? Allez rencontrer les électeurs et convainquez-les en personne. Finies les grosses faces de cochon sur nos trottoirs. Finie la même émission à tous les postes. Finis ces slogans absurdes et insipides qu’on veut nous enfoncer dans le crâne.
La démocratie c’est autre chose qu’un hot-dog ou une bagnole. Il ne s’agit pas de vendre ou d’acheter quoi que ce soit. Il faut que mon droit de voter se transforme en pouvoir de voter et que ce pouvoir fasse peur aux opportunistes et aux hypocrites.
Il faut que les élections se transforment en énorme comité de sélection comme si on allait embaucher un employé très important. Qu’on pose les bonnes questions, qu’on vérifie les antécédants et les motivations. Après tout, le premier minisre n’est-il pas suppposé être notre employé le plus important? Et les députés ce devrait être pareil. Allez, dis-nous ce que tu vas faire de bien pour n
Comment être intéressé par la politique ?? On s’aperçoit de plus en plus que les politiciens nous ment et n’en font qu’à leur tête. Avec le scandale des commandites, j’ai perdu le peu de confiance que j’avais. Imaginé tout ce que l’on ne sait pas. Les politiciens peuvent bien ne pas gagner beaucoup d’argent, on sait qu’ils s’en mettent plein le poches par des moyens peu convenables. On vote pour certaines promesses et une fois rendu au pouvoir, on cache ses promesses pour les ressortir au bout de trois ans pour réussir à se faire réélire lors de la 4ième année !!! Comment expliquer que certains maires même s’ils n’ont pas l’appui de leur population se démène pour gaspiller notre argent de manière aussi délibéré ??
J’ai perdu confiance et la campagne qui se déroule présentement me fâche plus qu’elle ne me passionne !!!
C’est vrai que les jeunes comme moi sont complètement désillusionnés par le systéme politique et qu’ils ne vont plus voter. C’est triste car quand on y pense, c’est que nous croyons ne plus avoir aucun impact sur ce que deviendra notre avenir. On préfère laisser aux autres le soin de voter à notre place et de choisir celui qui nous dirigera. On ne croit plus à nos dirigeants et on ne croit pas qu’un jour quelqu’un pourrait être là pour faire toute la différence. On préfère rester blaser en se disant: Quand est-ce que ces putains d’élections vont finir pour que nous ne manquions pas nos émissions télévisées remplacés par des discours politique? C’est déplorable d’avoir autant perdu tout espoir en la politique. Vivement que du changement arrive!
Cette campagne semblable aux précédentes démontre-t-elle qu’on va encore une fois se retrouver avec les mêmes menteurs aux mêmes places?
Comment intéresser les jeunes (et les gens en général) puisque à chaque fois ce sont les même menteries et les même promesses non tenues qu’on nous replace… c’est quand même marrant qu’au moments des élections, tout est beau et tout va bien, pour ensuite n’entendre que des scandales.
Un peu comme un magasin qui offres de super-rabais sur la marchandise et qu’à chaque fois elle n’est plus disponible… à la longue les gens ne vont plus dans cette place parce qu’il s’en désintéressent. Bin la politique c’est la même chose, on s’est tellement fait crosser qu’on n’a plus aucun intéret pour elle.
Il n’est question ici que de marketing, d’image et d’impression faite aux électeurs qui eux, de leur côté ne se fient qu’aux images, aux impressions et aux manoeuvres de marketing des spécialistes…
C’est simple, les méthodes employées sont éprouvées depuis des décennies et ne changeront pas parce que trop efficaces. Si un changement avait eu à être fait, il me semble que les parties de la « gauche » auraient été les premiers à les mettrent en pratique, considérant leur volonté à faire tout différemment.
Faute d’argent, ceux-ci s’en tiennent donc aux petites réunions de clans locaux inneficaces en dehors du milieu gauchiste et qui ne sert qu’à s’automotiver à poursuivre leurs luttes.
Le marketing étant ce qu’il est, c’est pas demain la veille que les choses vont changer…
Vous avez vu la quantité de pancartes dans nos rues et sur nos boulevards depuis le déclenchement des élections? Un déferlement inouï de pollution visuelle, qui finira au dépotoir si quelqu’un se donne la peine de les ramasser…
Sinon, plusieurs d’entre elles finiront leurs jours arrachées et trainants dans un terrain vague…
Et tous les partis sont repésentés! Imaginez un instant que vous êtes candidats dans une circonscription et que tous vos opposants s’affichent. Mais vous voulez être différent. Qu’est-ce que vous ferez, pour vous faire voir dans votre coin de pays.
C’est presqu’un must ces pancartes, surtout si le voisin s’en donne à coeur joie!
J’ai un peu de misère à vivre ça le cynisme politique des cotyens qui m’entourent. Je paierai toute ma vie des impôts et des taxes. Jamais dans ma vie je profiterai d’abris fiscaux, pour protéger des fiscalistes provinciaux et fédéraux mes économies. Bref, j’enverrai toute ma vie des sous aux gens qui me dirigent.
Et je juge que c’est mon devoir de citoyen de m’intéresser au minimum à ce qui se dit, à ce qui se trame. C’est la clé pour être un jour content de ce que mes impôts feront dans la société. Il s’agit après tout des fruits de mon labeur!
Je peux pas accepter qu’on le dilapide! Et si je suis pas content des dirigeants, j’essaie de leur faire savoir, en allant manifester dans les rues, ou en votant pour un autre parti qui me propose d’autre chose.
Mais il faut pas se laisser faire et laisser faire, parce qu’on se fait avoir à tout coup dans ce temps-là…
Est-ce vraiment nécessaire d’aller voter pour une cause perdue d’avance ? Est-ce si utile de gaspiller autant d’argent pour nous bourrer de menteries durant une campagne électorale ? Est-ce normal que les gens ne réagissent pas plus que ça ? Est-ce un gouvernement fort ou faible que nous désirons ? Est-ce normal que la seul chose qui change au parlement, ce sont les visages ? Est-ce que vous ne croyez pas que ce serait utile de recycler, mais pas juste dans la nature ? Avons-nous réellement besoin de tout cette publicité sur les arbres, les murs, les terrains ? Est-ce normal que je ne crois pas à tout ce qui ce dit en politique ? Autant de questions dans mon esprit mais aucunes réponses valables qui me ferait changer mon fusil d’épaule.
Certains diront que de s’abstenir, de refuser, de ne pas voter et un faux pas pour la société. J’aimerais simplement savoir pourquoi ? Parce que je me donne le droit de parler, de critiquer ? Je ne juge pas ceux et celles qui vont voter pour un parti ou un autre. Pourquoi n’aurais-je pas droit de décider moi-même du sort de mon propre vote ? En dépis de ce que le gourvernement peut nous dire, j’essaie encore de comprendre le fonctionnement de cette machine à imprimer les billets de banque……en campagne électorale!
Je me pose plusieurs questions par rapport à ces élections fédérales.
1- Qu’est-ce qui a poussé Paul Martin à déclencher ses élections aussi rapidement malgré le plongeon que lui et son parti subissent dans l’opinion publique? Habituellement, le parti au pouvoir attend toujours les conditions idéales avant d’envoyer la population aux urnes. Si, comme il tente de nous le faire croire, il n’avait rien à se reprocher dans le scandale des commandites, qui constitue un méchant boulet à la cheville des libéraux, il aurait eu intérêt à attendre les conclusions de l’enquête afin de fermer le clapet à ses adversaires sur le sujet. Malgré le fait que j’ai ma petite opinion sur le sujet, tout ça me laisse perplexe.
2-Pourquoi le Bloc québécois et le NPD n’unissent pas leurs forces? Les deux partis divisent la gauche et l’Est de Canada et se condamnent à être des partis locaux contrairement au Parti Libéral, qui représentent l’Ontario, et au Parti Conservateur, qui représente les provinces de l’ouest. Un parti souverainiste au fédéral, c’est INUTILE. Leur seul pouvoir à Ottawa, et le notre par la même occasion, c’est celui de chiâler. En unissant l’Est du pays, on pourrait peut-être faire quelque chose de constructif. À moins que les ambitions politiques de quelques individus ne condamnent le tiers du Canada au mutisme.
3-Il y a encore des gens en 2004 qui partagent les idées des dinosaures conservateurs? Retour sur l’avortement, les droits des homosexuels et les lois sur les armes à feu.
Câlisse.
Une chose est certaine. Armez vous d’un sweat suit et d’un tuba car on va nager dans la bullshit au cours du prochain mois.
Personnellement, je suis fatigué de voir la face de mon député une centaine de fois par jour. Est-ce que nous allons voter plus pour tel ou tel candidat parce que sa face est à chaque 10 mètres. Je pense que, lorsque sera venu le moment du scrutin, je vais choisir le représentant dont je n’ai jamais vu la bouille. Je suis de Charlesbourg, et je marche beaucoup. Rien qu’en me rendant chez un de mes amis, j’ai vu la face de Richard Marceau assez de fois pour en devenir malade. Et c’était seulement la première journée de la campagne, imaginez comment je vais me sentir à la fin de juin.
Avec tous les millions qui se dépensent pour les élections, je suis surpris qu’on n’ait rien de trouvé de mieux que d’afficher le visage du candidat dans tous les endroits visibles afin d’obnubiler l’esprit de l’électeur. Est-ce une bataille d’idées ou est-ce que le gagnant sera celui qui aura lavé l’esprit du plus grand nombre de citoyens par le visionnement répétitif et hypnotique de son visage moqueur. Il y a quelque chose de subliminal là-dedans.
Vous avez raison. Ce sont définitivement des vieilles méthodes datant d’une époque révolue où les gens étaient moins informés et également moins cyniques. Les stratégies électorales d’antan n’ont peut-être pas le même effet au vingt-et-unième siècle. Il y aurait certainement matière à révision.
Ici ce n’est pas d’être surpris du peu d’intérêt que les jeunes portent à la politique, c’est de comprendre ce peu d’intérêt. Comment pouvez vous sciemment questionner ces jeunes de ne pas vouloir s’associer aux scandales à répétitions. Les jeunes ne sont pas aussi stupides qu’ils semblent parfois l’êtres, ils regardent et écoutent, alors lorsque le Grand Vizir Paul Martin se présente avec ses sempiternelles justifications ils ne peuvent que demeurés de glace devant toutes les belles promesses que le messie leur apporte.
Contrairement à nous les jeunes analysent les évènements non pas avec un oeil monétaire mais avec un oeil logique. Celui qui dit que lorsque tout est trop beau pour être vrai, c’est que ca ne l’est tout simplement pas.
La campagne politique qui nous est présentée est non seulement insipide elle nous demande en plus de faire un choix entre un parti corrompu (Libéral), un parti quasi socialiste miner par les divergences des gauchistes (NPD), et un parti dont les promesses relèves de la science-fiction (PC). Non je n’ai pas oublier le Bloc, celui qui de par son élection ne pourras nous donner plus que ce qu’il nous aura donné sans être élu depuis quelques années, une protection minime et sans pouvoir décisionnel face aux autres provinces.
Pour moi le choix est plutôt simple, il vaut toujours mieux avoir à manger régulièrement que de prendre la chance d’être sous-alimenté, vaut mieux un Bloc représentatif qu’un parti nocif à mon environnement mental. Je ne peut mlaheureusement plus tourner la joue et pardonner car j’ai déja tourner plusieurs fois et ca ne donne absolument rien car ce qui est cancéreux demeure incurable, rien ne sert de pardonner.
Lorsque l’adulte que je suis regarde cette télé-réalité d’un oeil totalement désinteressé comment puis je être critique du jeune qui choisit de ne pas s’impliquer.
Je vais m’exprimer, mais sachez tout d’abord M.Desjardins que votre texte est lourd et je dirais même pénible. C’est trop long avant de savoir ce qu’est votre sujet et on ne sait pas si vous êtes contre les partis politiques ou si vous n’aimez pas les campagnes politiques, en tous les cas, ce n’est pas clair.
Mais pour ce qui est des campagnes électorales, que voulez-vous changez ? Qu’est-ce que vous entendez par changer la façon dont ça fonctionne ? Vous voulez peut-être faire une émission de télé réalité avec les chefs de parties seuls sur une îles ? En fait le problème c’est les jeunes (et j’en fait partie) qui ne s’intéressent pas assez à la politique. Ils se foutent complètement de qui sera leur représentant à l’étranger. Il n’y a cas regarder les sondages et vous verrez bien. Ce que je propose, c’est qu’il y ait une réforme dans l’éducation et que l’on ajoute un cours de politique qui éveillerait ces jeunes à ce qui se passe dans leur pays. Et après ça ils pourraient allez voter et cessez de dire « maudit gouvernement », car quelqu’un qui ne vote pas ne devrait pas chialer au sujet du gouvernement parce qu’il accepte que les autres choisissent pour lui.
Québec, le 2 juin 2004.
Nicolas Frichot est heureux en tant que citoyen de se présenter officiellement dans la circonscription de Beauport (comprenant Limoilou).
Pour Nicolas Frichot, la démocratie : c’est le droit de voter, d’accord ; mais surtout le droit de se présenter. Le dépôt de 1000$ me semble dommageable, excluant les plus pauvres du vrai processus démocratique.
Je n’ai pas ces 1000$, est-ce à dire que je suis un citoyen de seconde classe ?
Je ne l’espère pas.
Quelque peu flatté d’être sollicité, mais aussi titillant mon civisme ; j’ai décidé d’accepter cette proposition. Après tout ce parti, qui me réclame, se bat pour deux idées qui sont miennes, contre deux tabous absurdes de notre société canadienne contemporaine.
A savoir : la proportionnelle et la légalisation du cannabis.
J’ai ainsi accueilli l’offre du parti Marijuana et j’ai donc déposé ma candidature de manière officielle, avec environ 150 signatures récoltées, en ce mercredi 2 juin 2004 à 13h35.
J’en recevrais la confirmation dans les 48 heures.
Je m’engage à défendre ces deux idées :
– légalisation du cannabis (une législation similaire à celle de l’alcool et une vente inspirée du modèle de la SAQ).
– Proportionnelle avec un vrai système bicaméral tenant compte de la grandeur du Canada et donc de ses provinces et régions éloignées l’une de l’autre (modélisation sur la province de Québec, applicable au Canada).
– Notre parti s’engage, s’il est élu, à voter ces 2 projets en loi et cela fait, à dissoudre le parlement et à convoquer les 39èmes élections fédérales.
Oui, il faut oser les actes courageux malgré les répercussions
éventuelles. L’humanité se doit de construire un avenir moins cynique et
beaucoup plus juste pour ses enfants, elle se doit de repenser ses méthodes
de production, de consommation et leurs partages.
L’humanité doit mettre fin à l’hypocrisie (la Marijuana est un bel exemple qui sert principalement les marchands de canon, mais le pétrole aussi
Qu’il est loin le temps où on n’avait qu’à énoncer une phrase ou un adage pour se gagner des votes! A défaut d’y croire vraiment, on pouvait compter sur quelques dollars bien placés au bon moment et le tour était joué. Sans compter que les femmes étaient hors jeu au début puisque elles étaient non habilitées à aller aux urnes. C’était l’époque où les monseigneurs pouvaient manger dans la main de leur premier ministre et où les curés dictaient la marche à suivre en cas d’hésitation politique chronique.
Sans affirmer que tout le monde était bête ou naïf, dans ce temps-là il fallait marcher aux pas les oreilles collées et les fesses serrées. Mais les plus braves s’en sortaient blanchis, écrus et sans aucun remords de conscience, ce qui les rendait suspects et combien plus menaçants. Il y avait des cabales terribles sur les perrons d’église après la grand messe. Nous, les jeunes du temps avions bien du mal à comprendre pourquoi « le ciel était bleu et que l’enfer était rouge » et surtout pourquoi il fallait choisir tout à coup sans devoir trop attendre. Ne voulant faire aucun mal au Ti-Jésus, nous c’est-à-dire les garçons vulnérables comme moi, parvenions à nous en sortir en nous accusant dans le secret infini du confessionnal que nous nous étions masturbé seul ou avec d’autres, deux fois, trois fois… Pour les uns c’était réellement le ciel et pour les autres c’était irrémédiablement l’enfer.
Plus tard on allait « triompher » comme on disait avec celui qui avait gagné Ses élections. Evidemment je n’ai jamais participé à ces orgies collectives, mais ce dont je me souviens parfaitement, c’est qu’il arrivait à papa de se comporter de manières très inhabituelles. Maman devenait furieuse parce qu’elle devinait que son mari avait bu. Etre alcoolique dans ce temps-là, c’était l’équivalent d’une excommunication, donc d’une honte irréversible.
Votez rouge, votez bleu mais allez voter! C’est votre devoir de citoyen!
Bien que je sois d’accord avec le problème souvent par M. Martineau, je ne comprends pas qu’il passe une bonne partie de son article sur l’image des candidats, puisque, justement, c’est un jeu qu’il faut cesser de jouer.
Premièrement, en 2004, il n’est pas normal que nous devions encore nous rendre comme des moutons dans des bureaux de scrutin physiques. Instaurons le mode de scrutin sur Internet au plus vite! Et ne me parlez pas de sécurité, alors que nous sommes capables de faire des transactions bancaires et de cartes de crédits sans problèmes, à tous les jours! En plus, étirons la période de vote sur une semaine. Pour ceux qui n’ont pas d’ordinateurs, laissons le vote dans un bureau mais ajoutons le vote postal. En 2004, les gens ne se déplacent que pour le plaisir ou par nécessité. Mais le vote ne fait partie ni de l’un, ni de l’autre!
Deuxièmement, il faudrait drastiquement changer l’approche des politiciens. Obligeons-les à publier, dès le lancement de la campagne, une liste de promesses et d’orientations, le tout avec des échéances précises. Le reste de la campagne ne devra pas porter sur l’apparence des candidats, mais plutôt sur la discussion de leurs propositions. Et une fois un gouvernement élu, toute promesse non tenue ou toute nouvelle orientation pourra faire l’objet d’un vote de confiance des citoyens, ce qui devrait se faire beaucoup plus facilement si c’est disponible sur Internet. Avec tout ça en main, je vous garantis que vous remonterez l’intérêt du public et des vrais politiciens (pas ceux qui veulent se faire élire pour un « trip » de pouvoir, comme on en voit trop souvent de nos jours!!!) pour les élections mais aussi pour la chose politique en général!
La tactique de Martin est simple !
Il ne faut pas intéresser les jeunes à la politique !
Sinon qu’est-ce qui arriverait ? Que se passerait-il si les jeunes s’intéressaient fortement à la politique ?
Tous ces politiciens dont la moyenne d’âge est d’environ 99 ans se feraient botter le derrière et la génération 20 – 30 ans prendrait la place qui lui revient réellement !
Est-ce normal que dans une société, les dirigeants sont tous des gens qui pensent uniquement a leur poche et a leur retraite !
Il y a longtemps que nos politiciens ne se soucient plus des jeunes familles puisque ce n’est plus une situation qui les préoccupent directement !
Maintenant, ce qui les préoccupent c’est d’avoir le plus de cash possible pour avoir la meilleure retraite !
Coute que coute !
Martin a choisi la date des élections très judicieusement ! Il sait très bien qu’une grande partie des jeunes a cette période de l’année sont entre deux domiciles (celui des études et celui des parents) et que par conséquent une grande partie des jeunes n’ira pas voter !
Il sait aussi très bien qu’il y a plusieurs jeunes qui sont partis a l’extérieur du pays pour les vacances estivales ce qui va encore une fois lui permettre de sauver quelques votes !
Si les jeunes s’intéressent a la politique … Bye Bye Martin et les Libéraux qui nous ont vidé les poches sans gêne depuis 8 ans !
Alors Martin est plus que ravi de voir que la politique vieillit aussi mal que lui … c’est son fonds de pension qui va s’en porter mieux !
C’est vrai qu’au Québec nous sommes paticulièrement chialeux et mous…
On dirait que nous sommes la seule province qui ignore que les citoyens ont bien plus de pouvoir que celui de voter. C’est nous qui choisissons le parti qui sera au pouvoir…. alors quoi?
Les citoyens ont bien plus de pouvoirs qu’ils ne le savent… en se désinteressant de la politique c’est sûr qu’ils se feront manger la laine sur le dos…
L’image des partis est bien la dernière chose à laquelle on doit se fier… à preuve, on a élu un petit mouton frisé qui semblait inoffensif..
Comme quoi l’histoire a tendance à se répéter!
Les libéraux, même s’ils sont en retard dans les sondages, ont le beau jeu et ils ont trouvé la stratégie pour se retrouver au pouvoir encore une fois.
En effet, les québécois friands du Bloc ne veulent surtout pas que les Libéraux se retrouvent au pouvoir. Toutefois, en votant pour le Bloc, on divise les votes entre les Libéraux et le Bloc au profit des Conservateurs.
Vous aurez beau vous boucher les oreilles quand Jacques Lapierre le dit mais il est vrai que bien des québécois ne se reconnaissent pas dans le programme des Conservateurs.
En bout de ligne, c’est le Bloc qui doit se lécher les babines de tout le capital de sympathie pour la souveraineté qu’il va se faire à l’issue de cette élection. En effet, même s’ils ne sont pas chauds à l’idée que le Québec devienne souverain, plusieurs québécois fédéralistes changeront leur fusil d’épaule lorsqu’ils se retrouveront avec un premier ministre qui n’est pas québécois.
Comme quoi les yeux des médias ne sont peut-être pas rivés sur le bon scandale.
Il est vrai que les quatre partis officiels ne semblent pas vraiment vouloir renouveler leur image ou attirer davantage les jeunes. Toutefois, le Parti Vert du Canada offre véritablement une approche nouvelle.
Vous l’avez sans doute constaté, très rares sont leurs pancartes, faute de budget, comme le mentionnait un autre lecteur. Bien sûr, ce manque de visibilité risque de lui nuire et grandement. Mais si le bouche à oreille se fait efficacement, le PVC risque de séduire bien des électeurs, jeunes ou vieux, soucieux de l’environnement qui n’en peuvent plus d’entendre le même refrain d’élection en élection.
Contrairement à ce que certains peuvent croire, le PVC n’est pas un de ces partis fantaisistes peu sérieux. Non, le parti vert ne s’occupe pas uniquement de l’environnement, bien que ses politiques soient souvent organisées en relation avec ce thème. Le PVC présente sur son site web une plateforme complète et innovatrice, s’éloignant du traditionnel débat entre la vision de gauche et celle de droite, abordant cette question sous un nouvel angle.
D’ailleurs, le site web du PVC est sans doute une des ses principales armes. Pour pallier un manque crucial de visibilité et de budget, Internet s’avère être une solution efficace et peu coûteuse. Le site web du parti vert est extrêmement bien fait, attrayant visuellement et convivial, parole de webmestre. On y trouve facilement l’information recherchée. Et Internet, n’est-ce pas un bon moyen de toucher les jeunes?
Pour devenir politicien, il faut être idéaliste. Il faut vouloir changer des choses, améliorer le quotidien de ses concitoyens, bâtir l’avenir. Mais voilà. Une fois le bout du doigt dans l’engrenage, ces pauvres utopistes se rendent compte qu’ils sont pris dans une machine qui les contrôle, que les grands idéaux qu’ils avaient pensé appliquer sont devenus des détails insignifiants face à la machine qui décide de tout.
On a vu des politiciens recevoir des blâmes ou se faire carrément tasser parce qu’ils avaient osé s’opposer à la ligne de parti. Imaginez tous ceux qui ont ravalé leurs espoirs de changer quelque chose, qui se sont écrasés devant leur parti. Tous ceux dont on n’entend pas parler.
Parce qu’en haut des politiciens de la base, il y a les hommes de pouvoir. Les idéaux n’ont plus rien à voir dans ce jeu, le jeu des puissants. L’expression le dit d’ailleurs, « prendre le pouvoir », « le parti au pouvoir » et tout le monde accepte ces aberrations comme allant de soi. On devrait dire « le parti au service ».
Alors, ces visages désabusés sur les pancartes, cette impression qu’ils donnent de tourner en rond, qu’ils soient élus ou dans l’opposition, ne me surprend pas. Ils n’y croient plus et la plupart d’entre nous non plus.
Tout ce que j’espère, c’est que les Verts auront un candidat dans mon coin.
Si les politiciens étaient capables de respecter les règles de l’argumentation logique lors de leurs discours, soient ceulles que nous étudions dans notre cours de philo 101, ils intéresseraient peut-être davantage les jeunes (et moi aussi, par le fait même, malgré mes 30 ans).
Au lieu de quoi, ils semblent davantage puiser dans le répertoire de Schoppenhauer (i.e. « L’art d’avoir toujours raison ») et n’éprouvent aucun scrupules à utliser les arguments les plus bas, allant de la démagogie à l’attaque ad hominem en bonne et dûe forme.
Pour pallier leurs lacunes argumentatives, ils misent sur leurs talents de comédiens et se débrouillent pour simuler l’indignation la plus profonde dans le ton de leur voix, ce qui fait que les débats des chambres de communes finissent par tous se ressembler.
S’ils cessaient de tous nous prendre pour des attardés incultes, ou des béoatiens sans aucun sens logique, peut-être que la politique nous intéresserait.
Plus tôt cette semaine, M Martin s’adressait à de jeunes canadiens de l’Ouest, leur demandant en quoi lui, sa génération, son parti, avaient échoué dans leur tentative de parler aux jeunes. En gros: pourquoi vous n’allez pas voter?
Ben..
J’ai envie d’un gouvernement qui met ses culottes et travaille vraiment au service du peuple. D’un projet de société qui ne restera pas sur les tablettes, dont on pourra voir les effets concrètement dès le premier mandat, pas conditionnellement à une réélection.
Un gvt qui arrête de se cacher derrière une neutralité molle et sans fondement autre que celui de ne pas déplaire au gros voisin qui pourrait faire squikk! et nous couper les vivres. Un gvt avec des convictions qui viennent de ses trippes et qui rejoignent mes trippes à moi, me parle au JE, un je que je reconnais et fais mien. Une nation qui se tient debout, droite et fière, dont la voix compte vraiment à l’international. Une nation intègre et digne de confiance, dont le gvt tient parole et ne revient pas sur ses dires sitôt les élections passées.
J’ai envie qu’un gvt s’adresse à moi comme à une personne intelligente, sensée, capable d’avoir de l’influence dans son entourage, digne représentante d’une vision commune embrassée volontairement par une majorité, non par dépit par une minorité qui vote « parce que ».
Je veux qu’on me donne envie de travailler pour la nation, de sortir des centres d’achats et de venir en aide aux inconnus implorants que je croise sans voir. Qu’on arrête de m’abrutir en jouant le jeu des corporations au lieu de s’entretenir avec elles d’égal à égal. Arrêter d’être la pute du plus offrant, du moins regardant au sujet de l’environnement.
Enfin, je veux qu’on me présente un chef qui me fera vibrer, qui saura et me dira qu’un pays, ça se bâtit avant tout par la volonté et la sueur de ses habitants.
Alors mon vote sera significatif et j’irai voter pour une autre raison que celle d’élir le nouveau parti par qui je me ferai crosser.
Pourquoi les partis politiques et leurs représentants se préoccupent peu des jeunes? Voilà une question qui peut sembler compliquée mais qui en fait est une fois de plus la conséquence du faible poids démographique des jeunes. Pourquoi en effet les Paul Martin et compagnie perdraient-ils du temps à viser spécifiquement un groupe qui a un pouvoir décisionnel bien mince (les jeunes) en comparaison avec le poids démographique que représentent les baby-boomer? Ces derniers iront voter, ça c’est certain. Les jeunes? Pas sur! Je répète donc ma question: pourquoi les « chefs » et leurs représentants voudraient-ils rajeunir leur image et perdre ainsi un temps fou à tenter de convaincre un jeune public blasé alors que la cible à atteindre ce sont les baby-boomer? Poser la question c’est y répondre à mon avis!
C’est quoi être politicien aujourd’hui? C’est, à 23 ans, s’engager tout fringant dans la division « jeunes » d’un parti politique. Ensuite, se faire payer des soirées sooociales par les « grands » du parti et se faire dire par eux qu’on a de l’avenir, que c’est beau la jeunesse. Et tranquillement, on se met à les écouter nous servir leur baratin et le pire, c’est qu’on les croit… Peu après, on entre à la fac de Droit, question de se normaliser; on fréquente la crème de la crème de la société et on oublie peu à peu c’est quoi avoir faim, avoir soif, avoir des idées. Voilà, c’est simple, c’est ce qu’on appelle se faire bouffer par le système. Et ça arrive tous les jours.
Et c’est quoi faire de la politique aujourd’hui? C’est à 23 ans avoir faim, avoir soif, avoir des idées. C’est refuser de se faire bouffer par le système. C’est aller dans la rue en espérant que quelqu’un va nous écouter parler, crier. Et c’est se rendre compte que les « grands », ils n’écoutent que ceux qui pensent comme eux, « leurs » jeunes, ceux qu’ils ont formé à baisser la tête et à répéter. Voilà, c’est simple, c’est ce qu’on appelle se faire étouffer par le système.
Théoriquement, ça explique bien des choses, mais faut pas se leurrer: le désintéressement chronique des jeunes pour la politique, c’est plus qu’une question de désespoir.
En fait, c’est le système lui-même qui commande aux jeunes de s’en désintéresser. La notion même de politique est à oublier parce que trop vague pour qu’on s’y intéresse.
Aujourd’hui, voter, c’est décider de quel visage on veut voir à la tête d’un pays dont on ne connait pas grand chose, au fond. Il faut redonner un sens à notre système politique en le rapprochant de nous. C’est pour ça qu’il ne faut pas seulement voter pour celui qu’on veut voir à la tête du pays, mais aussi, et surtout, choisir un député à qui on peut parler, à qui on peut faire confiance lorsqu’il va nous représenter.
Il faut réapprendre à faire des choix, malgré tout.
L’accès à l’information est probablement la principale raison de la désillusion face à la politique. Il est tellement facile d’avoir accès aux frasques de nos politiciens, de remettre en question leur intégrité, leur véritable pouvoir et leur désir de tenir leurs promesses. Aucun des principaux partis n’apporte de vrais changements et les jeunes ne sentent pas qu’ils ont un poids aux élections, comme si le choix importait peu, que tous les partis étaient plus ou moins la même chose…
De plus, ces partis politiques ne cherchent aucunement à se démarquer de ses concurrents, comme s’il n’y avait pas de véritable enjeu… on accroche quelques pancartes ici et là et on attend patiemment que notre chef fasse bonne figure au débat… voilà une campagne électorale bien menée!
Le Bloc s’efface de la scène pour éviter de perdre son avance sur les Libéraux au Québec, les Libéraux marchent sur des oeufs, les Conservateurs cherchent à se démarquer de leurs ancêtres, malgré des candidats qui lancent des déclarations incendiaires et le NPD qui ressemble à un nain qui saute derrière un comptoir pour se faire remarquer.
Harper mène une campagne efficace en attaquant les Libéraux, mais veut-on réellement au Québec d’un chef conservateur issu du Reform qui ne croit pas au bilinguisme? Peut-on voter pour Paul Martin, malgré toute sa bonne volonté, après un encrassement de 12 ans au pouvoir et un scandale? Désire-t-on voter pour Duceppe qui devait quitter Ottawa après le référendum de 95, car le Bloc ne servait qu’à aider la transition d’une séparation? Malgré sa bouille sympathique, Layton et son parti représentent-ils une option viable pour le Canada? Les jeunes ne savent plus quoi penser, personne ne veut plus se mouiller, de peur de choquer un groupuscule, la politique est devenue terre de la langue de bois et on ne les comprend plus.
La génération Nintendo cherche du dynamisme, des idées, des objectifs précis et lorsque l’on regarde les partis, on semble loin d’un reno
Comment voulez-vous intéresser les jeunes à aller voter, si vous ne vous intéressez à eux qu’au moment des élections? Durant les ans que vous êtes au pouvoir, que faites-vous pour eux?
Oui, le vote des jeunes est extrêmement important. Ce qu’ils ont à dire aussi. Ils ne sont pas notre futur, ils sont « NOTRE PRÉSENT ».
Ils sont tellement désabusés devant les mensonges électoraux que vous avez faits avaler à leurs parents, qu’ils en ont perdus le sens de la démocratie. La justification de leurs demandes demeurent souvent lettre morte, comme celles de leurs aînés d’ailleurs.
Si vous voulez vraiment les impliquer dans le processus électoral, accordez leur une place pour se faire entendre, soyez attentif à leurs demandes, et mettez de l’avant des projets qu’ils vous auront soumis. Peut-être serez vous en mesure de capter leur intérêt, et notre société ne s’en portera que mieux.
C’est une constatation sévère, mais tout de même juste. En fait on parle d’affiches qui ont besoin d’un coup de rajeunissement, c’est bien beau. Mais ne sommes nous pas dans une génération qui cherche les idées de recyclage, de protection de l’environnement, etc. et nous placardons tous les poteaux des municipalité de pancartes!! Ironique il me semble.
Surtout quand les partis parlent de protection de l’environnement.
Tant qu’à moi, un parti qui promet des choses et qui tente d’endormir les électeurs avec de beaux principes, devraient peut-être les démontrer.
La priorité est la santé, montrez le pendant la campagne.
L’éducation peut-être…les millions gaspillés pendant une campagne électorale aideraient combien de commissions scolaires à offrir plus de services aux enfants.
Lâchez la théorie et agissez.
Un parti qui scande à qui veut l’entendre que sa priorité est la santé et qu’il fait de très gros dons aux hôpitaux à même son budget électoral…aurait mon vote.
Je sais que les lois sur les élections ne permettraient pas les remboursements pour ce genre de dépense, mais il serait temps de se questionner
Je peux continuer longtemps!
Les chefs de partis ne m’inspirent pas confiance, mais nous n’avons pas le choix il nous faut voter…Alors faisons comme d’habitude…votons pour le moins pire et pas pour le meilleur.
Le meilleur chef est une illusion qui ne passe qu’à l’occasion.
Ce ne sont pas seulement les jeunes qui ne vont plus voter, mais aussi beaucoup de 45-60 ans ne votent plus en raison du manque d’intérêt, de la déillusion face à la politique ça c’est eux qui le savent et pas moi.
Je me fais personellement un devoir d’aller voter malgré mon jeune âge, mais j’avoue que je vote le plus souvent maginalement, car tous les partis politiques me navrent sans exceptions ou presque. De plus en plus les campagnes électorales sont fondées sur le dénigrement des autres chefs et on parle peu des objectifs du parti. Ils ne parlent que des erreurs des autres et de ce que un tel a dit ou fait, c’est sans doute plus facile que de se mouiller avec ces opinions et objectifs. C’est vraiment très décevant. C’est lithéralement je te rabaisse pour me remonter! Bref un attitude de bébé.
De plus, pourquoi on croirait en la politique ce ne sont que des balivernes la pluspart du temps et ils ne respectent pas l’opinion de la majorité soit les gens à moyen revenu!!!! Nos politiciens sont cencés être élus pour faire ce que nous voulons accomplir, mais ils ne font ce que eux veulent bien réaliser et ils appellent ça de la représentation…mon oeil! Ils ne font pas parti des gens à revenu moyen qui se font carrément cracher en pleine face à chaque budget, ils pensent plus à avantager leurs amis et semblables et c’est dégoûtant!
Je n’ai aucun espoir que les magouilles changent un jour et je suis vraiment déillusionnée de notre politique et je suis très loin d’être la seule. Qu’ils arrêtent de se cacher en disant que les jeunes ne s’intéressent pas à la politique c’est faux ont se tient au courant, mais il n’y a rien de nouveau depuis des années c’est tout.
C’est vrai que lesjeunes n’ont pas changé. Depuis aussi loin que je me souvienne, lorsque les jeunes allaient voter pour la première fois, ils le faisaient sans vraiment s’intéresser à la politique et en ne croyant à rien. Mais la grosse différence que je vois avec les jeunes d’aujourd’hui, ce sont les parents. Dans le temps, si les jeunes ne croyaient en rien, leurs parents avaient des convictions et essayaient d’influencer le vote de leurs enfants. Tandis qu’aujourd’hui, même les parents de ces jeunes ne croient plus en la politique. Ils sont fatigués de se faire avoir par des discours qui ne rélletent pas la réalité et sont écoeurés d’être traîtés comme des imbéciles. On aura beau rajeunir les campagnes électorales, je ne crois pas que l’on touchera beaucoup plus de jeunes.
Tout à fait vrai, la politique ça n’intéresse plus personne. C’est des gens du genre mégalomane et voir même des psychopathes. Ce sont des gens qui se nourissent et s’abreuvent de pouvoir et disposés à faire n’importe quoi pour y arriver. Ils sont prêt à tricher (scandale des commandites) et à mentir (promesses électorale du genre cadeau de Grec)
J’ai entendu au nouvelle en fin de semaine un discours de Paul Martin (les libéraux). Il disait ceci; et je site ses paroles:-« Il faut au Canada un Premier ministre qui prend ses responsabilités ». WOUAAAAAAA!!!!! Quel belle parole. Mais il ne sait pas ce que cela signifie.
Au moment où Paul Martin était ministre des finances, Il devait bien savoir à quel endroit ils allaient les millions de dollars. Alors pourquoi à ce moment il a fermé sa gueule. Il devait bien savoir qu’il serait le prochain ministre après Chrétien. Chrétien pas mieux, il lui a laissé la patate chaude lorsqu’il s’est retiré.
Pour revenir à Paul Martin. Avez vous écouté le reportage à l’émission Enjeu sur la méthode que Paul Martin utilise pour ne pas payer ses impôts? Les compagnies Bidon au Bahamas. Il a des navires, de grosses compagnies, ne paie pas les impôts qu’il devrait payer et il vient nous dire qu’il faut au Canada un premier ministre qui prends ses responsabilités!!!
Ben ça c’est le bouttt de la m….. Alors s’il faut au Canada quelqu’un de responsable, alors qu,est ce qu’il attend pour donner sa démission? On a pas besoin d un menteur à la tete d un partie. De plus, je suis persuadé qu’il est dans des situations de conflits d’intérêt à tour de bras (ses compagnies versus son travail de politicien). C’est le premier à trouver tout de sorte de magouilles pour sauver des impôts, alors que nous les contribuables, on se crève le c.. pour gagner sa vie et les payer ses foutus impôts.
Alors ne vous surprenez pas pourquoi les gens ne croient plus à la politique et tous ces mensonges…
À quoi sert-il de changer une formule gagnante? Croyez-moi, tous les partis présents de façon prépondérante dans les intentions de vote n’ont pas l’intention de changer de tactique. Ça fonctionne. Il y a toujours assez de gens qui vont voter. Ne nous forçons pas à offrir un débat pertinent, c’est inutile. Tant que le système de vote uninominal majoritaire à un tour sera en vigueur, il n’y aura pas de campagne réellement intéressante.
En fait, il faudrait fonctionner comme pour les élections dans les assos étudiantes. La plupart d’entre elles proposent de voter pour la chaise. Cela donnerait enfin un sens à tous les abstentionnistes et à tous ceux qui trouvent que nos politiciens sont tous plus pourris les uns que les autres. Croyez-moi, un paquet de candidats qui se font battre par une chaise, ce n’est pas très bon pour leur moral. Et ça permet de remettre en question le fonctionnement de la société, de faire avancer le débat.
Les partis sont heureux qu’on remette seulement leur présence au pouvoir en cause. Si on y réfléchissait réellement, ce serait leur existence qui serait remise en cause.
Le problème je crois avec une élection c’est que bien des partis avant d’essayer de gagner des votes essaient surtout de ne pas en perdre. Cela ce traduit assez facilement dans cette élection par la campagne du Bloc Québécois qui est vraiment plate à mort et qui ne brasse pas d’idées parce qu’ils ont peur de créer de la controverse. Cela fait donc que nous les jeunes nous pensons (et je me dis de plus en plus avec raison) que les partis politiques se ressemblent énormément. Personnellement, je ne vois pas grande différence entre voter pour Harper ou pour Martin qui dans l’essentiel risquent de faire environ les mêmes politiques. Vous avez raison par contre lorsque vous dites qu’il faudrait que les publicitaires des grands partis fassent un meilleur effort. Je me rappelle encore les pancartes pour le oui lors du dernier référendum. Je suis certain qu’à eux seuls ils ont gagnés des votes.
Depuis le déclenchement des élections fédérales, tous les partis politiques affichent leurs candidats sur d’immenses pancartes bien en vue, et la plupart ont l’air d’agents d’immeuble en quête d’acheteurs, leur but est de se faire élire ou réélire pour avoir un revenu très alléchant, avec un compte de dépenses, des frais de représentation pour aller siéger à Ottawa. Chacun s’est mis sur son trente-six, avec un nouveau complet en solde chez Moores, cravatte assortie à la ligne de parti. Pourtant les trois quarts des aspirants au pouvoir retomberont dans l’oubli le 29 juin, c’est violent la politique, on parle de candidats « battus », « défaits », « illiminés », de salissage, de balayage, et selon les sondages les sourires naïfs exposés sur les affiches prennent une toute autre couleur devant les caméras des médias. C’est un grand cirque de séduction, les électeurs plus âgés en ont tiré des leçons de sagesse, les jeunes se tiennent loin des promesses et se désintéressent des partis traditionnels, s’ils ne veulent pas entrer dans les rangs, ils devraient créer un parti réunissant tous les gens déçus, et un nouveau gouvernement majoritaire émergerait avec des nouvelles couleurs.
Je comprends que certains jeunes ne sont peut-être pas attirés par la politique. Mais de là à dire que nous sommes une génération peu profonde, attirée par les écrans, les images rapides, la bouffe dégueulasse, le linge sexy, c’est trop. D’accord, c’est une mode, une tendance qui suit tous les jeunes.
Peut-être certains jeunes seraient plus interessés si ils entendaient d’autres choses que : « …BIP de libéraux » … « siboire de Bloc Québécois ». À entendre des parents parler, on jurerait que la politique, c’est se baser un opinion pour pouvoir mieux forger son chiâlage intensif par la suite. Peut-être c’est une cause du désinteressement général pour la politique.
Et je voudrais dire qu’à l’école, les jeunes prennent position. Il y a des débats, des informations divulgées à ce sujet. Ce qu’il reste à faire, c’est le poids des parents. Les intéresser, les instruire, et leur montrer d’autre chose que l’aspect négatif de la politique. Ne pas tenter de les influencer, mais bien de leur faire connaître chaque parti. Son histoire, ses motivations.
Ainsi, on pourrait peut-être arrêter de nous chialer dessus et écouter ce qu’on a à dire…