On parle beaucoup des cégeps ces jours-ci. De réforme, de transformation, d'autonomie, de restructuration, de refonte, de pertinence, de remise en question, ou carrément d'abolition.
Je n'ai pas assisté au récent forum sur l'avenir du collégial qui se tenait à l'Hôtel Loews Le Concorde, alors qu'une bruyante manif battait son plein à l'extérieur. Pas besoin d'avoir vu mille colloques du genre pour savoir qu'il n'en ressort jamais rien, sinon des promesses creuses. Du wishful thinking, des tapes dans le dos et des conclusions douces-amères qui sentent bon le compromis à l'arraché.
Surtout que, entre ses aspirations d'économie et le souhait de ne pas trop déplaire, le cœur du ministre de l'Éducation balance. Abolira, abolira pas? Statu quora, statu quora pas? Changera beaucoup, ou un petit peu? On n'en sait trop rien pour l'instant.
Oyez là! Je vous entends déjà ronfler! C'est l'infâme pendule du politicailleux qui vous ennuie?
Pourtant, la question est capitale. Le problème? C'est qu'on ne la pose pas cette damnée question. Et c'est ainsi que la plupart de nos dilemmes et enjeux sociaux sont escamotés: on pose tout plein de mauvaises questions, et jamais LA bonne.
Comme dans ce cas-ci. Avant de parler de marchés, de démographie, de l'attachement de tout un chacun à son cégep adoré, avant d'étudier les différentes possibilités de refonte et de parler de cash, il faudrait peut-être se demander: de quel genre de société voulons-nous?
Voulons-nous d'un nombre grandissant de travailleurs spécialisés, vaillants consommateurs et payeurs de taxes dont la formation générale serait plus ou moins évacuée, ou souhaitons-nous former des citoyens dont la formation les aidera à agir non seulement comme de meilleurs travailleurs, mais aussi comme les acteurs éclairés d'une société éveillée?
Avant de parler de forme, ne devrait-on pas parler de fond?
À ce sujet, Thomas De Koninck, célèbre prof de philo à Laval, publiait la semaine dernière, dans un quotidien, un fervent plaidoyer en faveur du maintien de l'enseignement de la philosophie au collégial. Je ne suis pas toujours d'accord avec monsieur De Koninck, je trouve qu'il analyse parfois notre époque avec un filtre un peu trop noircissant, mais là, j'embarque.
Car comme l'universitaire le souligne, la formation se surspécialise alors que, dans le contexte de mondialisation actuel où les enjeux sociaux et politiques se complexifient, "ce qu'il s'agit de former avant tout, c'est le jugement critique; lui seul rend autonome, libre".
Et n'en déplaise aux commissions scolaires qui voudraient voir les cégeps disparaître pour les remplacer par une sixième année de secondaire et une quatrième année au bac, ce n'est pas au secondaire qu'on apprendra aux jeunes à réfléchir. D'autant plus qu'on n'arrive même pas à leur apprendre à lire, et encore moins à écrire.
En fait, s'il ne fallait citer qu'une seule raison pour appuyer la survie du cégep, ce serait justement qu'on y enseigne les matières mal aimées, mais essentielles à l'élévation de l'"homme", que sont la philo, la littérature, et aussi l'éducation physique, tiens.
Une raison qui ne risque pas de trouver grâce aux yeux d'un gouvernement du Québec qui n'a pas avantage à se faire l'apôtre de la pensée critique.
Un peuple qu'on garde dans l'ombre est tellement plus facile à diriger…
ooo
En terminant, je veux encore vous parler de mes amis les policiers.
Parfois, je leur rentre dedans par le biais de cette chronique, et puis j'ai des remords. Je pense aux "gardiens de l'ordre" que j'ai connus et qui sont parfaitement corrects. De bons types, pas cons pour un sou, pas plus violents que la moyenne: des gens bien qui ne méritent pas que je les inclue dans mes montées de lait généralisantes à l'endroit des flics.
Et puis, il y a les cons comme celui qui a arraisonné un de mes collaborateurs lundi soir, à la sortie du spectacle de Slayer à l'Agora.
-T'es journaliste où?
-Voir, entre autres…
-Ah ouin… Vous êtes l'Ennemi, les journalistes, vous êtes des dangers ambulants, vous avez pas conscience que votre crayon est pire qu'un gun. (…) Le Voir, c'est un torchon de gauchistes, vous êtes pareils à Jeff Fillion et au Soleil…
Wow! Édifiant, non?
Et après ça, on s'étonnera que nos flics, lorsqu'ils parlent de preuves, ne fassent pas la différence entre du béton et de la potée…
– De combien on a besoin pour boucler notre budget (voir augmenter les dépenses en faveur de nos petits amis) ?
– Hum … on pourrait peut-être faire sauter les Cégeps ?
Wow ! Décidément nos décideurs sont imbattable !
Et on va faire quoi dans 20 ans ? Abolir la sixième année ?
Nos gouvernements gèrent l’état comme si c’était une entreprise !
Objectif #1 : Faire du Cash !!! Beaucoup de Cash !!!
Je ne crois pas que la seule chose que l’on retire de nos études (peu importe le niveau) est la connaissance des 10 provinces canadiennes ou encore le nom des nuages !
Au Cégep onn’ apprend pas juste un métier … on va pas au cégep pour en sortir en tant que zombie qui va travailler pendant 35 ans pour faire rouler un système encrassé de toute part !
Moi ce qui me fait le plus rire dans cette histoire, c’est que si jamais le gouvernement décide d’aller de l’avant, ce sera un scénario du genre :
On abolit les cégeps et on réforme le système au complet (supposément pour sauver des sous et améliorer les services !).
On prévoit sauver Y millions par année grâce a cette réforme qui devrait couter X millions !
Et finalement, une telle réforme coutera X*100 (comme toujours on aura oublié de prendre en compte 600 facteurs qui sont très déterminants … y’a qu’a voir le contrôle des armes à feu :)
Pourquoi gaspiller des millions voir des milliards pour tenter de tout changer ?
Me semble que ca va bien actuellement non ?
AHAH ! J’ai tout compris !
Pourquoi une telle idée a surgi de la tête de je ne sais qui ?
Est-ce qu’il y a des cégeps aux États-Unis ?
Je crois que cette question demande une très grande réflexion. Après y avoir réfléchi abondamment, je suis arrivée à la réponse oui et non…
Oui, parce que justement il y a des matières importantes que nous devons connaître et qu’ailleur on ne les enseignent pas. Oui, parce que le cégep est un monde qui fait évoluer les jeunes; qui nous tranforme un peu plus en adulte. Oui, parce que les cégep créent de l’emploi. Imaginez les « profs » qui se ramassent sans travail si nous abolissons les cégeps…
Non, parce que le coût est très élevé pour le gouvernement par étudiant. Et étant moi-même au cégep de Limoilou, je peux vous assurez que certaines personnes qui s’y trouvent ne sont là que pour faire la fête et s’amuser. Il prend en moyenne 3 ans à un jeune pour finir un cours de cégep de 2 ans. Et cette année suplémentaire entraine des coûts suplémentaires au gouvernement. À 17 ans, en moyenne, nous ne sommes pas prêts à faire un choix de carrière. Voilà pourquoi les jeunes passent autant de temps au cégep.
Je crois que l’idée d’une sixième année de secondaire n’est pas mauvaise. Mais je pense que même si nous ajoutons cette année, nous devrions garder les cégeps en vie.
La société aurait tort d’abolir le CEGEP. Je suis bien d’accord avec De Koninck qui dit que le CEGEP est encore le seul endroit où on apprend aux jeunes à penser et à raisonner.
D’ailleurs, c’est une erreur de vouloir trop spécialiser les étudiants. Dans une vie, une personne changera en moyenne trois fois d’emploi et pas nécessairement à l’intérieur d’un même domaine.
De plus en plus d’entreprise favorise la polyvalence de leur employés. Après quelques heures de travail dans un département, une rotation s’effectue de façon à ce chaque employé connaisse le fonctionnement complet de l’entreprise. Ainsi, les dirigeant s’assurent d’une main-d’oeuvre multifonctionnelle et peuvent aiséement faire face aux congés de maladies soudains ou annuels puisque chaque employé peut remplacer n’importe quel autre.
Je crois qu’il s’agit là d’une excellente façon de procéder tant pour l’employé que pour l’entreprise. Cela procurera à l’employé un baggage d’expériences appréciable s’il devait se retrouver sans emploi. Plus tu en connais, moins mal pris tu es.
La spécialisation entraîne souvent le chômage. Demandez aux diplômés de l’école de droit…
Ailleurs dans le monde, il n’y a pas de cégep et nous sommes donc les seuls à en profiter. Je suis pour le fait que les cégeps subsistent mais uniquement pour les techniques! Je ne crois pas que faire 2 ans de cégep pour ensuite faire un baccalauréat à l’université soit nécéssaire. Souvent, on y retrouve des cours au même contenu dans les deux établissements et c’est une perte de temps. Ces cours sont obligatoires et on doit donc se taper le même discours sans pouvoir aller plus loin. On a pas besoin d’aller au cégep pour se préparer à l’université. Il suffit d’avoir le goût d’apprendre et de réussir!
La mise en accusation des CEGEP remonte à aussi loin que 35 ans, soit peu de temps après leur création. Les nostalgiques des anciens Instituts de technologie et des Écoles de métiers d’avant la réforme de l’éducation qui mena à la création des CEGEP, des Polyvalentes et du Ministère de l’Éducation se jurèrent alors de prendre leur revanche. Depuis ce temps, leurs lobbies qui sont à la botte des employeurs et des réactionnaires de tout poil, qui voyaient dans les CEGEP la raison de leur perte de pouvoir, s’employèrent à susciter comités d’études par-dessus comités d’études dans le but d’arriver à leurs fins, soit le démembrement des formules CEGEP et Polyvalentes en agitant le spectre des dangers de la réflexion pour des travailleurs. N’a-t-on pas entendu dans les officines de la célèbre tour des discours qui prêtaient aux mauvaises influences des CEGEP le fait qu’il y avait des grèves difficiles pour les employeurs depuis cette création, comme si ce n’était pas les conditions de travail qui sont d’abord la cause des mécontentements. Il fallait donc selon eux en revenir à des formules qui soient apparentées à celles qui prévalaient avant la mise sur pied du Ministère de l’Éducation, soit celles qui impliquent la séparation des enseignements professionnels et techniques d’une part et des enseignements généraux de base d’autre part. Puis le spectre du communisme s’effacant avec la chute de ces régimes, il leur fallait donc se trouver un autre épouvantail. Ce fut alors qu’il leur vint l’idée que ces formules auraient pu avoir été concoctées non plus par des gauchistes, mais par des indépandantistes qui voulaient à tout prix que le Québec soit différent du reste du Canada, comme si la situation des stuctures de l’éducation y était uniforme. C’est ce noouveau cheval de bataille qu’ils enfouchent maintenant pour amadouer un gouvernement qui se veut fédéraliste mur à mur mais qui hésite à dépenser les sommes fabuleuses requises pour y arriver.
En tant qu’étudiant qui a passé par le cégep il y a de cela quelques années, je dois dire que je me suis toujours demandé son utilité. Je m’explique. Je crois que le cégep sert souvent à faire un pont entre le secondaire et l’université mais un pont auquel les gens ne sont pas préparés et surtout, souvent ils s’inscrivent dans des programmes (je pense en particulier aux sciences humaines et de la nature) par défaut, parce qu’ils ne savent pas trop quoi faire. Cela fait donc que le taux de décrochage est faramineux et aussi à cause des libertés que le cegep apporte (bien des jeunes se mettent à vivre en appartement), le taux d’échec est élevé. Je suis pour qu’on ajoute un secondaire 6 et qu’on abolisse le cégep comme presque tous les pays le font et ce pour plusieurs raisons. D’abord il n’y aurait plus de grande coupure et on pourrait ainsi mieux préparer les gens à leur seul gros changement. En ajoutant une année d’université on pourrait faire des gens mieux formés et surtout plus spécialisés que maintenant.
Pour les matières comme la philosophie, uniquement enseignée au cegep, pourquoi ne pas la donner au secondaire ? De nos jours je crois que les jeunes sont assez matures pour pouvoir en comprendre les implications assez tôt. De toute façon, ce n’est pas un secret de polichinelle que de dire que la philosophie au cegep n’intéresse qu’une minorité et que bien des gens se contentent de la passer sans vraiment avoir envie d’en comprendre les fondements. Je trouve donc dommage que le forum sur l’avenir du collégial ne donne rien, parce que je suis convaincu qu’il y a des améliorations majeures à faire dans le système. Sinon le taux de décrochage demeurera toujours le même.
Le réseau des cégeps est une des plus belle réussite du ministère de l’éducation. Il est vrai de dire que les autres pays ne fonctionnent pas comme ça, mais est-ce vraiment nécessaire de s’abaisser à leur niveau ?
Le Québec peut être fier de ses cégeps pour plusieurs raisons, il y a des gens très compétents qui en sortent de plusieurs domaines.
De plus éliminer les cégeps rendraient certainement l’éducation plus difficile à atteindre pour plusieurs, la raison est simple Le cégep n’a pas de frais de scolarité et les universités en ont! La mission du ministère de l’éducation n’est pas d’offrir de l’instruction au québécois gratuitement ?
Au secondaire, les élèves du secondaire sont déjà exaspéré des études générales et ont hâte d’étudier se qu’ils veulent faire comme métier, je ne crois pas que les retenir au secondaire une année de plus règlera ce problème. En fait je crois que le projet d’abolition des cégeps va peut-être diminuer les dépenses du ministère de l’éducation, va peut-être nous mettre au même niveau « théoriquement parlant » que les autres pays, mais une chose va certainement augmenter et c’est le décrochage!!
Quelle belle connerie que le gouvernement ferai en allant de l’avant avec cette aberration!
Je suis extrêmement impliqué dans le domaine de l’éducation au sein d’une commission scolaire et croyez moi que je suis à 110% contre une telle descente aux enfers. Je ne crois pas que le président de la fédération des commissions scolaires représente tous les membres avec ces propos! Mais se n’est qu’une opinion personnelle sur ce sujet.
Gardons nos cégeps et surtout soyons fier de notre pas d’avance sur les autres avec nos innovations cégépiennes!!!
Je crois que le cégep offre la possibilité aux gens qui n’ont pas les moyens d’aller à l’Université de s’instruire pour un peu moins cher et aussi, de s’assurer un avenir et un emploi.
L’université peut faire peur à plusieurs personnes qui n’ont pas nécessairement de facilité à apprendre et le cégep est une excellente porte de sortie si on ne veut pas faire des études trop longues! Je crois que le cégep est un entre-deux parfait qui donne une bonne formation générale par les cours de philo, de littérature, d’anglais, de français, etc.
Couper les cégeps pour ajouter une année de plus au secondaire est loin d’être une bonne idée parce que nos jeunes en ont rien à foutre, malheureusement…
Si les cégeps disparaissent, le gouvernement devra assurer une baisse des coûts d’enseignement parce que les gens n’auront pas tous les moyens de se payer des études universitaires et on risque donc de voir une hausse des décrocheurs ou de gens sans formation. Ça n’aura pas de sens.
La nouvelle réalité dans laquelle nous nous sommes installés, celle où nous posons des gestes sans considérer de quel que ce soit la conséquence, celle où notre société se voit amputée de développement intellectuel et de progression humaine, donne des résultats tristes.
À l’instar du système d’éducation européen, qui prône le développement de l’intelligence de ses étudiants, le nôtre, diamétralement different, favorise considérablement plus le développement du civisme des écoliers pour que ceux-ci deviennent de meilleurs citoyens servant la communauté.
Je trouve incompréhensible qu’ici ce soit comme ça que les choses fonctionnent. Après tout, si nous prenions soin plus particulièrement sur le « comment » contrairement que sur le « pourquoi » nous formons nos lycéens, c’est à dire de mettre de l’emphase sur la connaissance, la diversité des notions enseigné, et la curiosité au lieu d’appuyer nos énergies sur des cours qui font d’eux des gens plus productifs, c’est inévitable que ces derniers deviendront de meilleurs citoyens.
Voici un exemple assez intéressant qui est abordé dans un film génial, l’Opus de Monsieur Holland. L’enseignant, M. Holland, se voit menacé de congédiement et de perdre le département des arts. Dès lors, ce dernier donne un discours à ses supérieurs, une élocution très importante sur les arts à l’école et surtout à préservé la culture, et je paraphrase:
« Vous leurs enlevé ce programme, vous leurs retiré la chance de se surpasser. Vous leurs retiré cette formation, et vous leurs brisé leur espoir. Vous leurs supprimé ce programme, et c’est l’opportunité de rêver que vous volé… »
Ce que je dis, moi maintenant, ne nous enlevz pas cette chance de voyager dans des lieux lointains de nous-mêmes ce que seuls les arts et la philosophie nous permet de faire.
Nous sommes plus que de simples machines!
Pour moi le cegep est la bonne transition à faire entre le monde des « grands » (université) et le monde des « jeunes » (secondaire). Il est déjà difficile de savoir vraiment ce que l’on veut faire après le cegep, donc il le sera encore plus après le secondaire!!
Le fait d’ajouter une année ne changera pas la mentalité de nos jeunes, ils ne sauront pas davantage vers quoi se diriger et puisqu’ils sont avec les même personnes depuis la première année la maturité n’augmentera pas comme elle peut augmenter au cegep.
Oui il y a plusieurs jeunes qui passent trop de temps sur les bancs des cegep mais pour avoir fait un DEC en sciences humaines et l’un en génie civil je peux vous assurer qu’il y plus que le 3/4 des cegepiens qui terminent leur DEC et entrent soit sur le marché du travail soit à l’université. Je trouve dommage que l’on généralise les cégepiens pour une minorité qui ne font que le party!
À chaque fois que j’entends quelqu’un dénigrer les cégeps, je voudrais sauter au plafond.
J’ai remarqué que ces dénigreurs sont généralemenr de deux types. D’abord, il y a l’adulte peu instruit, un peu jaloux, qui ne voit pas ce que le jeune adulte peut bien faire de cours de philosophie et dont la seule référence au cégep dont il a connaissance est l’image des quelques jeunes qui font du tapage lors de manifestations qui ont lieu de temps en temps. La deuxième catégorie est l’adulte ayant passé à travers le cégep en 4 ou 5 ans dans un programme tel que les sciences humaines en buvant du café et en fumant toute la journée.
Laissez-moi vous raconter ce qu’a été mon expérience au Cégep. J’ai fait mon cours en sciences de la nature à l’intérieur des 2 années réglementaires. C’est à force de travail acharné que j’ai réussi à passer à travers tous les cours de chimie, de physique, de mathématiques et autres dans le délai prévu. Souhaitant avoir une place dans un programme contingenté, j’ai dû travailler sérieusement les matières scolaires, en plus d’ajouter à tout ça un travail d’étudiante à temps partiel et de faire les activités associées à une vie normale et équilibrée de jeune adulte épanouie.
Est-il besoin d’ajouter que ces 2 années ont été tellement remplies que je ne les ai pas vues passer? En plus de me préparer du point de vue académique pour ce qui allait m’attendre à l’université, les cours obligatoires m’ont permis de me développer en tant qu’individu complet et capable de réfléchir par moi-même.
Bien sûr, une certaine motivation est nécessaire pour réussir à retirer le plus possible de quelque formation que ce soit. Si les élèves sont peu réceptifs à cette ouverture et aux possibilités qui nous sont offertes par le cégep, c’est peut-être que la question se situe bien ailleurs.
Si les cégeps nous semblent si inutiles, serait-ce plutôt parce que les étudiants sont incapables de mettre à profit les ressources qui leur sont offertes?
Les CEGEP vont probablement demeurer actifs car selon l’expérience que j’en ai et ce que mon fils se fait « entrer dans le crâne » au secondaire, c’est qu’une technique c’est l’avenir…
C’est dommage car mon fiston vient d’enligner la meilleure moyenne générale de son école secondaire pour une quatrième année d’affilée…
Je trouve très désolant cette situation d’autant plus qu’il me parle de technique policière….
Je n’ai rien contre car je sais qu’il sera très humain , sensé et posé, peu importe la situation…il est comme ça mon fiston. Mais j,ai déjà connu des situations impliquant des policiers qui n’étaient pas digne de la race humaine alors que j’arpentais la rue St-Jean de long en large à la fin des années 70…
J’ai aussi vu les test pour sélectionner les candidats à la technique policière…il y a un effort qui se fait pour éliminer les « morons ». Mais il y a de solides « cliques » à l’interne qui impose des comportements et cela conduit inévitablement à des écarts importants.
D’autres, se font prendre avec le « power trip »…mais je les comprend, armé et la loi entre les mains…je me sentirais effectivement supérieur à bien du monde…
Je ne vais pas à l’encontre des Cegeps. Je crois que les Cegeps ont une certaine utilité qui permettent aux finissants du secondaire, qui ne savent toujours pas où aller dû à une trop vaste liste de choix de carrière possible, d’éclaircir leur choix d’études universitaires.
Par contre, il existe un autre chemin possible et qui fonctionne seulement pour les bacs les moins achalandés. Il s’agit de prendre quelques années devant soi, acquérir des expériences de voyage comme par exemple, des stages linguistiques dans un pays étrangers, l’aide humanitaire ou autre. Jeunesse Canada Monde, Québec sans frontière et Cyber-jeune sont à mon avis des bons choix. On m’a toujours dit qu’un an de voyage équivalait à 2 ans d’études et si ce n’est pas plus. Il est évident que si on a l’intention d’aller cueillir des fruits dans l’Ouest Canadien ou autre idée du genre, cette théorie ne fonctionne pas. Si, par contre, la personne décide de faire un stage linguistique de 6 mois en Angleterre et acquière une expérience de travail à l’étranger, la théorie fonctionne. Certains organismes vous promettent même un AEC (Attestation d’étude Collégiale) suite à la conclusion d’un de leur programme.
Présentez-vous à l’Université avec ce bagage de connaissances, de voyages et d’expériences de travail ainsi qu’une lettre de motivation faisant le lien avec vos expériences et le domaine choisi (ne s’applique pas à tous les domaines) et le tour est joué. Vous allez devoir suivre quelque cours compensatoires afin de compléter les compétences exigées par le domaine et ensuite, c’est parti ! Vous avez profitez de votre jeunesse, vous avez voyagés, découvert le monde et participé à des organismes et bien sur… vous avez évitez le CEGEP !
Ce message s’applique donc à ceux qui s’enlignent vers un domaine non contingenté et qui veulent à la fois profiter de leur jeunesse et éviter le CEGEP.
Je vous fais part de cette idée parce que c’est le chemin que j’ai emprunté.
J’ai passé deux ans entre les murs de mon cégep, où j’ai étudié en sciences humaines. J’ai apprécié l’expérience, mais je l’aurais voulue plus remplie. Je n’ai jamais eu à critiquer les cours de philo: j’en aurais pris des tonnes!
Mais combien d’autres cours m’ont semblé creux? Comme ce cours d’histoire du XXème siècle, donné par une prof spécialisée en diététique, où les étudiants semblaient en savoir plus qu’elle sur la matière? Comme ces cours approximatifs de méthodologie où on regardait l’horloge d’un air implorant! Et ce fameux cours d’intégration des acquis, mal foutu, paradoxalement déconnecté du reste du parcours?
Bien sûr, j’étais à la recherche d’une formation préparatoire à l’université. Cependant, j’aurais bien voulu avoir une formation préparatoire à l’exercice de la citoyenneté. Où l’implication sociale aurait été valorisée (quitte à la rendre obligatoire dans l’horaire!) Où on aurait favorisé le suivi de l’actualité, la prise de position et les débats. Le cégep ne m’a pas ouvert autant de portes qu’il aurait pu le faire : il a servi à différer le moment où j’aurais à faire un véritable choix de carrière. Et en ce sens, il m’a mal servie.
Je ne crois pas que l’ajout d’une année au secondaire soit la solution. Certaines écoles publiques offrent déjà des cheminements plus riches prônant justement une plus grande participation à la vie citoyenne. Cependant, ces cheminements ne sont pas ouverts à tous puisqu’ils impliquent une plus grande charge de travail. Il ne faut pas oublier que ce sont des enfants qui arrivent en secondaire 1 ; le système scolaire actuel a toutes les misères du monde à leur enseigner les matières au programme. La refonte du système impliquerait une concertation et une coopération tant des directions, des corps professoraux que des parents. Sont-ils actullement en mesure de répondre à la demande? Permettez-moi d’en douter.
Quant à l’ajout d’une année supplémentaire au bac. vive l’endettement !
J’aimerais simplement mentionné que j’ai eu de merveilleuses années au CÉGEP, années de mini-révolte, de grève et d’idéologies propres aux années de nos 18-20 ans. J’ai passé un temps merveilleux, mais me suis toujours demandé vraiment à quoi ca me servait de sortir du secondaire pour aller faire dans les premières sessions une révision de ce que l’on savait déja. Je me suis encore plus questionné lors de mon entrée à l’université, endroit ou les premiers mois nous avons passés en revue ce qui avait été appris au CÉGEP. Bref à part pour ma vie sociale, mes années d’études aux CÉGEP ne m’auront pas servi beaucoup. Encore faut-il mettre un bémol par contre, il s’agit d’une chose totalement différente pour les techniques au cégep. Il s’agit d’une spécialisation qui est importante et nécessaire à notre économie.
Il est, je crois impératif de revoir le système collégial, il n’est pas faux de dire que ça nous distingue des autres pays ou provinces, mais dans plusieurs pays les systèmes sont différents et fonctionne aussi. Il faut réaliser que le CÉGEP général est un boulet, que oui une réforme s’impose et ce, depuis bien longtemps. Les matières se doivent d’être enseigner, mais de façon plus efficace. Sincèrement, un cours de psychologie pourrait être très intéressant à 14 ans lorsque les premières difficultés surviennent en amours, ou encore même de la philo plus jeune, peut-etre que ca permettrait une meilleure organisation de l’esprit, enfin cessons d’avoir peur du changement et faisons un changement réfléchi et pour le meilleur, enfin.
Ce débat sur la pertinence des CEGEP est aussi vieux que leur création. Et pour comprendre ce que nous devons en faire, il faut justement remonter aux origines de cette structure. Il faut d’abord se rappeler que les CEGEP ont été créés pour répondre aux besoins spécifiques d’un Québec qui sortait de la noirceur des écoles supérieures dirigées par des communautés religieuses où on ne formait pratiquement que des avocats et des curés.
J’ai vécu la création des CEGEP et croyez-moi, ce qu’il y avait avant ne valait pas bien cher. Cette réforme était nécessaire et comme le Québec avait le don de le faire dans ce temps là, nous avons choisi de ne pas copier les modèles existants ailleurs au Canada pour la bonne raison que ces modèles étaient eux-mêmes remis en question dans leurs patelins respectifs. Cela démontre bien le caractère foncièrement innovateur qui décrivait le Québec de la révolution tranquille et des ses suites.Ce modèle représentait une grande nouveauté à l’époque et il a été étudié et analysé par bien des pays depuis. Ce n’est certainement pas un modèle parfait mais c’est celui qui, à mon sens, permet le mieux de centrer les contenus éducatifs sur les besoins réels des jeunes issus du secondaire, et ce, dans une perspective de développement de la personne et non seulement dans le but de fournir une main d’oeuvre qualifiée aux industries qui ont toujours un rôle à jouer en formation professionnelle mais qui s’en dégagent lâchement.
C’est là que les CEGEP se démarquent des autres institutions du même niveau. Et selon moi, ils ne vont pas encore assez loin dans l’apprentissage de la vie sociale et politique. Le Québec a à nouveau besoin de jeunes éveillés à autre chose que l’économie et la finance pour continuer d’évoluer vers une société plus juste et équitable et surtout plus centrée sur les individus au lieu des entreprises. Faire évoluer notre société, c’était le but des CEGEP. Ambitieux? Peut-être. Nécessaire? Certainement! Actuel? Toujours!
Bon moi je m’en fous qu’il y ait ou non des Cégeps. Ce qu’il faut, c’est surtout augmenter la difficulté des cours puis en augmenter le nombre d’heures aussi. Je sais que dans notre société où les gens n’ont comme unique but d’en faire le moins possible et de se la couler douce le plus souvent possible, des propos comme ça ne sont pas populaires. Mais voyez des peuples comme les Japonais qui ont 240 jours d’école par an tandis que nous nous en avons 180. Soixante jours de différence c’est énorme et il ne faut pas s’étonner après qu’il y est des peuples qui ont de meilleurs niveau de vie que nous.
Ensuite, il faudrait aussi mettre des cours supplémentaires. Je m’explique. Ajouter des cours de politiques pour que les jeunes comprennent un peu que c’est en partie de leur faute si ça ne va pas comme ils le voudraient, car en ne votant pas, on continue de se faire avoir par les autres. Puis je ne donnerais pas aux jeune le choix entre Géo-Histoire ou Chimie-Physique. Ce serait les quatre cours pour tous, parce qu’ils sont tous utiles pour le développement des jeunes.
Finalement, je voudrais souligner que Jeff fillion est un type qui est largement de droite et non de gauche ainsi que le Voir lui-même qui varie (des fois gauche, des fois droite). Donc monsieur le policier prenez votre trou. Par contre il faut savoir que ce n’est pas parce qu’il est un policier qu’il a dit un truc si con, des gens stupides il y en a partout et dans tous les métiers.
Qui sont tous ces gens qui trouvent le CÉGEP inutile. C’est durant ces deux ou trois années que l’on mature le plus. C’est lorsqu’on est dans un milieu complètement nouveau que l’on découvre vraiment qui on est loin de toutes les attentes de ceux qui nous connaissent depuis l’enfance.
Personnellement, je n’étais pas prête à 18 ans pour le monde universitaire. Non seulement parceque je ne savais pas quelle matière étudier, mais je n’étais pas prête pour le niveau de responsabilité que l’on doit avoir pour réussir des études universitaires.
La différence dans la complexité des travaux à remettre et dans le volume de lecture à faire entre le secondaire et l’université est trop grande, le CÉGEP est une transition absolument nécessaire.
De plus, considérant les coûts toujours croissants de l’université, le CÉGEP est également nécessaire pour ceux qui, comme moi, font le mauvais choix en sortant du secondaire. Imaginez les coûts impliqués si on change d’idée après une session ou une année complète à l’université.
Non, il faut garder l’option du CÉGEP.
Oui, à quoi ça sert? Non, pas les Cégeps, mais discuter de leur avenir, alors que la décision de nos amis les Libéraux est déjà prise. Sinon, pourquoi avoir placé ce colloque ALORS QU’IL N’Y A PLUS UN CRISSE DE CHAT DANS LES CÉGEPS!
Tactique bien connue, mais qui connaît ici quelque problèmes: il y avait plus de monde pour le contre-colloque que pour le colloque officiel. Dans le genre de trois à quatre fois plus… Ça mine légèrement la crédibilité d’une consultation…
Je me souviens de mon passage au Cégep! Ce fut une belle époque! Tout d’abord, la fin du secondaire correspond souvent à la sortie de l’âge ingrat, période aucours de laquelle les jeunes ne se gênent pas pour faire les pires vacheries aux souffres-douleurs. Au cegeps, c’est exit, cette mentalité! Une sixième année de secondaire au lieu de la première année de cegep n’aurait pas du tout le même effet, j’en demeure convaincu en demeurant une continuité pour plusieurs. Le cegep représente un changement d’école et parfois (bien que ce soit de moins en moins vrai) de mixité des genres (garçons et filles).
Au cegep aussi, c’est aussi le moment de commencer à en apprendre suffisament sur les principales matières pour orienter notre carrière. Je me souviens que j’ai hésité jusqu’au dernier trimestre avant de décider en quelle faculté j’irais, à l’université. Cette période de réflexion est cruciale. C’est pour cette raison que remplacer la dernière saison du cegep par l’université laisserait encore moins de temps aux jeunes pour choisir leur programme.
Finalement, le cegep m’a ouvert des horizons en me faisant comprendre ce qu’était la philosphie. Dans les cours de français, ce fut l’occasion de creuser la poésie et le théâtre. Une quatrième année d’université ne fournirait certainement plus ces cours. Ne changeons donc pas les formules gagnantes. Pendant ce temps, on évite les vrais débats: à quoi servent les nids à fonctionnaires que sont les commissions scolaires? Ça, j’éliminerais tout de suite!
Ne touchez pas au cégep, on y apprend la vie. On y vieilli. Faites le test pour voir. Demandez aux jeunes qui rentrent à leur première année de cégep ce qu’ils veulent faire comme travail plus tard, et constater quelques années plus tard où ils en sont rendus. Pour la plupart, ils auront changer de domaine. À 17 ans, il est difficile de savoir ce que l’on veut faire, surtout quand tout ce que nous avons appris se rapproche, ou se centre sur la base. Comment choisir un métier quand nous n’avons vu que des mathématiques, du français, de l’anglais, quelques bases rudimentaires de sciences et de l’histoire. Les jeunes ont besoin du cégep pour s’ouvrir l’esprit, voir plus large, plus loin que leur nez.
Les cégeps offrent une transition entre l’adolescence et l’âge adulte, que ce soit au général ou au professionel. Ils permettent de rencontrer d’autres personnes, qui ont d’autres champs d’intérêts et d’autres points de vues. Ils permettent aux jeunes de se sensibiliser à d’autres domaines d’études qu’ils n’ont pas la possibilité de connaître au secondaire. La philosophie, la politique, la socilogie, la psychologie, la méthodologie. Et fini les diners tout le monde en même temps, le transport en autobue scolaire, les sorties en classe, l’obligation d’aller à son cours…ils y deviennent plus responsable, ou responsable tout court? C’est deux ou trois ans pour profiter des dernières années d’innocence!
Le cégep est une transition nécessaire, unique au monde. Je suis content d’y être allé et je souhaite qu’ils restent présents dans la culture québécoise. De plus, peut-être que ça coûte cher, mais les enlever, modifier les programmes universitaires, modifier les programmes du secondaire, calculer les pertes d’emplois (par rapport au peu que ça va créer) et qu’est-ce qu’on fait de ces établissements? On n’y gagnera même pas financièrement, alors, gardons les!
Le Cegep, c’est vraiment pour beaucoup une période de transition entre le secondaire et l’université. Les jeunes frais sortis du secondaire ne sont souvent pas assez matures pour entrer directement dans un établissement d’enseignement supérieur, à part bien souvent ceux qui se dirigent vers une technique car eux ils ont trouvé leur voie. Pour les autres, le cégep, c’est une occasion d’acquérir un peu de cette maturité qui est nécessaire si on veut obtenir le moindre succès une fois à l’université.
C’est sûr que ça a bien changé et que les cégeps ne sont plus comme dans mon temps. Il y a plus de vingt ans, le cégep était une espèce de vacance avant l’université, l’occasion de faire la foire avant de devenir sérieux. Ce n’est plus exactement le cas aujourd’hui, du moins je le pense, mais ça demeure une période où on stresse un peu moins. À moins d’en faire carrière, la philo, le français, l’éducation physique, c’est quand même moins stressant que les cours pour votre future carrière lorsque’on se retrouve à l’université.
Je crois que les cégeps sont encore nécessaires, pas particulièrement pour l’enseignement qui s’y donne (et je ne veux pas du tout impliquer qu’il n’y est pas de qualité), mais surtout pour permettre aux jeunes de se retrouver et de mettre de l’ordre dans leurs idées avant d’entreprendre la carrière qui guidera le reste de leur vie.
Quoi ?
Enlever la philosophie au collégial ?
Mais il sont fous, ces ministres !
La philo, c’est l’art d’argumenter logiquement, d’apprendre à analyser un discours en éliminant tous les jugements de valeurs, a-priori négatifs, attaques ad hominem, sophismes, paralogismes, et caetera.
La philo, ça rend tout simplement plus intelligent : ça développe l’esprit critique, ça aiguise l’attrait pour la vérité, qui, bien que hors de portée, demeure un idéal et un guide !
Est-ce donc dire que l’analyse, l’esprit critique, la réflexion, l’intériorisation ne sont pas suffisamment importants pour qu’on y sensibilise les jeunes disciples ?
Certes, il serait utile aux politiciens de discourir démagogiquement, théâtralement, sans se voir contraints par de désuètes règles argumentatives !
Dans le roman 1984, de Georges Orwell, on invente le Novlangue afin de réduire le vocabulaire, et par ce fait même, la pensée. Qu’on ne se leurre pas : soustraire une matière aussi primordiale que la philosophie au CEGEP, c’est aussi réduire la pensée.
Je crois que les cégeps sont importants pour les jeunes, ils nous permettent de faire une transition pour aller à l’université ou pour d’autres d’apprendre un métier qu’ils souhaitent exercer. Par contre, considérant le haut taux d’échec et le nombre impressionnant d’étudiants qui changent de programmes, il est certains qu’il y a beaucoup de changements à apporter. Juste l’inscription est très compliquée avec le système des 3 tours et on n’a l »impression de ne jamais avoir d’informations, on les a toujours à la dernière minutes… Bref conservons les cégep mais améliorons les pour améliorer la société.
On se demande toujours si les cégeps valent la peine de rester ouverts. A mon avis, oui, car c’est une ressource essentielle pour certaine personne pour obtenir une excellente éducation mais il a quelques changement a appliqué pour améliorer ceux-ci. Le premier de ses changements est celui de l’épreuve uniforme qui bloque plusieurs personne soit a avoir leurs diplôme ou bien certaine personne a s’intéresser a rentrer dans une technique. Le second problème est les cours optionnelle et hors technique qui semble ne pas intéresser grande personne. Pour finir, il faut des changements pour améliorer nos cégeps mais ceux-ci doit être fait pour donner un maximum de chance au étudiant et non pas pour enlever leurs chance d’améliorer notre pays.
Les Cégeps sont essentiels à la maturité de ces jeunes étudiants qui partent de chez leur parents voulant conquérir le monde, ayant de grands idéaux et qui veulent tout changer.
Les Cegeps sont là pour ça : leur montrer comment ils pourront réussir à changer leur monde tout en ayant un transition entre adolescence et âge adulte. Cela leur permet de voir différentes visions du monde, différentes philosophies, et surtout de savoir ce qu’il veulent faire de leur vie, se découvrir eux-même
S’il arrivait à l’Université tout de suite, je crois qu’il y aurait beaucoup de démotivation, car ils seraient contraint à la spécialisation tout de suite plutout qu’à une vision global des choses pour mieux les comprendre dans leur spécificité ensuite. Divisé les études en deux parties (cégep-université), cela paraît moins long et difficile que 7 ans d’université. Car il ne faut pas oublier que la maîtrise est de plus en plus commune pour les étudiants. On dit qu’un baccalauréat, ce n’est pas assez et je suis tout à fait d’accord.
Donc, laissez les cegeps en place c’est permettre de réduire le décrochage et d’avoir des jeunes adultes capable de réfléchir et d’innover pour changer pour le mieux le monde qui est leur futur !!
Le simple fait de suggérer vouloir abolir les cegeps me fait frissoner. Encore une brillante stupidité d’un gouvernement qui s’enorgueillit de dépenser à tort et à travers les argents des contribuables. Le cegep est un succès incontestable de l’éducation au Québec. J’estime personnellement avoir appris davantage au cegep durant 2 années d’effervescence intellectuelle que mes 3 années d’université.
Au secondaire, le système d’éducation vous traite encore comme un enfant, encadré dans des règles strictes et puisqu’il s’agit d’un système obligatoire, nombre de jeunes désabusés de cette imposition du savoir n’y réalise pas la valeur et sont plus ou moins des « décrocheurs » qui perdent leur temps sans vraiment savoir ce qu’ils veulent faire dans la vie.
Au cegep, c’est tout le contraire. Celui qui décide d’aller au cegep est motivé, il a un but, celui d’exceller dans telle ou telle discipline. C’est ici qu’on accueille le jeune adulte. Celui qui a tout les espoirs devant lui, il a la volonté de réussir, de se réaliser intellectuellement et socialement. Oui on a le droit de chercher et de ré-orienter son tir mais en général, le cegep produit des résultats: des diplômés prêts à affronter l’université ou le marché du travail.
Au cegep, en partant le système vous donne la liberté de choisir vos cours, votre concentration. On choisit d’apprendre telle matière par intérêt, un choix qui est offert au jeune adulte qu’on respecte, pas une imposition que le secondaire exigeait. On obtient une nouvelle liberté qui nous confie la responsabilité de notre succès académique. La volonté de réussir encourage une gestion organisationnelle de notre temps d’étude pour garantir l’obtention du diplôme convoité.
Un gouvernement responsable doit encourager l’accès aux études supérieures. Economiquement et socialement, on doit rendre plus accessible les cegeps et favoriser l’accès à l’université. L’éducation pour les riches c’est le danger qui nous menace.
Notre bon premier ministre rouge mur à mur après avoir défusionné les municipalités s’est demandé dans quoi il pourrait couper ou abolir . Un pelleteux de nuage a suggéré d’abolir ces antres du séparatisme que sont les CEGEP pour augmenter la durée du secondaire et ajouter une autre année au BAC .
On a tendance à oublier que la base du collégial était au début de remplacer les instituts techniques et de former des travailleurs-techniciens compétents et d’autre part de remplacer les collèges classiques pour ceux qui se dirigeaient vers l’université .
On parle de matières mal aimées mais obligatoire comme la philosophie . Que j’ai dont haït cette matière . On recherchait la note de passage .
Pour ceux qui comme moi étions en technique , nous nous forcions surtout pour nos cours dans notre métier . Je n’ai jamais regretté ce stage à Ahuntsic et je peux dire qu’avec mon diplome en poche j’ai bien gagné ma vie .
Par contre j’ai de la misère avec tous ces Tanguy qui végètent de cours en cours espérant un jour avoir un diplome quelconque en sociologie médiévale et qui finiront par paqueter les commandes chez Provigo .
N’oublions pas qu’il était un temps ou le cancre s’en allait à l’école des métiers pour sortir plombier .Sauf qu’aujourd’hui le plombier roule en Cadillac et que l’autre qui s’est spécialisé en anthropologie de la Papouasie végète encore entre deux boulots d’occasion .
Non monsieur Charest , ne touchez pas à mon CEGEP .
Je suis d’avis que les cégeps sont une transition importante entre le secondaire et l’université. On est un peu jeune en sortant du secondaire et ce n’est pas en y ajoutant une 6e année que ça changera, le jeune se sentira toujours jeune et toujours au secondaire. De plus, le cégep offre à mon avis une très bonne formation technique avec les programmes techniques justement. Où apprendra-t-on cela ? À l’université ou au secondaire ? Ouain ouain ouain.
C’est bien la première fois que je vois autant d’étudiants défendre leur instution scolaire. Nous sommes plus habitués à les voir manifester, surtout contre les hausses de scolarité.
Je n’ai pas l’impression que la bonne question a été posée ici. Je peux me tromper, mais je crois que l’abolition des CEGEPs signifie la privatisation des CEGEPs qui seraient renommés selon des noms prestigieux (Collège Rotchild, Collège supérieur Péladeau etc) et qui s’adresseraient à l’élite financière du Québec (ça restreint le nombre d’étudiants, mais justement c’est là le but, à mon avis).
Cette abolition des CEGEPs met en péril l’éducation pour tous, universelle et gratuite et permet de créer une plus grande armée d’esclaves pour les entreprises. Esclaves non scolarisés, le cerveau lavé, avec leur seule intelligence pour s’en sortir. L’accès aux études, comme il a été dit permet l’accès au jugement critique, à la conscience politique et sociale. Privés de la scolarisation nécessaire, les travailleurs n’auront le choix que de se plier aux dictats des entreprises.
Et l’élite formée dans ces nouvelles institutions élitistes formera une armée de réserve pour prendre la relève des dirigeants, des politiciens, des PDG etc. Bien formée au néolibéralisme, elle assura la continuité du capitalisme sauvage et de toutes les saloperies qui s’ensuivent.
Je suis tout à fait d’accord avec l’enseignement Collégial mais il y aurait beaucoup de cours ou d’options que je ferais disparaître. Du genre, accueil intégration, tu veux aller au Cégep ou tu ne veux pas y aller ? Et pour ce qui est des changements de programme après une cession, bien moi je laisserais attendre ces gens là un an pour qu’il soit certains de leur prochain choix de carrière. Parfois, ils enlèvent la chance à d’autres de ne pas pouvoir le suivre et qui pour eux, cela aurait été beaucoup plus important. Mais bon, il y a quelques lacunes à ce niveau mais, les Cégeps sont là pour faire de l’argent, vue de l’angle de la commission scolaire, qui elle, est lucrative.
N.B. Il y a un très bel article à ce sujet dans l’actualité cette semaine.
Le contenu académique qui est enseigné aux Cégeps peut tout aussi bien être enseigné aux écoles secondaires. M. desjardins discute de contenus de cours ..qui peuvent très bien être modifiés. L’esprit critique est un élément ou une façon de penser de tous les cours du secondaire et du Cégep .Si l’enseignant l’oublie ;les éleves lui rappellent parce que cela fait partie de l’adolescence de questionner et de rechercher le pourquoi des choses.L’esprit critique est un aspect essenciel de tout enseignement moderne.C’est vrai cependant que certains enseignants l’oublient.
Il y a des régions au Québec où pour réunir un nombre suffisant d’élèves à un Cégep on demande à ces jeunes de voyager plusieurs heures par jour. On aurait avantage à réduire le temps de transport en autobus en permettant aux Conseils scolaire d’ offrir la majorité des cours non spécialisés du Cégep.La formule idéale pour Montréal ne devrait pas automatiquement être perçue comme étant la formule idéale pour toute la province!
Les Cégeps cependant devraient continuer à offrir les cours nécessitant un équipement technique spécialisé ,moderne en co-opération avec et parfois même à l’intérieur de centres de recherches et développement privés et d’institutions publiques.
En fait, personnellement, je trouve qu’on pourrait au moins réformer le CÉGEP sans nécessairement l’abolir, c’est-à-dire couper le CÉGEP à un an. J’entends déjà les gens de sciences natures dire ‘ben voyons un an es tu malade toi?’ C’est sûr je parle pas des sciences ici, je parle des sciences humaines! Entre vous et moi, quand on est dans un cours de politique, on parle d’histoire, dans un cours d’anthropologie on parle de politique…Wo! À un moment donné on comprend le principe.
C’est ce que je propose: cinq ans de secondaire, un an de CÉGEP et trois-quatre ans d’université. À la fin, on gagne un an. Surtout, que je vais faire un bac de quatre ans, c’est comme si j’avais perdu un an de trop au CÉGEP comparativement à ceux qui font un bac de quatre ans.
Sinon, je pense que ceux qui sont contre l’abolition des CÉGEP ce sont les profs! Écoute, c’est difficile d’être pour quand tu sais que ton emploi repose sur leur existence…
En ce qui me concerne, la question de l’existence des cégeps ne se pose même plus. On a depuis un moment fait la preuve de leur fonctionnement exemplaire et ce, dans une panoplie de facettes du modèle éducatif québécois. Ce qui est inquiétant actuellement, c’est que le ministère, toujours en se cachant derrière sa sacro-sainte consultation publique, tente de travestir le modèle québécois. En effet, les formidables méninges de M. Pierre Reid, après son « forum », ont conclu que la solution aux graves lacunes de productivité de nos cégeps se trouvait dans la décentralisation. Tadam! Comme si on ne s’y attendait pas….
Mais qu’est-ce que ça veut dire ça, « décentralisation »? C’est facile, ça signifie que le gouvernement se déleste de ses responsabilités dans l’éducation supérieure en donnant à chaque établissement le droit de créer ses propres programmes, d’établir ses propres conditions d’admission et d’augmenter les frais de scolarité. La concurrence entre les établissements devra bien-sûr être honnête et équitable, qui d’ailleurs oserait en douter???
Et la survie de la formation générale dans tout ça? Pas de quoi s’inquiéter, notre ministre est si transparent sur cette question qu’il « disparaît » littéralement quand on l’interroge…
(voir les débats à l’assemblée nationale: http://www.assnat.qc.ca/fra/37legislature1/Debats/journal/ch/040610.htm#_Toc74731364)
Finalement, en jetant encore un oeil sur ce qui est ressorti du forum, qu’est-ce qu’on constate? Autonomie des institutions, frais de scolarité, disparition du réseau, etc… Ça me rappelle quelque chose… J’y suis! Le système d’éducation canadien! Quelle surprise!
Une chance qu’on a décidé de ne pas abolir les cégeps…!
Et toutes ces belles conclusions, c’est de qui? Mais des participant-e-s du forum! Vous vous rappelez: les D.G. des cégeps… Parce que tous ceux qui étaient contre la décentralisation, les 23 étudiant-es sur 300 participant-es par exemple, on ne les a pas écoutés…
Je ne peux pas croire que l’on pense à abolir les Cegep. C’est une étape importante dans la vie d’un étudiant. C’est là qu’ils aprennent vraiment que l’on doit travailler et apprendre afin d’obtenir ce que l’on veut. C’est une bonne formation en vue du marché du travail. Ce sont peut-être certains cours que l’on devrait améliorer et certains professeurs qui auraient avantage à enseigner leur matière d’une autre façon afin de rencontrer un peu plus les objectifs de la matière qu’ils enseignent afin que les étudiants aient l’impression de vraiment apprendre quelque chose.
Je suis totalement d’accord avec une réorganisation des CEJEP. Tant qu’à moi, les programmes pré-universitaire sont une PERTE TOTALE de temps! C’est un véritable club social rempli de profs pro-syndicats qui prennent un « break » à toutes les demi-heure pour aller fumer une « bonne clope » avec leurs étudiants (quand c’est pas un joint!). WOW! Quel bel exemple pour les jeunes qui sortent du secondaire et qui croit rentrer dans la « vrai vie »…
Le CEJEP (comme l’université d’ailleurs…) est un lavage de cerveau ou les profs imposent une idéologie et gare aux étudiants qui pronnent une idéologies différentes et ce, même si elle est défendu avec conviction: Faite un essaie sur la nécessité de demeurer au sein de la fédération canadienne et vous venez de signer votre arrêt de mort, chers ami(e)s! A l’exception des programmes techniques, qui sont nombreux et très utiles, à quoi peuvent bien servir les cours de philosophie (une autre imposition), de français (avec de la littérature canonique (bullshit!) insignifiante et de dissertation indigeste!).
N’oublions pas les batons dans les roues se plaçant devant des milliers d’étudiants (plusieurs sont des génies) dont la force est dans les mathématiques ou dans les arts et qu’ils ne réussissent tout simplement pas les cours de philo ou la fameuse épreuve de dissertation finale.
Une chose qui est encore plus importante: Il devrait plutôt rajouter encore plus de cours d’activité physique et ce en début de journée. Comme ça la concentration serais moins affecter et avec les nombreux problème d’inactivité au 21em siècle, serais un très grand remède et contriburait à un meilleur dynamisme de société… ce que le CEJEP n’offre aucunement.
Le débat perdure déjà depuis quelque temps, nous sommes soumis à une quirielle de constatations qui émanes soit des pros ou des antis mais personne ne semble vouloir prendre les décisions qui s’imposent. Où est ce Lancelot qui osera faire tomber cette institution qu’on appelle le cégep, ce cégep propre à la culture québecoise qui selon moi est dépassé.
Voyez l’exercice suivant, primaire, secondaire, cégep, université, quel est selon vous celui qui transpire le non encadrement et la liberté totale ? Bien sur, notre cher cégep, le laxisme à maintenant une enseigne.
Pourquoi cet encadrement scolaire demeure t’il inexistant au cégep. Comment peut-on sciemment cautionner cette voie de service vers le décrochage et la qualifier de pont vers l’université qui elle requiert un devouement total. Ce débat en est un de sourds, on ne prend aucunement en considération les vraies questions, on ne fait que débattre du pour et du contre.
La solution offerte au démantèlement des cégep me semble des plus intéressante mais que voulez vous, lorsque l’on se bat afin de justifier son emploi on ne peut malheureusement qu’être biaisé dans ses opinions.
Mais où allons-nous former les techniciens et les travailleurs spécialisés si on n’a plus les Cégeps? Le monde ne peut pas être seulement formé que de professionnels ou d’ingénieurs. Ceux-ci ont besoin des techniciens afin d’accomplir le sale boulot. Si on n’a plus les Cégeps afin de former les techniciens de demain, il va falloir revenir au bon vieux temps des écoles spécialisées. Il y en a déjà quelques unes, mais il va falloir en ouvrir d’autres, ce qui risque d’occasionner des frais. Bien entendu, je suppose que les étudiants vont devoir débourser afin de fréquenter les écoles en question. Le gouvernement va donc trouver le moyen d’économiser en abolissant les Cégeps, et le privé va se remplir les poches en imposant des frais faramineux.
Un des points forts de la société québécoise est justement cette possibilité d’accéder gratuitement à l’enseignement collégial. Il faudrait se battre afin de conserver cet acquis à tout prix.