Ça fait des semaines que vous me tannez pour savoir ce que j'ai pensé de la programmation du Festival d'été.
Nul doute que certains d'entre vous se souviennent de la rince que je lui ai servie l'an dernier, constatant que l'événement comptabilisait plus de rides qu'une fumeuse quinquagénaire qui prendrait trop de bains de soleil.
Et puis vous aimez le sang, je le sais. Quand il gicle dans cette chronique, c'est là que vous vous excitez le plus. Donc, du début à la fin du Festival d'été, vous étiez comme des mouches qui voulaient savoir s'il y aurait un cadavre à butiner, si carnage il y aurait:
-Vas-tu les planter?
-C'est poche, hein?
-Fuck man, Star Académie, y penses-tu?
Bon, pour ça, effectivement: fuck! Et même re-fuck.
Mais appelons ça une incartade. Une fugace tentative d'ameuter le bon peuple. Une posture qu'on devinait déjà dans les intentions de la direction depuis quelques mois.
Aussi, j'aurais pu signer ce bilan avant même que le Festival ne soit terminé. D'autant que je n'y ai pas mis les pieds de jeudi à dimanche, lui préférant l'Off Festival d'été qui proposait une étonnante programmation, concoctée en quelques semaines à peine par des fous magnifiques. Mais aussi, plus cruellement, parce que cette édition était en quelque sorte finie avant même d'avoir commencé.
Je sais, c'est chien, mais il suffoquait l'an dernier, ce Festival, puis les organisateurs lui ont donné un coup de respirateur médiatique il y a quelques mois, nous promettant la lune pour les années à venir, se sauvegardant des critiques en condamnant du même coup les mélomanes, cette année, à une déception certaine.
D'ailleurs, je ne suis pas encore tout à fait certain si les quelques bons moments des Bérus, Wyclef, Stefie Shock, Wampas (pour ce que j'ai pu en voir) et Violent Femmes peuvent faire oublier l'horreur induite par la seule idée d'une rencontre entre Gino Quilico, Corneliu et Helmut Lotti. C'est que la médiocrité sertie de paillettes m'aveugle.
Mais trêve de fausses notes dans ce concert d'éloges que reçoit actuellement le Festival.
Oublions sa programmation qui s'oriente vers des "événements à caractère musical", parfois au détriment de la musique elle-même, et parlons justement de l'événement.
Car s'il y a une gloire à laquelle puisse vraiment prétendre le FEQ, c'est bien d'avoir ramené le groove dans les rues de Québec. La Grande Allée fermée à la circulation automobile, idem pour la rue Saint-Jean, les terrasses prenant ainsi de l'expansion; une petite scène apparaissant au coin d'une rue; des punks couverts de boue, l'air de golems anarchistes, défilant devant les clients ahuris du Dagobert; la rue D'Artigny investie par une foule venue entendre les hymnes de son adolescence et hurlant le refrain de Blister in the Sun: tout cela était proprement superbe.
Je n'y peux rien, ces rassemblements populaires me laissent tout chose. Ils me donnent l'impression que, dans le train express qui nous emmène vers la mort, nous quittons un moment nos sièges individuels pour investir le wagon-restaurant et y foutre le bordel. Tous ensemble.
La musique n'y est plus qu'un prétexte. Parfois à vendre de la cochonnerie – dont des billets de loto ou des cigarettes dans un stand en pleine rue! -, mais aussi, plus noblement, à nous rencontrer.
On sera donc avertis pour les années à venir: ceux qui souhaiteront prendre un bain de foule trouveront leur compte au Festival d'été. Les mélomanes en quête de découvertes, eux, seront de l'Off.
Alors, pas trop déçus, les amateurs de carnages?
ooo
Bâtard que c'est difficile de se faire comprendre quand on fait dans la nuance.
Alors pour ceux qui n'ont pas saisi ma chronique de la semaine dernière, je répète en termes clairs: la décision du CRTC crée-t-elle un dangereux précédent? Je le crains, oui. Sauf que ça ne m'empêche pas d'être bêtement humain (sic) et de pousser un soupir de satisfaction en voyant quelqu'un que je déteste se péter la gueule.
La raison commande que je m'indigne de la décision du CRTC et que j'appuie CHOI, mais mon cœur réclame une fête.
Malhonnête, vous dites?
Au contraire, impossible d'être plus honnête que ça.
Je dois avouer que cette année, j’ai vraiment été jalouse de la programmation du festival de Québec et qu’à Montréal, j’ai trouvé qu’il n’y avait pas grand chose à voir. Oui, à Québec, il y en avait pour tous les goûts et c’est rare que l’on réussisse à combler autant de gens. Oui, on avait mis le paquet et les macarons illuminaient bien les lieux. L’évènement marquant a été pour beaucoup de gens le retour de Bérus. Oui, des gens de partout venaient pour voir un bon vieux groupe et se foutaient bien de la bouette. Sur la scène, aucune publicité sur les ordres de Bérus. Non, ils n’ont pas changé et leur discours reste toujours d’actualité.
Je dois me déclarer en désaccord sur un point en ce qui concerne cette critique de la programmation de Festival d’Été: je suis plutôt contente, à chaque année, de voir les « gros » spectacles sur les Plaines attirer leur lot de « mononcles » et de « matantes ». J’apelle ça de la programmation stratégique! Ainsi, cette partie de la population s’aventure un peu moins sur les sites de spectacles tels que celui de Violent Femmes, à s’indigner du look des jeunes, à crier des « Assis! » indignés à ceux venus fêter…..
Quand tout le monde se précipitait au Pigeonnier et sur les Plaines, je me dirigeais tranquillement à Place Métro (Place d’Youville pour les intimes) pour voir des performances plus qu’originales et diversifiées. C’était de loin le site le mieux aménagé cette année: on y circulait beaucoup mieux que par les années passées!
Si je suis en désaccord sur ce point, je suis toutefois du même avis: le Festival d’été Off de Québec présentait une programmation de qualité et mérite pleinement un créneau à part qui permettrait aux amateurs de musique comme moi de profiter de plus d’événements et de découvertes sans se sentir écartelé!!
Je suis content de savoir, avec mes chers amis lecteurs ici, que vous M. cher Ennemi Public, vous partagez les mêmes sentiments de ressentiments sur le visage désormais tristement commun et banal du festival d’été. Au moins je ne suis pas totalement fou !
J’aimerais partager avec vous tous mes expériences passées avec ce festival qui fut, il n’y a si longtemps, une expérience de découvertes et de plaisirs absolue.
Je viens de Montréal, Ste-Thérèse de Blainville pour être plus précis, et donc de découvrir un festival avec autant de sons éclectiques était pour moi un charme sublime. Avec des artistes comme Debashish Batasharia, The California Guitar Trio avec Tony Levin, The Tea Party, Collin James, D.J. Ram, Les Respectables, Jorane, pour nommer que ceux-ci, ont été, en un été, responsable de moments décidément superbe. Nous avions été, lors de cet été 2001, également porteur d’une chance innouîe sur le plan météorologique, ce qui a rendu ce premier festival pour votre humble narrateur un voyage tout en couleur pour l’ouïe.
Or, depuis deux ans suite à cette expérience quasi-religieuse, mère nature a été décidément contre nous et malencontreusement rendant le festival et ses multiples présentations une facheuse condition. J’ai même remarqué, et fait remarqué à plusieurs gens faché de cette situation répétitive, que si les responsables du festival décidaient de présenter leur assemblé musicale à la deuxième semaine d’août, contrairement à la première semaine de juillet, nous serions beaucoup plus choyé…
Et pour finir, j’aimerais dire qu’il fut un temp aussi pour moi, arrivant de Montréal, de découvrir une radio pleine de punch. J’admet que j’étais agréablement surpris de la liberté de ces gens chez CHOI, et la musique était plus panaché qu’aujourd’hui. Oui, comme maintenant, elle donnait une chance aux groupes indépendants du Qc, et pour mes oreilles qui n’ont connu que CKOI et ses opinions très ordinaire, c’était un changement frais…
Il fut un temps
Le festival d’été de Québec, je n’y suis jamais allé et c’est pas cette chronique qui va me faire changer d’idée. Me taper 3 heures de routes pour aller voir Corneliu et Wilfred, je deviendrais certainement agressif. Et c’est pas fini, c’est rien qu’un début. Autant on a entendu et vu à tout bout de champs Wilfred et le reste de la troupe, ce sera maintenant la deuxième « batch » qui va venir nous taper sur les nerfs à la longue. En fait c’est « l’over exposure » qui les démolit autant. Alors aux gens qui ne sont déjà plus capable de les voir les académiciens, dites vous que ça ne fait que commencer. Je les aimais bien au début, mais là!! Bon arrêtons le procès de Star académie, ont est limité en nombre de mots ici!
Le reste de la programmation semble ordinaire, en fait pas assez brillant pour me taper le transport, la foule et les coûts exorbitant d’une ou des journées dans la vielle capitale pour assister à ces évènements. Les Bérus, sont probablement ceux qui m’auraient intéressé le plus…ça me rappelle mes pires (donc meilleurs) années au cégep avant que je me range et que je devienne sage. Quelques autres spectacles m’auraient peut-être intéressé, Notamment Georges Thorogood and the destroyers, peut-être Gregory Charles, mais la distance entre les spectacles intéressant et la distance entre chez moi et Québec ont fait que je n’y suis pas allé.
On verra pour l’année prochaine si… J’espère qu’il est là pour longtemps, un jour je vais certainement y aller
Belle année pour le festival d’été!
Pour y être allée l’an dernier, il est évident que cette année soit plus rafraîchissante que l’année dernière.
Je ne crois pas que ce sont tous les mélomanes qui ont été déçus. Il est bien certain qu’on ne peut plaire à tous. Chacun à des goûts différents, et surtout, il ne faudrait surtout pas classer un certain genre de musique dans « événement à caractère musical » au lieu de l’appeler tout simplement: oeuvre musicale. Je le répète: chacun à son style et un style n’est pas mieux qu’un autre.
Il est certain qu’un événement musical comme celui-ci amène une foule d’autres conséquences: une foule déchaînée, des vendeurs de « cochonnerie », mais quel festival n’y fait pas face?
Après tout, la bonne musique, à mon avis, y était.
J’en suis ravie!
Je n’y suis pas allé cette année, le bilan ne me laisse aucun regret, sauf que les rues Saint-Jean et Grande-Allée sans véhicules, ont dû donner un bain de foule beaucoup moins polluant. Stéphane Venne réhabilité en fast food académie par des petits jeunes sans expérience, j’ai rien manqué sauf le ridicule. Beaucoup de pluie et de boue aux Plaines d’Abraham, et un party de vieilles tounes peu connues par une famille reconstituée et élargie, le fait d’être trente musiciens et plus dans ce Ville Émard Blues Band retappé, bof
je n’ai pas senti de nostalgie ni de cordes sensibles vibrer, je pouvais zapper quand leur musique endormait ma télévision, si j’avais été sur place, j’aurais fait du sur place, me bouchant les oreilles par moment, le granola, c’est pas mon grain là.
Ce que je retiens surtout du Festival d’été, c’est l’horreur de la Grande Allée avec sa clôture qui rappelle la sinistre clôture du Sommet des Amériques. Que la Grande Allée soit fermée aux automobiles, c’est parfait.- Qu’elle soit également fermée aux piétons qui n’ont pas leur « carte d’accès », c’est pousser fort dans le mercantilisme. La Grande Allée a pourtant été restaurée à coup de millions aux frais du contribuable et on n’a pas le droit de lui en interdire l’accès. Ça m’a tellement choqué que cette année j’ai refusé d’acheter un macaron, ce que j’ai toujours fais dans le passé même si je fréquentais peu les sites. Je garde l’impression que cette clôture visait d’abord à créer une fausse affluence. Or, de la Grande-Allée on ne voit rien de la scène et les amateurs des spectacles ont plutôt intérêt à entrer sur le site ou à se rendre du côté de la rue Saint-Amable. C’est ce qui explique que ce tronçon de Grande Allée semblait désertique alors que le trottoir du côté du manège militaire était complètement envahi. Je ne comprends pas la complaisance des autorités municipales à cet égard.
Autres horreurs à signaler. Plus haut sur Grande Allée on a installé des tours flanquées de spots multicolores qui donnaient l’impression d’être à l’expo plutôt qu’au Festival d’été. L’impression se confirmait avec l’exposition de gros véhicules 4X4 plus polluants, 4X4 plus énergivores et anti-économiques alors que le litre d’essence frise le dollar. Voilà comment on peut défigurer une rue magnifique.
Si les spectacles du pigeonnier sont devenus trop monstrueux pour le site, je propose de les déménager sur les terrains de l’expo. On y trouvera toutes les clôtures qu’il faut et toutes les facilitées nécessaires pour que les concessionnaires d’autos en mal de clients puissent mettrent en montre leurs véhicules anti-écologiques. Le pigeonnier redeviendra alors un lieu disponible pour des spectacles plus conviviaux.
Jusqu’à lundi, je faisais partie du troupeau de moutons qui se réjouissaient de la déconfiture de CHOI-FM sans jamais avoir écouter ladite station. Pourquoi ? Simplement parce que j’avais eu vent des propos de Jeff Fillion par médias interposés, et je me disais qu’il fallait absolument faire taire un zouave dangereux tel que lui.
Et puis je suis allée à Québec lundi… J’ai écouté CHOI pour la toute première fois de ma vie, et je crois que je vais changer radicalement mon fusil d’épaule. Certes, je n’ai pas entendu Fillion et ne peux donc aucunement me prononcer sur le bien-fondé de ses détracteurs. Mais j’ai écouté d’autres animateurs, et surtout la musique que passe la station. Et j’ai adoré ça ! Alors que les radios montréalaises sont consternantes de médiocrité, nous balancent à toute heure de la journée de la pop commerciale dans le seul but de nous la faire acheter, CHOI passe du maudit bon rock ! Si nous avions la chance de posséder une telle station de radio ici, je l’écouterais très certainement !
À Montréal, nous avons Radio Rock Matante qui oeuvre dans la diffusion à outrance de ballades guimauves, CKOI qui nous abrutit avec du rock FM pour adolescents, et CHOM-FM qui nous promettait certes de belles heures de radio lorsque la station est revenue à une programmation « classic rock », mais qui nous pompe malheureusement en passant toujours les mêmes tounes de Led Zepp, Heart et des Stones. Rien de nouveau à l’horizon, et surtout rien de bon ! Sur CHOI, j’ai écouté entre autres Van Halen et d’autres bons gros rock que je rêverais de pouvoir entendre sur les ondes montréalaises.
On veut donc fermer la station parce qu’un triste sire y vomit des paroles indignes. Si j’applaudissais cette décision la semaine dernière, je la trouve incroyablement exagérée aujourd’hui. Faire taire Fillion est une chose, mais priver les Québécois d’une bonne station de radio me semble un trop lourd prix à payer et une décision fort dangereuse !
Ayant connu ce festival, ouvert et sans limite, l’arrivée des barricades qui entourent les scènes m’a désenchanté et cloturé mon envie de courir les spectacles.
De mes amis, détenteurs du macaron, se sont même vus refuser l’accès au site: complet.
D’accord pour la promotion du macaron, mais lorsque les revenus générés servent à constrruire des barricades et embaucher des gardiens de sécurité à l’entrée des sites, je n’encourage pas ce type de macaron. Des sites placardés pour empêcher la vue, encore moins, on se croirait aux feux d’artifice des chutes Montmorency, où un promoteur privé règne et prive l’accès au site public et au spectacle comme il le peut.
Concernant la programmation de cette année, les Triplettes de Belleville ont retenu mon attention. J’ai bien aimé, malgré le retard de quarante-cinq minutes.
Pour les années à venir, j’aimerais que l’on revoie la vente du macaron par des moyens qui nous touchent et donnent le goût, plutôt que des méthodes à saveur restrictive.
Ce n’est pas faux, cette année, le festival était un peu trop peuplé star-académiciens et autres gens pas moins popularisés par les chaines télé.
C’était meme assez déprimant quand on jettait un regard sur le grand horaire. L’ambiance est toujours bonne ca c’est certain mais nous aurions pu aisément nous passer de ces chanteurs.
Selon moi, le bon côté du festival est et restera le retour de musique punk/punk-rock. Les artistes les plus appréciés : les Bérus, les Violent femmes, l’académie du Massacre, Sum 41 et capitaine révolte. Se sont pas mal les seuls qui m’ont vraiment épaté !!
Mais on ne pourra jamais rien changer à ce festival puisque c’est bien certain qu’il doit se plier aux préférences ( ma foi dépravantes ) du grand publique …
Ce que peu de gens semblent avoir omis de noter (normal, vous n’êtes probablement pas de cette génération) c’est l’extrême audace des programmateur du festival quant au rap.
Oxmo puccino(qui s’est désisté à la dernière minute, but still), Kool shen, Sniper, Wyclef. Je regrette, mais c’est du solide. Il n’y a aucun festival qui a le courage de faire venir autant de hip hop, LA musique la plus populaire chez les 15-25 ans. Et du hip hop de haut niveau. kool shen (ex Ntm) a marqué l’histoire du mouvement et de la musique française, oxmo est pour plusieurs le Brel, le Leclerc et le Brassens réunis du style et Wyclef est à la fois unique, populaire, prolifique et engagé.
Et ce festival réussit ça en plus de programmer les Wampas, Béru et Violent femmes, trois groupes EXTRÊMENt populaire dans leur genre.
Les francofolies ont l’air tout à fait pathétiques à côté de cette programmation.
Je salue et félicite bien bas les audacieux programmateurs du festival, qui pense enfin que les *stie d’hommages à tel ou tel chanteurs marquants (dubois, charlebois, venne, dufresne ou plamondon) ne pourront pas marcher indéfiniment et qu’un très large public plus jeune n’attend qu’un peu « d’offre » pour se fidéliser à un festival.
Longue vie au hip hop.
Je partage l’avis de ceux qui pensent que, mis à part les têtes de turcs qui servent immanquablement d’exutoire aux frustrations de toutes sortes, le festival n’a pas été une aussi mauvaise cuvée que certains prétendent. S’il y a un reproche à lui faire, mais qui ne le concerne pas lui seulement puisqu’il est une conséquence de la réduction de ses budgets en raison des coupures de notre gouvernement dans la culture, c’est de rejeter vers les franges externes du festival les spectacles qui s’avèrent être les plus intéressants. Dans ces activités plus marginales, il y a d’un côté les spectacles pour lesquels il faut payer un prix d’entrée et qui présentent en général des artistes de grand calibre, de la trempe d’Angélique Ionatos par exemple. D’un autre côté, il y a les spectacle présentés par des artistes émergents qui sont rejetés dans la cartégorie de l’Off festival. Avec la logique financière que l’on impose à la direction du Festival par coupure budgétaires gouvernementales interposées, il serait bien difficile qu’il en soit autrement. Il n’en demeure pas moins qu’avec de pareilles contraintes, le Festival s’en est tiré assez bien dans l’ensemble. Les spectacles de la place d’Youville sortaient souvent de l’ordinaire pour ceux qui ne faisaient pas de fixations sur la notoriété, bonne ou mauvaise, des artistes présentés. Il y avait aussi les spectacles du Kiosque Edwind Bélanger qui présentait des spectacles Off à sa manière. C’est donc dire que pour ceux qui se sont donné la peine de chercher et qui n’ont pas eu peur de se mouiller, il a été vraiment possible de trouver.
La programmation de cette année ne m’a pas emballée. Seules quelques prestations m’ont attirée sur les lieux de festival cet été.
C’est quoi la vocation du festival d’été au juste? Nous faire découvrir des artistes…ok. Mais un grand plaisir, c’est aussi d’aller voir des artistes de chez nous bien connu et qu’on aime depuis lontemps. Si ma mémoire est bonne, les premières éditions auxquelles j’ai participé nous offraient des grand noms, que des grand noms! Si on fait le parralèle avec l’international de l’Art Vocal de Trois-Rivières,on ne peut que constater que notre programmation était moins riche de nos artistes préférés. Pour finir de planter le clou, on augmente les prix des macarons… Oui…je suis consciente que c’est bien en deça de tous les spectacles professionnels offerts…comme nous chantent les organisateurs de l’évènement à grands coups de justification, mais il faut quand même admettre que le confort n’est pas le même… et que les parapluies ne sont pas requis. Si je ne m’abuse, le festival d’été est une organisation hautement subventionnée et donc nous avons tous déjà un peu payé pour…Et puis…je parle, je parle…mais malgré tout, pleine de la promesse de vivre au moins un moment magique, rien ne m’empêchera de me munir de mon droit de passage , pas même le coût qui promet de toujours grimper en flèche au cours des prochaines années…
David Desjardins ce que tu écris est scandaleux et contraire aux déclarations des droits de la personnes. Tu t’attaques encore à une minorité très visible et comme cela est anticonstitutionnel je crois bien que je vais me plaindre au CRTC pour qu’il m’interdise de lire à haute voix tes écrits qui s’attaquent à la dignité d’individus…
Si je comprends bien les édifiants propos de messieurs Fillion et Arthur, la liberté d’expression se résume à la possibilité de traiter n’importe qui et tout le monde de trou de cul. Eh bien ! C’est avec plaisir que je m’exprime librement. Messieurs Fillion et Arthur et Fillion sont des trous de cul de qualité A1. Vous ai-je bien dit que je pense que messieurs Fillion et Arthur sont des trous de cul ?
Vive la liberté d’expression.
Je n’ai pas beaucoup retenu de cet article sauf que le ton me fait penser à celui emprunté par les pôôôvres animateurs de radio de Québec. Peut-être était-ce volontaire mais le ton n’est-il pas toujours le même dans les chroniques « Ennemi public #1 »?
Voilà qui me fait réfléchir sur la tendance du marché. Si le ton se répète d’un média de Québec à l’autre et qu’il y a toujours des auditeurs pour les écouter ou les lire, c’est que la demande doit aller en quelque sorte vers ce phénomène.
Personnellement, je trouve que cette façon d’imposer son point de vue relève d’une certaine forme de violence et malgré la liberté d’expression, il me fait plaisir de voir ces têtes d’affiches être pointées du doigt et ramenées à l’ordre de façon spectaculaire.
Maintenant, je me demande qui est malade : les animateurs ou le public. Derrière les langues de vipères, il y a des patrons, des radiodiffuseurs qui font de l’argent au nombre d’auditeurs et aux ventes publicitaires. Ceux-là ne les laisseraient pas « en liberté » sur les ondes si ce n’était pas des répercussions lucratives de la chose.
Bref, il s’agit d’une roue qui tourne. S’il n’y a pas de public, on change la formule. Peut-on vraiment accuser les animateurs? Peut-être s’agit-il dans le fond de pôôôvres victimes?!
Je suis d’accord avec le fait que OUI … la décision du CRTC crée un dangeureux précédent, parce que j’ai peur que l’on se dirige tout droit vers un régime de dictature.
Vous verrez bientôt il n’y aura plus de classe moyenne, de plus en plus on nous met des interdictions partout, on nous laisse de moins en moins de choix, on nous impose, on nous dicte quoi faire, quoi dire et quoi penser et l’étau se resserre peu à peu jusqu’à nous étouffer.
Quand on proteste et qu’on essaie de se faire entendre, on nous fait la sourde oreille.
Je suis comme vous majeure et vaccinée et comme vous je réclame avoir le droit et le LIBRE choix d’écouter le poste de radio que je veux.
Selon le petit Larousse, voici la définition de la Liberté:
Absence d’entrave.
État d’une personne qui n’est pas soumise à la servitude.
POSSIBILITÉ D’AGIR, DE PENSER, DE S’EXPRIMER SELON SES PROPRES CHOIX.
Est-ce que vous avez vraiment l’impression de vivre dans ce contexte ????????????????
Je trouve cela intéressant de voir comment le sujet a été changé pour en venir au sort de CHOI. Peut-être cela serait-il bien de partir une discussion à ce sujet.
Mais moi personnellement, je pense que la question est ; Jusqu’où l’on peut pousser les limites de la liberté d’expression.
Peut-on dire notre opinion sans manquer de respect aux autres qui nous entourent ?
Moi je vous affirme que OUI !!!!!!!!!! On vit dans un monde civilisé avec une tête sur nos épaules, alors servons-nous en. Toutes les opinions peuvent se dire, parce qu’on est unique et cela veut la peine de les partagés. Mais il y a des façons de le dire. Et aussi qu’il existe des gens qui véhicule des idées gratuites sans fondements. Je tolère absolument pas cela.
J’ai dis mon opinion. Est-ce que j’ai offensé quelqu’un ?
A tous ceux qui se sentent lésés de ne pas avoir trouvé leur compte au festival d’été 2004: n’oubliez pas que la pluie vous a peut-être un peu empêché de profiter de petits moments très agréables et surprenamment sympathiques … et peut-être aussi un peu affecté le moral! Je ne connais pas les chiffres, mais je sais que pour Wyclef seulement, nous étions 50 000 à nous régaler de bonheur, dans la boue, oui, mais les mains tendues vers un ciel d’étoiles parfait! Tous sourires et tous déhenchements permis! Je me rappelle aussi ce samedi soir passé sur Grande Allée, à travers une foule de gens déguisés, tous plus fous les uns que les autres… La fête était bel et bien au rendez-vous! On sentait la ville différente, les gens s’éclater et l’été nous faire un pied-de-nez avec toutes ces goutellettes qui nous tombaient dessus un peu n’importe quand, mais quotidiennement… Oui, il a plu beaucoup; oui, il y avait des clotûres; oui, mais on a eu droit, dans la paix et dans une ambiance festive et colorée, à bien des rencontres surprenantes avec des artistes et des styles musicaux venus de loin, de l’autre bout de la planète. J’ai payé 12$ en pré-vente pour faire le tour du monde dans ma ville! Pour environ 1.25 dollars par jour, j’ai pu y amener mes enfants s’amuser et danser, et j’ai pu y rencontrer plusieurs amis, et revoir des connaissances au hasard… Le festival d’été attire des milliers de personnes et c’est tout à fait normal d’y retrouver des barrières pour délimiter le territoire de la fête! Il ya tant de résidents et commercants dans ce secteur, qui eux, j’imagine facilement, doivent apprécier la présence de ces délimitations. Comme dit M. Desjardins, il faut souligner l’exploit de ramener le groove dans les rues de la ville: casser la routine, retrouver l’esprit de la fête, profiter des moments musicaux pour découvrir ce qu’on n’écoute pas dans son salon ou se délecter à fond des artistes qu’on aime, en choisissant parmi les 3 scènes: le FEQ mérite de rester!
Monsieur Desjardins, j’ai bien saisi la nuance de vos propos de votre point de vue concernant CHOI. Il n’y a qu’une chose qui m’embête. On peut ne pas aimer Jeff Filion ou André Arthur. C’est votre droit le plus strict. Mais de se réjouir que la meilleures des stations de radio « rock » au Québec ferme ? Que plusieurs excellents animateurs (Gilles Parent, entres autres) se fasse « couper » le micro par une décision de fonctionnaire ?
Je comprendrais votre réjouissance si le CRTC avait obligé CHOI à se départir de Jeff Filion comme animateur vedette, si évidemment vous le détestez, ce qui semble être le cas. Mais fermer une station ? Mettre à pied près d’une quarantaine d’individus qui, pour la plupart, ne partagent même pas les opinions de l’animateur en question ? Priver la ville de Québec d’une station qui fait l’éloge et fait jouer plusieurs groupes de la relève rock du Québec pour un animateur qui a parfois dépassé les bornes ?
Est-ce que ça serait concevable qu’on ferme les stations de radio qui emploient Doc Mailloux, Gilles Proulx, etc. parce qu’à l’occasion, ils disent des âneries CAR EUX AUSSI, ils dérapent à l’occasion. Est-ce que ce serait une réjouissance que l’on ferme TQS à cause des plaintes faites au CRTC pour Loft Story ? Est-ce qu’on devrait faire fermer le journal de Montréal à cause des flagrantes stupidités et commentaires hautement sexiste de Madame l’ex-ministre Payette ?
En tout cas, je ne crois pas qu’il y a matière à réjouissance, même si vous n’aimez pas l’animateur du matin. C’est une décision triste. Pour moi qui vit à Trois-Rivières, CHOI est la seule station auquelle je peux m’identifier car elle joue du rock. Je vais donc retourner à mes CD, malheureusement. Tant pis pour la relève rock.
Il n’y a pas lieu de fêter, Monsieur Desjardins.
Salut moi je suis une auditrice de CHOI FM. Je vous affirme que cette station et ses animateurs sont excellents. Je lance le défi à tous d’écouter grâce a Internet ou même de vous rendre à Québec pour écouter et vous-même le répertoire de CHOI FM. Il ne faut pas ce fier au média tel que la télévision car ces journalistes n’ont pas pris le temps d’écouter la station. Allez ouvrer vos oreilles faite vous votre propre opinion ! Et pensez un peu aux conséquences d’une fermeture comme celle-ci. Réalisez-vous que le CRTC a pris une décision qui revient au gens (vous) de changer de poste si vous n’aimez pas le propos qui son exprimé en onde. Liberté et ouvrer vos horizons.
Quand on n’aime pas une station on n’a toujours le doit de changer. Je l’ai fait quand je n’aimais pas ce qui était dit mais je suis revenue avec plaisir à cette station.
Bravo la gang de CHOI FM !
http://www.choiradiox.com
Que dire du festival d’été 2004?
Moi, j’ai grandement appréciée! De violente femme, tryo, trois accord, mon’cle serge et anonymus, etc… tout était là pour me divertir!
Je sais bien que par exemple, si je n’aurais pas eu ses shows là je n’y serais pas aller, moi star académie et tout le reste je ne trippe pas beaucoup. Ok pour écouter les émissions, mais de là à aller les voir, non merci!
Mais je crois que jamais personne ne serait content du festival s’il y aurait que du même style de musique! Je crois qu’il faut avoir une grande palette de musique pour aller chercher le plus de personnes possibles! Je ferais la même chose si je l’organiserais!
Je crois qu’ils ont atteint ce qu’il voulait, cet année, même si le mauvais temps y était pas mal!
Félicitation à tout ceux qui sont aller chercher un peu de tout pour ce festival!!!
Je vous donne mon chapeau!
En espérant que l’année prochaine sera encore meilleure!
Et qu’on va continer d’avoir de bon groupe et une meilleure température que cette année!
Le festival d’été a le don de choisir une période de l’été ou il pleut toujours. Je ne comprends vraiment pas les gens qui paient le macaron 15$ pour aller se faire mouiller pendant des heures sous la pluie. Déjà je trouve que 15$ c’est cher pour le macaron, si tu considères que sur le site étant donné la grande foule tu n’auras pas nécessairement une belle vue sur le spectacle et que si tu étais en dehors du site tu entendrais pareil la musique!!! Peut-être que la programmation était plus variée mais la hausse des macarons selon moi était suffisante pour désintéresser bien des gens.
Pour être honnête, le festival d’été de cette année m’a grandement déçue. Sa programmation n’avait rien de spectaculaire et j’ai eu bien de la difficulté à choisir mes spectacles « à ne manquer » au marqueur jaune. Normalement, on s’attend à y retrouver des grands noms. À part, Jean-Pierre Ferland, Grégory Charles, Ariane Moffat, Stefie Shock et j’en passe, c’était bien maigre comme prestation. Aussi, je me garde toujours du temps pour découvrir de nouveaux visages, de nouveaux sons, mais cette année, je n’ai rien entendu pour me faire tomber dans les pommes. Il est certain que la température n’a pas aidé pour attirer de grandes foules. Tant mieux si certains ont été comblé par Star Académie, mais je crois que ce n’était pas la place pour ce genre de pub quétaine.
J’ai toutefois apprécié, il faut bien le dire, le nouveau fonctionnement concernant les places réservées aux petites chaises vertes. Enfin, on pouvait s’asseoir sur le gazon comme dans le bon vieux temps, sur nos paillasses devant une scène visible pour tous.
Mon vou pour que l’an prochain,
Un festival d’été à notre image, fier de nos artistes et amoureux des musiques du monde.
Est-ce que le festival d’été de Québec était bon ? En fait, je m’en tape complètement parce que ce sont des festivals créés pour amuser la populace pour qu’ils ne puissent pas évoluer. Ce qu’on y retrouve en général (ça exclu Béru) c’est du pop pour plaire au fonfons et ma tante de 50 ans et plus. Leur faire croire qu’ils peuvent une fois par années sortir en ville et aller voir des artistes presque gratuitement. C’est de la boue dans les yeux du peuple. Que ce soit du point de vue musical, que de l’évènement lui-même. Oui les rue sont fermé et c’est agréable. Mais on n’a pas besoin de ce festival pour fermer les rues du Vieux-Québec.
Je suis tout à fait d’accord par contre avec le festival Off qui nous fait découvrir des chanteurs et des groupes différents qui font de la musique plus intelligente, moins commerciale et moins populaire.
Je suis pour la suppression de plusieurs festivals, parce qu’il y en a trop et qu’on y retrouve n’importe qui et n’importe quoi. En plus ça bloque les rues du Vieux-Québec parce que les festivaliers marchent aussi vite que des octogénaires unijambistes. Ils font du bruit, répandent leurs déchets un peu partout. Il me semble qu’un seul gros festival de deux ou trois semaines serait assez.
Pour ce qui est de CHOI je leur dis bonne chance parce qu’il vont en avoir besoin. Pour ma part c’est de l’énergie dans le beurre ce qu’il font. La décision est finale au près des dirigeants. Remarquez que si ça les amuse…
Je suis d’accord avec certaines choses dans cet article dont l’idée tout à fait mauvaise d’inviter le Corneliu, Helmut Lotti et cie sur la grande scène principale du FEQ alors qu’à la scène du Pigeonnier, on se pilait carrément les uns sur les autres pour savourer les nombreux talents d’Ariane Moffat… Il me semble que cette dernière aurait pu remplir l’espace sur les plaines bien plus que les autres artistes de l’opéra… bref… ce fût une belle grosse déception!!
Et en effet, c’était pas fort de vendre des billets de loto et des cigarettes en pleine rue… Franchement, vers où on s’en va???
Selon moi, les gens voulant faire des découvertes devaient se déplacer vers la place d’Youville et même sur la rue St-Jean. On avait droit à des artistes de rues qui animaient les foules à toutes heures du jour et sur la scène Métro, plusieurs artistes peu connus on pu défiler sur la scène, des artistes d’ici ou d’ailleurs et ça, ça m’a beaucoup plu. Je crois que c’est ce côté qui a remonté un peu mon opinion peu favorable pour le FEQ…
Bon, c’est sûr, il y a eu Wyclef Jean mais encore, je chiale parce que l’évènement est devenu tellement gros et l’artiste est tellement connu et en demande que je n’avais pas du tout envie d’aller me faire piler sur les pieds et de me faire bardasser par une foule jeune et en délire…
Bon c’est sûr, le festival doit présenter des valeurs sûres comme Wyclef, Béru, Violent Femmes, etc mais en même temps, ils devraient tenter de promouvoir un peu plus d’artistes à découvrir… Pour ça, en effet, le Festival « OFF » d’été de Québec était le bienvenu mais il a été si peu publicisé que je l’ai découvert par hasard. C’est là que je suis tombée sur une performance tout à fait fabuleuse d’une inconnue… j’ai jamais pu savoir qui elle était…
Dommage pour moi et pour les organisateurs qui, même s’ils voulaient avoir de quoi de plus « underground », n’ont sûrement pas réussi à attirer toute la foule pouvant être intéressée par un tel évènement!
Bossuet disait:«un défaut qui empêche les hommes d’agir c’est de ne pas savoir de quoi ils sont capables».Le CRTC, lui, sait de quoi il est capable et est intervenu dès 2002 signalant que certaines émissions de la station CHOI fm Québec avaient un contenu éthiquement et déontologiquement inadmissible. Mise sur la sellette, la station de radio a vu sa licence renouvelée pour 2 ans seulement. Ce premier message était suffisamment clair pour être perçu comme un signal d’alarme! La radio n’a pas tenu compte de cet avertissement et a permis à monsieur Jeff Filion de continuer à vomir verbalement sur des minorités et sur les hauts placés aussi bien dans le domaine politique que culturel. Le plus grave, je trouve,c’est que monsieur Filion pratiquait en onde à de la désinformation, donnant à son auditoire des informations erronées. Certes, la personne insultée ou traînée à tort dans la boue pouvait réagir par la suite pour contredire sa bave fielleuse, mais l’auditeur était-il toujours là pour entendre cette deuxième version?
On parle de droits de paroles, droits de liberté d’expression certes mais il existe des balises dans ce milieu de la radio et si on n’est pas capable de les respecter on ne peut pas poursuivre son chemin. Comme le dit souvent Spiderman« à grand pouvoir, grande responsabilité». Les animateurs de radios ont un réel pouvoir sur les masses populaires. Ils ont aussi une grande responsabilité! Ceux qui ont entendu les propos incendiaires et vitriolés de l’animateur, qui se pose en martyre des ondes, savent qu’il excelle à débiter des vacheries orientées, qu’il a un grand charisme et une facilité indéniable à utiliser le langage outrancier pour servir ses propres intérêts!
Le CRTC est un garde-fou qui est là pour définir les limites de l’acceptable. Par sa décision il montre qu’il n’y a pas de place pour le« trash» radio au Canada. Djean affirme: «n’oubliez pas que ce sont les fondations qui supportent l’édifice!».
Merci au CRTC d’être vigilant!
Amateurs de musiques alternatives et cie ayant été déçus des Wilfred et autres, il vous reste encore une chance de vous rattraper avec le Festival Envol et Macadam du 29 au 1er août 2004. Hip hop, techno et rock alternatif pour vous servir! Le tout dans l’ambiance unique de Limoilou.
Vous pouvez visiter leur site au http://www.envoletmacadam.com pour connaître la programmation et en savoir plus…
Comme grosse tête d’affiche = Daniel Bélanger.
Je m’oppose à tout contrôle de la liberté d’expression. Le CRT n’a pas sa raison d’être selon moi. Il ne devrait pas retirer la liscence de CHOI. Si vous n’aimez pas les propos de Jeff Fillion, ne l’écouter pas. Il y a différentes stations de radio dans la région de Québec, nous avons donc le choix d’écouter ce qu’on veux. Il est normal que certaines stations on des opinions et des idées différentes. Il ne faut pas leur coupé la parole parce qu’il ne disent pas ce que l’on voudrait qu’il disent.
J’ai été très surpris de voir Jean Charest appuyer la station de radio. Mais est-ce seulement pour lui une opportunité de se faire valoir. J’ai peur que cela soit vrai, puisse que de nombreux autres politiciens ont décidés de faire la même chose.
J’avoue, certains soirs de programmation du Festival me donnaient des ulcères d’estomac. Agonisant sur mon plancher de salon, je me demandais bien pourquoi Wilfred avait toujours besoin de se montrer la bette dans tous les festivals (était-il au dernier Festival de la Patate Chaude de St-Étienne-de-Lauzon?) ou pourquoi que la très timide Marie-Élaine Thibert vienne pleurnicher sur une scène.
Par contre (oui, il y a eu des points positifs), la venue des Wampas, qui étaient complètements déchaînés, ou encore Bérurier Noir, l’hommage à Jean-Pierre Ferland, Wyclef Jean, Les Trois Accords, ne venez pas me dire que c’était de la merde. Ce fut de très grands moments musicaux.
Même si j’ai failli partir en ambulance à cause des pics sur les chemises des punks au show des Wampas qui me rentraient à pleine allure dans le ventre, et que la température laissait à désirer, nous avons quand même pu fêter de grands groupes et leur passé ou leur présent musical.
Je sais que j’ai peut-être un parti pris mais depuis que je suis tout jeune, j’adore le festival d’été qui est probablement le seul vrai évènement d’envergure internationale que nous aillons à Québec. L’année passé, j’avais vraiment été découragé mais ce n’est pas le cas cet été. Oui il y a des spectacles qui m’ont écoeurés juste à y penser (Star Académie) mais lorsque je me suis retrouvé sur les plaines, plein de boue pour le spectacle de Bérurier Noir, je me croyait presque dans les belles années du punk. Le show était vraiment énergique et pour moi cela va toujours rester un spectacle marquant de ma vie. Donc, une programmation honnête cette année qui je l’espère va s’améliorer avec la nouvelle direction du festival.