Et dire que j'allais vous servir une chronique en forme d'éloge de l'ennui pour ce retour de vacances. Du genre que je vous aurais raconté comment j'ai regardé le jour se dénouer avec une lenteur proustienne pour mieux sombrer dans l'ivresse des petits instants de farniente qui dégoulinent de bonheur.
Mais, ô terreur, au moment d'écrire ces lignes, nous suivons péniblement le Bélarus au décompte des médailles olympiques. Bons 19es au monde. Alors fuck la lenteur, Proust et les vacances! Un truc qui pue drôlement vient de tomber sur les hélices du ventilo.
C'est Pierre Falardeau qui doit être content: rarement le Canada s'abaisse-t-il à un tel apitoiement sur son propre sort, questionnant ses politiques, léchant publiquement ses blessures avec autant d'impudeur.
À croire que le pays est un chien qui se serait fait frapper par un char.
Mais le plus navrant, c'est que tout le monde a l'air surpris.
Peut-être faudrait-il se rejouer les bandes des dizaines d'entrevues d'avant les Jeux pour y entendre nos athlètes nous préparer au pire: "Je suis surtout content d'être de la sélection", "Si je me qualifie pour la finale, ce sera bien", "C'est quand même pas mal de se rendre aux Olympiques", "Je suis ici pour avoir du plaisir"…
Du plaisir?
Comment voulez-vous qu'on s'excite devant des athlètes qui sont là pour prendre leur pied plutôt que pour chercher la victoire? Le sport d'élite n'est-il pas sacrifice, souffrance et rigueur répétés en boucle, comme une interminable série de petites morts, une discipline spartiate qui n'a rien, mais rien à voir avec le plaisir?
Au-delà de notre score au tableau des médailles, dont je me contrefiche, ce qui m'inquiète d'abord, c'est cette odeur de défaitisme et cet esprit de "participaction" qui planent sur le pays.
Je vous disais que Falardeau doit être content, mais c'est probablement le contraire. Cette unanimité dans la tiède acceptation de la défaite et ces fugaces élans d'une fausse indignation recèlent en réalité une malsaine unité nationale, la devise des participants canadiens aux Olympiques ressemblant de plus en plus à un truc du genre: united we fall…
Je ne sais pas quel con de psychologue sportif leur a mis ça dans la tête, mais à écouter certains athlètes, on croirait qu'ils n'y sont pas pour participer à la plus importante épreuve sportive de leur vie, mais qu'il s'agit plutôt d'une récompense pour leurs longues années d'un travail acharné. Comme si se rendre à Athènes était une activité méritoire où se mêleraient la pitié et une sorte d'ultime plaisir. Du genre: Rêves d'athlètes vous envoie à Euro-Disney.
Et nos journalistes télé font comme si de rien n'était, s'ébaubissant devant des 11es places dans un concert d'éloges qu'on s'amusera à comparer aux derniers instants de l'orchestre du Titanic.
D'ailleurs, parlant de couverture télévisuelle, elle est au moins aussi désastreuse que nos résultats jusqu'à présent. Réseaux anglais et français confondus, il faudrait littéralement cacher la zapette pour m'empêcher de changer de poste tellement les entrevues qui ponctuent les épreuves m'irritent par leur insupportable complaisance, leur insipide candeur et leur complète absence d'imagination. "Malgré votre 30e place, vous êtes quand même contente?", "Le pays vous écoute, alors dites-nous, dans votre sport, ce que le gouvernement pourrait faire pour améliorer votre sort ." Pitié…
Pendant ce temps, au réseau américain, on sombre dans un ennui télévisuel du même ordre, opposant cependant à notre optimisme moribond le proverbial chauvinisme états-unien.
Leur programmation est donc aussi nulle que la nôtre, mais leur attitude moins déprimante.
Contrairement à nous, et comme ce doit être le cas des Français, des Chinois ou des Australiens, eux gagnent non seulement des médailles, mais ils en veulent encore et encore, ils en bouffent, en dévorent. Ils carburent à la victoire, prennent tous les moyens nécessaires pour y parvenir et, avec raison, bombent fièrement le torse au moment de la collecte. Du premier des athlètes au dernier des journalistes.
De mon côté, j'ai bien appris ma leçon de Canadien. En bon perdant, ne reste plus qu'à mater les plans rapprochés des joueuses de volleyball de plage, me demandant s'il y a quoi que ce soit d'autre aux Olympiques qui puisse encore me faire bander.
Je dois avouer que comme la grand majorité des canadiens, je suis pas mal déçu de nos résultats dans les olympiques. Le moins que je puisse dire, c’est que ça m’écoeure de voir des pays vraiment moins peuplés que nous et supposément moins développés avoir des résultats qui nous surpasse. Même Cuba est meilleur que nous, ce qui n’est pas peu dire. Mais je pense que le problème, ce n’est pas les athlètes de points qui sont aux olympiques et qui font leur meilleur. Le problème c’est que la masse des gens du Canada sont devenus sédentaires. Nous ne faisons presque plus d’exercice physique et donc, comme l’élite vient de la masse il est normal que celle-ci s’en trouve affaiblie. Si on veut vraiment devenir meilleurs aux jeux, je pense qu’il est temps que le gouvernement sensibilise les gens à l’importance de la forme physique. De cela va découler un nombre d’athlète plus importants, et donc meilleurs.
Cette année, j’ai décroché: je n’ai ABSOLUMENT pas suivi les Jeux… L’exaltation olympique m’a quitté pas longtemps après Sydney. Il est vrai que je prend encore plaisir à écouter les jeux d’hiver, puisque nous y sommes mioeux représentés, mais en ce qui a trait aux olympiades estivales, alors là, je ne joue plus.
C’est à croire que le Canada se fout complètement de ses athlètes. Si ce n’étaient des donateurs privés, où seriont nous au classement des médailles? Et puis, autre chose, il n’y a pas qu’un seul athlète canadien à Athès. Alors pourquoi ne parlons-nous qu’exclusivement d’Alexandre Despaties? Je tiens quand même à préciser qu’il ne fait pas encore partie du nombre d’athlètes (nombre assez minime, pour ne pas dire négligeable) de canadiens (exclusivement canadiennes dans le cas présent) qui ont rapporté au pays deux médailles d’or. Alors pourquoi McDonald’s ne soutient-t-il qu’un seul athlète? Pourquoi n’y a-t-il pas de publicité entourant les autres athlètes? Pourquoi leurs compétitions ne disposent pas d’un aussi grand battage médiatique?
Tant de questions pour si peu de réponses…
Comment en vouloir à nos athlètes qui sont présentement à Athènes? Ils ne gagnent peut-être pas de médailles, mais est-ce qu’on leur permet de le faire pleinement? C’est plutôt là que la question se pose au lieu de se demander s’ils ont donner tout ce qu’ils pouvaient. Le gouvernement devrait faire un effort et délier les cordons de sa bourse. Pour une fois que ça servirait à quelque chose sa générosité! Moi je suis fier que ces athlètes soient à Athènes et qu’ils soient rendu où ils sont c’est vraiment tout un exploit. Même si une personne ne gagne pas de médailles et qu’il est classé au quatrième rang, on doit se dire que c’est quatrième mais au MONDE. Ce n’est pas rien là!! Bravo à ces athlètes qui font avec les moyens du bord!
Loin des originaux, les jeux se poursuivent avec tout le glamour, entre les substances et avec
l’argent nécessaire au tape à l’oeil de la planète.
Que sont les valeurs recherchées, on s’en fout, on court.
Les phénomènes sociaux, les évènements remarquables nous en disent long sur la démarche
du peuple ou de l’humanité à notre époque. Où allons nous, vers quoi, que valorisons-nous?
Le sens de notre vie est-il différent de ce qu’il était pour les générations précédentes?
Atteint-on un sommet ou une creux?
Les dieux grecs nous tomberont-ils sur la tête?
Si tout va bien, on les verra peut-être arriver.
Mais, il ne faut surtout pas attendre, trop réfléchir, il faut courir,
afin de perdre tout les kilos en trop de l’humanité,
de quitter la lourdeur de ce monde à la recherche notre identité.
Premièrement quand on a la chance de se présenter aux Olympiques, on doit visionner une médaille, on doit être là pour gagner, non pas pour seulement participer ce qui est en partant une vision de looser.
À quoi est dû cette minimisation au fait de ne pas avoir performer dans sa discipline?
Sûrement à ne pas avoir à porter un trop lourd fardeau sur les épaules.
Dommage de travailler autant pendant 4 ans seulement pour participer…..quelle mauvaise idéologie de la part de certains athlètes.
Heureusement qu’ils ne pensent pas tous comme ça.
Bravo à Alexandre Despatie qui a su se relever et gagner une médaille .
Vous avez toute une opinion de nos athlètes canadiens! Seriez-vous capable de faire la moitié de ce qu’ils font? Bien sur, les olympiques c’est de l’effort, de l’acharnement et de la souffrance mais qu’elle est le but ultime? Gagner, beine sur! Entre vous et moi, les athlètes américains, chinois, cubains, se font carrément engeuler par leurs entraineurs s’ils ne réussient pas. C’est comme ça que nos athlètes devraient être traiter? Oui il faut vouloir ganger mais il faut aussi s’muser car ça aide à enlever la pression. Alexandre Despatie en est un qui a dit s’amuser et il a tout de même réussis à remporter une belle victoire. Je pense que le problème ne se situe pas à ce niveau mais au fait que le niveau de qualification était plus haut. Bien des personnes auraient pu se qualifier car ils étaient très bons mais à cause de certains détails techniques, ils n’ont pu être de la partie. Il faudrait se poser les bonnes questions à savoir qu’elles sont les raisons de ses résultats.
De plus, la relève n’est pas parfaite la première année!
Gagner ou perdre? Je crois que chacun est gagnant de s’être rendu là! à nos yeux, se sont des champions et ils ont tous payer le prix fort afin d’atteindre leurs propres victoires!
Depuis les olympiques de Montréal en 1976, nous ne pouvons que constater que les jeux olympiques n,est qu’une simple activité économique. Toutes les villes tirent sur la couverture pour avoir ces jeux chez eux, mais à quel prix? C’EST UNE MACHINE À FAIRE TOURNER LES $$$$$ SEULEMENT. 1976 l’a démontré. Un stade qui devait coûter quelques 200 millions de dollars et en a couté à quelques piastres près 1.5 milliard (7 FOIS PLUS). Bon, il doit y avoir un ingénieur quelque part qui n’a pas réussi adéquatement son cours de mathématique 535.
Par la suite, vous rappelez-vous un certain après midi où il y avait un grand rassemblement au Théâtre le Capitol, à contempler le résultat pour obtenir les jeux à Québec? Québec 2002 je crois. C’est la déception, même une double déception car nous apprenons pas très longtemps plus tard que les juges du RIO sont corrompus.
Et si nous parlions un peu des athlètes. Ils se bourrent de toutes sortes de produits, de substances pour améliorer la couleur de la médaille. Donc c’est une tricherie sur toute la ligne. Ils sont même découvert une substance qui n’est pas détectable, à l’époque, alors combien d’athlète se sont vu attribuer une belle médaille? Maintenant à peu près toutes les substances sont détectées, jusqu’au moment où les chercheurs en trouvent une nouvelle.
DONC IL N’Y A PLUS D’INTÉRÊT.
On ne cesse de chialer à cause des piètres résultats du Canada aux Jeux Olympiques. Aujourd’hui, le Canada pointe au 20e rang. Mais regardez donc les résultats des Jeux précédents et vous verrez que contrairement à ce que certains prônent haut et fort, le problème ne date pas d’aujourd’hui. Alors pourquoi en faire tout un plat en 2004 et ne pas avoir cherché à y remédier avant ?
En 2000, le Canada a fini 24e. En 1996, il a terminé au 21e rang. Il a fait nettement mieux en 1992 en prenant la 11e place, mais ne fut que 19e en 1988. Et en 1976 ? Vous vous en souvenez ? 27e !
Pourquoi donc un tel débat aujourd’hui ? Peut-être faudrait-il trouver une raison à cette déconfiture permanente ailleurs que dans l’éternel problème de financement ? En y allant de quelques suppositions, certaines peuvent peut-être sembler stupides, mais le sont-elles tant que ça ? Par exemple, je me demande s’il y a un tel sentiment de fierté nationale chez nos athlètes que chez les Français, les Allemands ou encore les Américains qui sont parmi les meilleures équipes ? Soyons honnêtes ! Sommes-nous si fiers que ça, au Québec, lorsqu’un Albertain gagne une médaille ? Et un athlète québécois est-il aussi heureux de gagner une médaille pour le Canada qu’un sportif marseillais l’est quand il gagne pour la France ?
D’autre part, la population de la France est environ 2 fois plus élevée que celle du Canada. Celle de l’Allemagne l’est presque 3 fois. Statistiquement, on a donc un choix d’athlètes pour les sélections plus grand dans ces deux pays qu’ici.
Tout le monde ne parle que financement. Bien sûr, quand quelque chose ne tourne pas rond au Canada ou au Québec, c’est forcément de la faute des gouvernements. Et si pour une fois le problème était ailleurs ?
Pourtant avec des commanditaires aussi prestigieux que Mc Donald pour supporter un plongeur ( métier que cette chaine à su mettre au rancart) et quelques institutions financières ( tant qu’a faire dans le gras), nos zéro une fois sortis de la boule à mythe, i.e. après les jeux, auront tout le loisirs de courir après l’argent dont ils auront besoin dans quatre ans.
Pourquoi ne l’ont-ils pas fait avant?
L’important, c’est de ne pas anticiper?
Pourquoi s’étonner de ce qui arrive aux olympiques lorsque dans le pays de la côte est jusqu’à la côte ouest, que la réflexion première du ministre fédéral nous dit » que les médailles ne sont pas importantes mais c’est la participation qui compte « , avec un tel état d’esprit, comment voulez-vous faire comprendre à un tel ministre qu’il faut les aider nos athlètes?
Ceci dit !!!
C’est vrai, que de se rendre aux olympiques c’est déjà çà, mais également, il faut dire qu’il y a toujours de la place pour de l’amélioration peut importe le sport. Les athlètes canadiens ont du mérite de pouvoir exceller au Canada avec les moyens qu’ils ont à leurs porter.
En Australie, les dirigeants ont finalement compris que pour avoir des bons résultats et surtout des médailles, quoiqu’en dit le ministre, le partenariat entre le secteur public et celui du privé donne des bons résultats. Pour débuter le gouvernement pourrait essayer d’avoir de l’imagination pour trouver une façon convainquante d’attirer les entreprises privés à donner ce coup de pouce que notre élite a besoin. C’est certain, il faudra beaucoup de travails et surtout d’inaginations pour sortir nos entreprises de cette létargie qui dure depuis trop longtemps déjà.
De prendre des idées ailleurs ne devraient pas être dégradant pour personne dans ce pays. Au contraire, de voir le travail que l’australie a effectué pour placer le pays dans la liste de l’élite, chapeau!!!
Pour se qui est de la couverture des jeux, je soulignerai ceci; il y aura toujours des mécontents mais le travail exécuté par Guy D’Aôut est épatant. Peut-être que les entrevues laissent quelquefois à désirer mais vous qui critiquez, auriez-vous la spontanitée de décrier l’athlète lorsque vous savez qu’il a tout donné?
À vous de réfléchir à ceci!!
À chaque reportage TV, j’entends la même rengaine sur le compte du Canada. Médaille ou pas de médaille, telle est la question. Comme d’habitude, le Canada récoltera une dizaine de médailles. Et il se faufilera quelque part au 15e ou au 20e rang dans le classement final. Dans un mois, on aura même oublié ce mini-drame, et tout autant la chute de Mme Félicien.
Dans une semaine, ce sera le championnat mondial de hockey. Dans un mois ce sera la nouvelle programmation automne-hiver à la TV… Ça c’est du sérieux…
Il n’est donc pas étonnant que je me fous des médailles. Surtout les médailles obtenus dans des compétitions douteuses: le tir aux pigeons d’argile ou le tir au pistolet. Ou l’haltérophilie. J’imagine qu’il y aura bientôt des médailles pour le bridge, le contrôle des nerfs ayant été entretemps reconnu comme une qualité olympique.
Je ne crois pas que l’Homme, au sens le plus général du terme, doive avoir comme idéaux ceux des Jeux olympiques. Il y a quelque chose de sulfureux dans la recherche de la perfection, habituellement atteinte dans la douleur et la violence contre soi-même, quand ce n’est pas contre l’autre. Tant mieux pour les Chinois et les Américains si la récolte abondante des médailles leur donne l’impression d’avoir contribué à la grandeur de l’Homme, sinon à leur propre grandeur. S’ils y croient, pourtant, cela ne signifie pas qu’ils ont raison.
Pour ma part, je suis assez con pour croire à la participation, surtout quand elle n’est pas olympique. Je pense à la participation tout court, i.e. à l’implication du citoyen où chacun des petits efforts quotidiens sert à améliorer notre monde. Des efforts non seulement pour maintenir une certaine santé physique, mais aussi de réels efforts pour ne pas devenir plus con.
Comme d’avoir une conscience verte (le recyclage), de faire preuve d’un esprit généreux envers les autres et de fermer la TV ou la radio quand c’est abrutissant. Un programme bien plus ambitieux que celui-là…
Tant qu’à moi, il y a deux façons de voir les Jeux Olympiques, en match des étoiles ou en finale de la coupe Stanley.
Les athlètes se rendant aux J.O. sont les meilleurs au monde. Se classer pour aller aux J.O., ça devrait être une fête en soi pour l’ensemble des citoyens d’un pays. Et si un athlète de notre pays gagnait, ce ne serait qu’un extra!
Il y a aussi la vision la plus répandue de la finale. Cette vision plus négative vise à finalement dire que ceux qui ne gagnent pas sont une déception, presqu’une honte. On oublie trop souvent que le fait de gagner ou perdre une compétition dépend aussi d’un autre facteur indépendant de la performance d’une athlète et non négligeable : les autres concurrents!
Si, au lieu de dire que Maryse Turcotte a déçu parce qu’elle n’a pas remporté de médaille, on se réjouissait qu’elle ait battu sa meilleure performance à vie, on pourrait bâtir davantage sur un climat positif de dépassement de soi-même.
Personnellement, je crois que ce sont plutôt les médias qui véhiculent cette vision négative du sport. Si on devait poursuivre dans leur lancée, il n’y aurait que 10 concurrents par épreuve aux J.O.; les seuls qui auraient le plus de chance de gagner une médaille (pourquoi perdre du temps avec des athlètes qui sont sûrs de ne pas gagner ou même de s’approcher du podium?).
Bref, il faut revoir l’image qu’on veut avoir du sport olympique.
Faut pas prendre à la légère le nationalisme! Je ne sais pas si vous avez remarqué: les Québécois non plus ne se sont pas distingués. Sil était le cas, le pays se serait automatiquement scindé en deux parties (officiellement, du moins), selon le schème un peu vieillot de deux solitudes. Je me demande parfois si avec cent-quarante ethnies juxtaposéees au Canada, il ne vaudrait pas mieux parler de cent-quarante solitudes. L’Irak? Chites, Sunnites, Kurdes, tous unis derrière le drapeau irakien, contre l’envahisseur. Un boxeur radié des rangs états-uniens s’est présenté sous la bannière haïtienne! Qui aurait emporté une victoire, s’il avait gagné quelque médaille? Haïti ou Lui? Mauresno ne s’arrêtait pas de vanter son statut et sa stature (sans doute) de Française.
Nés tribalistes, nous sommes devenus Américains, nationalistes, régionalistes, `quartiéristes`, `groupistes`: combien de gens font partie de nos cercles de connaissances? Pour tout athlète, pour tout individu, l’auto-encensement est le comportement approprié. La seule gratification. À moins que l’on ne s’appelle Mark Spitz-Phelps! C’estt une opinion : je ne suis pas un psy.
Non, faut pas se leurrer: le Canada et le Québec ont fait montre de médiocrité, comme ils l’ont clamé au SLATE avant le début même des Jeux.
Je trouve quelque peu surprenante la réaction de M. Desjardins à propos de la performance de nos atlèthes aux Jeux Olympiques. Il est certain que celle-ci laisse à désirer , mais de là à affirmer que ce n’est pour eux qu’un grosse partie de plaisir….
J’ai moi-même fait partie d’une élite nationale, sans avoir atteint des performances qui m’auraient menée à faire partie d’une équipe Olympique et je dois avouer que cela demande énormément d’autodétermination, de persévérance et d’intégrité. Ne devient pas champion Olympique qui veut.
Alors….allez donc jouer dehors un peu et commencer votre entraînement en vue des prochains Jeux et on en reparlera!!!!!
Oui, il est vrai que la situation est vraiment décevante et que nous aurions espérer que nos sportifs remportent un peu plus de médailles mais ce n’est pas le cas. Je ne crois pas que cela vaille la peine que de s’offusquer contre nos athlètes qui donnent le maximum. La compétition demande de plus en plus que nos athlètes performent plus. Dire à la télé que l’on est heureux de se qualifier est tout à fait normal. Je crois que tous ceux qui comp.tionnent visent une médaille et qu’ils veulent seulement ne pas être trop déçu et trop confiant devant les gens. Oui, ces artistes performent comme nous ne saurions même pas capables de le faire et nous devrions donc pas les injurier.
C’est profondément injuste de parler en mal des prix que nos athlètes récoltent… Ils font plus que leurs possible, dans la plupart des cas, pour nous représenter. Ils le font pas mal, à date…. Certes, notre somme de médaille obtenu est petit, mais les performances sont très impressionante, et pour mon goût, ceci vaut sont pesant d’or.
Avec tous ces scandales de dopage qui sévicent de part et d’autre dans ces jeux, nous somme honorable d’être parmis ceux qui n’ont pas eu de ces problèmes embarrassant.
Visiblement, c’est pas si pire.
Parlant d’embarras, le comité Olympique a fait preuve de disgrace incroyable pendant ces jeux, à l’instar de nos jeunes gens qui performent.
De refuser d’honorer une des plus prestigieuse performance des jeux 2004, la course parfaite de Chantal Petitclair, en ne la présentant pas dans les totales de gains, fait preuve d’un manque flagrant de conscience humaine…! Avec ce geste, ils sont remonté trentes ans en arrière où les exploits, voire même les gestes bien ordinaire, des handicapés était quelque chose qu’on mettait dans le placard…..
Et pour conclure, merde merde merde, cette stupide, haine entre musulmans et Israeliens va-t-elle finir pour l’amour ?????? Cet Iranien qui refuse de jouer contre un Israélien est un autre geste totalement inadmissible. Comme notre cher ami M. Lefrançois l’indique si bien, les olympiques sont un endroit noble et où la politique ne fait pas partie des invités…
Pour finir, à ceux d’entre vous qui snobé les jeux, je vous propose tout de même d’écouter les olympiques, pour surtout supporter nos troupes, après tout ceux-ci ne sont pas là pour s’entre-tuer…….
Écoute-t-on les mêmes jeux Olympiques? Quand vous dites que les athlètes vont en Grèce pour participer, et non pour gagner une médaille, je pense que c’est plutôt l’exception que la norme. Je me souviens d’avoir entendu Lyne Bessette affirmer qu’elle n’allait pas aux Jeux en figurante. Ou encore, le nageur Rick Say, qui après avoir raté un podium avec son équipe de relais en natation a affirmé en entrevue sur CBC : « This is crap! ». Et j’en passe…
Et je ne trouve pas que la plupart des journalistes sont complaisants, loin de là. Pas plus tard qu’hier, je lisais un éditorial dans un quotidien montréalais où il était écrit que Heymans et Felicien avaient « choké ».
Qu’on remette en question notre système, le financement des gouvernements, les entraîneurs et les méthodes d’entraînement, je suis bien d’accord. Par contre, je refuse de lancer la pierre aux athlètes. Tous ces athlètes sont animés du désir gagner et de se dépasser. Pouquoi pensez-vous qu’ils font des sacrifices et s’entraînent de longues heures, pendant 4 ans, avec des pinottes comme aide financière de notre gouvernement? Et cet entraînement se fait dans l’anonymat le plus total, puisque personne ne s’intéresse au sport amateur, sauf lors des Olympiques. Ces athlètes ont mon admiration la plus totale.
Et à tous les 4 ans, on regarde les Olympiques et on réclame des médailles! Comme si les athlètes nous devaient quelque chose! Ces gens-là ne nous doivent rien, ils n’ont aucune dette envers nous.
Et de l’autre côté, on est à plat ventre devant des joueurs de hockey qui font des millions!?! Je suis convaincu que plusieurs joueurs de hockey ou autres athlètes professionnels ne pratiqueraient pas leur sport si les salaires n’étaient pas aussi élevés et s’ils avaient à faire les sacrifices que les athlètes amateurs font pour se rendre aux Olympiques… et monter sur le poduim.
Mais avons-nous déjà été bandé….
Je ne peux qu’être d’accord avec M. Desjardins mais en partie seulement…
Tout d’abord, nos athlètes sont de calibre international, mais pas dans la même classe que les athlètes représentant des pays pour qui l’image sportive sert de propagande comme la Chine, jadis l’URSS, les USA et combien d’autres. Faut être naïf pour ne pas comprendre que ces pays profitent de la recherche scientifique pour développer leurs athlètes aux stéroïdes ou tout autre produits dopant indétectable qui pourra amener à de nouveaux records…
Alors nos canadiens « participent » en servant de faire valoir et ils en sont conscients, voilà le pourquoi de leurs discours avant ou après la compétition!
Deuxièmement, la diffusion des jeux…
C’est très difficile de savoir ce qui se passent peu importe la compétition parce que nous sommes continuellement coupés par des reportages niais ou des pauses publicitaires encore pire (Mr Bell) et souvent au retour en ondes, on change de discipline…
Pourquoi, on nous passe tant de niaiseries alors que des compétitions se déroulent simultanément partout…pourquoi s’en tenir à nos athlètes canadiens…pourquoi ne nous montre-t-il pas du sport…
Moi j’aime ça le lancer du javelot, la boxe, le saut en longueur…le volleyball…j’aime les athlètes féminins moi aussi…lol
Tu peux continuer à regarder les gros plans des postérieurs des joueuses de Volley-Ball tant que tu veux … parce que ca semble être pas mal la seule chose que tu connaisses dans le sport !
Non mais ça va-tu finir cette obsession du nombre de médailles et surtout QUI EST-CE QUI A PAS GAGNÉ ??? qu’est-ce que ca change ??? vous pensez vraiment que Nicolas Gill doit absolument gagner la médaille d’or simplement parce qu’il en a déjà une d’argent et une de bronze ?
Vous pensez vraiment que Émily Heymans doit absolument gagner l’or parce qu’elle a déjà été championne du monde UNE FOIS !!!
Vous pensez vraiment que Nicolas Macrozonaris devrait remporter le 100m parce qu’il a remporté UNE COURSE !!! il n’a jamais couru en bas de 10 secondes … alors voulez-vous bien me dire comment diable il est supposé faire pour battre des machines qui courent dans les 9.9 secondes ?
Non mais c’est quoi cette obsession ??? À entendre parler les gens, le Canada aurait dû gagner environ 40 médailles cette année !
Oui il y a des performances décevantes et oui il y a des surprises très agréables aussi !
Dans les sports ou le Canada était performant parfois (nage, aviron, course) peut-être qu’on s’est un peu trop assis sur nos lauriers … malgré que lorsqu’un nageur établi une marque canadienne … mais termine quand même 7ème …
Alors il faut plutôt se réjouir des progrès fait dans d’autres sports (première médaille en lutte féminine, première médaille en gymnastique au sol, première médaille en poursuite de vélo féminin) !
C’est maintenant au tour des différents comité sportifs canadiens de revoir le tir … comme après chaque jeux olympiques ou l’on peut finalement mesurer les bienfaits de quatre années de travail !
Moi je dis, honte aux journalistes qui nous inventent des médailles avant même le début des jeux … et qui s’indignent ensuite lorsque cela ne se concrétise pas …
Bravo à nos athlètes !
Les athlètes canadiens n’ont certes pas les mêmes moyens que les athlètes de divers pays. Devant régulièrement entrer leurs entraînements sportifs dans un horaire déjà surchargé avec les études ou un emploi, il ne reste plus tant de place pour des entraînements réellement significatif. De plus, comme Nicolas Gill l’expliquait dans un épisode d’enjeux, au Canada, même si tu reviens avec une médaille d’or, les compagnies ne te sautent pas dessus. Alors l’athlète doit se débrouiller pour décrocher un emploi, ce qui affecte ses entraînements et ainsi de suite.
Le fait que nos athlètes ne soient pas plus supporté amène tout de même plusieurs points positifs tel le fait que les tests positifs de dopage ne sont pas monnaie courante si l’on compare avec nos voisins du Sud.
C’est pas le Bélarus dont tu devrais te soucier David, c’est de ta chronique. C’est probablement celle-ci d’ailleurs qui a frappé les hélices de ton ventilo. Je ne suis pourtant pas du genre à prendre en grippe une chronique mais ici ça sent la gratuité écrite.
Tu parles de défaitisme, de prendre son pied, de perdants, des mots canons quoi. Selon ton analyse on aurait probablement du boycotter le tout et passer en rafale quelques reprises de Symphorien. Adieu veaux, vaches, cochons et médailles, pourquoi rêver de cet or innaccessible. C’est Brel qui aurait été fier avec sa quête.
Le mot réaliste ça te dit quelque chose David, on parle de l’ensemble des objets concrets ou abstraits qui peuvent être appréhendés, conçus ou imaginés. On ne parle pas du réalisme que Platon décrivait comme une doctrine selon laquelle les idées seules sont réelles, les êtres concrets n’en sont que le reflet, une seule lettre et un monde de différence.
Les athlètes ne sont que trop faiblement appuyés dans plusieurs disciplines. Les fonds consacrés à nos athlètes sont ridicules comparativement à nombres de pays. Des douzaines d’athlètes se doivent de travailler afin de boucler les fin de mois.
Muenzer quête ses roues et on devrait être debouts clamant notre fierté. J’aime mieux fermer ma gueule et imaginer les réponses d’un quelconque responsable de cette absurdité. La fille doit non seulement compétitionner mais elle doit aussi se transformer en mendiante l’instant de quelques minutes, non on devrait effectivement être fier et taire le tout. Demeurons dans ce réalisme Platonien qui est beaucoup plus facile à digérer.
T’a raison David, les athlètes frisent la dépression, la défaite est connue de tous et elle est ressentie. Mais tu voit, ces même athlètes contrairement à nos politiciens ne se cachent pas et disent les vraies choses. Mais que veut tu, il est facile de frapper ceux qui sont déja par terre et n’attendent que l’avion pour revenir.
Connaissez-vous Marie Hélène Prémont? Ce matin (2004/08/27), cette jeune femme se classait au deuxième rang de sa compétition ce qui lui permet de grimper sur la deuxième marche du podium.
Nous pourrions nous demander d’où elle sort? Mais pourtant cette jeune femme n’est pas une révélation des J.O. Elle pratique ce sport depuis 3 ans. Et son ascension est si fulgurante qu’à l’heure actuelle, Marie-Hélène se classe parmis les meilleures avec 2 podiums à son actif. Mais, la plupart d’entre nous en n’avions jamais entendu parler. C’est démontré à quel point le vélo tout terrain est un sport de deuxième catégorie.
Par contre, Émilie Heymans, elle, vous la connaissez. Pour elle, le podium lui était assuré au tremplin de 10m. Et elle a «choquée» se méritant ainsi qu’une quatrième place. Une autre figure bien connue qu’on voyait déjà sur la plus haute marche du podium, Perdita Félicien, s’est planté sur la première haie en finale. Et ce n’est pas les seules. Plusieurs athlètes qui devait être des espoirs de médaille sont écroulés en qualifications ou en finales.
Trop de pression? Sûrement! Lorsqu’on prend le temps d’y réflichir, tous ceux et celles qui se sont plantés, sont ceux et celles qui font les manchettes sportives régulièrement. Ceux et celles qui sont supportés par des grandes entreprises. Ceux et celles dont le sport est assez intéressant pour qu’on le présente à la télé. Et surtout, ceux et celle qu’on voyait sur le podium.
Reste qu’actuellement, les médailles que nous avons proviennent de soi-disant surprise. Des sports qu’en temps régulier, on n’accorde pas trop d’importance. Bref, des sports où les athlètes peuvent compétitionner en paix parce qu’il y a zéro attente.
Bravo à Marie-Hélène, Kyle et aux autres oubliés.
Que de verbiage et de mots lancés contre nos semblables! L’ensemble des athlètes présents méritent notre attention car ils y sont eux! Ils ont atteint leur rêve!
Oui le canada est poche! (versus le monde) donc imaginez le potentiel de nos athlètes qui réussissent, malgré tout, à performer!! Un gros hourra!
Par contre, j’ai une seule intérogation! À qu’elle émission de télé nos nouveaux gagnants vont-ils se retrouver? Alexandre dans une émission de cuisine nous ventant la vrille comme méthode pour faire mousser le lait?
Sans méchanceté!
Je m’étonne que vous vous étonniez de ce que sont devenus les J.O. sous la botte écrasante des médias. Les J.O sont désormais faits du même moule que le Super Bowl et la Coupe du Monde de soccer. Un HÉNAURME show médiatique qui existe beaucoup plus pour les commanditaires et les médias que pour les athlètes et les spectateurs. Comme un monde en circuit fermé qui se regarde outrageusement le nombril devant la plèbe hypnotisée.
Qu’est-ce que c’est que ce culte qu’on voue aux élites qu’elles soient politiques, financières, artistiques ou sportives? Pourquoi nous prosternons-nous encore devant ces individus si doués soient-ils. Qu’est-ce que ça peut bien changer à nos vie qu’un tel courre plus vite que l’autre. Qu’est-ce que c’est que cette manière de vivre la gloire et le succès par procuration, par médaille interposée?
Ce qui me fait vraiment gerber dans ce cirque, c’est de voir ces pays où règnent des tyrans et où les gens crèvent de faim, envoyer parader des athlètes et leur suite subventionnée devant les caméras du monde entier alors que chez eux, 90% de la population n’a même pas de télé pour les regarder. Anciennement on disait du pain et des jeux. Aujourd’hui, c’est les jeux sans le pain.
Cet or qu’on fait mirroiter devant des gens qui n’en verront jamais la couleur, ce faste délirant qui contraste tant avec la pauvreté de la plupart des pays qui y sont représentés, me rendent malade. Parce que l’or, tout attirant qu’il soit, ne se mange pas et n’empêche pas la famine de dévaster la moité du globe. Pendant que des élites défilent avec des lauriers qui ne fleuriront plus, les gens applaudissent, le ventre vide des records qui ne veulent rien dire.
Il est proprement indécent de promerner ainsi le caviar sous le nez des affamés. Quant à moi, je regarde les résumés à la télé chaque soir en me disant que dans quelques jours ce sera fini. On aura dépensé tout ce fric pour quelques dixièmes de secondes retranchées à un course folle qui ne mène nulle part.
Vous savez M.Desjardins ça fait plusieurs mois que je vous lis et je me dis que vous êtes exactement le genre de personne qui fait qu’on a un pays de mou. Parce que vous parlez fort, mais comme vous le dites à la fin de votre article, finalement vous allez suivre la masse et écraser votre cul sur le divan et mater les joueuses de volley-ball.
Ce n’est pas une question de devoir gagner à tout prix, c’est une question de peuple. He oui, les résultats du Canada aux jeux Olympique reflètent bien la situation au pays. Les gens se poignent le cul, ils en font le moins possible et veulent un maximum de confort. C’est pareil chez les athlètes qui ne font que le minimum. Par contre vous avez des pays comme la Chine ou la Corée du Sud qui sont des gens, qui dans la vie de tous les jours se défoncent au travail. C’est une mentalité de masse. Les Coréens se défoncent à la job et leurs athlètes se défoncent dans leurs sports. Ce qui fait qu’ils sont plus motivés en tant que sportifs, mais surtout en tant que peuple. Un peuple qui performe au travail, performera en sport et dans tout autre domaine.
Une mentalité mollasse comme la nôtre ne peut donner que des résultats médiocres comme les nôtres. Oui il y a quelques exceptions comme Alexandre Despatie, mais ça c’est un sur combien… dix mille, cent mille ?
Donc il est là le problème. Ce n’est pas le manque d’investissement de la part du gouvernement ou la « participation », c’est un manque d’effort global, duquel font partie nos athlètes canadiens. Ce qui me réjouit par contre c’est que la fierté canadienne vient d’en prendre un coup et ça en empêchera peut-être quelques uns de se péter les bretelles.
Je n’en reviens tout simplement pas! Moi quand j’écoute les jeux, oui je prends pour le Canada mais quand il n’est plus dans la course, on s’en fout! C’est décevant, et alors! Regardons les autres concurrents! Ils ne sont peut-être pas canadiens, mais au moins, leur prestation est meilleure!
Les jeux prennent la crème de la crème. Pourquoi se contenter de notre piètre performance si d’autre athlètes sont meilleurs. C’est beau à regarder! non?!
La question que de plus en plus de gens ont sur le bout des lèvres, est : Pourquoi les atlhètes canadiens qui étaient décrits comme ayant déjà la médaille au cou , ont des résultats loin de leurs capacités et des attentes des canadiens? La meilleur explication est selon moi celle du manque de travail psychologique avec nos atlhètes. En effet, les canadiens ayant coupés le budget dans ce domaine nos s’athlètes se retrouvent devant un lourd fardeau qu’ils doivent portés seul et dont ils n’ont pas la préparation psychologique. Ce n’est certes pas le manque d’entraînement mais assurément le manque de préparation psychologique qui est à la cause de la défaite de plusieurs atlhètes de chez-nous.
Il semble que la majorité des gens ne s’insurgent pas face à la faible récolte de médailles à Athènes. Merde, c’est vrai qu’on est un petit peuple! Éternels quatrièmes, le Canada ressemble à un pays du Tiers-Monde… surtout qu’en date d’aujourd’hui, nous avions des médailles en plongeon syncronisé (???) et en trampoline (???)… bordel de merde, c’est bien beau que ce soient les JEUX olympiques, ce n’est pas une raison pour y ajouter la cachette, les pichenottes et la tag barbecue… et dommage par la même occasion, car nous aurions trois médailles supplémentaires à ajouter au tableau.
Au moins, les médailles gagnées par Shewfelt et Muenzer sont dignes de mention parce qu’historiques. N’oublions pas van Koeverden et Despaties qui ne se sont pas écrasés sous la «pression»… comme si les autres athlètes n’avaient pas cette pression… ah! ces maudits journalistes qui ne cessent de mettre de la pression sur ces pauvres olympiens… pensez-vous vraiment que Thorpe et Phelps ne subissaient pas la pression? Des médias, des gens, des commanditaires? Pourtant, ils ont gagné!
Pendant ce temps, le Canada, comparable à l’Australie tant par sa population que par son économie n’est pas foutu d’arriver dans les 20 premiers pays au monde dépassé par des pays ne faisant même pas partie du G-20… pensons à l’Ukraine, la Corée du Sud, la Roumanie, Cuba et ayant moins de médailles que le Bélarus, c’est une honte! D’accord ce sont pour la plupart des pays communistes (ou ex), mais arrêtons de subventionner le cinquante-deuxième athlète au monde en saut à la perche! Donnons-lui assez pour qu’il s’achète une perche et des bonis lors de performance… comme ça se fait en Australie… au lieu de valoriser la «médiocrité» (d’accord le mot est dur, désolé) on récompense l’élite. Ce n’est pas tant que l’on n’ait pas gagné de médailles qui importe, c’est qu’on glorifie les losers.
Les Olympiques servent à la visibilité internationale et à l’éloge du sport… qu’attend-on?
Je ne peux qu’applaudir quand quelqu’un se tient enfin debout contre ce courant pervers qui semble vouloir à tout prix condamner la recherche de l’excellence! Quand même le système d’éducation cherche à éliminer toute forme d’évaluation normative, pour uniformiser tout le monde. Une belle masse grise où perosnne n’est fort, personne n’est faible, tout le monde participe, pas de gagnants ni perdants!
Je suis reconnaissant à ma mère pour avoir dérogé en partie à l’éducation traditionnelle québécoise qui a trop souvent élevé l’humilité au rang de vertu. Ma mère nous encourageait toujours à viser l’excellence. Ce qui ne veut pas dire que l’on devrait se sentir écrasé lorsque l’on perd. Mais même tout petit, quand on perdait une partie de soccer ou quand on se plantait à un examen, ma mère ne nous abrutissait pas avec des insanités du genre « l’important c’est de participer, pas de gagner! » Elle nous apprenait à perdre et à gagner. On ne peut pas toujours gagner, mais ça n’empêche pas de toujours essayer, de toujours viser l’excellence. Et quand on perd on ne se dit pas « l’important c’est de participer », mais plutôt « la prochaine fois, je ferai encore mieux! » N’est-ce pas la seule façon de s’améliorer? Si l’on s’en fout de perdre ou de gagner, pourquoi on mettrait des efforts à devenir meilleurs?
Le désir de se dépasser, de performer, de toujours aller plus loin, n’est-ce pas ce qui nous tient en vie? La saine compétition devrait être encouragée, celle qui nous pousse à toujours vouloir faire mieux. Du moment que l’on se dit que ce n’est pas important, « qu’au moins j’aurai essayé et c’est ce qui compte », on cesse d’avancer et d’évoluer.
Plutôt que de demander à nos athlète de quelle façon ils sont satisfaits de leurs défaites, pourquoi ne pas leur demander de quelle façon ils comptent remporter la prochaine compétition? Et s’ils n’en ont pas l’intention de faire mieux, voulez-vous me dire ce qu’ils font aux jeux olympiques???
Un jeune homme parlait dans un reportage d’un de ses amis qui participait aux J.O. et il disait que les athlètes « fournissent l’effort et que nous, nous récoltons la fierté ». Bien assis dans le salon, nous applaudissons les médaillés ou nous sommes déçus des résultats.
Je considère que tous ceux qui se rendent aux J.O. sont des champions. Particulièrement les Canadiens quand on sait le peu de valeur accordée au sport amateur par les gouvernements. Ces jeunes affrontent des compétiteurs souvent préfabriqués physiquement et ils doivent se battre autant pour trouver du financement qu’ils le font pour obtenir des premières places. Et quand ils arrivent aux J.O., c’est parfois leur avenir qui se joue en quelques secondes puisqu’une médaille signifie des contrats et des commanditaires. Dans plusieurs autres pays, les athlètes sont pris en charge par l’état.
Et puis, c’est quoi cette idée de se mesurer la fierté au nombre de médailles? Avec le nombre de scandales qui éclatent à tous les J.O. au niveau du dopage, des juges et dans l’attribution des Jeux, je ne vois pas pourquoi on serait si fiers. Je me dis que les pays qui ont le plus de médailles sont les plus magouilleurs tout simplement. Je regarde les J.O. comme un gros show partisan. Ce qui m’importe chez les athlètes, c’est qu’ils soient bien dans ce qu’ils font. Que leur vie ne soit pas un enfer de drogue, de pressions financières et…de préjugés de la part des patates de divan…
Ces jeunes ont gagné des championnats régionaux, provinciaux et mondiaux et je n’étais pas là pour en être fière, ils ont perdu des compétitions et je n’y étais pas pour les blaster. S’ils performent moins aux J.O., je n’estime pas avoir le droit de les juger. Au lieu de vivre notre fierté par procuration sur des vedettes du sport ou du spectacle, pourquoi ne pas l’appliquer dans notre vie personnelle, se donner des défis, les réaliser et en être fiers. La fierté individuelle ferait sûrement de nous une nation plus fière.
Ne soyons pas surpris de nos performances. On peut faire un mea culpa sur ce qui vient de d’arriver, mais encore faudrait-il savoir d’où cela vient. Pour être bref, combien d’heures par semaine les écoles consacrent-elles à l’activité physique? Pourquoi avoir enlevé l’esprit compétitif des écoles? Était-ce si mauvais de finir premier de sa classe ?Pourquoi ‘compétition’ a-t-il fait place à ‘participation’, mot célèbre d’une certaine publicité qui est devenu notre adage de tout les jours. On a beau faire de beaux efforts pour permettre une égalité pour tous, mais nous nous privons des meilleurs pour qui nos jeunes doivent s’identifier afin de donner des balises pour les performances ainsi que pour notre fierté. Aujourd’hui, personne ne pousse son jeune à mieux réussir autre que sa participation. Je pratique le karaté avec ma fille de 6 ans et nous pratiquons les mouvements appris du dernier cours et je lui montre comment bien les réussir. Trop sévère, peut-être, mais elle sait maintenant qu’en pratiquant elle s’améliore. Elle sait que ce sera la même chose à l’école. Elle devra se surpasser pour réussir: c’est aussi une question de survie. Si nous croyons à la moyenne, c’est toute notre société qui sera sur cette ligne et les quelques uns et unes qui la franchiront iront soit travailler chez l’oncle Sam pour les chanceux ou soit ici à se morfondre dans un éducation égalitaire refusant de pousser au max les possibilités des meilleurs. N’oubliez pas que les rangs 5ièmes sont disparus des bulletins scolaires. Impossible de savoir où notre enfant se situe dans son groupe, il le saura seulement quand il atteindra le marché du travail pour se rendre compte que ce qu’il a appris, c’est le système syndical:tout le monde égal ! Vous paniquez avec tout ce manque de caractère et vous….avez sali CHOI qui est justement différent et performant. Bravo à CHOI qui a su développer la différence. Malgré tout, Filion avait vu juste avant le début des jeux +/- 10 médailles
Je pense qu’un jour on devra cesser de voir les Olympiques comme une compétition entre pays. Si un athlète se rend aux finales c’est grâce à sa détermination et bien souvent, le pays n’a pas une grande influence sur sa réussite. Les gouvernements n’ont pas les mêmes budgets à consacrer à l’élite. Un pays peut très bien choisir d’encourager la pratique sportive dans toute la population pour améliorer le bilan de santé générale de sa population.
De plus, un peu comme au hockey, on voit de plus en plus des participants aux Olympiques représenter une nation alors qu’ils sont originaires d’un autre pays. On commence même à entendre parler que certains qui se voient offrir des sommes d’argent pour représenter leur pays d’origine. La mondialisation viendra un jour changer l’esprit des Jeux.
Un lys d’or pour vos propos sans complaisance qui expriment en mots l’inconfort et la gêne que je ressentais devant les contre performances de nos athlètes mais encore plus devant les questions insipides et mielleuses des heureux reporters qui ont gagné la cagnotte ( voyage en Grèce habillés et nourris aux frais des contribuables). Avez-vous remarqué qu’ils posent les mêmes questions insignifiantes aux naufragés, aux victimes de feu ou d’ouragan…!!!
Et là tout le monde parle de l’Australie et de ses investissements massifs, mais là encore, si la mentalité du CLUB SELECT des différentes disciplines olympiques perdure… »le plaisir avant tout, les voyages sur le bras et les coktails » ça va donner le même résultat qu’avec tout l’argent que le gouvernement engouffre dans la SANTÉ, alors que la source principale de dépenses, les médecins, sont considérés comme des entreprises autonomes et ils pressent le citron au MAX sans obligation de résultats de productivité car personne ne contrôle vraiment et les standards et objectifs de résultats ne sont pas prédéterminés.
En attendant, pour les prochains JEUX, pourrait-on exiger que la nationalité de nos athlètes ne soient dévoilée qu’après leur performance…s’ils ne nous font pas honte????
Je crois qu’une partie des problèmes de nos athlètes est que le Canada, depuis les scandales qu’ils l’ont frappé il y a une décennie (Ben Johnson, par exemple) a fait de la lutte au dopage une priorité qui ferait rougir d’envie les grandes bonzes des JOs et rougir de honte plusieurs athlètes internationaux. Malheureusement, il ne faut pas se cacher la tête sous le sable: si nous contrôlons très bien les drogues, plusieurs de nos potentiels médaillables savent qu’ils se battent à armes égales. Donc autant y aller pour participer (c’est mieux que rien!) et pour les médailles, on repassera… quand le Canada sera moins catholique que le pape… ou que les autres pays auront vraiment faits leurs devoirs. Ainsi, que pensez-vous qu’un Georges Bush préfère? un athlète propre qui finit 20e ou un dopé qui s’est bien caché mais qui gagne une médaille?
Non mais avez vous fini de vous imaginez que les athlètes vont aux olympiques pour représenter leur pays et leurs supporters ?
Oui, ils nous remercient pour notre soutien. Mais pensez vous que c’est pour ça qu’ils s’entraînent pendant autant d’années ??? Ben non !!! Ils le font pour l’amour du sport, de la compétition, du dépassement et rendu à un certain niveau, peut-être un peu pour l’argent.
J’ai trouvé ça plate de voir Alexandre Despatie s’excuser. Il ne nous doit rien ! C’est pas nous autre qui devont nous lever à 5h du matin pour aller s’entraîner, pour se blesser, pour sourire devant les caméras même quand ça fait mal, rester positif pour donner une bonne image même quand ça va mal…
Malheureusement, les athlètes ne peuvent pas se foutre de nous à cause des commenditaires. Si vous voulez huer des athlètes, allez au Centre Bell, mais laissez tranquilles ceux qui doivent travailler pour vrai pour gagner leur salaire.
Moi je dis félicitation à tout les athlètes et j’espère que vos résultats sont le reflet de vos efforts. Je vous souhaite des médaille mais surtout, d’être satisfait de vous même et de dépasser vos limites.
Non mais sérieusement, à quoi ça sert les Olympiques? On donne des millions de dollars à quelques individus pour qu’ils s’entraînent et ensuite aux quatre ans compétitionnent avec d’autres athlètes d’autres pays. Ça rime à quoi tout ça? Qu’est-ce qu’on en retire de ces Jeux? Le pays et la ville hôte s’endette de façon gênante. Tous les pays devraient investir davantage dans leurs écoles, dans la lutte à la pauvreté, dans les sports chez les jeunes, pas seulement chez quelques athlètes qui se sont démarqués du groupe. C’est vrai, ça prend des idoles pour motiver les jeunes. Mais le prix à payer est élevé. Les joueurs de hockey, football, baseball professionnels touchent des salaires faramineux mais c’est un métier et si on est contre, on a qu’à ne pas encourager ce sport. Dans le cas des athlètes amateurs, c’est le gouvernement qui paie donc chacun d’entre-nous. J’aimerais bien que ma fille puisse avoir accès à des infracstructures décentes à son école
Bien confortablement installée dans mon salon, je suis bien mal placée pour chialer. J’écoute avec attention les olympiques et j’applaudis les performances des athlètes canadiens mais aussi les autres.
Oui je suis contente lorsque le canada ou un athlète Québécois remporte une médaille, mais ce n’est pas seulement ça les Jeux.
Celui qui arrive 4e lors d’une course est-il pour autant un pas bon ? Tous les athlètes qui arrivent à un tel degré de performance mérite d’être applaudi.
C’est bien ceux qui ne risque rien et ne savent pas ce que ça prend pour se rendre à un tel niveau qui se plaignent…
Applaudissez au lieu de critiquer, ou bien allez-y vous même la prochaine fois (essayer donc pour voir !)
Avant toute chose, je veux spécifier que je suis en désaccord avec la totalité de votre article, de la première à la dernière ligne. Vous m’avez inspiré un mélange de mépris et de pitié.
Je suis très fier de savoir que nos athlètes se sont bien amusés au JO, et j’espère qu’ils l’ont dit haut et fort.
Dites-moi M. Desjardins, à quoi servent les JO ? À permettre à un pays vainqueur de dire «Mes athlètes sont plus forts que les tiens» ?, «Mes labos d’entrainement sont plus sophistiqués que les tiens» ?, «Mes drogues sont plus difficiles à détecter que les tiennes» ? Bref, voyez-vous les JO comme un concours de pelouse entre voisins ?
Si oui, vous avez raison de chiâler… mais je ne voudrais pas être votre voisin.
Quand vous avez vu courir Robina Muqim Yaar, la première Afghane à participer au JO (100m en plus de 14 sec.), vous avez dû la trouver ben poche…
«Celui qui ne peut plus éprouver ni étonnement ni surprise est pour ainsi dire mort; ses yeux sont éteints». – A. Einstein
La seule chose qui est bandée, dans votre cas, ce sont vos yeux. Que veut on comme société ? S’occuper des plus forts, de l’élite et de notre « prestance » nationale pour se tailler une place parmi les grands ou veux t-on s’occuper des personnes plus vulnérables ? Veut on préserver l’égo d’une pays qui ne performe pas ou l’estime de milliers de Canadiens qui ne se taillent même pas une place au soleil dorée de la citoyenneté active ? C’est bien de valeur mais si on a pas assez d’argent pour la maladie, la prévention, les sans-emplois, la précarité, bref les filets de protection sociale, et bien je dis placer vous les où je pense vos médailles d’or pour qu’elles changent de couleur et qu’elles en portent tout le symbolisme odorifiant. Mais au fait, de quel jeux parlent t-on ? jeux sportifs ? , politiques ? ou économiques ? les olympiques sont le reflet de phénomènes socio-économiques plus larges et qui affectent « pour de vrai » des citoyens dans leur quotidien mais qu’on ne voient pas, qu’on entends plus ou qui passent tout simplement pour des non-performants !!!
À mon sens, injecter davantages de lingots pour l’industrie du miroir (dis-moi dis-moi qui est le plus beau, le plus fort !), se veut un autre scandale de…commandites. Allez, je vous laisse, je me tape un « big Mac » une contribution « olympique » à ma façon !
Bonsoir M. Desjardins!
Tel que promis me revoilà, quoique avec un peu de retard. Mais comme le débat va reprendre dans deux ans, on pourrait dire que je suis tôt!
Encore une fois, juste pour voir (j’allais écrire Voir, mais vos règles m’interdisent la pub), je vais m’en prendre à l’Ennemi public # 1 !
Passons rapidement sur ses insignifiants problèmes érectiles. Juste le temps de souligner que tandis que M. Fillion nous fait part de ses fantasmes pour Marie Plourde, lui ne s’en laisse pas imposer en originalité avec ses habitudes manuelles devant les volleylleuses de plage…
M’enfin. Ça pourrait servir d’argument à ces dernières pour qu’elles osent (!) se rhabiller.
Je vous ai déjà suggéré de le relire. J’y reviens. Car non seulement cela nous aurait épargné ce qui précède, mais en plus vous auriez été à même de constater et de corriger ses à-peu-près.
Jugez-en vous même.
Au 2e paragraphe, il nous fait savoir qu’une 19e place est un truc qui pue tellement qu’il envoie paître Proust. Grand bien lui fasse! Par contre, qu’il ne vienne pas affirmer, comme il le fait quelques lignes plus bas, se »contreficher » de »notre score au tableau des médailles ». Ça fait pas sérieux! Faudrait savoir : ça pue ou ça laisse indifférent? Surtout si c’est le prétexte qu’il a trouvé pour nous expliquer son désaccord avec ces athlètes qui ne font, selon ce que je comprends de ses mots, que se contenter d’une participation aux Olympiques!
Allez-y, relisez-le et dites moi! Il devait écrire des mots?