De toutes les relations d'une extrême ambiguïté que j'entretiens, celle que j'ai avec ma ville et ses habitants est sans doute la plus étrange.
Et ce n'est pas peu dire. Dans le joyeux monde du journalisme où mes confrères, consœurs et moi évoluons, on a trop souvent l'impression de serrer la main du diable, ou de sourire à son bourreau en trinquant avec deux onces de rouge dans un verre sur pied en plastoc.
Alors les rapports équivoques, je connais.
Mais comme j'aime mon métier, j'aime Québec malgré tous ses défauts. Je l'aime comme on aime une vieille maîtresse: dans les habitudes et les certitudes qui la rendent rassurante, confortable, mais aussi, parfois, tristement prévisible.
Comme lorsque le gros bateau se profile au sud de l'île d'Orléans et que la population, encouragée par des médias désœuvrés, s'excite comme des hordes de fillettes à un concert de Corneille.
Sans surprise, les trois bulletins de nouvelles s'ouvrent sur l'événement, la communauté médiatique de toute la ville se retourne sur un dix cennes pour s'ajuster au changement d'horaire de la monstrueuse bête qui craint la queue des ouragans. Les journaux et les bulletins de télé envoient leurs chroniqueurs faire le tour de l'endroit, les émissions de radio courent littéralement après des couples vivant ici qui auraient voyagé à bord de l'engin pour nous en parler, tandis que le Vieux-Port s'engorge de centaines d'automobilistes, tous prêts à se faire chier des heures durant dans un trafic impossible afin d'apercevoir l'immensité de l'hôtel flottant dont les cheminées paraissent menacer la haute-ville.
Ayant éteint la télé, la radio, vivant à quelques kilomètres de là, j'étais presque parvenu à l'oublier, ce putain de bateau, quand je me suis pointé dans le Vieux-Québec, au volant de mon vélo. C'est l'embouteillage de la côte Lamontagne refoulant jusqu'à la rue D'Auteuil, sur Saint-Louis, qui l'a rappelé à ma mémoire. Je découvrais quelques minutes plus tard les terrasses de la rue Saint-Paul encore bondées à 22 h, ce premier mardi soir d'automne, tandis que le quai avoisinant le débarcadère bourdonnait comme une ruche tellement la foule y était dense.
Au risque de vous choquer, surtout si vous y êtes allés, cette foule est pour moi le symbole de notre désespoir. Quand on pense que le mardi, personne ne met le nez dehors habituellement, qu'il faut un miracle, même en plein été, pour attirer autant de monde au même endroit, de voir tant de gens prêts à tout cela pour se coller à un mur d'acier peint en noir qui se perd dans le ciel, ça dépasse l'entendement.
Parce que bon, c'est quand même juste un bateau, non? Le plus gros des navires de croisière, vous dites? So what? Allez-vous monter à bord? Aimez-vous seulement les croisières? Et si je vous amenais le plus gros des plus immenses beignes à l'érable du monde, conçu avec toutes les réserves de farine de chez Robin Hood et tous les surplus de sirop d'érable du Québec, du Vermont et du Maine réunis, vous viendriez aussi nombreux?
Je crains bien que si… Vous feriez sans doute comme la madame qui hurlait devant la coque de l'immense coquille de noix lorsque j'y suis passé: "Oh mon Dieu! C'est pas possible, c'est le plus gros beigne du monde! Vous imaginez tout le sucre qu'il y a là-dedans? Paraît que ça pourrait sauver le Darfour de la famine…"
On dit que les hommes font la guerre par ennui, mais on parle trop peu de ce que les humains sont prêts à faire pour mener la guerre à l'ennui.
Car de voir tout ce beau monde converger vers les quais vous donne non seulement une idée du niveau de préoccupations des gens de notre ville, mais il est aussi le baromètre de notre lassitude devant le quotidien.
Comme je vous le disais, j'aime ma ville, même si elle s'excite un peu trop pour un bateau, un escalier, une station de radio ou le prolongement d'une autoroute.
C'est seulement que son confort est traître. Il nous fait baisser notre garde, et puis du coup, on ne voit pas le spleen s'installer insidieusement jusqu'au plus profond, la connerie prendre la place de l'essentiel, le futile prendre le pas sur le vital. Et du jour au lendemain, on s'extasie pour des bêtises ou on descend dans la rue pour porter aux nues des morons glorifiés.
Au cœur de ces temps modernes, dans la plus tranquille des villes moyennes du monde, l'humain n'a plus à se battre pour sa survie physique.
Il se bat désormais pour garder toute sa tête.
Mais il semble que le combat soit perdu d'avance.
Allez, tout le monde ensemble: "Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes? Mais oui mon gros bêta…"
Jamais vu ça!
Incroyable…on a beau dire qu’on a eu des belles journées, mais faire la queue comme ça, pendant des heures, pour voir comme vous dîtes…un bateau de croisière.
Aujourd’hui, il y en a deux autres magnifiques… mais personne pour les regarder! Pourquoi??
Qu’est-ce qui fait qu’on se déplace en grand nombre pour aller tous dire la même chose? Comme il est gros!! On le sait tous qu’il est immense le bateau, on le voit de la Côte-de-Beaupré… mais de la à aller me placer en face pour dire la même phrase!! Non merci.
Du traffic un mercredi, j’en ai jamais vu autant. Je crois que la plupart des gens n’était même pas au courant de la raison à laquelle il y avait quelques rues fermées dans Québec. Trop bête pour prendre l’autobus, on saute tous dans notre auto et on s’en va voir le gros bateau!
Wow!!!
J’habite pas la banlieue et je suis quand même allé voir cette masse se tortiller dans l’étroitesse du fleuve entre Québec et Lévis…C’est ça qui m’intéressait, c’est ça que je voulais voir…comment le pilote allait maneuvrer ce monstre qui avait l’air d’une baignoire sur patte dans le corridor d’un appart. du quartier Montcalm…
Je ne suis même pas allé sur le quai pour me casser le cou à faire des « bebye » aux personnes agées sur le pont…parce que la moyenne d’age de ces voyages en mer est très très élevée…et je ne suis pas certain qu’ils voyaient le monde sur le quai…
Je suis aussi amateur de photo et mon nouvel appareil numérique demande à ce que je fasse des tests et des tests et des test de jour comme de nuit…alors belle occasion.
Faut pas oublier que Québec est avant tout une ville touristique et tout les nouveaux évènement que nous apporte cet « état » attire la curiosité…et il ne faut pas que ça change.
C’est ça qui fait que nous sommes acceuillant…
Comme quand les premiers navigateurs sont arrivés sur une nouvelle île…les indigènes y étaient par curiosité et les nouveaux arrivants se sont sentis les bienvenus…même si d’aucun ont finis leurs jours nappés de sauce…
En sommes nous rendus là? Notre vie est-elle tellement monotone? J’écoutais les émissions d’intérêt publicce matin une des plus grandes nouvelles était ce foutu bateau!!! On parle pas de la famine, des morts, des rescapés de guerres, on parle d’un BATEAU.
Est-ce que nous sommes vraiment rendu aussi bas? Est-ce que le monde offre si peu de divertissement grandiose que nous avons besoins de nous masser devant la venue d’un tas de ferraille, aussi luxueux soit-il?
Moi, entendre que l’électricité fournie dans ce bateau pourrait éclairer une ville de 200 000 habitants et que les cables électriques mis bout à bout feraient Québec-Huston, hé bien ça me fait pas rêver… Ça me révolte!!!!
Non mais y’a encore du monde qui mange pas sur la planète hein???? you ou?? Réveillez-vous! Pour moi ce bateau c’est l’image même de la bêtise humaine! On a des sans abris, des gens qui trouve pas de logement, la planette fourmille de ça! Mais on a des maudits beaux bateaux par exemples!
Non mais il serait temps d’allumer et de s’émerveiller pour les vrais choses de la vie. Il est bien beau le bateau mais avez vous vu sur quoi il flotte? Ça c’est grandiose!!!
« Vous m’avez monté un beau grand bateau… … »
Ok!!! Recevoir une telle réflexion en pleine face..ça cogne!! Le plus triste, c’est que je suis totalement d’accord avec celle-ci.
Les ondes médiatiques étaient tellement chargées de ce navire que j’ai du prendre des gravoles , car je n’ai pas le pied marin du tout! Oui je l’avoue c’est un maudit gros bateau!…Après on fait quoi? Il est vrai qu’à Québec le mardi soir, on dort au gaz..mais il semblerait que le mazout marin réveil un capitaine en vous?? Quand j’ai vu et entendu la chroniqueure de SRC s’époumoner parce que le navir faisait sa manoeuvre pour accoster au port, je me suis mis à rire seul dans mon salon (peut-être l’effet des gravols???) mais il n’en demeure pas moins que les seuls qui m’ont semblé prendre cela avec un grain de sel (de mer) ont été le couple ayant déjà fait un voyage sur ce gigantesque vaisseau! Ils semblaient avoir aimé le voyage, mais ressortaient les côtés plus « ordinaire » du navire. Le pire c’est que l’animatrice faisait la sourde oreille aux remarques moins élogieuses!! Pourquoi? Ne pas perdre la magie du moment!!! Revenons sur terre! Un bateau c’est un bateau, comme le dit M. Desjardins!
Il est reparti, et Québec reste dans la mémoire des voyageurs comme une escale que l’on se souviendra en regardant nos photos de voyages!!!
Mais la question se pose, qu’est-ce qui fait que notre vie est si douillette que l’on préfère s’effondrer d’émerveillement devant une chose alors que nous sommes si froid et stoïque devant la misère humaine?
Alors, mardi soir prochain, tout le monde dehors pour aller se voir entre nous discuter, se faire des nouveaux amis(e) et profiter des belles soirées d’automnes. Nul besoin d’une Queen pour m’obliger à sortir de chez-moi. Encore moins si c’est la deuxième, de plus je vois sa face tout les jours sur l’argent assez c’est assez!!
Tout le monde à bord!! On brise l’isolement quotidien et on se fait notre propre croisière entre nous!!
Bon voyage!
Je suis perplexe. Il existe depuis quelques temps un mouvement de répression de tout ce qui semble attirer les foules. La télé-réalité, bien qu’avec des cotes d’écoute incroyable, ce n’est pas bien. Il existe des groupes semi-gauchisto-réformo-alter quelque chose pour qui tout ce qui embrase les foules n’est qu’une autre attaque de la pseudo-pensée unique ou bien la machiavélique convergence.
Pourquoi le plus grand navire de croisière au monde ne pourrait attirer les foules? Bien sûr, il représente une richesse inaccessible à plusieurs et une ode au capitalisme. Mais bon sens, c’est quand même une réalisation extraordinaire, bâtit à mains d’homme qui eux bien sûr ne pourront jamais y faire croisière. Mais l’admirer n’est-ce pas reconnaître un peu leur bon travail.
Je m’égare peut-être car je suis de ceux qui s’indigne devant l’abrutissement de la population face à la télévision, de la trash radio et autre convergence. Cependant, ne cherchons nous pas trop la petite bête noire un peu partout?
Faisons confiance à la vie et gardons le sourire.
Monsieur Desjardins je vous comprends haut la main à certains égards. Je suis une sorteuse culturelle et urbaine presque tous les jours de la semaine. Un mardi pour moi est tout aussi important qu’un samedi soir. J’apprécie me rendre en ville un mercredi soir essayer un nouveau resto. J’abonde votre observation qu’habituellement un mardi on croise quelques habitués de la rue Saint-Paul sans plus !!! Remarquez souvent que les restos sont congestionnés le dimanche matin entre 10h00 et 12h00. On dirait que toute la ville va déjeuner parce que c’est tendance ! Pourtant il y a plein de restaurants à découvrir et pas uniquement à l’heure du déjeuner !!
Je trouve notre ville fade puisque la majorité des gens qui devraient l’animer et l’habiter s’y déplacent pour y travailler sans plus. C’est dommage car nous pourrions nous doter d’un carrefour culturel, sportif et urbain très animé et répondre par une programmation diversifiée aux besoins des petites familles, des célibataires, des jeunes,des couples. On ne l’aime pas notre ville, nous la prenons pour acquis dans tous les sens du mot. Je vous donne quelques exemples. Pourquoi ne pas organiser des concerts classiques à l’heure des 5 à 7. Ainsi les amateurs de musique demeureraient en ville et ne se précipiteraient pas pour mettre leurs pantoufles. Du théatre pour enfants en fin de journée comme conciliation travail-famille que demander de mieux !! Ben non, nous sommes pressés de rentrer à la maison afin de s’installer devant les beaux programmes de la télé.
Je fais partie du lot de personnes qui avait imprimé au début de l’été le calendrier des bateaux de croisières à voir ! J’adore les bateaux et mon entourage habite un endroit de la ville où il regarde depuis leur tout jeune âge les bateaux. Ils les aiment ! Nous nous sommes déplacés pique-nique en main sur la pointe de l’île d’Orléans afin de visualiser le petit dernier. Nous étions loin du bain de foule, les enfants criaient en voyant le mât et j’étais ravie !
Si je comprends bien vous prenez les québécois pour des marionnettes à qui l’on peut faire faire ce que l’on veut. Je ne suis pas allée voir ce bateau car, j’ai horreur des bains de foule. Pourtant, j’aurais été très curieuse de le faire. Pas parce qu’on en a parlé à toutes les stations de radio et aux nouvelles télévisées mais bien parce que depuis que le monde est monde, de flotter sur l’eau ou de voler dans les airs est un véritable défi. La nature ne nous a pas conçus pour le faire mais en nous donnant l’intelligence, elle nous a permis de trouver les moyens pour accomplir ces choses. Il est très surprenant de voir qu’un bateau qui a un tel poids est capable de flotter. C’est certain que les médias influencent la vie des gens, mais pas au point ou vous semblez le croire.
Mardi soir 21 septembre, comme d’habitude je vais prendre une belle grande marche et voir ce qui change dans ma ville. Quel nouveau resto s’est ouvert sur la rue St-Jean , peut être une nouvelle tite boutique sur Cartier , un disquaire, une tabagie , des cossins que je n’avais pas encore aperçu , croyez moi c’est la meilleure méthode pour savoir ce qui se passe en ville…..
Et bien là, ce mardi dernier j’ai été servie à souhait . Voilà que la ville fourmille de monde , je savais bien que ce GROS bateau arrivait mais je n’avais pas mesuré toute l’ampleur que cela pouvait prendre.
J’en suis restée estomaquée , fallait bien un GROS bateau venu d’ailleurs pour faire sortir tout ce beau monde un mardi soir……..les magnétoscopes devaient marcher à plein régime parce que ce beau monde , d’habitude est à la maison en train de regarder leur téléviseur.
Bon et bien tant qu’à faire , je me suis rendue voir le GROS bateau et c’est vrai il était GROS le bateau ……….et ce que j’ai pensé sur mon retour que j’étais finalement bien contente d’être à pied parce que vous auriez dû voir le trafic………
Québec c’est une ville pour y marcher à pied , pour n’importe quel évènement que ce soit , le festival, le carnaval, les fêtes de la Nouvelle France ou bedon un GROS bateau venu d’ailleurs . J’espère que les gens vont comprendre cela un jour et arrêter de s’acharner à s’y rendre avec leur automobile .
Bonne Marche
Absurde, voilà comment j’ai qualifié la venue de ce navire. Certe il est gros…, il est beau…, architecturalement il est honteusement spectaculaire. Mais, comme le souligne M. Desjardins, voulez-vous s’il vous plait m’expliquer la grosse histoire de sa venue ?
C’est certainement un changement de nos petites habitudes redondante et insipide. Mais vraiment, est-ce qu’il y a de quoi en faire un plat ?
La réponse, tel que je vois comment ce bateau est présenté, est oui.
Un plat doit être fait pour son prix exhorbitant, en effet lorsque le creux entre les riches et pauvres s’accentu de jours en jours !!!!!!!
25000$ pour un séjour sur un hotel flotant, c’est pathétique. Certain diront que ceux qui se paient ce luxe (les rares à être assez fous pour prendre la suite à 25000$ n’étaient pas présent lors de cette escale) on travailler pour, mais pensons-nous à ceux qu’ils ont écrasés pour être capables de flamber cette argent si nécéssaire ? Parlons-nous des pays pauvre qui n’ont rien pour vivre et que cette argent pourrait sauver ?
Euh, non… Aucun commentaire de la sorte ont été dit lors des bulletins de nouvelles.
Au contraire, on dit des passagers qu’ils sont important, prestigieux ect, juste avant de nous montrer des images d’une désolation indescriptible d’Haiti qui encore vient de subir un revers tragique.
Est-ce qu’ils vivent, ces riches nigaux, sur une autre planète ???
On entend parler le représentant des affaires publique du QM2 du bien incroyable de son bateau et de parler en mal des petites mais néanmoins impossante et quelque peu dérangeante manifestation des travailleurs naval de Qc.
Est-il conscient de la moquerie qu’il fait partie ??????
Visiblement, toute la venue de ce grand petit navire n’est qu’une illusion de prestige et d’importance pour masquer, encore une fois, nos vrais problèmes.
Surpris également de l’emphase pour le Queen Mary II,
j’ai quand-même été témoin de son arrivée
du balcon de chez ma sour, sur un cap de Beauport.
Impressionnante la bête, avec le gros jet d’eau qui la devance.
Personnellement, je ne me suis pas coincé en ville, j’en suis sorti.
Qui ne cherche pas à s’émerveiller?
Les créations de l’homme, guerre incluse, estomaquent plus souvent qu’autrement.
Donc, on a besoin de voir grand et de rêver un peu.
Les objets marins ne sont pas de notre monde.
Synonyme d’évasion, ils nous convient à témoigner de leurs voyages et de leur capacité.
Quand je vois le film Titanic, j’ai l’impression de partir en voyage.
Voilà l’effet recherché et ce, sans le risque de couler avec tous ces richards,
qui ne le méritaient quand-même pas, sauf une, jouée par Katy Bates.
Au lendemain de ce fameux mardi (17:15 heures). Voici ma brève histoire. Pour aller travailler, je voyage en bus. J’habite l’Ange Gardien et travaille dans le centre-ville. Parfois je stationne mon véhicule au parc-o-bus d’Estimauville. Voici mon expérience du retour à la maison. La bretelle d’accès à l’autoroute Dufferin à partir de d’estimauville est remplie de voiture « parké » sur l’accotement et n’importe comment « MÊME EN DOUBLE » tout croche. Une grande portion de l’autoroute est bondée. Même les viaducs sont garnis de chars et de gens, pire qu’un arbre de noël. Les sorties (ex. boul des chutes) encore une fois plein de véhicules et de gens trainant ici et là. Un environnement à risque et dangereux.
Sur ce trajet de 4 ou 5 km, j’ai vu seulement 3 véhicules patrouille de la Sureté du Québec. Perte de contrôle totale en ce qui concerne la sécurité.
Lors des Grands feux Loto Québec, il y a une bonne douzaine de véhicules patrouille pour 3 ou 4 chars. C’est à n’y rien comprendre. Je me demande bien s’il y a une logique quelque part. Enfin…
Les Québécois me semble un peuple qui n’a encore rien vu. C’est juste un bateau après tout. C’est tout de même un événement qui a fait sortir toute la population, au point qu’ils ont tous oublié leur émission de télé favorite (Virginie). Le peuple Québécois est du genre pantoufflard (genre mollusque qui ne sort jamais de sa coquille) pour qui il n’y a aucun événement possible pour déranger ses habitudes. Veuillez noter que j’ai passé bien près d’une collision importante à cause d’une aberration d’un automobiliste. IL VOULAIT VOIR LE CRIS…. DE BATEAU. Voilà ce que je pense de cette événement.
… du moins, ceux qui en ont assez de ce bateau!
À Trois-Rivières, il est pratiquement impossible de ne pas entendre parler de ce « moment magique » pour le port de la ville de Québec. Alors j’imagine que chez vous, c’est insupportable!?
Non mais, autant d’excitation pour un bateau! UN BATEAU!
C’est triste de constaté qu’on a besoin de cela, maintenant, pour s’émerveiller… Trouvez-vous des activités, trouvez-vous des passions… quelque chose… bordel sortez de vos maison! Allez au cinéma, au théatre… n’importe où! Mais de grâce laissez tomber la bêtise!
C’EST SEULEMENT UN BATEAU, BÂTARD!
Je ne suis pas vraiment d’accord avec cet article parce que, même si je ne suis pas un de ceux qui ont été voir le Queen Mary, je trouve que c’est quand même une des merveilles du génie humain. Voir le plus grand bateau au monde, ce n’est pas rien et cela nous montre que nous sommes capable de faire des choses grandioses quand on se met à travailler ensemble. Je suis toujours surpris de voir que ces machines sont capables de flotter. Mais je trouve qu’il est plus facile de faire du cynisme que d’apprécier la beautée des choses. Et puis en ce qui a trait au traffic, ce n’est pas si pire que ça à Québec, loin de là si on prend en comparaison Montréal. Pour la journée sans auto par exemple, il y a eu bien plus de cyclisme qu’à l’habitude à Québec.
Tiens, un autre qui pense comme moi ! Ancien résident de Montréal, je me faisais discret sur l’événement « la vie des gens riches et célèbres » qui se déroulait près d’où j’habite, de peur d’être accusé de condescendance.
Tout au plus, je m’étais confié à ma conjointe (encore plus montréalaise que moi mais plus compréhensive face à la liesse plébéienne moussée par les médias locaux). Je lui avais raconté mes tribulations cyclistes à travers la horde gavée de hot-dogs gratis à mon retour de travail.
Et j’avais fait le parallèle entre cette agitation bon enfant et le souvenir d’une lecture d’un roman de Garcia Marquez où l’on décrivait une fête tropicale organisée à l’arrivée du bateau à roues à aubes, dans une petite ville coloniale de Colombie.
Je me suis rappelé aussi l’énorme manifestation « pro – CHOI » quasiment au même endroit en début d’été. Un autre débat alimenté par les journaux qui révèle toute la somptuosité des préoccupations existentielles de cette époque marchande.
Pendant la tranhumance des mois d’hiver, le troupeau migre vers des lieux plus cléments comme la Floride, ou pour les moins fortunés, dans le confort du 4 et demi. La gentillesse du mouton lui permet de paître avec d’autres animaux, tels le cheval, ou quelques espèces bovines. Le joufflu mouton noir lui sera répéré rapidement, et isolé, pour ne pas contaminer le reste du troupeau de sa tare…
Le mouton et son comportement définissent assez bien ce que je pense du loisir de masse. Le consentement de la majorité à accéder à un lieu, à écouter une émission de tivi, ou encore à porter les souliers plateformes est tout de même fascinant, déconcertant mais aussi décevant de la nature humaine. Pourquoi ce désir de conformisme est-il si fort chez la plupart d’entre nous?
Pourquoi tant de gens vont-ils voir un gros bateau, alors que bien d’autre chose se passe dans l’univers, mais aussi à Québec! Hier, c’était la journée sans « char » partout dans le monde. Et à Québec, ce formidable mouvement a été suivi par la fermeture de rues partout dans le vieux, et des manifestations cyclistes ont aussi eux lieu.
Les nouvelles en ont bien fait état, mais en second lieu, après nous avoir fait visiter le mastodonte d’Acier, qui pollue visuellement (et de bien d’autres façons) le fleuve St-Laurent. L’écoeurement de la richesse et de l’opulence passe avant un acte plutôt symbolique, mais qui lui aurait bien avantage à devenir une mode si on veut commencer à penser à sauver notre pauvre planète.
Ce phénomène n’est cependant pas purement québecois, comme Mr. Desjardins semble l’affirmer. Le média d’ici s’engluant dans le chaos des radios locales, ce petit vent de fraicheur des producteurs de nouvelles détourne l’attention, et produit un évènement qui n’en n’est pas vraiment un.
C’est dans ces moments que je me rends compte comment les médias sont puissants, et comment ils pourraient être tellement plus utiles…
L’engouement pour le « beau grand bateau » qui est venu faire escale chez nous tire ses origines de cette longue tradition maritime qui anime la ville de Québec. Longtemps le fleuve a fait partie intégrante de la ville, notamment avec le marché Finlay, jadis situé à l’emplacement que Place royale occupe aujourd’hui. À cette époque, il y avait même des escaliers qui menaient directement au fleuve. Pas étonnant que la rue cul-de-sac se retrouvait souvent inondée…
Et l’influence de cette forte présence maritime se mesure encore aujourd’hui. Pensez seulement à l’expression « embarque » pour inviter quelqu’un à monter dans un véhicule, ou « s’embarquer dans une mauvaise affaire ». L’interjection « enwouèye! » de vient pas du verbe « envoyer » mais bien « envoiler ». « Envoile! » était utilisé autrefois pour encourager le mousse à hisser la voile. On lui criait quelque chose qui ressemblait à « Enwouèye! Enwouèye! Enwouèye! » Quant à la « focaillerie », elle nous vient pas du régime anglais, mais bien de « foc », cette voile triangulaire placée à l’avant d’un navire.
Hé oui, les bateaux qui passent chez nous peuvent faire surgir d’anciennes réminescences chez certains de nos concitoyens. Personnellement, je ne me suis pas déplacé pour aller voir le Queen Élisabeth 2, mais j’éprouve tout de même une certaine indulgence pour ceux et celles qui y sont allés.
Vous avez entièrement raison cette fois-ci et vos commentaires ont la justesse journalistique sobre à souhait. Mais que voulez-vous, aucune foule se rassemble lorsqu’un petit couple à la retraîte repeint son chalet même en mauve car l’événement est routinier. Quand le bateau « Le Vacancier » (450 passagers) nous ramenant des Iles de la Madeleine a acosté dans le port du Vieux-Québec à 6.00 heures le matin, seuls quelques marcheurs matinaux meublaient les quais, pourquoi Céline Dion vend 175 millions de disques alors que sa grande soeur Claudette qui a aussi une voix forte ne fait pas ses frais avec le CD en hommage à Édith Piaf, question de marketing, de couchage avec les médias, le peuple réclame des superstars, des athlètes, des scoreux, des bougons, pour oublier la petite vie qui meuble son quotidien. Quand il y a un feu, la plupart des curieux sont des pauvres gens simples qui n’ont pas d’assurance, ils font de la projection, C’est le même phénomène qui se passe collé sur un gros bâteau de croisière, on s’imagine partir riche et célèbre, torché par l’équipage, jouer au casino en pleine mer, avoir toutes les cartes de crédit pour enfin faire des vraies follies, se payer la traîte au lieu de manger les restes de la veille. Il y a deux ans acostait à la Place Jacques cartier, enfin pas loin au port, un immense bâteau tout blanc qui vogue sur tous les océans et les voyageurs sont des résidents permanents (jusqu’à leur mort) car c’est un navire-condos, j’y suis allé pour rêver d’évasion, mais quand j’ai vu qu’il ne semblait pas y avoir le moindre signe de vie à bord, « Condos à vendre » à partir d’un million de dollars américains, il y avait beaucoup de curieux et très très peu d’acheteurs, ayant oublié mon chèquier, je suis vite revenu sur terre et j’étais fier de me promener libre comme l’air et en santé sur mon vélo flambant neuf importé de France, avec l’idée de repeindre mon canot en blanc.
En quoi cela vous dérange? Parce que certaines personnes voulaient voir le bateau de leurs yeux. C’est pas plus cucu qu’une gang de mononcle se ramassent au casse-croûte Route 66 ou qqchose comme ça sur le boulevard Hamel, à se montrer leur voiture ancienne, là aussi ils s’en ramassent du monde, pis après, ils aiment ça eux. Pourquoi faire tout un drame avec des petites choses. Il n’y a pas plus stupide que celui qui juge sans vouloir comprendre. Si c’est leur tasse de thé au je ne sais combien de millier de personnes d’aller voir un bateau, vivre et laisser vivre! Beaucoup d’entre-eux se sont couchés en se disant que c’est une plus belle chose qu’ils n’ont jamais vu et ils rêveront qu’un jour ils iront en croisière dessus, tout comme on rêve quand le gros lot du 6/49 est à 24 millions!
Je ne comprends pas les propos de David Desjardins . Peut-être parce que je suis montréalais et que le Queen Mary 2 ne passe pas sous le pont Jacques-Cartier et que je n’aurai pas la chance de le voir à moins d’aller à Québec . Quand on voit un bateau de croisière , on se demande comment il fait pour flotter cet hotel de luxe ? Quand on a la chance de voir le plus gros bateau de croisière du monde et ce gratuitement alors pourquoi ne pas en profiter .
Bien sûr que ce petit voyage n’est pas à la portée de tout le monde , mais rien ne vous empêche de rêver . N’oublions pas non plus ces touristes au porte feuille bien garni qui profitent de l’escale pour dépenser de beaux dollars américains dans les boutiques de Québec et qui donnent du travail à des gens d’ici .
On peut discuter longtemps du bien fondé d’avoir un si grand , beau et couteux bateau . Dans mon jeune temps , on disait d’arrêter la course à la lune pour nourrir les plus démunis de la planète . C’est encore la même rengaine qui recommence . On vit dans un monde où l’argent doit rouler et nous ne verrons jamais le jour où nous débarrasserons de nos richesses pour nourrir le reste de la planète . Donc , svp laissez nous notre bateau et surtout laissez nous nos rêves .
Eh bien Monsieur Desjardins, je ne partage pas votre opinion.
J’étais parmi tous ces gens qui ont été admirer le Queen Mary 2. J’y suis allée à bicyclette et j’ai profité d’une température idéale pour faire un peu d’exercice et me joindre à cette foule de tous ages, qui, en plus d’admirer ce bateau a pu redécouvrir la beauté de la ville et le magnifique coup d’oeil qu’offre le fleuve.
Cette foule a été invitée à sortir par une belle publicité, d’abord le port de Québec, les stations de radio et de télévision ainsi que par tous les journaux.
Ce fut réussi. L’enthousiasme et le sourire ornaient le visage de ceux qui déambulaient et flânaient sur les quais et dans les rues avoisinantes, c’était à rendre jaloux les organisateurs de festivals et de fêtes de quartiers.
Quelle belle journée et quelle belle ville!
Ce n’est pas que tout le monde soit aller le voir. Ça, je peux le comprendre. Je n’y suis pas allé, mais je suis certain que c’était très intéressant à voir sur place.
Là où je décroche, c’est lorsque tout, TOUT les bulletins de nouvelles en parle en OUVERTURE DE BULLETIN! C’est complètement ridicule ça. Même Radio-Canada, Radio-Canada, maudit! Une chaîne qui est supposé être la plus « pertinentes » des trois grandes stations québécoise a fait une émission spécial sur le sujet. Une émission spécial? Y avait vraiment rien de plus intéressant, plus pertinant de quoi on pouvait parler cette journée là?
C’est bien beau le génie humain, mais à un moment donné, il me semble qu’il y a des choses plus importantes que ça dans le monde…
Passe encore que le tout Québec se soit déplacé pour aller voir le monstre… Par curiosité personnelle ou ne serait-ce que pour avoir plus tard la satisfaction de s’en vanter devant ses copains… Ce qui m’inquiète moi, c’est la couverture médiatique accordée à l’événement! Parce que hier, pendant que les bulletins de nouvelles s’extasiaient en ouverture devant tous les aspects possibles et imaginable du «gros bateau», oui hier…
…Le premier ministre haitien appellait à l’aide la communauté mondiale pour son île dévastée par l’ouragan Jeanne…
…Un rapport de l’Institut de médecine légale de Bogota en Colombie déclarait que 33 000 Colombiens avaient trouvé la mort de façon violente en 2003…
…Le Jihad annonçait avoir exécuté deux prisonnières italiennes…
Et la liste est encore bien longue, de nouvelles qui présentent peut-être une plus grande importance au niveau mondial que le passage du géant dans le port de Québec…
Si seulement nous mettions autant d’énergie dans ces causes humanitaires que pour affronter le traffic jusqu’au Queen Mary 2!!!
On pourrait trouver toutes sortes de raisons pour expliquer cet engouement pour les navires, particulièrement pour les gros navires de croisières, surtout quand on fait partie comme moi de ceux qui s’y sont rendus. Pour ma part, ces motifs sont fort simples, puisqu’ils me ramènent à la mémoire des souvenirs de ma jeunesse comme étudiant alors que je me suis embarqué sur l’un d’eux, soit le Maadam, qui n’était pas encore le navire de croisière qu’il est devenu par la suite, car on ne l’avait pas encore revampé et il n’était alors qu’un bateau d’émigrants, à destination de Paris et que mon bagage était trop volumineux pour être mis sur un avion. Je connais donc tous les mensonges qui se cachent derrière ces sourires des croisiéristes une fois qu’ils sont à quai, sourires qui sont beaucoup plus figés lors de leur promenade matinale sur les ponts pour tenter de se remettre l’estomac d’aplomb en faisant ce que vous pouvez imaginer qu’ils faisaient. Mais tous ceux qui se déplacent pour les contempler doivent avoir des raisons moins fonctionnelles que celles que j’avais pour m’y embarquer et qui leur font voir ce moyen de transport d’un autre âge à travers la grille romantique qui leur est si souvent appliquée. Pensons seulement à tous les remous que la cession du France a causés lors de son abandon par la France qui refusait d’éponger les déficits énormes que son utilisation causait au trésor public et cela, pour le bénéfice de quelques privilégiés. Ce romantisme, il imprègne aussi l’imaginaire de bon nombre de nos concitoyens qui ont un contact culturel avec la mer en raison de la proximité du fleuve et des métiers de la mer qu’ont exercé plusieurs d’entre eux, à tel point que leur langue en porte encore des traces. Où ailleurs qu’au Québec dit-on embarquer dans une voiture comme s’il s’agissait d’une chaloupe. La prochaine fois que le Maadam mouillera à Québec, j’ai bien peur d’être de nouveau parmi les partants.
Le Queen Mary 2 est le plus gros bateau de croisière au monde. Il faisait beau. Les gens sont allés le voir. Y’a pas à crier au loup pour autant. C’est normal, peu importe ce qu’en pense M. Desjardins. Les Québécois ne sont pas des idiots pour autant.
J’y suis allé le voir moi aussi parce que je travaille au centre-ville. La plupart des gens de mon bureau y sont également allés parce que c’était un événement. Pas le plus grand événement du siècle, mais sûrement le plus grand de la semaine à Québec.
Quand je regarde toute cette richesse, cette opulence, et que je pense à tous ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui ne mangent pas à leur faim ca m’attriste!
Un rêve qui peut faire souffrir le petit, l’opprimé autant que l’inaccessible!
Oui l’espoir c’est la vie, mais quand c’est espoir est inaccessible non merci.
Je ne me suis pas déplacé pour ça , mais j’en ai vu des folies sur mon chemin…Dans mon coin des gens qui embourbaient le chemin, qui s’arrêtaient n’importe ou et qui venait me barrer le chemin au risque de causer des accidents.
Pourtant la police quand ce sont les feux lotos québec y voit!
en técas……..
Onse fait passer tout un bateau et en plus on aime ça……..on est tet ben maso?
C’est admirable de constater qu’il y a encore tant de gens qui ont la capacité de s’émerveiller devant quelque chose d’admirable qu’est le Queen Mary II! Car c’est le résultat d’une merveille de toutes les nouvelles techniques réunies sur un même chef-d’oeuvre. Et puis il y a tous les rêves qui s’y rattachent forcément. C’est l’équivalent de « la belle au bois dormant » du Moyen Age mais transposé en plus gigantesque pour 2004! Personnellement j’adore voir décoller les gros cargos aériens je ne m’en lasse jamais et je suis loin de me sentir honteux ou aigri pour autant. S’élever dans le ciel ou voguer sur la mer, deux rêves éternels innés depuis le tout début des temps. Je n’apprends rien à personne j’espère.
Voyons Monsieur Desjardins, laissez-vous attendrir vous aussi. Tout le monde aime les belles histoires qui se terminent bien, vous le savez fort bien. Vous risquez de vieillir mal si déjà vous perdez vos yeux d’enfant. Vous verrez, les ans s’accumulent vite une fois devenu adulte, c’est effarant.
Tout le monde en parle, plusieurs disent qu’ils trouvent ça aberrant. Je ne sais pas où ça cloche mais écrire une réaction sur le sujet qui critique ceux qui écrivent des articles ou font des reportages sur le sujet, c’est pas comme se critiquer soi-même ??
En tout cas, je crois que certains, et je dis bien certains, ont peur de dire qu’ils trouvent ça impressionnant et préfèrent mentionner qu’ils n’y sont pas allés.
Je ne suis pas vraiment mieux, je n’y suis pas allée non plus, mais ça ne m’empêche pas d’être impressionnée. Suis-je superficielle pour autant ? Pas du tout. Je crois au contraire que les gens ne vont pas là parce qu’ils ne trouvent rien de plus intéressant à faire, je pense que les gens qui vont à ce genre « d’événement » ne sont pas blasés et qu’ils apprécient les beautés naturelles ou artificielles. Ceux-là, dont je pense en faire partie, apprécient les petits plaisirs de la vie, et ce sont ces petites choses qui font qu’on garde un peu notre cour d’enfant et qui font qu’on s’émerveille devant ce que certains n’appelle qu’un vulgaire petit bateau qui fait beaucoup trop jaser.
Oui ce grand bateau devait être bien beau mais s’il était venu au mois de janvier il en aurait
été autrement. Savez-vous ce qui a fait la popularité de ce bateau a part les journeaux eh bien
c’est le beau temps. Un automne comme celle-ci fait sortir les gens de leurs patelins. L’heure
du lunch des travailleurs se concrétise en sortie de plein air. Il ne faut pas chercher plus loin…
Wow, ya dont ben du monde en ville! Cé ti pas bon pour les commerçants ca!!! Cé ben plaisant, cé ben payant!!! cité d’un teneur de boutiques à cossins qui baragouine en francais.
Phénomène de masse, consommation de masse…profits en masse. Mais la masse s’en fout, puisqu’elle EST la masse et c’est tout.
Hey oui, je suis venu, j’ai vu la bête et j’ai trouvé les gens bêtes. J’ai choisi de faire le détour en VÉLO en ce beau mercredi de septembre qui ressemblait plus à la fête du paquebot qu’à la journée En ville, sans ma voiture…presque complètement oubliée. Mauvais timing comme on dit. Il y en a même qui ont trouvé le moyen de s’en plaindre. Le vieux Québec serait tellement mieux sans la circulation, ca devrait être aménagé en permanence, plus aucun char à l’est de Dufferin. Utopique!!! Why not??? On est supposé construire un grand escalier pour le fameux 400e, juste à faire un stationnement au pied de celui-ci…beau projet à soumettre à la France M. le Maire…historique et écologique…économique presque, pendant qu’on y est demander leur des conseils sur les RERs. Mais bon, revenons à nos moutons, le troupeau de la pointe à Carcy. Ca regorgeais de petits rêveurs, Monsieur et madame tout le monde (cité Mario Dumont…pour que tout le monde se sente concerné, mais sans se distinguer… juste assez pout voter ADQ dans Vanier, mon compté…je suis décu) qui ont décidé de faire leur promenade du dimanche un mercredi. On parle d’un événement là!!! Fantastique, je n’ai que cette «toune» des Denis Drolet en tête. On rigole, on s’amuse bien, on dépense, le monde est beau même s’il est mal habillé. Je n’ai que le modèle du petit Roger à la grosse bédaine qui me vient à l’esprit. Il a regarder les nouvelles(même chose sur toute les chaines, merci pour la diversité) comme tous les jours avec sa femme Gisèle, mais ils veuleut voir pour de vrai là. Ils vont donc sortir ce soir. Mon fredonnement reste le même, seul un mot change, ce n’est plus fantastique c’est PATHÉTIQUE
Dans la vie , il y a un temps pour chaque chose…Celui pour travailler, pour analyser et réfléchir mais aussi celui pour dormir,pour se reposer, pour rire et il y a certainement pour l’humain équilibré un temps bénéfique pour rêver et ce, peut importe de quelle ville il est originaire…
Ce petit bateau qui vous apparaît si insignifiant est un phénomène nautique et il est de passage chez nous. Les gens sont curieux d’aller voir ce luxueux bateau, en profitent pour prendre l’air et prendre un bain de foule…et ils nourrissent peut-être le rêve d’un jour embarquer sur le pont pour une croisière…Pourquoi pas??? Ça leur fait du bien et surtout ça ne fait pas de mal à personne..
Probablement que notre ami était encore en manque d’inspiration cette semaine et qu’à la dernière minute il s’est rendu compte qu’à part nous parler de CHOI FM, il ne savait pas quoi dire.
Alors il a écrit une chronique sans fond … sur une frustration personelle pour tenter de se convaincre que ce n’est pas lui qui a un problème … mais bien tout le reste de la population du Québec qui est désespérée.
Non mais sérieusement, si le fait d’admirer le plus gros bateau au monde fait de nous quelqu’un de dépressif … comment peut-on qualifier quelqu’un qui prétend s’en foutre complètement … mais qui … comme par hasard … par oublie (comment oublier l’évènement le plus médiatisé de l’heure … surtout quand on est journaliste) … se pointe en vélo (quand même plus facile d’approcher qu’en voiture hein David ?) … pour voir le bateau !
Contrairement à ce que semble penser M Desjardins, il y a des gens qui se déplacent pour voir chacun des bateaux de croisière et naturellement, plus le bateau est particulier, plus il attire les foules !
Alors, moi je suis un désespéré au bord du suicide parce que honnêtement, ce bateau me fascine ! Encore plus désespéré que ca … j’aurais bien aimé le faire voir à mon fils. Mais peut-être que c’est préférable d’attendre 50 ans et d’aller le voir dans les musées plutôt que de sortir notre nez dehors pour aller le voir !
Ah oui j’oubliais … je suis encore plus désespéré que ca ! Et même toute ma famille est très désespérée je crois ! Moi et ma copine, on regarde toujours les avions dans le ciel (surtout le soir voir les lumières a travers les étoiles, c’est magique !). Pire, on compte les wagons quand on voit des trains !
Désespéré … non je ne crois pas … émerveillé comme un enfant ? OUI !
M Desjardins … peut-être que l’enfant en vous dort trop profondément ?
Le mien est bien réveillé lui ! Et les gros bateaux le fascinent autant que lorsque j’avais 5 ans.
Vive Québec ! Vive le Queen Mary 2 !
Il est vrai que c’est quelque peu délirant de voir autant de gens se ramasser dans le port seulement pour voir l’arrivée d’un bateau. Personnellement, je n’y étais pas, mais j’avoue que j’aurais peut-être aimé aller faire un tour, question de voir ce phénomène (le bateau et non la foule). C’est une curiosité, une sorte de fantasme de la populace qui permet de rêver, de s’évader du quotidien et d’imaginer comment on se sentirait à la place des passagers de ce bateau. La plupart des gens qui étaient présents lors du passage de ce bateau n’auront jamais les moyens de se payer un tel luxe et c’était probablement leur façon de compenser ce manque. Parce que c’est effectivement un manque: les gens se créent des besoins en voyant ce que les autres ont et lorsqu’ils ne peuvent pas être comme le voisin et bien ils doivent trouver un moyen de faire comme si…
Et personne n’échappe à cette règle
Comme le dit la maxime: L’herbe est toujours plus verte chez le voisin!
Quand il y à un bateau de croisière en ville et que ça adonne, je vais le voir. Mardi ma copine finissait son travail à 17hre et elle travaille à l’Hotel-Dieu de Québec, il fesait beau en ville, on s’est donné rendez-vous au Pizza Mag en face de la Gare du Palais, nous y avons mangés et nous sommes allé voir le QM2. Nous l’avons vus s’accoster, nous avons parlé avec des gens et ensuite nous sommes allés marcher sur la terrasse.
C’est beau Québec! quelle belle ville, que voulez-vous que je fasse? rester à la maison, non j’y suis allé et j’en ai profité.
P.-S. J’ai laissé 6$ au parcomêtre et 40$ au resto, j’ai contribué à l’économie locale!!!
La nature humaine m’étonnera toujours. Quand ta job consiste à mobiliser les gens, à les faire se déplacer, à réfléchir et à prendre position et que tu vois un paquet de tôle noire remplie de veiux américhloques en vacances attirer des milliers de personnes, ça fesse. Si au moins la foule n’était constituée que de gens habitant à proximité…mais non. Alors que des centaines de personnes se fendent en 4 pour offrir des activités intelligentes et qui amènent un certain degré de réflexion, on préfère la tôle…Ben oui ça s’peut que les gens passent par là et décident de ralentir pour jeter un oeil mais de là à s’agglutiner autour le plus près possible, calvaire ! Faites-vous une vie !!!
Ne vous en déplaise, mon cher Desjardins, j’aurais voulu en être. Mais comme je vis à Montréal, il m’aurait fallu me taper la 20 quelques heures avant de pouvoir admirer la ville qui vient rencontrer l’autre ville.
Cet HÉNAURME bateau n’est pas une coquille si vide que vous le pensez. C’est un objet démesuré, surdimensionné qu’on n’a pas souvent l’occasion de voir. Un genre de cité mythique qui se déplace au gré des voyageurs d’îles en continents, de rêves en rêveries.
J’aurais aimé partager cette belle soirée d’automne au bord du fleuve. Aux côtés de vos concitoyens rassemblés pour l’occasion. Je vous trouve par ailleurs bien dur à leur endroit. Pourquoi serait-ce si anormal de vouloir toucher, ne serait-ce que du regard à cette métaphore flottante du grand départ que chacun porte en soi.
Outre le luxe qu’il suppose, ce bateau est un exemple de ce que l’homme peut faire à la fois de mieux et de pire. Un genre de gigantesque contraste entre le génie et la folie. Le génie de sa construction. De l’érection de cette île motorisée où le monde entier vient faire escale, emportant leurs ports et leurs quais aux abords de l’étrave. Le génie aussi de cette aventure qui porte le voyageur au large, lui donnant l’impression de ne jamais quitter la terre.
Mais aussi de cette folie grandiose. De ce gigantisme, de cette mégalomanie qui veut que tout soit toujours plu gros, plus grand, plus impressionnant.
Alors pourquoi ne pas vouloir se laisser impressionner? Que devrions-nous comprendre dans votre découragement. Que nous sommes tous des moutons? Que ce bateau ne vallait pas le déplacement? Qu’il aurait fallu le bouder pour n’être pas à vos yeux si quétaines?
Allez, Desjardins, je vous sais trop intelligent pour vous laisser aller à ces vaines idées. La preuve, c’est que vous y étiez vous aussi. Et que moi, je regrette de ne pas y avoir été. Ce site est si merveilleux avec ou sans la Reine Marie seconde.
David tu frappes ici ce qu’à Montréal on appelle un grand chelem. Toi et tes
collègues pouvez fièrement faire le tour des buts et commencer la fête. C’est pas rien quand un bateau déplace plus de gens qu’un quelconque festival culturel.
Est ce in de dire qu’on a réussi à voir le digne représentant naval du
capitalisme. J’imagine jusqu’ou auront reculé ceux qui tenaient d’une main
de fer la caméra afin de prendre la photo de ceux qui auraient voulu se faire
photographier aux côtés du monstre des mers, jusqu’à Montréal !!!
Mais tu vois David pour moi ce n’est pas un bateau qui est passé dans ton beau
coin de pays, c’est un sapin géant. Un sapin immense du genre que tous voient
mais ne raélisent que trop peu l’ampleur de celui-ci. Un méga sapin culturel
entouré de centaines d’enfants regardant les boules l’ornant, les guirlandes
l’entourant et le petit ange au sommet de celui-ci. Wow un sapin dans ma cour,
la famille se déplace, on invite la parentée.
Depuis quelques temps David il me semble que les gens sortent beaucoup par chez
vous. L’opération Scorpion, CHOI, le sapin, plein de mauvaises raisons pour
faire le plein d’air frais. Personne au gym, tous à la rue à se refaire une
santé.
Mais comment diable peut on expliquer la faiblesse sinon l’invisibilité de ces
foules quand les raisons des sorties seraient bonnes. Les hausses de taxes, les
scandales politiques, le retour de Gillet sur les ondes (faut quand même être
constant avec ses débats non…), ou êtes vous ?
Il y a un pauvre type que la police a extirpé d’une église de votre région et il croupit en prison aux États-Unis depuis plusieurs mois, combien êtes vous à dénoncer cette injustice ?
Mais à quoi bon écrire ici nos états d’âmes David quand la majorité est à l’extérieur à regarder un gros sapin.
Y’a pas que la soupe et la caisse qui soient populaires, la culture aussi.
Il y a des jours où moi aussi je me dis que notre monde est pathétique, malade, en perdition et quoi encore!
Mais il y en a d’autres (trop peu nombreux) où ce que l’homme réalise me laisse sans mot.
Et ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on s’émerveille devant de fabuleuses créations humaines ni d’aujourd’hui que de gigantesques bateaux nous impressionnent (à moins que M. Desjardins puisse affirmer le contraire…). De plus, ça ne se produit pas seulement que dans « la plus tranquille des villes moyennes du monde. » Parce que, à moins que je ne fasse erreur, je crois bien qu’il y a eu un légendaire paquebot britannique en 1912 qui avait attiré l’attention de pas mal plus de monde que la foule assemblée au vieux-port…. enfin, si le monde est en perdition depuis ce temps, je trouve qu’on survit drôlement bien.
Je conclurai ceci par une citation de Daniel Boucher pouvant être lue dans le Voir de cette semaine: » Choisir! Choisir ce que tu manges, choisir ce que tu écoutes, ce que tu regardes, ce que tu portes, ce que t’es, quand tu parles aux autres…C’est comme ça qu’on va transformer la Patente, qu’on va réussir à finir par vivre dans un monde à notre goût… »
Voullez-vous monter à bord du Queen Mary 2? Et laisser David Desjardins en ville! :)Pour acheter ma croisière sur ce bateau je suis allé au site http://www.skyauction.com. Je me suis enrégistré… et ma carte Master Card aussi. Non ,je ne vous dirai pas mon numéro de carte mais je vais vous dire ce que j’ai payé pour cette croisière de 7 jours partant de Fort Lauderdale allant aux Antilles.
Le prix de l’encan 802$
Frais de ports et services 254$
Frais de l’encan 15$
Supplément de saison 100$ (Il n’y a pas de supplément le 8 janvier2005)
Total 1171$
Pour deux cela fait 2327$…Ah oui,l’encan a lieu à New-York alors…on multiplie par 1.3, en canadiens cela fait 3025$…Et oui il faut aussi rajouter le vol…
Mais quand même, juste pour laisser David Desjardins dans la slush de sa ville et aller se baigner dans une des cinq piscines du Queen Mary 2 …ça en vaut la peine!
Ah! Ces gens qui ont perdu leur sens de l’émerveillement! Quel dommage! Voici venir le plus gros bateau de croisière au monde. Et ça n’impressionne pas M. Desjardins! C’est son droit! Mais c’est aussi, selon moi, dans des occasions comme celles-là qu’il faut cultiver son sens de l’émerveillement. Parce que c’est quelque chose d’historique, à la limite, comme l’est un voyage dans l’espace! C’est une preuve supplémentaire que l’être humain augmente sa domination des éléments, que ce soit l’eau, la terre, le feu ou l’air.
Pour en revenir au bateau, je connais des gens qui étaient au quai de Québec et qui m’ont décrit ce qu’ils ont vu. Ce qui fascinait c’était évidemment l’immensité du bateau. Malheureusement, les visiteurs ne pouvaient visiter facilement l’intérieur. Mais j’ai pu voir un reportage à la télévision qui nous montrait le luxe qui régnait sur le bateau. Des piscines à la salle à manger, de la bibilothèque au centre sportif… Rien ne manque sur ce bateau pour garantir à ceux qui seront prêt à en payer le prix, un voyage de rêve!
Mais par dessus tout, ce que j’ai trouvé le plus intéressant, c’est que ce géant des mers a décidé de faire de la ville de Québec l’une de ses destinations de croisières, ce qui contribuera à augmenter le nombre de touristes et donc l’argent étranger qui déferlera sur la ville, avec tous leurs billets verts (ou autre couleur!) et permettant ainsi d’augmenter les retombées économiques du tourisme. Et vous, M. Desjardins, vous disiez quoi pendant ce temps-là?
Je dois convenir que le bateau le plus gros du monde, le plus démesuré, le plus… bourgeois mérite d’être vu quand il daigne visiter notre modeste ville. Je n’irai pas jusqu’à traiter de crétins les gens qui se sont déplacés, puisque j’ai aussi vu le bateau et l’ai aussi trouvé impressionnant. Par contre… touristes de tout acabit je vous en supplie, le 5 octobre lorsqu’il reviendra pourriez-vous, s’il-vous-plaît utiliser le transport en commun pour vous rendre au vieux-port et ne pas encombrer inutilement les rues de la ville pour éviter les embouteillages monstres et les retards inévitables des gens qui ne peuvent pas se permettre de rester coincés dans le trafic durant 2h. C’est ce qui m’est arrivé alors que je me dirigeais innocemment à l’École (située sur la rue St-Paul) croyant avoir assez d’avance pour admirer le bateau à ma guise. Avec 45 minutes de retard, je n’ai pas pris le temps de défrustrer et de m’extasier devant ce chef-d’oeuvre. Le 5 octobre, je devrai encore une fois me rendre dans le vieux-port. Je prévois le coup, je pars 3h à l’avance… Et espère que la folie se sera tassée.
Qui a dit d’aller regarder un gros bateau c’est d’avoir du temps à perdre?
J’aimerais avoir du temps à perdre, d’arrêter de courir après mon temps.
J’aimerais avoir du temps à perdre, pour faire se que je n’ai pas eu le temps, ou tout simplement rien faire.
De nos jours, c’est devenu un luxe de s’arrêter et de regarder pendant un temps les gens passés ou de savourer le moment présent.
L’arrivée du paquebot a permis pour un court laps de temps au » petit peuple » de rêver. Pour certains ça devaient être le luxe, pour d’autres, la liberté de ces mouvements et surtout de choisir quoi faire de son temps. C’est un gros luxe.
Il y a eu des inconvénients, c’est vrai;
Il y a eu des critiques, c’est aussi vrai; mais ceci a permis de penser à autre chose au petit train-train habituel.
J’en souhaite plusieurs des gros bateaux si ça permet au » petit peuple » de rêver et tanpis pour les chialeurs, ils auront toujours de quoi à chialer.
Comme l’a déjà dit Jean-Paul Sartre, »l’art est une fuite »! Le père de l’existentialisme n’avait pas tort, mais j’irais un peu plus loin en disant que tout n’est que distraction. On s’abandonne à quelque chose d’extérieur à nous pour s’évader loin de nos interrogations et de nos émotions. Pourquoi croyez-vous que le cinéma est si populaire? En fait, je crois que la réponse saute aux yeux; il s’agit simplement d’un moyen facile d’échapper à la réalité! Il en est de même pour les évènements qui surviennent sur la terre… Tout le monde se dit occupé, mais tous et chacun cherchent à perdre du temps avec des banalités… Se prélasser dans l’inutile, quel bonheur! Bien entendu, il est difficile de juger ce qui » en vaut la peine » puisque nous avons tous un système de valeurs personnel… L’important est donc peut-être de faire une sélection… Choisir ses moments de oisiveté sans suivre la masse simplement pour faire comme tout le monde! Si les GROS BATEAUX vous intéressent et que vous avez toujours rêvé d’en voir un de si près, il ne fallait pas manquer cela… Si toutefois, vous avez cru avoir du temps de trop, que la journée allait passer plus vite, bref que vous aviez du temps à gaspiller, vous avez perdu du temps. Les instants que vous avez passé à regarder ce géant aurait pu vous servir à quelque chose qui VOUS intéressaient… La vie est un rêve libre; il ne faut pas le fuir…
Un bateau symbole de notre désespoir? voyons donc! C’est pas mal plus intéressant d’aller rever sur les quais par un beau soir de septembre(combien de belles soirées avons-nous eus cet été?) que d’entendre les menteries des politiciens lors des dernières élections partielles dans Vanier.
Le baromètre de notre lassitude devant le quotidien? Cela je vous l’accorde: le quotidien des gens de Québec est rempli de discussions sur la prostitution juvénile et sur un poste de radio sermoné par le CRTC.
Le plus gros bateau du monde sur le plus beau fleuve du monde! C’était un « scoop« à ne pas manquer. Cependant, j’y suis allé à vélo! Saviez-vous que le 22 sept. c’était la « journée sans voiture?«
Moi je trouve que la venue d’un si beau bateau vaut vraiment le déplacement.
– C’est bon pour l’économie, car les gens on surement dépensé quelques dollars en stationnement, en repas, en collation et en photo car c’est pas tout le monde qui est équipé de caméro numérique.
– C’est bon pour la santé car il fallait surement se stationner très loin pour avoir la chance de voir le paquebot donc une petite marche avant ou après le souper c’est très bon pour la santé.
– C’est aussi bon pour le rêve, partout dans les journeaux, la télé, la radio on entendait parlé de malheur, de tornade, de corruption et de politique. De temps en temps on entend parlé de quelques choses qui nous épatent, qui nous donnent l’envie de faire des projets, qui nous fait rêver d’être nous aussi de l’autre côté de la rampe et d’envoyer des Bye Bye au monde venus voir partir le bateau qui nous emmenera en croisière pour une semaine de rêve et de luxe.
Moi aussi ça me fait rêver et comme mes rêves ne sont pas encore taxé et que me coûte absolument rien et bien je n’ai pas honte de le dire ou je rêve de faire une croisière à bord du Queen Mary 2 moi aussi.
C’est quoi le problème de sortir le monde de leur 3 et demi en plein mardi . C’est merveilleux , même toi tu es allé y fouiner . On devrait avoir une couple d’évènements comme ça chaque semaine , ça occuperait notre quotidien enfargé de mauvaises nouvelles . C’est pas mal mieux de sortir dehors pour voir cette grosse coquille d’oeuf que d’asseoir notre grosse coquille devant la télévision . Fais-en une beigne géante et on va se déplacer pour la voir , pas de problème avec ça ! Me semble que c’est une merveilleuse occasion de rencontrer du monde et de jaser avec des inconnus . On ne connait même pas notre voisin de palier tellement on est renfermé sur nous même alors aussi bien aller s’ouvrir sur le bord du fleuve ou n’importe où ailleurs quand l’occasion se présente .C’est bon pour le commerce , la santé et notre humeur . Ça fait différent des faces de mi-carêmes de nos annonceurs de nouvelles . La prochaine fois tu laisseras faire , il y aura plus de places pour les vrais badauds dont je suis fier de faire partie .
Je crois qu’il est tout à fait normal que beaucoup de gens aient été intéressés à voir « en personne » ce navire hors de l’ordinaire.
Il suffit de feuilleter des livres illustrés de photos d’époque ou de dessins des grands paquebots d’antan pour se mettre à rêver. Qui n’aurait pas souhaité voir le Titanic entrer dans le port de Québec ou à Montréal? On voit des photos de la tour Eiffel en construction et on s’imagine là, dans une rue avoisinante, en train de regarder la progression des travaux. Et les locomotives à vapeur, ces monstres noirs qui crachaient et fumaient; et les TGV d’Europe ou du Japon, on y serait et on ne les regarderait même pas sous prétexte que ce ne sont » que des moyens de locomotions »… Voyons donc!
Je n’y serais peut-être pas allé (n’habitant pas Québec), mais je comprends ce qui a attiré les gens. Sinon, pourquoi aller au Musée? Ce ne sont que des toiles de lin avec une mixture à l’huile ou un genre de produit plastique (acrylique) collé dessus. Pourquoi aller voir le Grand Canyon, c’est rien que de la roche. Les premiers humains à maîtriser le feu ont sûrement invité leur proches à « venir voir ça »; et ceux-ci sont sûrement venus. C’est naturel pour l’homme d’être curieux.
Que les gens s’abstiennent d’y aller n’améliore en rien l’état du monde.
Eh oui, il fallait bien les Américains pour créer un espèce de monstre marin gros comme ça ! Non seulement est-il bien au-delà des proportions que le grand public aime (c’est-à-dire un beau voilier pour voguer tranquille sur la mer), mais en plus, il en coûte une fortune uniquement pour mettre le pied sur le pont de ce « cossin » de métal.
Il faut admettre que l’être humain se doit toujours de se dépasser, et d’être toujours plus curieux. Mais l’argent investi dans Queen Mary 2 n’aurait pas aidé plus la NASA lors de la chute de Columbia ? Ou bien pour aller plus loin qu’envoyer une sonde à tous les deux ans sur Mars ? Si l’être humain possède uen curiosité infinie, ne devrait-il pas l’exploiter pour aller voir l’inconnu plutôt que de voir à quel point celui-ci peut-il s’impressionner lui-même !
Le Queen Mary 2 a bien beau être un beau bateau, mais, comme je le mentionnais tout à l’heure, combien de personnes vont se mettre en dette uniquement pour faire un tour d’une journée sur cet éléphant ? De plus, n’y a-t-il pas uniquement les personnes les plus riches qui peuvent embarquer sur…. ça ?
Bref, un bateau pour les plus riches, qui veulent se faire voir, et qui veulent essayer de montrer au monde que ce sont EUX, les plus importants… C’est triste quand même…
Je lisais ton article et je me disais comme toi. Pourquoi tout cet engoument…..pour un bateau?
Je lisais les réactions du public, je me suis dit : «Y a beaucoup plus de monde que je pensais qui aime ça, c’est peut-être moi qui est pas « normale » ». Mais je me demandais encore: «Pourquoi tout cet engoument…..pour un bateau?»
J’ai rien contre le monde qui y sont allé pour le voir, rien non plus contre les rêvasseries , je ne porte aucun jugement de valeur. De toute façcon qui je suis pour dire ce qui est bien ou pas pour quelqu’un! Je me demandais simplement l’intérêt de regarder de l’extérieur. Surtout que tous les postes de télévision en parlent. Le voir en vrai ou non change plus ou moins quelque chose. Du moins à mon avis qui est le mien!
Par exemple, on m’aurait dit: «Isa, tu peux visiter l’intérieur» Là ça commence à être intéressant ! Là je me serais peut-être bien déplacée pour aller voir. Ça c’est plus concret pour se faire une idée d’un bateau!
Parce que c’est le plus gros bateau au monde. que c’est son premier acostage à Québec on va le voir. *Sigh* Certes ça apporte de l’économie à notre Vieille Capitale, mais ce que j’ai entendu dire c’est que ça apporte beaucoup plus d’embouteillage.
Mais bon il y aura toujours une foule de badaud pour toutes sortes d’évênements. Faut s’y faire et je trouve ça correct pour ceux qui y trouve leur sens dans cette curiosité!