Vous n'aimez pas les États-Unis? Pire encore, vous croyez que c'est un pays magnifique, mais qu'il est peuplé d'imbéciles?
L'Allemagne sans Allemands, c'est mieux aussi, non? Et la France sans Français, tant qu'à faire? Mais là, j'ai l'impression de vous prendre par les sentiments. Les plus bas. Je vous dis ça comme ça, mais moi, un Québec sans Québécois, je ne cracherais pas là-dessus non plus… Pas vous?
Blague à part, le monde n'est pas un Club Med où les corps offerts en pâture n'auraient d'autre patrie que celle de l'exotisme sexuel. Encore moins une agora de penseurs à ciel ouvert. Et les cons, si vous n'aviez pas remarqué, y sont partout légion.
L'Amérique sans Américains, c'est une montagne russe sans électricité. C'est un parc d'attractions sans techniciens, sans employés, sans musique, mais surtout, sans public. Autant dire que c'est une nature morte.
Personnellement, j'aime les États-Unis parce qu'on y cultive les pires horreurs, mais surtout leur contraire. Parfois même chez une seule personne.
Comme Dave, sympathique redneck du Massachusetts, amoureux de Québec et descendant d'exilés du textile que j'ai rencontré quelques fois par l'entremise de mon pote Yann. Un type qui peut vous parler d'une chanson de Paul Simon avec émotion, la larme à l'œil, puis du même souffle, vous confier qu'il votera pour Bush aux prochaines élections, régurgitant les idées les plus obscènes de la droite états-unienne.
J'aime donc les États-Unis pour ses terrifiantes horreurs, mais surtout, comme je le disais, parce que ces horreurs produisent toujours leur contraire.
Et leur contraire, c'est Bob Dylan, Paul Auster ou les frères Coen. C'est Don DeLillo, Johnny Cash ou Outkast. C'est Rage against the Machine, Bret Easton Ellis, Francis et Sofia Coppola, les Beastie Boys, Miles Davis, Curtis Mayfield, Charlie Kaufman ou Woody Allen. C'est Ernest Hemingway ou Charles Bukowski. C'est même parfois Clint Eastwood ou James Brown.
Et c'est aussi Philip Roth, auteur de génie qui dissèque l'Amérique pour en exposer les contradictions et auquel on doit entre autres La Tache (dont on a fait un très mauvais film), La Contrevie, Une pastorale américaine (gagnant d'un Pulitzer), et dont on a tout récemment traduit le roman La bête qui meurt et l'essai Parlons travail.
Dans sa toute dernière fiction, intitulée The Plot against America, Roth imagine ce qu'il serait advenu des États-Unis si, lors des élections de 1940, Charles Lindbergh, célèbre aviateur séduit par la mystique aryenne d'Hitler, s'était présenté contre Roosevelt, et l'avait battu. Suit un pacte de non-agression avec l'Allemagne, puis la persécution des Juifs américains… Et aussi, la défaite de l'Europe.
Si l'auteur refuse qu'on y voie un roman à clef lui permettant d'exposer ses propres incertitudes devant les lendemains d'une très probable victoire de George W. Bush le 2 novembre prochain, il est pourtant difficile de faire autrement. "C'est atroce, confiait Roth en entrevue au magazine Nerve à propos du succès actuel des républicains. De toutes mes déceptions politiques à ce jour, c'est la pire. C'est la pire parce qu'on peut, et en même temps on ne peut pas, imaginer les conséquences."
Imaginer. C'est ce que tout le monde fait par les temps qui courent. Calculer les probabilités, les conséquences. Fabuler.
Côté prédictions, et pour revenir aux États-Uniens, l'historien Emmanuel Todd, en entrevue avec Bazzo l'autre matin, disait quant à lui croire que le reste de la population mondiale qui manifeste toujours de la sympathie pour le peuple américain (z'avez vu le sondage, sans doute) risquait cependant de voir dans l'éventuelle élection de Bush un plébiscite qui lui rendrait ce même peuple nettement moins sympathique.
J'irai dans le même sens. Comme eux, j'aime les États-Unis et ceux qui y vivent, dans toute leur splendeur trash et leur démesure. Mais comme eux aussi, je crains qu'ils ne me déçoivent une fois de trop, qu'ils ne trahissent mon affection. Puis, comme Roth, je n'ose imaginer le pire, alors qu'en même temps, la lucidité commande qu'on l'envisage.
Je me pose donc la question: et si ce pays perdait pied et basculait dans la folie, pourrais-je le lui pardonner?
"Who cares about what you feel?" répondrait sans doute Dave, me défiant du haut de cette arrogance toute états-unienne qui me fascine et m'horripile à la fois.
Et sans doute que je me dirais que c'est pas grave. Que malgré cela, je l'aime pareil.
Pour l'instant.
Le roman de Philip Roth n’a rien de nouveau, Philip k Dick dans le Maitre du haut chateau nous montre que serait devenu les états-unis si Roosevelt avait été assassiné et que le new deal n’avait jamais eu lieu. Pour ce qui est des élections américaines il ne faut pas oublier que grace à la checking balance (chambre des représentant, sénateurs) le président n’a pas les pleins pouvoir et que son mandat ne peut etre renouvelé qu’une seule fois. Il y 2 semaines Bush n’a put modifier la définition du mariage car la chambre des représentants
a voté contre l’amendement. Aussi le cataclysme annoncé dans les médias Québecois en cas de réelection de bush ressemble plus a du délire basé sur les émotions plutot que sur des faits.
On ne peut juger l’amour ! Il est inconditionnel, souvent irréfléchi et parfois éphèmère ! Ce sentiment nous laisse toujours perplexe face à notre cérébralité! Nos deux facettes s’affrontent comme l’eau et le feu! D’un côté notre rationalité nous indique à quel point nos voisins du sud peuvent prendre possession de notre petit territoire comme il a fait avec…(trop long à énumérer), surtout si le pays reste au commande du capitaine actuel. Celui que l’on sait peu enthousiasme aux réflexions. De l’autre côté notre amour nous fait voir ce volcan en puissance comme une source d’eau chaude pouvant, à l’occasion, nous délivrer de beaux trésors !
En se qui me concerne, je ne suis pas en amour avec les États ! Mais ne sautez pas aux conclusion, je ne le déteste pas non plus! Par contre, je suis déçu d’elle, ou plutôt de ses habitants. Je suis toujours très surpris de me rendre compte que cette société si grande ne s’est pas évolué à la même vitesse que ses conquêtes! on dirait que depuis la guerre de Sécession, le peuple américain est demeuré adolescent. Aurait-il quitté la maison familiale trop tôt? Je ne sais pas, mais les décisions ou plutôt les décideurs choisis, le sont sans beaucoup de réflexion sur l’avenir, ni sur le fondement de leur convictions. Que l’on pense à Reagan ou Harnold, et même à Bush, dans une autre d’idée, se sont des personnages un peu mélangé, manquant de maturité etc.
J’ai donc très hâte que la phase adolescente les lâches et que le peuple américain tombe dans la conscience de l’adulte réfléchissant sur les impacts de leurs choix.
Mais en attendant, je suis inquiet, car si nous sommes trop parentale avec nos voisins nous risquons de re recevoir une réponse du genre : Hey ! le vieux, tchequ ta gueule genre, parce que tu sé, style de face que t’auras ok man ?!
L’Iran préfère Bush à Kerry
TEHERAN (AP) Téhéran vote Bush. Pourtant accusé par George Bush d’appartenir à un « axe du Mal », d’accueillir des membres d’Al-Qaïda et de chercher à se doter d’armes nucléaires, l’Iran a apporté mardi son soutien au président américain pour la présidentielle du 2 novembre. Historiquement, les démocrates, dont John Kerry est le candidat, ont causé plus de torts à l’Iran que les républicains, a expliqué Hassan Rowhani, chef du Conseil suprême de la sécurité nationale iranienne. Nous n’avons rien vu de bon des démocrates, a déclaré M. Rowhani à la télévision iranienne. C’est la première fois depuis plusieurs décennies que l’Iran se prononce ouvertement en faveur de l’un des candidats à la présidentielle américaine.
Nous ne devons pas oublier que la plupart des sanctions et des pressions économiques imposées à l’Iran l’ont été à l’époque de Clinton, a ajouté Hassan Rowhani. Et nous ne devons pas oublier que Bush, malgré sa rhétorique dure et sans fondement contre l’Iran, n’a pas pris concrètement de mesures dangereuses contre l’Iran. Téhéran préfère généralement les républicains aux démocrates, qui ont tendance à faire davantage pression sur la question des droits de l’Homme. Nous ne désirons pas voir les démocrates prendre le pouvoir, a reconnu M. Rowhani.
Source: ©The Associated Press
Je ne veux pas débattre encore sur ce sujet car ça fait trop longtemps que l’on en parle. Mon opinion à ce sujet à été discutée à mainte reprises. À la place, on devrait demander à tous les personnes qui aiment Bush, la raison de ce choix…
De toute façon, je ne vois même pas pourquoi nous, nous « cassons » la tête avec lui car nous vivons au Canada. C’est peut-être simplement qu’il est le premier président dans l’histoire politiquement américaine à ce faire des ennemis partout dans le monde.
Vive la « liberté » politique…
Le peuple américain, près de Jésus comme Judas,
s’identifie à leur Georges national,
que voulez-vous?
La religion n’a pas que des bienfaits.
La guerre entre-autre, et semble-t-il,
que la guerre aux terroristes islamiques soit la solution
à toutes nos peurs et tous nos besoins de réconfort.
Société des excès,
des pauvres et des riches,
des grandeurs et des bassesses,
des pacifiques et des guerriers,
de beauté et de laideur,
New York, Las Vegas et le Grand canyon
tout le monde a sa place,
ou au moins un visa de passage.
Mais qui est l’américain?
Il y a plus de portoricains aux Etats-Unis qu’à Portorico,
toutes les couleurs du monde y sont présentes.
Serait-il une reproduction de l’être humain,
comme Las Vegas, des villes du monde?
Serait-il tout le monde, plus ou moins?
Peu importe, vive l’humanité!
C’est vrai que de ces temps-ci, dans les médias et surtout dans la population en général, on sent beaucoup d’anti-américanisme. Par contre, je pense qu’on commence à savoir faire une nuance au fait que nous sommes beaucoup plus contre leurs dirigeants et les mauvaises politiques qu’ils ont présentement face au monde. Cela nous fruste de voir que 50 pourcent des américains vont voter pour ce président qui leur fait plus de tort que de bien, et même à l’intérieur du pays si on considère le fait qu’il a des résultats économiques très décevant. Il reste, les États-unis sont encore un formidable pays, que l’on considère le point de vue du sport ou du spectacle par exemple. Il reste à souhaiter que leur tradition d’excellence se perpétue dans le futur.
Comme partout ailleurs sur la planète, parmi toutes les races et les espèces animales, il y a des États-Uniens sympathiques et d’autres tout à fait désagréables, condescendants et tout le reste…
Que Bush reste au pouvoir… »Who cares »…les politiques extérieures et intérieures ne changeront pas en 4 ou 8 ans et cela permettrait peut-être aussi à ce guerrier texan de répondre de ces actes et d’être jugé en conséquence…
C’est ce que je souhaite si jamais son « organisation » arrive encore à trafiquer les élections…
Les USA ont déjà basculés dans la folie…sauf que nous n’avons pas encore été touchés directement…
Jamais je ne leur pardonnerais….
M. Desjardins, je ne pense pas que que vous aimeriez encore les USA s’ils sombraient dans la folie. Ils ont déjà, de façon tout à fait rationnelle, fait usage de la bombe atomique. Est-ce que ça vous montre un peu jusqu’à quel point la folie de ce pays pourrait aller loin. On va dire que je fabule, mais posez-vous la question: que serait-il arrivé en mars 2003 si la Charte des Nations Unies avait été appliquée à la lettre?
La planète aurait dû déclarer la guerre aux USA, à la Grande-Bretagne, à l’Australie et à la trentaine de pays qui les ont suivi dans cette chimère. Pensez-vous sérieusement que les USA auraient accepté de predre leur puissance militaire? Durant la guerre froide, une doctrine militaire des USA spécifiait que la bombe nucléaire (au fait, n’est-ce pas une arme de destruction massive?) était considérée de la même façon que n’importe quelle autre arme. Cela signifie qu’en cas d’attaque soviétique en Allemagne de l’Ouest, les USA auraient pu passer directement de la riposte conventionnelle à l’arme nucléaire. Faut vraiment être fêlé pour penser des affaires de même!
Les États-uniens ont donc besoin de marcher droit en tabarouette le 2 novembre à mon avis, parce que sinon, on s’enligne pour quatre ans de merde… Les quatre ans pourris qu’on s’est coltiné aux dernières élections provinciales, c’est rien à côté de ça! Quatre ans, c’est amlement suffisant pour mettre beaucoup de monde très en colère
On a trop souvent tendance à tomber dans des généralisation à propos d’un peuple, quel qu’il soit; on lui attribue telle ou telle caractéristique, on le classifie, on le juge, on le compare. Dès que les résultats de notre analyse divergent un tant soit peu de notre système de valeurs, on en vient alors a dénigrer ce pays ou, pire encore, à détester ce peuple et cette culture. De là, il n’y a qu’un pas trop facile à franchir et qui mène à l’intolérance face aux indivdus eux-mêmes et à l’émergence de comportements négatifs.
Ainsi, les extrêmes dont parle Monsieur Desjardins dans son article sont à mon avis des têtes d’affiche d’une image de marque que se forge les États-Unis mais on oublie parfois trop facilement que la masse populaire balance entre ces extrêmes. On généralise notre haine de la gente politique américaine à tous le peuple et on en vient à éprouver une certaine méfiance ou même un haine face aux individus qui ne devrait pas avoir sa place. Il faut à mon avis faire preuve de beaucoup plus de prudence et de jugement dans la façon dont nous abordons la situation et ne pas tomber dans la généralisation.
Oui ils l’ont l’affaire les amaricains mon Bob . Quand j’étais jeune on nous disait que les américains sont devenus riches en se mêlant de leurs affaires . Ils ont bien changé depuis .
Ils sont devenus les gendarmes de la planète et comme on le sait on aime pas trop la police sauf en cas d’urgence où on est bien content de les voir arriver girophares et sirène au vent .
J’ai beau essayer de comprendre pourquoi ils sont si détestés et je n’y arrive pas . Prenons Kerry par exemple . Du temps du Vietnam , il était considéré comme un tueur de bébé et on lui a lancé des tomates et des oeufs pourris comme à tous ces vétérans qui représentaient la honte et la défaite des USA contre un petit pays arriéré peuplé de fanatiques qui combattaient en sandales taillés dans de vieux pneus . C’est cet homme qui est supposé être le sauveur de l’Amérique et de l’humanité .
Lui Georges W Bush , est détesté par la majorité de la planète et la moitié des américains mais a le soutien de l’Iran . Quelle farce monumentale . Les mollahs s’imaginent que les électeurs vont gober leur souhait et voter massivement pour Kerry . Voyons donc , ils ne sont pas si imbécile que l’on pense .
Dans un autre ordre d’idée , un roman de Philip Roth sur comment modifier l’Histoire . Un genre que j’adore . Ce n’est pas la première fois qu’un auteur joue avec des faits historiques pour imaginer ce qui se serait passé si : au Jour J les Allemands avaient gagné ou si Hitler était mort lors de l’attentat de juillet 44 .
Un livre à lire et surtout une histoire à suivre , car je ne me souviens pas qu’une élection américaine ait suscité tant de passions au travers le monde .
Quelquefois, on aime d’une façon démesurée. C’est terrible de voir comment ce peuple voisin peut avoir des idées aussi différentes. Dans le fond, je n’en veux pas tant que cela à Bush puisque ce n’est qu’un pion et qu’ils ne prend pas réelleemnt de décisions. Je ne déteste pas vraiment les Américains car je crois qu’Ils sont aveugles depuis lontemps mais cela ne les excuse pas pour autant. C’est terrible de voir que les gens appuient sans réserve Bush dans toutes ses tueries et dans son désir de contrôler le monde. Les gens redoutent Kerry et préfère Bush le républicain.
Le pays de l’Oncle Sam c’est un peu comme un grand frère, ce n’est pas une question de choix c’est du genre sanguin. Le voisin de palier n’est aucunement différent de celui de la frontière, il faut apprendre à vivre avec.
On se dit plus intelligents car on ne pose pas les gestes que G.W.B. pose mais il faudrait aussi prendre en considération qu’avec 12 tanks, 7 avions, 5 tire-pois et une souris verte on ne pourrait faire une grande différence en cas d’attaque, le grand frère devrait encore une fois nous défendre. Mais la question demeure, sommes nous plus intelligents que notre cher voisin.
Ceux pour qui la réponse est oui possèdent cette belle qualité que j’appelle la mémoire sélective. Ici on oublie que la devise demeure « Je m’en souviens ».
Ici on est plus intelligents car on ne porte pas au pouvoir un quelconque psychopate en quête de pétrole, non ici on porte au pouvoir ceux qui nous auront coutés des centaines de millions de dollars en scandales de tout genres. Ici on est plus intelligent parce qu’on accepte jour après jour sans jamais broncher, les hausses et les coupures de tout genres.
Ici on est plus intelligent parce qu’on n’a même pas la force mentale afin de l’être moins. Quand la majorité silencieuse réussie à formuler une phrase qui fait un certain sens on est en pamoison, on acclame le génie, on en redemande.
Ici on est intelligent parce que l’opinion de quelques uns, véhiculée intelligemment, devient celle de la masse. Ce genre d’intelligence est pourtant trop souvent nocive, elle demeure un somnifère social.
Ici on n’est pas plus intelligent on est juste moins con parce qu’on garde habituellement notre gueule bien fermée et qu’on marche tête basse vers ce vase clos que j’appelle le Québec. Ne vous trompez pas, j’adore mon pays (lire ici le Québec), mais le manque d’opinion et la somnolence collective me tue.
Oui les États-Unis c’est notre grand frère et je ne vois aucune possibilité d’un divorce prochain.
Suppons que notre ami George Bush serait décédé suite à un étouffement au bretzel, il y a quelques années de cela et que son chien n’avait pas été là pour lui sauver la vie (comme l’a prétendu Bush luî-même.) Que serait-il arrivé? Il y aurait sans doute eu une journée de deuil national pour tous les américains et radio-canada aurait arrêté sa programmation pour faire un spécial de 12 heures d’affilées sur la nouvelle. On aurait présenté une biographie de Bush et on aurait vanté sa personnalité pendant des semaines. Puis, Cheney aurait pris le pouvoir et là, sans doute aurait-il voulu poursuivre ‘l’oeuvre de son maître’, même si on se demande encore aujoud’hui qui est le véritablement président entre George et Dick.
Bien sûr, on peut tenter d’imaginer ce que serait la vie si elle avait pris un autre tournant, mais on ne peut pas réécrire l’histoire, tout comme on ne peut écrire l’avenir. Si par exemple des gens comme Hubert Reeves arrivent à nous faire peur en écrivant des livres sur l’apocalypse de demain, les médias et nombre d’écrivains en font de même en qualifiant la ré-élection de Bush comme une « Catastrophe. » Je ne suis pas pour Bush, au contraire je le déteste probablement autant que n’importe qui, mais je crois qu’au lieu de voir Bush et son organisation comme incarnant le mal absolu, il faut plutôt arriver à comprendre pourquoi un tel « moron » peut en arriver à être président et il faut porter un regard critique sur le programme du parti républicain, au lieu de frapper sur sa mascotte.
Car Bush n’est que ça en fait, une mascotte et s’il était mort étouffé par un bretzel, quelqu’un d’autre aurait tout simplement enfilé le costume. Si on passait plus de temps à analyser le contenu au lieu du contenant et si les arguments tournaient plus autour des conséquences concrètes de l’application du programme républicain, les gens y penseraient sans doute plus longtemps avant de voter pour un parti ou l’autre.
En pleine campagne présidentielle des États-Unis, c’est certain que plusieurs sont rivés à leur téléviseur pour connaître les résultats des derniers sondages ou pour voir les débats télévisés.
Même si la décision final revient aux habitants des États-Unis, que nous le voulions ou non, ils vont peut-être changer notre histoire à nous aussi. Par chance, cela n’est qu’une supposition.
En espérant que les États-Unis ne répèteront pas les erreurs du passé.
Québec arrondissement Beauport 22 octobre 2004
Bonjour à tous,
La pire idée que l’on puisse se faire des USA est une idée générale. En effet, rarement aura-t-on vu à travers l’histoire un État aussi divisé et j’en prend pour preuve la présente élection.
Encore plus rare est la profondeur de la fracture sociale américaine. Enfermé dans le dogmatisme, dans une religiosité galvaudée et à cheval sur le sacro-saint droit de posséder des armes, le cocktail devient de plus en plus dangereux. Ajoutez à cela le lavage quotidien du cerveau par les médias et un écart de plus en plus grand entre les riches et les pauvres et vous avez la recette parfaite de l’implosion sociale à moyen terme. L’Empire va probablement se détruire de lui-même de l’intérieur et peut-être plus rapidement qu’on ne le pense… À suivre le 3 novembre!
De 1967 à 1985, à chaque fin d’hiver, on montait en Floride en auto, pour le Spring Breack à Daytona Beach. Dès qu’on avait passé les douanes américaines, les routes étaient bien plus neuves, avec indications claires, mais les multiples et interminables postes de payage brisait le rithme du voyage. Je me rappelle des limites de vitesse à « 55 miles/H » et de l’auto-patrouille qui nous arrêta et nous oubligea à les suivre, traverser le terre-plein de l’autoroute et se rendre dans un petit village désert passer devant un juge de paix et débourser 100.00$ américain pour pouvoir continuer notre aventure et que dire des camionneurs canadiens impliqués dans des accidents de la route qui voient leur camion saisi et eux en prison, sans accusation formelle ni procès en vue, c’est aussi çà l’Amérique, quand tu n’es pas citoyen américain. Et les étudiants qui envahissait les motels et la plage de Daytona Beach le week-end de Pâques, qui louaient une chambre pour un couple et se ramassaient vingt pour deux lits doubles et accumulaient les canettes de bières dans la vitrine jusqu’au plafond et qui dormaient tout au tour de la piscine et n’étaient pas en forme pour aller cueuillir au lever du jour de l’eau de Pâques. La plage de Daytona « the most fabulous beach of the world » devenait un vaste stationnement de vans, de bicycles à gas où les systèmes de son sur les toits des véhicules concurrençaient en volume, c’était le Party et le Red Cross avait plusieurs roulottes pour soigner ceux qui prenaient leur première brosse ou overdose, c’est aussi çà l’Amérique. Et ces jeunes de moins en moins pudiques organisaient des parades de mode érotiques et des concours de « Wet t-shirts » d’eau salée, la grosseur des seins était proportionnelle aux cuisses et aux fesses, à cause de McDonald et Burger King qui trônaient déjà en roi du fast food, c’est aussi çà l’Amérique. Et les retraîtés de cette Floride à majorité de l’âge d’or, dansaient déjà en ligne avec leurs difformités républicaines.
Je me souviens de ma première vraie rencontre avec des Américains. C’était dans un pub en Irlande. Ils étaient là en voyage, moi aussi. Nous avons commencé à discuter, et j’ai été charmée par le naturel, la gentillesse et l’intelligence de ce couple d’une cinquantaine d’années qui aurait pu être mes parents. Ils ne me connaissaient que depuis quelques minutes qu’ils me donnaient déjà leur adresse en Amérique et m’invitaient à leur rendre visite et à séjourner chez eux si l’envie me venait de faire un voyage dans leur pays. À l’époque, je vivais en France, et jamais je n’aurais pensé alors que ma nationnalité pourrait me valoir d’être haïe par les résidants des États-Unis quelques années plus tard.
Dans mon esprit, les USA étaient à l’image de ce couple : accueillants, charmants, généreux. J’y suis allée pour la première fois il y a 7 ans, et j’ai radicalement changé d’avis ! J’ai d’abord eu la surprise de constater qu’à l’aéroport de Boston, des gens se faisaient engueuler vertement parce qu’ils fumaient… dehors, mais à deux pas d’un écriteau qui indiquait que cette partie extérieure de l’aéroport était non-fumeur. Puis j’ai vu la saleté repoussante des rues de San Francisco, les clochards qui végétaient à chaque coin de rue et démontraient à quel point la population de là-bas vit en grande partie dans la pauvreté. Les serveurs des restaurants traitaient leurs clients avec une désinvolture qui ressemblait à une forme de mépris, les gens étaient froids, désabusés, antipathiques. Le rêve américain tel qu’on l’imagine en Europe en prenait sacrément pour son rhume !
J’ai visité bien des pays dans ma vie, allant de la Norvège, la Hongrie, la Yougoslavie d’avant la guerre et plusieurs autres. Mais dans aucun d’entre eux je ne me suis sentie aussi peu la bienvenue qu’aux States ! Et j’y suis pourtant allée avant la 2e guerre en Irak. De toute façon, si Bush gagne son élection, je ne suis pas prête d’y remettre les pieds !
Je l’avoue, je n’aime pas les Américains. Je n’aime pas leur façon de faire de la politique. Je n’aime pas leur façon de se croire supérieur. Je déteste cette arrogance qu’ils affichent et ce mépris qu’on peut lire dans leurs yeux quand ils regardent des étrangers. J’ai horreur de leur cuisine, leurs vins sont tout juste bons, et leurs voitures sont laides. Voilà!
J’ai visité les USA d’un bout à l’autre et j’y ai trouvé des paysages et des personnes superbes, des êtres exceptionnels et ceux-là, tout comme moi, ils détestaient les Américains et tout ce que j’ai décrit. Parce qu’ils sont loin d’être jo-jos les Amerloques. Un peuple tr`se violent et les pires ce sont les ultra-religieux. Ceux-là, ils me font suer. Les Preachers qui prêchent le bon Dieu et qui le dos tourné, se paient des petites filles ou qui volent à tour de bras le bon peuple assez naïf pour les croire. Ce peuple capable de tant de génie et qui à la première occasion se rabaisse aux plus abjectes exactions. Ce peuple qui adore le veau d’or et qui le place au dessus du respect même de la vie. Ce peuples si riche qui accepte de voir leurs semblables crever de faim sans se sentir concerné. C’est ce peuple là que j’haïs. C’est cette manière de vivre que je n’aime pas. Cette manière de tuer aussi.
On ne me fera pas verser de larme sur le sort de ceux qui font tout pour se faire détester. J’ai beaucoup voyagé et partout dans le monde, on a des choses à repprocher aux Américains. Surtout quand ils voyagent dans les pays plus pauvres en exhibant leur richesse, en crachant sur des modes de vies différents du leur. En se pensant partout chez-eux, en traitant tout le monde comme des serviteurs. En ayant aucun savoir vivre et aucun respect pour tout ce qui ne leur rapporte rien.
Alors, dites de moi que je suis un anti-américain. Vous ne vous tromperez pas beaucoup. Mais je ne suis pas aveugle et je sais aussi qu’il y a de bonne personnes qui vivent là-bas. Ceux là,je les plains et je compatis avec-eux.
Je vais vous penser une question directe.Pour qui vous prenez-vous monsieur Desjardins pour faire la leçon aux américains? Sans blague, il faut être d’un sans-gêne incroyable pour menacer les américains comme vous et certains internautes de ce forum semblez le faire. Votre anti-américanisme est-il en train de vous faire perdre votre bon sens? Vous leurs dites » oui, on vous aime bien même si parfois vous nous faites suer. Mais attention, si vous réélisez Bush, alors c’est possible qu’on vous aime moins ».
Essayons d’imaginer un instant l’éditeur d’un journal américain dire aux québécois à la veille d’une élection » On vous aime bien les amis mais si vous élisez le PQ, il se pourrait qu’on ne soit pas très content ».Je vois déjà d’ici ces braves Gilles Duceppe et Bernard Landry déchirer leur chemise d’indignation. J’imagine également les souverainistes dénoncer cette forme de chantage odieux.
Vous savez quoi? Si j’étais américain et que je voyais les citoyens d’autres pays se liguer contre Bush, je voterais pour lui juste pour avoir notamment le plaisir de faire enrager les « Canucks du Nord »,vous savez ces pecquenots dont les Forces Armées sont devenues la risée de tous et qui paient une fortune pour acheter des vieux rafiots qui prennent l’eau, des vieux avions et hélicoptères incapables de voler et de l’équipement militaire digne d’une république de banannes.
Laissons donc nos voisins tranquilles et cessons de nous comporter en matamorre à leur égard.Ça ne fait pas très sérieux.Et puis imaginons un instant un « redneck » du Texas se retourner et faire « boo » à nos petits matamorres.On verrait ceux-ci détaler comme des mulôts.On connait ça les mulôts au Québec. C’est ce qu’on avait l’air dans les années 40 quand certains québécois sont allés se cacher en forêt pour ne pas être obligés d’aller en Europe se batttre pour la liberté contre le fascisme.
America is a giant mistake. C’est ce que disait Pr Sigmund Freund. Je vous épargnerai le contexte: je l’ai oublié. Il y a des phrases qui hantent ainsi notre mémoire…J’avoue que l’Amérique me fascine. Pour son opulence. Quelque part aux environs d’Anaheim, ou était-ce Miami Beach?, je n’avais jamais vu autant de ferblanterie germaine au kilomètre carré. Je regrette, je n’ai pas eu l’heur de circuler sur les autobahns. J’ai vu aussi, en Amérique, de superbes quartiers fortifiés qui me faisaient penser au Moyen-Âge, des demeures tant luxueuses qu’inimaginables. Mais quel était le salaire de la jolie serveuse toute souriante du resto de l’hôtel? Celui du barman latino? On a dit que certains pays du tiers-monde étaient pays de contrastes, tant immense était l’écart entre riches et pauvres. What about America? Grâces soient rendues aux dieux, je n’ai jamais rencontré de cowboys texans. Mais j’ai eu la bonne fortune de de côtoyer des campeurs du Maine, des vacanciers de Californie (Ah! les plages californiennes), des restaurateurs de Floride, qui étaient d’une gentillesse exquise. Quant aux inner cities, je n’y mettrai jamais les pieds. Merci, Pr Freund. The whole world is a giant mistake, puisque le parangon est l’Amérique.
Sans questionner la conjoncture politique, il est difficile de comprendre « pourquoi on les haït tant ? » Un aspect du problème vient de la perception mondiale que leurs leaders interviennent dans les turbulences du monde avec des méthodes discutables.
Leur agressivité externe soulève pourtant la question de l’esquive de mains problèmes locaux : haute demande sur le marché de la drogue, pauvreté endémique chez les noirs sans couverture sociale, accès totalement libre aux armes, jeunes envoyés à la conquête d’une planète insécure pour eux, peine de mort pour adolescents, … Il apparait que plusieurs questions préoccupantes restent sans issue et que la campagne électorale ne servira qu’à masquer tout ça.
Il faut sympatiser avec les américains comme M. Desjardins. En effet, autour d’eux se dessinent des tas de solutions que leurs dirigeants rejètent comme incompatibles avec le style de vie américain.
Certains médecins lorgnent vers le Canada. Des soldats, volontaires, désertent ou se mutinent en Irak. De grandes manifestations ponctuent l’agenda politique dominant de rafraichissantes révoltes populaires. Souvenez-vous de ce qu’on appelle désormais la Bataille de Seattle.
Le destin des américains leur échappent peut-être plus qu’il n’y paraît. Et dans de grandes périodes de lucidité comme celle qu’ils traversent maintenant, ils ont besoin, plus qu’ils ne sont prêts à l’admettre, de solidarité internationale.
Étrange qu’on appelle à la solidarité avec la nation dominante ? Il semble que, coincé entre un Bush qui ne sait que se faire des ennemis et un Kerry qu’on imagine mal changeant la politique de l’Empire, ce peuple héroïque a été pourtant, dans bien des circonstances, plus innovateur que le pouvoir autoritaire qui a tenté d’endiguer les solutions des activistes « libéraux » ou des militants inconditionnels des droits civiques.
Il y a bien une gauche militante aux USA et elle n’a pas moins besoin de support international que la nôtre, ici.
Bien sûr, je suis de ceux qui ne cessent de croire que l’élection de Bush pour un second mandat à la tête des USA est un mauvais choix Je ne crois toutefois pas que nous nous dirigions vers un conflit planétaire ou encore un massacre à grande échelle. Bush voulait finir le travail de son papa en Irak. Maintenant que c’est fait, je crois qu’il retournera à ses petites parties de pêches et qu’il nous foutra la paix pour les 4 prochaines années.
Ce qui est dommage, par contre, c’est que lui et ses petits amis en profiteront pour s’en mettre plein les poches pendant que l’économie américaine péricilitera et que la pauvreté augmentera. L’industrie militaire profitera d’entrées de fonds nouveaux et quelques petits pays verront certainement leur souveraineté menacée. Mais, en 4 ans, Bush ne pourra quand même pas, à lui seul, revirer la planète à l’envers. Il existe encore des mécanismes de protection aux USA même qui font que Capitaine América ne pourra pas tout bousiller sans que des sénateurs, les médias ou des groupes de pression ne manifestent. Alors, dans le pire des cas, ce sera comme au Québec: 4 ans à attendre, puis on passe au prochain. Ça, au moins, c’est la beauté du système américain: 2 mandats, puis après, c’est fini! Comme quoi le temps finit toujours par tout arranger.
Dans le meilleur des mondes, j’aimerais tant pouvoir fabuler, juste pour le plaisir de l’exercice. Mais à l’approche du 2 novembre, la réalité américaine me préoccupe vivement, car les Américains, que l’on aime et que l’on aime pas, décideront s’il veulent franchement mettre ou non un terme au règne des Bush – dont la ligne politique s’incrivant dans cette logique économique guerrière est demeurée la même, de père en fils. Ce qui me préoccupe, c’est l’impuissance des citoyens américains devant les hommes politiques qu’ils élisent (même à coup de juge floridien…) et la machine gouvernementale qui les représente. Ou, plutôt, qui décide pour eux.
Papa Bush avait court-circuité les pays membres de l’ONU en leur faisant signer en 1990 une entente de déclaration de guerre contre l’Irak si Hussein ne retirait pas ses troupes du Koweit. L’opération « Desert Storm » fut le fruit d’un sacré bail de 12 mois, où à l’échéance même les leaders politiques les moins militaristes se sont fait avoir, les mains liées.
Une décennie plus tard, Junior se balance complètement de l’opinion internationale en faisant fi des recommandations de l’ONU énoncées suite à son discours guerrier du 12 septembre 2001. Suivirent la chasse à l’Oussama, l’invasion de l’Afghanistan, le discours hallucinant sur l’axe du Mal, la déclaration de guerre contre l’Irak en mars 2003 etc…
Mais alors, sur quelles tribunes états-uniennes se fait-elle entendre, la voix des citoyens américains?
Et que pense ce peuple, que l’on aime et que l’on aime pas? Il ne peut même plus compter sur l’appui de la communauté politique internationale, car c’est le gouvernement Bush, son propre gouvernement élu, qui l’a court-circuité. En démocratie, comment oser à ce point faire fi de la démocratie, c’est inimaginable! Ce sera certainement la plus grande réussite de George W. Bush., celle d’avoir dépassé son papa, en ayant finalement réussi à servir aussi aux Américains le même remède que son père avait servi au monde entier.
Savez-vous qu’à ce jour la « campagne électorale » américaine a coûté $4milliards de dollars. Il me semble évident que si ça coûte si cher, si ce n’est abordable que pour les GROS, nous ne sommes plus en démocratie aux USA. Je ne crois pas que les USA ont déjà été une vraie démocratie. N’avez-vous pas remarqué qu’il est tout simplement impossible pour un parti de gauche de se présenter aux élections. Because ? Trop cher.
Ne vous souvenez-vous pas des élections de l’an 2000 de notre ère. Tous les tripatouillages dans le recomptage des votes en Floride. Ne vous êtes-vous pas aperçu comme la majorité du monde (enfin il me semble), que de toutes évidences les élections sont truquées aux USA, achetées; on tue aussi en douce. Bizarrement, certains candidats un peu trop populaires dispairaissent de la carte, ou ont une crise cardiaque et quoi d’autre.
Les élections américaines sont LA GROSSE MACHINE de la Planète.
Alors, cessons d’être naïfs. Je ne parie jamais, mais j’oserais prétendre que le candidat démocrate à été choisi par des républicains. Bush peut dire toutes les sottises qu’il voudra, il sera président, c’est écrit en enfer.
Hum, voyons voir…À quel moment ai-je exactement cessé d’espérer quoi que ce soit de nos voisins du sud ?
Peut-être mes espoirs sont-ils morts avec Hiroshima ? Non, j’étais trop jeune. Peut-être était-ce lorsqu’ils ont élu un acteur comme président ? Naaan, c’était pas à ce moment-là non plus. Le refus de signer Kyoto ? L’aide à Ben Laden suivie de la chasse à Ben Laden ?
L’intervention sauvage en Irak malgré l’avis de TOUS les pays représentés à l’ONU sauf 2 ?
Le retour des conversions forcées par le biais de « programmes » religieux dans les prisons et les écoles ? L’hypocrisie qui fait qu’ils prêchent la foi chrétienne mais pratiquent en même temps la peine de mort ?
Non, je n’arrive pas à mettre le doigt sur le moment exact. Une chose est certaine: Je n’y crois plus. Je ne crois plus à la bienveillance crasse qui veut que ce soit o.k de violer les droits humains et de se foutre de la gueule de tout le monde puisque c’est « pour leur bien ». Je ne crois plus au « ferme ta gueule parce-que mon père est plus fort que le tiens », je ne crois plus au Père Noël, à la fée des dents, à Peter Pan. Je ne crois plus que God is an American, que les États-Unis soient le plus beau pays du monde ni qu’un examen rectal ne fera pas mal si je respire bien et que je me détends !!!
Lesréactions me choque, que quelqu’un ici se lève et soit capable de me dire qu’il a été un américain dans une autre vie…et qu’il s’en rappelle!
POurquoi sommes ici derrière notre ordinateur a juger leurs manières de vivre et leurs manières de gérer leur peuple! J’ai demandé a personne de vivre au Nord des américain, jai demandé à personne de devoir les cotoyer jour après jour à la télé, dans les journaux, à la radio. Le peuple américain et le peuple le plus complexe qui existe sur cette terre!!! ils ont des racines différentes, des religions différentes et on fait seulement souigner ceux qui nous ressemble un peu! un peu dis-je! prenenz le temps de nous évaluer, de vraiment savoir qui nous sommes en tant que citoyen de la terre!
que ce soit Bush ou Kerry qui soit au sommet, cela aura des répersussions sur toute la terre, durant des années nous leurs avons laissée la chance de s’implanter dans nos milieux alors maintenant, il faut simplement vivre avec.
Je ne suis pas pro-américa ou anti, je dis juste que c’est un peuple qui comme nous veulent se faire une place de choix sur notre belle planete.
Paix à tous, je vous aime!
Si les États-Unis était un pays uniforme du nord au sud et de l’est à l’ouest, on pourrait tenter une généralité et montrer soit son affection, soit son mépris, en y mettant bien sûr les nuances de circonstances. Mais il est tellement divers ce vaste opays, non seulement du fait de sa géographie, mais aussi en raison de sa population aux origines si diverses, ayant été peuplé par presqu’autant de pays qu’il y en a dans cette Europe d’aujourd’hui. Même si on accepte l’hypothèse qu’il y a quand même dans chacun des peuples de cette planète ce qu’il est convenu d’appeler une personnalité de base, un fondement culturel commun déposé au fond de chacun du seul fait de vivre sous le couvert des mêmes institutions et en étant au contact des citoyens parlant la même langue que vous, elle n’est pas pour autant uniforme dans ce pays, en tout cas moins qu’elle l’est nulle part ailleurs. Il s’y trouve là comme n’importe où des différences qui sont attribuables à la classe sociale, au groupe professionnel, à l’âge, mais je crois qu’elles y sont encore plus marquées. Alors, comment faire pour dire qu’on les aime ou son contraire. Il faudrait pouvoir dire quels sont les types d’américains que l’on aime et ceux que l’on aime pas. En essayant de résumer, on pourrait peut-être se mettre d’acord pour refuser leur naïveté qui se drape d’arrogance quand il s’agit de discuter de leurs institutions. Mais en celà sont-ils si différents des citoyens de bien d’autres peuples qu’il serait trop long de nommer, en commencant par ceux qui nous sont les mieux connus. Il y a aussi leur foi puérile qui leur font mettre Dieu à toute les sauces. Là-dessus, ils ne seraient pas les seuls non plus, mais ils seraient certainement dans le peloton de tête, si l’on peut dire. Bref, il y a pire et il y a mieux.
La prémisse est fausse. Les contraires n’interéagissent pas tant que ça. En fait l’aspect
négatif ne dépend pas de l’aspect positif et ce n’est pas qu’américain, c’est humain. Les
américains comme tous les êtres humains ont du positif et du négatif. Certains disent;
le négatif te permet d’aprécier le positif. Je suis pas d’accord. Plus tu manges de la m.
plus tu vas en donner et c’est ça qui va arriver avec les américains. Ils ne vont pas aprécier
plus le reste du monde d’être continuellement démoniser. Ils vont remettre coup sur coup.
Nous les québecois je nous trouve un peu aveugle et même bornés à ce sujet. Culotté
en tout cas. Personne ne veut notre avis, on est pas à la table et on a pas toutes les données. On ferait mieux de se renseigner avant de critiquer d’autres êtres humains.
Ça aide pas la paix. Nous sommes très bons pour juger nous les Québécois mais pas
tellement pour apporter des solutions. On aurait sans doute fait pire à leur place. Je pense
qu’ils ont priorisé la sécurité du pays et qu’ils ont eu raison. Après 9/11, ils n’avaient pas
le choix. Nous les canadiens on fait pitié en ce domaine franchement. On a tu eu l’air
fous quand l’hélicoptère s’est écrasé sur notre propre bateau et nos soumarins, vraiment.
On le fait exprès ou quoi.
Les étasuniens aiment bien se raconter des peurs, et il y en a qui sont trop heureux de se prêter à ce petit jeu. Et si les Allemands avaient gagné? Et si l’horrible Sitting Bull n’avait pas été stoppé à temps par le génocide? Et les étasuniens de se lancer dans les librairies pour se convaincre qu’ils ont fait ce qu’il fallait faire …
Mais j’ai une idée plus constructrice pour monsieur Roth. Une idée bien de mon cru. Peu de temps après la première guerre du golfe, les étasuniens retournent à la maison victorieux. Victorieux? Moins qu’ils ne le pensent. Malgré les photos de GI qui mitraillent bravement des écoles Irakiennes pour la paix, la population commence à ne plus croire aux nobles objectifs. Le temps passe et Saddam s’échappe. La poussière radioactive retombe sur l’Irak, les soldats souffrent de la maladie du golfe qu’on attribue aux produits chimiques utilisés par l’ennemi. Les enfants infidèles meurent sous l’embargo et madame Albright trouve que c’est bien fait pour eux. Mais la façade ne tient plus; la propagande commence à sentir.
La fresque devient alors colossale. Partout à travers le pays des libres et des braves on se révolte. Le rêve de Castro, quoi! Les patriotes montent aux barricades, convaincus de la « bonne vieille méthode », mais les autres décrochent et arrêtent de voter en masse. Le melting pot est à l’agonie, le président commence à accumuler les dissidents. Les tensions raciales sont à la hausse et l’émission « Cops! » ne passe plus pour de la fiction. Il faut un homme, un vrai, pour mâter la population.
Vient alors le héros de l’histoire, qui réussit à réunir son pays in extremis, en une seule force historique contre le terrorisme et l’axe du mal … muni d’un coup de théâtre inespéré, il partira en guerre seul et mènera son pays à une victoire décisive contre tout pays qui ne mange pas du McDo!
Ah… Quel grand roman cela pourrait faire. Quoique la version avec Sitting Bull me semble plus réaliste.
Ce n’est pas les Etats-Unis que je n’aime pas, c’est le regard qu’ils portent sur leur petite personne, sur leur nation, sur leur pays grandiose et sa soi-disante suprématie. Un peu imbue de lui-même ce pays? Oui , certes mais les gens qui le compose, pris à part ne sont que des gens comme vous et moi, dictant leurs conduites sur leurs valeurs fondamentales…
Alors, il faut bien l’excuser….Le quotient intellectuel d’une foule est diminuée de moitié…à ne pas oublier!
Il est rare que je suis d’accord avec vous monsieur Desjardins, mais il serait difficile de l’être aujourd’hui puisque cela fait plus d’un an que j’ai ce discours sur les États-Unis… En gros, c’est le meilleur et le pire pays du monde. Ils ont le meilleur système de santé… Et le pire! Ils offrent toutes les chances, l’american dream, mais lorsqu’ils ne t’en donnent pas, c’est vraiment aucune! C’est le pays le plus humain qu’il existe! Et l’humain, il a les plus grandes qualité, mais aussi les pires défauts!
« With great power comes great responsabilities! »
Vous vous souvenez de cette phrase de Spiderman? J’ai déjà entendu autour de moi que c’était encore de la propagande américaine… C’est probablement vrai, mais c’est aussi vrai que cette phrase représente TRÈS BIEN les États-Unis!
Les États-Unis sont le bras armé du monde et cela fait l’affaire de bien des pays dont le nôtre! Mais ça fait qu’ils ont très souvent des demandes pour aller régler la marde qui se passe dans un pays ou dans un autre… Mais attention! Comme en Irak, les États-Unis ne doivent surtout pas décider par eux-même de comment utiliser leurs ressources militaires et y rechercher des avantages. Non! Ils doivent attendre que ce soit aussi à l’avantage des autres pays occidentaux. Donc, on chiale contre eux s’ils décident d’utiliser leur pouvoir sans notre accord et on chiale contre eux s’ils ne l’utilisent pas quand on est d’accord.
Mettez-vous dans la peau d’un Américain moyen 2 minutes. Ce que NOUS demandons aux États-Unis dans ces élections, c’est de faire ce qu’aucun pays démocratique n’a jamais fait! NOUS demandons aux Américains d’oublier leurs intérêts pour voter ce que NOUS pensons serait mieux. NOUS leur demandons d’oublier les questions nationales pour se concentrer sur l’international. S’ils pensent que plus de libre marché comme Bush le propose relancera l’économie, ce n’est pas important! Ils doivent penser aux autres! Serions-nous prêts à en faire autant?
Nous sommes plutôt chanceux d’être aussi près des USA… En fait, on peut y aller facilement et aussi facilement se convaincre que l’on est beaucoup mieux ici ! Mais je m’étonne à tout coup lorsque je voyage de voir l’attrait que ce pays exerce sur les gens de pays lointains… Je me rappelle de cette chinoise au Fidji qui voulait tant aller aux USA même clandestinement. Et pensons à tous ce mexicains qui traversent ! Sont-ils plus heureux ? Le coût de la vie est cher, l’ouverture d’esprit un peu mince, tout est axé sur la sur-consommation… J’ai expliqué souvent que la vie n’était pas si belle là… Vivre à plusieurs dans un logement, travailler des heures de fou pour arriver où ? Vraiment, ils attirent les américains mais nous, au moins nou savons que ce n’est pas le paradis que l’on voit dans les films d’Hollywood !
En effet, l’élection de Dobeulyou rendrait le peuple américain beaucoup moins sympathique aux yeux de la population mondiale. Cependant, il ne faut pas croire qu’une élection de Kerry aux prochaines élections va régler les choses… évidemment, Bush est le grand responsable (en réalité Rumsfeld et Cheney) de la guerre en Irak et en Afghanistan, des politiques de guerre, de la protection contre les terroristes… et Kerry devra suivre et continuer les promesses des Républicains. Les gens veulent se sentir en sécurité, l’Irak est un bourbier épouvantable d’où les Américains ne pourront sortir de sitôt: Kerry sera donc pris avec ces décisions. Et ce bouclier anti-missiles? Croyez-vous qu’il pourra arrêter ce processus déjà engendré? Pourtant, ce bouclier est la réponses aux pires peurs de guerre. En se protégeant contre les missiles, c’est un sentiment de terreur qui est propagé, les autres pays sentiront eux aussi le besoin de se protéger et pas nécessairement à l’aide d’un bouclier.
La façon de régler le problème est de cesser de vouloir contrôler le monde, de vouloir régler les problèmes de tout le monde, de jouer au policier. Malheureusement, Kerry ne pourra changer la face de l’Amérique, modifier les politiques établies depuis la 2e guerre. Les Républicains et Démocrates sont bonnet blanc et blanc bonnet à ce point devue, aucun ne veut mettre en péril la suprématie américaine mondiale ou les zones de contrôle.
Les Américains ne sont pas des imbéciles, ils ont offert au monde tellement de choses extraordinaires, surtout au niveau des arts… c’est un peuple sur lequel les autres pays devraient prendre exemple: ils sont avant tout des Américains et en sont fiers (évidemment, parfois un peu trop!). Comme dans tous les peuples, il y a des crétins qui gâchent l’image générale. Mais ces Canadiens qui ont élu les faux-conservateurs dans l’ouest sont-ils mieux que ces États-Uniens qui veulent élire Bush?
Bonjour M. Desjardins,
À la lecture de votre texte, ma première idée de réplique en était une plutôt brève. Mais pour éviter que votre équipe de relecture ne me suggère d’élaborer – »intéressant! » n’aurait sûrement pas suffi -, je vais étayer mon propos.
Intéressante en effet l’idée du pire et de son contraire.
Intéressante aussi l’idée d’Emmanuel Todd, qui dit que le reste du monde excuse présentement le peuple des États-Unis parce qu’il n’a pas vraiment élu son président actuel.
Intéressant aussi votre copain rednek, qui présente dans un unique contenant ces deux aspects si éloignés l’un de l’autre. J’ai déjà eu un copain comme ça, que je n’ai jamais su détester malgré toutes ses frasques… Que voulez-vous, je l’aimais bien!
Oui, votre texte m’a plu.
Toutefois, à l’évocation de la folie états-unienne, votre conditionnel m’étonne!
Et l’esclavagisme? Et le racisme? Et Hiroshima? Et le Vietnam? Et l’Irak? Ne sont-ce pas là des signes évidents d’une aliénation bien enracinée?
Sans parler de JR!…
Toujours est-il que, tout comme vous, je suis plutôt porté à oublier leur démence pour ne penser qu’à leur créativité, celle qui les a menés au baseball, au jazz et à la lampe incandescente…
Leur pardonner? Non, pas vraiment. Après tout, exactement comme pour mon copain d’adolescence, je n’ai rien à leur pardonner. Égoïstement, je vous dirais qu’ils ne m’ont jamais rien fait.
Mais depuis hier soir, alors que justement j’écoutais le baseball, je ne suis pas convaincu qu’il en sera toujours ainsi.
Avez-vous vu la pub républicaine qui demande au bon peuple s’il a confiance en Kerry et en ses »Liberal Allies »?
»Liberal Allies »?
Mais de qui parle-t-on?
Est-ce que le Canada fera un jour partie de ces alliés libéraux qu’on semble vouloir décrier?
Est-ce qu’un jour la question sera : et si la folie de ce pays se tournait contre le mien, lui pardonnerais-je jamais?
Une bonne partie de la mentalité américaine se trouve éclairée par un bouquin: « Le cauche-
mard américain » de Robert Dole aux éditions VLB. Ce professeur à l’UQAC nous expose les
quatres fondements du puritanisme, doctrine très marginale au XVIIìème en Nouvelle-Angle
terre mais qui devint pourtant prédominante et demeure opérante de nos jours dans le coeur de beaucoup de décideurs américains d’est en ouest.Ces quatres axes sont l’individualisme forcené, la division perpétuelle du monde entre élus(de Dieu…) et non-élus, la cruauté de l’État et des institutions et finalement la confession publique. Les américains ont en fait une certaine approche du XVIIième siècle dans leur manière d’aborder le monde.
Depuis le début des temps, tous ces Empires ont connu la défaite: Rome et Jules César, la Grèce et Alexandre Le Grand roi de Macédoine, la France et Napoléon, tous ont connus une cuisante défaite, voir même écrasante.
J’ose espérer que la grande nation U,S.A. ne connaîtra pas le même sort. Pourtant, c’est utopique de croire avec certitude que ça n’arrivera pas.
J’espère que ce jour ne sera pas demain, ni l’an prochain car le jour où les U.S.A. chuteront, tout le Canada verra ces répercussions. Le Canada est à la merci des États-Unis, Nous sommes à la remorque de ce pays.
Il est inquiétant de penser ainsi, mais je crois qu’il est réaliste d’enviser le pire. Si ce jour arrive, il y aura un autre monument de pierre qui sera érigé à la mémoire de Georges W Bush, comme César, Napoléon et Alexandre.
Se sera une autre page d’histoire de la planète. En espérant qu’il restera assez de matière sur cette terre pour écrire ce volume, faire couler de l’encre afin que le peuple conserve en mémoire cette chûte et cesse de conquérir le monde…
Pour toutes sortes de raison, nous avons tous, un jour ou l’autre, aimé les USA.
Pour les mêmes raisons, nous détesterons tous, un jour ou l’autre, les USA.
Ainsi va l’histoire, celle des nations, des peuples. Nous n’y échappons pas, nous ne pourrons y échapper. Parce que nous ne pouvons changer le cours de l’histoire, celle des nations, celle des peuples.
Pour toutes sortes de raison, les Américains ont détesté, ou détesteront les « Canadians » ou les « Quebecers ». Ainsi va l’amour des nations et des peuples, ainsi va la haine, aussi, qu’on porte contre eux pour ces raisons, bonnes ou mauvaises.
Mais soyons réalistes! On peut aimer la géographie d’un pays, les richesses naturelles de ses paysages, ses villes folles ou endiablées, excentriques ou anarchiques. On peut découvrir et apprécier l’histoire de ce pays, ses peuples fondateurs, bâtisseurs, ses héros obscurs ou reconnus, ses légendes semées aux quatre vents du temps, comme des parcelles d’histoire métamorphosées en mythes qui font la joie des peuples à la recherche de toute identité, de toute vérité sur leur compte et celle des autres.
Nous n’y échappons pas. L’école nous enseigne la grandeur et la vérité de notre peuple, de tout peuple, de toute nation. Nous sommes fiers de nos amérindiens d’autrefois. Qu’en est-il de la fierté que nous avons pour ceux d’aujourd’hui, pour ceux que nous côtoyons au jour le jour, pour ceux dont les médias nous rapportent les images de leur style de vie, de leur isolement, de leur difficulté de se tailler une place au soleil de notre confédération canadienne? L’image que l’on découvre, que l’on perçoit, et celle qui est supposée refléter la vérité ne sont pas les mêmes. Pourquoi cette différence entre les deux? À qui la faute ou l’erreur?
Peut-on tout aimer sans en détester une partie? Sommes-nous si entiers dans nos propos, ou si complaisants dans nos attitudes?
Et pourquoi cette Amérique cherche-t-elle autant à se faire si détester, elle, la libératrice?
I’m American. I live in America, the country of liberty. Je suis d’Amérique. Depuis que Amerigo a abordé les côtes incultes de cette contrée sauvage, parfois hostile ; étonnamment belle dans son linceul de neige, depuis ce moment où il a écrit à propos de ces nouvelles terres, du continent que j’habite dans son journal de bord, eh bien, je suis Américain. Oui, je suis un Américain d’Amérique.
Je suis d’Amérique amer avec dans la bouche un goût rance depuis qu’un Président, jouissant de son autorité, jouissait dans la bouche d’une stagiaire après une fellation probablement avenante et clamait son innocence.
Guilty tell the population ! It’s a scandal…
Je suis l’amer Amérique depuis que le mensonge, la fourberie, la manipulation de l’information sont choses courantes et sanctionnées par des bouches bien parlant’s qui inventent des conflits et cela en méprisant les édits de l’ONU.
Not Guilty mister President tell the population. You save the world… and the petrol !
Je suis de cette Amérique pourtant… De cette Amérique contradictoire. Avec une éthique, my God, discutable, une morale pornographique avec ses mansardes délabrées, ses seins gonflées à outrance, ses mains tendues vers l’espace comme un espoir, vers le tier-monde pour ses trésors.
Soudain, je me voudrais continent de cette Amerique. Tu me comprends, n’est-ce pas Amerigo ? I don’t understand. Habla espanol une pocotito, portuguese, francese ? Je suis d’Amérique et pourtant, quoique j’aie pu rêver d’un pays, je ne souhaite pas conquérir ma petite planète mais affirmer une identité distincte.
But we live in America. We’re American. Mais non dirigeants États-Uniens. Heureusement. Because, I’m afraid.
Je suis d’Amérique. Et les eaux continueront de forger d’autres paysages. Et bientôt l’hiver couvrira de son linceul cette Amérique des Kennedy, des King, cette Amerique morte dont nous avions rêvée. Liberty, Fraternity et quoi d’autre déjà ?