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En millions de dollars, c'est la somme qu'engrangerait le gouvernement québécois en exploitant les joueurs compulsifs qui délitent leur vie et leurs épargnes dans les vidéopokers.
Samedi matin, en lisant les résultats de l'étude réalisée par un chercheur montréalais, je me suis écrasé le visage dans les pages du journal. Atterré. 8,3 % des amateurs de vidéopoker seraient dépendants du jeu, et à eux seuls, ils représenteraient 59,1 % des revenus amassés par Loto-Québec avec cette pompe à fric.
Je vous entends déjà me dire: voui, mais Monsieur le chroniqueur, si Loto-Québec ne s'occupait pas de ces machines, ce serait le crime organisé qui en profiterait.
Pourquoi ne pas nous lancer dans la vente de drogue, alors? Tant qu'à y être, le gouvernement pourrait tout aussi bien reprendre cette lucrative entreprise, non? Il y a le Code criminel qui l'en empêche, direz-vous.
Vrai. Mais moralement, n'est-ce pas exactement la même chose? Profiter des plus faibles. Les attirer en faisant miroiter l'improbable, multiplier les points de "vente", diversifier les produits.
On ne parle plus de revenus additionnels pour l'État, ni d'allègement du fardeau fiscal. Ce dont il est question ici, c'est de prédation.
Parlant de drogue, connaissez-vous la différence entre la gimmick des vidéopokers et un pusher qui donne quelques joints aux enfants dans les cours d'école pour les rendre "accros"?
La différence, c'est que des revendeurs qui donnent de la drogue, c'est à la limite de la légende urbaine. Sinon de rares exceptions. Alors que les millions amassés en ruinant la vie des plus faibles que le gouvernement est censé protéger, eux, sont bien réels.
La différence, c'est que les joueurs compulsifs qui se tournent vers le crime organisé pour emprunter de l'argent, ça non plus, ce n'est pas de la fiction. C'est vrai. Ça se produit tous les jours et nous l'encourageons. Tacitement ou pas.
Aussi, ces statistiques alarmantes de vies ruinées par le jeu, même divisées par deux ou par trois pour faire plaisir aux sceptiques, seraient encore une insulte de la part d'un gouvernement qui prouve ici qu'il est parfaitement inhumain.
Car ces chiffres, ce sont des gens. Pas des poissons rouges. Ces chiffres ont une âme, crisse!
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78,9
C'est le pourcentage d'étudiants en sciences de l'éducation à l'Université Laval ayant échoué au test de français cette année.
Ouch! Ça fait mal, non?
Le résultat est pire encore que celui de l'an dernier qui, lui, était déjà une catastrophe.
Alors on parle de quoi, là? D'un massacre?
À ce problème, je n'ai même plus envie de chercher de coupables. Je ne suis pas en colère, je suis seulement déçu. Découragé.
Reste que là encore, il est question d'âme. La langue, c'est l'âme d'un peuple, non?
Pas étonnant que la grande mode, de nos jours, soit de se la faire percer.
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3
Pour le troisième album de Fred Fortin, que j'attendais impatiemment.
Et je n'ai pas été déçu. Bien meilleur que son précédent, Planter le décor m'a prouvé une fois de plus que Fortin est la voix de ma génération. Ou sinon, une extension de ma propre voix.
Il y a autre chose que l'humour salace dans ses chansons: il y a une part de vérité à laquelle il touche, libéré de la pudeur qui nous empêche généralement d'exprimer l'horreur ou le bonheur du monde au quotidien.
Il y a ce gars, adorable, tellement ordinaire, chaleureux, imparfait, mais capable de cristalliser des parcelles de vie pour en faire des chansons.
Des chansons qui sont autant de miroirs. Où je vois mon propre désarroi, les mêmes peurs, les mêmes envies et les mêmes coups durs.
Et souvent, les mêmes intentions.
D'ailleurs, son nouvel album s'ouvre sur une pièce que j'aurais voulu écrire: Mélan. C'est une superbe chanson d'amour, une toune où il remercie sa blonde de lui avoir sauvé la vie. De l'avoir gardé sur le bon chemin, d'avoir servi de GPS à son existence dissolue.
Je me répète, j'aurais voulu l'écrire, cette chanson. J'aurais voulu dire, moi aussi, et avec plus de poésie: merci mon amour. Avant, j'étais perdu. Maintenant, je m'ai retrouvé. Et c'est en grande partie grâce à toi.
Le saviez-vous? Les boussoles peuvent avoir un cœur, une âme magnifique, et parfois des seins aussi. Ce qui n'est pas négligeable non plus.
S'cusez-la.
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1
Pour la grossière erreur de français dans la section précédente de cette chronique et que j'ai laissée là pour l'effet de style, mais aussi à titre didactique, à l'intention des étudiants en sciences de l'éducation.
Le premier d'entre eux qui la trouve, je lui envoie l'adresse d'un site Internet qui propose des diplômes factices pour beaucoup moins cher qu'une session à l'université.
Bonne chance.
« C’est le pourcentage d’étudiants en sciences de l’éducation à l’Université Laval ayant échoué au test de français cette année. »
Ce chiffre n’est pas étonnant lorsque nous voyons la qualité de la langue écrite dans un Chat ou un Forum. Les jeunes ne se forcent même plus pour écrire un bon français. « yo man, quece tu fai a soêr ». C’est pathétique. J’aime bien ces forums qui bloquent l’accès aux personnes qui ne font aucun effort pour bien écrire.
J’ai le malheur de connaître une personne qui a des problèmes de jeu et croyez moi ce n’est pas facile. Je ne peux rien faire pour elle, elle a beau consulter, elle se calme seulement pour quelques jours. Étant joueur occasionnel, je ne voulais pas la disparition de ces machines car MOI je m’amusais. Il fallait quelqu’un proche de moi pour me réveiller et maintenant souhaiter la mort de ces machines.
Et comment…
J’ai connu une personne qui a travaillé pour le compte de Loto-Québec et qui n’était payée que pour trouver des façons d’attirer la clientèle vers les gratteux et autres jeux. Ils y vont de savants arrangements de couleurs, de mots, de termes etc…tous versés dans le très psychologique tel la décoration d’un casino pour titiller le subconscient du peuple. Au casino, on arrange les plafonds et les planchers d’une telle manière que les personnes sans le savoir, garde leurs regards à l’horizontal…sur les machines.
J’appelle ça de l’arnaque! Et la politique, c’est de la grande arnaque…rien de nouveau pour personne là-dedans.
Le « frenssais »
Si la langue est l’âme du peuple, que peut-on faire de concret pour sauver notre âme?
Pourquoi l’anglais est partout sur la planète?
Pourquoi est-ce qu’on peut encore voir sur la rue (affichage) autre chose que du français au Québec?
Parce que le peuple québécois est un peuple qui n’a pas d’âme…ni de couilles!
Voilà des chiffres énormes. Ici, on vise l’Université de Laval mais je ne crois pas que le français des étudiants en science de l’éducation des autres universités est meilleur. L’Université de Laval a une bonne réputation et est plus exigente que bein d’autres Universités. La situation est peut-être meilleure que celle de l’année dernière mais il est urgent d’agir. Peut-être que des cours suplémentaires de français devraient être ajoutés aux programmes actuels des universités. C’est une situation simpliste mais qui semble de mise.
Les chiffres doivent avoir une âme, car des personnes se cachent souvent derrière.
Les statistiques encouragent les normes, on nous crée le besoin de s’y retrouver,
sinon on a l’impression d’être un « nobody ». Suis-je normal, comme les autres?
Quelle préoccupation doit on avoir, être soi-même ou quelqu’un d’autre?
Le jeu, nouvelle forme du monde des dépendances, rapporte `beaucoup à l’état,
c’est un fait. Le jeu par plaisir, comme l’alcool, la drogue, le sexe ou la bouffe,
peut-être très excitant. Lorsque l’équilibre se met à tourner, comme les images de
ces machines à sous, le danger s’installe malheureusement.
Loto-Québec s’appuie sur des statistiques d’équilibre pour promouvoir ses intérêts.
Hier, assis devant une machine à sous, un homme ivre jouait à côté de moi,
sans trop savoir s’il était là, encore moins son argent. Triste réalité!
Les 666 de Damien, les 7 de Dieu, pour ma part les 1 me plaisent particulièrement.
L’unité, le seul, le premier, l’entité, une vie, un amour, un seul jour, une chance inouïe,
la seule et unique raison de vivre, il n’y a personne comme toi!
Je m’ai retrouvé?
On doit écrire « Je me suis retrouvé » et non « Je m’ai retrouvé ». De plus, on ne commence pas une phrase avec une conjonction comme « Mais », mais il ne s’agit pas d’une faute d’orthographe alors j’imagine que ce n’est pas ce que vous cherchez.
Quand j’étais au secondaire, il y a quand plusieurs années, j’avais des cours de grammaire et on nous obligeait à lire beaucoup. Aujourd’hui, la grammaire est où dans les cours de français. Les jeunes lisent de moins en moins. On apprend le français par la lecture et par les cours de grammaire. Ma fille a beaucoup lu et elle est bonne en français. Quand on voit des jeunes sur l’internet écrire comme il parle, c’est vraiment désolant. Mais, c’est pire en France où il y a tellement d’anglicisme, où les gens mélangent le français et l’anglais en parlant. Pourtant, le français est une très belle langue et c’est notre langue au Québec. Il ne faudrait pas la perdre. Le ministère de l’éducation devrait mettre plus l’accent sur la grammaire dans les cours de français à tous les niveaux, que ce soit au primaire, secondaire, collégial ou universitaire.
C’est très vrai que les parieurs compulsifs au Québec représenent une cause sociale vraiment très importante et qui mérite toute notre attention. Il y a des conséquences désastreuses chez plusieurs de ces êtres.
Ces gens ont tous un point en commun, « l’appât du gain ». Le rêve un jour d’avoir des dollars plein les poches.Je ne vous apprends rien lorsque je vous dis que ce fléau touche majoritairement les moins nantis et c’est ce qui fait que la situation est plus qu’alarmante.
Bien sûr Loto Québec se plaira à dire qu’il y a des investissements importants à chaque année pour venir en aide à ces gens; mais qu’est-ce que quelques millions de dollars peuvent bien apporter? Ça ne pèse pas lourd dans la balance.
Notre gouvernement ayant besoin de beaucoup de millions pour biens des raisons, alors je ne peux que présumer ceci: à court, moyen voir même long terme, je ne vois pas de changement à l’horizon.
L’état doit continuer à s’enrichir au détriment des pauvres gens de s’appauvrir
Une fois que nous aurons enlevé les machines à poker et les casinos, à quoi devrons-nous nous attaquer ? L’alcool ? Le fast-food ?
Je comprends le drame des « junkies » du jeu. Et je suis parfaitement d’accord qu’il nous faut trouver une solution pour que ce phénomène devienne de moins en moins répandu. Je crois par contre que la solution doit pouvoir préserver ce « plaisir » qu’ont la majorité des joueurs (ceux qui n’en sont pas dépendants), et veiller à ce que les compulsifs n’y perdent pas leur chemise. Réduire la publicité ? Imposer des quotas maximum de mise par jour/mois/année ou en fonction du revenu familial ?
La solution idéale n’est assurément pas facile à trouver, mais il doit y avoir une solution de type « compromis ». Car je ne veux pas d’une société où tout ce qui présente un minimum de danger pour les individus soit proscrit ou « underground », et à la merci du crime organisé. Et n’oublions pas que les joueurs compulsifs ont toujours la possibilité de jouer sur internet, dans l’un des nombreux casinos virtuels mondiaux…
Bien sûr que la langue est l’âme d’un peuple. Sa culture en est issue et forge son Histoire. Hélas, nous sommes en manque de cette Histoire. On oublie trop rapidement que nos oncles, nos mères, nos pères ont milités non seulement pour la langue française mais surtout pour le fait français au Québec. Car l’anglais était omniprésent dans notre belle province il y a tout juste 30 ans.
Je devais avoir 6 ans. Je déambulais en compagnie de ma soeur. Contre une maison, une affiche : À vendre, for sale.
– C’es-tu parce qu’est sale qu’y la vende ? Y devrait la laver avant…
Et ma soeur de s’esclaffer et de m’expliquer. Que voulez-vous, pour moi, la seule langue existante était le français. Puis, nous arrivons à la grocerie.
– Qu’est-ce que ça veux dire « Out of ordure », fier de dire mes premiers mots d’anglas?
En voilà assez de l’anecdote, ça fait vieux et c’est mauvais d’être vieux.
Certes, parmi les plus jeunes d’entre nous, certains savent que Montréal avait une préséance anglophone et dans la langue d’usage et dans la langue d’affichage. Mais en ce qui concernent les autres, eh bien non. Et cette tare est bien une des causes de l’apprentissage déficient de notre langue française. On ne protège pas ce qui ne semble plus menacé.
Longtemps, j’ai entendu d’ardents défenseurs de la langue française : Jacques Laurin, Gaston Miron décrier notre situation de colonisés. Désormais, on oublie leurs durs acquis. Plutôt que d’envisager un retour à la grammaire d’un Marcel Poirier, grammaire qui a fait ses preuves, on tente l’expérience de quelques érudits transversaux sans compétence.
Vraiment, je sais peu mais j’ai cette conviction quant à la langue : un peuple sans âme est un peuple sans Histoire et un peuple sans Histoire est un peuple qui se meurt!
p.s. Je suis fort aise de constater, monsieur Desjardins, que vous vous soyez retrouvé parce que je m’ai perdu : certains risent de moi parce que je ne trouve pas votre terreur.
Lorsque les gens tombent en amour avec une machine et qu’elle les interpelle jour et nuit, plus rien ne va. Il n’y a plus de famille , d’amis , de patron, de travail qui vaillent la peine. Elle mène toute la vie. Elle conduit à l’appauvrissement dans un temps record. Son appétit est vorace est impossible à satisfaire.
C’est un ogre sans pardon, conçu pour recevoir et non donner. C’est un véhicule dont l’unique destination est le malheur.
Pourtant ces machines sont exploitées par notre gouvernement qui lui même nous exhorte à la modération , mais qui lui n’a aucune espèce de modération dans sa façon d’aller chercher l’argent des citoyens en les touchant dans leur faiblesse.
Les gens ont leurs responsabilités , il doivent assumer le fait qu’Ils ont une dépendance comme un alcoolique , j’en suis consciente, mais que le gouverment qui me représente joue à ce jeux dangeureux me déçoit , car il récoltera ce qu’il aura semé: des familles désunies , des sans abris , des malades et en fin de compte qui paiera la note : vous, moi , nos enfants.
Pathétique !!!
Denyse Fortin
Pour ce qui est de Loto-Québec, c’est bien désolant, je dirais même à la limite enrageant mais y’a rien de nouveau sous le soleil! Vous dites que tant qu’à y être, nous devrions légaliser la drogue et mettre ça dans les mains de notre gouvernement… Je vous garantis que dans pas long, ça va y être! Tous ce que le gouvernement peut se mettre dans les poches… il le fait!
Regardez les bingos… Loto-Québec a fait son enquête auprès des propriétaires de Bingo et ils ont vu que les « ti-monsieurs » et les « tites-madames » dépensaient beaucoup, beaucoup de sous la dedans, alors ils en ont pris possession! Non mais on parle pas de casino la! de BINGO! Alors imaginez vous ce que c’est pour le reste. Le Gouvernement touche à tous ce qui rapporte, le tabac, l’acool, les jeux! Tous ça pour dire que les vices des québécois payent des cottages aux ministres!
2 le français, je suis une de celle qui fait beaucoup de fautes niaiseuses quand je me relie pas (comme je relirai pas cet article…) mais je trouve assez épouvantable qu’on délaisse notre langue au profit de… je ne sais quoi!
Pour ce qui est de dire que la langue est l’âme d’un peuple… faut croire qu’on a pas d’âme!
Pour ce qui est du troisième disque, je connais pas ce gars mais vous avez trouvez une belle tribune pour remercier votre « blonde »!
Le français écrit est terriblement difficile à apprendre.
Le français écrit est absolument chiant à maîtriser!
Saviez-vous que ce n’est pas un problème essentiellement québécois? Malgré que le Québec soit actuellement le pire massacreur du français, la France, la Belgique et la Suisse romande sont aux prises avec le même problème. Pourquoi est-ce un problème inhérent au français? Pourquoi l’espagnol et l’italien, par exemple, ne font pas face aux mêmes difficultés?
Eh bien, voilà. Parce que le français est compliqué pour rien!
Depuis le début de la vulgarisation du latin jusqu’au français d’aujourd’hui, les populations francophones ont toujours eu tendance à patoiser notre langue. Au milieu du IXe siècle, la France a tenté d’éradiquer le breton, le patois du français le plus répandu à l’époque. Les enseignants recevaient le mandat suivant du ministère de l’éducation: «Surtout rappelez-vous, Messieurs, que vous n’êtes établis que pour tuer la langue bretonne.» Pour forcer ce « linguicide », les enfants qui étaient pris à parler breton dans la cour d’école étaient ridiculisés par les autres élèves, ce qui était mandaté par les enseignants! Cette lutte pour un français uniforme créa un snobisme linguistique. On refusait tous les postes importants à ceux qui n’avaient pas la « bonne orthographe. » Les enfants n’avaient même pas droit de faire leur première communion s’ils s’obstinaient à parler leur patois. C’était devenu une affaire de classe, d’importance sociale. Le problème, c’est que cet ostracisme envers ceux qui ne maîtrisaient pas le français parlé et écrit n’a jamais permis la réforme de l’orthographe française!
Résultat: Nous sommes pris, encore aujourd’hui, avec des règles grammaticales trop arbitraires, un système archaïque et complexe à souhait qui n’est plus conforme à la réalité linguistique contemporaine.
Le massacre du français écrit n’est qu’un des symptômes d’une langue qui ne s’est jamais adaptée au peuple qui l’utilisait!
Monsieur Desjardins, Vous dites que la langue est l’âme d’un peuple, Mais avez-vous pensez que dans le contexte multiethnique dans lequel nous vivons, il y’a une multitude de langues parlées et écrites? Que juste à Montréal la quantité d’anglais est presque équivalente à celle des Français? Comme une langue peut être l’âme d’un peuple? L’âme d’un peuple ce sont ses traditions, ses coutumes, son histoire et encore bien d’autre chose mais pas sa langue. Dire que la langue est l’âme d’un peuple c’est dire que tous Québécois qui parle anglais ou une autre langue n’est pas Québécoise même s’il vit au Québec depuis toujours. Donc, Monsieur Desjardins non la langue n’est pas l’âme d’un peuple surtout pas celle du peuple québécois qui est devenue multiethnique.
C’est bizarre, mais les aléas des joueurs compulsifs me laissent froide. C’est encore un autre exemple de déresponsabilisation de la société. S’ils se sont laissés aller au vidéopoker, c’est de leur faute. Doit-on bannir tout plaisir partout pour la simple et bonne raison qu’il y a des gens qui sont incapables de se contrôler? Tout ce qui peut procurer un certain plaisir est sujet à l’abus: nourriture, sexe, télévision, Internet, jeux, boisson, café et j’en passe. La majorité de la population peut très bien s’adonner à ces plaisirs sans pour autant en faire le centre de leur vie. Bannir tout ce qui peut apporter de l’agrément ne protégera pas les compulsifs et n’améliorera pas nécessairement la qualité de notre vie en général. Que ceux qui ont des problèmes aillent chercher l’aide nécessaire et qu’ils cessent de démoniser ceux qui sont capables d’avoir du plaisir sans tomber dans l’excès.
Je n’ai pas de problème avec le langage courant parlé dans la rue. On peut y reconnaître différents accents, des patois régionaux et des tournures de phrases qui embellisent le français à leurs manières. Les différents accents constituent une richesse pour chaque langues.
Cependant, je crois qu’il est de notre devoir de respecter le langage écrit afin de le perpétuer.
Les paroles s’envolent mais les écrits restent, comme le dit si bien le proverbe.
Quand je lis que 78,9% des étudiants en sciences de l’éducation ont échoué au test de français, je frémis à la pensée de la qualité du français écrit des autres étudiants. Il est grand temps de s’attaquer au problème et cela doit commencer à la base, soit à la maison.
L’amour de la lecture doit être inculqué dès le plus jeune âge par les parents. Une fois qu’on en est atteint c’est pour la vie. C’est incurable. De plus, cela évite aux professeurs de devoir gaver de lecture les oies scolaires qui en sortent avec un dégoût irréversible.
La lecture aide à assimiler la syntaxe et l’ortographe. Cette dernière peut également trouver un complice à son assimilation dans un passe-temps aussi banal que les mots-croisées. Sérieusement, ça aide beaucoup.
Tant qu’à y être, il faudrait fermer les SAQ car il y a des alccooliques ?
Il faudrait également fermer les « fast food » car il y a des obèses?
Il faudrait fermer les patisseries car il y a des diabétiques?
Il faudrait bloquer la vitesse des autos parce qu’il y a des gens qui conduisent vite?
Il faudrait fermer les écoles car il y en a qui font des fautes?
Il faudrait arrêter ça au plus vite car bientôt, dans notre non volonté de s’autodiscipliner, le gouvernement nous dira par injonction que c’est le temps d’aller « chier ». C’est assez, c’est quoi cette déresponsabilisation là? Depuis quand nous devons toujours demander à notre état de légiférer sur des notions aussi basiques que ça?
Moi aussi, je suis déçu d’entendre des gens publiques dire de telles notions! C’est cette volonté d’être si conscientisé qui nous dirige vers un despotisme bienfaiteur!!! Cessez de demander pis commencez par agir! Que vous dénonciez une injustice c’est humain! Mais demandé au gourvenement de la régler pour vous c’est du bébéisme gâté!
Nous avons tous et toutes des petits travers avec lesquels nous devons vivre. Notre responsabilité en tant qu’individu c’est d’y remédier, si possible ou du moins se faire aider pour! Déjà que les fumeurs sont exclus da la société (non non je ne fume pas) Jusqu’ou nous déresponsabiliserons nous pour permettre à nos élus, assoifés de pouvoir, trouver la solution à nos maux! Je dis non!
J’exige de conserver mon droit d’autonomie et de responsabilité! Si un jour je deviens « gambler » alcoolique diabète ou autre. Je travaillerai afin de règler mes problèmes, je ne veux pas qu’ils deviennent la responsabilité de mon voisin qui lui même une vie sans problèmes!!
Et à qui le dites-vous (en fait, a peu près n’importe qui qui va lire ce que j’ai écrit). Cependant, comment peut-on se tenir d’actualité avec une langue qui s’anglicise, qui change des règles de grammaire, qui fait tout en son pouvoir pour compliquer la communication claire et précise. Je suis une personne verbeuse et parfois, je me surprend à inventer des mots et à accorder comme bon il me semble…mais je crois que nous sommes trop durs avec nous mêmes…il faudrait que la langue soit moins rigoureuse et d’arrêter de se prendre au sérieux…je l’aime et je veux la garder…mais la comprendre aussi…je crois que c’est ce qui manque…
Bref, on a beau faire un tas de fautes, il n’en demeure pas moins que nous sommes capable de nous faire entendre et surtout…de nous faire comprendre…(allez remettre la faute aussi sur le logiciel d’auto-correction…on peut creuser longtemps…)
C’est avéré que Loto-Québec est une pompe à billets pour le gouvernement, comme l’est aussi Hydro-Québec. Dans un cas comme dans l’autre, on compte sur des clientèles captives pour faire grossir la recette. C’est une façon de lever des impôts sans qu’il n’y paraisse. C’est cependant le pire des impôts qui soient. Alors que l’impôt sur le revenu est progressif et qu’il est le plus près de l’équité fiscale en contribuant à diminiuer les écarts entre les plus pauvres et les plus riches, et que les impoôts indirects, comme les taxes sur les produits et services, le sont le moins en faisant payer le même prix, peu importe le degré de richesse, les impôts du genre de celle de Loto-Québec sont carrément immoraux, parce qu’ils font d’abord payer les plus démunis. Ce jeu de cache-cache des gouvernements donne naissance au plus régressif des impôt. Pour battre ce record, il faut lorgner du côté des pratiques mafieuses qui ajoutent les menaces, les blessures et même la mort pour se faire payer. C’est justement là que le bât blesse. Cette pratique légalisée en enlève l’exploitation aux milieux mafieux, mais le fait que des joueurs compulsifs s’y adonnent les retournent dans leurs filets. La marge de manoeuvre des joueurs compulsifs est donc très mince. Ils ont le choix entre d’une part une loterie qui les exploite et d’autre part, une mafia qui les arttend pour les exploiter encore mieux. Quant aux futurs professeurs, les élèves ont pour leur part le choix de se former eux-mêmes en collaborant activement à leur formation, ce qui a été toujours la meilleure voie à suivre et celle qui restera toujours ainsi, ou de continuer de faire semblant qu’ils n’y sont pour rien en tentant de minimiser les efforts à faire et à réduire aux maximum leur temps d’exposition à la formation imposée et en adoptant toutes sortes de tactiques pour se distraire. Ce n’est pas de la note des professeurs en français dont ils doivent se préocuper d’abord, mais de la leur.
Chapeau à David Desjardins pour son article. Pour ma part, ce n’est pas la chanson de Fred Fortin que j’aurais aimé écrire, mais bien ton texte.
Le sujet qui m’a marqué le plus est celui de la dépendance au jeu. Premièrement, je ne savais pas que la grande majorité des profits de Loto-Québec venaient des accrocs! Et lorsque je dis accrocs, je ne parle pas de ceux qui achètent leurs tickets hebdomadaires.
Ces gens-là ne sont que des débutants!
Sans redonner le quartier aux criminels, je crois qu’il existe plusieurs solutions. Non, je ne parle pas des lignes mises en place par Loto-Québec, c’est aussi ridicule que les lignes pour arrêter de fumer.
Yves Séguin avait proposé d’imposer les prix gagnés à la loto. C’est une idée de départ que je ne trouve pas forcément bonne, mais en y pensant un peu… Les gens qui dépendent du jeu vont peut-être reconsidérer la conquête du jackpot s’ils doivent le partager. Et s’ils n’y renonçaient pas, les taxes perçues pourraient être réinjectées dans des organismes de «désintox» plus crédibles que des lignes téléphoniques!
Une âme chinoise à une piastre, chez Dollarama. Un seul Dieu en trois personnes. One life to live. Les âmes se comptent une à une. Combien faut-il d’angles pour tracer une droite? Quelle est la distance entre deux points? Par deux points, on peut tracer une droite ou une infinité de droites. Combien faut-il de différences entre les hommes pour qu’on aboutisse à l’homme? Pour les droites, je ne sais pas et je m’en fous. Pour les hommes, si on veut compter jusqu’à mille, il suffit de s’incruster sur un trottoir et de compter jusqu’à mille. Quelle est la différence entre tuer un homme et tuer six millions d’hommes? One life to live, son! I rely on my mother. Combien de papas tu as, ma fille? Un seul. Alors, tuez un homme. Il en restera quelques milliards moins un. Tuez six millions d’hommes. Il en restera quelques milliards moins six millions. Et une toute petite différence. Tuer un enfant, c’est inhumain. Tuer un adulte, çà n’a pas d’importance. Interrogez le premier policier venu! La Police, Monsieur, nous protège. C’est son unique devoir. Le carré de l’hypothénuse est égal à la somme des deux autres carrés. Si je ne m’abuse. Cela rime, hypothénuse et abuse. Je fais des vers sans en avoir l’air.
Je suis satisfait de la Police. Une police uniforme.
Le gouvernement investit des sommes folles pour nous inciter à jouer, puis il investit d’autres sommes non moins folles dans des campagnes de prévention du jeu compulsif.
Le gouvernement perçoit des taxes sur les produits du tabac qu’il investit dans des campagnes contre le tabagisme.
On dirait un jeu absurde et cruel ou, sous prétexte de nous laisser le choix et sous des dehors démocratiques trompeurs, on nous programmes pour mieux nous déprogrammer… C’est absurde!
Que dire du français… Dommage que la Loi 101 ne donne tout simplement pas envie de lire ; les compétences linguistiques, ça se muscle, ça s’entraîne, ça se développe. Et ça demande du temps, ça exige un goût des plaisirs qui se méritent et non une appétence des jouissances immédiates.
Quoi qu’il en soit, ce n’est pas en corrigeant les fautes de grammaire qu’on encourage ceux qui les commettent à s’exprimer correctement (ils se sentent jugés) et ce n’est pas non plus en s’indignant une fois par an qu’on va résoudre le problème (ils se sentent jugés une fois par année).
Tiens, en passant : je serais curieuse de savoir quels résultats obtiendraient les anciens professeurs des futurs professeurs…
Le maire Jean Drapeau avait sorti sa taxe volontaire à deux dollars pour financer ses projets grandioses . Cela n’a duré que le temps d’un ou deux tirages avant que le gouvernement du Québec ne s’empare de cette manne . Nous avions aussi ces loteries de taverne comme le temps précis du dernier but au Forum ou ces barbottes opérées par le crime organisé . Quand on a parlé d’implanter un casino on avait peur que le crime organisé s’en empare .
Oui il s’en est emparé mais dans un autre niveau . Quand je travaillais comme intervenant auprès des personnes incarcérées j’ai souvent eu affaire avec ces joueurs compulsifs qui ont commis des crimes allant de la fraude au meurtre pour assouvir leur vice . Ils sont certains que la prochaine fois sera la bonne et qu’ils vont faire fortune et rembourser leurs dettes et même vivre une vie de pacha sauf que la prochaine fois quand il tire le bras du bandit manchot ce ne sont pas trois oranges qui sortent .
Pour s’en sortir le joueur devra souvent aller vers le gentil prêteur usuraire qui ne demande pas de garanties mais qui te garanties de te casser les deux jambes si tu ne paies pas . Combien m’ont dit avoir fouiller dans la caisse en étant certain de pouvoir tout remettre en place ou comme j’ai vu en tuant sa famille mais en manquant de courage pour réussir son suicide .
Mais que voulez vous , ces machines sont la vache à lait du gouvernement et même si on les enlevait , le crime organisé serait là pour prendre immédiatement la place .
Les joueurs pathologiques ne sont pas le fruit du hasard, sans jeu de mots !
Le gouvernement se donne bonne conscience en affirmant qu’il retire au monde criminalisé les vidéopokers. C’est de la frime et l’équation pour le démontrer est simple.
Pour développer une pathologie aux jeux de hasard et d’argent, il y a deux éléments essentiels : la disponibilité du jeu et les possibilités de gains. Loto-Québec offre des lieux stables et un taux de retour sur la mise savamment calculé. Les statisticiens de cette société d’état savent pertinemment que les gains doivent être présent rapidement pour qu’une potentielle dépendance au jeu ne se développe. Il ne faut pas se leurrer !.personne ne devient accro au jeu à moins d’avoir déjà comme « par magie » multiplié sa mise par 10 ou par 100. Le taux de retour est ici le nerf de guerre. Il faut être en mesure d’offrir rapidement des gains élevés tout en sachant que la personne misera éventuellement son gain de nouveau pour essayer d’extrapoler sa mise initiale. De là l’importance d’être omniprésent car, statistiquement parlant, les gains pour l’exploitant relèvent du long terme.
À l’époque des vidéopokers « illégaux » la pathologie était beaucoup moins présente car les « machines », plus difficilement accessibles, devaient être déplacées plus souvent et ainsi il était risqué pour l’exploitant d’offrir un taux de retour élevé. L’inaccessibilité, et de plus faibles chances de gagner, ne permettent que rarement de développer une dépendance. Les prêts usuraires aux joueurs ensevelis par la grosse machine de Loto-Québec sont beaucoup plus payant pour les « criminels » que quelques machines parsemées et sous-utilisées.
Légalisez le pot et ajoutez-y 25% de THC, vous développerez pour sûr une génération de jeunes accros au « Pot du gouvernement ».
Dans ma lorgnette, ils devront trouver d’autres justifications les grands magiciens du lobbying de Loto-Québec.
David, semaine après semaine tu arrives avec ton côté comico-logique et tu frappes habituellement dans le mille. Cette semaine tu choisis les chiffres, la semaine prochaine qui sait, sinon le subconscient qui t’habite et qui ne devrait t’en parler que dans quelques jours.
Les chiffres, aucun mot, à eux seuls ils définissent les maux. Mais entre définir et cautionner ceux-ci y’a comme un Himalaya qui me sépare.
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C’est le numéro de la souris qui se voulait bête. C’est celle qui malgré les avis répétitifs ne trouve de bonheur que dans le jeu, le sien. La souris joue non seulement côté monétaire, elle manipule habituellement sa dépendance avec un refus-global de celle-ci.
Pitié, aucunement.
Hochement de tête qui tend vers le négativisme, oh que oui.
78.9
La honte avec un gros H majuscule, sentez-vous à l’aise cher étudiants de me confondre mon addresse courriel est sur mon profil. Je ferais probablement partie du 21.1% mais il est souvent réconfortant de ne pas être pointé du doigt lorsque la tempête arrive.
3
Fortin x 3, un mec qui ne s’arrête aucunement au courant du moment et qui transpire l’originalité musicale que tous se devraient d’avoir. Un québécois qui ose c’est une denrée rare, il faut savoir l’apprécier à sa juste valeur.
1
Pour 1 vote qui pourrait faire la différence mardi prochain.
Go Kerry Go
Le gouvernement a déjà les revenus des alcolos et des joueurs compulsifs. Ne manquent plus que la drogue et la baise. Pour la drogue, ça ne devrait plus tarder, on va commencer par le pot. Je vois déjà les immenses fermes gouvernementales avec les clôtures, les chiens, les gardiens. Comme le vin, si le paquet de pot n’a pas son timbre prouvant que toutes les taxes sont payées, il sera illégal de le vendre. Je vois déjà les Casinos avec leur coin fumeurs, les employés nous conseillant sur les meilleures récoltes de l’année.
Quant à la baise, quel beau profit: XXX% de taxe sur la prostitution.
C’est bien quand même de voir comment le gouvernement a à coeur notre bien-être financier. À tel point qu’il s’apprêterait à abolir les options des horaires de cours au secondaire. Tous ces cours d’art plastique, art dramatique, musique, communication, vraiment, ça coûte trop cher. Pourquoi développer le sens artistique des enfants quand on veut de bons petits robots adultes?
Ensuite, sur quel pays de pas bons pourrions-nous prendre exemple à tous les 20 ans pour instaurer de nouvelles et très coûteuses réformes scolaires? Que ce soit dans l’apprentissage du Français ou dans la construction de polyvalentes. Une petite réforme de temps à autre, ça donne l’air efficace et on peut camoufler là-dedans plein de coupures de budget qui se transforment en une foule de pertes pour les enfants.
L’état s’empare de nos enfants au berceau, alléchant les mères avec des subventions qu’elles repayent de toutes façons en impôt. Quelle mère harassée ces jours-ci à courir les déguisements d’Halloween cheap dans les magasins n’aimerait pas rester à la maison à élever tranquillement ses enfants? Si l’état lui donnait l’équivalent de ce qu’il donne en subventions à des étrangères pour le faire, je suis sûre qu’elle n’y perdrait pas au change, loin de là.
Je bosse dans une école secondaire, une qui n’a pas une très bonne réputation. En français et en math surtout. Mais on a d’excellents résultats ailleurs. J’ai lu une lettre d’une jeune étudiante de secondaire 5. Impeccable je vous dis. Et j’ai, je crois, un français correct. Je fais rarement des fautes et ma structure de phrase est généralement bonne.
Je fais, selon les études, partie du dixième de la population qui possède un français acceptable. Et je peux affirmer que cette jeune fille fait aussi partie de ce groupe assez marginal, il faut bien l’admettre.
Quand j’ai lu ce texte bien structuré, usant d’un vocabulaire étonnant et respectant les règles de la grammaire, j’ai soudainement repris espoir. Je me suis dit que c’est faisable de maîtriser cette langue pour une ado en 2004. Et si c’est faisable pour elle, ce l’est pour bon nombre d’autres étudiants qui ont ces dispositions là.
On veut souvent faire passer les jeunes pour des illettrés. Il faut nuancer. Les jeunes veulent d’abord être reconnus quand ils sont bons. C’est ce qu’on ne fait pas assez. Quand on écrit partout que les jeunes ne savent plus écrire, on fait une grave erreur. Parce qu’on prétend alors que ceux qui les ont précédés faisaient mieux. Ce n’est pas toujours le cas.
Ma génération n’écrivait pas mieux. Et ce n’est certainement pas un avantage pour les jeunes qui apprennent d’eux. Mais je sais qu’il y a de bons professeurs de français qui font un excellent travail. Ce n’est malheureusement pas le cas de tous. Devrions-nous être plus sévères dans la sélection de profs de français? Peut-être. Devrions-nous valoriser d’avantage les élèves qui font bien. Je crois que oui.
La prédation: qui est celui qu’on traque?
Peut-être sommes-nous avides de vivre…
Le prédateur suggère, à la demande de la proie.
L’assoiffé se contente d’avaler, aliéné par la sublimation.
Parfois, au grand plaisir du maître, la proie préfère dormir et se perdre.
Le prédateur devient alors le Dieu indubitable , le sauveur de la victime écorchée; il peut lui vendre de tout ce qu’il a besoin.
——
À l’ère où le divertissement occupe toutes nos pensées, il n’est pas surprenant de croire que le plaisir se trouvent dans l’alcool et les machines. Surtout pas dans l’art. Surtout pas.
Peut-être que c’est pour diviser le monde entre ceux qui comprennent et ceux qui RUSHENT?
Habituellement, on oublie
l’âme.
Sur mon bac. ès lettres, j’ai la mention « concentration en grammaire ».
C’est donc que j’ai suivi les 5 cours de français universitaires obligatoires à l’obtention de ce cette mention.
Vous voulez connaître la meilleure ? Ma mère, née en 1942 et n’ayant pas terminé son secondaire V, m’a aidée plus d’une fois à comprendre certains exercices.
Vous me direz qu’elle est intelligente (certes) et qu’elle peut être autodidacte, mais il n’empêche que de façon générale, je crois que le français était beaucoup mieux enseigné à une certaine époque.
Quant à la légalisation des drogues, je suis déjà en faveur.
Que dire d’un professeur de français qui donne un examen à ses étudiants et qui lorsque je le lis y trouve 3 fautes dans 5 questions ? Y-a-t-il un imposteur ? Et n’essayez pas de lui dire car horreur qui est-on comme parent pour vouloir corriger un professeur.
Et les chats sur internet j’ai essayé d’en lire quelques uns que ma fille recevait et je n’ai rien compris.
Je fais sûrement partie d’une autre génération.
Bonsoir M. Desjardins,
Ne craignons pas les propos sentencieux.
Le jeu est et a toujours été.
En tout cas, il remonte assûrement à l’acquisition par l’homme de l’usage du pouce.
Et si, comme je l’ai déjà entendu, ou peut-être lu, peu importe, et si la danse rapproche l’humain du divin, le jeu, pour sa part, parce qu’il aspire à une certaine pérennité, le jeu resserre les liens d’amitié entre l’homme et le diable.
Pas étonnant que certains y perdent leur âme, puisque c’est l’ultime enjeu.
Bon. »Ta gueule bonhomme » que je me dis!
Mais avant :
2
Pour le nombre de points dont je veux encore vous entretenir, M. Desjardins. En premier lieu, je crois bien que je vais vous faire plaisir.
Car vous m’avez vu venir : voui, mais M. le chroniqueur, si Loto-Quebec ne s’occupait pas de ces machines, un autre prédateur le ferait. (Remarquez la variante…)
Et j’ajouterais que celui-là ne vous permettrait probablement pas de le critiquer sans réagir et faire planer sur vous une certaine menace. De jouer avec le diable ou de jouer avec le crime organisé, je choisis le moindre maux! Après tout, ce premier n’étant qu’une image pour éveiller la crainte en nous, tandis que le second, pour nous faire peur, use de son pouce sur le chien du fusil.
Peut-être me traitera-t-on de naïf, mais je ne crains pas le politicien, surtout lorsque ma seule faute est de parler, aussi je suis très heureux de l’avoir comme interlocuteur car, avec ma grande gueule, je craindrais que l’autre ne m’entende et souffrirais possiblement d’un silence honteux… Et alors on me traitera de lâche !
1
Pour un dernier mot concernant vos statistiques. Vous oubliez de nous faire connaître au moins une partie importante de la donne : 8.3% de combien de personnes? Je comprends de vos données que la facture est de quelques 260,000,000$, mais faudrait aussi savoir combien sont-ils à se la partager?
Je suis un amateur de Fred Fortin depuis que je l’ai découvert au cimetière des cd alors que le groupe Les chiens avait dit que Gros Méné (son projet de groupe) était le groupe qui les avaient le plus influencé. Et je suis vraiment tombé en amour avec le chanteur qui est pour moi le meilleur au Québec. Ce que j’aime de lui, c’est que même s’il est venu plus populaire avec les années, il est toujours resté le même, particulièrement en spectacle où il essaie toujours de faire plaisir aux spectateurs en leur demandant ce qu’ils veulent entendre. Je n’ai pas encore entendu son nouvel album (il sort uniquement le 2 novembre) mais vous pouvez être certain qu’il va être excellent parce que cela fait longtemps qu’il en a pas sorti et il nous a déjà joué quelques chansons en spectacles. Il vient aussi faire son tour au Petit Champlain pour le Coup de coeur francophone. C’est un rendez-vous à ne pas manquer.
C’est quand même désolant de voir que notre langue maternelle en arrache autant. Dernièrement on disait que des élèves d’un école anglaise dont le français est la langue seconde avais mieux réussit au test de français final du ministère que des élèves dont le français est la langue seconde.
D’où vient ce problème? Est-ce à cause que le français comporte trop de suptilités et d’exeptions?
Est-ce à cause du clavardage de plus en plus répendu où la rapidité est préconisée au lieu de la qualité de l’écriture? Est-ce qu’on enseigne les bonnes choses au enfants à l’école pour leur donner le gout de lire et de bien écrire? Je doute que le fait d’apprendre les proposotion circonstanciel et les groupes de nom et tous ces cossins aide vraiment nos jeunes. Il faudrait peut etre remettre en question notre façon d’enseigner le francais.
Je crois qu’il est temps pour la société de se poser des questions si on ne veut pas voir notre langue continué de se faire massacrée et peut etre finir par disparaître.
Pour ce qui est des jeux impulsifs, je trouve très dégradant qu’on exploite ainsi leur faiblesse car je crois que la majorité des gens qui utilisent les vidéospokers sont ces gens compulsifs. Il faudrait plus de moyen d’aider ses gens avant qu’il entrent dans leur dépendance et remplir les coffres de l’état grâce à eux.
Comme le soulignent plusieurs lecteurs, il est vrai que la langue française est difficile. Personnellement, je ne pense pas que l’enseignement du français soit désuet dans nos écoles, mais les règles, grammaticales entre autres, sont si nombreuses et complexes qu’elles peuvent parfois faire perdre la boule à un néophyte. Par là, j’entends un élève qui n’a probablement jamais ouvert (ni lu, par le fait même) un livre avant son arrivée au secondaire. Évidemment, les résultats sont catastrophiques.
La langue française devrait idéalement s’apprivoiser doucement, en réalisant de nombreuses (et délicieuses) lectutres d’abord et avant tout pour son propre plaisir. Le cerveau, quant à lui, aura tout son temps pour mémoriser orthographe, syntaxe, ponctuation et autres règles grammaticales. Enfant, j’étais bien loin de me douter que dévorer des pages et des pages de journaux, de romans et même de BD allaient me servir tout au cours de ma vie. Aujourd’hui, non seulement je ne crains pas la langue française, mais je la respecte, la trouve belle et la redécouvre sans cesse.
Les futurs enseignants du français qui échouent leurs examens ont-ils suffisamment…lu ? Je parierais que non.
Les chiffres en disent beaucoup sur notre société. Bientôt nous n’aurons plus besoin du langage. Il suffira de dire un chiffre et les gens comprendront de quoi on parle.
98,1
En référant à la fréquence, il se cache toujours derrière ce chiffre un X et un non sens des limites à la liberté d’expression.
33
En âge, c’est le nombre d’années que Jésus a vécu. Sur un chandail, c’est le numéro que Patrick Roy arborait. Maintenant, il faudrait un miracle de la part de Jésus pour que Patrick Roy revienne, surtout avec la grève.
26
En pontification, c’est le nombre d’années au sommet de la religion catholique que Jean-Paul a célébré récemment. Un coup parti comme il est, c’est peut-être également le même nombre d’années qu’il lui reste à vivre.
3891
C’est le nombre de caractères que l’on retrouve dans le texte de David Desjardins cette semaine, en incluant le titre de l’article. Je suis certain que chaque caractère a été écrit avec conscience et âme.
1000
c’est le nombre de caractères que j’ai encore de disponible pour écrire mon commentaire, car derrière chaque clavier, il se cache aussi une âme et un esprit.
ps: grossière erreur de dire « Je m’ai retrouvé » On ne se retrouve pas soi-même avec le verbe avoir, mais plutôt avec le verbe être.. donc, David, « tu t’es retrouvé » et non « tu t’as retrouvé. » Donc, tu aurais du écrire « je me suis retrouvé. »
Je n’éprouve pas beaucoup de sympathie pour les joueurs compulsifs. En tout cas pas assez pour trouver qu’ils font pitié. Je peux admettre que le jeu est une dépendance au même titre que l’alcool ou la drogue mais c’est le maximum de compréhension dont je peux faire preuve à leur égard.
Doit-on cesser de vendre de l’alcool parce-qu’il y a des alcooliques ? On cite maintenant le sexe comme source de dépendance… Doit-on l’interdire aussi ? À mon sens, une dépendance en attire une autre. Les personnes qui souffrent d’une dépendance au jeu, si elles n’avaient pas celle-là, se tourneraient vers une autre. Et vlan !
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Fred Fortin: Je me rends. Je vais l’acheter son album puisque vous êtes la 10e personne à m’en parler en bien cette semaine.
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Le français ? Je ne sais plus quoi en penser. Je suis issue d’une famille où la lecture se limite au journal (de Montréal ou de Québec selon la période), j’ai fréquenté le secondaire publique jusqu’à ce que je décroche et mon français est meilleur que certains enseignants.
Peut-être que l’entrée à l’université est devenue trop facile ? Peut-être que les gens ne perçoivent pas le fait de bien écrire comme étant important ? Peut-être Voir devrait-il refuser de publier les commentaires truffés de fautes d’orthographe de certains de ses membres ?
Certes, encore et toujours, on tape sur la tronche de l’État, ce vilain qui vient tirer par la couette le pauvre joueur compulsif pour l’emmener de force dépenser son argent. Encore et toujours, c’est de la faute des autres, jamais celle de celui qui accepte de se ruiner parce qu’il a la bêtise de croire qu’il peut s’enrichir facilement en jouant sa paye. Pardonnez ma dureté, mais j’en ai ras mon casque de lire et d’entendre toujours ces mêmes propos qui déresponsabilisent ceux qui jouent, qui se bourrent la gueule ou se droguent. Les ivrognes ? C’est de la faute de la SAQ qui vend de l’alcool ? La drogue ? Faute aux pushers ? Le jeu ? Le gouvernement !
Ces gens qui en viennent à se suicider parce qu’ils ne parviennent pas à se sortir de l’enfer du jeu y ont plongé tête la première parce qu’ils ont un grave problème psychologique. Le jeu est une fuite. Si ce n’était pas le jeu, ce serait autre chose. La question à se poser n’est pas tant de savoir à qui profite les gains du jeu, mais pourquoi les gens en viennent à fuir leurs responsabilités en plongeant dans le vice. Et les déresponsabiliser en leur laissant croire que leurs problèmes ne leur sont créés que par l’État ou les autres, c’est les foutre encore davantage dans la mouïse et les freiner dans leur éventuel désir de s’en sortir.
Nous vivons de plus en plus dans un monde où rien est de notre faute ! Et le faible niveau des enseignants en français (ce qui est absolument révoltant en passant !) ? C’est de la faute à qui ? Au gouvernement ? Au système d’éducation ? Il me semble que lorsqu’on veut devenir enseignant, il n’y a absolument aucune raison qui nous empêche de maitriser notre futur outil de travail. Si ce n’est la paresse, le manque d’ambition, l’absence totale du désir de vouloir s’outiller pour aider convenablement ses élèves à se bâtir un avenir. Honte à ces futurs enseignants qui se foutent royalement de l’avenir de notre langue !
Ou l’état élimine ces machines vidéo-poker et on retourne à la case départ: le crime organise s’organise et reprend le flambeau. L’état aura alors à reprendre le combat et on nous dira que cela coûte cher pour en bout de compte obtenir des amendes ou des peines de prisons dérisoires.
Ou l’état conserve la gérance de ces machines à malheur et il décide d’en limiter l’accès, d’en réduire le nombre malgré les lamentations hypocrites des tenanciers « qui seront obligés de fermer leurs portes et de mettre du monde au chômage si le gouvernement fait ça ». A croire qu’ils n’existaient pas avant l’arrivée de ces stupides machines.
C’est sûr que lorsqu’on a pas, mais pas du tout, la piqûre du jeu, on trouve ridicule à la nième puissance cette dépendance. Mais la responsabilité personnelle, ça existe encore; la réflexion intérieure, ça n’est pas une notion martienne. Personne ne peut arrêter l’alcoolisme d’un autre à sa place, l’attrait morbide du jeu chez l’autre, la dépendance aux drogues de l’autre. Seul l’autre le peut en le voulant vraiment.
C’est terrible quand on sait que même la crainte de se faire tabasser et même tuer par les fier-à-bras des shylocks n’empêche pas certains de continuer leur descente vertigineuse. Et ça, c’est quand ils n’entraînent pas leurs proches dans leur gouffre.
L’état devrait accepter d’empocher moins d’argent pour permettre à plus de ses citoyens de vivre sainement. Parfois, des publicités gouvernementales nous montrent un petit bébé et tout un blabla sur la beauté de la vie, cette vie qu’il faut chérir, soigner par des soins, des mesures gouvernementales etc… Tout ça pour plus tard l’enrôler dans la grande armée des joueurs qui s’affalent plusieurs heures par jour à leur machine du ti-bar du coin…
Je me targue de ne pas être trop mauvais en français, mais pourtant, lors des tests des examens du ministère, j’obtenais des résultats moyens. Pourquoi? Simplement parce que ce qu’on testait, c’était notre connaissance de toutes les règles d’exception de la langue française et elles sont nombreuses! En d’autres mots, on cherchait à vérifier si j’avais bien appris ma grammaire Grevisse par coeur, comme un cours d’histoire. Mais ce n’est pas ça le français!
Pour véritablement tester la qualité du français, il suffit de demander à un étudiant de développer une argumentation, par écrit, autour d’un thème suggéré. À ce moment, l’étudiant pourra prouver qu’il connait les règles de base de la langue française. Mais il pourra aussi mettre à contribution ses connaissances pour, lorsqu’il butte sur un mot difficile, par exemple, lui substituer un synonyme avec lequel il se sent plus à l’aise.
Malheureusement, je ne sais pas comment on a vérifié la qualité du français dans le test dont on parle ci-dessus. Mais si on a simplement tenté de valider la connaissance qu’ont les étudiants des exceptions, on est passé à côté de l’objectif!
Tout dabord le 78,9 % ça c’est très dur à digérer. Il est où le bogue, qu’y a t-il de si terrible dans notre langue. Oui elle est difficile, oui ça prend du temps. Mais merde enfin ne croyez-vous pas qu’une si belle langue, si poétique soit elle. Ne merite-t-elle pas d’être étudier afin qu’elle soit maîtriser ? Soyez honnête, voulez-vous que le français disparaisse au profit de la noble, mondiale et chrétienne langue des Américains ? On devrait tous passer un test de révision de la langue à chaque dix ans après la fin de nos études. Comme cela on serait plus que sûr qu’elle ne s’évanouirait pas.
Mon deuxième maux de tête provient des joueurs compulsifs. Ou plutôt devrais-je dire les assoifé d’argent compulsif que sont Loto-Québec. Le sauveur moderne des gens qui ont « besoin » de gager les 15/10 de leurs paye sur des jeux de hasard juste pour leurs rappeller qu’ils sont pas chanceux. Heureusement que la Loto offre des points de services dans toutes les bonnes tavernes du coin. Sinon comment tout ces gens avide de déficit reussiraient-ils à dépenser intelligement leurs maigre salaire. Mais non j’éxagère voyons ! Loto-Québec se montre très attentifs aux problèmes de jeux, oui il affiche la solution à tout leurs problème : un numéro de téléphone 24/24 7/7 qui pourrait les rendre moins accros. Ils ont le remède alors que ce sont eux qui ont créés la maladie. C’est une belle image ça pour une socièté d’État. Inventez une maladie dont personne n’a besoin, ensuite nous passerons 15 ans à étudier le problème, 20 ans à developper le remède et quand il sera disponible nous continueront à vendre la maladie et le remède. Nous voici à l’avenement d’un SIDA no. 2.
Je vais arrêter je risque de donner des idées à nos politiciens pour diminuer la dette du pays.
Lorsqu’une activité entraîne un désordre tel que l’État doive investir des millions pour en prévenir les effets pervers, la notion de plaisir liée aux appareils de loterie vidéo devient une problématique. La théorie voulant que, d’une part, ces activités génèrent un important revenu pour l’État et, d’autre part, s’appliquer à en atténuer les effets nocifs possède tous les éléments d’une formidable imposture.
Loto-Québec exploite deux notions qui s’annulent : le soutien à une industrie rentable et l’apprentissage de la modération. Pour un joueur compulsif, trouver à cinq minutes de marche d’où qu’il se trouve un appareil de vidéo-poker ou un point de vente de billets de loterie est un piège, une incitation à outrepasser toute retenue.
Selon une recherche entreprise par un groupe de travail sur le jeu, il existerait dans un rayon d’une dizaine de rues desservies par le CLSC du Plateau Mont-Royal, 19 endroits où on trouve un total de 109 appareils. Pour parvenir à les identifier, la Société d’État n’a offert aucune collaboration. Ce n’est pas un hasard si les jeux de hasard font tant de victimes.
Les joueurs compulsifs, en plus de vivre au bord du gouffre financier, entraînent dans leurs excès les membres de leur entourage. Surtout parmi la population à faible revenu et parmi les jeunes. Selon les travailleurs du milieu, le problème de «gambling» se présente sous différentes formes insidieuses. On ne sollicite pas nécessairement l’aide des intervenants sociaux pour régler un problème de jeu, mais pour un problème d’endettement, une incapacité de payer le loyer ou une difficulté à payer le panier d’épicerie.
Et si jouer est une caractéristique de la jeunesse, est-ce vraiment amusant de réaliser qu’au primaire, huit enfants sur dix ont déjà joué à des jeux de hasard et que, selon certaines données, la dépendance au jeu devance la cigarette et les drogues chez les jeunes ? Les mauvaises habitudes se prennent jeunes. (Réf. Hebdo Le Plateau)
Je ne suis pas vraiment surpris par cette mauvaise note en français. Il y a belle lurette qu’on la maltraite notre langue. De quelqu’un qui s’efforce de bien l’utiliser on dit qu’il cherche à se montrer, qu’il cherche à se donner de l’importance, ou à utiliser des grands mots, et bien d’autres qualificatifs du même acabit.
Et pourtant, tout le monde sera d’accord sur l’importance de bien communiquer. Il est même très à la mode de parler de communication et de se décrire comme bon communicateur. Mais qu’est-ce qu’on a donc à valoriser la communication et à tuer son véhicule en même temps ?
Quelquefois, j’ai l’impression que la modestie est la qualité la plus valorisée, voire même la plus exigée dans notre collectivité. Tu peux dire n’importe quoi, n’importe comment, du moment que tu n’enfreins pas la sacro sainte loi de la modestie. Dès que tu auras l’air d’être un peu trop compétent, un peu trop éduqué, un peu trop articulé, tu seras mis sur la touche comme si tu avais tué ta propre mère. Alors, tu ne prendras pas ce risque et tu t’exprimeras avec les phrases et les mots modestes du petit peuple, même si pour cela tu devras sacrifier le sens de tes paroles et la qualité de ta communication.
De toute manière, ces mots et ces phrases, tu ne les connais pas. On t’a bien fait comprendre depuis ta plus tendre enfance qu’il n’était pas utile et encore moins souhaitable de faire l’effort de les apprendre. A quoi bon apprendre quelque chose qui te nuira ? Et ce n’est pas la vocation d’éducateur que tu auras choisie qui y changera quelque chose.
Qui n’a jamais entendu dire: » Le français est difficile à apprendre!! » ou encore » L’anglais est beaucoup plus facile. » En effet, notre langue est riche et il faut s’y intéresser pour apprendre à la maîtriser. La question est maintenant de savoir si d’une part la langue est vraiment trop difficile ou bien si d’autre part le peuple québécois néglige tout simplement cette dernière au profit de la culture américaine. Il s’agit peut-être un peu des deux…
En fait, il est vrai que la langue française est parsemée d’exceptions et de difficultés. Les significations sont multiples pour un même référent. Elle n’est toutefois pas plus difficile qu’une autre langue; elle est seulement différente. Elle est subtile et douce. Qui si frottera découvrira une mélodie latine enivrante, il suffit d’écouter. Savons-nous écouter? Cessons de banaliser le français. Ce n’est pas qu’une langue seconde, c’est une personnalité en soi.
Le coeur du problème se cache peut-être donc dans le fait que nous prenons pour acquis notre langue au Québec. Il manque énormément de cours sur l’histoire du français dans les écoles. Cette formation apporterait une nouvelle dimension à la langue. Les jeunes apprendraient que notre »parlé » n’est pas moins beau que celui de la France, mais qu’il vient directement de la royauté française. Nous parlons notre langue aussi bien que les Français, nous avons seulement des réalités différentes; ce qui a donné naissance aux nombreux néologismes.
Il serait temps que le peuple québécois se réveille un peu… Qu’il cesse d’être fier d’être Québécois que le 24 juin… Il faut être fier de sa nationalité, bien entendu, mais il ne faut pas oublier que notre langue c’est notre couleur. Il faut se passionner pour elle si nous voulons la préserver… La bercer au creux de nos coeurs et la transmettre aux générations futures…
Cessons de nous cacher!!
Réveillons-nous pour une fois…
C’est toujours surprenant de voir la réaction du monde en général lorsque les comparaisons se font par les statistiques. Ils s’offusquent au pourcentage élevé dans le domaine social. Mais dans la vraie vie, les statistiques n’ont pas de grandes valeurs. Les misères de l’un fait nécessairement l’affaire de l’autre. C’est la loi de la jungle qui prime. Je suis d’accord avec vous, se qui devrait primer ça devrait être le genre humain c’est-à-dire l’humain avec un grand H. Aujourd’hui, dans notre société ultra performante avec un rythme élevé, l’homme ne prend plus la peine de s’arrêter et de faire une mise au point sur les informations qui l’assaillent. De faire le tri, de ne pas agir comme une éponge et de tout gober.
Avec les nombreuses statistiques qui sont diffusées dans les médias, il n’y a plus de réaction qui amène à faire une certaine réflexion sur les causes et les conséquences.
Dans le milieu des joueurs compulsifs le phénomène est semblable. Au début, les personnes se sentaient conserner. Aujourd’hui, combien de personne se sentent interpeller par les drames dénoncés?
Un autre secteur où les statistiques font l’apanage des biens penseurs; le secteur de l’éducation. Depuis environ deux semaines, dans les quotidiens locaux, on y trouve beaucoup d’acticles sur la qualités du français dans les établissements éducatifs ainsi dans les médias écrits. On nous révèlait qu’une partie des enseignants ne savent pas leurs règles de base de la grammaire. On nous disait que les examens d’entrées pour les universités étaient difficiles et que les biens penseurs songeaient à faciliter les examens.
Les biens penseurs du ministère n’ont qu’à remettre les dictées à la mode du jour. C’est certain ceci occasionnent beaucoup plus de travails mais si les personnes concernées pouvaient se parler et à trouver une réforme qui prend en considération les bons éléments nécessaire à une bonne diffusion de la langue française et également les autres matières au programme. ouf!
C’est un fait, la publicité incitative et l’accessibilité interpellent différentes gens pour différentes raisons. Toutefois, étant directrice générale d’une maison de thérapie, j’éprouve plus le besoin de parler de l’aide disponible pour les personnes ayant un problème de jeu compulsif car, au delà des chiffres, ces personnes sont des êtres à part entière qui méritent mieux qu’une étiquette « joueur ».
Pour le personnel de la Maison au Seuil de l’Harmonie, les chiffres ont aussi un visage, des yeux éteints, des moues tristes, des épaules affaissées, des échines courbées et des âmes défaites!
Dans ce contexte, quand les personnes reconnaissent qu’elles sont dépendantes et acceptent de faire un pas vers une maison de thérapie, nous devrions tous les aider.
Alors, ne dénigrons pas la ligne info-jeu car elle est une des portes d’entrée qui permet de référer ces personnes vers les maisons de thérapie qui font partie du programme expériemental sur le jeu compulsif.
Ainsi, au Québec, dans chaque région, il y a un programme expérimental du jeu compulsif qui est subventionné par le gouvernement et qui permet aux joueurs de suivre une thérapie et ce, gratuitement.
Que vous soyez en accord ou non avec cette façon de redistribuer l’argent du jeu, il y a au moins une volonté de faire quelque chose! C’est dans l’action que se font les petites et parfois les grandes choses.
Pour nous qui travaillons avec les gens ayant des problèmes de dépendances, notre plus grande satisfaction est de les voir quitter la Maison avec une étincelle au fond du regard et de les revoir en contrôle de leur vie.
Quand rien ne va plus, il faut savoir où demander de l’aide. Qui sait, la prochaine personne que nous aiderons sera peut-être vous, un de vos proches, un de vos amis, un de vos collègues!
N’hésitez pas à communiquer avec nous, il nous fera plaisir de vous aider.
Maison au Seuil de l’Harmonie
Beauport, Québec
660-7900 ou 1-877-980-7900
http://www.seuil-harmonie.qc.ca
La question du jeu est une question extrêmement sensible. Pour avoir travaillé dans un bingo pendant près de deux ans, je peux vous dire que l’univers du jeu au Québec est vaste et certes prolifique. Bien sur ce ne sont pas tous les joueurs qui le font de façon compulsive. Le danger est plutôt ici dans la tolérance sociale et dans l’incitation constante au jeu. Vous rappelez vous de la pub de Loto-Québec qui montre une femme qui se promène dans une épicerie et qui doit renoncer à toutes les gourmandises qui lui apparaissent. Celle-ci réussit à se controler jusqu’à ce qu’elle arrive à la caisse et qu’elle s’exclame en voyant un billet de lotterie: «Cette gaterie là je peux me l’offrir»! Quel message sommes-nous en train de passer aux gens ? Jouer au loto, c’est une récompense mais surtout cela devient un plaisir lorsque les autres nous sont interdits. Ainsi, Loto-Québec s’est dit qu’il avait un atout en poche pour aller chercher une clientèle féminine dévalorisée et complexée qui n’en peut plus d’avoir constamment à refouler ses désirs. C’est pervers et même pas subtil mais ça marche quand même.
En cela, il y a raison de croire que Loto-Québec s’attaque directement à une catégorie de gens susceptibles de trouver satisfaction dans le jeu. La lotterie devient exutoire facile et accessible à tous.Ils sont partout ces petits billets. Ils en viennent à représenter le petit bout de rêve de tout un chacun. La petite parcelle de bonheur manquante. La petite étincelle qui pourrait remettre sur les rails. C’est ça qu’ils veulent nous faire croire: on passe à coté du magot si on sort du dépanneur sans avoir tenté notre chance. Il réussisent tellement bien que l’on se sent même coupable de ne pas essayer. D’autant plus qu’il y a toujours quelqu’un pour dire «si on joue pas, on a encore moins de chance de gagner». À mon sens, la problématique du jeu de nos jours est plus liée à l’illusion qu’elle crée qui est d’autant plus forte et puissante que la société a perdu ses repères.
Si, selon Rabelais, science sans conscience n’est que ruine de l’âme, qu’en est-il des statistiques sans sentiment? Descendent-elles dans les abysses de l’esprit?
Si c’est le cas alors leur donner de la valeur, c’est embarquer dans la danse de la déshumanisation, c’est accepter la réduction de l’être humain en chiffre. C’est penser qu’il y a des réponses absolues à tout. C’est encourager l’illusion que les statistiques confèrent une véritable compréhension des individus qui nous entourent, alors qu’on en sait vraiment rien.
Je préfère croire qu’il y a moyen de vivre sans ces chiffres. Qu’il est possible d’apprendre que l’on exploite son prochain et son goût du jeu sans le compter. Qu’il est possible de dire des choses significatives sans parler un français international et sans erreurs. Qu’il n’est pas nécessaire de sortir ses gros mots pour écrire sur ce qui nous anime.
Mais il faut se rendre à l’évidence, la tentation est grande d’admirer le contenant plus que le contenu … et c’est exactement ce que l’on fait en se paumant devant le veau d’or des statistiques …
Bonjour M.Desjardins,
Depuis plus d’un an, vous vous attaquez aux étudiants en sciences de
l’Éducation. On échoue le test de français à notre entrée au BAC. Oui, et puis
après? Nous avons quatre ans pour apprendre la langue française dans toute sa
complexité, apprendre à maîtriser ses règles les plus absurdes, ses règles
d’accord parfois douteuses. Je l’ai échoué ce foutu test. Ce foutu test où on
nous questionne sur les exceptions de la grammaire, sur des exceptions qu’on n’a
parfois jamais apprises.
Mais je sais que si j’avais à le refaire maintenant, je le passerais sans
difficultés. Nous arrivons du cégep, où nous n’avons fait que peu ou pas du tout
de grammaire. Notre secondaire ? Ah ! Ce qu’on a pu apprendre est vite oublié. À
notre entrée au BAC, il est évident que nous n’avons pas les connaissances pour
réussir avec une note acceptable ce test. Saviez-vous que pour enseigner dans
les écoles secondaires, nous devons passer un test de français obligatoire ? Si
on échoue ce test, nous ne pouvons pas obtenir notre brevet d’enseignement ?
Pour enseigner, même si nous avons échoué un test de français ridicule, nous
devons maîtriser notre français.
Vous pouvez continuer de nous « blaster » allégrement comme vous le faites depuis
un bon moment. Par contre, je sais (et la plupart des étudiants aussi) que ce
test n’a pas de crédibilité valable. Il représente ce que nous devons
supposément avoir acquis à notre entrée au bac. Mais il ne faudrait pas oublier
que nous avons quatre belles années devant nous pour parfaire notre langue
écrite.
Est-ce que vous, M.Desjardins, saviez écrire de façon si juste, si véridique, si
majestueusement au début de votre carrière? (parce que malgré tout, j’adore vous
lire)
Laissez-nous notre chance ! Nous ne pouvons pas maîtriser ce que nous n’avons
pas appris, mais que nous apprenons au cours de notre bac. C’est nous qui
éduquerons bientôt. Sachez que nous serons le faire avec dignité et
professionnalisme
Les résultats de ces étudiants au test de français témoignent du mauvais système d’éducation et de la disparation lente de la langue française au Québec.
Le français est négligé dans les écoles dès le plus jeune âge. Certes, l’apprentissage de la langue française comporte des difficultés, mais c’est pourquoi il faudrait l’enseigner avec rigueur dès le primaire. Ce n’est pas en laissant passer les fautes que l’on va apprendre aux élèves à bien écrire le français.
De plus, nous sommes constamment confrontés à la langue anglaise. Sans nous en rendre compte, nous avons une syntaxe déficiente qui copie le modèle de l’écriture anglophone. La langue française se transforme petit à petit en anglais. Nous utilisons aussi beaucoup d’anglicismes sémantiques.
Il faut être conscient de l’envahissement de l’anglais au Québec et tout faire pour y remédier car cela contribue à notre assimiliation sans qu’on s’en rende compte.
J’aime l’anglais, je n’y peux rien. Je passe encore beaucoup de temps à potasser mes dictionnaires, j’y passerai probablement toute ma vie. L’anglais est une langue difficile. Ceux qui croient le contraire n’ont été exposés qu’à l’anglais des adolescents ou, au mieux, à celui des feuilletons américains.
Dans toutes les langues, certains soignent la manière dont ils expriment leur pensée, tandis que d’autres jugent que c’est inutile. D’ailleurs, il en va de même de l’apparence. Certains ont un chic fou naturel, d’autres ont l’air endimanché. Faut l’avouer, l’élégance ne sied pas à tout le monde de la même manière…
Je prédis que la qualité de la langue au Québec va aller en se dégradant. Pourquoi? parce que la plupart des gens apprennent par l’exemple; c’est plus simple et ça procure à la fois un sentiment d’appartenance au groupe social. Quand on est mal boutonné, mal lacé, mal coiffé, bref inadéquat au point où on risque de se la péter ou d’avoir ridicule, eh bien, on se le fait dire, n’est-ce pas? Quand on accorde mal un verbe (faudrait que j’irais) qu’on emploie un néologisme inutile (possiblement), un verbe de façon incorrect (il vient juste de quitter), ou un mauvais genre (l’autobus, a s’en vient-tu?), une structure fautive (parle-moé s’en pas!), dites-moi, QUI S’EMPRESSE D’INTERVENIR?
La qualité de la langue parlée (et écrite) ira en s’améliorant lorsqu’on aura le COURAGE d’abandonner notre langue d’ADOLESCENT. En fait, si être un ado n’a rien de mal en soi, il faut admettre que cette étape est un passage nécessaire qu’il est normal de FRANCHIR. ll en va de même avec le véhicule de notre pensée. Un peu de noblesse et d’élégance ne lui feraient pas de mal :)
si sur l’internet, il y avait un blocage pour les fautes de français, cela obligerait les gens à chercher plus l’erreur ! je suis surprise à chaque fois que je lis les courriels des jeunes…
le jeu peut devenir convulsif pour nous tous..ex:les votes du voir… mais avec le voir ce qui est bien , ce n’est pas à l’argent que l’on joue mais au cumul de points pour accéder à la culture plus facilement..
Juste une observation bien personnelle… ça ne veut probablement rien dire du tout :
De toutes les personnes que je connais de l’école primaire et du secondaire, la grande majorité des plus médiocres d’entre eux s’est orientée (et a été acceptée!!!) à l’université en science de l’éducation.
Ça fait peur…
Je veux la paix, assez entendu les mots Gros Lots, Loterie et Loto-Québec.
C’est un cancer qui nous ronge tranquillement, on le laisse faire, il est astucieux et fait de plus en plus de victime autour de nous. Existe-t-il une compagnie qui fait plus de publicité que Loto-Québec dans cette province? Tous les jours on me sollicite: de la publicité dans tous les médias, le caissier du dépanneur me demande encore mon p’tit 2 même après trois ans de non merci, de faux jeux vidéo, de fausses émissions de télévision, et j’en passe. Pourtant, personne ne semble se rendre compte que le cancer se propage; Samuel je na mange pas à la cafétéria ce midi, je vais plutôt m’ acheter des grateux?
Impossible de passer 2 jours sans entendre parler de Loto-Québec
Si je connais la différence entre la gimmick des vidéopokers et un pusher qui donne quelques joints aux enfants pour les rendre « accros »? Et bien OUI, il y en a une très grande : la distribution de la drogue est illégale tandis que sortir de chez-soi pour aller parier son argent est légal.
On pourra s’époumoner comme on voudra en voulant donner la faute à quelqu’un mais ce qui est évident dans cette histoire c’est que ce qui fait parfois le bonheur des uns, fait souvent le malheur des autres » car c’est peut-être la faute au gouvernement mais, il n’empêche que l’argent qu’engrangerait le gouvernement québécois, nous aide d’un autre côté à faire des choses de l’ordre social. N’oublions pas non plus que d’être joueur compulsif c’est d’avoir une maladie..De la à dire que c’est une maladie contagieuse je n’en suis pas si sur, donc arrêtons d’accuser tout le monde dés que quelque chose ne va pas !
Pour moi, Il n’y avait rien de nouveau dans l’article de David Desjardins, sauf que je ne savais pas que le mot « crisse » s’épelait de cette façon.
Monsieur Desjardins, je n’ai pu m’empêcher de sourire en lisant votre texte sur les examens de français pour les étudiants en enseignement. Vous savez, sourire comme ces clowns tristes, une petite larme roulant sur la joue. Certes, les étudiants vont à l’université pour apprendre leur langue et les tests sont peut-être d’un niveau trop élevé (qui suis-je pour en juger?), mais j’aimerais signaler que le problème est réellement là et est pas seulement chez les universitaires. Amusez-vous à lire romans et journaux, à regarder télévision et publicités. Vous trouverez une panoplie d’erreurs en un court laps de temps, je vous le jure. J’ai 18 ans et j’étudie présentement en journalisme au cégep. À chaque cours, un de mes professeurs nous fait faire des dictées plutôt difficiles, mais pédagogiques. « La langue française est votre instrument, sachez l’écrire et vous en servir correctement! » dit-il. Nous maugréons, mais il a tout à fait raison. Et je considère que nous, étudiants en journalisme, ne devrions pas être les seuls à penser ainsi et à le faire. Je me souviens avoir fait une dictée dans un cours de français général où nous avions la permission d’utiliser un dictionnaire pour nous corriger nous-mêmes avant la correction finale par le professeur. Certains élèves ont trouvé le moyen de faire 36 fautes! Et ce n’était pas des cas isolés. Il y a un réel problème ici. Oui, notre langue au Québec est colorée, joviale et différente de celle de la France, mais elle n’excuse aucunement nos écarts en matière de français parlé et écrit. Réveillons-nous!!
Il est vrai que le gouvernement profite bien de la situation des joueurs compulsifs. Le gouvernement dans notre société n’est pas qu’un parti au pouvoir. Il est l’entreprise qui, non dirige une collectivité, mais gère le revenu de leur profit. Le gouvernement est similaire à la chaîne Wal Mart. Bref, il ne cherche qu’accroître leur bien au détriment des pauvres.
Je ne crois pas qu’on puisse s’attendre que la politique envisage de meilleurs conditions pour leurs employés…euh…pardon…citoyens je voulais dire.
Cependant, il est vrai que le jeu est une maladie psychologique, mais chaque individu possède un certain cogito. Le gouvernement n’est pas le seul responsable. Interdire le jeu signifie interdire l’alcool alors??? Pensez-vous qu’il serait favorable de vivre à l’époque de la prohibition. Allons-y donc avec MODÉRATION!!!
L’État québécois est propriétaire de plusieurs milliers de machines vidéo poker, installées en vue dans des centaines de bars, brasseries, casinos et hypodromes et partage par entente avec les propriétaires tous les profits générés par cette industrie étatisée meurtrière et ravageuse. Il n’y a pas que la chair qui est faible, l’appât du gain aussi et c’est les plus pauvres qui dépensent leur menu revenu dans les jeux du hasard espérant gagner le gros lot avec deux cents 25 sous ou deux dollars pour la 6/49 nationale. Comme il a été dit récemment l’émission de télé des B.S. ce n’est pas « Les Bougons » mais La Poule aux Oeufs d’Or, juste à voir les concurrants s’afficher avec des vêtements achetés au Village des Valeurs. TVA a la diffusion exclusive de tous les résultats de toutes les lotteries, sauf les gratteux qui sont du vol en privé de caméra; je me demande si Monsieur Péladeau achète à toutes les semaines des billets de lotterie qu’il partage avec sa Julie enceinte, j’en doute. Le petit peuple se ruine dans les machines, et l’État met le tas dans ses coffres, et c’est pas un hasard si tant de dépendants pour mettre fin à leur enfer mettent fin à leurs jours.
À tous ceux qui, comme M. Desjardins, semblent croire que la médiocrité est une norme en sciences de l’éducation:
Je suis une étudiante au Bac en enseignement primaire-préscolaire (BEPEP) piquée au vif par le mépris qu’affiche M. Desjardins à l’égard de moi et mes collègues. À ce mépris, je répondrais:
– Avant de traiter les étudiants en enseignement de la sorte, faites passer ces tests de français à la majorité des étudiants admis à l’université et observez les résultats. Il est fort probable que l’on se heurte au même constat alarmant.
– Le travail auquel les futurs enseignants se préparent en est un difficile et loin d’être le plus payant. Si de jeunes gens se dirigent dans cette voie, c’est que l’éducation est pour eux une passion. N’avez-vous pas déjà entendu que l’éducation de nos jours était une vocation? Croyez-vous que de purs imbéciles pourrait remplir auprès de nos (vos) enfants ce rôle capital?
– Les futurs enseignants ayant échoué au test de français doivent travailler très fort pour combler leurs lacunes en français. Et qui de mieux placé pour enseigner les subtilités de la langue française que quelqu’un qui en a éprouvé les difficultés.
Réfléchissez à cela Monsieur Desjardins et de grâce, écoutez les argument des spécialistes qui se prononçent à ce sujet (je fais ici référence à Claude Simard, le doyen de la F.S.E) car ils le font en connaissance de cause, contrairement à d’autres.
En guise de conclusion, je voudrais vous faire part d’un paradoxe que j’ai relevé dans votre dernière chronique: Si vous vous extasiez sur les textes de Fred Fortin (que j’aime bien, soit dit en passant) qui représente selon vous votre génération, pourquoi un langage que vous appréciez chez lui vous étonne chez les autres ?
C’est avec un certain amusement que j’ai écouté l’entrevue avec Monsieur Caron, présentée à Radio-Canada le 4 novembre dernier, concernant la décision des gouvernements de ne pas considérer les grammaires comme des manuels scolaires. À plusieurs reprises, le président de la Fédération des commissions scolaires du Québec (rappelons-le!) a employé l’expression des argents . Pourtant, cette citation, tirée du Grand dictionnaire terminologique, vient mettre en lumière la faute commise par Monsieur Caron. «Les argents est un archaïsme. Il ne faut pas dire « les argents que l’État affecte à l’éducation » mais « l’argent ou les sommes que l’État affecte à l’éducation».
N’est ce pas ironique que, dans la foulée de la controverse sur les jeunes enseignants qui ne savent pas écrire sans faute, le mentor de l’éducation fasse une erreur aussi bénigne? La langue est gardienne de la foi, est porteuse d’identité. La qualité du français doit être une préoccupation de tous, autant des médias, des gouvernements que de citoyens. Si les hauts fonctionnaires ne maîtrisent pas leur grammaire, n’allez pas vous surprendre que nous, étudiants, ayons quelques ratées!
Le discours peut tellement être différent selon l’idée qu’on veut vendre. Ceux qui critiquent le gouvernement pour ses loteries sont les mêmes qui revendiquent la légalisation de la majijuana. C’est vrai, imaginez les profits que le gouvernement pourrait arracher au crime organisé avec la vente de marijuana dans nos pharmacies? Il faut s’entendre sur l’utilisation de l’argument et rester constant.
Le pourcentage d’échec du test de français à l’université est effectivement effrayant. La situation est-elle pire qu’avant, où il n’y avait pas de test?? Le français à l’école est important, certes, mais n’essayez surtout pas d’enlever des heures de cours d’arts dans les programmes scolaires au profit du français, vous soulèverez un vent de protestation. Le temps est à la hiérarchisation des besoins d’enseignement et la distribution des cours dans la trentaine d’heures d’enseignement par semaine.
Ils ont le dos large les étudiants en sciences de l’éducation à l’Université Laval.
Les résultats des étudiants des autres facultés au test d’admissibilité sont ils connus? Si à 78,9 on parle de désastre, peut être vaut-il mieux taire les résultats globaux. Ces personnes proviennent probablement des mêmes institutions que les postulants aux autres facultés, ont reçu, sinon les mêmes cours de français, des cours enrichis.
Facile de pointer du doigt ceux qui enseigneront à nos enfants. Mais en début de parcours, faut pas s’alarmer. Après tout, facile d’imaginer qu’ils sont au même point que l’ensemble de la population étudiante à ce stade de leur aprentissage. Ils devraient donc s’améliorer.
On semble oublier que la qualité du français n’est pas que l’affaire des « étudiants-en-sciences-de-l’éducation-à-l’Université-Laval. C’est ce qui m’inquiète le plus!
Tout d’abord, un pusher qui donne des joints, ça n’est en aucun cas une légende urbaine. Peut-être ne les donne-t-il pas, mais il peut aisément fournir beaucoup plus qu’une petite poffe de temps en temps. J’en ai connu un au Cégep qui fournissait de quoi rouler des joints toute la journée (c’était pendant mon cours de français et aussi celui de maths)… Pour rester dans les chiffres, nous fumions à ses frais beaucoup plus qu’un sept (soit 7 grammes) par jour.
Le français. Quelle surprise! À commencer par la première année, on nivelle continuellement par le bas le français à l’école. Comment voulez-vous qu’on arrive à quelque chose de sensé lorsqu’il est question de « mots d’action » plutôt que de verbes? Ça, c’est ce qui se produit en ce moment. Mais est-ce que c’était vraiment mieux il y a quelques années? Je me souviens de profs de français qui donnaient les réponses à n’importe qui lors des exercices ou des tests. Les tests de lecture qui devaient durer 2 cours étaient invariablement prolongés jusqu’à une semaine, soit 5 cours.
Pour la faute, eh bien, elle était tellement immense qu’on peut difficilement la traiter de faute. Je ne suis pas encore un étudiant en sciences de l’éducation, probablement que je vais le devanir dans un an ou deux, mais je n’ai eu absolument aucun mal à la trouver. Vous pouvez fouiller dans ce commentaire pour trouver des fautes et je vous y invite fortement. C’est en se corrigeant les uns les autres que l’on s’améliore. Alors si vous en apercevez vous pouvez me le signaler par courriel à [email protected].
Quant à ce qui a trait a Fred Fortin, je n’ai aucun chiffre ni aucune lettre qui me vient à l’esprit pour répondre à M. Desjardins. Sauf peut-être: « Si y mettait d’l’acide dins barres de chocolat ».
Je ne suis pas étonné de voir la quantité d’échecs des tests de français pour les étudiants en éducation de l’université Laval.
Je suis de la génération 1972-1973 et nous étions les derniers à avoir des cours de grammaire à l’ancienne avec les vieux manuels des années 50-60. On apprenait par coeur, mais c’était efficace.
L’annnée suivante, ma petite soeur a eu le ‘nouveau programme’ ou on apprenait à rien apprendre. Donc, à ce jour, elle ne sais toujours pas écrire correctement.
Je n’ai jamais compris pourquoi on avait essayé de réformer des choses qui fonctionnaient correctement. Réinventer la roue?
Pourtant, c’est quand on est jeune qu’on a le meilleur taux de rétention. J’imagine que c’était ennuyant à enseigner et pas tellement plus passionnant à apprendre par coeur, mais faudrait se comparer avec d’autres pays un peu. Entre autre, avec la Chine, ou chaque petits chinois doit apprendre 15 000 caractères pour apprendre à lire sa propre langue. que du par coeur, par contre, ils sont conditionnés beaucoup plus jeunes à l’étude et à la rigueur.
…
Pour les machines à Poker, je suis attristé de voir l’argent récolté en majorité sur le dos des personnes ‘accro’ du jeu.
La solution n’est pas de tout laisser tomber, mais il est aussi illusoire de faire l’autruche.
Je vois beaucoup de gens se plaindre que la grammaire n’est pas assez présente dans les écoles.
À vous tous : c’est bien beau une grammaire. Mais c’est plate.
Les jeunes voient assez de règles à l’école, le problème n’est pas là. Il faut leur donner à lire, leur donner l’intérêt de voir des exemples massifs d’utilisation du français. Des romans quoi! Personnellement je ne maîtrise pas bien les règles de la langue, mais j’en ai une connaissance intuitive grâce à la littérature. Ce n’est pas parfait, mais c’est la porte d’entrée sur une univers vaste ou il serait facile d’aller plus loin.
L’apprentissage commence par le plaisir, alors n’allez pas tapper sur la tête des étudiants avec des grammaires et des dictionnaires avant de leur avoir donné le plaisir d’utiliser la langue! Dans tout ce qu’on entreprends, on apprends de nos erreurs et si on essaie d’apprendre la français à grand coup de règles de grammaire sans que les gens aient l’intérêt, ça ne fontionnera tout simplement pas bien. C’est une fois que l’intérêt et le plaisir y sont que la matière entre facilement à l’école.
Faites entrer la littérature dans les coeurs et les grammaires, dictionnaires, règle etc auront la porte grande ouverte!
Je suis tout à fait d’accord et j’ai moi-même pété quelques plombs à propos de la génération et de leur français MAIS ne faisant pas partie de cette génération, j’ai un excellent français écrit que j’entretiens et perfectionne continuellement.
PAR CONTRE, et sans vouloir excuser cette génération et leur piètre résultat, j’ai récemment passé un test de français dit « éliminatoire » et je dois avouer y avoir presque laissé ma peau (ou du moins quelques poignées de cheveux!). C’est pas toujours évident le français! Oui il y a des lacunes à ce niveau depuis plusieurs années dans le milieu étudiant (la venue des traitements de texte, correction automatique, etc.) mais il faut faire attention aussi dans l’étude qui nous intéresse, à savoir, cet examen était-il éliminatoire et ne contenait-il que des exceptions et difficultés de la langue française d’un bout à l’autre?
Moi ma perception des « tests » de français est différente maintenant, et toujours sans vouloir excuser nos étudiants, je serais bien curieuse de passer moi-même ce test pour voir si je fais maintenant moi-même partie des « illettrés compulsifs ».
Oui 78,9% des étudiants en enseignement qui échouent le test de français c’est trop! Je suis moi-même étudiante à la faculté des sciences de l’éducation et j’ai fait ce test que j’ai passé mais pas suffisamment pour considérer que je maîtrise la langue écrite! J’en conviens qu’il est impensable de ne pas demander aux futurs enseignants de savoir bien écrire en français puisque nous aurons à le montrer aux enfants. Cependant, ce test était, ma foi, très difficile et les questions qu’on nous posait étaient de l’ordre de l’inconnu pour la majorité d’entre nous, du « jamais entendu parler ». Alors, le problème vient-il vraiment des étudiants ou du programme de formation québécoise. Y-a-t-il un cours de français dans lequel vous ayez vraiment appris à bien utiliser la virgule ou encore un cours sur les anglicismes qu’on ne peut pas utiliser en français écrit??? Moi, je peux affirmer que oui et ce cours m’est donné cette session à l’université puisque j’ai eu un résultat inférieur à 75% dans le fameux test.
La langue écrite s’avère être une langue très même trop différente de la langue orale ce qui cause des problèmes majeurs chez la plupart des gens. Ce qu’on vous cache dans cette statistique c’est que les étudiants en enseignement ne font pas des erreurs aussi banales que les règles d’accord en genre et en nombre, dans la conjugaison des verbes ou encore dans l’orthographe des mots. Non, on a échoué aux niveaux des angliscismes, de l’emploi de la virgule, des accords des participes passés employés avec avoir qui ne s’accordent pas comme les autres participes passés avec cet auxiliaire, de quelques mots qu’on ne peut pas utiliser à l’écrit dans un tel contexte mais que l’on utilise à l’oral. Les erreurs qu’on a fait, la majorité des francophones les auraient fait à moins d’être linguiste.
On a échoué, mais on nous donne des outils pour se perfectionner: des cours obligatoires en maîtrise du français. Je vous mets au défi de le passer ce fameux test!
Euhhh ouainh… Tsé là genre, j’veut dire Kek’chose… « Les d’jeunes » universitaires savent pu écrire en frança. Ben c’est pas nouveau, même si c’est pire qu’avant. Ah pi fukkk, c’pâ ci gravvvv ke sa!. d’aborrre kon s’compran!
Moi, je ne suis plus un « d’jeune ». J’ai 47 ans. J’ai choisi de quitter l’école après avoir fait 3 années de CEGEP… sans obtenir mon DEC. J’avais 17 ans. Je suis un autodidacte et j’ai décidé que même si je quittais l’école, je ne deviendrais pas un illettré pour autant. Ironiquement, je disais à cette époque là, que l’école formait… des illétrés!
Aujourd’hui, je travaille avec des jeunes diplômés : Bac, Maîtrises et Doctorat. Ils ont plus que le double de ma scolarité. Le hic, c’est qu’ils sont incapable d’écrire 2 phrases complètes sans faute. Pire: ils sont incapables d’articuler leur pensée. Leur discours est parfois confus, naïf, décousu.
Si c’est si important de maîtriser la langue c’est parce que toute la structure de la pensée repose sur la la langue. La capacité d’exprimer clairement et de manière structurée une idée, une pensée, une réflexion passe par la maîtrise de la langue.
Fa ke ché pâ trop koi rajouté… j’esprime c’que j’ai à dire komm sa vient dans ma spontanéiter!
Merci à Cindy Bérubé Lessard et aux autres qui ont apporté un bémol au 78,9 % d’échec au test de français. En lisant l’article j’ai comme plusieurs trouvé ça épouvantable mais finalement ce n’est peut-être pas si pire que ça en a l’air. Et puis ce n’est pas un test en sortant de l’université mais en y entrant. Alors laissons leur le temps de se parfaire.
En passant, les fautes dans le paragraphe sur Fred Fortin, à part les mots comme S’cusez et toune, ce n’est pas ça qu’on cherche (et ils sont employés consciemment aussi), il y a l’expression je m’ai retrouvé. On devrait plutôt dire je me suis retrouvé.
Désolé, je ne suis pas étudiante en enseignement, tout ce que j’enseigne c’est la danse. Mais vu que j’ai un DEC et que je ne suis pas allée à l’université, je me suis permis de répondre.
Les chiffres parlent, déblatèrent même. Ils ont une âme certes, mais oubliez le reste:ils n’ont pas de coeur! Les statistiques effraient. Des tonnes de statistiques accaparent notre champ de vision chaque jour. Les journaux alignent des colonnes de chiffres dans le but de nous surprendre, de nous faire comprendre, en un coup d’oeil, une situation donnée. Les chiffres affichent un merveilleux langage, rempli de symboles, de sous-entendus. Il existe toute une sémantique des chiffres. Ils sont parfois magiques, parfois mystérieux, souvent révélateurs de vérité.
De tous temps, les chiffres ont occupé la conscience de l’homme. Ils ont été à la base de tout enseignement didactique. Savoir compter est magique. Connaître la signification des chiffres est hallucinant. On peut « triper » fort sur la numérologie. Des astrologues gagnent leur vie avec des chiffres. Des profs de maths aussi. Des comptables, agréés ou agréables, des fiscalistes véreux ou compétents aussi. Des ministres des finances se font élire sur des chiffres promis. Vous obtenez un diplôme truqué de chiffres, de notes. Le langage du chiffrier, de tout chiffrier n’est pas que symbolique:il est vérité absolue. Même la Bible est composée de livres étiquetés en versets chiffrés.
Votre salaire est chiffré, tout comme votre date de naissance, votre numéro d’assurance sociale (bien sûr il peut être trafiqué), votre destin est composé de chiffres définis avant votre naissance. L’infini des chiffres ne doit pas nous apeurer mais nous faire comprendre le sens de toute chose.
Nous sommes des savants si nous possédons la science des chiffres. Ceux-ci nous métamorphosent. Ils conditionnent notre conscience, ils stimulent notre esprit, ils imprègnent notre existence. De tous temps les chiffres ont « fabriqué » l’humanité.
Doit-on pour cela continuer à leur vouer une confiance aveugle, à leur accorder une confiance absolue?
Qui détient la clé du mystère des chiffres?
Réincarnés, les chiffres?
Comme les âmes?
Je suis une étudiante de l’UQAM. Une parmi tant d’autres. Une de plus qui sort d’un système où l’amour de notre langue est placé entre le fonctionnement du cortex cérébral et les lois de Pythagore. Je ne sais pas pourquoi j’ai du ressentiment quant à mon éducation… On m’a pourtant appris le complément d’objet direct et ses formules d’accord. On m’a même donné une petite grille avec toutes les exceptions possibles. hibou, bijou, joujou…. On m’a comblée. C’est drôle, j’ai pourtant quelque chose qui passe mal dans la gorge. Ah! On a oublié de m’apprendre à penser!
Il est facile de dire que les jeunes ne savent plus écrire. Mais on oublie souvent de simplement les lire. Pour réussir une dissertation de philo, un étudiant doit ,de un, comprendre comment son prof pense et aller dans le sens de ses idées et, de deux, passer le tiers de son temps dans un dictionnaire. Parce qu’il ne faudrait pas qu’il y ait des fautes;son opinion n’existerait même plus. Je suis une des premières à promouvoir la langue française parce que je crois en sa beauté, parce que je crois en sa force mobilisatrice. Mais pas quand la maîtrise de celle-ci devient l’unique critère de la qualité d’un texte. La beauté de l’idée est trop souvent écartée à profit de technicalités grammaticales.
Je suis d’une génération qui a des idées, qui a des convictions. Je connais Marx, Jacquard,Chossudovsky ou Sartre. Mais on s’en fout. Parce que ce qui compte avant tout, c’est que je sache les épeler. C’est la dessus qu’on calcule mon intelligence après tout et non pour mes idées.
Il est souvent bien dommage de voir comment les jeunes aujourd’hui parlent ou écrivent. Mais, selon moi, ce comportement ne devrait pas être la faute de leurs parents ou leurs professeurs, mais plutôt de leur génération.
En effet, les jeunes de nos jours ont comme passe temps de « CHATTER » sur Internet. Et du au grand nombre d’adepte de cette nouvelle mode, ils auront souvent a utiliser des abréviations ou des mots très « SLANG » pour écrire. Ce qui fait que leur français en prend plein la gueule et que les jeunes n’ont plus autant de beaux parlers qu’auparavant !!