Chers amis américains, J'ai récemment appris qu'à la suite de la victoire de George W. Bush le 2 novembre dernier, vous seriez nombreux à vouloir immigrer au Canada, convaincus d'y trouver un paradis de la gauche, un modèle d'équilibre entre le social et l'individu.
Vous auriez même engorgé nos sites Internet consacrés à l'immigration, gonflant du coup notre ego de plusse meilleur pays du monde. Et pour cela, nous vous remercions.
Mais avant de faire le grand saut jusqu'ici, permettez-moi, à l'instar de mon collègue David Beers du webzine Salon, de péter votre balloune, celle-ci ayant peut-être été un peu trop gonflée par Michael Moore et Ralph Nader.
Et quand je dis ici, je parle bien sûr du Canada, mais plus précisément de Québec, ville où je vis et travaille. Une ville que je croyais plutôt bien connaître, jusqu'à tout récemment.
Heureusement, certains médias m'ont ouvert les yeux. À commencer par ceux de Montréal qui ont su me rappeler le caractère à la fois pittoresque et villageois de notre ville de taille moyenne. Mais aussi grâce à nos médias locaux qui entretiennent trop bien cette image, peut-être sans le vouloir, confondant leurs propres ambitions, leur désir de rejoindre un public toujours plus vaste et les véritables aspirations de la population.
C'est d'ailleurs avec l'un d'entre eux que mon illumination a débuté la semaine dernière, à l'écoute d'un reportage aux nouvelles du souper à TVA. J'y apprenais que ce ne sont pas les politiciens qui dirigent la ville, mais deux animateurs de radio. Vous en avez peut-être entendu parler, le New York Times a justement consacré un article à l'un d'eux récemment.
En fait, j'y ai surtout appris que nos aspirants politiciens municipaux ont si peu de couilles qu'ils craignent de se présenter à la mairie de peur de se faire traîner dans la boue, sur la place publique, par ces deux monstres dangereux.
Vous avez bien lu, j'ai dit dangereux. Et pas juste un peu. Imaginez, ces deux énergumènes, pas moins à droite que Rush Limbaugh, dominent le paysage radiophonique et font la machette – euh pardon, la manchette – plus souvent qu'à leur tour. On leur attribue tellement de maux qu'on croirait qu'il s'agit de deux des plaies d'Égypte.
J'ai même lu dans Le Soleil, un quotidien de Québec, que l'influence de l'un d'eux s'étendrait jusque dans les vestiaires de hockey – lieu de culte canayen – où les joueurs se raseraient désormais tous la poche, suivant les préceptes de leur animateur favori. C'est dire si nous sommes descendus bas…
Par ailleurs, ce même animateur m'aura quand même éclairé lui aussi sur la vraie nature des Québécois qui, paraît-il, ont applaudi quand se sont effondrées les tours du World Trade Center. Québec est gauchiste, mais aussi pro-Ben Laden, le saviez-vous, ça? Est-ce vraiment avec ces gens que vous souhaitez vivre?
Mes amis, je vous sens déjà perdre de l'intérêt pour notre capitale carte postale unilingue francophone et je m'en voudrais de ne pas vous achever et ainsi vous convaincre de lorgner définitivement du côté de Moosejaw ou Thunder Bay.
Pour ce faire, allez donc lire le dossier spécial étalé sur quatre jours que ce même journal Le Soleil consacrait à notre ville. Petitesse d'esprit, fermeture sur le monde, impossibilité d'accepter ne serait-ce que nos saisons froides: sachez-le, notre intolérance n'a d'égale que la démesure soporifique de nos journaux.
En terminant, chers États-Uniens errants, laissez-moi vous confier quelque chose: si vous souhaitez quitter votre pays parce que vous croyez que les autorités et les médias vous traitent avec mépris et qu'ils insultent votre intelligence, ne vous leurrez pas, les nôtres font pareil.
Ici aussi, on nous prend pour des abrutis. Et ici aussi, nous en redemandons.
Wow,WoW,Wow! Un peu fort sur sur le piton….Votre animateur de bas étage devait être
entouré du même type de personnes que lui pour applaudir ce désastre…j`en connais d`autres qui sont encore sous le choc!
C`est vrai que nos élus font preuve de manipulation et sont pas honnêtes à certains moments mais rien n`est comparable avec ce qui se passe aux États-Unis où l`information est controlée par un petit clan.Içi tout sort au grand jour,les scandales sexuels(le ptit vieux du PQ qui aimait les touts-petits) dehors du PQ.Les « drogués » du gouvernement,out mais place à leur ré-insertion dans la vie politique après une bonne cure.Des extrémistes repentants ont le privilège d`être attendu.Seuls les profiteurs du système sont réelus au Canada:paradis fiscal,des petits contrats pas très »clean ».
Le visage du Québec change malheureusement, il est entrain de devenir l`endroit parfait pour les intolérants socialement parlant:les BS,les fumeurs,les gros,les non-sportifs,les chômeurs,les sans-abris.Et on devient tolérant devant des souffleurs de balounes,des menteurs.L`indifférence des gens commencent à me faire réfléchir sur notre avenir.
Bienvenue aux américains,si vous désirez vous établir içi au Québec sachez que vous ne pourrez avoir de AK47,vous pourrez marcher doucement n`importe où et surtout vous ne vivrez plus dans la peur orchestrée par votre gouvernement.
Ouf! Il faut être à son tour passablement abruti pour comparer ainsi nos médias et nos sources d’information à ceux des États-Unis. Rien à voir. Ce n’est pas parce qu’on diverge sur les opinions de certains médias et sur leur façon de couvrir « la nouvelle » ou de présenter une image que nous devons pour autant prendre pour acquis qu’il s’agit là d’extrêmisme politique!!! Et encore moins d’aposer une étiquette de droite à notre ville! Il y a une grosse marge!
Il ne faudrait pas oublier que nous, dans notre « plusse meilleur pays » nous avons le choix de fermer la radio, changer de journal, synthoniser une autre station, acheter une autre revue et de toujours pouvoir se tenir informé en ayant une multitude de points de vue. En fait, la différence est que nous avons le choix de nos sources d’information et, par conséquent, de ce que nous voulons ingurgiter!
Il est effectivement bien étrange que l’on accorde autant d’influence à nos médias et particulièrement à ceux pointés par l’article de Desjardins.
Ce qui est déprimant dans tout ça n’est pas que ces animateurs s’expriment (en termes grossiers, j’en conviens) ou même qu’ils piétinent certaines personnalités avec leurs gros sabots.
Ce qui me déprime personnellement, c’est que la plupart du temps, les médias ne se servent pas de leur pouvoir d’influence pour faire évoluer les idées mais bien pour les faire régresser à des questions de « trouver à qui la faute » ou « trouver qui est le plus fort ».
Il est vrai que pour atteindre un même but, il est bien plus complexe d’expliquer des grands enjeux de société que de se trouver un bouc émissaire. C’est toute la différence entre la «joke de newfie» et l’explication de ce qui s’est passé au Lac Meech en 1987. L’un fait davantage rire que réfléchir.
Pour les nostalgiques, c’est aussi toute la différence entre Point de mire où René Lévesque était le chroniqueur vedette et les émissions d’affaires publiques d’aujourd’hui où la ligne ouverte prend tellement de place que les analyses doivent être résumées en un bref trente secondes.
Pour ces raisons, je ne pourrai dire que la faute est attribuable à Fillion ou à Arthur. Pour ces raisons, j’aimerais davantage qu’on m’explique pourquoi en redemandons-nous, si on nous prend pour des abrutis.
Comme la majorité d’entre nous au Québec sommes catholiques, vous serez d’accord avec moi pour dire que l’on a crucifié Dieu sur la croix pour avoir eu des idées qui étaient en dehors de la pensée normale du peuple.
C’est exactement ce qui arrive au Québec quand il y a une petite brebis qui sort du troupeau, on le pointe du doigt, le ramène à l’ordre, il suit ou on le crucifie.
Désolée de vous décevoir chers compatriotes, mais nous sommes effectivement un peuple de « suiveux », un peuple qui se doit de suivre la majorité parce que c’est ce que l’on nous a enseigner, à faire les moutons, à obéir, à être des téteux et des pâtes molles.
Et ces deux animateurs dont on fait mention dans l’article ci-haut (qui semblent diriger la ville comme vous dites), ce sont les brebis égarées, qui sortent des rangs, qui veulent évoluer, qui veulent grandir et si ils ont tant de succès c’est peut-être parce ce qu’ils rejoignent une grande partie du troupeau qui se réveille peu à peu, des petites brebis qui étaient endormies sous sédatifs depuis belle lurette et qui se rendent compte qu’elles ont le droit d’avoir une pensée AUTRE …… que LA pensée unique.
J’ai lu moi aussi tout dernièrement qu’il y avait des candidats à la mairie (la plupart des ex-péquistes qui ne sont pas dans les bonne grâces de Arthur et Fillion) qui hésitaient par peur de se faire traîner dans la boue de se présenter comme candidat à la mairie de Québec. Je trouve ça vraiment dommage parce que je n’aimerais pas me retrouver avec un canditat imposé là par manque de choix dû aux insultes de ces animateurs. Je pense qu’il serait temps que la ville de Québec se réveille et cesse de les écouter et de prendre tout ce qu’ils disent pour de l’argent, mais je pense que c’est rêver en couleur. Nous sommes vraiment des conservateurs, pour des québécois et c’est quelque chose qui me révolte !
N’écoutant que de la musique à la radio, mon identification, aux grandes gueules ou tout autre personnage loufoque, demeure très faible. De la musique, des nouvelles tout au plus, attirent mon attention pour ces ondes. Il ne faut pas se prendre pour un autre.
Le tressage d’information contenu dans votre article peut faire dresser les cheveux sur la tête. Est-ce voulu? La mentalité présentée, de petite bourgade à deux chefs qui mène la troupe, m’apparaît trompeuse, même choquante. N’écoutant jamais, ces amuseurs SM, cette virée de propos à scandale et sans intérêt, il m’est difficile de les prendre en considération.
La vie à Québec demeure tout autre que celle rapportée, à moins que de ne s’intéresser, qu’à cette portion de vie minable. N’entre pas qui veut dans ma maison, même par la radio.
Les mauvaises langues disent qu’à chaque fois qu’un Canadien émigre aux États-Unis, ça augmente la moyenne d’intelligence dans les deux pays…
Blague à part, chaque démocrate qui s’en vient ici fait monter les chances que les républicains soient reportés au pouvoir d’une fois à l’autre.
Il faudrait pouvoir leur échanger leurs immigrants contre nos défenseurs de la « Liberté! » d’expression. Tant qu’à avoir un gouvernement d’extrême droite au sud, au moins ici, on se ferait peut-être moins prendre pour des abrutis.
Ahhhh le Québec. Gros village.
Québec, rempli de politiciens qui rarement font quelque chose pour le bien réel de la population, mais plutôt pour leur pouvoir personnel. Même la chose la plus logique et évidente ne trouve pas preneur si ça ne vient pas du parti au pouvoir. Et voilà, on se sent impuissant devant les ministres qui, sourire aux lèvres, disent au groupe d’intervenants qui vient de démontrer que le projet de loi va créer encore plus de problèmes sans rien régler: «Merci pour les commentaires, maintenant, ma majorité et moi, on fait comme on veut.» Quelle majorité? Certainement pas celle dans la rue, qui les avait pourtant élus. Et d’une déception.
Pas surprenant donc qu’on aime ceux qui crient sur les ondes – bêtises ou divertissement – puisque, à force de ne pas bouger socialement, on aime celui qui dit tout haut ce qu’on ne peut dire, même avec une pétition, et on aime que ça bouge, que ça déménage. C’est classique: on aime les extrêmes. C’est ça, la catharsis: Selon Aristote, effet de « purgation des passions » produit sur les spectateurs d’une représentation dramatique. Libérer les tensions.
Et c’est nous. Assis à regarder du sport. Taper sur des balles de golf au lieu de taper sur le patron (…au lieu de régler les problèmes). Refaire le monde avec son voisin autour d’un verre au lieu de s’impliquer auprès de sa communauté. Et chialer que rien ne change, et aimer écouter quelqu’un d’autre faire des colères sur les ondes. Parce qu’on aimerait faire pareil. Et parce qu’on sait que quand on va aller le dire à la personne qu’on a élue pour représenter nos intérêts, ça ne donnera trop souvent rien. En fait, c’est comme aux States. Notre démocratie ne fonctionne pas très bien… sauf si vous avez de l’argent et des amis au pouvoir. Désolée.
Faudra peut-être élire un libéral à la mairie de Québec pour espérer avoir quelque chose en termes de développement pour la ville. Mais ça, c’est si on pense réélire libéral dans quatre ans…
Québec est une belle ville où il fait bon vivre ne vous en déplaise Monsieur Desjardins.
Il est vrai cependant que nous sommes des moutons suiveux, est-ce par paresse intellectuelle ou par manque de cran ou d’idées? J’aime penser que ce n’est pas par indifférence.
Il m’arrive d’écouter ces 2 grandes gueules, parfois je suis en accord avec leur prise de bec, ils apportent une autre dimension à la pensée unique de nos braves fonctionnaires. Je n’approuve pas leur langage grossier et encore moins leur intolérance.
Je pense que le futur maire de la ville de Québec devrait avoir assez de cran et de connaissance de ses citoyens pour ne pas être influencer par ces 2 grandes gueules.
Commencant par l’affirmation pour le moins aberrante que deux animateurs loufoques seraient au commande de cette ville, la situant ainsi sur la droite extême de l’échiquier politique, cet article termine en affirmant le contraire pour dire que cette ville est un repère de gauchistes qui auraient applaudi à tout rompre lors de l’écroulement des tours jumelles du World Trade Center. S’il fallait une occasion pour montrer que l’on peut tout affirmer et son contraire, celle-ci est maintenant là pour le prouver. Soit, la population de Québec est dans l’ensemble conservatrice dans ses idées politiques ou culturelles, mais quelle population de quelle ville en Amérique du nord, pour ne pas dire partout dans le monde, ne présente pas de telles caractéristiques quand on ne s’attarde pas sur les franges marginales qui la composent. Elle est également plutôt xénophobe que raciste, mais dire cela d’elle équivaut à donner le dénominateur commun de toutes les populations des villes de ce monde. Ce genre de généralités ne font même pas un bon article tant l’information véritable qu’il y a à en retirer est nulle. Cette erreur de se croire aimer n’importe où du seul fait qu’on soit d’ailleurs est le pire des mirages qui risque de décevoir n’importe lequel migrant où qu’il aille sur cette planète. Dans la vraie vie, personne n’aime personne et ce n’est ni son seul lieu d’origine, ni ses seules idées qui changeront quoi que ce soit à cette vérité difficile à avaler. Comme le dit si bien l’adage, qui se ressemble se rassemble et c’est à partir de ces seuls regroupements que se construit l’urbanité de tous les tissus urbains de toutes les villes du monde. Alors, foutez-nous la paix avec ces affirmations que tous les gens de cette ville sont ceci, tous les habitants de ce pays sont cela.
Si tout cela est vrai, que des personnes publiques négligent de présenter leur candidature pour des postes à forte visibilité à cause des réactions possibles d’André Arthur et Jeff Filion, eh bien cela prouve que Québec est bel et bien une « petite ville ».
Si ces deux animateurs d’envergure oeuvraient à Montréal avec le même coup de patin qu’à Québec, on pourrait facilement trouver plein de monde au centre-ville qui nous avoueraient ne pas les connaître. Leur influence se révélerait bien moindre.
Ou bien, Québec n’est pas une si petite ville (mais elle n’est quand même pas bien grosse) et le hic, c’est qu’elle héberge des médias d’importance disproportionnée à sa taille.
Il faudrait comparer avec des villes de taille semblable aux USA; est-ce que les radios de ces villes influencent la vie politique à ce point; et est-ce que ces villes de la taille de Québec sont les hôtes du gouvernement de l’Etat.
Quant à savoir si les américains feraient une bonne affaire de déménager au Canada, c’est une problématique bien personnelle à chacun et chacune. Certaines migrations seraient couronnées de succès et d’autres constitueraient des échecs.
En réaction à ce qui a été dit précédemment, je ne peux que répliquer que le Québec n’est pas toujours aussi parfait que les gens puisse le laisser croire. Même chose pour Bush qui n’est pas aussi nul que plusieurs le disent. En fait, il y a des bons et des mauvais côtés à toute chose.
Que se passerait-il si, lorsqu’au Québec il y a élection, tous les déçus partaient? Ou encore plus près de nous, que se passerait-il si pendant Occupation Double toutes les filles partaient lorsqu’elles ne sont pas choisies pour aller en voyage. Il n’y aurait plus d’émission.
Il faut toujours diverses opinions pour constituer une société. S’il n’y avait pas au moins deux parties dont une un peu plus perdante que l’autre, il n’y aurait pas de démocratie.
On doit vivre avec les conséquences de ses choix. Si la majorité du pays désire un chef, y aurait-il une raison?
Quand j’étais petit et tous les baby boomers comme moi s’en souviennent , nous achetions notre petit chinois à 25 cennes . On nous remettait une petite carte avec une photo et il y avait une place pour lui donner un nom et le faire baptiser par le missionnaire .
Pourquoi ne pas relancer cette mode vu que notre dollar se porte très haut , nous pourrions acheter , mettons pour $ 25 , un américain démocrate qui ne porte pas d’arme à feu et qui vit dans la peur depuis le 2 novembre .
Arrivé ici il vivrait sans crainte au pays du sirop d’érable . Que sont deux animateurs de radio comparés à Georges W Bush et Condoliza Rice ? De la petite bière , une vraie farce , saturday night live version ville de Québec , Wayne’s world ?
Nos adoptés pourront se consoler avec le sympathique Bonhomme Carnaval qui est beaucoup moins épeurant que Ben Ladem . Ils vont découvrir notre recette secrète de la poutine . Ils vont découvrir qu’au lieu d’avoir un président propriétaire de puits de pétrole nous avons un premier ministre qui possède des bateaux . Ils vont bien rire quand il verront que nous considérons Stefen Harper comme le George W Bush canadien .
Comme ils sont habitués à être une grande puissance militaire , ils vont chercher longtemps nos sous-marins nucléaires dernier cri ou notre dernier porte-avions ou encore nos hélicoptères à la fine pointe du progrès .
Oui chers concitoyens , il n’est pas trop tard , adoptons un américain .
Bonjour M. Desjardins,
Comme ça Fillion et Arthur font fuir les aspirants politiciens et inspirent certains athlètes à se déplumer le scrotum.
Et puis après ?
Les poils repoussent et personne ne réussira jamais à se débarasser complètement des politiciens…
Remarquez que vous avez peut-être raison, peut-être sont-ils dangereux ? Faudrait probablement que je les écoute un peu plus pour me faire une idée juste. Plus particulièrement Fillion, le nouveau roi, que je n’ai écouté qu’à trois occasions, dont une à la télé.
C’était au moment ou il était sur la sellette du CRTC, le gros orteil dans l’eau chaude. Piteux, imprécis, insipide. Je ne sais d’ailleurs toujours pas lequel des combats qu’il livrait alors lui était le plus difficile, celui contre le CRTC ou celui contre son manque de vocabulaire. Pas vraiment d’importance.
Par contre, je discute régulièrement avec de mes copains qui l’écoutent. Ils jappent, je jappe, le match continue (Go Laval Go!) et à la semaine prochaine. Rien de bien inquiétant.
Arthur ? Bah. Tout près du trône de son successeur, le roi se meurt. Peut-être à fomenter pour reprendre le sceptre, qui sait ? Ça pourrait rendre les choses intéressantes…
Finalement M. Desjardins, je ne suis pas convaincu que vous réussirez à effrayer ces amerloques tentés par nos contrées. L’aigle en eux n’aura probablement aucune difficulté à distinguer les épouvantails du vrai danger.
C’est vrai que se flageler et s’automépriser fait un grand bien. Il semble que ce soit la seule et unique façon de se consoler et de retrouver le plaisir. Les moutons, c’est trop doux, lents et gentils pour se révolter. Au Québec, pas besoin d’un docteur en sociologie pour comprendre ce qui ne fonctionne pas. Nous sommes un troupeau de sept millions de Québécois qui parle français, donc c’est assez facile pour les médias de l’amener où ils veulent. Même le CRTC veut être dans gang.
En réalité, écouter Filion et Arthur, c’est comme aller manger son lunch chez Mcdo et s’acheter une frite pour ne pas se faire mettre à la porte. On se sent comme tout le monde parce qu’on y est!
Mais il y a plus grâve. Le principal berger au Québec, c’est sans aucun doute l’empire Péladeau. Il nous mène vraiment où bon lui semble. C’est pas grâve, ça garde le troupeau au chaud tout l’hiver devant la télévision et surtout, ça permet aux gens d’avoir des sujets de discussion communs. Comme d’habitude, il y a les AUTRES. On chiale, on méprise les suiveux, on écrit des commentaires dans les tribunes. Vous savez, Arthur et Filion, ils se pensent les AUTRES, les supposés intellectuels qui ont réponses à tout. Ils ont commencé comme ça, comme nous.
Ils ne veulent pas qu’on le découvre qu’ils sont plus intelligents que la moyenne. Enfin, ils ne veulent pas être dans le troupeau. C’est beaucoup plus plaisant d’être de l’autre côté de la clôture et de regarder les moutons se faire raser. Dans le fond, ils voudraient eux aussi les raser les petits moutons. Bref, moi je m’amuse énormément. J’ai n’ai pas envie de raser des petits moutons. Un conseil pour les chialeux: fermez la radio, brûlez les journaux et éteignez votre télévision. Après quelques semaines, vous réaliserez que vous êtes inutiles, car le troupeau est docile à la vie à la mort. Par contre, ce troupeau, il s’en fout de son berger. Ce qu’il veut, c’est d’être heureux, hostile ou docile.
Même s’il est évident que Desjardins pousse le cynisme a fond … reste que le fond de sa pensée est axée sur le pouvoir des médias a Québec. Et il semble attribuer énormément d’importance a ces fameux médias …
On se sert des autres journaux et de la télévision pour démontrer a quel point la situation est ridicule …
Ne pourrait-on pas simplement arrêter d’en parler … personellement je suis pas mal tanné de voir qu’a Québec … tout se rapporte aux animateurs de radio !
Un bon truc … arrêtez de l’écouter … et arrêtez d’en parler !
Ah ce beau Québec, avec ses villes et ses villages, ses terres fertiles et ses montagnes. Pays d’eau de bois et d’âmes. Province pour certain qui par manque de volonté ou d’ouverture ne peuvent concevoir sa richesse.
Ici tout se cultive, de la patate au maïs en passant par la tomate. Mais notre spécialité demeure encore et toujours la culture. Alors avis aux futurs immigrants vous avez ici ce qui se fait de mieux, le nec plus ultra culturel c’est au Québec qu’on le retrouve.
Oubliez votre « Good Moring America » ici on à « Caféine » ou encore « Salut Bonjour ». Vous vous ennuyez de « The Price Is Right » et bien sachez que « 21 » vous attends afin d’assouvir vos besoins. Terminer « 48 Hours » vous saurez embrasser à sa juste valeur « J.E. »
Vous croyer que votre « Who Wants To Be A Millionnaire » est génial, et bien préparez vous car vous découvrirez « La Poule Aux Oeufs d’Or ». Et que dire de votre télé-réalité, de « Survivors » à « Big Borther », ici aussi on frappe fort dans le créneau avec « Occupation Double » et « Facteur de Risque ».
Vous avez Régis Philbin, on a Guy Mongrain, vous avez Rush Linbaugh nous avons Jeff Filion, vous avez Mary Hart nous avons Patricia Paquin.
David, ce n’est pas une question de région ici, c’est au niveau d’un pays que la majorité en redemande. Le Québec c’est en quelque sorte le berceau de l’insouciance, l’ignorance de ce que nous sommes et ce que pourrions être.
Oui le Québec c’est en quelque sorte un grand centre de soin longue durée pour personne en phase culturelle terminale.
M. Desjardins,
Je dois me ranger à vos côtés pour expliquer aux Américains que la Ville de Québec, c’est pas pour eux.
En effet, en tant que citoyen de la Ville de Québec, je me considère comme ayant une petitesse d’esprit, une fermeture sur le monde et je crois qu’il est impossible d’accepter la saison froide.
De plus, je crois que le Quotidien de la Capitale par excellence, le grand format épais comme un annuaire le samedi, a le mérite de bien expliquer aux lecteurs ce que sont les citoyens de la Ville de Québec et ce qu’ils pensent.
Bien entendu, n’allez surtout pas croire que j’ai une vision ironique… quand même!
Ça me fait bien rigoler d’entendre les »disciples » de Saint-Jeff parler de combat contre la pensée unique du Québec… Hey! si vous pensez pas comme votre idole alors vous n’êtes pas un vrai X (c’est lui-même qui l’a dit, après l’épisode Tout le monde en parle)! Si ça ce n’est pas de la pensée unique, je me demande bien ce que c’est. Pour avoir un esprit critique, il ne suffit pas d’écouter quelqu’un péter les plombs le matin et de se dire »Ouin! Jeff y a raison c’est tous des crosseurs! ». Bien sûr, ces auditeurs n’ont pas un profil uniforme, mais beaucoup d’entre eux confondent information et défoulement!
Par contre, il ne faudrait virer dingue avec tout ça! Fillion et Arthur ont de l’influence, mais restons calme, tout en remettant les pendules à l’heure lorsqu’il y a de l’abus!
Ce n’est pas d’hier qu’Arthur tape sur les figures publiques sans vérifier si ce qu’il dit est vrai ou non, ça n’a pas empêcher des gens de faire le saut en politique! Il y a une petite hystérie depuis un an ou deux, mais tout ça va passer, Fillion ne sera pas toujours #1… personne ne le reste éternellement!
Puisque rien ne semble pouvoir arrêter la « liberté d’expression » de se répandre à travers la capitale; peut-être serez-vous heureux d’apprendre qu’il existe une explication du phénomène qui vous préoccupe, monsieur Desjardins?
Eh oui, cette explication se trouve dans un célèbre ouvrage sur l’industrie des communications. En effet, dans son livre « Pour comprendre les médias », Marshall McLuhan (un candidat beaucoup plus séduisant que Don Cherry comme « Greatest canadian », en passant) définissait la radio comme un « tam-tam tribal ». Et, dans ce chapitre, il y a la citation suivante sur les effets de la radio:
« La radio provoque une accélération de l’information qui se répercute dans les autres médias. De toute évidence, elle contracte le monde à l’échelle du village et crée d’insatiables goûts villageois pour les cancans, les rumeurs et la malveillance personnelle. »
Est-ce que ça ne représente pas bien ce qui se passe chez vous, ça?
D’autre part, dans le même chapitre, on y parle de la relation plus intime que les gens développent avec la radio – en comparaison aux autres médias. De son effet hypnotique. De sa caractéristique d’accompagnatrice omniprésente: au travail, dans l’auto, la cuisine, la chambre à coucher, dans la rue, au centre commercial, etc.
Alors, cette tendance à la tribalisation, combinée à la relation d’intimité créée par la radio, pourraient expliquer en partie l’influence démesurée que prend ces deux animateurs. Peut-être sont-ils perçu comme des amis proches? Ce qui transforme leur public en confident et, en cas de danger, en défenseur.
Finalement, en sachant que la mentalité de village était déjà présente, n’est-ce pas la raison pour laquelle Québec est plus vulnérable qu’une autre ville à son « commérage radioactif »? (Les retombées des médias pouvant se comparer à des retombées radioactives, selon McLuhan.)
Et n’est-ce pas rassurant que McLuhan nomme l’éducation et l’imprimé comme étant une « défense civile » adéquate? :)
Les brutes de la radio frapperaient moins avec tambours et trompettes si les autres médias clamaient moins leurs prouesses de bouffonneries. Quel drôle de prétexte pour décourager un états-unien de venir ici, que de ce servir de l’ardeur de nos ondes de radio, mais n’y a t il pas d’autres choses de plus palpitantes pour appâter le monde extérieur à venir sur notre terre que notre radio. Ou encore que ma réaction à cet article serait plutôt de dénoncer comment amener encore et encore le même sujet sur la table sans que ca ne paraisse trop. Rideau, Radio.
D’en parler ne change rien au débat de la radio ici. Les gens qui sont pour y tiennent farouchement, virilement, les gens contres tiennent loyalement à leurs idées, évidamment. Ceux qui découvrent ce style radiophonique dans l’agitation des derniers temps, ils aiment ou n’aiment pas, négativisme ou positivisme. Donc c’est nul, égal comme résultat. On perd notre temps. C’est comme tourner en rond, l’ennemis publique de notre civilisation, tournée en rond. Personnellement je crois qu’on a assez parler de la radio, mais il en a d’autre pour qui la mission de la dénoncer n’est pas terminer.
Pour évaluer notre belle société Québécoise, je crois qu’on a qu’à se demander sincèrement qu’est-ce qu’il y a ailleurs de mieux qu’ici. Le même article comme celui de Monsieur Desjardins aurait pu être écrit n’importe où ailleurs qu’ici, bien sûr en changeant les sujets, mais le ton aurait pu rester le même. Pourquoi accorder tant d’importance au petit village en lui donnant plus de mal qu’ailleurs, en a t-il vraiment plus qu’ailleurs? T’arrête pas de dire à un peuple qu’il est de la merde, il ne verra que ce qu’il a de merdeux. Bien sûr, si on cherche du mal et si on garde le regard pointé sur le mal, on en trouvera toujours. Pourquoi de temps en temps ne pas vanter de belles choses, de petites comme de grandes. On est peut être des moutons mais on fait de la maudite belle laine parfois, faut juste se le dire.
Encore une fois, je me vois déçu de lire ce type d’article. Québec c’est aussi la ville des gens qui préfèrent se plaindre plutôt que d’agir. Normal que choi est une telle résonance, il pratique la religion de la région. Des grandes gueules, le monde en est plein, faut vivre avec, cependant, cela ne veut pas dire qu’il faut se laisser mener par ceux-ci. Si une situation vous dérange, dénoncez-la et agissez ! La désinformation vous dérange ? Informez les gens ! Le prochain maire de Québec devra être plus honnête, plus franc, plus transparent même si c’est qualité sont généralement exclue de la politique. L’esprit de la ville ne s’ouvrira que si les gens le veulent, si les exemples y sont brillants et s’ils sont encouragés à le faire. Un article comme le vôtre n’encourage personne.
Aujourd’hui si on en est rendu à fonctionner selon l’humeur de deux animateurs de radio FM, alors là vraiment rien ne va plus. A mon avis c’est le point fort de cette chronique et c’est on ne peut plus significatif. De là à s’empêcher de vivre normalement pour ne pas envenimer davantage les relations socio-culturelles, politiques et autres, c’en est quasiment de la paranoïa collective. Il doit y avoir d’autres raisons pour comprendre mieux le désintérêt avoué de certaines personnalités en vue pour la chose publique, même si ces raisons se situent strictement au niveaux municipal vs une radio FM locale.
A Montréal aussi les joueurs de hockey se rasent la poche. On prétend que ce sont les blondes des gars qui l’exigent ainsi pour l’esthétisme uniquement… Il est à supposer que les filles sont légèrement influencées pas les magazines de sexe où on voit les modèles masculins libérés de leur toison testiculaire. Donc c’est un point de vue qui ne compte pas pour expliquer le caractère particulier de la ville de Québec.
Selon mes sources de renseignements (des lectures et des propos de hasard), on dit que le Vieux-Québec est quasiment la propriété des américains. Et ils sont nombreux à s’être acheté des supers condos de façon à « avoir un pied-à-terre » comme on dit. Sont-ce des facilités d’achats strictement municipales pour qu’un tel mouvement soit mentionné pour qu’on en parle à Montréal en tous les cas. Un peu plus, et on parlerait de « la déportation des américains » au Québec. Point négatif ou positif pour la ville de Québec? Je l’ignore tout à fait.
Finalement chaque ville d’importance à ses propres particularités, ce qui fait d’ailleurs l’originalité de chacune. Si certaines particularités sont criardes parfois même dérangeantes, cela ne devrait pas empêcher la terre de tourner. Il doit y avoir quelque part un terrain d’entente possible. Mais on dit que c’est ça la politique justement: « Savoir diriger sans jamais se mettre le doigt en l’arbre et l’écorce ».
Ça y est la secte de petits intellos BC BG viennent de découvrir que Québec est une ville qui est loin de correspondre à ce qu’eux pensent que devrait être une ville. BIG DEAL! Non mais à quoi voudriez-vous que l’on ressemble. Pas à Montréal j’espère, cette ville franchement laide et sale dont certains quartiers sont sous le contrôle de malfrats et où ils vaut mieux rester chez soi après 22h00. Des exemples? Allez donc faire un tour dans le Sud-Ouest de Montréal, dans Hochelaga-Maisonneuve ou Montréal-Nord (Le quartier de mon adolescence). Vous risquez davantage à ces heures, d’y rencontrer des « gangs de rue », des prostituées et leurs « pimps » ainsi que des « junkies ». Vous allez me dire qu’à Québec, cette faune existe aussi. C’est vrai. Mais je sais que je peux me promener le soir à Québec sans trôp de problèmes. Et vous savez quoi? Ici, les Jeunes de la Rue au Carré d’Youville ont l’air plus sympathiques que ceux du Square Berri à Montréal.
J’en ai plus que ras-le pompon de voir des gens supposément « bien-pensants » traiter les gens de Québec comme s’ils étaient une bande d’attardés et de demeurés. Nos intellos revendiquent la liberté d’expression mais ils applaudissaient à deux mains la fermeture de CHOI-FM l’été dernier et traitent leurs auditeurs d’ignorants et d’incultes. WHAT’S UP DOC!
C’est bien plus facile de jeter le blâme sur deux animateurs radio pour expliquer notre cynisme à l’égard des politiciens et des décideurs. N’oublions pas que ce sont ces gens qui nous ont embarqué dans des projets douteux qui ont fait de nous la risée du Québec tout entier. Québec ’84 ça vous dit quelque chose? Ne venez pas me dire que vous êtes fier de l’illumination de pont de Québec? Heureusement, on a évité le pire avec Place de France. Alors, vous excuserez notre cynisme et notre manie de douter des politiciens.
Québec n’est peut-être assez bien pour certaine personnes mais elles ont toujours la possibilité d’aller voir ailleurs.
Monsieur Desjardins, si des animateurs comme les deux dont vous faites mention sans les citer sont aussi populaires parce que trop médiatisés, ne pensez-vous pas avoir votre part de responsabilité là-dedans ? Alors que plus personne ne parle d’eux depuis un petit moment (ils doivent haïr Guy Cloutier !), voilà que vous les remettez au devant de la scène ! D’ailleurs, il me semble que vous avec abondamment rempli vos colonnes avec ces deux lascars cet été. Diantre, David, êtes-vous obsédé à ce point par ces deux zouaves qu’il vous faille venir nous enquiquiner encore avec eux ?
De plus, n’exagérez-vous pas le pouvoir des deux gugusses en question ? À vous lire, nous devrions déjà nous faire à l’idée que Jeff Fillion sera le prochain premier miniss du Québec ! Et s’il fait tant la manchette, c’est assurément parce que les journaux et l’ensemble des médias n’ont pu (et ne peuvent toujours pas dans votre cas) se passer de nous gratiner leurs faits, gestes et paroles sur tous les plats. Arrêtez donc d’écrire sur eux, incitez vos collègues à les bouder purement et simplement dans leurs émissions ou chroniques, et vous verrez que Fillion et Arthur redeviendront ce qu’ils étaient : deux animateurs qu’un certain public aime (c’est d’ailleurs son droit) et que le reste du Québec ignore.
Et finalement, comparer la situation (et la réelle détresse !) d’une partie de la population américaine après la victoire de Bush aux pôôôvres Québécois soumis esclaves de deux animateurs de radio qui dirigent la province, pardonnez-moi cher David, malgré tout le respect que j’ai pour vous, c’est franchement con !
J’ai lu cet article et j’ai été déçu de l’importance qu’on donne à ces deux animateurs de radio!!!
Je crois personnellement, que si on arêtait d’en parler tout simplement, ces deux animateurs n’auraient peut-être pas autant d’intérêt comme ont le dit. Plus que vous parlez d’eux, plus eux ils aiment se défendre et dire des niaiseries!
Mais personnellement, pour avoir vécu l’expérience avec mes amis, je crois que tout le monde devrait les écouter un peu et se faire leur propre idée. Si tu les écoutes ses ton choix, si tu prends des décisions par influence d’eux et bien tout ce que je peux dire c’est que tu es rendu pas mal bas dans la société.
J’aimerais un jour me présenter en politique, mon rêve! Et fiez vous sur moi, que ce ne sera pas deux animateurs de radio qui vont me faire peur. Il faut être capable de mettre nos culottes et de les affronter!
Tout le monde est libre de penser ce qu’ils veulent! Aux États-Unis, ils ont peut-être pas un bon chef d’état, mais on devrait se regarder avant de parler… personnellement, ce n’est pas avec Jean Charest que notre province va bouger le plus! Ce qui nous manque au Québec: Un lucien Bouchard!!!!
Pour que tout change, on doit avoir avant tout un bon politicien qui est capable de mien mener sont peuple!
Chaque personne, est responsable de ses gestes… si vous n’êtes pas d’accord avec l’opinion de quelqu’un laisser le faire, s’il va trop loin prenez les moins pour qu’il arête!
Je ne suis pas d’accord nécessairement avec ses deux animateurs, mais ils ne sont pas si néfaste que ça pour la société! Ils ouvrent les yeux sur certaine chose qui se passe et ses ce qu’il nous faut, mais pas qu’il donne leur opinion et qui discrimine des personnes pour ça, ça je ne suis pas d’accord!
Laisser le peuple américain, faire leur propre idée du Québec, s’ils veulent venir, c’est leur choix tout comme nous si on veut aller aux États-Unis!
Bonne chance dans vos choix et défendez les!!
Quoique M. Desjardins en dise, il n’en demeure pas moins que pour moi, Québec est une ville où il fait bon vivre. Et quand je parle de la région de Québec. On peut être d’accord sur certains points à savoir que Québec demeure une relativement petite ville, et il est certain qu’une certaine partie de la population a encore une mentalité un peu plus rurale. So what? Le gens qui demeurent à Québec le font en général par choix. Si on trouve québec trop rural, on n’a qu’à déménager à Montréal, avec tout les problèmes qui y sont rattachés. Et de toute façon, tout ça c’est de la bouillie pour les chats car la population de Québec est aussi ouverte sur le monde que le reste de la province ou du Canada, et sûrement plus que certaines parties des États-Unis.
Quand à ce que les animateurs de radio en disent, ça ne compte pas vraiment. Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais la grande mode ces temps-ci à la radio, c’est d’essayer de créer le plus de controverse possible; apparamment, c’est ça qui fait monter les côtes d’écoute. Et dire le contraire de la vérité, ou du moins deformer honteusement la vérité, crée énormément de controverse. Alors entre ce qui se dit à la radio par certains animateurs, et ce qu’on flushe des toilettes après un #2, des fois il n’y a souvent pas beaucoup de différences. Donc pas de quoi s’énerver pour rien.
Et pour tout ceux qui ont un problème avec Québec, il n’y a qu’une chose à leur dire. Venez y demeurer quelque temps, parlez avec le vrai monde de Québec, et on verra bien si leur opinion ne changera pas après ça!
M. Desjardins
Québec est une ville de taille moyenne. Ce n’est pas une insulte. Il se trouve aussi que ses dirigeants ont favorisé un plan de développement urbain axé sur son caractère pittoresque. C’est maintenant la marque de commerce de la ville. Le fait d’y référer ne devrait pas non plus être une insulte.
C’est pourtant cette logique du pittoresque qui fait défaut. Si elle est appropriée aux joyaux du patrimoine mondial, elle favorise aussi une préservation de la façade. On peut détruire un vestige architectural, bien qu’il fut témoins de la gloire passée de notre ville. Cependant, on doit le faire en prenant soin de numéroter ses pierres afin d’en conserver la façade pour la postérité. Oublions l’architecture et revenons donc a une dimension plus hertzienne!
Les médias de Québec n’échappent pas, eux aussi, à cette mauvaise manie de conservation de la façade. Je m’explique. Plutôt que de chercher à rejoindre l’ensemble de la population, les médias de Québec s’érige une façade qu’ils cherchent à préserver à tout prix. Celui qui veut capter l’attention du «vrai monde» agit derrière une façade de gars ordinaire, de quidam ou de bauf. Celui qui souhaite rejoindre les 55 ans et + répand son parfum de chloroforme sur toutes ses ondes. Le problème, ce n’est pas cette mise en scène des médias en quête d’auditeurs, c’est plutôt la dépendance que les citoyens de Québec ont développée pour la façade. Les vieilles pierres, les idées dépassées et les animateurs rétrogrades ne sont pas les garants du joyau patrimonial.
La nouveauté et le modernisme doivent côtoyer le «passé date» et le classicisme. Il faut cesser de vénérer nos façades, aussi glorieuses aient-elles été. Nos vieilles pierres, nos animateurs et nos quotidiens qui s’abreuvent à l’auge du ressentiment ont le pouvoir qu’on veut bien leur consentir. Il faut sortir du village. Il faut jeter la façade aux oubliette lorsque son temps est révolu! Les américains ne l’ont pas fait. Ils ont réélu Bush!
Soyons sérieux, les médias ne façonnent pas la constitution de notre beau pays. Ils nous désinforment peut-être, mais reste-il qu’ils ne le gérent pas (encore) notre pays. Bon en admettant que nous avons élu démocratiquement, dû moins, des personnes qui ne savent point gérer le Québec et le Canada ! Notre situation ne se présente pas si mal … Notre pays n’est pas en guerre, nous avons peu ou pas de problèmes de contrôle de la violence [interne], certains réseau d’information restent encore de libre-expression, l’avortement est toujours permis et notre Premier Ministre pas ne nous bénit pas à la fin de ses discours ! (scusez pour les croyants)
Seulement dans le cas où ils ne cherchent pas à rendre les Canadiens à l’image des Étatzuniens. Si certains voisins du Sud croient qu’il est bon pour eux d’immigrer chez nous, c’est que peut-être qu’ils sont moins crétins que leurs Président. Alors Bienvenu à vous !
Je ne reste pas moins fervent de mon Québec natal. Pourtant si nous sommes lieu d’accueil d’autant de peuples à travers le temps, c’est peut-être pourquoi le Québec est si peu ségrégationniste, sexiste, raciste et malotrus (excluant Jeff Fillion ici). Nous gagnons à l’affluence des cultures étrangères. Et, même si cela me coûte de le dire, avec les amerloques (merci Jean-Marc Léonard) aussi.
Et n’oubliez pas M. Desjardins, Michael Moore se base lui aussi sur les médias pour nous (Canadiens) qualifier de pacifique.
Je pense qu’il faudrait commencer à se rendre compte tout le privilège qu’il existe en résidant au Québec. Alors, à tout ceux qui pensent autrement je leur dis, allez donc faire un petit tour en Inde et vous me redonnerai des nouvelles!
Il est préférable de croire que le Canada est le meilleur pays au monde que de croire l’inverse, comme certains!
Tout d’abord je n’aime pas trop les gens qui généralisent en mettant tout le monde dans le même paquet. Faire des allusions sur les habitants de la ville du Québec comme étant des gens qui ont : « Petitesse d’esprit, fermeture sur le monde, inadapté aux saisons… », il ne faut tout de même pas exagérer, nous ne sommes tout de même pas si intolérant que ça !
Je pense que le sarcasme et le ton que l’on retrouve dans cet article n’emmène nulle part et ne résout aucun problème bien de chez-nous!
En ce qui concerne les américains, ils feront bien ce qu’ils voudront !
Mon pays, ce n’est pas un pays c’est l’hiver disait Vigneault, alors amenez vos tuques les Amerloques! Oubliez le Baseball, le Basketball, et aussi un peu le Football… Et aprenez les règles du Hockey, amis amerloques! Et si vous optez pour le Québec, restez à Montréal là où vous aurez les meilleures chances d’être répondu dans votre langue.
Oubliez la messe du Dimanche, les églises ici sont au bord de la faillite. Vous apprécierez sûrement notre monnaie, colorée et beaucoup plus distinguée que le « US dollar », bien qu’elle vaudra un peu moins lorsqu’il sera le temps pour vous de voyager.
Ici, nous n’aimons pas la chicane, nous recherchons plutôt le consensus. La télévision est un peu ennuyante, faute de moyens j’imagine. Homosexuel (les), venez vous êtes bienvenus, et vous pourrez même vous marier!
Et s’il-vous plait, laissez vos fusils à la maison, vous n’en aurez pas besoin ici, nous n’intéressons pas les terroristes…
-Les Américains veulent quitter les États-Unis pour notre petit coin de paradis.
-Radio-Canada est la plus écoutée à Québec.
-Québec est raciste parce que 17% de la population trouve qu’il y a assez d’immigrants comme ça!
D’ailleurs, sur ce dernier point, je lisais récemment un commenaire que j’ai trouvé bien intelligent. Normalement, je me dis bien ouvert à ce que des gens viennent s’installer ici, mais ça m’a fait réfléchir un peu. En gros il disait qu’on ne cesse de nous répéter que Québec est trop blanche. Est-ce que Taiwan ou Tokyo sont trop jaunes? Québec est une ville avec une belle qualité de vie et qu’on aime ce fait ou non, le mélange des cultures n’amène pas que de jolis mélanges, mais aussi des tensions. De vouloir conserver une même qualité de vie, ce n’est pas être raciste comme on a voulu le laisser entendre.
Mais bien-sûr, si Québec est raciste, c’est à cause d’animateurs de radio (moi aussi je vais m’amuser à ne pas les nommer voir si j’aime ça) même si l’un d’eux a souvent répété qu’il nous fallait plus d’immigrants à Québec puisque les locaux ne se multiplient plus assez.
La semaine dernière, Le Soleil s’est substitué à Safarir. Il était d’abord plus drôle, mais lorsqu’on se rendait compte que plusieurs prenaient au sérieux ce qui y était écrit, en commençant par les « journalistes » qui avaient pondu ces articles, les rires laissaient place aux larmes.
American idiot dit le dernier succès? Peut-être devrions nous recommencer à faire comme ce fut jadis la mode et québéciser le succès. « Idiots de Québécois » pourrait peut-être bien nous aller.
Je partage l’idée que le Québec est une province perdue…en perte d’identité. Je partage l’idée que les médias contrôlent la politique québécoise…Je partage l’idée que Quebecor et TVa abrutissent le peuple.Je partage l’idée que le Québec est en train de se perdre dans une mère de prétention à la ‘guy a lepage’.Je partage l’idée que le mieux à faire pour le peuple encore éveillé est de quitter le Québec avant qu’il ne devienne une épave!
Quitter le Québec?Oui, quitter le Québec, ce n’est pas renier ses origines, mais c’est prendre conscience que ces mêmes origines disparaissent peu à peu dans la mentalité.Quitter le Québec, ce n’est pas un acte de lâcheté, c’est un acte de bravoure envers une nation qui a déjà été forte.
Mais quitter le Québec pour où?Il y a tant d’endroits qui nous attendent…
Mais mes racines françaises…Avons-nous déjà oublié qu’il n’y a pas qu’au Québec que l’on retrouve des francophones au Canada?Il est grand temps pour nous de retrouver les ‘véritables francophones’ qui ont marqué notre histoire…Rejoignons Gabrielle Roy à Saint-Boniface au Manitoba!Gabrielle Roy n’était donc pas une Québécoise me direz-vous?Et bien non, nous nous sommes appropriées une des plus talentueuses écrivaines françaises.Il en est de même pour Roch Voisine qui vient des provinces de l’Atlantique!
Le mieux à faire pour les ‘véritables francophiles’ est de quitter le Québec.Nous sommes devenus une province perdue, sur le bord d’être assimilée…Quittons le Québec, et admettons que nous sommes Canadiens.Nous sommes Canadiens, nous ne sommes pas différents.Il y a plusieurs communautés francophones, si nous voulons garder le statut bilingue du Canada, allons contribuer à la sauvegarde de ces communautés isolées au Yukon, au Manitoba, en Alberta, au Nouveau-Brunswick…
Eh bien dites donc monsieur David, votre article fait le tour de la situation de façon très ironique. Grand bien m’a fait.
Et l’abruti de service baby boomers que je suis vous dit : qu’elle est pas mal tannée d’entendre tout le monde chialer à gauche et à droite et qu’elle a bien hâte que quelqu’un et quelqu’une (mettez ça au pluriel) parmi ces jeunes braillards prenne son courage à deux mains et prenne sa place (plusieurs places en fait).
À part chialer, y en-a-t-il qui font quelque chose pour changer les choses ? Dans la région, il y a des boules d’énergie un peu partout, il s’agit de les mettre au bon endroit : la scène municipale, les transports, l’éducation, les commerces, etc.
« Vous êtes pas tannés d’attendre… ». Le flambeau est prêt à être porté. Pis cherchez pas
des excuses, agissez, c’est à votre tour. Les Américains ont au moins ça de bon, ils chialent pas (ou si peu), ils se bougent.
Pis le reste, c’est du pâté chinois? ou aux chinois!! … eh qu’on aime ça.
Cela fait deux ans que je sillonne l’Amerique Latine, du Guatémala jusqu’à la Terre de Feu.
Et je ne vais aps dans des hôtels tout inclus. J’ai vu les pauvres et les riches (riche = 2 % de la population), et après avoir vu une quinzaine de pays, je peux vous a-s-s-u-r-e-r une chose : toutes les villes canadiennes et québécoises sont des paradis qui n’ont pas leur égal..
Liberté d’expression, gouvernement DANS LES MOINS CORROMPUS AU MONDE (oubliez le scandale des commandites, y’a rien là), travail, argent, possibilités, éduaction gratuite (ok, ok, pas aussi bonne qu’en Europe…) taux de pauvreté quasi nul (les B.S. sont plus riches que le Sud-Americain moyen), voierie qui nettoie les rues, poubelles, policiers NON CORROMPUS (ou si peu).
C’est bien de se permettre de chiâler là-dessus, de pouvoir se permettre de parler de détails si peu importants. Cela prouve que tout va bien, et qu’on se cherche des poux seulement pour parler.
J’apprécie Québec, mais lorsque je la compare a n’importe quelle ville au Sud du continent, je l’apprécie encore plus.
Argentine, Venezuela, Bresil, ça dépend des jours…
Je suppose que l’un des animateurs en question n’est nul autre que Jeff Filion. Hé! Bien! J’ai de la famille à Québec et cet énergumène n’a absolument aucune influence sur eux. À chaque fois que lis une transcription de propos tenus par cet animateur, je suis abasourdi de voir qu’il y a des gens qui peuvent lui donner le moindre crédit. Cet individu n’a pas beaucoup de culture, et il parle souvent sans réfléchir. De là à fermer le poste de radio ou même à le foutre dehors, il y a quand même tout un pas.
Je ne peux décemment pas croire que des gens croient dur comme fer les paroles de cet individu. Ceux-ci devraient au moins essayer d’aller puiser une seconde opinion avant de gober les dires de cet homme. Après tout, on a l’internet, on a des bibliothèques, etc. Ce ne sont pas les moyens d’information qui manquent. Oui, Jeff Filion a peut-être réussi à faire bouger certaines choses à Québec, mais il ne faut pas lui remettre les clés de la ville pour autant. De plus, toutes les paroles de cet homme ne sont pas or. Il faut savoir en prendre et en laisser.
Je vous en supplie. Faites preuve de discernement lorsqu’il s’agit de Jeff Filion. Le fait qu’il passe à la radio ne lui donne pas la vérité infuse. Ce n’est qu’un petit animateur de banlieue avec des opinions. Vous avez compris, il a des opinions comme tout le monde, mais il ne détient pas la vérité. Personne ne la détient, même pas l’être le plus érudit au monde. Et Jeff est loin d’être érudit, alors…
Si les joueurs de hockey amateur sont assez idiots pour écouter Jeff lorsqu’il leur dit de se raser la p…. Hé Bien! Ils ne récolteront que ce qu’ils méritent lorsque Jeff leur dira de se jeter devant un train et qu’ils le feront.
Tout cela pour dire que tous les gens de Québec ne sont pas tous des fanatiques aveugles de Jeff Filion. De plus, de tous ses auditeurs, ils ne sont peut-être pas tant que cela à le prendre constamment au sérieux
Ne jugez pas Québec en vous basant sur Jeff.
« get out of the kitchen… »
Dans le cas qui nous occupe, cette expression devrait se lire:
« If you can’t take the heat, stay out of the kitchen »
Heureusement pour vous, résidents de la ville de Québec, ceux de vos aspirants politiciens municipaux qui craignent de se présenter à la mairie de peur de passer dans la moulinette hertzienne de votre radio locale.
Ne se présenteront pas…
Vous êtes ainsi assurés que ceux qui le feront seront munis de belles couilles blindées et qu’ils sauront faire face à vos deux « monstres dangereux ».
Chanceux que vous êtes…
Quant aux Américains qui penseraient déménager chez-nous, au Canada, je ne crois pas qu’ils s’attendent à trouver l’Utopie au nord de leurs frontières. Donnez-leur un peu de crédit, au moins eux, savent que le Canada existe…
Voyon donc… quel drôle d’article ! Pensez-vous qu’un américain unilingue décidera de choisir Québec s’il vient vivre au Canada ? Un sur millle ? Ou sur dix milles ? Peut-être mais on sait tous que leurs choix nu. 1 serait Toronto, Vancouver et à la limite Montréal car on peut encore y vivre en anglais ! Et ces 2 animateurs…. Ils en ont rien à foutre… (ils sont peut-être intelligents après tout ?) S’ils viennent c’est pour quitter leur Bush et compagnie tout simplement. Ils vont venir et attendre le moment de retourner… Et puis.. il fait trop froid à Québec… :)
Il ne semble pas faire bon être Québécois (habitant de la ville) ces temps-ci. Le pire, je crois, c’est que la majorité des résidents doivent se foutre éperdument de ce qu’on dit d’eux dans les journaux. Encore plus terrible, il doit se trouver des gens pour croire ce tissu de préjugés généralisateurs qui ne représentent qu’une vision bien réduite d’une ville aux nombreuses richesses.
Certains journaux commandent des articles à des journalistes qui ont peu de temps pour rédiger un texte de qualité. Je crois que c’est ce qui est arrivé pour qu’un journal publie un article aussi réducteur que ce qu’on a trouvé dans le cahier du Soleil.
Je trouve le style de David Desjardins très intéressant et propice à entraîner une réflexion de la part du lecteur. D’un autre côté, j’encouragerais les Américains frustés à immigrer ici… Ainsi, nous serons plus nombreux à nous élever contre le mépris des médias et du gouvernement. Nous ne sommes jamais trop nombreux quand il est question de demander que justice soit faite.
En premier lieu, pour clarifier le tout, le titre est complètement ironique. Pour ma part, je me tiens personnellement avec des gens qui croient que le système scolaire québécois est nul, qui manifestent souvent et qui ne cessent de dire que le Québec ne veut rien faire pour eux. Quand est-ce que les gens vont comprendre qu’une société ne peut pas être parfaite et satisfaire tout le monde. Ce qui permet à une société de changer, c’est un opinion majoritaire du peuple par rapport à quelque chose, comme une loi. On a instaurée la loi 101 au Québec pour garder notre merveilleux langage. Certains ont été ravis de l’entendre alors que d’autres disent que si le Québec veut prospérer, il se doit de s’angliciser comme le reste de l’Amérique. Je vais vous dire une chose moi, la langue française fait parti de la culture québécois. Peut-on réellement l’appeler la langue française étant donné la façon dont nous la maltraitons? Certes! Mais cela fait parti de l’héritage. Cessez donc de me casser les pieds en disant que notre société n’est pas de la façon que vous voudriez qu’elle soit. Dans aucun endroit dans le monde entier les gens ont tous la même opinion par rapport à tous les sujets. Même s’ils sont une minorité, ils existent quand même. Eh oui, il y a des pro ben-laden au québec, et aussi des pro-bush, et il y en a partout dans le monde, même s’ils sont une minorité. Tant qu’à vous plaindre considérez donc les bonnes choses qu’ont le Québec comparativement aux États-Unis et vous verrez bien que le Québec est loin d’être ce que vous croyez qu’il est. À tous les américains qui veulent venir vivre au Canada, je vous dis : Venez et en grand nombre tant qu’à continuer de vous plaindre des États-Unis. Et les québécois qui se plaignent, allez donc faire un tour aux États un ou deux ans, on s’en reparlera à votre retour.
Je crois comprendre que le caractère villageois de Québec te déplait. N’est-il pas intéressant de vivre dans une ville où l’on se sent accueilli par ses habitants? Si s’abaisser devant les sages du plateau Mont Royal te fait plaisir, je tiens a rappeler que l’histoire du Québec nous montre comme un peuple sans ambition. Je tiens à rappeler que l’époque Duplessis subsiste encore au Québec et prendra encore un certain temps à se dissiper.
Pour en revenir à l’influence des médias. Oui, certains médias sont influents plus que d’autre. Cependant, nous ne devons pas enlevé à ceux qui le veulent bien le droit de chialer pour réveiller les villageois de Québec. Si leur propos dérangent les gens, ce n’est pas qu’ils soient calomnieux, mais plutôt tintés d’un réaliste dérangeant. Si je ne m’abuse, il y a eu des émissions québécoises qui avait des plaintes avant leur diffusion, compte tenu que certains avaient peur d’un contenu qui leur était inconnu.
Le problème que vous rencontrez avec vos animateurs, c’est qu’il ne sont pas des membres du star system québécois. Donc, ils ne devraient pas avoir de prestige à les écouter. Les gens qui décrit sont les mêmes qui ont nuit aux carrières de monde comme Daniel Pinard, Jean-Marc Parent, Belgazoo, etc. Eux, pas de problème.
En tout cas, je tiens à vous rappeler que le droit de chialer, je vous le laisse, et je conserverai le mien aussi. C’est ce qui me permet de pouvoir évoluer dans une société qui a peine à vouloir changer. Je vais prendre ma place, et s’il faut que je dérange pour l’avoir, je le ferai!
Il me semble, en lisant les réactions, que certaines personnes ignorent la signification des mots: caricature, ironie et sarcasme. Que certains lecteurs sont complètement passés à côté du véritable propos, à savoir: David Desjardins caricature la caricature que font les médias de notre bon vieux village. Nos médias s’en donnent à coeur joie depuis cet été dans l’exagération du portrait qu’ils font de l’autre camp. Et cette exagération médiatique n’est que la métaphore de la guerre improductive que se livrent la gauche et la droite ces temps-ci, non seulement au Québec, mais en Amérique du Nord. C’est une tendance de ridiculiser l’autre camp en exagérant ses prétentions. En ce sens, un américain moyen se retrouverait en terrain connu dans nos médias qui se font les porte-parole naïfs de ce combat qui ne mène nulle part, car nous ne faisons que copier involontairement une guerre du même genre qui se déroule dans les médias américains.
J’ai sursauté moi-même en lisant l’article ridicule dans Le Soleil prétendant que les gars se raseraient simplement par obéissance à Jeff. C’est lui attribuer un pouvoir qu’il n’a pas, le rasage, c’est tout simplement la mode et il faut qu’une journaliste soit complètement conne pour croire que ça vient de CHOI. D’ailleurs tout ce sinistre dossier de 4 jours sur la ville de Québec puait le règlement de comptes entre le Soleil et la station de radio. Comme quoi la démagogie n’est pas l’exclusivité des Fillion et Arthur, ces imbéciles à qui l’on a déjà accordé trop d’importance.
Moi, je commence à être vraiment fatiguée de cette guerre médiatique sans fin qui gâche indéniablement l’atmosphère au Village. C’est à qui dira la pire énormité sur l’autre.
Y-a-t-il encore quelqu’un de sain d’esprit ici parmi la communauté journalistique??? Faites quelque chose ça presse! Car dans cette guerre, il n’y a qu’un seul grand perdant: le public.
Il n’y a pas à dire, les discours lugubres, cyniques, impudents, effrontés, discourtois, etc etc, semblent servir a glaner les cotes d’écoute. Je ne peux comprendre que des gens puissent être aussi assoiffés de ce genre de discours.
Je suis un fervent visiteur de la ville de Québec et je ne reçois que des bribes des actions quotidiennes de cette ville/village. Par contre, comme j’y vais régulièrement, je suis à même d’apprécier ses atouts et je peux comprendre que des gens d’ailleurs, même des « states », pensent s’y installer. Non mais, soyons francs, je les comprend, depuis le 2 novembre, l’amérique vient de faire un « back to the future » vite fait. Alors comparé à cette atrocité, je crois pertinement que de venir entendre ou lire des calomnies plus ou moins vraies et réfléchies n’altère leur envie?
Je crois, mais je ne suis pas un sociologue, que Québec(sa population bien sûr) est en transformation (pas extrême). Actuellement le petit village de Québec, mature et change son image de village bonnenfant aux joues roses pleines de vie pour un visage un peu plus aquilin avec des canines pouvant servir. Fini le machouillement d’objets souples. On s’attaque maintenant à des morceaux de choix.
Alors, acceptons patiemment cette mutation vers une société de pensée villageoise vers une réalité urbaine dans un concept humain. L’acceptation d’une différence ne se fait pas du jour au lendemain. Elle demande des réactions, souvent troublantes, des discours souvent endoctrinés, mais qui sont obligatoire afin de bousculer les shèmes actuels vers d’autres avenues répondants d’avantages à cette nouvelle réalité.
Alors, comme voisin, je vous lève mon chapeau et par ma petite participation, je contriburai à cette étape incontournable.
Alors Québec, ne regardez pas passer le train mais prenez-y la place qui vous revient. Moi j’y ai réservé la mienne pour bientôt!
Il est de bon ton de dire que toutes les opinions se valent. À la condition que nous nous équivalions. Nul besoin de discourir davantage. Nous ne nous équivalons pas. Même si une certaine opinion est exprimée par une majorité de gens, cela ne signifie pas que cette opinion doit primer. Un exemple: Bush a été élu par 51% des voix. Le résultat? Le monde entier est déprimé. Le fait que CHOI ait une multitude de fans ne me convainc pas que ce poste est le meilleur de Québec. Ce qui me ramène au Président Mao: Il faut une élite pour diriger la masse.
Mais où est l’élite québécoise? Dans le même ordre d’idées, il faut une famille pour éduquer les enfants. Mais que sont les familles devenues? L’abandon du foyer pour le travail a changé la donne. Il y a quelque part un vice dans l’évolution sociale. Au risque de me faire rabrouer, ce qui ne m’importune guère, je vous incite à réduire votre marge de crédit; les femelles doivent s’occuper des enfants pendant que les mâles travaillent. C’est la formule originale. Ceci est une opinion. Prenez garde: je peux la changer demain ou aborder un autre sujet, jugeant celui-ci clos. Le statisme détruit l’homme. Le statisme règne. Que m’importe? Crier dans le désert me convient fort bien.
Wow toute une belle série de commentaires que vous nous faites là ! Je vis personnellement à Québec depuis 5 ans, et comme la plupart des gens que je connais j’écoute CHOI et j’adore cette radio. C’est une tribune libre où des gens du peuple, et non des intellectuels qui se prennent pour d’autres, s’expriment ouvertement et surtout sont vrais. Quand on les écoute on sait que ce qu’ils nous disent est correspond exactement à ce qu’ils pensent. Peu importe si nous sommes d’accord ou non, l’important est de susciter la réflexion. Les gens sont désabusés face à un système gouverné par des politiciens qui ne les écoutent pas, et qui prennent tous un tas de décisions qui ne correspondent pas à leurs convictions. Écouter CHOI leur donne de l’espoir, celui qu’un jour cette province sortira du marasme social et économique dans laquelle elle se trouve et qu’elle s’ouvrira définitivement sur le monde. C’est en train d’arriver, et c’est à Québec que cette révolution commence. Donc au lieu de dénigrer CHOI et ses auditeurs, prenez la peine de vous y intéresser vraiment quelques instants. De toute façon ce vent de changement finira bien par vous contaminer dans les années à venir. Aussi bien vous y préparer tout de suite.