C'est lundi soir, TQS, au Grand Journal.Je viens d'apercevoir la gueule de l'ami d'un ami, super fin, bon médecin paraît-il. Faque j'écoute pour savoir ce qu'il raconte. C'est un débat sur l'obésité.
J'en ai manqué des gros bouts, dont tous ceux où le type que je connais parlait, mais je crois être tombé sur l'essentiel. Ou plutôt, sur le plus grave: au téléphone, Denis Lévesque – c'est l'animateur – s'entretient avec madame Chose, porte-parole d'un organisme quelconque. Ils discutent de l'obésité des enfants.
Et là, peut-être même sans le savoir, comme si de rien n'était, la bonne femme lance une bombe.
Un discours plus dangereux que tous les Big Mac du monde, plus nocif que cinq litres de Coke administrés par intraveineuse, plus dommageable que 70 chaussons aux pommes deep-fried, pire que 10 grosses cuillérées de Crisco.
La question du jour était: Les obèses sont-ils responsables de leur poids?
La réponse? Impossible d'arriver à une seule. Il y a des obèses qui ont un dérèglement glandulaire, une mauvaise détermination génétique, ou encore une maladie mentale, une insatiabilité pathologique qui les pousse à manger tout le temps. Bref, il y a mille maladies de l'appétit et du gras du bide.
Mais madame Chose, elle, parle du monde ordinaire, pas des malades. Elle parle des parents des enfants obèses qui se multiplient. Elle dit que c'est pas leur faute si leur progéniture grossit, que ce serait plutôt celle du train de vie effréné de nos existences modernes, que les parents n'ont plus le temps de faire à manger aux enfants et les amènent donc au resto. Les moins chers, donc les plus gras.
Sa solution pour contrer le phénomène? Légiférer les fast-foods, les empêcher de produire de la malbouffe.
Une bombe, je vous disais. Une bombe de stupidité, oui.
Je garoche mes pelures de clémentines sur la télé, j'injurie la conne en cherchant un stylo pour noter son nom quelque part. En vain.
J'engueule ma télé: et le gros qui s'enfile une boîte de Jos Louis, c'est la faute aux gâteaux Vachon tant qu'à y être? La toutoune qui mange son gros sac de chips crème sûre et cheddar par soir, c'est la faute à Ruffles aussi?
Ma'am Chose: ce que vous dites là est extrêmement dangereux. En quelques mots, vous déresponsabilisez des milliers de parents qui vous écoutent et qui CHOISISSENT de mal nourrir leurs enfants. Ils CHOISISSENT de faire un Kraft Dinner en vitesse pour pouvoir écouter Virginie. Ils CHOISISSENT de consacrer leurs temps libres à autre chose qu'à la bouffe ou à l'activité physique. Ils CHOISISSENT d'alléger le poids de leur conscience en achetant tout ce qu'ils veulent à leurs enfants. Ils CHOISISSENT de transformer ce qui devrait être l'exception en une habitude malsaine.
Mais ce que vous plantez en eux, vous, c'est le petit cancer qui gruge la société québécoise depuis trop longtemps: le "c'est pas ma faute", la déresponsabilisation, le transfert d'un poids sur les épaules d'un plus gros que soi, capable de porter l'odieux à sa place.
Plutôt que d'encourager les gens, de participer à leur éducation, vous leur donnez une excuse complètement bidon? Bon travail.
Je vous dis ça de même, Ma'am Chose, et je me retiens pour ne pas vous abreuver d'insultes, mais à l'annonce d'un assassinat à l'arme blanche, je devine qui vous tenez pour responsable.
Pas le gars qui tenait le couteau. Ah non, jamais.
Les coupables, ce sont le couteau, le marchand de couteaux et le fabricant de couteaux.
C'est ça, non?
***
À propos de ma chronique de la semaine dernière, de deux choses l'une: soit vous n'avez aucun humour, soit je suis le pire conteur de jokes au nord du Rio Grande.
Laissez faire, les comiques, je devine votre réponse.
Ceux qui ont lu cette critique fortement exagérée de Québec au premier degré m'ont donc lapidé, avec raison. Mais cette chronique n'avait rien de sérieux, ou si peu. C'était de la dérision, je déconnais. Je voulais vous montrer à quel point nous accordons une bien trop grande importance aux discours des médias qui déforment la réalité, qui l'exagèrent. Et je l'ai fait en exagérant moi aussi.
Mais surtout, je voulais vous montrer comment, en tant que public, nous sommes tatas de tout prendre pour du cash… Pis justement, vous avez tout pris ça pour du cash.
Je suis peut-être pourri comme conteur de jokes, mais comme observateur de la société, je me trouve pas si pire finalement.
Je viens de lire l’article et j’en suis totalement chavirée! Je vous donne un exemple. Présentement, j’ai 60 livres en trop et je ne blâme qu’une seule personne pour ça: moi! Moi qui ne prends pas le temps de sortir dehors et courrir, moi qui me dit toujours que je vais aller au gym demain, moi qui ne me fait pas de lunch le matin et qui mange au resto le midi! La seule personne à blâmer c’est moi! Je n’ai pas à me complexer de mon poids ou à blâmer les fastfood, c’est moi qui décide d’y aller et moi seule. Quand j’aurai vraiment envie de devenir svelte, je changerai mes habitudes! C’est à moi de décider. Et si j’avais des enfants, ce serait à moi de leur inculquer de bonnes habitudes. Un enfant ne nait jamais gras. Il apprends à le devenir. Et le fastfood ne change rien! Même si on en mange de temps en temps et qu’on fiat de l’exercice, ça ne nous fera pas nécessairement devenir gros, c’est l’exagération le problème! Au temps de nos grand-mères, vous allez me dire que tout était santé, rien de gras?
Cette lutte contre l’obésité s’est transformée en campagne de lobbying par des docteurs, chercheurs, et chialeurs de quelconque groupe.
On est rendu a environ 50 000 km du sujet et on continue a croire qu’on travaille dans la bonne direction ! Ce n’est pas en empêchant les compagnies d’utiliser des gras-trans que l’on va contrer l’obésité !!! Ca na rien à voir !
L’obésité est incrustée dans notre socitété. Le simple fait de retirer certains produits, ou d’empêcher les restaurants de vendre du fast-food ne règlera en rien la situation.
Les gens ne bougent plus, on diminue les heures d’éducation physique dans les écoles, on fait la promotion de produits comestibles en ventant leur faible prix et leurs courts temps de préparation … au détriment de la qualité nutritive.
Je trouve que ces derniers temps, monsieur Desjardins tombe vraiment dans la critique de notre société. C’est à se demander s’il est heureux d’y vivre. Pour ce qui est de l’obésité, je suis certain que c’est un problème mais c’est drôle, moi je trouve que la dame a un peu raison quand elle dit que la société ne fait rien pour aider les parents. Quand j’étais jeune moi, ma mère restait à la maison pour s’occuper de nous et c’est certain que ça a aider. Maintenant, les deux parents travaillent souvent et je m’excuse mais oui, le soir ils sont brulés parce qu’on a pas tous des emplois de 9 à 5 comme vous monsieur Desjardins.
Je suis évidemment contre l’idée de légiférer sur les fast-food mais une chose est certaine je trouve qu’il est plus que temps que le Québec se dote d’une politique rigide de conciliation travail-famille un peu à l’image de certains pays européeens comme la Suisse où c’est assez payant de rester à la maison pour que les mères le fasse. Après tout, nous avons un gros problème de dénatalité au Québec et ne dit-on pas que nos enfants sont notre richesse ??
Difficile de croire que notre vie ne nous appartient pas, que dans ce qui nous arrive, nous ne sommes responsables de rien. Sommes nous victime de tout? Je tiens à ma vie et à la vie.
L’information reçue, qui a le mieux retenue mon attention relativement à l’obésité, prône que ce problème serait d’abord conséquent aux habitudes alimentaires, seulement 10% des cas auraient comme origine un mauvais fonctionnement de l’organisme. Les gens d’une même famille, habitant ensemble, partage habituellement la même table et développent des habitudes de vie, qui se ressemblent.
L’obésité, étant devenue une norme, on pourrait croire qu’il est de moins en moins grave d’avoir un excès de poids. On retrouve aux Etats-Unis un million d’américains, avec un excès de poids de cent livres.
Se responsabiliser, c’est se donner du pouvoir sur sa vie et on en a tous besoin, pour en être satisfait.
Mes parents m’ont appris à aimer les fruits, les légumes et toutes les viandes et poissons Nous avions une alimentation très variée, nous ne mangions pas des patates à tous les jours, mais des légumes variés. Ils n’achetaient pas de liqueur, ni de croustilles (chips) sauf lorsqu’il y avait une fête. Donc, mon alimentation dans ma jeune enfance et jeunesse a été saine et elle est toujours saine. J’ai donc appris à ma fille à aimer l’alimentation que mes parents m’avaient montrée. Ma mère cuisinait beaucoup, et ce, même si elle travaillait beaucoup pour pouvoir nous faire vivre. Mais aussi, elle m’a montré à faire la cuisine jeune. Donc, aujourd’hui, je cuisine beaucoup. Les fins de semaine, je prépare des petits pots de soupe aux légumes maison que je fais stéréliser, de la sauce à spaghetti maison, des pâtés au poulet, au saumon, à la viande, des muffins maison. Et ma fille fait pareil. C’est nous parent qui montront à nos enfants. Ils apprennent de nous. Ils nous regardent faire. Ma fille aime cuisiner elle-aussi et je crois qu’elle va continer dans ce sens. Elle aime les fruits, les légumes et les bonnes choses pour sa santé. Je lui ai appris d’aimer les légumes et la viande tout bébé et c’est là que ça commence. Je ne lui ai pas appris à manger des Kraft Diner, du ragoût de boulettes en conserve, etc.., je n’en achète pas. Je n’aime pas ça. Et elle non plus. Par contre, elle va s’acheter de temps en temps des chips, de la liqueur. Mais seulement de temps en temps. Alors, parents, prenez donc le temps de cuisiner et c’est tellement plaisant de le faire et montrer à vos enfants à cuisiner.
Je n’écoute pas TQS et leurs petites nouvelles de faits divers grossies à la mesure et au tour de taille de spectateurs de la population moyenne et de téléspectateurs prêts à gober n’importe quoi comme reportages rimant avec grottes au fromage ou gras trans ou saturé. Tenter de légiférer le gras à la baisse chez les multinationales du fast food, c’est comme esseyer de syndiquer leurs employés fragiles et temporaires. Il y a présentement une pub non provocatrice où un étrange entre dans le salon d’une famille écrasée devant le téléviseur et il leur lance un BALLON, objet inusité ou démodé comme les planches à laver, et tout ce petit monde bas longs et bas courts s’agitent avant de scléroser devant un télé-roman ou être assommé par tout ce que la publicité leur conseille d’acheter pour se simplifier la vie et les tâches quotidiennes. Participe-action ou BEDON!
C’est la mode aujourd’hui de rendre responsable les compagnies des mauvais comportements que les gens ont, si je fume et que j’ai un cancer des poumons ce n’est pas ma faute mais celle de la compagnie qui m’a vendu ces cigarettes! Il faut arreter avec ça, on sait tous que fumer comme manger des cochonneries ce n’est pas bon pour la santé, cependant ces cochonneries font aussi partie des plaisirs de la vie que l’on aime, il faut juste les consommer avec modération. Tout n’est qu’une question de choix et de responsabilité face à sa santé. Il faut dire cependant qu’il est moins cher de manger au mac do qu’au commensal et surtout quand on a une famille, et évidemment les choix se font aussi face à l’aspect financier et je sais de quoi je parle avec trois enfants. Alors, il faut faire attention à ce que l’on mange mais aussi se faire plaisir, consommer donc des cochonneries mais avec modération.
Qui est responsable de l’augmentation des obèses? Pourquoi faudrait-il absolument trouver le coupable? On est tellement habituer à se faire prendre par la main, que maintenant on demande à notre gouvernement de nous dire quoi et quand manger . Une loi sur les gras , pourquoi pas une loi qui obligerait les enfants à étudier à l’école la nutrition, et, à faire de l’exercise.
Donnons à nos enfants les connaissances nécessaires pour choisir, pour ne pas se faire dicter leurs besoins par la publicité et de tomber dans la facilité de consommer.
Que celui qui n’a jamais péché par gourmandise me jette les premières pelures de clémentine!
Je suis gourmand. Pour moi manger est un plaisir. Un très grand plaisir même! J’imagine que normalement les gens obèses doivent bien, eux aussi, aimer manger ? Or, il est un peu contradictoire qu’une personne aimant manger se nourrisse principalement de malbouffe. Un peu comme quelqu’un qui dirait aimer la musique et qui n’écouterait rien d’autre que les chansons de Star Académie. Il passerait vraiment à côté de l’essentiel!
Les gens ne prennent pas le temps de bien manger parce qu’il ne savent pas comment faire. Le problème en est un d’éducation. Certaines personnes ne connaissent que deux saveurs : gras sucré et gras salé. Pour accompagner un repas, à la place des frites au four, on peut tout simplement trancher une tomate, avec un peu de gros sel, persil haché et un petit filet d’huile d’olives. C’est moins long à préparer, aussi facile et tellement plus savoureux!
À propos d’éducation, le Gouvernement du Québec vient tout juste de lancer une campagne publicitaire visant à inciter les jeunes à manger des fruits. L’idée est bonne, mais entre une pub de « Burger King » et une autre de « Hamburger Helper », les résultats risquent d’être mitigés.
Oui, c’est une question de choix. Il n’y a aucun doute là-dessus, les gens choisissent ce qu’ils mangent. Mais ils choisissent en fonction de ce qu’ils connaissent. C’est vrai qu’il ne faut pas les déresponsabiliser. Et interdire la production de malbouffe est certainement une solution excessive. Mais, si le gouvernement se retrouve à devoir payer pour limiter les dégâts causés par les publicités des entreprises de malbouffe voulant mousser leurs profits, là je crois qu’on devrait tout de même agir en légiférant pour contrôler la publicité ou en taxant les aliments en question. Tout comme on le fait avec le tabac.
Un midi dans un St-Hubert rue St-Denis deux dames dans la cinquantaine et plusse que très potelées dînaient près de ma table. Elégamment pour employer un mot extraordinaire c’était gargantuesque. Elles semblaient toutes les deux inconscientes de ce qu’elles consommaient hors norme: ie. chips à volonté et gros sorbet aux fraises avec crème glacée comme dessert.
Je suis pour le vivre et laisser vivre mais je peux donner un avis. J’ai d’abord pensé que pour ces deux dames, ce devait être leur journée dite de vacance pour expliquer que ce jour-là justement elles pouvaient tout se permettre (en suivant probablement une diète). Pourquoi sommes-nous moins compréhensifs devant l’évidence naïve des personnes obèses qui se tapent mer et monde pour perdre du poids, mais qui se gavent comme des oies au temps de l’Avent (comme on le faisait autrefois). Ce non-sens peut se comprendre si on laisse le temps aux OA de respirer et de les écouter.
Les problèmes de conscience des OA sont classiques, mais au moins elles ont le courage de les verbaliser: cheminement intérieur cahoteux, pulsions alimentaires proportionnelles à leur culpabilité ou pour être précis, dérèglements de la raison devant les plaisirs de la table et ainsi de suite. Je connais un type qui a acheté tout le bataclan pour faire de l’exercice chez lui sans jamais déménager sa masse à l’extérieur de son appartement, sinon que pour descendre et monter les escaliers du sous-sol pour sa lessive et ses rebuts. Certains jours je jurerais qu’il désire se faire victimiser de son sort. Une chose à éviter surtout, ne jamais tomber dans le misérabilisme malgré les réels efforts à se prendre en main.
Physiologiquement il peut y avoir des dysfonctionnements glandulaires et autres. Est-ce une raison pour sombrer dans la facilité? Mesdames Messieurs si vous voulez être pris au sérieux démontrez plus de cohérence dans vos débordements, vos amours aussi, soyez naturels c’est bien plus aisé. Et on va vous croire finalement
Aujourd’hui, plus personne n’est responsable. C’est le cas de l’alimentation mais aussi le cas des cigarettes, du jeu, ou de n’importe quel problème qui peut nous tomber dessus.
Pensons à ces pauvres individus qui, il y a quelques années, on décidé de s’installer près d’une rivière. Une simple question aurait permis de savoir que cette rivière déborde chaque printemps. Cependant non. Au printemps suivant, la rivière déborde et hop, réclamons tout de suite au gouvernement les frais encourus.
Le pire dans tout ça, c’est que le gouvernement paie. C’est que Mc Donald’s offre des salades. C’est qu’on retire les vidéo poker des bars.
En acquiesçant aux demandes des gens qui se déresponsabilisent, on leur donne raison. Mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour acheter la paix.
Votre chronique me fait penser aux nombreuses poursuites aux États-Unis visant à déresponsabiliser monsieur madame tout le monde.
Comme cette dame qui s’est renversé du café au McDo, qui s’est brûlé la main et qui a, par la suite, empoché quelques beaux millions de dollars en disant qu’on ne l’avait pas prévenu que le café était chaud. C’est probablement le même genre de personne qui aurait hurlé au meurtre s’il avait été tiède..
Et cette autre charmante demoiselle qui a poursuivi Wal-Mart parce qu’elle avait trébuché sur un enfant dans une allée et qu’elle s’était cassé un doigt. D’autant plus que l’enfant qui l’a fait tomber était… le sien! Bravo!
Ce même principe de déresponsabilisation est aussi appliqué au niveau environnemental, où le principe « pollueur/utilisateur payeur » devrait pourtant prévaloir; et au niveau scolaire, où les parents s’en remettent entièrement aux enseignant pour éduquer leur enfant.
Ce genre de comportement est d’autant plus déplorable qu’il est généralisé à une grande partie de la population.
Je suis une de ces personnes qui a un surplus de poids, je suis consciente de ce fait et je suis capable de vivre avec sans accuser les autres ou mes parents de ce que je suis.
J’ai fait à peu près tous les régimes et les diètes que l’on rencontre même la diète aux protéines. Je perdais 20 lbs j’en reprenais 25. J’ai même perdu 45 lbs un moment donné, j’en ai repris autant, jusqu’au jour ou je me suis regardée attentivement, et que je me suis prise en main.
Depuis deux ans je m’entraine régulièrement de 3 à 4 fois par semaine, j’ai perdu 15 livres que je n’ai pas reprises et je suis en super forme, mon cardio est aussi à la bonne cote et je mange à ma faim tout en me permettant de temps en temps des tricheries que moi j’appelle des récompenses.
Mes enfants sont ce qu’il y a de plus normaux et en santé et leurs enfants aussi. Mais quand je chauffais les autobus scolaires, j’ai souvent vu des jeunes qui échangeaient leurs légumes avec d’autres qui avaient des cochonneries ou encore qui les monnayaient pour pouvoir s’acheter des cochonneries.
Arrêtons de blâmer tout à chacun pour ce qui nous arrive, il y a l’héridité, le problème hormonal la mal nutrition etc…. on peut avoir toutes les excuses du monde, cela n’améliorera pas la situation, tant que chacun ne se regardera pas de la bonne façon.
Pauvres québequois qui n’a aucun défaut, mais dont les autres les ont tous !
Ce sont les préjugés des gens qui sont rendus obèses! Un «gros», ça se présente mal dans un discours, c’est difficile à vendre, le jugement est préalablement péjoratif. À qui la faute alors? À qui appartient le gras, à qui faut-il le rendre? À César? NON! Il faut faire la part des choses:
Bien que je veuille me faire compatissant envers les gens qui souffrent d’embonpoint, il faut être objectif cibole… Les glandes c’est une chose, mais la responsabilité c’en est une autre. Devant la prise de conscience de votre problème, chers amis, n’est-il pas mieux de prendre les mesures adéquates? Gymnases, bouffe santé… Vous connaissez? Je reconnais que c’est bien plus facile à dire qu’à faire, mais si vous ne voulez pas vous y soumettre, ayez la décence de ne pas blâmer le gâteau, si gros qu’il puisse être! D’un autre côté, je connais un homme qui, malgré maints efforts, ne voyait que son poids rester stable. Devant un tel scénario, il n’y a que les médecins qui peuvent résoudre la question. Les listes d’attentes sont toutefois décourageantes, me confiait un ami récemment. Vous voyez qu’il est possible de ne pas généraliser.
Mais, comme dans tout, il y a des gens qui se plaisent à s’enfoncer dans leur grasse décrépitude. Vous qui avez les deux pieds sur la 24 de O’keefe devant la télé, le hot-dog entre les deux cuisses, vous n’avez pas ma clémence!
Ce que je vais dire peut en choquer plusieurs, mais le fait demeure que bon nombre « d’adultes » ne méritent pas d’avoir d’enfants. Avoir des enfants, ça ne devrait pas être « obligatoire », ce ne devrait pas être ordinaire et normal. Donnez la vie, c’est un geste extraordinaire, unique, nécessaire à la survie humaine, mais à la fois lourd de conséquences si l’après-accouchement est bâclé.
Les enfants nécessitent une attention plus que particulière, surtout en ce qui a trait à leur santé, à leur éducation, à leur intégration sociale et à leur compréhension du monde. Or comment des insouciants de première, racistes à l’occasion sur les bords et égoïstes peuvent-ils élever des enfants en se déresponsabilisant si facilement? « C’est la faute de la violence à la télé, ce sont les gras trans, c’est la malbouffe, c’est le manque de temps. » Si t’as pas le temps pour d’avoir des enfants, abstiens-toi.
Les minivans sont maintenant équipées de DVD, de jeux vidéo. Dans mon temps (je n’ai que 26 ans), on parlait dans l’auto. Tsé le concept de communication, de relation interpersonnelle, de partage d’opinions.
Les pubs valorisent la pizza pour les enfants, les repas congelés ou tout préparés pour les parents. Tout ça sur fond d’écran cathodique stratégiquement situé dans la salle à dîner. Histoire de « s’entertainer » un peu. Dans mon temps (je n’ai que 26 ans), on parlait pendant le souper. Tsé le concept de communication, de relation interpersonnelle, de partage d’opinions. Désolé, j’en avais déjà parlé. J’imagine que je considère ça important. Bref.
OK je me tais, les tirages de la loto s’en viennent. Peut-être deviendrai-je riche sans me forcer le cul. Ou faut-il dire postérieur pour « ‘faire poli et bien élevé »?
Est ce que ça se change cette mentalité de « déresponsabilistion « . C’est la faute de mon frère , de ma soeur , de mes parents, du voisin , du professeur, du boss, du maire , du député, du ministre , du gouvernement, du chat , du chien et que sais-je encore .
C’est si facile de mettre la faute sur le dos de quelqu’un d’autre. Madame chose à la télé elle met la faute sur les restos de malbouffe et vous M. Desjardins sur les parents.
Et si on prenait tous et chacun un tit bout de responsabilité. Les parents , il faudraient pas leur mettre tous les malheurs du monde sur le dos.
J’ai pas mangé santé pendant ma jeunesse , ma mère ne se préoccupant pas de l’alimentation car ce n’était pas au goût du jour. Je me suis reprise en main , et maintenant c’est moi la responsable de mon bien être. Je trouve que c’est facile de tout mettre sur le dos des parents. Mais faut en être un pour savoir que nos enfants et bien ils ont aussi leur force de caractère et on ne fait pas ce que l’on peut avec eux.
Pour le cas qui nous inquiète présentement , prenons chacun de nous nos responsabilités et la société au complet en sortira gagnant.
Je suis bien tannée que l’on trouve maintenant souvent les mêmes coupable :
LES PARENTS.
C’est vrai, c’est pas de sa faute à M’dame Chose, ca doit être ses parents qui l’ont mal éduqué, qui à leur tour, c’est par leur faute, ca doit être…bon, ca ne finirait pas. Bien beau frôler le ridicule, mais il y a toujours une limite.
Un enfant obèse, les maladies à part, mettent en cause les parents, ces ‘professeurs’ directs et permanents. Il encombre aux parents à montrer l’exemple et à donner une bonne éducation à leur progéniture. Je n’ai jamais vu, sur un sac de croustilles ou autres cochonneries, une mention ‘À consommer impérativement sous peine de châtiment’. Sans oublié les cadeaux empoissonés qu’ils peuvent leur offrir…console de jeux vidéo, ordinateurs, écrans géants, etc. Bien beau se gâter, mais l’exercise physique en prend pour son rhume. Les encourager à s’empiffrer et à rester innactif, ca les condamner.
Tant qu’aux autres personnes souffrant de surplus de poids, les maladies à part encore une fois, elles font le choix de l’être. Prendre la voiture pour deux coins de rues, avoir 36 télécommandes sur le coin de la table de salon pour tout et rien, et bien sur, s’empiffrer…il y a quelqu’un ici qui s’est vu forcer de tout faire cela?
Cher monsieur,
Aux États-Unis, pays qui soit dit en passant, n’est pas réputé pour être le paradis de la réglementation, les compagnies d’assurances ont averti le Surgeon general (équivalent au ministre canadien de la santé) que bientôt les ressources financières ne suffiront plus pour payer ce qu’il en coûtera de soins pour les personnes souffrant de cardiopathie et de diabète. Elles ont donc sollicité pour les fast-food la mise en place d’une loi semblable à celle contre les compagnies de tabac.
On peut bien comme vous le faites, prôner la liberté individuelle, croire naïvement que la prévention va venir à bout du problème ou même encore être contre toute règle et lutter favorablement pour ce capitalisme débridé qui tue. Mais quand on se sent une responsabilité sociale et que l’on constate que les autres autour de soi s’en balance, il faut bien se rendre à l’évidence. Ceux qui garrochent le plat de Kraft dinné à leur progéniture pour aller écouter Virginie sont en fin de compte les mêmes cons qui préparent la malbouffe chez Mac’do et qui la servent à d’autres irresponsables qui s’en fichent.
Au bout du compte, quand c’est le contribuable que je suis qui paie la note en soins de santé et en médicaments, je me dit qu’à l’instar de ce petit politicien à trois bouton qui s’appèle Mario Dumont ainsi que tout ses sbires radioscatophonique qui lui mangent dans la main, vous n’avez, à votre tour, pas réfléchi plus loin que le bout de votre plume.
Finalement, croire que des individus et des entreprises vont s’autoréguler, c’est croire au père noël. Quand on continue de mettre sur le marché des produits dont les risques pour la santé connues et documentés entraînent des coûts sociaux importants, il est tout à fait normal que l’on se voit refiler une partie sinon la totalité de la facture. L’heure n’est pas loin où Mac’Do devra payer et je vais être le premier à réclamer mon dû au nom de tout ceux qui paient ou pire, ceux qui sont malades.
Oui il existe des gens dont la condition médicale fait qu’ils ont des problêmes d’obésité . Une amie qui mange jamais gras , qui a suivi toutes sortes de régime , qui fait de l’exercice se fait dire par son spécialiste : ma petite madame , vous avez un problême de tyroide et tous ces régimes ne servent qu’à maintenir votre poids .
Mais pour les autres qui sont devenus sédentaires , on fait quoi . Quand j’étais jeune , on avait droit à un peu de télévision mais on jouait dehors . Beau temps , mauvais temps . On n’avait pas les poignets musclés comme nos jeunes devant ces Playstation , XBox ou autres Nintendo .
Nous ne mangions jamais ou presque au restaurant . C’est vrai que de nos jours , papa et maman arrivent tard du travail , on se presse pour souper et vite à la télévision pour savoir qui sera éjecté du loft story .
Quand on écrit qu’on ne peut tenir McDo responsable , c’est bien vrai . Nous ne sommes pas obligé d’y aller , un point c’est tout . C’est souvent çà le problême maintenant . On cherche un coupable , car nous sommes toujours innocent . Tôt ou tard on doit payer pour ses excès . C’est comme le tabac , le jeu ou la boisson . Les produits sont disponible un peu partout et c’est à nous de dire :non merci .
Si le monde devient un peu plus gros et sédentaire alors regardons nous et disons nous que c’est le temps de bouger et n’attendons pas que le gouvernement légifère contre le gras trans pour agir .
Il n’y a pas encore de programme d’exercices physiques qui consistent à rester assis devant le téléviseur pendant qu’une invention miracle à trois versement de $ 49.99 va nous sculter un corps d’Apollon digne de Arnold .
Je ne suis pas d’accord avec l’idée de punir toute une population pour le vice de quelqu’un. En effet, plusieurs gens vont manger de la « Junk Food » sans nécessairement en mangé 10fois semaine. Certaine personne même plusieurs personne n’en mange qu’à l’occasion sois par une envie soudaine, sois pour faire récompenser les enfants ou encore juste entre copain. Interdire le faste food sa serait coupé presque 50% des emploies étudiants, et revenir 50ans en arrière avec la prohibition. Devons-nous à tous prix tombé dans l’extrême et punir les responsables pour les irresponsables ? N’est-il pas possible de juste apprendre au gens à se contrôlé dans la vie?
Encore une fois, je suis totalement abasourdi par les propos de Ma’ame chose!!! Non mais! Quand est-ce que ça va finir ces jérémiades sur la déresponsabilisation? C’est rendu que si tu mange un cheese all dress ultra poutine, tu vas actionner la cantine qui te l’a vendu car tu as le goût d’en reprendre tellement il était bon???
Hey! Une chance que je n’écoute pas TQS car j’aurais participé à vos injures M. Desjardins !
Alors s.v.p, si vous avez l’intelligence de faire des choix, ayaez la sagesse de les assumer!
Notre gouvernemetn s’est engraissé à prendre notre place de citoyen(ne) et maintenant il est au régime sec pour reprendre un taille normal. n’allons lui redonner des pouvoir de choisir notre repas du soir s.v.p. !
J’aime et assume mon spaguetti gratiné!! Mais modérément!
Bon appétit
Je suis, tout comme vous, monsieur Desjardins, plutôt perturbé par les propos de cette madame ‘chose’. Elle rejette toute responsabilité personnelle et propose une solution absolument risible. Légiférer sur la malbouffe ? Il faudrait tout d’abord définir ce qu’est la malbouffe… est-ce que tout ce qui est vendu dans un restaurant à service rapide (fast-food) est de la malbouffe ? Est-ce que toute la nourriture qui n’est pas vendue dans de tels établissements N’EST PAS de la malbouffe ? Il y a là, un problème majeur. Mais comment interdir à un restaurateur de vendre un burger ? c’est complètement ridicule… « Si tu veux manger un hot-dog, va le manger chez-vous parce que tous les Valentine de la province sont maintenant fermés!!! » Vous voyez le délire ?
De plus, le fait de déresponsabilisé les gens qui surutilisent la nourriture rapide(facile) en disant que l’on est esclave de notre rythme de vie est, tout aussi ridicule. Nous sommes en contrôle de notre style de vie, si nous n’avons aucun intérêt envers une alimentation équilibrée c’est bel et bien de notre faute. L’information concernant ce genre de nourriture existe et est accessible à tout le monde. Si quelqu’un s’en fout totallement et engouffre n’importe quoi, il ne peut blâmer personne d’autre que soi-même.
Les obèses sont-ils responsables de leur poids? Non c’est la société. C’est Mc donald. Ce sont les gênes. Grand-maman pis sa tarte au sucre. Abolissons les grand-mamans, c’est dangeureux pour les enfants. Tout le monde est responsable sauf la personne qui porte le poids. À rouler de rire. Qu’est-ce qui s’en vient? Les pédophiles sont-ils responsables de leur pénis? Suis-je responsables de mes factures de téléphone? Suis-je responsable du caca de mon chien? On va manifester contre la pollution en voiture. Sommes-nous responsable de la pollution? On ne va pas voter. Jean Charest nous ramène 30 ans en arrière. Sommes-nous responsables? Si je ne veux pas être « gros », je m’alimente bien, je fais du sport, je marche et je prends l’autobus (même s’il y encore une augmentation en vue). Être responsable, c’est prendre ses responsabilités. C’est crier haut et fort pour ce que l’on croit. En définitive, c’est la vérité qu’il nous faut. Pour les obèses, soit qu’on leur crie des bêtises en espérant qu’ils amincissent par un effet psychologique, soit qu’on leur explique comment bien s’alimenter, bien choisir leurs aliments, éviter la sédentarité du corps et de l’esprit en simultané, prendre les transports en commun, etc. Par contre, si ce n’est plus possible de s’acheter une CAM, de trouver des aliments sans gras Trans, d’avoir accès à des cours d’activités physiques, à une éducation offrant des cours d’histoire, de philosophie et de littérature, que nos parents nous élèvent dans un centre commercial et un Mc Donald, peut-être bien que les enfants obèses ne sont pas responsables. La santé, ça a un coût, donc si nous vivons dans une société où les salaires sont réduits, les services coupés, mais que les prix augmentent et les conditions de travail se détériorent, c’est qui le responsable crisse? C’est la société. C’est facile, vous voyez. Non, c’est chacun de nous, parce que chacun de nous forme la société. Si c’est une révolution qu’il faut, faisons-la!
Ce qui est choquant avec le poids c’est que certaines personnes mangent comme ils veulent et n’engraisse pas alors que d’autres mange peu et prennent du poids… Sacré génétique ! Bien sûr, lorsqu’une personne pèse 300 , 400 livres alors là ça va mal. Je crois qu’il y a 3 volets: 1) être bien dans sa peu et prendre tous les moyens pour rester en santé et 2) ne pas blàmer les autres et la société si on ne se prend pas en main et finalement la géénétique avec qui on ne peut pas faire grand chose… Mais elle arrive en 3e !
Comment pouvons-nous légalement changer les habitudes alimentaires d’une population, d’une société, aux prises avec tous les problèmes que nous lui connaissons..?
Manque de temps, manque d’argent, manque de connaissances en matière de nutrition.
Si vous pouviez, au nom de la société, légiférer pour éléminer cette « malbouffe » qui supposément cause l’obésité d’un pourcentage grandissant, grossissant, de notre population…
Par quoi commenceriez-vous..?
Les gras trans, « Ronald McDonald », son copain « Harvey », des rayons complets chez « Votre ami » Jean Coutu ou chez Provigo…
À quand le prochain sondage, la prochaine commission parlementaire…
Pour vaincre ce fléau, ne reste plus que l’éducation et la responsabilité.
Dans tout type de société, un gouvernement peut chercher à éduquer sa population mais il ne pourra jamais lui inculquer le sens des responsabilités.
J’ai écrit ce commentaire tout en savourant une bonne bière, quelques croustilles et ma responsabilité.
Cette semaine David devant la pseudo réalité de ta dernière chronique j’opte pour une non réaction de celle de cette semaine.
Elle est bien bonne n’est ce pas, imagine si les gens votent en plus, le nec plus-ultra non.
J’ose croire que ceux qui au delà des explications voient plus loin que le bout de leur nez.
Si on suit votre raisonnement, M. Desjardins, les personnes obèses sont des cochons paresseux mauvais parents qui s’empiffrent devant Virginie. Donc, la société n’a rien à voir là-dedans. Le fait de mettre une taxe spéciale sur le fast-food comme élément dissuasif est donc un encouragement à l’irresponsabilité et non une motivation pour les encourager à changer leurs habitudes.
Dans ce cas: devons nous enlever toutes les taxes sur les cigarettes car les fumeurs ne sont que des névrosés compulsifs? Devons nous aussi leur faire payer pour les soins qu’ils recevront quand je cancer sonnera à leur porte? Après tout, ce sont eux les responsables! Ils n’ont qu’à ne pas fumer! Et qui sait, peut-être même que ces inconscients fument devant leurs enfants mangeant des Kraft Dinners en écoutant Virginie!
Ils seraient sans doute de meilleurs parents s’ils commandaient un plat-santé équilibré suivant les recommandations du Guide alimentaire canadien chez un traiteur spécialisé pour que leurs enfants leur fichent la paix pendant qu’ils écoutent « Bouillon de Culture »?
Avez-vous des enfants? J’imagine que non, car cette façon de condamner les parents exténués à la fin d’une journée sent le « gars-qui-n’a-pas-d’enfants » à plein nez. Quelqu’un qui n’a jamais été chercher son enfant de 4 ans à la garderie en autobus à l’heure de pointe alors qu’il grêle, après une journée de travail, sachant par ailleurs qu’une pile de vaisselle et une brassée de lavage l’attendent. Un parent qui n’a ni l’argent ni le temps ni l’énergie pour préparer autre chose qu’un Kraft dinner. Un parent qui pourtant, AIME son enfant, et c’est ce qui fait de cette personne un bon parent avant tout, même s’il n’est pas parfait, même s’il ne va pas au Nautilus 3 fois par semaine, même s’il a quelques livres en trop.
Car en somme, qui êtes-vous pour juger? Peut-être quelqu’un qui se targue d’être un « fin observateur de la société » mais qui, parfois, ne sait vraiment pas de quoi il parle.
Il est vrai que les gens ont le choix et ils consomment ce qu’ils désirent. Cependant, il est vrai également qu’il est plus difficile de choisir de la «bonne bouffe» lorsque nous sommes bombardés de publicité de «fast-food». Je ne crois pas avoir vu une publicité du Commensal ou de la bouffe bio en regardant la télé, mais croyez-moi, McDo et Lays apparaissent un peu trop souvent sur mon écran. Je suis tout à fait d’accord lorsque vous dites qu’on CHOISIT de mal manger, mais la dame soulève un bon argument qu’on aime pas savoir. Qu’on est pas toujours le maître à 100% de nos choix dans une société où plusieurs compagnies puissantes d’aliments (kraft,nestlé ect) savent comment vous joindre pour vous convaincre subtilement que leurs produits feront partis de vos habitudes alimentaires. Encore faut-il être bien informé pour refuser un tel ou tel produit car il est composé d’OGM ou parce qu’il renferme du glutamate monosodique (euh c’est quoi ça encore?) . Est-ce qu’on a vrament le choix quand la plupart des supers marchés nous offre de bonnes chips grasses ou des carottes «shoutées» aux OGM?
Ce qui est dangereux ici c’est de qualifier de « bombe de stupidité » ce qui contient des parcelles de vérité. Effectivement, il ne nous faut pas nous déresponsabiliser, mais il faut comprendre les subtilités de cette affaire : on vit dans un système capitaliste qui ne désir que nos billets verts pour se les enfoncer très loin.. dans les poches. Si les McDos et les Burger King de ce monde avaient notre santé à coeur, on aurait jamais même aperçu le moindre gras trans. dans ces hamburgers (hey, ouvrez-vous les yeux, des hamburgers, ça peut être tout ce qu’il y a de plus nutritif : viande, légumes…) !
Mais si analyse bien les publicités faites par ces compagnies de fast-food, c’est la tranche adolescents-préadolescents-jeunes adultes qu’ils recherchent. Vous savez, ceux qui sont sans cesse à la recherche d’une personnalité propre, ceux qui ont de l’argent plein les poches et qui ne trippent pas fort fort à dépenser dans des restos de qualité. M’enfin: La pub, c’est pour eux ! Les annonces d’une toune gratuite sur internet à l’achat d’un bigmac, c’est pour eux! Les concours gagnez un IPod si vous achetez du pepsi, c’est pour eux! Vous comprenez la suite logique ?
Je comprends tout de même votre point de vue, mais je reste mitigée. En effet, c’est aussi insupportable et insultant de voir un obèse mettre toute la faute sur les fast food. Moi j’ai compris (enfin, je crois) et j’ai établi ma propre solution : je ne mange pas dans les fast food, un point c’est tout. Si chacun se trouvait sa propre solution au lieu de s’insurger et se chialer dessus, la vie serait si belle….
Je suis bien daccord avec vous Mr. Desjardins, lorsque vous racontez à propos de la déresponsabilisation comme moyen de défense des plus paresseux. Remarquez, les gens qui sont à l’université et qui n’ont toujours pas compris comment accorder un participe passé avec le verbe avoir et être sont probablement dans la même situation (sic)! Ils ont choisi de ne pas s’y mettre pour comprendre!?
A la maison, toutes et tous ont le choix de mettre dans le réfrigérateur des crudités ou des fruits frais, et aussi dans le garde-manger des chips et des friandises salées et huileuses. Un et l’autre sont aussi faciles d’accès au moment d’une fringale incontrôlable en revenant de travailler ou encore d’un p’tit creux devant le téléroman préféré…
Notre alimentation s’est beaucoup améliorée cependant depuis un demi-siècle. On mange en général beaucoup plus de fruits et légumes que nos grands-parents. Néanmoins, on mange toujours autant de viandes animales riches en cholestérol et on mange excessivement sucre et aliments sucrés, emmagasinés après ingestion en graisse si non dépensés en activité physique.
Et on ne va plus bûcher de nos jours!
Bien que nous ne soyons pas les seuls avec des problèmes d’obésité dans le monde occidental, je comprends que le québecois moyen se retrouve toutefois victime de ses valeurs et croyances. Nous sommes des citoyens faciles ayant un grand respect pour les traditions et sommes aussi plutôt obéissants. Bref le profil type parfait pour l’arnaque des professionnels du marketing. On nous vendra les p’tits pâtés de maman Dion bourrés de produits de conservation ou encore des confitures grand maman contenant du sucre, beaucoup de sucre… Bref tous les produits « à l’ancienne » ou « tradition » ou encore « champêtre » sont suceptibles de tromper qui que ce soit, même de bien intentionné.
La clé dans tous ça c’est l’activité physique. On ne bouge pas, et on est promis à un avenir d’embonpoint. Et y’a pas d’arnaque possible là dedans…
J’ai eu à peu près la même réaction que M. Desjardinc lorsque j’ai vu cette émission à TQS. Cette madame qui veut légiférer les fast foods voudra-t-elle que l’on légifère également les Jos Louis ? Et les bons restos gastronomiques cinq services avec potage à la crème, pièce de viande au beurre et gateau au fromage ? Et les bonnes tartes au sucre de grand-maman ?
Croyez moi, il y a moyen de faire grossir les tours de taille ailleurs qu’au McDo.
Je me souviens d’un prof d’éducation physique qui disait que c’est ce que l’on fait qui met en forme et non ce qu’on ne fait pas. Autrement dit, pour être en santé il ne suffit pas de ne pas aller chez McDo, de ne pas manger de gras trans ou de ne pas fumer. Il faut bouger.
Interdire les McDo ne servirait qu’à donner bonne conscience à quelques madames pour qui l’État doit servir à diriger la vie des gens.
Si je soupe au Pied de cochon 7 jours sur 7 et que je dine au McDonalds 7 jours sur 7, je finirai sans doute par réussir à m’exploser le foie. Lequel des deux en sera responsable? Lequel des deux méritera d’être interdit par la loi? Le McDo nous bourre de publicité insidieuse pour nous forcer à y aller répondrons quelques hystériques? Ben oui. Adrien Gagnon essaie depuis des années de me vendre sa bullshit d’ail en pillule pis après? Jean Charest a essayé de toutes ses forces de me faire voter pour lui aux dernières élections, pis après? Calvaire… Quand est-ce qu’on va arrêter de prendre les gens pour de imbéciles heureux? On vit dans une société qui n’accepte pas de payer le prix de sa liberté. On met des interdiction partout, pas seulement sur les comportement à risques pour le collectivité, mais sur les comportements malsains individuellement. Plutôt que d’éduquer les cons, on interdit à tout le monde. À quand la légifération sur la fréquence hebdomadaire du bain ou de la bouche? Quand est-ce qu’on va interdire aux gens d’entrer dans les témoins de Jéhovah? Ah non, c’est un droit constitutionnel, j’oubliais; pas celui de choisir de manger des burger. Heureusement hein, car il s’en trouverais surement pour demander d’interdire le droit de vote.
Franchement! Quand on pense qu’en moyenne, les gens passent 6 heures par semaine à magasiner, et qu’ils ne consacrent que 40 minutes de temps de qualité à leurs enfants, il n’y a rien d’étonnant dans le fait qu’ils ne cuisinent pas intelligemment. Qui n’a pas envie après une dure semaine de travail de relaxer et peut-être même de rester au lit toute la fin de semaine. C’est vrai que la tentation est parfois forte de laisser les enfants jouer au Playstation toute la journée ou de louer quelques films plutôt que de sortir jouer dehors avec eux. Mais quoi de plus satisfaisant que de sortir s’amuser et prendre un peu d’air à l’extérieur. C’est comme ça chaque fois que vient le moment de faire de l’exercise. Sur le coup on a juste le goût de rester assis, mais une fois qu’on y est, on le regrette rarement. Même chose pour la bouffe, c’est toujours plus facile d’ouvrir une canne de ravioli et de le faire réchauffer au micro-onde. Je ne crois absolument pas que les chaînes de restauration rapide ou que tout autres fabricants de malbouffe soient responsables du problème de l’obésité. Ils ne sont tout de même pas responsables de notre surconsommation. Ils ne viennent tout de même pas nous mettre la nourriture dans la bouche. Nous avons encore le choix d’ingurgiter ce que nous voulons et surtout de donner à nos enfants ce que nous voulons. C’est toujours si important de trouver à qui la faute, et surtout que ce ne soit pas de la nôtre. De cette façon on pourra retourner se vautrer sur le canapé, la conscience en paix.
Je suis moi-même obèse et je suis parent, monoparentale de surcroît donc, d’après votre définition mon fils devrait aussi, logiquement, être obèse…
MAIS, contrairement à toute logique, mon fils n’a pas un onze de gras sur le corps, trans ou pas! Mon problème est une pathologie… Je l’ai identifiée et je perds du poids peu à peu. Seulement, quand je vais dans un restaurant ou un dépanneur et que je m’achète un frite ou un chips, je peux vous dire que ça a un effet boeuf!! » Elle peut bien être grosse » J’ai fait le test avec une amie… elle pourrait passer pour ma fille tellement elle est petite… on s’est achet. des chips ensemble… drôle d’activité j’en convient… le caissier lui a fait des jokes tout le long et quand c’est venu mon tour il m’a sèchement lancé un: » 2,50$ ».
Je crois que c’est mon affaire si je mange, et ce que je mange… mais je crois aussi que la société y est pour quelque chose. Si je donnais le choix à mon fils entre un big mac ou une salade, devinez lequel il choisis? Je ne parle pas d’abolir tout les fast-food, mais de mettre le doigts sur le vrai problème… JE SUIS GROSSE, pourtant je ne fais pas de diabète, pas de cholestérol, pas de trouble de glande et je ne glande pas, j’ai pas de boutons et je sens bon! Je suis un être humain qui fait du kayak, du camping et tout plein de chose que la majorité de mon entourage au poid favorable ne fait pas!
Mais me faire traiter indirectement de toutoute qui mange des Ruffles crème sure et cheddar par un journaliste, ça me tue!
Commencer par vous regarder le nombril, vous vous en trouverez peut-être aussi des bobos!
Les personnes obèses qui se nourissent mal avant d’avoir des enfants en feront autant une fois qu’ils seront nés. De plus, ces parents bien souvent ne font pas d’exercice, arrive de travailler et s’installe devant la télé. Après ils se plaignent qu’ils sont fatigués. Les enfant voient ca et font comme leurs parents. Car un parent qui ne bouge pas, ne voudra pas bouger avec son enfant. Il lui achètera un nintendo et l’appellera lorsque les pizza pochettes seront prêtes. Si moi je dois faire des sacrifice pour garder un poids raisonnable et bien les obèses doivent en faire plus pour en perdre. J’ai hâte au moment ou ils devront débourser pour leur maladies. J’en ai assez de payer pour eux. De plus, quel bel héritage pour les enfants. Des parents qui seront malades et qui élèveront des enfants qui ne seront pas heureux… Quelle conne cette madame chose…
Premièrement parlons des bonnes habitudes, que ce soit coté hygiène, alimentation ou simplement dans les petites actions de tous les jours, les bonnes habitudes ça s’apprend dès le plus jeune âge.
Comme parents si on donne des chips et du chocolat comme collation à un enfant de 3 ans au lieu de lui donner un fruit, eh! bien c’est normal qu’à quinze ans il mange encore des chips et du chocolat, que voulez-vous qu’il mange d’autre?
On ne lui a jamais donné le goût de manger des fruits, c’était plus facile de lui faire manger des chips dans le plat à papa et maman devant la télé que de se lever pour éplucher une pomme ou une orange.
C’est la responsabilité des parents d’inculquer aux enfants de bonnes habitudes alimentaires mais malheureusement il y en a trop qui prônent pour la loi du moindre effort.
Déjà qu’à l’adolescence on perd le contrôle de tout ce qu’ils peuvent avaler, on peut-tu leurs donner une bonne base au moins, ce n’est jamais perdue.
Sans compter qu’une mauvaise alimentation peut entraîner des répercussions partout, importants gains de poids, maladie du coeur, du foie, de l’estomac, des intestins, diabète, cholestérol et même la mauvaise humeur.
Que ce soit pour la bouffe, la boisson, le jeu et tout autres activités nuisibles au bon fonctionnement physique ou mentale de l’être humain…il n’y a qu’un responsable et c’est la personne elle-même…
Malheureusement, la société impose des choix par des campagnes de publicité de plus en plus truquées, songées et mensongères pour aller toucher le subconscient de chaque individu « cible »….et ça marche avec les résultats que l’on connaît. Les personnes les plus faibles, les plus à risques tombent dans le panneau…de la responsabilité…pas plus.
Et l’on voit maintenant jusqu’où l’être humain est prêt à se rendre pour un peu plus de pouvoir, un peu plus de gain$…
Attention, bientôt les grandes entreprises (Cie d’assurance entre autres) se serviront de la génétique pour établir un profil idéal assurable…
Quelques fois j’ai honte de l’héritage que je vais laisser derrière moi…
J’ai apprécié cette chronique parce qu’elle nous porte à réfléchir et parce que la réflexion qu’elle suscite s’inscrit bien au-delà des limites du politiquement correct. Certes, les dérèglements hormonaux et les autres explications médicales de l’obésité doivent être prises au sérieux. Cependant, l’obésité est également une des conséquences visibles de la grande diversité d’individus qui composent le genre humain et d’une répartition inégale des traits et des qualités qui sont valorisés à une époque donnée. Cette caractéristique de l’individu qu’est l’obésité, tantôt vénérée, tantôt décriée, est très complexe et ne saurait être enrayée par une législation sur la malbouffe.
En abattant l’arbre où un malheureux s’est pendu, on ne règle pas le problème du suicide. Les causes d’un suicide sont complexes et n’ont rien à voir avec l’arbre ou le pont. Elles s’enracinent au plus profond de l’individu et témoignent d’un mal de vivre, d’un désarroi et d’un désespoir qui peuvent certainement être traité, mais pas par un programme d’abattage d’arbres et de démantèlement de ponts. Bien au-delà des raisons médicales, l’obésité répond à des considérations sociales, culturelles et personnelles. D’un point de vu personnel, l’obésité peut à cet égard être un choix que l’individu n’a pas à justifier socialement. L’accès à la malbouffe n’est pas la cause de l’obésité comme l’alcool n’est pas à elle seule responsable de l’alcoolisme.
Lorsque nos gouvernements voudront interdire la malbouffe, ils devront également interdire le tabac, l’alcool et forcer les individus à faire de l’activité physique. Ce n’est donc pas en démolissant les établissements de restauration rapide qu’on règlera un problème complexe et encré au cour des caractéristiques et des choix fondamentaux d’un individu. Pour conclure, cette réflexion a fait surgir en moi une question d’ordre éthique : doit-on démolir une station de radio parce que son animateur déverse son fiel saturé en gras trans sur les ondes?
Je ne sais pas si ça se passe ainsi ailleurs, mais ici au Québec c’est le bouttttte de la marde.
Quand vient de le temps de se prendre en main, nous remettons toujours à un peu plus tard…
Quand vient le temps de faire quelque chose, on dirais qu’il faut toujours en prendre un par la main et lui dire quoi faire…
Quand vient le temps de prendre ses responsabilités, on se sauve ou bien on préfère débarquer le tas sur le dos de l’autre.
C’est pas de ma faute… et une p tite chiâle avec ça????
C’est ce degré d’irresponsabilité qui me choque le plus. Je crois que je vais lire un autre article, quelque chose qui me détendra et fera passer ma colère.
L’alimentation et l’importance que nous lui accordons sont une question de mode de vie. En Europe, notamment en France et en Italie, la qualité de la nourriture et du temps passé à table sont quasi sacrés. La « dolce vita » se veut en outre un mode de vie où l’on prend plaisir à savourer. Sans aucune statistique mais avec mon seul sens de l’observation, je suis prête à affirmer que les gens sont moins gros là-bas. Or en Amérique, de nos jours, qu’est-ce qui fait plaisir au gens? Se gaver de téléromans ou pitonner sur leur ordinateur. J’en met évidemment. Mais le plaisir de cuisiner et de savourer de bons plats avec des gens qu’on apprécie est de moins en moins valorisé comme étant une activité agréable.
Même chose pour l’exercice. On veut être mince et musclé sans effort! On ne veut pas trop suer, on ne veut pas trop forcer, on ne veut pas trop passer de temps à faire de l’exercice et surtout, on ne trouve plus ça agréable de faire des activités physiques. Bref, on veut plus faire d’activité physique alors qu’en fait, une activité physique devrait être perçue comme un loisir ou un moment privilégié de notre journée. De plus, les métiers exigeant un travail physique sont dévalorisés ce qui ne réflète que notre opinion globale de société.
Équation simple de tout celà:
Additionnez alimentation et exercice à votre mode de vie et ça vous donne santé. Soustrayez alimentation et exercice de votre vie et ça vous donne obésité, maladie, dépression. Encore là, j’en mets mais je suis pas loin de la vérité. C’est tellement simple comme équation que je ne vois pas pourquoi on cherche à responsabiliser qui que ce soit autre que soi-même. L’État, les fast-food, les multinationales McCain et Fraft n’ont rien à voir dans notre santé; c’est à nous de prendre les bonnes décisions.
Comme vous le dites si bien M. Desjardins, les gens ne voulant plus accepter la responsabilité des gestes qu’ils posent, ils veulent maintenant des lois pour les empêcher de les poser. Donc, plus le droit de vendre de la bouffe engraissante car ceux qui en mangent peuvent devenir gros. Il y a des joueurs compulsifs, alors on élimine les machine à poker des bars (mais on continue à vendre les loteries de Loto-Québec). Il y a des alcooliques alors on devrait interdire la vente d’alcool. La cigarette cause le cancer, cessont d’en vendre immédiatement (quoique pour celle-là j’aurais tendance à être d’accord, étant moi-même un ex-fumeur). Interdisons les voitures, y paraît que c’est dangereux car des gens meurent dans des accidents. Plus question de rester dans des immeubles, ça prend en feu, ça peut s’écrouler, etc… Finalement, on devrait interdire la vie car à ma connaissance ça finit toujours par la mort.
Mais en revenant au problème qui nous occupe, c’est clair que les gens doivent prendre la responsabilité de leurs actes, et arrêter de vouloir que le gouvernement intervienne pour les prendre à leur place. C’est clair que certaines choses sont plus dangereuses et nocives que d’autres, et dans certains cas il est essentiel que le gouvernement s’en mêle pour la protection de la population. Mais quand ça relève du comportement individuel, on ne peut s’en prendre qu’à nous. Si j’aime manger des cochonneries, je sais aussi que ça va me faire engraisser, et me ruiner la santé; c’est mon choix. Mais comme ce choix peut avoir des conséquences sur toute la société, comme les coûts du système de santé, le gouvernement DOIT agir mais en éduquant la population et en l’informant des conséquences des ses actes. C’est par l’éducation que passse la solution de ces problèmes, pas par des lois qui, pour protéger des minorités, briment les droits de la majorité.
Nouvelles cibles que sont les fast-foods, grands responsables de l’augmentation de l’obésité… comme les compagnies de tabac qui mettent la cigarette dans la bouche des fumeurs ou les fabricants d’armes qui placent les revolvers dans les mains des assassins. On se déresponsabilise, l’État doit tout légiférer: mettre sa ceinture, porter un casque, fermer les bars à 3 heures, interdire de fumer et maintenant, supprimer le «manger du Big Mac»… comme si les gens étaient de pauvres bêtes idiotes incapables de prendre des décisions… malheureusement, c’est vrai pour plusieurs… alors le gouvernement réglemente pour ces crétins qui engraissent leurs enfants à grands coups de Whoppers et de Jos Louis.
Mais sont-ils les seuls responsables? Quand dans les écoles, lieux d’éducation, il y a des distributrices de Pepsi ou de jus de sucre. Quand dans les cafétérias scolaires, on offre pizzas, hamburgers et hot-dogs à côté du savoureux brocoli gris et d’une steakette de boeuf noyée dans la sauce. Quand les fast-foods sont à proximité de tout et que les jeunes sont bombardés de publicités. Quand le gouvernement réduit les cours d’éducation physique. Quand on fait croire aux gens qu’il existe des pilules miracles qui font maigrir. Peut-être faudrait-il éduquer plutôt que réprimer.
Et cette folle qui suggère de légiférer la malbouffe… non mais! Bourrons-la jusqu’à éclatement de roteux de chez Valentine et pendons-la au bout d’une réglisse! Et quoi encore? Proposer une loi sur le taux de sucre dans le Kool-Aid et le nombre de grammes de gras dans le Crisco! Éduquons plutôt et cessons de mettre la faute sur Ronald… imposer une loi sur la production de hamburger n’est pas la solution… butons ces parents qui nourissent leurs flots de Doritos, de croquettes de poulet et de Sprite Diète… là, on réglerait définitivement le problème!!!
Jusqu’à tout récemment, on nous donnait les asiatiques en exemple pour ce qui est de manger sainement versus les maladies cardiaques et les divers cancers. Ils faisaient les bons choix. Vrai ou faux? Ils mangeaient peu de gras, ils consommaient du poisson, des fruits, etc… Donc, nous, les occidentaux, encore une fois nous étions les « méchants », des « méchants malades ».
Soudainement, l’Asie connaît un boom (l’Asie du sud-est jusque vers 97-98), l’Inde dans une certaine mesure de nos jours et surtout, surtout, la Chine. La construction s’y comporte tel un train lancé à toute vapeur. L’économie fabrique une classe moyenne aisée et une classe riche (les défavorisés restent défavorisés); le fast-food des grandes chaînes se répand à une vitesse folle. Que lit-on dans les journaux? Le nombre de citoyens chinois obèses croît à un rythme inquiétant. Donc, l’occasion fait le larron, comme on dit. Ce n’est pas tant qu’ils étaient plus fûtés, que l’offre n’y était pas. L’humain est comme il est: humain. Qu’il soit asiatique, africain, européen ou américain.
Donne la « chance » à l’être humain de mal se nourrir et il sautera dessus; donne à l’humain la « chance » d’être paresseux et il s’abonnera (les boîtes aux lettres vues à L.A. avec un long cou tendu vers la fenêtre de l’automobiliste, « c’est donc pratique ») ouais!
Ainsi, généralement, l’humain est responsable de ce qu’il mange; ce n’est pas si difficile de ne plus mettre les pieds dans un McDo (ou autre semblable).
Bouger, faire de l’exercice, cela demande un minimum de volonté, bien sûr et c’est très malhonnête de blâmer les compagnies ou les fabricants pour nos manques de volonté et/ou notre gourmandise. Au Québec cependant, la déresponsabilisation est très en vogue; elle a commencé sa brillante carrière en criminologie et elle s’est répandue partout dans la société.
Je suis partiellement d’accord avec la colère du chroniqueur. Il est clair que chacun doit se prendre sa santé en mains, l’alimentation durant l’enfance et la puberté est souvent déterminante pour notre vie adulte. Quand on a pris une mauvaise habitude, les dommages sont parfois irréparables. Beaucoup plus simple de prévoir et d’agir en fonction du long terme. Mais voilà que tous Québécois, nord-américains, occidentaux, sommes souvent mal nourri et surtout très paresseux pour ne pas vouloir modifier nos habitudes et nous sortir de notre zone de confort. Même en Chine, depuis les années 80, les habitudes de consommation alimentaire ayant été perturbées par l’ouverture à l’ « occidentalité », on retrouve une proportion grandissante de maladies cardiovasculaires et autres reliés à l’obésité.
Le problème est que OUI l’industrie alimentaire et les chaines de fast food sont responsables de notre mauvaise alimentation, OUI il faut essayer de réaliser l’origine de notre surconsommation, OUI il faut tenter de légiférer (comme pour le tabagisme par exemple) pour demander d’éliminer les pratiques industrielles nocives (bientôt l’utilisation des gras Trans sera réglementée), ET SURTOUT OUI il faut que la personne obèse suive un programme efficace pour perdre son excès de poids et sous supervisation médicale dans les cas extrêmes.
Le fait de l’admettre ne minimise pas que nous devons agir tous car l’obésité nous guette avec les années. La recrudescence des gens post-trentaine avec le diabète prouve que nul n’est à l’abri. C’est un fléau qui sera un lourd fardeau social à cause des complications médicales.
COLÈRE aussi pour toute cette industrie de rapaces qui promet les régimes miracles, les pilules amincissantes, les machines bidules pour arnaquer les gens obèses et les saigner à blanc davantage. Une bande de vautours qui font des millions de $$ sur les victimes d’obésité, exploitation honteuse des gens démunis, déceptions souvent qui entrainent l’échec à répétition.
Bonsoir M. Desjardins,
Vous l’avez encore fait ! Ça faisait un moment, mais vous récidivez. N’en avez-vous pas assez d’avoir à revenir sur vos chroniques afin d’expliquer à certains de vos lecteurs qu’ils ne comprennent pas ?
Il y a eu ces Mary Poppins et Pico Le Clown, vous voilà maintenant confronté à ces Comiques sans humour.
Quel métier que le vôtre ! D’avoir toujours raison devant un nombre sans cesse grandissant qui s’acharne à ne pas vous comprendre, ça doit épuiser !
M’enfin, c’est votre affaire !
Maintenant, à mon tour de revenir sur vos propos passés. Besoin d’explications. Toutes mes excuses si moi aussi je vous épuise !
N’êtes-vous pas celui qui pourfendiez Loto Québec? Appuyé de statistiques que vous n’exposiez que maladroitement (je vous le souligne de nouveau), vous vous faisiez le redresseur de torts de ce capitalisme d’état sans humanité. Vous vous rappelez ?
Et de vos lecteurs qui confirmaient vos dires en nous expliquant que l’état est d’autant plus coupable qu’il use de stratégies de mise en marché si astucieuses qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que certains en périssent, vous vous rappelez ?
Alors pourquoi aujourd’hui traiter de dangereuse cette femme qui demande légifération sur un sujet qui, ma foi, peut-être, le mérite ? Et si Madame Chose avait raison? Pourquoi ne pas l’avoir écoutée ? Est-ce parce qu’il vous est plus facile de trouver des quolibets? Qui sait, peut-être aurait-elle su vous convaincre que les statistiques de ces obèses ont aussi une âme ? Et que les entreprises qui participent de ces statistiques font elles aussi usage de leurres efficaces ?
Comment en arrivez-vous à vous convaincre que les gros de ce monde sont victimes de leurs choix alimentaires alors que les joueurs compulsifs,eux, sont victimes de l’état?
M. Desjardins, vous ne me convainquez pas. Aussi vais-je m’informer afin d’éviter de glisser sur des pelures lancées avec négligence…
Croyez-vous que c’est la société qui est responsable de l’obésité ? Croyez-vous que votre famille est responsable de votre façon de vous alimenter ?
Je dois dire que ma famille ma inculquer de très bonnes habitudes alimentaires que j’ai toujours gardées d’ailleurs. Mais, je dois dire que la société n’aide certe pas ces gens qui ont de la misère à ce contenir quand ils voient une publicités à la télévision ou en pleine rue.
Regardons ensemble les statistiques de publicités pour ce qui est des compagnies McDonald, PFK et Burger King versus santé Canada. Le premier à dépensé plus de 500 millions en publicités l’an passé. Le second plus de 250 millions et le troisième, 200 millions. Si, nous prenons notre cher gouvernement canadien dans le domaine de la santé, en ce rend compte très vite qu’avec un maigre 500 000$ en publicités, le gouvernement n’a rien à faire avec ce genre de problème.
Connaissez-vous le vieil adage qui dit que nous creusons notre tombe avec notre fourchette ? Certaines personnes ne s’aident certainement pas! Pourtant, c’est si facile de bien s’alimenter!
Je me rallie complètement à l’opinion de celui qui dans son commentaire critique vertement la probématique de l’obésité en termes strictement individuels. Cette façon uninatérale de s’en remettre au seul marché pour en venir au meilleur équilibre possible, quelque soit le problème en cause, celui de l’obésité ou un autre problème, est une vision au mieux naïve et au pis malhonnête et manipulatrice, pour cacher les intérêts de ceux qui justement l’exploitent cette naïveté. Les centrimètres en trop de tour de taille ou d’ailleurs, sont la condensation de ce concept, vaporeux pour certains, qui de nomme aliénation en matière bien solide et visible à l’oeil, même le plus myope. Faites une corrélation entre le poids des gens et leur origine sociale et vous verrez que plus on est exploité et aliéné, et plus le poids corporel s’accroît. Ce n’est évidemment pas une corrélation parfaite, mais son indice de relation est suffisamment fort pour que la réponse à cette question soit claire. Ces nourritures à bon marché et à forte teneur en gras trans sont le nouvel opium, le paradis artificiel à portée de machoires. Alors si ce phénomène en est un de société, il faut le traiter comme tel en commencant par l’interdiction, et non la réduction, des gras trans et de l’apport calorique des aliments de la fabrication, sans oublier le sel. Cela fera en sorte que ces aliments inutiles seront plus chers et moins bons au goût de plusieurs, ce qui en diminuera d’autant la consommation. La société comme les individus y gagneraient à plus long terme. Mais cela ne provoquerait-il pas de petites révoltes du genre de celles qui sont si chères à ces démagogues des ondes qui seraient capable d’organiser une petite marche, pas de santé, pour que l’on ne ferme pas l’usine à trans. Et alors, on s’en fiche, ce phénomène sera de bien courte durée.
Je me rappelle ce cours d’économie familiale en secondaire 2. Plusieurs pensaient qu’il s’agissait d’un cours inutile pourtant, j’y ai appris de bonnes bases comme tenir un bon budget, planifier mes repas et opter pour de bons ingrédients plutôt que des repas traficotés de farines glutées et de toute la chimie de la conservation de la malbouffe.
Bizarre mais il me semble que ma bonne alimentation me coûte moins cher que les lasagnes congelées du choix du Président et le classique Kraft Dinner. La recette est simple viandes, fruits et légumes, pains et céréales et laits et produits laitiers. Bon, ce ne sont pas toujours les produits les plus chers (nous on achète le veau quand il vient en spécial!) mais ce sont quand même de bons aliments. Pas besoin d’être compliqué et long à préparer un repas. Des viandes, ça se marine d’avance et des légumes ça peut être coupés le week end ou la veille quand on fait les lunchs, tout comme la sauce à spaghetti et le paté chinois peuvent être faits le week end et congelés pour être mis au four au retour du travail la semaine. Et les enfants prennent goût à ce qu’on leur donne à manger.
Après tout, un yogourt avec 1.9% de matières grasse c’est peut-être moins cher et plus gras que celui qui a 0% de matière grasse mais c’est quand même mieux que de manger un sac de croustilles ou une barre de chocolat au dessert.
Et le week end, on peut prendre un peu de temps pour aller jouer dehors avec les enfants. On peut joindre l’utile à l’agréable comme ramasser et jouer dans les feuilles, pelleter et faire un fort ou un bonhomme de neige, faire de la marche rapide à l’épicerie, etc. Ce sera bon pour passer moins de temps devant la télé ou l’ordinateur, bon pour l’activité physique, bon pour le réduire stress et bon pour passer du temps en famille.
Quel beau discours élitiste que de croire que les parents ont le choix de toutes leurs activités et qu’ils devraient avoir le contrôle total de ce que leur progéniture ingère! Pour plusieurs, c’est tout simplement impossible, car ils n’ont pas les moyens. J’invite tous les lecteurs à se mettre dans la peau d’une mère monoparentale qui travaille au salaire minimum pour faire vivre ses deux enfants. Cette dernière doit certainement faire des choix lorsqu’elle fait son épicerie et ce qui coûte le moins cher, c’est souvent les aliments à faible valeur nutritive. Quand elle achète le jus pour le lunch de ses enfants, elle ne peut se permettre de presser des oranges fraîches ou simplement d’acheter un jus pur à 100%, sans sucre ajouté. Elle n’a pas de choix…
Quand un phénomène devient aussi répandu que l’est l’obésité chez les enfants, on ne peut se contenter de dire que cela est dû à des choix individuels. Les gens qui se permettent de dire cela font généralement partie de l’élite qui préfère se fermer les yeux sur les causes structurelles des maux dont souffrent les plus démunis
Je pense que c’est une responsabilité en tant que citoyen de reconnaître la responsabilité de la société dans l’apparition de problèmes généralisés. Cela permet de trouver des solutions réelles, plutôt que de simplement jeter le blâme sur des individus qui ne pourront modifier cette situation en étant seuls.
La dame n’avait peut-être pas complètement tort dans son discours, mais, vous aussi, vous avez parfaitement raison. Bien entendu, la société moderne a ses tares, mais on ne peut pas tout mettre sur le dos de la société. En tant qu’être humain intelligent, on peut changer nos habitudes de vie pour le mieux et aussi essayer de changer celles de nos enfants. Il faut essayer de minimiser les impacts de la vie du XXIème siècle en réagissant correctement et en prenant les bonnes décisions. Il faut s’adapter au rythme de vie moderne et non pas se laisser engloutir par ce dernier.
En fait, ce que je veux dire, c’est qu’une petite part du problème provient effectivement de la société, mais que la plus grosse part nous revient à nous, les humains qui vivent à l’intérieur de cette société. Passer des lois, c’est bien beau, mais c’est à nous avant tout qu’il revient d’agir pour notre mieux-être.
Faire de l’exercice et manger mieux, est-ce que c’est si difficile. Agir correctement en tant qu’adulte afin de donner le bon exemple aux enfants, est-ce si compliqué que cela? Le tout est de ne pas sombrer dans la facilité.
C’est à nous qu’il revient d’agir afin de régler le problème de l’obésité et à personne d’autres.
M’sieur Desjardins, où avez-vous pêché toutes les théories parentales que vous éructez ici ? Dans « Les Bougon » ? Il est sans doute temps de partir en quête d’une compagne qui pourra vous faire goûter les hauts et les bas de la vie de parents. Vous découvrirez que la meilleure volonté du monde ne leur permet pas toujours de CHOISIR aussi facilement que vous le prétendez.
Des enfants, par définition et si on n’use pas trop de la ceinture, ça a des goûts, des désirs et des opinions (si, si, je vous le jure). Quand bien même on serait l’émule de Dolto ou Bettelheim, il arrive qu’on ne puisse pas toujours leur faire avaler (dans tous les sens du terme) ce que l’on veut. Vous savez quoi ? La légende dit même que, parfois, le parent a beau aller au gym tous les jours, manger Montignac, parler du tit Jésus avant le dodo, ça ne fait pas de l’enfant un Grégory Charles. Croire le contraire (et l’affirmer maladroitement), c’est faire porter aux parents toutes les tares de leur progéniture (mheu non, tous les parents d’obèses ne le sont pas eux-mêmes!).
Vous dites ? Prêcher par l’exemple ? Soit ! Mais dans les limites de ce qu’impose une vie écartelée entre un travail (parfois deux), la garderie (ses virus, ses morsures, ses gastros), les devoirs (une demi-heure par enfant quand il n’y a pas de réunion de parents), le lavage (pas une petite vite hebdomadaire au lav-o-mat en lisant le dernier Coelho, une grosse quotidienne), le ménage (une salle de jeux d’enfants.), la diplomatie (à partir de deux enfants, trois chicanes par jour et six pour les fériés); ajoutez à cela quelques conversations avec votre blonde (et pourquoi pas avec vos enfants ?) et vous comprendrez que le « Kraft Dinner » n’est pas une voie de facilité pour paresseux qui écoutent « Virginie » (sic, resic, quelle déduction, je suis scié, bravo !) mais une pratique sortie de secours pour surmenés qui écoutent leurs limites.
P.S. Dommage, pas de place pour vous parler de la funeste prise en charge étatique.
Difficile de ne pas compatir avec la dame qui dit que c’est la pauvreté qui fait opter pour les produits ultra-trans et sucrés…mes années de cégep ne sont pas loin derrière, et avec elles les biscuits à .99$ et le riz dainty. Pourtant, je sais qu’on peut grandir dans un millieu pauvre et TRÈS bien manger…
Mes hippies de parents ont choisi de fuir la ville pour le bois au début des années 80,ont acheté un chalet en espérant le convertir en maison, ont fait du pouce en espérant s’acheter une auto…Tout allait bien jusqu’à ce qu’un cancer se mette à gruger mon père par en dedans et ma mère par le fait même.Elle avait quitté ses études pour se marier et élever ses enfants, à ce moment trois en bas âge et encore à la maison…ET pauvres, nous le somme devenus très vite. Le lien avec mon alimentation? Dans le trou que nous habitions, la ressource la plus près de nourriture était…une Patate, oû le Grec qui y travaillait 7 jours sur 7 nous faisait des deals à 1$ la grosse frite, le choix facile aurait donc été de profiter de cette ressource et de nous bourrer de roteux mes frères et moi. Dieu merci mes parents manquaient d’argent mais non d’esprit! J’ai un souvenir très net d’être maintes fois allée avec ma mère faire l’épicerie (en taxi, la seule sortie hebdomadaire où on devait penser à tout). Mon travail à moi c’était de compter, à la cenne près, le total de tout ce qui arrivait dans le panier. Pas de bonbons, pas de chips (une machine à pop-corn achetée dans une vente de garage à la place) pas de céréales « en sucre », et surtout, AUCUN plat préparé, gaspillage éhonté! Mes parents (mon père cuisinait aussi) m’ont plutôt appris qu’un peu de temps vaut beaucoup d’argent, que tu peux faire pas mal plus de bons biscuits avec 2$ de farine et de noix que M.Cristie, que les feuilles de céleri c’est bon en maudine dans la soupe et qu’un gros congélateur est un meilleur investissement qu’un « 7 chanceux ».Sachez aussi que cuisiner ça calme mieux que votre maudite TV plate!
Vous savez, je regarde la vie aujourd’hui et je lève mon chapeau aux parents. Ce n’est pas facile tous les jours, la vie n’est pas faite pour les familles. Il est vrai que les jeunes bouffe de plus en plus de fast-food et que plusieurs ont un problème de poids mais je crois que ceci découle d’un problème beaucoup plus profond que le déresponsabilisation des parents mais plutôt celle de la société.
Le gouvernement devrait essayer de mettre en place un programme qui aiderait les parents qui travail tous les deux. Une sorte de conciliation travail/famille ou il pourrait offrir assez d’argent aux mères pour qu’elles restent chez elle et élève ses enfants comme nos grands-parents. Il est stupide de penser que lorsque tu reviens à 18h brûlé de ta journée de travail, tu as encore le goût de préparer des bons petits plats bon pour la santé.
L’obésité est un problème de société et la notre est très malade.
C’est vrai que l’on a tendance à tout mettre sur le dos des autres. C’est plus facile à vivre. La culpabilité n’est pas un sentiment facile à gérer. On a beau dire que c’est de leur faute à eux, il y a une certaine part de faute qui revient à l’éducation. On ne donne pas beaucoup de cours de nutrition à l’école. J’ai beau avoir été au Cegep, lorsque j’entends parler de certaines vitamines, souvent j’ignore dans quels aliments on les retrouve. Il y a aussi les garderies qui devraient avoir une norme à suivre concernant les repas. Je me souviens que l’année ou ma fille a fréquentée la garderie scolaire, elle a pris une quinzaine de livres dans son année. Ils étaient forcés de tout manger ce qu’il y avait dans leur assiette, y compris le dessert. Alors au lieu d’interdire que l’on nous offre de mal manger, je crois bien que l’on doit éduquer les gens sur la façon de choisir ce qu’ils mangent ainsi que sur les effets de la mauvaise nutrition. Tout passe par l’éducation. Car même si l’on ne peut rejeter la faute sur les autres si l’on est obèse, ce sont quand même ceux-ci qui paient la note des frais de santé.
Je suis entièment d’accord avec le chroniqueur sur la déresponsabilisation des parents face à la nourriture de leurs enfants. C’est un fléau, mais personne ne fait rien pour le contrer. Et cela m’a frappée, un matin (il devait être 7h15) alors que j’attendais l’autobus…
Mon arrêt se trouve juste à l’avant d’un dépanneur. Un garçon de la fin du primaire (assez envellopé) en sort, une barre de chocolat à la main. Je me dis qu’il l’a achetée comme dessert pour son repas du midi ou quelque chose du genre, mais non! Il la déballe et commence à la manger. Comme il voit bien que je le regarde et qu’il commence à se poser des questions je lui dit: » je ne sais vraiment pas comment tu fais pour manger du chocolat le matin! ». Il me réponds alors qu’il n’y a rien chez lui pour déjeuner et que ses parents lui répète toujours qu’il ne faut pas aller à l’école le ventre vide.
Après vérification au dépanneur, j’ai constaté que, pour quelques sous de plus que la barre de chocolat, il aurait pu s’acheter un muffin son et raisin ou aux bananes. Un déjeuner franchement plus consistant et beaucoup moins sucré! Mais, non. Il avait fait son choix.
J’ai revu le garçon quelques jours plus tard. Cette fois-ci, il s’était acheté un sac de chips et un pepsi. Hier, c’était le retour au chocolat.
Je ne connais pas les parents de ce garçon. Mais si pour lui, un sac de chips ou un barre de chocolat peut constituer un déjeuner, c’est qu’il y a eu un manque quelque part. Et il n’est surement pas le seul dans cette situation! C’est si simple d’avoir du lait et des céréales et ce n’est pas si dispendieux que ça. Ça l’est beaucoup moins, en tous cas, qu’une barre de chocolat tous les matins!
Je vous lis depuis que je suis à Qc, soit depuis juillet 2003. Vous savez capter l’air du temps. Vous écrivez efficacement de plus.
Vous avez tellement raison: Nous sommes dans l’ère de la déresponsabilisation. Ça fait peur…
Les parents ont leur part de responsabilité dans ce domaine. Je m’excuse, mais mes parents mont appris à manger ce qu’il y avait dans mon assiette même si cela ne me plaisait pas! Si leurs enfants sont obèse, qu’ils leur fasse faire de l’exercice et qui leur donnent des légumes.
Et ceux qui répondent certain ont pas les moyens de ce payer de la bonne bouffe… Oui, certaines familles sont monoparentales et ont de la difficulté à joindre les deux bouts. D’accords pour eux… Mais regarder dans votre circulaire… Des fruits en spéciales il y en a!!! Et je vais vous dire (je ne l’ai pas pris dans Les Bougons) pour avoir travailler dans un dépanneur et maintenant dans une épicerie, des parents qui, rendue à la caisse, manque d’argent cale arrive. Le problème? Ils enlèvent les carottes et les pommes quand il y a une caisse de bière dans le panier. Et les mères monoparentales qui fument un paquet de cigarette par jour? Calculer l’argent qu’elles sauveraient à arrêter de fumer? Pourquoi pas un sac de raisins?
Désolé de le dire, mais les parents sont responsables. Ils ont donné naissance à un enfant et ils en ont l’entière responsabilité. Sans les inscrire au gym peut-être que les amener faire une promenade à bicyclette ne ferait pas de tort. Restreindre les heures passer devant l’ordinateur ou devant la télé et obliger l’enfant à aller jouer dehors.
Tout ça pour dire que les parents ont une part de responsabilité dans l’obésité de leur enfant. Oui, le rythme de vie est difficile. Oui, le temps est de plus en plus rare. Cela n’est pas une raison pour donner à votre enfant tout ce qu’il désir.
J’ai très bien compris. La p’tite madame a proposé une solution qui n’est pas agréée. La bonne femme a déraillé. Ce langage me parait outrancier. Je me demande quand les gens comprendront que le respect qu’on leur doit a une corollaire: le respect qu’ils doivent aux autres. La dame a proposé une solution. Est-elle farfelue? Après tout, le tabac et l’alcool sont interdits aux mineurs. Pourquoi pas le fast food? En supposant que le fastfood est la cause du problème. Il y a pléthore de scientifiques, de médecins qui se penchent sur l’obésité. Substituez le beurre à la margarine. Pourtant, le beurre est un produit naturel. Tous les jours, je lis ces experts de tout acabit qui avancent des explications, ce que moi, je considère comme étant des hypothèses. Car leurs démonstrations ne sont pas définitives , mais plutôt des ballons d’essai. Certaines personnes ont tendance à l’embonpoint et doivent suivre un régime alimentaire. Mais ce nouveau phénomène n’a pas encore eu une explication rationnelle. Si c’est la bouffe, que bouffaient les gens avant cette épidémie? J’aimerais bien lire quelque article scientifique comparant l’avant et l’après. Tout s’exprime en pourcentages. Quarante pour cent sont obèses, Soixante pour cent ne le sont pas. Inversez les rapports si vous voulez. Cela ne change rien. Personnellement, j’en ai marre de lire dans les quotidiens des conclusions de pseudo-experts en mal de notoriété! Il faudrait que les quotidiens sachent ce dont ils parlent quand ils publient des résultats d’expériences qui n’ont pas été corroborées. Mais, il n’y pas de journalistes scientifiques. Séparer le bon grain de l’ivraie n’est pas à la portée d’un quidam! Un hamburger steak est un hamburger steak.
Le choix de devenir parents devrait également s’assortir du mot : responsabilité et éducation.
Le parent est celui qui remplit le panier lorsqu’il circule dans les allées du supermarché. Je ne crois pas que cette fonction des plus ennuyeuse s’il en est, se fait avec une arme à feu entre les 2 yeux. J’affirme que lorsque l’on habitue nos enfants à ne pas voir dans le garde-manger : chips, boissons gazeuses, et autres menus fretins de la malbouffe mais plutôt des aliments vivants , sans tomber dans un fanatisme délirant, inculque aux nôtres de bien saines façons de se nourrir. Oui, l’obésité en ascension chez beaucoup d’enfants est lamentable et deviendra fort coûteuse en frais de santé mais l’obsession de la minceur est elle aussi un piège tout aussi dévastateur chez nos ados en particulier.
L’éducation consiste justement à inculquer des principes applicables dans tous les secteurs de vie tout en évitant des excès dans un sens comme dans l’autre. Personne n’est obligé de se malnourrir dans les fast-foods, personne n’est obligé de croire aveuglément aux publicités habilement ciblées, personne n’est obligé d’avoir des tiroirs de commode qui explosent, des souliers de toutes les couleurs, modèles, hauteurs. Personne sauf soi!
Suffit, comme parent, de décider consciemment qu’on est le seul maître à bord!!!!Les moussaillons ne s’en porteront que mieux!!!