Il a finalement frappé, le Front de libération de Bonhomme Carnaval!
Excités par la propagande syndicale, convaincus de leur indigne statut, parfaitement dégoûtés d'être exploités 15 jours par an, les bonhommes dans le Bonhomme ont, dans un étonnant coup d'éclat, détaché leur ceinture fléchée, jeté les mitaines et claqué la porte.
Snif!
Plus tôt le mois dernier, de nombreux commentateurs s'étaient empressés de décrier la démarche d'accréditation syndicale que l'équipe de personnificateurs et d'accompagnateurs de Bonhomme avait déposée, arguant simplement de l'imbécillité profonde de la chose ou de la dérive des grands empires syndicaux.
Mais qu'en savent-ils réellement? Et si Bonhomme était le cas le moins documenté, le plus secret et plus odieux exemple d'exploitation ouvrière de toute l'histoire du Québec?
Pensez-y. A-t-on seulement idée du sort réservé à ceux qui vivent derrière le visage des mascottes? Peut-on imaginer le degré de stress d'un Bonhomme en pleine parade, secoué par un tir d'artillerie composé de bouteilles de bière et de balles de neige traçantes? Un Bonhomme trimballé sans cesse d'un bout à l'autre de la ville pour serrer des mains, ses interprètes exposés à de nombreuses maladies contagieuses, terminant leur contrat avec un hand shake elbow, la guedille au nez. L'aine étirée d'avoir trop levé la patte, ils finissent leur quinzaine d'un harassant boulot à moitié sourds de l'abrutissant concert des trompettes en plastoc, exaspérés du harcèlement des enfants hyperactifs et des insultes proférées par la myriade de cobayes de la plus récente recette du caribou. Et que dire de l'odeur du costume qui vous colle à la peau, des mois après la fonte du palais de glace…
Admettez, connaissant ces conditions honteuses, que le Carnaval n'a que peu à envier aux sweat shops du monde entier.
Si au moins restaient quelques duchesses pour faire oublier ces nombreux tracas. Le désir ayant, comme on le sait, d'incroyables propriétés qui permettraient notamment d'altérer la conscience, imaginez ce que le saillant postérieur d'une duchesse aurait pu avoir comme influence sur les relations de travail entre les interprètes de Bonhomme et leur employeur.
Mais bon, trêve de bêtises et de grossières fabulations, malgré de difficiles négociations entre les parties, les bonhommes dans Bonhomme ont quitté, et déjà le Carnaval est à la recherche de remplaçants. Le président de l'événement avait l'air plutôt embarrassé, en conférence de presse, d'avoir à souligner que l'organisation est à la recherche de candidats, soulignant qu'un certain physique est requis pour le poste… Bon, pour une fois que l'obésité pourrait constituer un facteur de discrimination positive à l'emploi, on ne va pas s'en plaindre, mais comme me le faisait remarquer un confrère: bonsoir la magie!
D'autant que depuis des lustres, l'organisation entretient un véritable mystère autour du personnage, faisant tout en son pouvoir pour protéger l'image de Bonhomme, s'insurgeant contre le traitement que lui faisaient subir les gars de Taquinons la planète – souvenez-vous des nombreux coups de poêle à la gueule -, protégeant farouchement sa réputation lors de la publication d'une fiction dans laquelle un criminel se dissimulait sous les traits du frissonnant bibendum. Sans oublier cette exécrable règle de conduite qu'on imposait à tous les employés de l'organisation qui, lorsqu'on les questionnait à propos des interprètes de Bonhomme, avaient l'insupportable habitude de vous répondre comme s'ils s'adressaient à un enfant de cinq ans qui poserait des questions sur le père Noël, vous disant que la mascotte est bien vivante et qu'elle est faite de neige et de glace…
Hélas, cette fois-ci, le Bonhomme a lui-même assassiné son image à deux reprises en moins d'un mois. Un véritable hara-kiri de marketing. On découvrait – sans surprise, mais dans une médiatisation sans précédent – que plusieurs personnes se dissimulent à tour de rôle sous le costume, que ces personnes ne sont pas toujours aussi heureuses que l'indécrottable sourire du Bonhomme pourrait le laisser croire, et qu'elles seraient même enclines, entre deux "Joyeux Carnaval" caverneux, à lancer un désormais presque aussi classique "So, so, so, solidarité". Too bad pour le mystère.
Pas de quoi en faire un plat, dites-vous? Parfaitement d'accord. La chose est triviale, parfaitement stupide.
Mais avouez donc qu'avec ces nouvelles accablantes qui nous parviennent en ce début d'année, c'est fou comme la petite connerie à l'échelle locale a le don de nous réchauffer le cœur.
Ce n'est pas notre faute: comme ceux qui se cachent sous Bonhomme, nous sommes humains, et donc un peu tatas nous aussi.
La vraie raison qui fait que le Bonhomme Carnaval a tiré sa révérence est en fait que le gouvernement a mis les employés qui tiraient son chariot et les autres dehors dans le simple but de les remplacer tous par de la sous traitance a 7.45$ de l’heure. Vous savez cette manie qu’on à au Québec de vouloir que tout le monde soit non-syndiqué, gagne le salaire minimum et travaille 60hrs semaine et bien c’est ce qui arrive avec bonhomme donc ne vous surprenez surtout pas.
Qu’ont-ils tous à se plaindre????
De ce temps-ci tous les syndiqués se plaignent de leurs horribles conditions de travail, c’est ridicule à la fin.
Regarde Bonhomme, si t’aimes pas ta job …tu sais quoi faire, cherche autre chose.
Même chose pour les travailleurs de la SAQ, avec le salaire que vous avez, à votre place je ne me plaindrais certainement pas.
On devrait les renvoyer au salaire minimum pour les faire réfléchir un peu, ce qui pourrait leur faire du bien.
Et SVP arrêtez de vous demander pourquoi la population ne vous respecte pas et ne vous soutient pas dans vos revendications, avoir une job à 15.00$ de l’heure pour scanner des bouteilles ou faire le clown, je ne m’en plaindrais pas pour tout l’or du monde.
Si le Carnaval de Québec est toujours « en vie » et copié au travers du Québec en entier, étant un modèle…ce n’est surtout pas à cause d’un quelconque syndicat.
Probablement que les nombreux bénévoles tout au long des années ont quelque chose à voir avec le succès de cette entreprise.
Je propose que les organisateurs se donnent comme objectif dans l’avenir de réintégrer des bénévoles aux endroits stratégiques qui sont devenus rénumérés au fil des ans, garantissant ainsi la continuité à moindre coût et à moindre risques…
Et que l’on commence dès cet hiver avec la grosse marionnette…
Depuis plus de 50 ans, le Bonhomme Carnaval, mascotte du Carnaval de Québec, s’est promené à travers le monde pour faire de la promotion, au Carnaval de Rio, à la parade des Roses en Californie, à toutes chaînes de télé locales durant les semaines précédant l’événement, la magie et le mystère ont traversé les décennies, mais là les travailleurs sous costumes sortent de l’ombre, démissionnent, la mascotte est vide, bye bye la féérie, toute une débarque, le ventriloque en grève, l’image est ternie. Québec faites des bonhommes de neige avec les parcomètres, enrolez le Bonhomme Michelin, sortez vos obèses morbides en peaux de montons, faites quelques choses, le caribou de dépanneurs va rendre les touristes malades, mais la population de la Ville de Québec connaîtrait un mois de février paisible enfin, si le Carnaval prenait congé cette année, quoique les marchands (de bonheur) restaurateurs, hôtelliers, aubergistes n’apprécieraient pas la trêve. La conclusion de ce conflit fera son bonhomme de chemin et çà me laisse « ben fret », il y a tellement d’autres ennemis publics à démystifier et à démasquer.
Les nouvelles revendications des personnificateurs du roi du carnaval de Québec et ses acolytes me rendent perplexe et me font sourire en même temps… J’ai l’impression que le concept d’exploitation a dérivé depuis quelques années…En fait, en y songeant bien, chaque travailleur/travailleuse aurait bien matière à se sentir exploité d’une façon ou d’une autre… Les conditions de travail ont grandement évolué depuis les premiers pas des syndicats et on ne se bat plus pour le pain et le beurre mais pour le caviar…Quand on CHOISIT de s’investir professionnellement dans un domaine ou dans un autre, on choisi aussi de vivre avec les désagréments du métier, y compris déambuler dans les rues à moins vingt en faisant des bebye. Quand j’entends des employés pleurer sur leur sort, je n’éprouve pas d’empathie, désolée. Ces revendications, à la lumière des catastrophes mondiales ne sont que mascarades…
Il est loin déjà le temps où la magie existait dans cette manifestation populaire qui n’avait qu’un seul but : rassembler une population autour d’un grande fête de l’hiver. Aujourd’hui, tout ça n’est plus qu’une gigantesque foire commerciale où chacun tente de faire son petit profit en se fichant éperduement du but premier qui était de festoyer et de partager.
On a jeté avec cette magie, tout le sens de cette manifestation et voilà ce qui en résulte. On est bien loin du temps où tout ça était l’affaire de bénévoles impliqués dans leur communauté qui voulaient manifester leur attachement à cette communauté qui doit composer avec un hiver long et difficile.
Aujourd’hui, tout est une question d’argent. On ne parle que de retombées économiques et de visibilité. Aux chiottes les valeurs qui portaient cet événement. Maintenant, c’est de fric et rien que de fric qu’il est question.
Dans ce contexte, je ne blâme pas les Bonhomme de vouloir sortir du garde-robe et de réclâmer leur part de cet exercice purement économique. Quand on prend un virage comme celui qui a été pris par la direction du Carnaval de Québec au cours des dernières années, il faut s’attendre à ce que les acteurs de ce cirque revendiquent leur part. Après tout, tant que tout cela n’était qu’un jeu, personne ne se plaignait de son traitement. Chacun contribuait à l’événement généreusement sans rien demander en retour que de voir cette si belle ville s’animer le temps d’un Carnaval. S’amuser et festoyer dans une période où tout est mort.
Maintenant que la chose est devenue un business, comment repprocher à ses artisans de vouloir en tirer profit? N’y aurait-il que les restaurants et la SAQ qui auraient droit à ces revenus considérables? On ne me fera pas pleurer sur le sort des organisateurs qui, quand ils ont transformé cet événement populaire en foire touristique, devaient s’attendre à ce que ce changement de statut ait une incidence sur l’organisation et ses coûts. C’est juste business as usal!
Est-ce que les seuls qui osent offrir d’odieuses conditions de travail sont américains? Je ne connais pas les conditions deS BonhommeS Carnaval (puisqu’ils sont plusieurs) mais pourquoi devrait-on s’en offusquer. Pourquoi les médias offrent-ils une image positive du processus de syndicalisation dans les Wal-Mart (avec raison) et non ailleurs. Le magasin de Jonquière est vu comme la bande d’irréductibles gaulois et les Bonhommes Carnaval comme une gang de clowns. La syndicalisation n’est pas la réponse à tous les maux mais elle peut prévenir les situations d’abus: comme les longues heures de travail, les demandes de surtemps, les licenciements injustifiés.
J’ai de la difficulté avec ce mot en parlant du bonhomme Carnaval.
Je voyais surtout ceux qui travaillaient à la réussite de cet évènement comme des bénévoles. Il ya des bénévoles qui en plus du plaisir à éxécuter certaines tâches
sont surtout rémunérés par un compte de dépenses pour couvrir les dépenses encourrues
dans cette fonction.
Dans le temps des duchesses un grand nombre de personnes autour de celles-ci étaient
des bénévoles rémunérées par certaines faveurs.(repas au restaurant, galas , petits souvenirs, etc..)
J’ai de la difficulté avec les risques de maladies lors du serrage de mains, il me semble
que bonhomme porte de grosses mitaines. Ces risques sont les mêmes pour tous les bénévoles qui s’occupent des personnes agées ou malades.
Pour la violence, je crois que cette dernière résulte de la publicité haineuse, et, d’une mode de rire de tout et de tous ceux qui osent s’impliquer.
Je pense que la syndicalisation de bonhomme sera une bonne chose pour sa sécurité, et,
surtout elle procurera un revenu d’appoint plus intéressant aux personnes vraiment intéressées.
Je ne crois pas qu’il fasse en faire tout un plat.
Ce n’est qu’un emploi temporaire annuel.
Qui eut crû qu’un jour, le bohomme Carnaval serait en grève, et finirait même par démissionner! Franchement, c’est une histoire qui n’intéresse pas grand monde, à part les intéressés eux-même. C’est sûr que ça touche le Carnaval directement, ou plutôt les organisateurs du Carnaval, mais je ne suis pas sûr que ça fait une grosse différence pour tout les participants. Parce qu’avec Bonhomme ou pas, le Carnaval va avoir lieu. C’est peut-être plus l’image du Carnaval qui risque d’être ternie si jamais il manquait Bonhomme pour l’édition de cette année.
Ou bien si, comme je viens tout juste de l’entendre à la radio ce matin, on prend le premier venu du bord et qu’on divulgue son nom à tout les médias pour être sûr qu’il fasse rire de lui à la première occasion!
Au lieu de faire tout ce battage médiatique pour une histoire qui n’en est pas vraiment une, les organisateurs du Carnaval auraient mieux fait de faire comme si de rien n’était et de présenter un bonhomme Carnaval comme si rien ne s’était passé. De toute façon, et comme le dit si bien M. Desjardins, en ce début d’année il y a des choses tellement plus sérieuses qui se passent dans le monde, que cette histoire de bonhomme, ça nous laisse de glace…
Que le Carnaval se syndique m’importe peu, que sa reine et ses duchesses aient été supprimées par contre, lui fait perdre de la noblesse. Mascotte ou personnage public, le Bonhomme Carnaval permet quand-même une période d’animation, malgré le froid et la tendance hivernale, à courir la chaleur dans nos cachettes intérieures ou sur les plages du sud.
Les visites d’amis étrangers m’offrent l’occasion de le revisiter, sinon les souvenirs d’adolescent, comme figurant surtout, me suffisent. Organisation plutôt voyante, comme son représentant, les Bleus poudre de Taquinons la planète m’avaient bien fait rire avec leurs blagues, mais quand-même surpris de constater la vague de bouteilles, qu’ils avaient occasionnée, par ceux qui prenaient l’affaire au sérieux. Vaut mieux en rire.
Demeurant près des sites de festivités, je me passerais cependant des cris de trompettes et des défuntes bouteilles, ou de leur contenu régurgité, un peu partout dans les rues avoisinantes. Bon carnaval quand-même et vous saurez vous réchauffer.
Je trouve cela exagèré de syndiquer les gens qui personnifient le bonhomme carnaval,car déjà que le carnaval n’est plus ce qu’il était du au départ des duchesses,voilà maintenant que les syndicats se mêle du carnaval ,et nous savons tous que chaque fois que les syndicats embarquent dans une entreprise c’est pour y faire du trouble et aller chercher le moindre petit revenu syndical qu’ils peuvent et ce au détriment des gens ,alors je crois que les années du carnaval sont maintenant comptées ,un gros merci aux centrales syndicales qui ont le tour de détruire tous ce qu’elles touchent
Les syndicats et les grévistes, qui font la paire, n’auront jamais été aussi présents au cours d’une année. (Cette affirmation est basée sur la vie d’un gars de 22 ans).
Le Wal-Mart de Jonquière qui est menacé par l’implantation d’un syndicat, la S.A.Q paradoxalement fermée pendant le temps des fêtes, la LNH qui roule sur le neutre, et maintenant, la triste histoire du Bonhomme Carnaval.
Je constate, plus souvent qu’autrement, que les syndicats nuisent à l’économie générale bien plus qu’ils ne protègent l’économie relative de leurs membres. Si leur rôle persiste à avoir un bilan aussi négatif, je prédis la chute des syndicats dans un futur assez rapproché!
Ajoutons à ça l’imminence de la privatisation… Bienvenue en 2005!
Carnaval , mardi gras , carnaval , à québec c’est tout un festival , carnaval , so so so solidarité . Après le McDoinald de la Rive Sud qu’on a démoli en vitesse et le Wal Mart de Jonquière qu’on va certainement fermer suite aux querelles syndicales qui empoisonnent l’atmosphère et nuisent à la quiétude des consommateurs voilà que le monde syndical s’attaque à une espèce en voie de disparition et j’ai nommé ce curieux bonhomme de neige qui sert autant d’emblême à la Belle Province que notre belle Police Montée sur son cheval (c’était bien avant le scandale des commandites) sert d’ambassadeur pour le Canada de Paul Martin .
Comme le gouvernement Charest veut remettre les assistés sociaux sur le marché du travail il a alors une belle occasion de forcer certains d’entre eux à endosser le costume et à parader en lançant des Joyeux Carnavals à tout vent .
J’ai même entendu dire que les syndicats n’ont fait que mettre le pied dans la porte , on se prépare déjà à syndiquer ces malheureux lutins qui travaillent jour et nuit au Pôle Nord pour confectionner tous ces jouets que le Père Noël distribue aux enfants sages .
Carnaval , mardi gras ….so so so solidarité .
Il faudrait peut-être rappeler que le Carnaval de Québec a été imaginé, à ses débuts, par des commerçants pour attirer des touristes à Québec en hiver. Un truc de marketing, tout simplement. Nous sommes donc loin d’une réelle tradition folklorique dans laquelle on trouverait par exemple les bases d’une mythologie nordique faite de héros et de dieux comparables à Asgard et Thor…, au milieu desquels se situerait un Bonhomme Hiver, sorte d’Hercule québécois joyeux et même euphorique, héros positif par excellence qu’on invoque quand on fait face à un obstacle ou un malheur…
En réalité, qu’est-ce que représente le Bonhomme Carnaval? Qu’un bonhomme de neige orné d’une ceinture fléchée, subitement animé de vie pour animer les foules grelottantes arpentant les rues de la Vieille Capitale. C’est à peu près cela et presque rien d’autres, à part cette damnée voix cartonnée et cette éternelle patte en l’air pour réchauffer l’atmosphère des foules. Le Bonhomme a d’ailleurs cet étrange air joyeux f-i-g-é facilement imaginable dans un film d’horreur, alors que le personnificateur peut être d’humeur parfaitement massacrante.
D’une humeur maussade parce que son job permet tous les excès de la part des organisateurs et responsables en ce qui a trait à la description de tâches. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas faire au Bonhomme pour la bonne marche des activités! La simple expression « accréditation syndicale » est évidemment suffisante pour supprimer le bel esprit de ce genre de fête… C’est presque qu’un péché capital que de seulement penser à une telle possibilité, n’est-ce pas?
Quand le symbole d’une fête (sa mascotte) prête flanc à des excès, autant dans le symbole factice (le sens de ce personnage pour le moins loufoque) que dans les conditions de travail des personnificateurs, il faudrait bien convenir que la légitimité de toute cette manifestation laisse passablement songeur…
C’est vrai que cela ne doit pas être facile de passer plusieurs heures à faire des steppettes dans un costume aussi pesant. Il faut avoir la souplesse de Van Damme et une résistance à la chaleur hors du commun pour survivre à une telle épreuve. En ce qui concerne, les projectiles, le costume peut servir d’armure, mais cela ne veut pas dire que c’est drôle pour autant.
Oui, Bonhomme, Youppie, Badaboum, Raffie et tous les autres, vous faites un travail de titan. On aime rire de vous, mais que seraient nos activités sans votre présence loufoque? On peut comprendre que, devant la difficulté de la tâche à accomplir, vous vouliez absolument vous syndiquer.
Oh! On apprend à la dernière minute qu’on a trouvé un remplaçant (et un bon) pour le bonhomme. Fiou! Le spectacle peut donc continuer. On a quand même été à un cheveu de vivre le premier carnaval sans bonhomme de toute l’histoire du Québec.
Bonhomme Carnaval qui démisionne… on en a déjà vu de belles, mais celle là…. pppfffff on va encore faire rire de nous tout autour de la planète.
Encore un petit pas, et on va avoir droit à une grève du Carnaval. Bon Dieu… mais qu’est ce que les syndicats ont à voir là dedans? bien sûr, un moyen pour eux d’aller chercher un peu plus d’argent dans les poches du monde.
Hormis les proches du Bonhomme, qui est vraiment intéressé par ce conflit ? Celui de la SAQ ne nous a pas vraiment touchés pourtant, il avait lieu pendant la plus grosse période de vente annuellement. Et puis, il y a ces autres problèmes qui font la manchette des journaux soit les guerres sans fin et le nombre effarant de vies perdues avec cette catastrophe naturelle. Alors devant des problèmes d’une telle ampleur, le Bonhomme peut bien aller se rhabiller quant à moi.
Derrière cette petite nouvelle anodine, ce dissimule un courant beaucoup plus général et qui ne devrait pas rassurer les organisations syndicales. Que l’on pense à la grève à la SQ, aux cols bleus de Montréal et maintenant aux bonshommes Carnaval. On dirait que le patronat n’accepte plus d’être mené par le bout du nez par des syndicats qui, souvent, exagèrent dans leurs revendications. Je crois que ce n’est que le début et qu’en 2005, il fera très chaud au Québec… en espérant que cela ne fasse pas fondre Bonhomme!
Quelle est donc ridicule cette revendication …carnavalesque est bien le mot qui la représente, curieusement. Peut-être que monsieur tout le monde sans-abri aimerait bien enfiler ce gros bonhomme…au moins aurait-il plus chaud! A-T-on vraiment autant de temps à perdre à écouter ces balivernes? La syndicalisation des ti hommes carnavals…quelle grossière mise en scène…et je le répète…quelle mascarade!
Non mais ça c’est la meilleure! Monsieur a démissionné parce que la nouvelle politique faisait en sorte que son anonymat était compromis.mais on s’en fou de savoir qui fait cette job là!!! Bon d’accord ce n’est pas leur seul point, mais d’après ce que j’en ai compris s’en est tout de même un et qui ne met pas tellement en valeur les gens qui font ce travail. Moi je fais partie des gens qui sont écoeurés et dégoûtés par les syndicats et les employés paresseux que cela protège!!! S’ils ne sont pas contents de leur travail et bien qu’ils s’en trouvent un autre ce n’est pas les emplois qui manquent pour quelqu’un qui veut travailler. Prenez le nombre de personne qui occupe trois emplois et ils vous le diront bien.
Le fond de cette histoire n’est pas ce qu’on en retient. Non, il ne faut probablement pas perdre son temps à plaindre de pauvres travailleurs qui ont choisi de travailler quelques jours par an à faire vivre une mascotte. Quand on pense à ceux qui travaillent à inciter les gens à jouer à leur jeux à la Ronde, je crois que Bonhomme ne doit pas faire si pitié que ça.
En fait, ce qu’il faut retenir de cette histoire, c’est qu’il s’agit d’un très gros coup du syndicat. Après tout, si le Bonhomme Carnaval réussit à se syndiquer, pourquoi les plus populeux Wal-Mart de ce monde (à tout le moins de cette province) n’arriveraient pas à le faire?
Ce n’est pas vraiment le défi de mobiliser 15 personnes qui est un exploit en soi, c’est de réussir à convaincre ces quinze personnes dans le cadre du caractère éphémère de leur emploi à verser des cotisations syndicales sur un petit salaire de deux semaines de travail.
Bref, voilà qui prouve qu’il n’y a pas de trop petites entreprises pour ces chers syndicats.
Je ne crois pas qu’on puisse généraliser et placer tout le monde dans le même chapeau quand on parle de syndicalisation.
Certains travailleurs vont placer un grief ou syndiquer leur équipe de travail pour ce caviar, à 15$/l’heure, tandis que d’autres le feront pour l’obtention d’une journée de congé garantie par semaine.. Il me semble qu’il s’agit davantage de pain et de beurre que de caviar, mes amis!!! Pas vous? À moins de vouloir attirer l’oeil de la critique, ou d’avoir les yeux fermés sur ce qui se passe vraiment, je crois que de porter un jugement sur une situation sans être totalement informés sur les conditions qui préoccupent les demandeurs, est absolument inutile et sans intérêts pour la cause entendue.
Un peu ridicule, Bonhomme Carnaval qui veut se syndiquer me direz-vous?
Comme c’est facile de se servir d’une image de féérie, de magie pour témoigner d’une grande vérité (conditions de travail médiocres, aucune possibilité de pourparler..parce que c’est de celà dont il est question içi) qui, au fond, comme le monde fabuleux de la magie de Bonhomme, n’existerait pas!!
Et pourtant, s’il en est venu là, le Bonhomme, il avait ses raisons, 2 semaines par années et j’ignore combien de temps de discussions interminables au sein de son équipe pour ses fameuses améliorations qui n’aboutissent pas, à la magie de son personnage, qui créé un monde fantastique pour les petits et les grands.
Qui n’a pas tenté d’améliorer ses conditions de vie? À partir de quoi une action aussi extrême qu’une syndicalisation, provient si ce n’est qu’une forme d’abus, de la part de l’employeur? Pour que la cause soit entendue, enfin!!!
Je n’ai plus qu’une dernière chose à dire…
Moi, j’y crois: « Un syndicat pour quelque chose!!! »
Oui, vraiment c’est ridicule de syndiquer le bonhomme Carnaval. Un travail de 15 jours par année et même si c’était plus d’un mois pour l’année, on ne syndique pas un travail qui est temporaire comme ça et qui apporte une certaine visibilitée à la ville de Québec.
Pour ma part je trouve que les syndicats n’ont plus leur place depuis les années 2000. Ils nuisent beaucoup plus si on compare à ce qu’ils apportent de bos . C’est juste un montant de moins sur notre paie.
Bravo pour les remplaçants qui feront animer ce fameux bonhomme Carnaval. Joyeux Carnaval à tous et ayez du plaisir tout en faisant du bénévolat peut-être.
Peut-être que le bonhomme devrait postuler un emploi à la S.A.Q. Il travaillerait toute l’année, il serait à l’intérieur au chaud- vous vous rendez compte de la température extérieure à Québec une nuit de défilé en février? Avec la même formation qu’un commis à La Baie, il gagnera 60 % plus cher qu’eux!
Ou encore, pourquoi pas un beau poste de col bleu dans l’arrondissement Ville-Marie? Il ne se salirait pas beaucoup les mains, il serait très grassement payé à ne rien faire au chaud alors que les trottoirs sont de véritables patinoires. En plus, il déciderait lui-même de ses assignations. S’il devait se fâcher, il n’aura quà menacer ses supérieurs et aller faire du grabuge devant leur résidence.
Avec le plus grand choix d’emplois syndiqués en Amérique, notre bonhomme devrait se débrouiller assez bien partout au Québec. Je lui conseille de faire vite, car les belles jobs protégées vont avoir tendance à disparaître au fur et à mesure que la population se révolte, car c’est elle qui paye la note.
Si tous les bonshommes de tous les Bonhommes de cette planète laissaient tomber le masque que la publicité y fige dans un sourire crispé qui serait semble-t-il celui du bonheur, nous aurions droit à une explosion des mythes qui aurait de tout autres répercusssions que celles de cette histoire du Bonhomme Carnaval, car ce ne serait plus seulements les joyeux fêtards et leurs cabaretiers qui seraient de la fête. Pauvres petits pites (pitres) qui pleurent la disparition du beau mystère de tissus peluché qui entourait la présence de Bonhomme au Carnaval parce que soudainement, l’on aurait souligné la présence des humains qui le faisaient vivre, lui et tous les profiteurs des retombées économiques qu’il contribuait à générer dans leurs escarcelles. C’est à vous dégôuter du peu de conscience que certains de vos semblables manifestent dans ces occasions. Le Carnaval a les moyens de payer ses serviteurs les plus humbles, car il le fait déjà grassement pour tous ceux qui puisent dans les coffres de cette cagnotte dont les comptes publics ne sont pas de ceux qui sont les plus limpides, dissimulés qu’ils sont aux inquisitions de la reddition des comptes publics. Et tant qu’à être parti sur cette lancée, pourquoi ne se souhaiterait-on pas que tous les pères Noël de cette planète déposent eux-aussi leurs manteaux, eux qui contribuent à générer les plus gros chiffres d’affaires de toute l’année. On verrait bien alors si c’est vraimnent le père Noël qui est une ordure. Avouons-le, cet événement qui met en scène le Bonhomme est le révélateur des idéologies, les uns voulant que les pouvoirs des entrepreneurs soit sans conteste et qu »il écrase tout sur leur passage, et les autre voulant que ce pouvoir soit équilibré par la reconnaissance des droits et des conditions de travail de ceux qui doivent quand même se soumettre à leurs désirs.
Je trouve terrible de voir comme nous perdons nos traditons.
Depuis 51 ans nous allons au Carnaval de Québec, certains depuis beaucoup moins d’années que l’âge du bonhomme lui-même. Mais j’ai toujours aimé la magie de cette période, les duchesses, le couronnement et la parade. Avec les années, nous avons perdu nos duchesses et notre couronnement, nous avons gardé le palais et avons réussi à intégré au fils des ans des activités famililale qui redonnait le goût de sortir dans la neige.
Mais cette année je trouve que nos valeurs vont de pire en pire. Nous intégrons le Diable, le feu et presque du diabolique dans une fête qui aurait du rester familiale et gaie. Je trouve cela très déplorable et morbide même.
Avec les temps qui changent, j’aurais aimé au moins voir une de nos traditions Québecoise rester intacte et encore attirante pour les publics de toutes les nationalités et les âges.
Et si les duchesses étaient encore de ce monde, demanderaient-elles d’être syndiquées? Peut-être que tous les bénévoles qui oeuvrent au Carnaval, pourraient demander que leurs heures de travail soient réduites? Où allons-nous acheter notre caribou pour la parade si la SAQ est encore en grève et que Bonhomme se joint aux grèvistes pour nous empêcher d’entrer? Peut-être que l’argent amassée avec la vente de la bougie pourrait servir de fond de grève pour Bonhomme ou pour tout autre syndicaliste en grève (so, so, solidarité)…
Ces questions vous paraissent drôles et pourtant, elles ne font que démontrer le ridicule de la chose. La magie du Carnaval n’étant plus ce qu’elle a déjà été, il ne faudrait pas ajouter d’huile sur le feu car la sympathie du Bonhomme est en train de « fondre » à vue d’oeil. En espérant, Bonhomme, que tu ne feras pas signer de carte pour adhérer au syndicat aux tout-petits qui iront à ta rencontre pour te serrer la main…
Pour ma part je suis pour la reconnaissance de l’être humain en tant qu’être humain et non en tant que machine qui doit faire son quart de travail. Si tout le monde avait le moindrement de jugeote et prenait le temps de considérer son prochain sans vouloir absolument l’écraser mais plutôt l’aider, eh bien, nous n’aurions jamais eu des aberrations comme l’esclavage! Ça été transformé, au fil du temps, en une lutte a n’en plus finir avec ceux qui en veulent toujours plus dans leur poche aux profits des gens, ce qui par conséquent, donna naissance au syndicalisme.
Je suis tout de même un peu d’accord avec le principe de base du syndicalisme. A une certaine époque cela avait sa place. Malheureusement, aujourd’hui les syndiqués ne sont pas mieux que les parties patronales. Nous courons tous vers la même chose : l’argent. Au lieu de s’asseoir ensemble et de voir comment il est possible d’aller vers cet ultime but sans endommager notre environnement, nuire aux gens, etc. Nous nous tapons sur la tête a savoir qui sera le plus fort.
Je ne peux que regretter amèrement le manque d’éveil que notre race perpétue de génération en génération et de voir qu’aujourd’hui encore, il y a des gens dans la rue, des employés exploités et qui n’ont même pas un semblant de conditions de travail (et de vie) et de voir de l’autre côté, les « full-métal-jacket-syndiqués », blindés a l’os en avantages sociaux, congés quelconques, facilité pour la famille, en réclamer encore plus!!!
Posez-vous la question, quand en aurez-vous assez?
Et quoi encore…? Bientôt les champs de blé d’inde aurons un syndicat ? Est-ce que je peux faire syndicaliser mon chat, mes poissons, ma télévision tant qu’à y être…? Non mais, il faudrait quand même pas charrier là! Demandez-vous si vous seriez capable de vivre sans syndicat et si votre réponse est non, posez-vous bien d’autres questions…!…?
Je viens d’une famille dans laquelle ma mère représentait la CSN et mon père la CSD. Disons que j’en ai soupé du syndicat. Étrangement, ça ne m’a pas fait un syndicaliste pour auntant. Est-ce normal…? Il faut voir les bons et les mauvais cotés d’un syndicat. Quand cela est fait, nous pouvons prendre une décision à savoir si oui ou non nous voulons d’un travail syndiqué!
Ouch! Bonhomme Carnaval qui se syndique, ça fait très mal. On est donc ben rendu bas pour dépendre à ce point des syndicats.
Il est possible que Bonhomme ait des conditions de travail médiocre, mais il travaille 15 jours par année, c’est pas la fin du monde. Et de toute façon, même le pire des crétins sait qu’être mascotte c’est une job de c.. Tu passes ta journée à te promener dans un gros costume qui pue et les gamins te sautent dessus, te frappent et te crient des bêtises. Tout le monde le sait! Alors si quelqu’un accepte d’entrer dans la peau d’une mascotte, même si c’est le Bonhomme Carnaval, il sait à quoi s’attendre.
Je trouve ça absolument ridicule que les personnificateurs de Bonhomme se soient syndiqués. S’ils n’aiment pas leur job, ils n’ont qu’à changer. Je suis convaincue qu’il y a plusieurs personnes sans emploi qui accepteraient avec plaisir de les remplacer.
Quand on travaille dans une SAAQ, il faut s’attendre à travailler les soirs et les fin de semaines…et bien quand on incarne le Bonhomme Carnaval, il faut s’attendre à se faire crier des bêtises par des gars soûls et se faire sauter dessus par des gamins hyperactifs!!!
A défaut de hockey de la Ligue Nationale au Québec, nous assistons à toute une partie entre les syndicats et les employeurs. On n’a qu’à penser au conflit aux usines de Shermag ; les employés sont revenus voter sur les MÊMES offres pour ne pas perdre leur emploi (1 à 0 employeurs). Le syndicat des employés d’ABI à Bécancour n’ont pas attiré la sympathie du public avec leur 30$ de l’heure (2 à 0 employeurs). On peut en dire autant pour le conflit de la SAQ déclenché volontairement pendant la période des fêtes (3 à 0 employeurs). Allons- nous assister à un blanchissage du côté syndical? Les festivaliers vont nous donner la réponse bientôt.
Les réactions entourant la syndicalisation du Bonhomme et de ses acolytes démontrent une large méconaissance des divers aspects de la syndicalisation. En effet, bien que les idées d’exploitation du travailleur et d’intansigeance patronale nous viennent en tête lorsque des employés tentent de se syndiquer, il faut également y voir une tentative d’organisation. Cette union des travailleurs dans un syndicat leur permet alors une meilleure représentation face à la partie patronale, mais également une capacité de collaborer entre employés. De plus, la syndicalisation permet aux travailleurs d’être mis en contact avec d’autres travailleurs de différents domaines, leur permettant ainsi d’échanger sur leur expérience respective.
Il faut également noter que la réaction anti-syndicale de plusieurs personnes est synonyme d’une très mauvaise vision générale des syndicats par la population. Ainsi, suite aux fort nombreuses attaques des médias à l’endroit des syndicats et toute la mauvaise presse qui les entourent, l’opinion publique porte une mauvaise estime des unions de travailleurs. Mais est-ce là oublier le fait que ce sont les syndicats qui, par leurs efforts acharnés, ont réussi à obtenir des avantages considérables pour l’ensemble de la population québécoise?
Finalement, quelle est cette peur du syndicat alors que la sous-traitance s’enracine dans tous les domaines d’activité? Les travailleurs syndiqués ont généralement de meilleurs salaires comparativement aux employés de firmes de sous-traitance. Notre société est excessivement portée sur la consomation de biens et services. Toutefois, ces derniers sont possibles en échange d’argent. Moins d’argent dans les poches des travailleurs et voilà les répercussions dans leur capacité de consommation.
Je ne sais pas si c’est moi mais, je me fous éperdument que les bonhommes dans le Bonhomme Carnaval fassent la grève. J’avoue qu’il est peut-être très difficile et très fatiguant de faire le clown 15 jours par ans dans un costume de bonhomme de neige ridicule pour un salaire qu’ils ne considèrent certainement pas à la hauteur de leurs talents mais, franchement…. est-ce que ça vaut vraiment la peine de dépenser du papier et de la salive pour un évenement aussi dépourvu de pertinence. À mon avis il y a des choses beaucoup plus importantes et interessantes que la syndicalisation du Bonhomme!
Je dois avouer que lorsque j’étais plus jeune, je me laissais vibrer par cet événement enchanteur: les sculptures sur glace, les duchesses, le palais de glace, les chars allégoriques et ce ‘sacré bonhomme Carnaval’ à la ceinture fléchée! Cependant, depuis que le concept de ‘reine’ de la fête a été supprimé au détriment des ‘gnou’ (ou un mot du genre), j’ai totalement décroché… C’est vrai, toutes les jeunes filles rêvaient un jour d’être une duchesse pour se vêtir d’une jolie robe blanche tout en fourrure, et les garçons souhaitaient tous participer à la course de tacots. Maintenant, je crois que toute cette magie s’est dissipée… Même les parades ne savent plus nous charmer: ce sont les mêmes chars allégoriques bondés de publicité… Je me souviens qu’il y avait dans mon jeune temps un concours de dessin dans les écoles primaires qui consistait à dessiner notre idée de char et une personne gagnait et voyait sa réalisation devenir réalité!
Sincèrement, ce que je vois maintenant: ce ne sont que des signes de dollar partout autour de l’événement: le coût de l’éfigie qui ne cesse d’augmenter et les activités qui deviennent de moins en moins amusante. J’ignore si je ferai partie de la fête cette année, d’autant plus que l’on ne fait qu’entendre des revendications syndicales dans plusieurs domaines (autobus, SAQ, Pères Noël, et maintenant Bonhomme)!
Même si les syndcats soin loin d’être bons dans tous les entreprises, dans ce cas j’avoue que la syndicalisation était nécessaire. Même si tout se termine d’une façon tragique (les gens qui personnifiaient le bonhomme et son équipe depuis de nombreuse années ont dit bye bye) un nouveau bonhomme a été désigné et aura peu de temps pour apprendre tous ce qu’il doit faire je lui souhaite bonne chance… souhaitons qu’il sera a la hauteur et réussira a supporter ses conditions de travails peu intéressantes!
C’est sûr que notre côté mercantile prend le dessus sur nos pensées magiques! Mais nous n’avons plus 6 ans! Ce que je trouve un peu dommage, c’est que cette nouvelle à une époque pas si lointaine, n’aurait pas atteint l’enfant que j’étais car, je passais la majorité de mon temps dehors! Alors qu’aujourd,hui nos jeunes cerveaux sont braqués devant la télé et savent l’information! Alors l’imaginaire bonhomme, comme le « Père Noël » ont perdu toutes traces de magie! Il serra difficile de leur faire perdre la réalité!
Ceci dit! Je suis d’accord et non avec cette nouvelle! N’étant plus un syndiqué, et oui, je sais je suis un vendu!! Mais je me rappelle y être resté des années et d’y avoir milité comme un animal! Alors je crois posséder un certain « modus operendi ». La syndicalisation dans son sens propre a vraiment sa raison d’être. L’ambition des patrons de toujours grossir leurs finances, doit, à l’occasion partager ses bénéfices avec les employés lui permetant ces profits. Mais pas tous, car c’est à lui (ou elle) et le travail fût titanesque pour se rendre la ou la cie est arrivée. Alors, on donnera pas tout au syndicat non?
Le problème de notre monde capitaliste c’est que l’argent est synonyme d’égoisme et de manque de charité. Je suis encore un peu fleur bleue! Mais dans le fond, si les gens prenaient la peine de juste concevoir que les autres autour peuvent être heureux aussi! Il y aurait bien des problèmes de résolus.
Alors la syndicalisation des bonhommes ou plutôt des personificateurs de Bonhomme, me semble justifiée dans la mesure ou celle-ci ne devient pas l’ouverture à la destruction systématique de ces petites mascottes que l’on apprécie, voir comme vivante!! Qui n’a pas parlé à ses GI joe ou barbie? Des gros jouets qui bougent et parlent hey c’est-y pas l’fun????
En attendant, ben c’est l’hiver, y fait beau! On s’lève la jambe comme bonhomme pis on en profite!
Restons sensés ! On est loin des tsunamis!!
Franchement, syndicaliser le bonhomme carnaval !
Il ne faut tout de même pas exagérer !
Je suis pour le fait que nous devons garder un mystère auprès du bonhomme carnaval. Ça fait plus mystérieux et c’est mieux ainsi !
Pourquoi se syndiquer ? Je me suis posé la question mainte fois. sans trouver de réponse pour autant. pourquoi veulent-ils se syndiquer ? Quel est leur but ?
Je suis bien d’accord pour dire, que l’horaire de travail doit être pas mal chargé durant le temps du Carnaval, mais ceux qui postule pour ce genre d’emploi, je ne peux pas croire qui ne s’attendent pas à ce genre d’horaire ? Ce syndicaliser pour seulement le temps du Carnaval..
J’ai bien rie en voyant toute la publicité qu’on a fait pour l’histoire de la syndicalisation du bonhomme Carnaval..
Je suis déçu des Québécois. plus qu’on se syndicalise, plus qu’on renfonce notre province ! Je donne seulement un petit exemple, pour montrer comment il y en a d’autre qui ont su évoler..
Prenez NY !!! S’était ce qui avait de plus syndiqué et aujourd’hui, presque plus de syndicat. et oui beaucoup de perte d’emploi pour en créer le double. le privé est apparu. baisse de plein de trucs utiles. l’eau de cette ville, fut donnée a contrat à une entreprise française, qui coûtent beaucoup moins cher. la ville à su ce sortir de tout ça. et ça s’est passé, il y a un p’tit bout. pourquoi nous aussi on le ferait pas ?? Posez-vous cette question !
Alors ici, chapeau les amis. Messieurs les mascottes vous trainez maintenant derrière vous cette odeur de ridicule qui ne peut plus être ignorée. Ok, c’est pas nécéssairement mauvais mais dieu que c’est drôle.
Messieurs vous êtes un bel exemple de ce que l’on nomme un manque de sérieux chronique. Corrigez moi au besoin mais on ne parle pas ici d’un emploi à temps plein à ce que je sache. On parle d’un simple revenu d’appoint, nullement de la source de jouvence monétaire. Croyez vous sincèrement vous attirer la pitié de la population ici ?
Non mais merde, ici vous avez un manque combiné, celui du respect et du jugement. Vous êtes vous arrêtés dernièrement à regarder ce qui se passe autour de vous. La famine, la guerre, les génocides, les injustices sociales, les pertes d’emplois et j’en passe. Et vous nous dites le plus sérieusement du monde vouloir vous syndiquer ?
Et bien vous savez quoi, j’aurais probablement compris cette demande il y a quelques années lorsque les bleu poudre étaient à la trousse de votre cher costume. C’est probablement les grands coups de poêlons de ceux-ci qui se font ressentir aujourd’hui.
Pauvre bonhomme carnaval, au moins je me console, malgér la gravité de sa cause il ne devrait pas perdre son fabuleux sourire.
Bon c’est assez, je pète ma crise. En commençant, mettons les choses au clair. Je ne suis pas un patron frustré contre les syndicats. Je suis un simple travailleur autonome qui trouve ridicule les abus des syndicats et des syndiqués.
À l’origine, les syndicats ont été formés dans le but de protéger les employés abusés par leurs employeurs. Et si seulement ils s’étaient satisfaits de ce rôle. Et non, de nos jours, les syndicats établissent les règles. Pas trop compliqué, cette mafia du monde du travail, menace tout simplement tout le patronat de conséquences graves ( vandalisme, arrêt de la production, et bien d’autres ) dès qu’ils aperçoivent un petit travers dans le fonctionnement de l’entreprise.
Qui sont-ils pour prétendre qu’ils possèdent la vérité absolue. Le plus agaçant dans tout ça, vérifiez qui se cache derrière les pancartes sur les lignes de piquetage ! Les plus expérimenté, les cerveaux lavés par la cotisation totale donnée au syndicats depuis 20 ans ( on les paie, ils ont raison ), et certainement ceux qui ont le plus besoin des syndicats pour protéger leur derrière par qu’ils sont trop souvent assis dessus au lieu de travailler. Les jeunes pères et mères de famille savent eux qu’il doivent travailler pour gagner leur vie et ils se demande pendant la grève des autres, comment ils vont mettre du beurre sur la table en se serrant les coudes.
Il faut détruire les syndicats. En revanche, les normes du travail devraient avoir un rôle mieux défini et plus impliqué. Une sorte de police du travail qui dirait à tous les employeurs qui abusent de se calmer un peu et de respecter leurs plus précieux outils, les employés. À l’opposé, faire comprendre aux travailleurs que pour avoir une paye et des conditions de travail, il faut TRAVAILLER !
Je suis contre les syndicats bien que je sois moi-même un syndiqué… à mon grand désespoir.
Pourquoi remettre en question le désir de quelques personnes à se syndiquer? Que connaissons-nous des conditions de ces bonnes gens? Est-ce une question monétaire? d’horaire? de stress intense (avouer, incarner le Bonhomme est un sport extrème!)? Ne connaissant pas le pourquoi ni le comment, il m’est difficile de les juger. En fait, nous avons tous le droit d’être respecté.
Concernant la démission en bloc du groupe, je trouve cela bien. Cela nous prouve que Bonhomme Carnaval et ses acolytes ont vraiment le goût de s’amuser cette année! Salut Bonhomme!
Je suis ni pour, ni contre la syndicalisation. À la base, un syndicat devrait être là pour protéger les droits des employés et non pour permettre d’avoir des augemntations salariales à chaques années ou encore protéger un individu incompétent de se faire renvoyer. Dans le cas qui présent, je ne ferais pas ce que ces personnes font parce que je n’aurais pas la patience ni l’endurance physique pour le faire. Je suis entièrement d’accord pour qu’ils prennent un moyen (la syndicalisation) afin d’avoir des conditions de travail raisonnables. C’est dommage que les médias de nos jours sont là pour blamer plus que pour féliciter. Ils arrangent la nouvelle selon le potentiel de cote d’écoute et non selon la pertience du sujet. Souhaitons que ce conflit se règle au plus vite pour qu’on ait un Carnaval digne de ce nom.
Je pense que le cas du bonhomme carnaval est un autre exemple, avec la grève des employés de la SAQ de ce que les syndicats sont devenus dans le Québec moderne, soit une nuisance qui ne sert presque plus à personne et qui ne sait pas s’arrêter. Oui, l’idée d’avoir des syndicats est bonne. Mais franchement, ils travaillent quoi ceux qui sont dans la peau du bonhomme carnaval ? Un mois par année ? Je trouve que s’ils ne sont pas contents de leur emploi, ils n’avaient qu’à quitter plus tôt. Je trouve ça dommage parce que cela fait de la mauvaise publicité au carnaval qui n’est plus aussi populaire qu’il l’était, il faut bien l’admettre. Je me demande s’ils vont trouver des remplaçants pour bonhomme. Le moins que l’on puisse dire, c’est que sans lui l’ambiance ne serait pas la même dans les défilés par exemple. Enfin, j’espère qu’on aura du bon temps quand même.
Je suis gêné d’être un Québecois. Est-il nécessaire de syndiquer des mascottes?Va-t-on tuer le carnaval de Québec?Je crois que oui.Nous (les Québecois) avons une saison froide à traverser et le carnaval nous aide à profiter de l’hiver en allant jouer dehors à des températures très froides.Mais encore une fois , certains penseurs de notre société ont décidé de nuire à une activité qui attire des touristes pendant la saison morte. Je pense sincèrement que c’est le début de la fin pour le carnaval de Québec. J’espère que les gens resterons correct avec notre Bonhomme, mais je vous jure que je n’aimerais pas être dans le costume le soir de la parade de la haute-ville car çrisque de brasser!
La preuve que la syndicalisation n’a plus aucune crédibilité au Québec, c’est juste rendu une question de fric et de qui on syndicalise le premier, les syndiqués de SAQ qui crache sur le monde (pitoyable comme attitude) et qui pense que le monde ou le client va oublier…
Le syndicalisme aujourd’hui ne représente que des personnes qui ce foutent totalement de la société et de la réalité actuelle pour pouvoir toujours protéger leurs acquis et de en demander toujours plus, mais la population ou le client, bien qui mange de la marde !
C’est le juste retour des choses.