Avez-vous remarqué que, ces temps-ci, Dieu est partout?Normal, me direz-vous, c'est là qu'il est censé être: partout. Mais ce n'est pas ce que je voulais dire. Dieu est partout dans l'espace médiatique. Comme si après des années de déni, de rejet, longtemps la victime d'un athéisme furieux, il faisait un grand retour. Un peu comme Michèle Richard, mais en nettement plus flamboyant, et avec, c'est tout à son honneur, beaucoup plus de choses intéressantes à raconter sur Lui.
Prenez le tsunami. Outre les prévisibles propos des extrémistes ("Dieu a frappé les plages de la débauche, du nudisme et de la prostitution", ce qui annonce le pire pour Québec et qui explique peut-être les déboires de Saint-Raymond…), on faisait grand cas de la déclaration de l'archevêque de Canterbury, dont la foi a un instant vacillé, le temps de se demander: mais où était donc Dieu en ce 26 décembre maudit? Eh bien, il semble qu'il était occupé du côté des rescapés canadiens du cataclysme, et de celui du boxeur Stéphane Ouellet, puisque ceux-là faisaient tous leur profession de foi dans les journaux ou à la télé, presque au même moment.
Un peu plus tôt l'an dernier, Dieu faisait la une du Time Magazine: des scientifiques s'y demandaient s'il existe un gène de la foi. C'est dans cette lancée que le Nouvel Observateur consacrait son édition du 23 décembre à "Dieu et la science: le nouveau choc". Un dossier passionnant.
Passionnant parce que la science s'est faite Dieu. Aussi parce que, devant les échecs de cette dernière à expliquer certains phénomènes, dont le vide, Dieu serait peut-être sur le point de reprendre la place – vide, ha! – qu'il a laissée à la science et, plus tristement, aux charlatans des cristaux, du cosmos, de Raël et consorts.
S'il nous avait quitté depuis la Révolution tranquille, Dieu n'a évidemment jamais délaissé nos voisins du sud. Il y mène tout de même une surprenante offensive depuis quelques années, non seulement en politique, mais aussi à l'école, où les créationnistes vont probablement remporter un combat qu'ils devraient pourtant perdre: le droit de cesser d'enseigner la théorie de l'évolution au profit de la création de la Terre en sept jours par Dieu. Le droit de renier des faits scientifiquement prouvés au profit du folklore religieux. C'est là que Dieu devient un peu chiant.
Et là où il devient carrément insupportable, c'est lorsqu'il sert le fanatisme, sous le nom d'Allah, de God ou de Yahvé. Remarquez, les idées sont toujours mal servies par les fanatiques. Que ce soit celles de Dieu ou d'un autre. J'en veux donc surtout aux intégristes qui s'en réclament pour matérialiser leur désir de pureté dans un monde parfaitement impur.
Dieu est partout, vous disais-je. À la télé, à la radio, dans les journaux (La Presse lui consacrait même son édition du samedi il y a quelques semaines), mais aussi, parfois, dans ma boîte de courriel, à l'étroit entre des réclames de fausses Rolex et d'élargissement du pénis.
Il se manifeste le plus souvent chez certains lecteurs que la rigueur théologique ou la ferveur m'interdisent de défier, surtout parce que mon rejet de Dieu a quelque chose d'aussi paresseux que son acceptation par un certain Pascal.
Pascal disait en gros qu'il préférait prendre le risque de croire en Dieu. Tsé, d'un coup qu'il existe, une fois mort, j'aurai l'air moins con, croyait-il. Moi, c'est exactement l'inverse. Je prends le pari de ne pas y croire. Tsé, d'un coup qu'il n'existe pas, j'aurai l'air moins con.
Mais si je devais y croire, si on m'y forçait, je le verrais volontiers dans les voix frémissantes de Bob Dylan et Nina Simone, dans le piano de Nick Cave ou la trompette de Miles Davis. Je le verrais dans la création pure, dans cet incroyable vaudou qui permet aux humains de façonner de la beauté.
Je le verrais peut-être se cacher derrière le hasard aussi, pour ne pas être reconnu. J'aime assez cette idée, très poétique.
Mais chose certaine, il n'est pas dans la crosse de monseigneur Ouellet ou dans l'intolérance des dévots pro-vie. Non plus chez ceux qui massacrent et manipulent en son nom. Et pas plus dans la guitare du Français en perfecto qui se prend pour le Dick Rivers de l'évangélisation à la télé la fin de semaine.
Lui, sa guitare, j'ai plutôt envie de la lui casser sur la tête.
Parce que je comprends bien le retour de Dieu en ces temps troubles. Je le préfère encore aux singeries des gourous de sectes et autres triturateurs d'âmes éplorées, même si je me surprends à défendre une chose en laquelle je ne crois pas.
C'est juste que mon amour du prochain à moi, il est sélectif. Et surtout, il est allergique à la bullshit et aux clowns.
Je trouve ça vraiment dommage de voir tout le pouvoir que Dieu a dans notre société. Je pense par exemple aux dernières élections américaines. Je suis pas mal certain que Bush les a gagnées en grande partie parce qu’il était un fervent croyant et que Kerry non. Je pense que la religion est quelque chose qu’on devrait garder pour soit et qui ne devrait pas se mêler de la politique. Une autre chose qui me dérange est le fanatisme religieux. Il me semble que les gens devraient se révolter contre les Iman par exemple qui imposent des conditions de vies souvent douteuses aux femmes musulmanes. Hier au Franc Tireur j’écoutais Sheila Copps dire qu’elle connaissait des femmes qui portaient le voile parce qu’elles le désirent. Bien d’accord, mais le problème c’est qu’il y en a plein qui le font parce qu’elles sont obligées par leur religion. Disons que les choses ne changent pas rapidement.
Normal que Dieu soit partout en ces temps où plus rien n’a de sens, pas même le climat. Normal qu’après tant d’années de déni, Dieu revienne en force puisque nous ne savons plus à quel saint nous vouer. Nous nous lançons à corps perdu dans une course folle à la consommation, nous désirons plus que tout posséder la moindre babiole qui nous entoure, mais lorsque l’achat est complété, lorsque les cartes de crédit sont remplies et que la solitude nous gagne, nous nous sentons bien petits et bien inutiles sur cette terre. En cette ère avancée des technologies, il est si important d’avoir le contrôle sur tout. Pourtant, tellement de choses nous échappent. La nature fait des siennes et décide du sort de milliers de gens. Le cancer emporte toujours notre oncle chéri, notre soeur bien-aimée. Des millions d’enfants meurent chaque jour de malnutrition et du sida. Commençons-nous donc seulement à réaliser que la bulle dans laquelle nous nous réfugions est bien fragile, et qu’à force de fermer les yeux sur le malheur qui nous entoure, il nous revient chaque fois en plein visage avec plus de force ? Dieu est partout parce que nous nous sentons désarmés. Il est partout car nous l’avons volontairement négligé en nous pensant les maîtres du monde. Mais lorsque la solitude nous gagne, cette solitude que nous tentons de fuir à coup de téléphones cellulaires, nous avons besoin de nous rapporter à quelque chose de plus grand que nous. Afin de croire qu’au bout du compte, nous ne sommes jamais vraiment seuls.
Que quelqu’un croie en Dieu ne me dérange pas vraiment… on peut bien croire au Père Noël tant qu’a y être, au fond j’en ai rien à cirer. Le problème c’est le dieu organisé: les religions, les sectes, etc. Toutes ces organisations qui veulent dire aux autres comment vivre et quoi penser représentent une menace . À peu près toutes les guerres et actes terroristes ont été justifiés par la religion. Que le cri de ralliement soit Allah est grand ou God bless america, le résultat est le même: on utilise la croyance en Dieu, les dogmes religieux et les livres sacrés pour commettre les pires attrocités.
La religion est exclusive et rejette donc ceux qui ne sont pas en accord avec elle, car elle prétent détenir LA VÉRITÉ… alors tous les autres ont donc nécessairement tort… si ça c’est pas un péché d’orgueil je me demande ce que c’est.
Le peuple s’efforce de croire en Dieu parce qu’ils ne peuvent concevoir que l’humanité se soit créée d’elle-même, que toutes les beautés de la nature sont apparues par magie. Pas besoin de magie pour créer, de la moisissure ça apparaît sans intervention. Même chose pour les unicellulaires il y a des années (incalculables). Pas besoin d’une main divine pour créer, l’univers régit ses propres réactions chimiques, physiques… et parfois illogiques!
Dieu n’est plus le grand créateur, il est devenu une grosse industrie. C’est la compagnie des idéologies futiles. Lorsqu’on a besoin d’un motif, on ouvre une brique religieuse, on repère un passage qui se colle à notre bêtise, et on se lance dans l’armement.
Sans Dieu, et Dieu seul le sait, il n’y aurait guère de guerre! Voilà ma façon poétique de voir «la chose»!
Je ne suis pas vraiment croyante. la religion a perdu beaucoup d’importance selon moi. Même si on la revoit qui revient en force, parce qu’on en parle de plus en plus.. Mais dans la réalité on constate qu’il y a de moins en moins de gens qui vont à l’église. qui font leur prière avant le repas, etc.
Je crois que nous sommes dans une quête d’identité. la société accepte mal qu’on puisse dire qu’on n’est pas croyant, qu’on ne croit en aucune religion. Moi je crois que ça se peut ! Personnellement, je ne crois pas que la terre fut créée en 7 jours. et tout ce qu’on peut dire de tout ça ! Alors pourquoi dire qu’on croit en quelque chose qu’on n’est même pas sur que ses vrais ?
De mon avis on devrait arrêter de dire que c’est Dieu qui a commis tel ou tel geste. c’est tout simplement la nature elle-même, c’est nous qui jouons avec notre planète. c’est nous qui s’amusons avec notre température, etc.
Dieu, Dieu, il s’agit d’une croyance propre à chacun et on doit respecter les croyances des autres.
« La plus grande connerie qui ait jamais été faite – y en a qui disent que c’est dieu, d’autres le diable – c’est d’avoir inventé l’homme. »
Maurice Audebert
À ce sujet, j’ai écrit un petit texte humoristique que voici :
http://www.fictionscourtes.ca/g_12p1.html
Toutefois, un des textes les plus intéressant que j’aie lu à ce sujet était celui de l’écrivain Par Lagerkvist dans son recueil intitulé « Contes Cruels ».
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/vie_oeuvre/fiche.php?diffusion_id=21449
Et pour conclure, une petite anecdote amusante :
http://place-des-fetes.joueb.com/news/229.shtml
Je crois que cet article est un des meilleurs que j’ai lu depuis longtemps!!! Je suis une de celles qui croient mais qui croient pas. Ça l’air nébuleux comme ça mais…
Qu’il y ait quelque chose de plus fort que nous j’en convient facilement. Je crois que plusieurs choses régissent l’univers sans que nous ayons de contrôle et c’est ce qui est bien. que ce soit scientifique ou non je m’en moque…de là à dire que c’est un grand barbu qui vit sur un nuage… wow minute!!! Je pense que c’est l’amour, les valeurs, et la vie que nous avons en nous qui définissent le mieux cette force surnaturelle. Quand on dit que Dieu est en nous… Ça c’est pas fou!
Pour ce qui est de l’Église… Je vais surement faire en sauter plus d’un chrétien mais je crois qu’au même titre que plusieurs autre, c’est une secte!!!! Mangez mon corps, buvez mon sang… Non mais c’est barbard on s’entends! C’est une grosse secte qui as réussi à braver le temps et qui a entrainée plus d’adeptes qu’une autre!!! Payer pour se marier, payer pour mourir, payer pour entendre un gourou te sermoner, payer pour faire vivre ce même gourou, sa maison, son auto, ses voyages « pour sauver les âmes » dans les pays reculés… Dieu est roi, on est des brebis… il faut le suivre pour avoir la vie éternelle!!!! Non mais on s’entend tu que cé malade!!!!!
Y’a personne qui va se souvenir dans 2000 ans de l’année de naissance de Raël pis qui va fêter ça en malade!!!! qui soit né sur un banc d’auto avec des extra-terrestres qui soufflaient pour le réchauffer ou non!!!
Dieu est partout ! C’est vrai ! Il est également vrai que, depuis un certain temps, on nous le ressert à toutes les sauces. Personnellement, j’ai beaucoup de difficulté à blairer les épices islamiques et la poutine américaine.
Mais je suis convaincue que Dieu est partout ! À mon humble avis, il est constitué de la somme des énergies positives de l’Univers. Ainsi, à l’instar du corps qui, après la mort se métamorphose constructivement, (essentiellement en compost, je vous le concède, mais c’est très utile à la vie le compost) je crois que l’essence de la vie, l’Énergie qui l’alimentait, ne se dissipe jamais totalement. Elle s’échappe pour retourner à la source suprême d’où elle sera réinvestie pour nourrir les besoins de l’Univers. Et c’est ainsi que subsiste en permanence une incommensurable masse d’énergie vitale et positive, Dieu !, disponible pour influer sur l’homme selon un principe de distribution qui nous échappe tout à fait. Je ne crois cependant pas que cette distribution s’effectue sur une base réfléchie et volontaire de la part de la masse en question.
Après tout, chacun sait, sans toujours y croire, que la Foi soulève les montagnes. Il s’agit, bien sûr, d’une figure de style. Toutefois, plusieurs demeurent intiment convaincus qu’une confiance ouverte et positive favorise la concrétisation de l’espoir. L’énergie positive attire son semblable.
Il en est de même des vibrations négatives, qui profitent également d’une grande force d’attraction. D’où la notion tant répandue du Bien et du Mal.
Dieu et le Malin ne sont donc pas des être en tant que tel mais leur existence et leur impact se font sentir. Et, qui n’a jamais entendu d’histoire de manifestations diaboliques suite à une messe noire ? Brassez de la merde, elle vous éclaboussera en paquet.
Le Dieu dans nos têtes devrait le rester. Une fois dans la réalité, il devient souvent un diable, à l’affût du pouvoir et de l’argent. Rempli de bonnes intentions, avec des gestes souvent contradictoires et des résultats bons pour la poubelle, la religion humaine transporte la discorde et la guerre.
Les croyances, généralement teintées de subjectivité, ont tendances à nous déresponsabiliser, Dieu arrangera ça, on y peut rien. Sans nier que bien des religieux ont participé à de bonnes ouvres et aidé bien des gens, il y en a d’autres, dont les abus ne peuvent être oubliés.
Il faut se faire du bien et en donner aux autres. Si la religion vous va et vous rend heureux, tant mieux pour vous. Pour ma part, la réalité m’en demande beaucoup, trop de problème à régler concrètement et pas le temps d’attendre de l’aide de l’au-delà, il faut agir. Avec tout mon respect.
Partout, c’est comme nulle part, surtout quand on s’affiche Invisible, infiniement Bon, Aimable, Parfait, alors crois ou meurt, repends-toi devant les châtiments, prie au lieu de crier, accroche-toi à des idôles, suis les autres aveugles, relis la liturgie, reste chaste ou part pour la chasse, en fait tous les comportements sont possibles devant Dieu, on l’oublie, on le renie, on y revient, on lui en veut à mort, on le rejette, on le méprise, on le supplie, on attend les miracles, les preuves, la clémence, l’indulgence, la bonté divine. Tout est dans la tête de chaque créature humaine supposément à l’image du Maître célestre. Chacun est libre d’y croire ou pas, la foi est un don rare, alors on s’accroche à toutes sortes de croyances, de témoignages éclairés, on se fait des accroires, on invente son dieu idéal pour remplir le vide et accepter la mort. Les religions sont des inventions humaines pour s’élever au niveau de l’immortalité, et comme les guerres, elles prennent continuellement des vies, les âmes sauvées se font aussi absentes que le Tout-Puissant.
Oui, c’est vrai que les gens ont tendance à penser un peu plus à Dieu lorsqu’il arrive un malheur comme il est arrivé au Tsunami. Même les gens qui ne sont pas croyants veulent parfois rejetter la faute sur Dieu. Pourquoi? Parce que c’est toujours plus simple de blâmer Dieu que de blâmer l’être humain. L’homme a abusé de la nature et nous avons brisé son éuilibre. Malheureusement, je crois que nous devons nous attendre à voir de plus en plus de catastrophes naturelles comme celle-ci. Nous sommes allés trop loin et nous subissons les conséquences de nos actes d’insouciance.
Ok!! Dieu, tel un phoenix, renait de ses cendres! Je l’imagine très bien avec un sourire aux lèvres regardant cette pauvre civilisation l’adorer à outrance et lui imposer des pensées et des gestes qui lui sont totalement dépourvu de sens. (Bien sûr, si j’y croyais)
Non mais, le peuple tout entier me donnera toujours matière à réflexion. Car comme le vent, ses pensées profondes autant que ses grandes théories, tournent comme la girouette devant les bourasques du vent! L’effet de masse est une force autant qu’une faiblesse! Quand, toutes et tous ensemble nous décidons de combattre une injustice, nous sommes invincibles. Mais de l’autre côté quand une masse critique prend le crachoir et incite le reste du monde à adhérer à leur valeur totalement farfelues, c’est la que le bas blesse! La masse devient la courroie de transmission d’une idéologie philosophique, théologique et scientifique totalement dépourvu de preuves, mais basée seulement sur une croyance populaire!
C’est la que l’équilibre devient précaire et que l’évolution de l’humanité acquise à force de travail acharné, prend un recul devant les anciennes pensées.
C’est évident que lors d’événements marquants (Tsunami etc), nous désirons nous donner une explication qui ne nous place pas face à la plus grande peur de l’humanité, la mort! Alors nous trouvons des théories anciennes qui nous stabilisent. Car nous aimons mieux entendre que Dieu à éternué et créé un cataclysme que la cause exacte de celui-ci. Car la vérité nous placera devant une possibilité effroyable…la fin du monde potentiel!!! Alors que Dieu ne ferait jamais ça…voyons!! Pis s’il le fait ..ben il nous attend de l’autre bord!! Parlez-moi d’une pensé vous autres!!
Alors je me dis que tant et aussi longtemps qu’en tant qu’être humain, nous ne pourrons assumer notre responsabilité de peuple en évolution et autonome, nous resterons à la remorque de croyances plus ou moins sensés!
Si nous sommes à l’image de dieu.ben assumons nous bordel
Pour moi dieu n’est pas présent partout et responsable de tout se qui arrive sur notre terre. il est très facile de tout lui mettre sur le dos et ainsi rejetter toutes responsabilités. Désolé mais s’il arrive tant de catastrophes naturelles à la grandeur du monde c’est peut-être simplement parcequ’on mène la vie très dure à notre planète. Rien n’arrive pour rien et il y a toujours des raisons ou des causes aux évènements. Pour moi, dieu ,qui n’a aucun nom précis ,est plus un objectif, une manière de vivre ou le but principal est d’être heureux et de rendre les autres heureux. Croire à l’un ou à l’autre n’a pas d’importance dans la mesure ou l’objectif est le bien être des individus.
si on regarde en arrière on se rend compte que bien des massacres ont été fait au nom de Dieu, mais que dans le fond ça profite à certains hommes. Dans mon livre à moi, on ne peut faire le mal en mettant le nom de Dieu de l’avant et s’il existe plusieurs Dieux je ne peux croire qu’ils préconisent la violence pour s’accaparer du pouvoir. Pour moi, dieu est synonyme de douceur, d’amour et d’égalité et je ne vois aucune religion présentement qui réponde à ces critères.
Même le dernier des athées croit à quelque chose , il croit à rien . C’est vrai que le bon peuple avait délaissé Dieu depuis belle lurette . Ce n’est pas tellement Dieu que l’on met de coté mais ses temples et ses représentants .
Dimanche dernier j’assistais à un baptême . Un jeune prêtre qui demande aux parrain-marraine de bien veiller à ce que ce petit enfant reçoive une éducation catholique et qu’il assiste à la messe avec eux et ses parents . A la question : pourquoi fais tu baptiser ton enfant : la mère répond : pour qu’il ait un nom . A la récitation du Notre Père , que des marmonages vu qu’on ne sait pas les paroles .
Le problême est que nous les Chrétiens , nous n’affichons pas notre foi , nous n’affichons pas notre Dieu . Ceux dont le Dieu se nomme Yavhe , Allah ou Raël ne se gènent pas pour nous faire savoir de quel Dieu ils se réclament . Le danger vient surtout du fanatisme qui fait nous entrons en guerre avec notre voisin , car il ne prie pas comme nous .
On se croirait revenu au Temps des Croisades pour libérer la Terre Sainte et le Saint Sépulcre quand ce n’est pas la quête du Saint Graal . N’oublions pas que notre bon ami Georges W. Bush a été facilement réélu avec l’aide de ces Américains religieux qui ont cru à sa croisade contre les hérétiques .
Il est difficile de ne pas croire en quelque chose et c’est pourquoi nous voyons l’apparition de ces gourous qui prêchent bien souvent pour leur poche . Tout le monde tout nu et apportez moi votre sale argent pour que je m’en serve pour construire un beau temple et vous donnez ainsi la vie éternelle sur la Planète THX 292 , car nous sommes les Élus .
Pour finir , où était Dieu le 26 décembre ? Il punissait ces gens dans ces nouvelles Sodome et Gomorre ou il s’agissait d’une nouvelle réincarnation pour des milliers d’autres .
Je ne crois pas en Dieu, mais je ne suis pas athée. Je pense que d’un extrême à l’autre, concernant l’existence de Dieu, les certitudes sont toutes aussi aberrantes les unes que les autres.
Je dirais plutôt que je suis, comme beaucoup le sont sans le savoir, agnostique. C’est-à-dire que, sans rejeter les différentes explications proposées par les religions, je n’en considère aucune comme certaine. Je crois que l’absolu n’est pas accessible à l’homme et qu’on perd notre temps à essayer de comprendre tout ça et à chercher LA vérité. cette Vérité qui transforme en calomnie la moindre critique et qui fait des antagonistes des gens exprimant la moindre différence.
Peu importent les croyances qu’elle inspire, la foi sera toujours assez proche du délire. Que ce soit Jésus, Bouddha, Moïse ou même Raël, peu importe la notoriété de chacun, il en va de la même « logique ». Et les convictions seront toujours une source d’intolérance.
Je ne suis pas contre la religion. Chacun doit pouvoir croire ce qu’il veut. Mais la religion reste un obstacle à l’épanouissement de l’espèce humaine. C’est un vestige de l’histoire de l’homme qui s’est plu à croire en Dieu et à se raconter des histoires pour s’expliquer le monde, comme les enfants ont besoin de croire au Père Noël, aux fées et aux farfadets.
C’est vrai que Dieu revient en force ces temps-ci. Même que ce matin, le Gouvernement du Québec vient d’annoncer qu’il allait financer à 100% les écoles privées juives du Québec. Pourquoi ne pas plutôt investir cet argent dans le système public d’éducation ? Sinon, pourquoi ne pas financer aussi les écoles raéliennes ?!
Je crois que les croyances personnelles doivent demeurer personnelles. En ce sens, si la laïcité de l’état a été une libération pour notre société, celle du système d’éducation est essentielle. Oui, il faut enseigner LES religions, mais il ne faut pas prêcher l’enseignement.
Étant né au milieu des années cinquante, je dois reconnaître qu’à une certaine époque, Dieu faisait partie de notre quotidien. Ça allait de l’hystérie de la prof de deuxième année de l’école primaire, qui nous faisait jurer de ne jamais nous agenouiller devant Khrouchtchev (!!) et de craindre cette horloge de l’enfer, réglée au rythme du Toujours/Jamais, jusqu’à l’anticléricalisme de ma tante Béa, qu’un prêtre avait pointé du doigt, en chaire, parce que son amie d’enfance était protestante.
À la maison, nous étions en territoire laïque, les prêtres étant aussi bienvenus chez nous que l’éléphant dans la boutique de porcelaine. Bien sûr, le Christ était présent, mais pas sous la forme qu’on lui connaît habituellement. Au lieu de vénérer ce cadavre cloué sur deux poutres, ma mère préférait nous parler du bon pasteur qui prend soin de ses brebis. Elle m’a rappelé ce jour où, l’ayant interrogé sur Dieu, elle m’a entraîné dans le jardin derrière la maison pour me montrer les fleurs qui poussaient. « Dieu, c’est tout cela: les fleurs, leur odeur et les bourdons qui viennent les marier. »
La Révolution tranquille a balayé rongeux de balustres et autres grenouilles de bénitier. Ne subsiste que quelques punaises de sacristie, dont les plus « craquées » sévissent dans des organisations d’un autre âge comme l’Opus Dei. À l’école secondaire, ce sont les Jésuites qui m’ont le plus ouvert à la charité chrétienne telle qu’elle devrait se faire. Quant au clergé sclérosé (le sclergé?), il n’avait pas le temps de mettre la charité en pratique, trop occupé qu’il était de bénir ces chiens sanguinaires qu’étaient Franco et Salazar (plus tard Pinochet).
Dieu, c’est un verre d’eau quand on a soif, un sourire quand on se sent tout seul. C’est l’ordre du monde, sans les principes imbéciles de ceux qui se l’approprient quotidiennement et sans vergogne.
Faut-il voir dans ce retour triomphal de dieu une influence de la guerre que se livrent le monde de Bush et l’intégrisme musulman ? Ou est-ce parce que les États-Unis sont tellement présents dans notre actualité depuis la première fausse élection de Dabeliou Bush, les attentats de septembre 2001 et la guerre en Irak ? Car on ne peut nier qu’il n’y a pas peuple occidental plus religieux que les Américains. Or, quels sont les bienfaits de leur bigoterie ? Aucun ! La foi les rend aveugles au point de réélire Bush malgré l’aversion que celui-ci suscite à travers le monde, malgré l’animosité dont ils sont victimes depuis quelques années. Leur foi les invite aussi à reculer des décennies en arrière, en refusant les droits que notre monde dit civilisé avait enfin accordé aux femmes ou aux homosexuels.
La soudaine réapparition de la foi me semble dater des attentats perpétrés par les islamistes intégristes. Or, ces fous se réclament de dieu pour commettre leurs crimes. Pour les combattre, Bush a choisi de leur opposer son dieu à lui de façon presque autant barbare si on en juge de ce qu’il a fait de sa croisade en Irak. Pour ces raisons, le retour de dieu me fait terriblement peur et me laisse croire que notre nouveau millénaire aura aussi à se farcir son lot de guerres de religions. Pour tous les athées de cette terre dont je fais partie qui se réjouissaient de savoir notre monde occidental mené par des valeurs laïques, cet engouement pour dieu en est presque terrifiant !
Je prie le seigneur (joke) pour que jamais Paul Martin, Jacques Chirac ou un autre dirigeant des pays dits civilisés ne suivent la mode actuelle et ne ponctuent leur discours par un terrible « dieu vous protège ». Parce que là, on sera vraiment mal barrés !
Au contraire, Dieu n’est pas tangible. Il sert à rien de décortiquer le phénomène de Dieu, Jésus ou le Saint Esprit. La théorie de l’évolution est une réponse à une question sur mille . Il y en a qui s’intéressent pas à la création. Il y en a qui ont les mains pleines à simplemnt vivre le jour au jour…La foi de chaque personne n’est pas mesurable et ce n’est pas un gène.
Le vide, on ne le voit pas, alors s’il exsite, comme Dieu, nous le verrons peut-être.
Chaque religion est une branche dans un arbre. Le même arbre de la vie. Poétique?
Je ne vois pas Dieu comme une industrie. Ou sont les t-shirt/ posters/calendriers, les tasses? Est-ce que tout le monde se promène avec une copie de la Bible?
Soit on y croit, soit on y croit pas. La nébulosité c’est pratique lorsqu’on s’affiche neutre.
Pour ce qui blâme Dieu pour les désastres du changement climatique, si vous êtes pas au courant que la polution détruit la planète, ça aussi on en parle dans les revues scientifique.
Enfin, il est vrai que le fanatisme exploite la réligion pour des raisons territoriales ou autres. Bush croit dans son Dieu à lui, on dirait que les gens admire cela.
Bref, un jour , un beau jour, nous aurons tous la réponse à une autre question parmi mille autres
Que l’on invoque Dieu sur toutes les tribunes n’a rien de bien surprenant lorsque l’on constate l’ensemble des problèmes auxquels fait face notre société. Il est ainsi bien plus simple de faire référence à cette « force » que de s’efforcer à trouver les vraies racines de ces problèmes. Nous avions délaissé nos croyances envers Dieu pour les investir dans le progrès. Un peu comme pour Dieu – présentement et dans le passé – la croyance dans le progrès a été absolue et entière et ce, sans même réfléchir à ses conséquences. Maintenant que le progrès nous a comblé de son lot de troubles et de défaillances, hop, retour vers Dieu, car c’est plus simple et plus universel!
Toutefois, quelle est la part de rationalisme dans ces élans de croyance? Comment jauger les soudains retours à la foi? N’est-ce pas là démontrer l’incapacité de notre société à réellement réfléchir sur elle-même, a prendre le recul nécessaire pour une analyse approfondie? Il est toujours plus facile d’utiliser Dieu – ici comme ailleurs – pour détourner l’attention des gens sur les réels enjeux de nos sociétés contemporaines. Le contrôle que peut exercer la foi nie quasiment toute possibilité de remise en question. Et le pas à franchir entre dogmatisme et absolutisme est bien petit.
Si on retourne à la base de la connaissance et à la souche de l’essence, Dieu est dans chacun d’entre nous. En ce sens, Dieu a plusieurs facettes puisqu’il est composé de tous les humains de la planète. Et ceci dit, ce ne sont pas tous les hommes et toutes les femmes qui se passionnent pour leurs prochains et qui sont prêts à leur venir en aide lors d’une situation hypothétique. Nous sommes, chacun d’entre nous, responsables de notre bonheur, de notre malheur et pour ainsi dire de notre vie!
J’ai lu récemment un livre sur la pensée Zen dans lequel il était indiqué une histoire pour ainsi dire à caractère parabolique. Elle présentait un homme qui avait été victime d’inondations dans sa ville. Il s’était réfugié sur le toît de sa maison et demandait à Dieu de l’aider. Des gens en bateau lui ont offert de monter, ce qu’il a refusé (puisqu’il attendait que Dieu vienne le secourir). Un autre bateau est venu pour le secourir, il a refusé, même si l’eau avait presque envahi la quasi totalité de son toît…Un hélicoptère est venu à sa rescousse, mais l’homme a encore refusé d’y monter puisqu’il attendait l’aide de Dieu. L’homme en question s’est noyé et arrivé au paradis, il a demandé à Dieu pourquoi il ne l’avait pas aidé. Dieu lui répliqua qu’il lui avait envoyé deux bateaux et un hélicoptère qu’il avait refusé; l’homme était donc lui-même responsable de sa mort!
J’ai particulièrement apprécié cette histoire puisqu’elle nous fait réfléchir en nos responsabilités et à celles que nous avons l’habitude d’attribuer à Dieu.
Jusqu’au mois de juillet 2003, j’était une personne que tout éloignait de la religion: éducation stricte qui m’a conduit vers un dégoût de la religion, rien qui ne me portait à y croire, valeurs d’une jeune fille rebelle. Mais voilà qu’à ce même mois de juillet 2003, une personne très chère à moi est tombée gravement malade. On ne lui donnait que quelques semaines à vivre. Malgré tous les revers que cette personne a subis, elle est encore ici, vivante et tout porte à croire qu’elle sera guérie. Qu’est-ce qui la sauve selon elle? La foi. Je n’y croyais pas trop au départ, mais je dois finalement avouer que peut-être oui, la foi la sauve.
Je ne suis pas ici pour vous évangéliser, car je ne le suis pas vraiment moi-même. Je pense cependant que tant que nous n’avons pas été confronté à une situation où cette foi était notre dernier recours, nous ne pouvons pas ressentir ce que les croyants ressentent. Car pour eux, un Dieu bien veillant existe et prend soin d’eux.
Et par Dieu, je ne crois pas que ces personnes souffrantes pensent qu’il a une barbe et une tunique blanche comme les icônes le démontrent. Je crois qu’ils font confiance à une force spirituelle qui les rassure, qui leur fait du bien.
Alors, peut-être qu’Il existe vraiment. Je vous dis tout simplement: ne jugeons pas.
Dans les pays de l’hémisphère sud, là ou la majorité des catastrophes naturelles se produisent, je pense que c’est là et surout là, où les gens ont besoin de croire presque à l’impossible, je trouve que bien des personnes vont certainement préférer la religion et la croyance (même s’ils s’éloignent souvent de la vérité, pour croire à une meilleure vie par exemple!). Je trouve que la prière est une espèce de douce Foi imaginaire, alors comment les blâmer de ne pas prier ou de croire au bon Dieu, si c’est souvent la seule chose qui leur reste à faire, surtout quand ils ont tout perdu..,
L’homme a besoin de croire à des choses « incroyables » surtout lorsqu’il ne semble plus avoir d’éspoir. Je pense que c’est bon d’avoir la Foi, qu’il n’y a pas de mal à prier ou à croire à un Dieu quelconque, surtout si ça fait du bien pour le moral! C’est non seulement une sorte de visualisation des choses, mais aussi une façon noble de trouver une réponse à nos questions.
Si je me trompe 80 % des Québecois croient en Dieu (a peu près les mêmes chiffre pour la planète), donc ça concerne pas juste les voisins du sud…
J’aime pas tellement quand on confond spiritualité et religion dogmatique, c’est pas la même chose !
Pourquoi ce retour a la religion comme base pour beaucoup ? C’est simple a comprendre quand on vois l’échec des idéologies politique et du matérialisme athée…
Quand on regarde le monde d’aujourd’hui pas difficile de finir par faire le choix d’une spiritualité qui essaye de donné un sens a un monde qui en a pas beaucoup…
Deux choix dans la vie: Le mystère ou l’absurde ! Un peu comme le pari de Pascal.
C’est vrai qu’il y a présentement un mouvement de retour à Dieu. Malheureusement c’est également vrai qu’on utilise Dieu à toutes les sauces. Cela devient effectivement carrément indigeste. Toutefois, Dieu est grand, il est capable d’en prendre et il demeure très intérressant d’en parler.
Bien sûr des phénomènes comme le tsunami, frappent l’imaginaire et nous font « freaker ». Mais avant de blâmer Dieu, il serait pertinent de connaître le réel impact des activités humaines sur la nature et son équilibre. Malheureusement on ne le saura jamais vraiment, tout comme on ne saura jamais vraiment si Dieu est, sauf à la fin…
Pour ma part je pense que oui, Dieu est. Et encore mieux, il est possible de croire en Dieu avec un esprit libre. C’est d’ailleurs dans cet état que Dieu nous a créé. Non.
Foi et religion sont deux notions très différentes. La foi ne s’explique pas, on ne peut pas prouver que Dieu est. La religion a été inventée par l’humain pour tenter de prouver que Dieu est. Bien que l’intention de départ soit louable, l’histoire nous démontre que les religions sont pernicieuses et ont souvent un effet néfaste, particulièrement sur les gens en situation d’autorité.
Mais Dieu est sûrement plus que tout cela. N’est-il pas vrai que lorsqu’on se penche sur elles, chacune des religions contient au moins un aspect qui nous rejoint à un moment donné. La raison est simple; Dieu est universel.
Tout ce que Dieu attend de nous, c’est que nous croyions en Lui. Non pas comme un enfant qui croit au père Noël et qui demande des jouets pour croire encore plus à lui. Mais comme un adulte qui décide librement de faire confiance à cette force surnaturelle, inexplicable et attractive.
Que risquons nous à nous laissez porter par ce message de foi qui nous est transmis depuis la nuit des temps et que Jésus est venu nous redire d’une manière telle qu’on en parle encore 2005 ans plus tard. Vous dites qu’on risque d’avoir l’air con. Pis après. N’est-ce pas déjà le cas?
Désolé, M. Desjardins, mais pour ma part, je n’ai pas vraiment remarqué cette ré-émergence de Dieu. Du moins en ce qui concerne la religion catholique. Car en ce qui concerne l’islam, il est évident qu’on en parle de plus en plus, mais pas nécessairement pour les bonnes raisons.
Mais c’est un retour qui est presqu’inévitable car les gens ont besoins de croire en quelque chose. La plupart ont crû que la science et la technologie serait un remplacement valable à la religion, mais on se rend compte maintenant que ce n’est pas ça qui donne du sens à la vie. Alors plusieurs se sont tournés vers les sectes, mais encore là ce ne sont que des promesses vides, et dans biens des cas se joindre à ces sectes est une aventure pour le moins hasardeuse.
D’où le retour de la religion, et de Dieu. Mais les gens ont quand même évolué, et c’est certain qu’ils ne voudront pas revenir aux coutumes religieuses des années cinquante. Le problème, c’est que je ne suis pas convaincu que l’église a elle aussi évoluée. Mais peut-être qu’avec le retour en force de ses fidèles, elle n’aura pas le choix, et on pourra alors profiter d’une église moderne à l’écoute de ses ouailles.
Nous vivons à une époque pour le moins bizarre. Elvis est vivant, mais Dieu est mort. Si on échappe à une catastrophe, ça vous donne la foi d’un coup sec. Si on la subit, on perd la foi en un Dieu qui a laissé faire une chose aussi épouvantable. Pour ma part, je suis croyant; mais je fuis les punaises de bénitier. Je crois plutôt que Dieu donne un sens à ma vie. Je n’ai pas la prétention de comprendre ou d’expliquer tous ses gestes. Je ne comprends même pas ce qui se passe dans ma vie. Mais cessez de le « bullshitter » si vous n’y comprenez rien vous non plus. Laissez-le un peu tranquille. Ne luii mettez pas sur le dos tous les désastres de la terre ni tous les « miracles ».
Ce qui me plait dans ta chronique David c’est la peinture. T’est un maitre dans l’art, les coulisses paraissent rarement, le découpage est parfait et tu réussis à rendre les tons moroses gais.
Ici tu nous trace un portrait des vagues, de la tempête qui frappe de plein fouet, on ne sait trop ce qui arrive mais chose sure on se doit d’y apposer un nom, Dieu est l’heureux élu. Peu importe le nom qu’il porte celui-ci porte aussi sur ses épaules les malheurs des uns et le justifications des autres.
L’Inde est aujourd’hui à l’agenda de tous, triste constat de ce que mère nature peut faire lorsqu’elle se met en beau pétard. On ne peut aucunement dire que si on avait fait quelque chose afin de mieux concentrer les gens dans divers secteurs au lieu de la surpopulation de plusieurs d’entre eux le bilan des morts aurait été de beaucoup moindre.
Non, on blame Dieu, les extrémistes islamiques parlent de punition, que veux tu, extrémiste un jour, extrémiste toujours. La vision de ceux-ci s’arrête où le Coran commence alors tu peux facilement concevoir qu’elle est totalement inexistante.
Peu importe son nom, Dieu est aujourd’hui la bouée de la masse. On s’y raccroche afin de mieux concevoir ce qui arrive ici et la. Le malheur c’est Dieu, le bonheur aussi. La table bien garnie c’est une bénidiction de celui-ci, celle qui demeure vide c’est sa faute.
Blanc bonnet, bonnet blanc on n’en sortira jamais.
De temps à autre on devrait peut être se regarder dans le miroir et se demande si on fait partie du problème ou si on fait partie de la solution. On ignore ce qui est évident et lorsque la merde frappe on se dit surpris, des génies à la douzaine dans des bouteilles de Coke.
J’ai tu hâte de partir, au moins j’aurai plus besoin de croire en quelque chose.
Je trouve qu’il est aisé de se cacher derrière Dieu. Quelque chose d’incompréhensible, de trop difficile a expliquer et hop ! Dieu s’en est mêlé … un peu de courage, ilya des choses qu’on est pas apte a comprendre avec les connaissances que nous possédons présentement, mais a combien de reprises par le passé la science a tel démontré les fondements de quelque chose qui était sacré comme divin …..??? Pratiquement tout le temps. Certes Dieu peut exister mais ne l’utilisons pas a tort et a travers.
Lorsque des épreuves sont trop difficiles, on remet souvent nos difficultés sur les épaules de Dieu et si on prenait plutot nos responsabilités et qu’on foncait dans nos problèmes pour les abattre ??
Pour ce qui est du fanatisme, et bien quel paria …. Il faut être naif pour croire qu’un Dieu commande des actes violents et traitre pour faire croire aux gens naifs que Dieu commande ces actes ….
Personnellement j’aime mieux croire en moi et en mes proches, Dieu c’est bien beau mais on est jamais si bien servi que par soi-même.
J’appuie grandement l’article du rédacteur en chef, monsieur Desjardins.
Il écorche au passage Son Éminence le Cardinal Ouellet et je ne serai pas le premier à blâmer l’auteur.
Je rage plus souvent lorsqu’on met Dieu « partout », même dans la bêtise humaine. On trouve une solution miracle: c’est à cause de Dieu. Dieu a créé et n’oublions pas que l’homme a été créé libre avec toute la responsabilité que cela sous-entend. On en met le paquet sur Dieu pour couvrir les « conneries » humaines.
L’Église Institution trahit l’Évangile, le message d’amour qu’il a voulu transmettre aux humains. Or, l’Église cache des situations de pédophilie, agit en milieu clos (élection d’un nouveau pape, par exemple). Les « hautes autorités » de l’Église institution ne m’intimident nullement. J’ai déjà eu affaire à une « Sacrée » Congrégation romaine ou l’on sacrifie le faible en utilisant le prestige, l' »auréole » de la « diligentia » qui impose ses volontés sous le couvert du respect de Dieu, qui pense à sauver l' »honneur » de ses membres avant d’envisager d’exercer la justice. Que de chrétiens ont été sacrifiés sur l’autel des « Éminences » et des « Excellences » Monsignor…..Que penser de ces dirigeants qui se définissent comme les défenseurs des valeurs évangéliques? Plus je regarde l’Église institution, moins j’ai envie de suivre ses conseils, me fiant plutôt à ma « conscience » que les beaux discours désincarnés de tous ces « prélats » dont un certain nombre inconnu et impossible de connaître font partie de l’aile droite extrémiste de l' »Opus Dei ». On peut se demander si le pape actuel n’aurait pas élevé beaucoup d’Opus Dei au Cardinalat en vue le préparer sa succession avec l’élection d’un « Opus Dei » comme Pape. Si oui, la crise même des meilleures volontés va s’effondrer devant la situation, mais il sera trop tard, parce que l’Opus Dei ne nage pas dans la transparence. On m’a répondu que le Cardinal Ouellet et le Cardinal Turcotte n’étaient pas de l’Opus Dei. J’en doute…. Assez…
C’est un recul. Moi, je crois en la science. Si les gens cessent de croire en la science, cette dernière n’évoluera plus. Il y a pourtant encore tant de choses à découvrir, tant de remêdes à mettre au point. Ce n’est pas Dieu qui a inventé la péniciline. Ce n’est pas non plus Dieu qui a découvert l’électricité. Ce sont des humains. Dieu n’est qu’une invention de l’homme afin d’expliquer les choses qu’il ne peut comprendre. Moi, je n’ai rien contre les religions si elles apportes des choses positives dans l’esprit des gens. J’aimerais cependant qu’on ne délaisse pas la science pour autant. Elle a encore beaucoup à nous apporter.
Je pense que ce qui a causé le phénomène d’un Québec considéré comme « athée » par beaucoup de peuple, c’est l’utilisation que l’on a faite des écrits sacrés. Les gens ont modelé, façonné la religion pour la rendre intègre a leur désir. Voilà pourquoi les gens ont décroché, tannés de se faire dire quoi faire par des gens qui interprétaient mal la Bible, ou le Coran, etc. Je pense que tout cela mène au même de toute manière. Beaucoup disent ne pas croire en dieu par déni du clergé, des écrits de la bible, etc. Cependant, ce seront les premiers a incliner la tête et a joindre les mains pour demander de l’aide en temps de crise. Il en va de chacun de choisir ses croyances. Le fait que le christianisme soit tombé est peut être une bonne chose. Les gens vont peut être se remettre a croire, croire en un dieu qu’ils auront eux même choisi et non pas à un bourreau qui les envoieras en enfer après le premier péché commis. La religion doit être libre a chacun. Et pour ceux qui réfutent l’existence de Dieu, je pense qu’ils sont bourrés d’arrogance. Qui faut-il être pour déjouer ou tenter d’analyser le créateur? Je me pose de sérieuses questions la dessus
Je ne suis pas religieux pour cinq cents mais je me suis toujours posé de nombreuses questions à ce sujet. Il faudrait peut-être commencer par démêler ce qui est religions et sectes. On s’entend que les Raëliens ne sont pas religieux! On s’entend que les « témoins » de Jéhovah sont « brainwashé »! On s’entend qu’il y a du fanatisme dans toutes les « religions »! La religion, qu’elle débat infini! Bon ceci dit, voici quelques questions.
Pourquoi certaines personnes ce cachent derrière la religion ? Pourquoi existe-t-il autant de religions dans le monde ? Comment fait-on pour « croire » en des choses qui date de plus de 2000 ? La religion nous rend-t-elle plus « saint » d’esprit ? Croyez-vous que la religion a évoluée depuis tous ces années ? Si je ne suis pas croyant, suis-je une mauvaise personne ? Pouvons-nous vivre sans religion ?
Gandhi a déjà dit: « Une vie sans religion est une vie sans principes et une vie sans principes est un bateau sans gouvernail. »
Êtes-vous d’accord avec ses propos ? Moi, je suis contre! Je vis sans religion et pourtant, j’ai de nombreux principes et je mène mon bateau très bien! Je pense exactement comme Richard Martineau au sujet de la religion! Chacun à droit à ses opinions et la divergence existe à ce niveau. Faire part de notre accord ou notre désaccord est la beauté de notre liberté.
Est-ce normal de vivre en fonction d’une religion ? La croyance répond-elle à dos inquiétudes ? Faut-il se méfier de la croyance ? Il faudrait aussi faire la distinction entre ce que l’on croit et ce que l’on sait…
En terminant, dites-vous que dans certaines « religions » vous n’auriez pas droit à donner votre opinion, de penser et d’avoir des principes! Vous seriez forcé d’agir et de penser en fonction des autres ou de quelqu’un d’autre…!
De tout temps, sous diverses formes, les hommes ont cru en des forces surnaturelles. Si les hommes ont inventé Dieu c’est en réponse à leurs sentiments d’impuissance devant l’immense fardeau que représentait leur existence en des temps où aucune autre réponse ne s’appliquait.
Des écrits nous révèlent que ce Dieu s’est incarné «dans cette vallée de larmes». C’est du moins ainsi, pour sauver leur âme, que les premiers chrétiens l’invoquèrent. La foi en leur rédemption, qu’un dénommé Jésus de Nazareth était venu leur apporter était la source de leur foi. C’est simple et clair. On est libre d’y croire ou pas. Pour la majorité des croyants, cela suffit.
Mais voilà qu’au cours des siècles, certains se sont crû investis d’une mission : celle de convertir, voire de conquérir en son nom. Ils ont appuyé leur prosélytisme ou leur soif de pouvoir sur le châtiment divin. S’emparant des attributs d’un «Dieu Tout-Puissant» qu’ils invoquaient, ils se sont mis à vouloir triompher à sa place et l’ont ainsi tué.
C’est pourquoi aujourd’hui, on lui prête une foule d’intentions qu’il n’a jamais eues. Le faisant revivre sous sa forme la plus mesquine : l’impérialisme ou sa face négative: la servilité. Encore pire : la mièvrerie. Dieu serait garant de notre bonheur, ou à l’inverse, de notre malheur ici-bas. Tout en étant la réponse à toutes les énigmes scientifiques.
Or, Dieu n’est pas une police d’assurances ni un traité de science exacte. Les réponses qu’il apporte sont d’ordre spirituel. Dieu est de l’ordre du rassemblement, du partage, de la miséricorde et de l’Alliance. «Là où deux ou trois sont réunis en mon nom, là est mon Église». Mais comme il a aussi dit : «Qui vit par l’épée périra par le glaive», on a beau jeu de choisir l’interprétation qui nous convient.
Les multiples visages de Dieu, que ce soit Jésus, Allah, Bouddha ou Krishna permettent à ceux qui croient en Lui de s’y appuyer. L’important c’est qu’ils ne le trahissent pas.
De tous nos malheurs qui courent nos jardins, un dieu en est la cause. Rarement en est-il le responsable des belles choses qui nous arrivent. Les choses hors de notre contrôle sont tous simplement hors de notre contrôle, encore faut-il en attribuer la responsabilité à quelqu’un, Dieu. Réaction humaine de chercher un coupable et de se sentir contôlé par une force supérieur à nous en cas d’incompréhension.
J’aimerais mieux voir mes enfants croire en Dieu plutôt qu’un toute autre sorte de chose ou personnes futiles, légères, faciles, qui souvent dans notre société se prennent plus pour Dieu que Dieu lui même. Tant qu’a croire en quelque chose, autant croire en des valeurs souvent 100 fois plus sainne que n’importe quel dieuaccadémie ou dieuproduit, au risque d’y croire pour rien, mais au moins se sera probablement beau.
Je crois peut-être en Dieu. Je ne sais pas. L’hypothèse de son existence en vaut bien une autre. C’est pour ça que les deux camps existent, les athées comme les croyants. Personne n’a de preuve.
Mais moi, j’aime bien les athées. Ils ne vous regardent pas de haut si vous n’êtes pas de la «bonne religion», car ils n’en ont pas. Les catastrophes naturelles sont des catastrophes naturelles, pas des «punitions de Dieu», ou autres excuses d’être racistes de manière polie.
Les athées n’ont pas de temps à perdre le dimanche matin à cogner aux portes, afin de répandre l’athéisme. Ils nous laissent vivre en paix.
Les athées préfèrent la laïcité dans les écoles et l’État, pour éviter tout débat aussi stérile qu’inutile. En matière de médecine, de nature, de science, ils laissent les faits et les lois de la physique parler.
Les athées n’empêchent pas une transfusion de sang, et ne prétendent pas que le VIH traverse la barrière du latex, comme c’est raconté dans 11 feuillets éducatifs sur 13, distribués dans les écoles des États-Unis. L’OMS, organisme athée, dénonce ces mensonges distribués à la jeunesse américaine, mais la Maison Blanche est gagnée par la gangrène Catho, malheureusement…il faut bien pousser la popularité de la chasteté, magnifique règlement judéo-chrétien !
Les athées ne se prétendent pas les gardiens de la morale ; ils savent que ça vient d’une bonne éducation, de bonnes valeurs et du gros bon sens. Ils savent d’autant plus qu’on ne lave pas une faute, simplement en allant chuchoter au confessionnal. Et ils ne sont pas d’accord pour que les curés changent simplement de paroisse, sans faire de prison, lorsqu’ils ont violé des enfants. Le pape a béni l’un d’eux en novembre dernier, sans qu’aucun Catho ne sourcille…les athées n’aiment pas la religion, entre autres à cause que ce type de système est pourri de l’intérieur.
Si Dieu existe, je parie qu’il aime bien les athées, lui aussi…
Bonsoir M. Desjardins,
Dieu ! Et que 2000 caractères pour en parler ! Voilà vraiment, pour quiconque possède un brin de modestie, une tâche ardue, voire risquée…
Mais puisque vous l’avez pris, je vais le prendre aussi, ce risque. En tâchant de commencer par le commencement, si vous le voulez bien.
Et là je bloque !
Et j’hésite!
Car n’est-il pas justement là le problème, au Commencement ? N’est-ce pas là que tout le débat repose encore ? Malgré la Bilbe et tous ces textes propres aux autres religions humaines, malgré Jésus et tous ces autres prophètes, la question n’est-elle pas encore toute entière : L’humanité est-elle l’oeuvre de Dieu, ou est-ce l’inverse ?
En effet, qui peut prétendre savoir ?
Raël ? Ben voyons ! Rien d’autre qu’une créature du marketing !
Alors à quoi bon cette réplique ?
À rien. Sinon pour vous dire qu’autant je comprends la position de Pascal (merci pour l’anecdote, en passant), autant je comprends la vôtre, M. Desjardins. Bien qu’à l’opposé l’un de l’autre, vos choix respectifs me semblent dictés par une même prudence, prudence qui me plaît par sa sagesse.
Pour ma part, lorsque je n’ai rien d’autre à faire et que j’envisage l’humanité comme le fait de Dieu, parfois j’aurais le goût de L’étreindre pour Le remercier. Tandis qu’à d’autres moments, c’est en L’empoignant par le collet que je Lui poserais mes questions, si seulement Il daignait Se montrer à l’occasion…
Lu en fin de semaine dans le petit journal local: « LE TSUNAMI acte de Dieu, avertissement aux hommes », suivi d’un numéro de téléphone. J’ai pas appelé, vu que ça disait que c’était un message enregistré, je n’aurais pas pu leur demander quels péchés ils estimaient que les dinosaures avaient bien pu commettre pour mériter l’extermination…
J’ai lu l’autre jour « La divine connexion » dont l’auteur, entre autres théories un peu flyées mais qui en valent bien d’autres reconnues officiellement depuis des millénaires, donnait son explication à savoir comment l’homme a inventé Dieu.
Selon lui, les humains de la préhistoire avaient le lobe temporal droit beaucoup plus développé que le gauche avant d’acquérir la faculté de la parole, ce qui fait qu’ils communiquaient probablement par télépathie et sûrement par la lecture instinctive des attitudes corporelles. Ces talents étaient vitaux pour la chasse et la survie. Le langage s’étant développé, l’homme a perdu ces facultés, n’en n’ayant plus besoin et il a peut-être même fait des efforts pour ne plus les utiliser puisque le langage lui permettait maintenant de mentir, fabuler, inventer des histoires pour avoir une emprise sur les autres. Comme chacun sait, la parole a été donnée à l’homme pour cacher sa pensée.
Mais les humains se sont senti bien seuls dans leur tête et auraient inventé au fil des générations une entité toute puissante pour leur tenir compagnie et les rassurer. Comme un souvenir de cette entité que formait le groupe quand tout le monde était relié par la pensé.
Le reste de l’histoire de Dieu, tout le monde la connaît: guerres, génocides, manipulations des masses, mensonges, sociétés secrètes. Mais aussi piété, pitié, bonté, dévouement, don de soi, aide aux autres. L’histoire de l’humanité, quoi!
Je n’aime pas beaucoup les aboyeurs qui se disent athées et qui le crient sur tous les toits.
On est athée face à Dieu,pas devant les hommes.
Dieu,je ne cesse jamais de l’espérer depuis quarante ans.
C’est mon éternel retardataire.
Je pense à lui de la même manière que l’on observe l’univers dans la lorgnette du
télescope Hubble:vers le lointain invisible à l’oeil nu.
Cela m’éloigne de mon moi orgueilleux et me protège de la myopie.Le myope n’est
pas malade de ce qu’il regarde mais de ce qu’il ne voit pas. Celui qui cherche Dieu doit regarder là-bas,hors de soi,pas ici en soi-même. Et avec des yeux grands ouverts.
A partir de là,on peut toujours tenter de le séduire.J’entends par là essayer de
l’incarner dans ce grand ventre de la nature humaine qu’est notre imagination.
Alors qu’est-ce que Dieu?
J’aime assez cette idée que notre Dieu,s’il existe,serait un Dieu triste,fragile jusqu’au coeur de son éternité. Un Dieu au silence de plus en plus noir à mesure que nous nous éloignons de lui, parce qu’il nous a créés libres. Un Dieu discret,en quelque sorte. Contrairement à son fils Jésus-Christ, son autre invention, triomphant dans
sa résurrection.
En vérité,en vieillissant,je me sens de plus en plus proche de ce père énigmatique, absent,tandis que le fils,omniprésent depuis deux mille ans,commence à me tomber sur les nerfs.
Dieu est partout ! T’es pas sérieux toi là ?! Je pensais qu’il préférait faire des tours de soucoupe volante avec Rael. Mais bon, j’imagine que cela lui arrive de magasiner chez Wal-Mart ! Peut-être qu’il fume un p’tit joint de temps en temps, vu qu’il est partout.
Et cela t’énerve. Ben pas moi ! Parce que si le programme de Dieu ne te plaît pas, tu zappes ! Tu sais, il y en a d’autres postes. C’est l’avantage d’avoir le choix. Et on l’a toujours le choix. Tu connais l’indifférence. Un remède efficace contre ce qui nous tombe sur les nerfs. Parce qu’on a tous quelque chose qui nous fait chier.
Tu ne comprends pas pourquoi tant de gens s’accrochent à Dieu ? Ben, c’est que cela coûte moins cher que faire de la coke, moins dommageable pour la santé. Et le flash qu’il te promet, le plus beau, aucune ligne ne pourra te donner cette sensation, ni même de gagner le gros lot de la 6-49. Son royaume, c’est encore mieux, mais tu peux croire que c’est un péteux de broue. T’as le droit. Et il est assez smatte pour te laisser croire, sans te faire chier. Parce que lui, il t’achallera pas si tu veux pas de lui.
Il te lance l’invitation. Tu en fais ce que tu veux. Il te laisse son mode d’emploi pour avoir accès à son «palace», tu as sa parole, un beau livre écrit il y a des siècles, voire une éternité. Mais c’est libre à toi, tu en fais ce que tu veux de ta vie. Tu peux forniquer, frauder, mentir comme tu veux. Tu es libre. Et tu es libre aussi de ne pas voir Dieu partout. Parce que s’il est partout, c’est parce que tu veux bien le voir.
Et si jamais tu te rends compte que tu es égaré, pas de troubles, il va te pardonner et t’accueillir sans problèmes. Mais c’est que Dieu doit être fou. Il nous aime à la folie, que veux-tu ? Un méchant fatiguant. Mais non, il nous déteste parfois, regarde le gâchis du tsunami. Mais il nous aime plus qu’il nous déteste, la preuve, il nous a donné son fils, celui qui est accroché au crucifix. Faut voir ! Saint-Thomas l’a vu et a cru.
Il y a deux Dieux disait le gourou; le Dieu que nous créons et le Dieu qui nous a créés.
Personellement, je préfère et de beaucoup un gourou intelligent à un prêtre pédophile alors on va me le lacher mon gourou oui? mmmmm? Ce terme qui se définit comme un mot indien qui veut simplement dire maître a le dos de la largeur des ignorants qui l’utilisent.
Faudrait pas mêler la relation maître-étudiant et la relation maître-esclave. Nous avons tous un maître; la question pour mieux se connaître est: en sommes-nous l’étudiant ou l’escave?
Toutes les religions sont dépassées qu’elles soient organisées pour s’adresser à l’humanité ou qu’elles soient sectaires s’adressant à un groupe limité d’individus.
Nous assistons à la naissance de la science éthique. Car l’humanité ne peut se passer de ses processus explicatifs. Dans ces nouveaux processus aussi il y aura des maitres et des étudiants et des esclaves. Nous avons à satisfaire notre soif de connaissance; c’est humain. Nous voulons connaître Dieu notre créateur et pas seulement y croire. Nous voulons nous connaître nous-même individuellement, c’est humain.
L’humain a autant horreur de l’inexpliqué que la nature a horreur du vide. Alors, pour ne rien laissé du côté de l’inexpliqué dont le vide le remplit d’angoisse, il s’est inventé un concept, lui-même magistralent vide de tout contenu et donc capable d’épouser toutes les formes et de contenir tous les contenus. C’était pour l’humain sa façon primaire et irrationnelle de résoudre la quadrature du cercle, ce qui est mathématiquement et raionnellement irréalisable, mais qui lui permettait de se sortir de cette impasse où même de grands esprits, ou qui se pensent tels, croient discerner des codes secrets et qu’ils désignent du nom de foi. L’humain venait donc de créer son Dieu, un être à son image et à sa ressemblance, qu’il pouvait donc faire collaborer à toutes ses ambitions, même les plus inavouables. Cette seconde étape de la cration reçu le nom de religion, soit une façon de tenir bien vivante cette création du premier Dieu par l’humain. Puis, sur ces prémices s’installèrent des institutions qui allaient réglementer encore un peu plus les utilisations approuvées du concept de Dieu et de la Foi et ce fut la naissance des églises dont les édifices s’échafaudèrent d’autamnt plus haut qu’il y avait de fidèles à régenter ou à conquérir, par la force des armes s’il le fallait. C’est ainsi que naquirent les états et les empires, troisième moment de cette création, dont certains d’ailleurs n’ont pas encore renoncé au principe unificateur qui leur donnèrent naissance et que l’on nomme états intégrisrtes religieux, ou de droit divin dans la sphère occiudentale. Enfin, certains se découpèent des morceaux de ces empires pour parvenir à s’approprier des parties de ces fidèles afin de mieux les contrôler, et ce fut la naissance des sectes de tout genres, dernier moment de cette création.
Oui, il est partout. Pourquoi? Car les gens ont des doutes. Ils doutent et c’est humain.
Dieu est partout car c’est un concept de base du marketing : matraquage publicitaire. Parlez-en en bien ou en mal mais parlez-en! Pourquoi ce matraquage publicitaire : les vaches à lait, c’est-à-dire les fidèles, doutent. Le doute est humain tandis que le concept de Dieu ne l’est pas. Si les fidèles doutent, il y aura moins de revenus pour les églises… oui, je sais, c’est gros ce que je viens d’écrire! Je crois que l’histoire de Dieu est la meilleure campagne publicitaire depuis que l’homme est homme.
Je me lis et j’ai probablement tort (peut-être pas). En fait, il est humain de vouloir associer une panoplie d’événements à quelque chose de plus que soi… par exemple Dieu ou à toute entité s’y rapprochant dont je ne connais pas le nom. Les chercheurs et scientifiques cherchent à prouver depuis des siècles l’hypothèse que Dieu existe. À quoi bon si ce n’est que c’est humain. Cependant, il faut comprendre que l’Église, ces hommes qui ont écrit tout à propos de Dieu et qui connaissent tout de tout, ne veut rien savoir.
Bref, avec les effets naturels, ses petits caprices, de notre belle planète, nous aurons encore plus de raison de pointer Dieu du doigt. À tort ou à travers. Et nos voisins du sud savent comment s’y prendre!
Étudiante en médecine et croyante que l’on pourrait qualifier de fondamentaliste, je me suis toujours intéressée aux débats opposant la science et la religion.
En effet, pour les scientifiques, il semble facile de vouloir réléguer Dieu au rancart puisqu’il n’est ni visible (pas même au microscope!!) ni palpable (inutile de mettre des gants…) ni rien de ce que l’on pourrait qualifier de concret, ou sur lequel on pourrait faire des expériences.
Pour les religieux plus fondamentalistes, il semble, de même, facile de réléguer la science au rancart, puisqu’elle est issue d’êtres-humains qui ne sont pas parfait (par définition) et que Dieu, lui, ne peut pas se tromper puisqu’il est parfait (par définition), donc c’est lui qui a toujours raison…
Je crois personnellement que la science et la religion ne devraient pas se contredire, mais plutot se compléter. La religion ne peut pas remplacer la science, ni l’inverse parceque l’objet de leurs délibérations sont différents. Habituellement, la science sert à expliquer le monde physique et la religion le monde spirituel.
Là où le bat blesse, c’est quand on arrive à une intersection de ces deux mondes. En effet, recherchez dans n’importe lequel livre de biologie, vous trouverez toujours la même chose: On y explique comment il est possible d’obtenir expérimentalement des substances organiques (nécessaires à la fabrication de cellules vivantes) de substances inorganiques MAIS jamais personne n’est parvenu à expliquer « l’apparition » de la vie… la vie étant en soi un phénomène spirituel.
En réalité, personne n’était là au commencement du monde pour témoigner de comment cela s’est passé… ni les scientifiques, ni les religieux… Les théories que chacun fabrique pour expliquer l’origine de la vie ne pourront jamais être prouvées par personne. Pourquoi alors obliger les enfants à accepter comme vérité établie la théorie de l’évolution alors que personne ne donne la moindre chance à celle de la création?
C’est vrai, dans le monde médiatique, autant que dans les diverses cultures, Dieu est là. Mais, est-ce irréel de croire que, de nos jours, Dieu n’a peut-être pas necessairement sa place dans nos vies. Avec tous les chambardements que la Terre est en train de nous donner, ne croyez-vous pas que Dieu n’a peut-être pas sa place? J’ai vu un documentaire. Dans celui-ci, le narrateur nous disais que certaines cultures croient que s’ils ont des tragédies, c’est qu’ils n’ont pas assez prié, mais, le narrateur nous répond que, justement, c’est peut-être parce qu’ils ont trop prié et qu’ils n’ont rien vu passé… C’est à faire réfléchir.
De plus, souvent les gens parle de Dieu comme cet être si puissant qui leur apporte tant de bien et je me dis: pourquoi ne croyez-vous pas en vous-même à la place de croire en quelqu’un ou quelque chose que vous n’avez jamais vu…? Je trouve dommage le fait que toutes ces personnes, journalistes ou chômeurs, nous rende Dieu comme une entité à admirer. Je n’y crois pas… nous sommes assez forts pour croire en nous-même, à la place!
Qu’elle soit en Dieu, Allah, Yahweh ou autre, toute croyance est un abandon de notre liberté de penser. On ne doit pas apprendre QUOI penser, mais COMMENT penser, si on veut que notre monde évolue. Et il a vraiment besoin d’évoluer! Ceux qui disent que les religions sont responsables de la majorité des guerres ont raison. Par contre, ceux qui prétendent que le retour en force de la religion correspond à une désillusion par rapport aux « nouvelles croyances » que sont les philosophies du progrès technique ou de notre monde matérialiste ne font que perpétuer l’erreur qui consiste à penser que l’on a « besoin » de croire à quelque chose, c’est dans la nature humaine. Si on a « besoin » de croire, c’est qu’on n’est pas allé bien loin dans la réflexion…Si on « croit » à quelque chose, on ne cherche plus, on se déresponsabilise, on remet dans les mains d’une supposée entité supérieure nos travers et nos manquements… D’ailleurs, cela vaut pour toutes les croyances, qu’elles soient d’ordre religieux, social, économique, politique ou autre. Les croyances, c’est pour les enfants: devenons donc des adultes. Mon dieu est plus fort que le tiens, lalala-lalère, lalala-lalère…