C'est la grande déprime. Fin janvier, froid sibérien. Les étudiants étrangers qui en sont à leur premier hiver chez nous ne quittent plus leur résidence autrement qu'en empruntant les corridors souterrains de l'université. Dans les banlieues, les cordes de bois se délitent avec la fulgurance d'un ski-doo fuyant la police dans les sentiers de Val-Bélair, tandis que les détaillants d'appareils électroniques font des affaires en or avec les cinémas maison et que les marchands de meubles liquident leurs stocks de divans à 36 paiements en 36 mois.
D'où mon étonnement que l'on se préoccupe chaque année du froid dans nos médias lorsque, en réalité, l'ennemi public numéro un serait plutôt son corollaire: l'ennui. Un ennui le plus souvent alimenté par des séries télé parfaitement lénifiantes qui, cette année, devront cependant rivaliser de "soporifisme" – appréciez le néologisme – avec le triste défilé des aspirants à la mairie de Québec. Âpre concurrence, vous admettrez.
Mais réprimez bâillements et soupirs agacés. La chose devrait être excitante, les dossiers chauds ne manquant pas dans la capitale. Soit-elle provinciale, nationale, de la nordicité ou de l'insulte radiophonique.
Qu'on pense seulement aux conflits qui opposent l'administration municipale et ses corps de policiers et de pompiers, aux sérieux défis du développement économique, à l'exode des jeunes, au marasme ambiant, aux innombrables ajustements post-fusions ou aux fêtes du 400e, celui qui échouera sur le siège de Jean-Paul 1er aura toute une marchandise à livrer.
Sauf que voilà, à peine le jeu a-t-il débuté que déjà plane l'odeur fétide de la petite politicaillerie et des entourloupettes. Et ce remugle émane principalement du bureau de Marc Bellemare, ancien ministre de la Justice du désormais parfaitement ridicule gouvernement Charest.
Déjà, on savait Marc Bellemare chétif. À la première contrariété, le voilà qui envoyait promener ses congénères libéraux pour retourner à la pratique privée. Un combat de perdu, et il se désiste. Agaçant, vous dites? Ce n'est rien à côté de sa persistance à ne pas vouloir annoncer officiellement sa candidature à la tête d'un troisième parti, dont le financement irait pourtant déjà bon train, apprenait-on lundi.
Alors, pourquoi laisser planer le doute, Monsieur Bellemare?
Le sondage de la mi-novembre (Crop-Le Soleil) vous plaçant en tête devant plusieurs éventuels candidats ne vous a pas convaincu? Il vous donnait pourtant gagnant, même contre l'indomptable Andrée Boucher. Est-ce d'une autre petite poussée que vous avez besoin? Alors laissez-moi vous la donner tout de suite: cette victoire vous est déjà assurée. Et si vous avez le moindre petit atome d'instinct politique, vous le savez déjà et ne nous faites languir que par sadisme. Ou alors, il s'agit d'une stratégie politique qui consiste à entrer dans la course à la dernière courbe et à devancer ses opposants à bout de souffle. Car rien ne sert de courir…
J'exagère? Ou pire, vous doutez encore? Homme de peu de foi. Regardez vos éventuels opposants. Un Claude Larose plus gris que les pierres de l'hôtel de ville, au charisme frisant le degré zéro; une espèce d'Iznogoud qui a assez peu de chances d'être calife à la place du calife. Il y a aussi un Régis Labeaume fort sympathique, mais qui a tout à prouver et rien à montrer sur le plan politique. Un bon homme d'affaires, peut-être, un ambassadeur hors pair, soit, mais qui représente un pari politique risqué. Puis il y a un Hugo Lépine, qu'on découvrira peut-être avec le temps, mais qui, pour l'instant, ne détient que la juvénile fougue du débutant comme atout. Et les autres? Quels autres?
Mais peut-être est-ce justement la facilité du combat qui vous rebute? Auriez-vous souhaité vous colleter à un homme de la stature de Jean-Paul L'Allier, Monsieur Bellemare? Et moi qui croyais que l'opportunisme était une "valeur" indispensable en politique…
Soyons francs, vous et moi, nous le savons, vous n'avez qu'à vous pencher pour ramasser ce poste. Aussi, votre désir de faire durer le suspense risque de rapidement tomber sur les rognons de tous ceux et celles qui, contrairement à vous, osent faire le saut dans le vide sidéral de la politique municipale, sans attendre que le tapis se déroule devant eux. Cela s'appelle du courage. Vous connaissez?
Et si le doute subsiste toujours, si jamais la crainte d'être battu vous empêche de dormir la nuit, si elle taraude votre ego chromé d'avocat émérite, j'ai un conseil pour vous, Monsieur. Une assurance tous risques. Un passeport pour la victoire.
Faites comme ceux qui ont repris le comté de Vanier que vous avez laissé vacant, investissez seulement quelques milliers de dollars dans un beau package d'infopubs à CHOI, et vos derniers relents d'incertitude fondront comme neige au soleil.
Mais qu'est-ce que je disais au départ? Ah oui. Fin janvier, froid sibérien. C'est la grande déprime.
Patience, chers lecteurs, ça ne fait que commencer.
Le paraître du politicien actif ou passif demeure son point d’ancrage. La politique n’est en fait, que l’apanage de l’apparence! La phrase la plus assassine pour le politicien c’est « Être ou ne pas être? » ! Car, le « ne pas être », demeure la pierre angulaire de l’anorexie maladive des initiatives hasardeuses!
Le politicien dans son for intérieur, ne doit pas trop se mettre en péril, car toute sa prestance est construite sur le parraître. Et le paraître peut, à l’occasion, manquer d’opacité! Il faut donc être encore plus prudent sur la prise de décision!
C’est ce qui explique, en partie du moins, le pourquoi il y a des politiciens courageux et d’autres pleutres!
Il ne faut donc pas s’attendre à beaucoup plus de M. Bellemare! Et en plus, comme son nom le représente, une mare peut être belle, mais elle demeure stagnante! Ou comme le dit le larousse « Petite étendue d’eau dormante ».
Le froid ne touche pas la politique, que la chaleur intense de régner sur ce peuple en quête d’un papa, d’un dieu, qui règlera tous ses problèmes et le sauvera de tous ces malaises contagieux et viraux, qui contaminent et entachent notre vie quotidienne. Il m’apparaît difficile de renoncer à la vie politique, après y avoir goûté.
Déjà vu M. Bellemare au Palais de justice de Québec, avec tous ces avocats adorateurs, qui le saluaient abondamment en le croisant. Vous êtes une célébrité, un idéal à atteindre dans ce milieu souvent arriviste, en proie à la reconnaissance et au pouvoir, par qui nous jurons et investissons tant d’énergie, toute notre vie même.
Le goût des autres peut être plus pur, sans attente et sans détour. Gratuit, vrai et considéré comme une richesse en soi, comme un nouveau sens à sa vie. Loin de la religion et de la politique, il s’en porte mieux. Le goût des autres (comme le film d’Agnès Jaoui), nous ramène à l’essentiel, loin d’une société de consommation en pleine expansion, loin des absences de valeurs de nos sociétés, loin du vide que nous créons, de la distance que nous choisissons, de la fraternité que nous évitons.
Malheureusement, comme dans la plupart des campagnes électorales, le sort du vainqueur se joue sur la popularité du candidat et non pas sur ce qu’il a à offrir à la ville. L’avantage est toujours donnée à ceux qui ont la plus grosse machine et par le fait même le plus gros compte de dépenses. Je ne crois pas que quelques dollars investis à Choi-Fm suffisent à faire élire le maire. Le débat devrait en être un d’idées, malheureusement une fois élu, les promesses fondent comme neige au soleil et on reste alors pris avec des élus municipaux qui sont plus préoccupés par leur situation personnelle et leur popularité dans les sondages que par les préoccupations de leurs citoyens.
Je souhaite qu’on ait un débat de fond sur les problémes et les projets qui ne se règlent jamais d’année en année et je souhaite que les électeurs se déplacent pour aller voter selon leurs convictions.La politique municipale est souvent boudée par les électeurs et pourtant le choix d’un maire est important car c’est lui qui se doit de défendre notre ville et de la faire grandir sans pour autant s’endetter hors limite.
tout le monde sont prêts à critiquer le maire une fois qu’il est élu, mais combien on fait l’effort de se pencher sur le choix de ce dernier.
Marc Bellemare a quitté la politique car la politique n’était pas faite pour lui.
Pour faire de la politique, il faut savoir être patient. Il faut convaincre ses amis du cabinet (ou ses conseillers municipaux), tester ses idées, avant d’agir sur la population. Il ne faut surtout pas faire le « Lone Ranger ».
Mais monsieur Bellemare a soif de pouvoir. Alors, juste pour le décourager, je lui dirai ceci :
« Non, monsieur Bellemare, vous ne serez pas en mesure d’abolir le No-fault en vous faisant élire maire de Québec et oui, monsieur Bellemare, votre fille danseuse risque de revenir dans l’actualité si vous faites le saut ».
Oui Marc Bellemare n’est peut être pas l’homme politique le plus courageux, mais moil a première j’aurais froid dans le dos de me lancer dans une aventure pareille qui me fait risquer réputation, celle de ma famille et bien d’autres qui sont sans doute encore plus importantes. Alors je n’ose pas critiquer ce que fait Monsieur Bellemare car personnellement je ne ferais pas mieux. Alors qu’a peu près la moitiéde la population québécoise fige lorsqu’elle doit prendre la parole devant plus de 20 personnes,devant une caméra ou un micro, me permette de dire que Marc Bellemare est sans courage et qu’il n’a pas de couilles … très peu pour moi ! Quand un jour je serai a l’aise de parler devant la ppulation du Québec en entier, d’étaler ma vie de famille sur tous les médias, alors je me permettrai de critiquer …
Je ne comprends pas l’attitude de Monsieur Bellemare et de ses organisateurs.
Veuit-il travailler pour les citoyens de la grande ville ou désire-t-il seulement se faire
tourmenter et voir? A-t-il peur du travail ou de la contreverse, ou, a-t-il simplement peur de la défaite?
J’ose croire qu’il a vraiment le goût de sa ville et de ses citoyens. Son implication devrait être immédiate et sans calculs politiques.Sa spntanéité et sa facilité à communiquer devraient être ses meilleurs atouts.
Arrêtez de vous faire désirer Monsieur Bellemare, ou c’est oui, ou c’est non.
Monsieur Bellemare n’a pas fait fureur comme ministre de la justice et a vite quitté son poste . Probablement qu’il avait compris dans quelle galère libérale il s’était engagé et qu’il avait honte d’être si peinturé en rouge . Qui sait .
Voici que nous apprenons que cette ancienne vedette libérale songeait à devenir maire de la belle ville de Québec . Pas tout à fait , car il semble branler dans le manche ce cher Marc .
Selon votre chroniqueur , cette élection ne serait qu’une formalité pour mener au pouvoir un Marc Bellemare rajeunit et reconvertit en monsieur le maire .
Il semblerait que les adversaires ne font pas le poids et bien je dis que c’est dommage que les bonnes gens de Québec n’aient que peu de choix quand arrivera le temps de mettre son X au bas du bulletin . Votez pour un Libéral rouge mur à mur qui a fait ami-ami avec Jean Charest devra certainement provoquer des crises d’urticaire chez bon nombre de concitoyens .
Allez les gens de Québec , trouvez des candidats valables , car quand dans deux ans le Parti Libéral sera rendu dans les profondes oubliettes de l’Opposition , comment un maire libéral pourra – t – il négocier avec un gouvernement péquiste ? Pensez-y vous avez encore quelques mois .
Malheureusement, la grisaille de la présente saison déménage dans la course à la mairie de notre ville…
Pas un seul individu d’envergure qui pourrait nous représenter dignement dans les dossiers des « affaires étrangères »…
Faut se rappeler qu’outre nos problèmes « maisons » que n’importe lequel de ces individus un tant soit peu bien épaulé saura gérer, notre ville est une pièce maîtresse sur l’échiquier touristique mondial…donc ça prend quelqu’un pour ça et maudit qu’on a du monde « drabe » dans la course.
C’est comme si on regardait le gazon pousser…
Je trouve un peu pessimiste que l’on dise que Québec est plate parce qu’il ne se passe pas grand chose dans l’actualité. Pis le froid fait partie de notre vie bordel, vaut mieux l’ignorer que de s’enfermer dans le cocooning maussade. Vous êtes allé faire du ski à -25 degré le soir? Moi j’y vais et quand on est bien habillé il n’y a pas de problème. On rentre quelquefois au chalet mais on se sent bien après. Le froid est seulement psychologique et en plus le Carnaval commence. Il va avoir de l’ambiance à Québec. On peut aller glisser, raquette, la patinoire de place D’Youville est ouverte, les théâtres, cinéma. Voyons donc ça bouge à Québec. Aller rencontrer des gens au Sacrilège et écouter des show de jazz au Fou bar. Je suis sûre que plusieurs d’entre vous ne conaisse toujours pas les nouveaux bars de Saint-Joseph et le Stars Café à Sainte-Foy. Donc le conseil est d’ignorer l’hiver et en profiter.
Pourquoi ce gros ego, cet avocat suffisant et quelque peu arrogant irait se mouiller dans la petite politique d’un gros village ? Il fut déçu de son poste de ministre de la justice, comment pourrait-il trouver satisfaction à la direction de ce gros village qu’est la ville de Québec ? Peut-être serait-il adulé par les copains de Jeff et d’Arthur, mais quand on a fait le tour des opinions de ces deux lascars, ça vaut pas cher le kilo de projet, de réflexion et de défi. Alors, M. Bellemare, allez vous plonger dans la mare de la politique municipale ? Si oui, bonne chance.
D’abord, M. Desjardins, je ne vois pas pourquoi je voudrais d’un maire qui a lui même dit que la vie politique ne lui convenait pas.
Mais je constate que vous n’avez pas fait état de la candidature d’Anne Bourget. Peut-être est-elle encore bien jeune, quelque peu inexpérimentée, en comparaison avec les autres candidats, mais je crois qu’elle a le potentiel d’amener une nouvelle énergie sur la ville de Québec. Une nouvelle énergie verte, au risque de faire un mauvais jeu de mots. En effet, avec ses idées rafraîchissantes, mettant en valeur l’environnement et l’activité physique, entre autres, elle risque de rallier derrière elle bon nombre d’électeurs voulant tirer un trait sur l’ère l’Allier. Sans doute pas suffisamment pour monter sur le trône, mais je crois néanmoins qu’elle constituera un facteur non négligeable en novembre prochain.
Mais qu’il est agréable de laisser désirer! Il faut bien en profiter du temps que ça dure! Tout le monde vous pousse dans le dos, vous incite, vous encourage à aller de l’avant. Mais si vous acceptez trop vite, ça parait suspect! Faites semblant de réfléchir, de penser à la question; consultez vos faux amis, mais pas trop, parce que plus tard, ils viendront vous demander des faveurs! Et alors que tout le monde attend votre candidature et commence à s’impatienter, là vous annoncez que vous faites le saut. Pendant ce temps, même si vous n’êtes pas encore en campagne, tous les médias ont parlé de vous. C’est de la publicité gratuite! Comme ils disent, « Parlez en en mal ou en bien, mais parlez-en! ».
Pas besoin de chercher très loin pour des exemples. Pensons à Charest (Si! Si! c’est bien celui qui nous sert de premier ministre!). Pendant combien de temps nous a-t-il assommés avant de prendre la décision de quitter le fédéral pour le provincial!
Franchement, une chance que nous avons les politiciens pour nous distraire! Sinon on serait presque obligé d’aller à l’extérieur faire de l’exercice et de se tenir en forme!!!
La politique est un milieu qui demeure encore bien mystérieux pour moi. Il me semble qu’il y a déjà un bon moment que M. L’Allier a annoncé qu’il ne se représentera pas comme maire de la Ville de Québec. Après un certains moment de réflexion, il me semble que les candidats qui aspirent à sa succession devrait exprimer leur désir, de façon à permettre à tout le monde, et particulièrement à leur organisation, de se préparer pour les prochaines élections. Mais ça n’est pas vraiment ce qui se passe. On hésite, on fait courir les rumeurs, on dit et on dédit toutes sortes de choses.
Si M. Bellemare veut se présenter, ou non, qu’il annonce ses couleurs tout simplement. Pourquoi laisser planer le doute comme ça? Serait-il tellement insécure qu’il attendre qu’on lui déroule le tapis rouge (si ce n’est pas d’éjà fait) pour finalement annoncer sa candidature officielle?
De toute façon, je suis un peu indifférent face à ces élections. Et je ne suis pas certains que M. Bellemare devienne un bon maire pour Québec. Comme le dit M. Desjardins, à la plus petite embûche, il démissionne de son poste de ministre. Fera-t-il de même une fois à la tête de la ville?
Ces quelques mots résumaient pourtant bien l’état d’âme de Marc Bellemare suite à sa décision de quitter l’arène politique. Celui qui pourtant disait haut et fort que le monde politique ne répondait plus à ses attentes se cache aujourd’hui derrière son silence qui ne fait que confirmer le pire, un retour en politique de celui-ci.
Monsieur Bellemare je résumerai ici ma pensée le plus simplement possible, vous avez un certain culot. Sachez que la trahison était punie sévèrement à certaines époques, vous auriez probablement été du nombre courant au centre de l’arène à éviter les bêtes féroces. Je ne défends aucunement ici le cirque politique québécois, au coté de celui-ci, le cirque du soleil est d’un amateurisme total. Ce dont je parle c’est du respect, respect à ses allégiances et aussi au parti.
Ce monde qui ne vous convenait aucunement il y a quelque mois serait il soudainement devenu attrayant, un coup de foudre municipal qui vous embrase tel un premier amour.
Je comprends le silence de Marc Bellemare, ce silence que seule la honte des gestes posés apporte. De confirmer un retour serait digne d’un Louis de Funès au meilleur de sa forme. La population serait en liesse, le rire serait entendu aux confins de la province.
On mousse aujourd’hui la candidature d’un homme qui ne voulait rien savoir du monde politique, les candidats sont denrée rare de nos jours.
Dans la vie il faut savoir démontrer une certaine constance dans nos décisions. Ceux qui trop souvent s’amusent à ce jeu deviennent ttrop souvent premier ministre et ça c’est malsain.
La réputation de l’hiver reçoit à chaque année des gifles. Tout est blanc et il fait noir trop longtemps. D’ailleurs trop longtemps est sa caractéristique prédominante. Ca dure trop longtemps l’hiver…c’est vrai. Et la chaleur se désistant sous l’imposante présence du froid nous rend nostalgiques.
Mais il faut se le rappeler. On est bien au Québec.
Y a qu’à regarder ce qui se passe ailleurs, dans les pays en souffrance d’un mal qui ne se décrit même plus tellement il prend des formes pernicieuses.
Pourquoi se plaindre du prix à payer pour des blizzards quand c’est déjà une bénédiction que d’avoir un véhicule et de pouvoir se déplacer dans un pays ou les bombes ne tombent pas…
Il y a des moyens pour faire s’estomper le blues de cette saison interminable. La télé n’est pas le seul outil, au contraire, les émissions télévisées nous projettent une image bien précise sur l’influence que subit notre société désorientée.
Prenez par exemple la série »Idole » ou »Star ».
Que ce soit American ou Canadian Idol ou encore Star Épidémie. Comment augmenter les cotes d’écoutes ? Recette simpliste. Invitons des milliers de jeunes à faire rire d’eux publiquement, au détriment de leur fragilité. Pour épicer ce plat de mauvais goût, insultons-les avec audace, nous les juges pourris dont la pertinence et l’arrogance donnent le goüt de vömir. Devenir une star est devenu une obsession, une culture désaxée, un but ultime qui cause plus de ravages psychologiques que de mérites.
Nous sommes en train de se faire avaler par un système dépourvu de valeurs humaines.
Que faire alors les soirs d’hiver quand il fait trop froid pour sortir?
Lire. Rien comme la lecture de livres intelligents et informatifs pour mieux comprendre de quelle manière nous nous faisons assimilés. Etre informés c’est devenir libres.
Je suggère à cet effet le Livre Jaune no 5 et le Livre Jaune no 6.
Les librairies Renaud Bray les tiennent.
Bonne lecture et bon hiver!
Savez-vous pourquoi le maire Lallier s’en va? Réponse : Parce qu’il en a marre! Et pas besoin d’un dictionnaire pour comprendre ça.
Québec est la plus belle ville d’Amérique du nord et Jean-Paul Lallier y est pour beaucoup. Hélas, le jour où nous pourront enfin pleinement mesurer la valeur de cet homme viendra malheureusement beaucoup trop tard. Car, pour l’instant, nous n’entendons que des langues sales. Ces fossoyeurs ont blessé le maire Lallier à un point qui dépasse tout entendement. Quand votre intégrité est mise en doute sans aucune preuve, quand votre vie familiale est bouleversée, quand pour des raisons bassement politiques on salit votre réputation et que vous êtes humilié sur la place publique de la manière la plus vil et la plus mesquine qui soit sans que personne ait le courage de vous défendre, alors vous savez ce qu’il vous reste à faire… Vous envoyez tout le monde au diable et vous rentrer chez vous!
Une odeur fétide plane d’ailleurs sur cette ville, les entrepreneurs la fuient, les politiciens de talent aussi et bientôt même les touristes n’y viendront plus. Cette ville est en passe de devenir d’un ennui mortel et je cherche moi-même une façon de sacrer mon camp. J’en ai marre de ces bouseux que sont Filion et Arthur, marre de voir à quel niveau d’abrutissement et d’imbécillité chronique ces deux crotteux radiophoniques ont plongé notre ville. C’est devenu invivable ici et il n’y a que peu d’espoir. Si vous étiez une personnalité publique, seriez-vous intéressé de vous présenter à la mairie d’un bled pareil? Voilà pourquoi il n’y a que des deux de piques et des huit de trèfle en lice pour la mairie de Québec et croyez-moi, ce n’est pas prêt de changer. Les as de coeur vous pouvez les oublier!
M. Bellemarre est un homme de principe, mais pourrait-il gérer sa vie privée avec les requins de la radio sachant que sa fille est une strip-tiseuse, la est la question. Car son départ coïncide ( a retardement) avec les articles dans les journaux. Est-il le seul qui ait une échine assez solide pour représenter les citoyens de la ville de Québec, laissez mai un doute. Pour moi ,il a plus à perdre qu’à gagner.
Osti qui fait frette…Si j’ai pas entendu cette phrase 1000 fois ces derniers jours, je ne l’ai jamais entendue. C’est vrai qu’il fait froid mais ça va passer et, en un clin d’oeil on se retrouvera au temps des sucres.
Une chose qui ne passera cependant pas c’est la bêtise humaine. La valse-hésitation ne semble pas se démoder. Marc Bellemare en maîtrise très bien les pas et pendant que danse le dandi, la plèbe attend son sort.
Il n’y a pas tant de bons candidats en lice. Les opportunistes se font désirer et grenouillent sous l’eau calme, en catimini, loin des micros et des caméras qu’ils rechercheront plus tard. Ce cirque ne m’intéresse plus.
Peu importe qui sera là. On en entendra parler beaucoup trop à mon goût. On va leur voir la tronche jusqu’à plus soif dans tous les médias et sur tous les poteaux de la ville. Alors moi, je ne suis pas pressé de les voir apparaître avec leurs gueules de fendants et leurs discours insipides.
Bonhomme m’intéresse davantage que ces clowns en manque de gloire et de prestige qui brigueront nos suffrages sous peu.
Au fond, ce ne sont que des faits d’hiver!
Le maire Lallier l’a dit: Québec fera une belle ville pour les retraités!
Est-ce vraiment ce que nous voulons? Est-vraiment l’avenir de la ville de Québec? Se retrouver avec une population vieille, à la retraite, avec une économie qui tourne au ralenti?
S’il n’y a pas de nouveau à la tête de la ville de Québec, c’est ce qui va se produire.
Arrêtons de penser que les vieux sont mieux pour diriger parce qu’ils ont plus d’expérience. C’est vrai qu’ils ont plus d’expérience, mais ils n’ont pas nécessairement (en fait souvent ils n’ont pas) de nouvelles idées, de nouveaux projets. Ils se foutent de la population, des jeunes surtout. Ils pensent à leurs amis, à ce qui ferait plaisir aux plus riches et aux plus influents de la ville tandis que les autres subissent.
Malheureusement, ça n’aide pas à garder les jeunes en ville. Personnellement, Québec ne m’intéresse pas du tout pour m’établir. Pas que ce n’est pas une belle ville, au contraire. Mais je ne m’y sens pas vraiment en sécurité (il manque de pompiers et d’ambulanciers, c’est rassurant) et je n’y trouve pas grand chose qui me plaît (j’adore l’Agora, mais M. Lallier aime mieux les bateaux de riches…). En plus que si ça continue comme c’est parti, le développement économique va être assez merdique.
Donc si Boucher, Bellemarre et cie sont élus, ne me cherchez plus, je fous le camps!
Bonjour M. Desjardins,
Froid sibérien ? Et puis merde à la fin ! Non seulement avons-nous été usurpés de notre statut d’Américains, voilà maintenant que notre hiver perd lui aussi son identité géographique !!
»Froidure québécoise », M. Desjardins, ça ne vous aurait pas tenté ? Ou n’importe quoi d’autre se situant à tout le moins dans notre coin de pays…
Quoi qu’il en soit.
Parlons maintenant de M. Bellemarre, dont vous comparez le départ de la politique provinciale à la réaction d’un enfant capricieux qui laisse tout tomber à la première frustration. Peut-être avez-vous raison, après tout. Sauf que du bas de mon ignorance j’ai une toute autre perspective, et elle m’amène à une analyse qui diffère un peu de la vôtre.
Sans prétendre savoir, je vais malgré tout prétendre. À vue de nez, vite comme ça, l’insignifiant frisé qui tente de nous gouverner présentement a obtenu la candidature de M. Bellemarre grâce à l’apat du ministère de la justice. Avec en prime tout le loisir de s’attaquer à la règle du »no-fault » en matière d’assurance automobile.
Vous vous rappelez ? On peut donc reprocher à cet homme son présent (mais probablement temporaire) manque d’opportunisme politique, mais force est d’admettre son sens des affaires d’alors !
Abroger la règle du »no fault », imaginez le pactole pour nos valeureux chevaliers de la justice !
Aussi est-ce avec beaucoup de surprise que je constate depuis l’automne dernier l’engouement de l’électorat municipal envers cet homme dont l’intérêt penche de toute évidence du côté des affaires. Non pas que cela soit condamnable. Loin de là ! Mais avouez que les quelques politiciens respectables que le Québec a connus avaient tous en commun une vision de société qui allait au-delà de leurs besoins pécuniers.
Bien sûr, il n’est pas dit que M. Bellemarre ne saurait être un bon maire. D’ailleurs, qui suis-je pour en juger, moi qui vois encore d’un très bon oeil l’idée d’un magnifique escalier ?…
Oui, le froid est un sport en soit. Fait froid pas content; fait chaud pas plus. Pourtant, c’est ce qui fait que nous aimons tant le Québec, ses quatre belles saisons.
Ces belles saisons me font penser à ces girouettes que sont nos beaux politciens (et iennes) qui, bientôt, se livreront bataille pour conquérir, encore une fois, Québec.
Le cas Bellemare : pourquoi lui? qu’est-ce qu’il a fait de si extraordinaire pour qu’on s’intéresse à lui? En politique, lorsqu’il y a avantage à s’afficher comme candidat, on le fait… sinon, on attend pour voir, pour savoir si on aura des appuis, si, peut-être et pourquoi pas, le gouvernement Charest ne dispaîtra pas de la carte d’ici les prochaines élections. C’est peut-être ce que réellement Bellemare attend. Au diable les PLQ de ce monde!
Reste que je ne souhaite pas voir Bellemare comme maire de Québec. Égoïstement, j’ose espérer qu’il se prenne pour le lièvre comme dans la merveilleuse fable de La Fontaine… À vrai dire, il me faudra choisir pour le candidat le moins pire et non le meilleur. C’est, au 21e siècle, encore une triste réalité
Si Marc Bellemare hésite avant de se porter candidat pour un poste qui en principe devrait lui tomber tout cuit dans le bec, c’est qu’il a ses raisons qui ne sont certainement pas toutes tacticiennes. Au premier pas de sa valse hésitation, il y a certainement le spectre de la prostitution juvénile qui plane sur lui comme l’aigle à deux têtes de la radio québécoise, avec une de ses têtes à l’ADQ et l’autre au parti libéral. Il faut en conclure qu’il s’estime à ce moment-ci incapable de savoir de quel côté penchera la tête de l’aigle, lui qui a pu constater à l’usage que souvent tête politique varie et que bien fol qui s’y fie, puisqu’il ne suffit pas de recevoir des assurances pour que ces promesses se transforment en appuis. Les compagnies d’assurances ne se sont-elles pas montrées peu réceptrices à l’idée de revenir en arrière en matière de contrats d’assurances, entraînant à leur suite un chef politique qui a alors trouvé son ministre de la justice encombrant, d’autant plus que les citoyens eux non plus n’ont pas vu que des avantages à ce retour en arrière. Par ailleurs, au deuxième temps de cette valse, il y a le fait qu’il n’y a personne qui puisse lui donner des gages que les sbires de la radio ne vont pas se jeter sur des aspects personnels de sa vie pour le tenir en échec, ou pour faire du capital politique en faveur de l’une de leurs deux têtes. Quant au troisième temps de cette valse, il n’est pas plus engagant pour lui que les deux autres, puisqu’il suffirait que se pointe à la dernière minute de cette campagne un candidat surprise faisant pâlir son étoile qui ne brille qu’en raison de l’obscurité ambiante. A contrario, c’est toute l’énergie et la stature du maire sortant qui domine cette campagne et cette triste valse à trois temps.
J’en ai marre de la ville de Québec à vrai dire. En fait, dès que l’on entend parler du maire et de ses collègues, ce n’est que pour nous casser les oreilles sur des fantasmes rêveurs… Avons-nous oublié son projet d’Escalier? Le projet de réaménagement du boulevard Champlain en une piste cyclable, et la nouvelle idée de faire de l’agora un parc public!
Entre vous et moi, il manque un peu de fraîcheur au sein de l’organisation de la ville…on semble nous préparer en un avenir oublié et à l’image des baby boomer qui envahiront tous ces parcs et jardins publics prochainement.
Je le dis et je le répète, Québec ne convient ni à ses citoyens ni aux touristes étrangers. En effet, nous sommes certainement l’une des villes qui a les stationnements (et parcomètres) les plus dispendieux alors que les activités sont plutôt rares et surtout peu enrichissantes. Mis à part le Carnaval, le Festival d’été et les fêtes de la Nouvelle-France, il ne se passe pas grand chose à Québec! Pour les touristes japonais, ce sont les églises qui les passionnent, mais ils pourraient tout aussi bien aller à baie St-Paul qu’ils ne verraient pas de différence (sinon sur le portefeuille)!
J’ai de grands doutes à savoir si monsieur Bellemarre apportera le renouveau nécessaire à la ville…
J’ai bien hâte de voir si le fameux Marc Bellemarc va se lancer en politique municipal!!
Je crois bien que oui et je ne suis pas inquiète. Pourquoi ne le dit-il pas tout de suite? Et bien plusieurs fantômes planent sur lui. N’oublions pas que sa fille ne l’a pas trop aidée! Mais le fait qu’il ait quitté la politique provincial pour faire de la municipal, ne l’aidera peut-être pas non plus!
Mais nos politiciens n’aiment pas vraiment non plus l’ambiance qu’il a dans la Ville de Québec! Nos animateurs radio, sont s’en doute redouté de leur part! Je les comprend parfaitement!
Et oui, je suis bien d’accord avec ce que vous dites dans le tout début de votre article, à savoir que le pire temps, on le vit avec cette fin de janvier, on n’a pas d’émission de télévision qui en vaut vraiment la peine et l’ennui s’installe comme il faut, on préfère rester chez soi que de sortir au froid!
Les joies de l’hiver!!
Ma femme et moi avons vécu à Québec pendant deux ans. C’est avec enthousiasme que nous avions alors quitté Montréal, sûrs de ne plus
jamais y remettre les pieds.
Déception,amère déception!Après un an, je n’en pouvais plus. Il faut dire que notre venue dans cette ville coincidait avec la campagne sur les
fusions municipales.Les délires de la mairesse Boucher à Ste-Foy ont vite refroidi mon enthousiasme.
Mais la vraie raison est ailleurs.Incompatibilité sociale absolue.Je ne vais pas en
blâmer les citoyens de Québec.Ils sont ce qu’ils sont et cela les honore.
Ils possèdent les mêmes qualités que les habitants de toutes les villes du Québec et quelques défauts qui leur sont propres.
Un esprit de clocher intact, entre-autres, avec en corollaire ,cette tranquilité mortifère, en dehors du Vieux-Québec,ce ghetto touristique,et une vantardise tonitruante que je n’ai jamais pu digérer.
J’aurais du le savoir avant de déménager.On ne quitte pas Côte-des-Neiges, le quartier le plus multi-ethnique de Montréal où j’ai bamboché toute ma vie pour aller vivre dans une ville francophone à 90%, sur un simple coup de tête.
Mais il y a beaucoup de beauté et de grandes réalisations à Québec.
Le campus de l’Université Laval,le Vieux Port,la démolition du mail St-Rock,
une abomination sans nom, et surtout un magnifique réseau de pistes cyclables
qui vous mènent loin dans l’arrière pays et le long du fleuve.
Le maire L’Allier s’en va.Je le verrais heureux à Montréal,en train de réparer
nos rues et de prolonger notre rachitique réseau cyclable.Je l’imagine surtout
occupé avec succès à trouver des commenditaires crédibles pour financer
des événements d’envergure internationale pour notre ville.
Ce que les deux insignifiants à batteries qui s’échangent le pouvoir à la mairie
de Montréal depuis des lunes sont incapables de faire.
Bienvenue à Montréal,VOTRE ville,monsieur le maire L’Allier!!