Savez-vous quelle chanson préfèrent les filles qui auditionnent à Star Académie? C'est Je t'aime, de Lara Fabian.
Là, tout de suite, vous dites: so what? Pis après? Une minute, j'y viens.
On dit donc que de jeunes adultes ou des adolescentes qui se cherchent une chanson à interpréter pour courir la chance d'accéder à leur plus grand rêve, soit la célébrité, arrêtent leur choix sur la même pièce qu'aurait sélectionnée leur mère. Que parmi toutes les chansons qui pourraient les faire vibrer, qui symbolisent ce merveilleux sentiment, elles ont préféré la même que la secrétaire de votre dentiste qui écoute RockDétente à longueur de journée, la même qu'aurait prise la drag queen cinquantenaire à sa place. La même toune que tout le monde, quoi.
Et vous trouvez ça normal, vous?
Tant mieux, parce que ça l'est. Ça l'est puisque, encore faudrait-il, pour choisir autre chose, qu'elles sachent que cette autre chose existe. Encore faudrait-il que leur éducation musicale se fasse autre part qu'à la radio commerciale.
Vous commencez à voir où je veux en venir?
Qu'on le veuille ou non, il existe deux formes de culture. Le divertissement de masse et l'art. Entre les deux? Un heureux no man's land. Une frontière floue au possible, une zone de petits miracles où se rencontrent art et divertissement dans une série de mariages qu'on célèbre chaque fois comme si c'était la dernière.
Attention, il ne s'agit pas nécessairement de contester la place qu'occupe désormais le divertissement dans notre bien illusoire société de loisirs, mais de s'interroger sur celle qu'elle laisse encore à l'art. À cette culture qui demande un peu de travail, de réflexion, qui réclame qu'on mastique avant d'avaler.
À cet effet, nous publions cette semaine un article sur la place de l'enseignement des arts à l'école. La musique, l'art dramatique et les arts plastiques qui, tout comme l'enseignement moral et l'éducation physique, souffrent déjà d'un programme famélique, et risquent de faire les frais d'une énième réforme qui répondra toujours et encore aux mêmes obsessions comptables de nos gouvernements: sauver du fric, être efficace, avoir le meilleur rendement possible.
Permettez-moi alors de me répéter en soulignant à nouveau que si toutes ces disciplines apparemment inutiles ne font pas de meilleurs travailleurs ni de meilleurs payeurs de taxes, elles font de meilleurs humains, de meilleurs consommateurs et de meilleurs citoyens.
Permettez-moi d'ajouter que si on ne devient pas gastronome en mangeant des plats surgelés, on ne devient pas non plus mélomane en n'écoutant que la radio commerciale, qui a comme objectif avoué de vendre, de divertir, et non d'éduquer.
Permettez-moi de supputer que le jugement, la pensée critique, le goût, tout cela se forme. Tout cela s'apprend. Et forcément, ça rend moins con aussi. N'est-ce pas un peu le rôle de l'école?
C'est drôle, on parle beaucoup d'obésité au Québec, alors qu'on ignore toutes les pizzas all dressed et les poulets Kentucky culturels que nous servent les Joselito Michaud de ce monde, et dont nos cerveaux se repaissent constamment, sans signe d'une éventuelle satiété.
On parle beaucoup d'obésité, on tente de nous apprendre à apprécier les vertus du brocoli, à départir ce qui est bon au goût de ce qui est essentiel, et moi, ce que je vous dis, c'est qu'il en de même de la culture: il faut au moins avoir les outils et les connaissances de base pour apprécier autre chose que le manger mou culturel, pour consommer autrement, avec discernement.
Reste qu'à ce sujet, l'écrasante majorité restera toujours silencieuse.
La principale raison de ce mutisme? Le junk food de l'âme n'engorge pas le système de santé, n'oblige personne à subir un triple pontage, ne réclame pas de lits supplémentaires aux étages. On ne porte pas cette obésité culturelle comme on porte ses kilos en trop.
Par contre, quand je lis que la chanson d'amour fédératrice d'une multitude de jeunes femmes est une pièce de Lara Fabian, que leur ballade favorite laisse l'impression d'avoir baigné dans une cuve de guimauves fondues, à un âge où l'on devrait se faire un torticolis tellement la palette de choix musicaux est vaste et belle, je sens comme une sorte de cancer de la curiosité qui nous ronge collectivement.
Pour ne pas dire un cancer du colon.
Pour ma part, je dois dire que j’adore la musique mais que jamais je ne montrerai le bout de mon nez à de telles auditions. Je n’écoute pas la radio et la majorité des groupes que j’écoute ne sont pas des groupes connus. Je n’aime pas la radio qui tente d’orienter les choix et les goûts musicaux des gens vers des groupes commerciaux. J’aime aller écouter de la musique dans des magasins de musique et c’est comme cela que j’ai découvert beaucoup de groupes. Il ne faut pas avoir peur d’étendre ses goûts car il existe bien des groupes qui sont dans l’ombre et qui sont extrèmement talentueux.
David Desjardins, come on! Ton article perd son sens dès le premier paragraphe. De long en large, tu parles de culture musicale, mais tu amorces l’argumentation avec Star Académie… Crois-tu réellement que les gens se pointent là-bas pour représenter la culture. Merde non! Ce qui les intéresse, c’est de chanter les chansons que Jo blo écrira sur le coin de sa table, pour devenir célèbre en 2 mois. À ce titre, je me fous un peu des statistiques à ce sujet et de la chanson qu’ils préfèrent, pour la plupart. Que ce soit Lara Fabian, Michelle Richard ou Normand L’Amour à la limite!
Personnellement, mes choix musicaux sont assez variés. Ma tour à disques s’échelonne de Brassens à Smashing Pumpkins en passant par Nirvana, Serge Lama et Jean Leloup. Il y a certes, au travers de tout ça, quelques disques que je n’oserais jamais avouer posséder en public. Est-ce que cela vient ruiner ma culture musicale pour autant? M’enfin, peut-être!
Bref, je ne crois pas que la culture musicale, ni même la curiosité qu’elle exige, soient en danger. Ça prend de tout pour faire un monde, même des amateurs de Lara Fabian. S’il n’y avait pas de «mauvaise musique», comment ferions-nous pour apprécier la bonne? Ce n’est pas donné à tout le monde d’être passionné, laissons les moutons se vautrer dans leur nanane et vaquons à notre plaisir auditif en paix!
Pour réussir leurs idéaux, certains (je dirais même plusieurs) iront jusqu’à oublier leurs vraies personnalités, ils sont prêt à tout pour atteindre le sommet, même jusqu’à aller dans la direction contraire à leurs états d’être, leurs styles naturels, ni plus ni moins ils se vendent carrément et par chez-nous on appelle ça de la prostitution.
Dans mon entourage immédiat je connais une trentaine de jeunes de 15 à 25 ans, gars et filles, mais c’est drôle je n’en connais pas un(e) qui écoute du Lara Fabian, du Céline Dion ou du Garou, peut- être suis-je tombée dans la » mauvaise gang » ou peut-être que c’est parce que je vis en région et que le monde d’ici est plus heavy qu’ailleurs, plus rock’roll ????…….. je ne sais pas.
Les jeunes d’ici écoutent du Rock, du Heavy Métal, du Hardcore, au pire les filles écoutent du Dance ou du Pop Rock mais jamais du Lara Fabian, ce sont les matantes qui écoutent cela, pas les jeunes….voyons donc, les jeunes par chez-nous ont l’air des jeunes, pas des femmes de 40 ans.
Ce que je trouve dommage dans Star Académie, c’est qu’on enlève aux jeunes leur identité, on les force à devenir quétaines, il ne faut pas que ce soit trop heavy, pas trop en anglais, ils forcent sur les talons hauts et le chemises-débardeurs, tout ça pour plaire aux matantes qui donneront leurs 1$ pour voter, parce que ce sont ces personnes qui sont ciblées, ce ne sont pas les jeunes de 15 ans qui vont sortir 1$ de leurs poches, ce sont bien les matantes.
À quand un Rock Académie ???? Qui osera ????
Je ne suis pas jeune. Je suis même plutôt vieille. Mais bon dieu que je me sens jeune à côté de ces toute jeunes chanteuses qui rabâchent à s’en époumoner des rengaines de vieilles putes.
Lorsqu’ont débuté ces émissions de jeunes talents à déploiement digne d’un Michel Sardou, je les comparais à des concours d’amateurs chromés, nickels et inoffensifs, susceptibles de donner leur chance à de nouveau talent. Et je me suis dit: «Pourquoi pas, chacun a droit à sa chance».
Depuis, je me suis endormie. Quelle platitude et surtout quelle tristesse de voir ces masses d’ados en pâmoison devant des artistes dont l’ambition principale est de s’imiter les uns les autres. Heureusement que des Suzie Arioli et des Lhasa de Sela viennent rompre l’ennui.
Je ne me targue pas de connaître ni de fréquenter la musique dite alternative. Pour accompagner ma vie j’ai eu les chanteuses de jazz standard, les Sinatra, Bennet, Trenet, Brel, Bécaud, Montand, Regianni, Barbara, Jethro Thull et tous ces artistes pour qui les mots comptaient autant que la mélodie et qui n’avaient nul besoin d’enrober leur talent dans plusieurs couches de guimauve. Ceux qui donnaient dans le déploiment s’appelaient Diane Dufresne ou PinkFloyd. J’aimerais bien qu’on m’étonne ou qu’on m’enchante à nouveau. «Les soirs de scotch» sont rares…
Si les générations actuelles ne savent plus faire la distinction entre le talent et la poudre aux yeux, c’est sans doute qu’aujourd’hui le talent ne se mesure plus à l’authenticité mais doit correspondre à la grille d’analyse des publicitaires. Donc, uniforme, insignifiant et soporifique. À tout prendre je préfère Michel Sardou :)
Star Académie est un concours POPULAIRE, où on aborde la chanson POPULAIRE. Pourquoi s’acharner sur le choix des candidates pour la chanson « Je t’aime » de Lara Fabian? Après tout, cette chanson fait pleurer les messieurs et mesdames Tout le Monde. Le but du concours est de trouver des candidats qui vont rallier les spectateurs, dont la plupart sont des auditeurs des radios commerciales.
Faut-il donc s’étonner que les jeunes candidats aient envie de se faire choisir et donc de faire des choix en ce sens?! C’est bien beau aller à contre-courant mais quand on est un « nobody », notre opinion n’a pas beaucoup de poids dans la balance.
Les médias n’ont pas encore compris que ce n’est pas sur les candidats qu’il faut s’acharner mais plutôt à la base du concept. Cette industrie encourage la pop et bien des artistes font la queue pour aller chanter avec les académiciens parce qu’ils savent bien quel impact cela peut avoir sur les ventes de leur album. Bref, il faut savoir que derrière Wilfred, Marie-Élaine et Stéphanie, il y a toute une équipe qui souvent décident pour eux.
Cher David (vous permettez ?),
Vous pensez ainsi que si les filles du Québec aiment Lara Fabian plutôt que, disons Jorane, c’est à cause des médias qui les noient sous une mer de conneries musicales ? N’est-ce pas plutôt parce que ce style de musique est celui qui convient le mieux à leurs goûts musicaux ? Car dîtes-moi, la population du Québec ne peut quand même pas être conne au point de se faire imposer de force des artistes que vous jugez vous-même peu dignes d’intérêt. Si les radios commerciales diffusent à outrance Ceuline et Marie-Chantal Toupin, c’est parce qu’il y a une très forte demande du public pour cette musique facile d’accès à ceux qui ne sont pas de grands mélomanes.
Les amateurs de musique de meilleure qualité iront écouter ailleurs ce qu’ils aiment que sur Radio Rock-Matante ou CKOI. Et ceux pour lesquels la musique se résume à ces visages et ces corps de déesses qu’on voit dans les magazines écouteront ces radios précités. Il y en a pour tous les goûts ! À nous de faire notre choix !
Pour ma part, je suis une fervente amatrice de rock des années 60 et 70 ou de chanson francophone de qualité. Résultat : je n’écoute pas la radio, je n’ai jamais vu la moindre seconde de Star Académie, j’écoute mes disques ou je fais de nouvelles découvertes sur Internet.
La musique, c’est comme le vin. Il y a ceux qui aiment en boire un petit verre à l’occasion sans rien y connaître et se contente d’un vin de dépanneur facile à trouver, et il y a les connaisseurs qui vont s’acheter une bouteille à 30 $ à la SAQ. Critiquer les premiers parce qu’on appartient à la catégorie des deuxièmes, c’est faire preuve de pas mal de condescendance.
Les filles du Québec aiment Lara Fabian ? Là, tout de suite, je dis : so what?
Nous sommes descendants des colons de l’Amérique, provenant de la France et de l’Angleterre et, ces restes de cultures se sont dilués à travers les années, par l’influence et l’ajout de tous ces immigrants des différents coins de la planète. Loin de l’art certain des italiens, mijoté depuis des milliers d’années, nos centaines d’années comptent encore sur la rentabilité commerciale et des dimensions fonctionnelles, avant de considérer l’art et l’esthétique. Nous ne sommes pas assez riches et, je ne pense pas à l’argent.
Sans vouloir converger vers la prétention, de connaître le beau mieux que tous, j’abonde cependant vers la réflexion nous permettant d’atteindre un palier artistique supérieur. Préférant les choix personnels, comparativement à ceux de caractère social, la sensibilité aux belles choses, qui s’adressent aux yeux et aux oreilles, m’apparaissent mieux perceptibles par l’ouverture que la fermeture. Se reconnaître en besoin d’apprendre, m’inspire plus, que de sembler tout connaître et tout savoir, sans viser le rédacteur du Cancer du colon.
Je n’écoute pas Lara Fabian et Star académie, donc difficile pour moi de les juger. Je laisse donc la place à leurs auditeurs, qui les connaissent sûrement mieux que moi.
Mais d’où peut bien venir le goût du savoir, de la culture et de la connaissance?
D’un besoin qui fait naître la curiosité. Curiosité qui insuffle le goût de la découverte. Découverte qui éveil la curiosité. Le cercle de Ionesco quoi. (Plus on le flatte, plus il devient vicieux.)
À première vue, les médias se contentent de faire ruminer le troupeau sur des plaines d’herbe fraîche où parfois de nouvelles essences arrivent malgré tout à s’établir parmi les éternelles dents-de-lion et autres valeurs sûres. Un W.L.B. des champs côtoie parfois une Marjolaine à bec de Corbeau. Une poule aux oeufs d’or fait office de calories vides nécessaires au bien-être des «coach potatoes» comme exutoire de la peur du vide dans laquelle ils s’engouffrent.
Et alors? Berceau de ma culture et de mon éducation, mon précepteur cathodique m’a pourtant enseigné la science, la religion, l’histoire, ainsi que tout ce qu’un haut lieu du savoir m’aurait offert en guise de nourriture sustentatrice à souhait. Il n’y a pas assez d’heure dans une semaine pour s’abreuver de toutes les connaissances véhiculées au cours des émissions plates (comme qu’i disent). J’y déguste des opéras, du hip hop, des rythmes du monde,etc.
Qu’est-ce qu’on demande aux starlettes de prouver lors des auditions de Star Académie ?
Qu’elles peuvent pondre. Un oeuf ! Ovale, blanc ou brun, petit, moyen ou extra gros. Aussi rassurant qu’un Big Mac pour un auditoire gourmet comme un goéland. La majorité quoi.
Ariane Moffatt vs Dany Bédard, C’est comme du caviar au beurre d’arachide. L’émission découverte vs Le Monde de M. Rypley. Qui l’emporte aux sondages ? Plus ça change, plus c’est pareil. Éventuellement, des bulbes de Beatles attendent, incarcérés dans un terroir, de devenir l’arbre qui cache le bosquet. Voilà la bonne nouvelle, il y a un bosquet, au loin là-bas. Vous n’avez pas tort M. Desjardins, vous êtes simplement dans le champs.
Il y a un fait intéressant à mentionner: Star Académie est un divertissement populaire! Il est donc normal que les interprètes doivent chanter des chansons insignifiantes afin d’accéder aux rouages de ce showbusiness. Lorsqu’on écoute les auditions de l’émission, on constate aisément que les personnes qui ne correspondent pas à ‘l’image type’ ne sont pas sélectionnés… Je pense qu’il ne faut pas se leurrer en parlant de l’art lorsqu’on parle de Star Académie; c’est une émission pour promouvoir de nouveaux ‘talents’ et pour promouvoir les artistes qui sont en déclin!
Je crois que si on souhaite réellement entendre de la vraie musique, il serait préférable d’écouter ART TV ou d’écouter les postes de radio indépendants qui n’ont aucunes limites quant au contenu de leur programmation. Est-ce que beaucoup de gens choisissent des chansons de Diane Dufresne pour leurs auditions? Non, puisqu’ils ont peur de ne pas être à la hauteur de son talent; ne pas avoir les bonnes intonnations, ne pas avoir la bonne note.
J’ai colonisé dans des écoles de langue française en Ontario pendant trente-quatre ans.L’enseignement des art développe plusieurs facettes de l’intelligence.
Une connaissance des arts permet de mieux comprendre son environnement ,être plus sensible et littéralement à l’écoute des autres.
Au début du siècle Henry Ford voulait que le rôle de l’école soit surtout de préparer des ouvriers qualifiés,obéissants et en grand nombre pour ses ligne d’assemblage de voitures. Très insatisfait par les programmes scolaires du Michigan et de l’Ontario il a ouvert sa propre école à son usine d’assemblage à Détroit.
J’espère que le Québec ne s’en retourne pas à un programme centré sur la tâche parce qu’ une grande majorité des tâches …sont maintenant faites par des robots!
Pour nos enfants l’informatique améliorera tellement les robots que très peu d’ emplois nouveaux seront reliés aux travaux manuels …sauf pour le domaine des services…
Est-ce que le Québec veut surtout former des serviteurs ou est-ce que le Québec veut surtout former des créateurs?
Pour changer la musique insipide que l’on nous répète continuellement aux postes de radios commerciaux il faudrait que le Québec ait son propre organisme de règlementation du contenu des émissions diffusées au Québec. Cela ferait un cancer aux colons au CRTC mais ça réveillerait bien du monde!
Imaginons-nous une jeune inconnue , petite , caissière de dépanneur et qui se nomme Marie Élaine Thibert se présentant aux auditions de Star Académie avec la très populaire chanson C’est en revenant de Rigaud , prout prout , swiche , swiche , hou hou . Non le bon peuple veut du populaire et rien que du populaire . Non si elle s’était présentée avec çà elle serait demeurée le numéro 2714 et serait encore sur le shift de 3 heures au dépanneur .
Chaque génération a ses chansons et il semblerait que même la nouvelle génération redécouvre ce qui se faisait avant et l’apprécie quand il ne l’adopte pas .
Touchant dimanche dernier cette foule à Demandes Spéciales faisant l’ovation debout à Lady Alys Roby et à son Tico Tico qui il n’y a pas si longtemps servait de commercial à une marque de peinture .
Vous dites que le bon peuple se divertit au lieu de s’éduquer et c’est bien vrai . Mais convenez-en que souvent l’éducation est pénible et qu’on préfère s’amuser . J’aime bien mieux aller voir au théatre La Société des Loisirs qu’une obscure pièce où deux comédiens et une chaise parleront de Kiekegaard pendant deux heures en épluchant des patates qui sont sensées représenter les enfants avortés . Me suivez vous ?
Je ne suis pas un grand consommateur de radio , mais la radio commerciale me satisfait .
Ha la culture dans son sens large manque d’air! Il faut se rappeler que le masque à oxygène a une durée de vie limitée et que si nous ouvrons pas les conduits d’aérations suffisament, l’art suffoquera tel un poisson sorti de l’eau!
C’est vrai que l’influence des médias dans leur choix musicaux influencent le choix des consommateurs. Pas parce qu’ils (ellles) sont épais ou quoi que se soit, mais un peu parresseux. Nous préférons laisser choisir les autres, les experts! Hey ! Ils doivent le savoir, ils travaillent la dedans à journée longue!! Mais dans le fond, nous sommes encore dans le phénomène de l’oeuf et la poule! Qui est arrivé avant? Les auditeurs qui demandent des chansons ? Ou c’est le choix des diffuseurs qui stimulent le choix des auditeurs? Il faut y réfléchir!
En ce qui me concerne, j’opte pour la deuxième solution. Nous sommes trop pressés pour prendre le temps de découvrir les choses. Nous voulons le rapide, le « fast food », les menus surgelés, les restos, les meubles déjà montés, les bouteilles d’eau etc.. Pas question d’aller dans une source pour emplir nos récipient ben non! Imaginez prendre le temps d’écouter des albums de musiques en ne sachant pas qu’est-ce que c’est! Pourtant c’est la que la beauté de la culture prend toute son emphase! C’est la que le mot art devient vivant!
Nous devenons une société de consomation inculte! Je suis peut-être pessimiste, mais j’avoue qu’actuellement, la suite de la culture me fait peur.
Alors soyons attentifs à nos propres choix, demeurons indépendants musicalement!
Je maintiens encore et toujours que cette éducation si chère à tellement de monde ne peut provenir que des parents qui sont sensés éduquer leurs propres enfants…
Donc…si un individu a l’esprit ouvert, une curiosité des différences et tout le bataclan…et qu’il le communique à ses enfants parce qu’il est présent dans leur environnement immédiat de façon constante…il y a de fortes chances que ces enfants soient portés à voir autre chose que ce que la société tend à lui montrer, à aller voir là où il y a moins de monde…vous me suivez?
Et comme Starac… cherche à faire des vedettes…il faut qu’elles soient conformes à la majorité des consommateurs qui sont issus de la génération des parents carriéristes qui n’ont pas de temps pour les enfants…donc éduqués par la société.
et cette société nous montre Lara Fabian, Britney Spareribs etc…
C’est bien comique toute cette belle naïveté quant aux choix musicaux des québécois. Les seules personnes à choisir vraiment ce qui joue sur les ondes des radios commerciales ce sont les représentants des compagnies de disque. Le représentant de Fony* donne des coffrets CD à radio synergie* en échange de la diffusion de Shökira* ou Destiny`s Kid*; le même monsieur donne un peignoir à Rock Détendre* si ils passent du Céline Biron* et du Lara Fabien*. Devinez quel monsieur donne des billets de concert rock à Radio Y en échange de la diffusion de Corn* ou System Of A Moan*.
Vous allez me dire que je suis dans les patates, et peut être avez-vous raison, il se peut que ce soit une représentante qui travaille pour Fony. Mais vous saisissez tout de même l’idée : plus les radios donnent de cadeaux, plus elles font d’heureux. Et comme on ne se plaint pas le ventre plein, pourquoi se plaindre du contenu musical?
*L’emploi de noms fictifs ne vise qu’à protéger les innocents.
Pas d’accord. Trop simpliste.
Le sujet principal, si je comprends bien est la plogue pour l’article sur l’enseignement des arts dans les écoles….pas l’analyse que vous faites du choix de chanson pour l’audition de Star Académie. Enfin, j’espère. Parce que si le sujet est en fait le choix de chanson, c’est très mal visé.
Pratiquant à l’occasion mes propres cordes vocales, la dite chanson de chose-là est en fait très difficile à maîtriser. Peut-être ces jeunes filles choisissent-elles cette chanson pour démontrer au juge l’étendue de leur registre ? Peut-être n’est-ce pas ce qu’elles écoutent comme musique mais ont-elles choisie cette pièce pour se mettre en valeur? Entécas…
Une autre chose m’horripile dans votre article et c’est la différenciation que vous faites entre l’art et le divertissement de masse (comme si il y en avait un). Je trouve ces propos d’un snobisme vraiment flagrant. Comme si un « vrai » artiste ne pouvait que crever de faim.
D’après ce que j’ai pu constater au fil des années, c’est de l’art quand les disques d’un artiste ne se vendent pas et ça devient soudainement du divertissement de masse et quétaine quand ça se vend. J’ai subi cela avec Dépeche Mode, avec Nina Simone, avec Thomas Fersen. Vous avez eu le privilège de pleinement apprécier un artiste avant tout le monde ? Bravo pour vous. Ce n’est cependant pas une raison pour cracher du venin aux gens qui ont eu le bon sens de finalement acheter le disque de l’artiste dont vous avez tant vanté les mérites!
Comme vous le dites, « so what »?. Pourquoi le titre d’une chanson, choisie par un grand nombre de concurrents pour espérer se rendre le plus loin possible dans un concours de popularité puisse déclencher un tel questionnement?
La réponse pourrait être tout simplement parce que c’est une belle chanson, elle est populaire, elle est aimée et connue par un grand nombre de téléspectateurs, et, que pour espérer se rendre le plus loin possible dans ce genre de concours, il faut plaire au public et aux juges. Ce n’est pas l’endroit pour imposer un style inconnu ou nouveau, mais c’est l’endroit pour espérer gagner un concours de popularité.
Il est certain que la musique commerciale ne devrait pas occuper toute la place, mais le monde est ainsi fait. que voulez-vous les radios font entendre ce que les gens veulent. Je ne pense pas cependant que le choix des chansons des candidats de star académie soit un bon barême. ils sont comme tout le monde, ils chantent ce que les gens sont habitués d’entendre. Cela dit, je ne pense pas que se soit pas ignorance des autres musiques, c’est tout simplement parceque c’est ce qui se fait pour ce genre d’audition.
On aime ou on aime pas une chanson mais je crois qu’on ne peut expliquer pourquoi une chanson est commerciale. Hawaienne ou Saskatshewan sont des chansons plutôt idiotes et pourtant elles ont la côte d’amour du public. La chanson est d’abord là pour divertir et amuser et personne ne peut affirmer que telle ou telle chanson est bonne, il en revient au consommateur de faire son choix . Enfin, je pense que la seule chose qui soit un bon indicatif de la valeur d’une musique c’est sa durée de vie. Des chansons qui passent à travers des décennies ont surement quelquechose de bien, même si parfois on se demande c’est quoi. il y a de la musique pour tous les goûts et c’est correct ainsi.
Les jaloux , les envieux, ceux qui se présentent pas, parce que sans talent…
Bizarre de voir dans le discours des anti-Académie souvent la même gang sur le discours syndicaleux et de la gauche gauche caviar…
Pourquoi ne pas voir dans ce genre de produit, la promotion de la musique Québecoise et des talents de chez nous ?
Ca donne l’opportunité a des milliers de jeunes qui sont pas dans la gang du plateau d’avoir une chance, faut ce rendre a l’évidence c’est le monde d’aujourd’hui ce genre de produit, on est plus a l’époque de la petite maison dans la prairie…
De généraliser et de faire croire que c’est de la musique quétaine ou des jeunes sans culture me fait rigoler, j’imagine qu’il faut être marginal et un « looser » pendant dix ans pour être un vrais artiste…Je préfère voir un jeunes écouter Star-Académie que de la musique américaine ou du rap…
Justement question de culture et d’identité !
Bonsoir M. Desjardins,
Voilà que vous y revenez ! Avec votre habituelle condescendance envers la masse, que vous tentez encore de provoquer avec la conviction d’un vieillard bouché ! Eh bien merci ! Car mon objectif est, et restera, de vous provoquer dans vos moments de prose assassine !
Dites-moi donc où, M. Desjardins, ou par qui avez-vous été convaincu que l’art fait de meilleurs humains ?
Que pensez-vous de Hitler, cette abominable fraction de l’humanité qui semblait s’embraser à l’art de Wagner ? Est-ce que la musique de ce dernier a fait un humaniste du premier ?
Aussi, avez-vous vu cet écrivain reçu chez Pivot (je crois) alors que Denise Bombardier -Dieu merci pour sa colère! – s’y trouvait. L’impression qu’il m’en reste, non confirmée puisque je ne l’ai lu, est que le protagoniste de son roman servait de prétexte à une apologie de la séduction de vierges juvéniles. Assurément que cet âne n’a rien d’un inculte, mais si mon impression est juste, alors cet écrivain n’est qu’un âne!!
Ça ne vous suffit pas ? Vous allez continuer de véhiculer l’idée que l’art puisse être la panacée aux maux de notre société ? J’y vais donc d’un troisième cas, plus comique cette fois : Raël ! Loin d’être un ignare, vous conviendrez que c’est sans gêne aucune qu’il copine avec la connerie!
Oh, bien sûr, vous pourriez arguer que nous l’avons échappé belle ! Que sans l’art, ces trois hommes auraient possiblement été pires ! Mais quelque chose me dit que vous allez vous en abstenir…
Vous savez, je crois bien que vous allez devoir vous faire à l’idée que l’humanité est une bestiole que l’art ne parviendra jamais à sublimer dans sa totalité.
En passant, me semble avoir aperçu ce matin, à la une du journal, un article qui nous apprend que le ministère de l’éducation a l’intention de prolonger les heures de classe afin d’enseigner plus d’anglais, d’éducation physique et… d’art !
L’insipide frisé vous aurait-il joué un tour ?
J’ai personnellement un gros problème avec le phénomène Star Académie et je comprends la sortie de M. Desjardins. Cette « junkisation » de la culture me fait mal, surtout quand je regarde autour de moi et que je constate que la scène musicale québécoise n’a jamais été aussi diversifiée et riche. La question est simple: un artiste ne se « forme » pas en 8 semaines « d’Académie ». Ah bien sûr si le but est de créer des interprètes insipides, ça peut marcher. Et il y aura toujours une public pour ce genre de fast-food musical.
Je crois donc qu’il ne faut pas trop s’en faire, parce que les bons artistes, qui sont ce qu’ils sont avec leur bagage et leur expérience de vie, ont un public différent qui ne cessera pas de les aimer pour aller acheter le disque de Star Académie. Il ne reste plus qu’à espérer que les institutions comme l’ADISQ le comprendront eux-aussi et cesseront d’encenser ce « phénomène ».
Oui c’est bien vrai que la société d’aujourd’hui est une société composée d’individus qui exigent que tout leur soit préparés d’avance, et qui ne veulent pas nécessairement faire des efforts pour aller au-delà de ce qui nous est facilement servi. Mais c’est aussi vrai que les individus qui composent une société ne sont que le reflet de ce qui leur est présenté depuis qu’ils sont tout jeunes. Lorsqu’on a seulement connu une forme de culture, comment peut-on s’ouvrir sur autre chose si on ne sait pas que ça existe? Donc, l’éducation doit commencer le plus tôt possible, pas nécessairement pour gaver les jeunes, mais pour ouvrir leurs esprits à la variété qui existe. Il serait utopique de penser qu’on peut en arriver à faire une société uniquement composée d’amateur d’art, et je crois que de toute façon ce serait inutile et même néfaste. Ce qui est important dans une société, c’est la diversité. Le « fast-food » artistique a quand même sa place tout comme le véritable art; le tout c’est d’avoir un juste milieu entre les deux, et ne pas simplement laisser toute la place à seulement une chose. Parce que de toute façon, ça prend toute sorte de monde pour faire un monde…
Bonjour à vous tous.
Seulement un petit mot pour dire qu’il y a de l’espoir dans l’air… Oui, les radios commerciales balancent une quantité déplorables de -tubes- passés et repassés..Non, les radios commerciales ne se sont pas donné comme mission d’éduquer les auditeurs… Mais il y a de l’espoir, n’ayez crainte. En effet, les étudiants de l’université Laval, de Québec, viennent de voter à plus de 70% pour une augmentation de la cotisation versée à CHYZ (la radio universitaire) à chaque trimestre. Cela permettra à CHYZ d’augmenter sa puissance d’émission au même niveau que les radios commerciales de Québec. CHYZ a comme mission de faire découvrir des nouveaux groupes émergent aux auditeurs. Comme quoi, vous n’entendrez pas de Lara Fabian sur les ondes de cette radio dédiée aux groupes émergent et ceux de l’ombre…
Longue vie à CHYZ 94,3!
Rimbaud avait-il du goût quand il a écrit « Le bateau ivre »,et si oui, l’avait-il appris
à l’école ou en fréquentant des maudits bums comme Paul Verlaine?
François Villon a-t-il composé « La Ballade des pendus » en contemplant béatement sa
collection de diplômes universitaires?
Blaise Pascal aurait-il pu apercevoir dans les espaces infinis ce silence qui lui faisait
tant peur s’il n’avait D’ABORD été mathématicien?
Louis Ferdinand Céline,écrivain de grande culture,était-il « un meilleur humain » quand
il vargeait sur les juifs dans « Bagatelle pour un massacre »?
Ici au Québec,Victor Lévy-Beaulieu a-t-il construit son oeuvre à l’école ou en arpentant
le pays incertain à partir de son village natal jusque dans le grand Montréal,y
cartographiant sur la page blanche,à son corps défendant,la géographie humaine
du monde d’ici?
C’est d’abord l’architecte,l’ingénieur chez Léonard de Vinci qui s’opposa à la notion du goût imposé par les esthètes de Florence et qui créa les chef-d’oeuvre que l’on sait en peinture, en sculpture. C’est l’ingénieur militaire, confronté à la laideur indicible de la guerre qui a peint sur le visage de « La Joconde » ce sourire impérissable qui
calme toutes les colères.
Je suis pour l’art à l’école,mais à l’intérieur des matières premières .L’adéquation
entre goût et culture me révulse. Cette lubie a inventé le fascisme il y a cent ans avnt d’aller infecter les universitaires qui conseillaient Hitler en 1933.
Avant l’art j’imposerais le sport à l’école qui dégraisse le colon qui sommeille en
chacun de nous.
Le sport,cette deuxième passion chez Jean-Paul Riopelle,sans laquelle il n’aurait jamais peint « Hommage à Rosa Luxembourg »,cette fresque longue comme une patinoire de hockey où tout s’élance, jaillit, monte dans l’air libre,avec des oiseaux aiguisés comme les patins de Maurice Richard ,quand nous savions déjà, avant
même qu’il ne lance, qu’il allait compter le but gagnant.
Voilà comment on peut déraper dans un texte qui a toutes les apparences d’être bien écrit. Le problème c’est que la réponse qu’il cherche est dans sa prémisse. Pourquoi les jeunes filles qui se présentent à Star Académie chantent-elles toutes les succès de la radio commerciale? C’est parce qu’elles rêvent de passer un jour à cette radio. Simple non? Trop peut-être?
Allez vous promener dans les corridors de Vincent-d’Indy ou du conservatoire de musique pendant les auditions d’admission. Vous entendrez autre chose. Tout comme à ces concours de Rock…Comme quoi toute cette rhétorique sur le commerce qui supplante l’art dans notre société ne tient pas la route.
Que les jeunes filles chantent des chansons de matantes parce qu’elles rêvent de faire plaisir aux matantes, c’est une chose. Que cela soit leurs propres choix musicaux en est une autre. Elles savent devant qui elles chantent et elles font leurs choix en fonction de ça. C’est tout.
Et quest-ce que c’est que ce discours condescendant à l’endroit de la culture populaire qui serait moins bonne que l’autre Culture, la vraie? Va-t-on un jour cesser de frapper sur ceux qui aiment ces choses là et qui n’ont pas à se justifier auprès d’une élite soit-disant mieux pensente et détenant l’exclusivité des secrets du bon goût?
Moi, j’aime la musique. Et mon registre est très large. Je ne suis pas un fana de musique commerciale mais il y a des choses que j’aime franchement dans le lot. Alors quoi? Ne suis-je pas un artiste? N’ais-je pas un bac en arts? C’est quoi toute cette merde?
Je fais de la peinture abstraite. Ça ne m’empêche pas d’aimer voir un beau portrait ou un joli paysage. C’est quoi l’idée? Aimer une forme d’art est toujours un pas dans la bonne direction. Même s’il s’agit d’oeuvres moins déterminantes ou plus commerciales. Le reste, c’est de l’élitisme pur et net.
Jeuuuu t’aiiiimeuuu…
Grand cliché s’il en est un, mais Star Académie se retrouve victime de notre bon vieux syndrome de la saucisse Hygrade. Je m’explique, ces auditions doivent sûrement n’attirer en majorité que des fans vendus au genre, donc « sensibles » à ce que les juges recherchent vraiment. Mouche et vinaigre cohabitant mal ensemble, on ne peut que se retrouver face à du Rock Détente en puissance. Même sans tomber dans un alternatif extrême, entendre dans ces auditions (tout comme à l’émission elle-même) un peu de Dumas, Balthazar ou Béluga ne doit pas y être monnaie courante. Comment voulez-vous que Pierre-Karl fasse la une avec un Wilfred ou une Marie-Hélène sauvé(e) des eaux, qui aurait fait sauter les lignes téléphoniques un bon dimanche au soir, avec une version sulfureuse d’un succès de Fred Fortin ou de Taïma?
Voyeuse et curieuse, j’avoue avoir jeté l’oeil et l’oreille à plus d’une reprise sur ce phénomène. Quand on se retrouve avec une fille de 25 ans qui chante à pleins poumons du Nicole Croisille, ça fait plus que dur. Ne me faites pas croire que c’est ce qu’elle écoute dans son salon? Peut-être pas, mais si j’ai l’intention de devenir une Star, j’aurai probablement plus de chance avec le palmarès de « P.S. Tendresse » plutôt qu’avec celui de « Bande-à-Part ». Triste.
Les émissions du genre « reality t.v. » sont l’indication même que les médias ont compris ce qui faisait marcher la masse. De dérisions en dérisions, on augmente ainsi la cote d’écoute. Et tous ces concours qui font miroiter aux
jeunes l’impressionnant rôle de fausse star font partie de la même catégorie.
C’est devenu une épidémie. Et le pire ? C’est que ça fonctionne! On réussit à soustraire toute logique du cerveau humain, une sorte de lobotomie subliminale, et à implanter des images irréalistes qui démontrent que d’être une star, c’est
tout ce qui compte. De devenir un artiste accompli importe peu. On peut facilement être connu sans avoir de talent. Aucun. Il suffit d’aller se planter devant des juges abrutis qui sont très bien rémunérés pour rire de ceux et celles qui
s’éventrent à donner une performance. Ils font rire d’eux, reçoivent des rebuffades, des insultes garnies d’un ridicule absolu et retournent penauds à leur petit patelin. Si ce n’était pas le cas, les concurrents qui doivent être éliminés pourraient l’être sans que ce soit médiatisé. On pourrait présenter les 10 dernières personnes retenues.
Mais non. C’est le ridicule qui vend!
Les jeunes sont aveuglés. Ils réalisent que Britney Spears vend des millions de cd, pourtant, elle ne sait pas chanter. C’est là le hic. Le talent importe peu.
Le management et le marketing sont les poutres qui soutiennent un artiste connu.
Mais pour ceux qui ont le talent justement, et qui aimeraient se voir offrir l’opportunité de le développer, ils sont privés de ce luxe. Le système scolaire alloue trop peu de temps à l’apprentissage des arts, de la musique, de la danse, du théâtre
et même de l’éducation physique. Il est sûrement possible d’équilibrer le nombre d’heures dédiées aux cours académiques et aux cours culturels.
De plus,comme l’expression artistique permet aux individus de mieux contrôler leurs émotions, ces programmes pourraient aider à diminuer le taux de violence.
Je suis assez surpris qu’une toune de Lara Fabian mi-Européenne et canadienne soit la plus chantée.
Ça aurait être pire que ça. Moi, avoir fait les auditions à Québec j’aurais possiblement chanté une chanson de Gilbert Bécaud. Aurais-je passé le test?
J’ai beaucoup aimé les réactions viscérales de ceux qui sont monté aux barricades pour défendre des visions non-élitistes de la culture, pour rappeler les cointaminations fascisantes qui souvent sous-tendent celles qui le sont. Je me range derrière eux. Mais emruntant un autre chemin, je trouve que cet article éditorial de Desjardins ne va pas assez loin et surtout, qu’il emprunte la mauvaise direction. Quand il s’en prend à la vénalité des medias et qu’il nous laisse entendre que cela l’horripile, je ne peux qu’être d’accord avec lui de manière générale. Mais admettons quand même que ce ne sont pas toutes les plages horaires de ces medias qui sont à ce point moches, ni tous leurs animateurs, ni toutes leurs chansons. Pour ma part, je l’aime bien moi Lara Fabian. Quand je prétend qu’il ne va pas assez loin, c’est parce que son analyse se borne à présenter ces choix de la radio commerciale comme étant la manifeatation d’un manque de goût de leur part ou de la part du public qui réclamerait toujours le pire de cette programmation musicale. Je crois que c’est bien plus insidieux que cela et que ces choix sont fait en fonction de la volonté des publicitaires qui alimentent les profits de ces stations de radio, des actionnaires qui imposent ce qu’ils croient que doit être une culture populaire. À leurs yeux, c’est celle qui ne dérange pas, qui fait oublier de penser, qui anesthésie l’esprit critique, qui offre l’amour à consommer comme autrefois on offrait des hosties, qui sert d’exutoire à toutes les frustrations. Comme cela, on pense pouvoir dormir sur ses deux oreilles chez ceux qui ont tout à gagner de ces choix. Bref, ces medias et tous les autres medias, sont des courrroies de transmission essentielles dans la chaîne du conservatisme social et de la reproduction de ses stuctures. Et cette attitude de base, elle est souvent présente autant chez ceux qui auraient du gôut que chez ceux qui n’en auraient pas.
Tout le monde sait très bien qu’il faut aimer ce que l’on fait dans la vie même si parfois on sait que nous allons avoir de la misère. La passion est beaucoup plus importante que le salaire. Je connais des gens qui gagnent des salaires faramineux mais qui ce lèvent tous les matins et partent travailler à reculons!
J’aime mieux gagner un peu moins et avoir la passion pour mon métier que de gagner 200 000$ par année et de détester ce que je fait chaque jour. Ce n’est qu’une question de principe et de valeurs, rien de plus. Évidement, ce n’est pas tout le monde qui est fait pour les études mais il y a un diction qui dit: quand on veut, on peut! Il est très vrai d’ailleurs!
Je connais des gens sans diplômes qui gagnent très bien leur vie. Et oui, ça existe!
Moi non plus, je n’écoute pas Lara Fabian. Cependant, puisque vous êtes un leader de la pensée, vous auriez pu nous dire quoi écouter. À voir le contenu Musique de Voir.ca, je suis loin d’être impressioné. Ce genre de musique non plus ne me convient pas. Corneille, Loco Locass, Luc de Larochelière… Il faut dire que je ne suis pas une pellicule photographique. Je ne suis pas impressionable.
La société est malade, attaquée par le virus de la facilité et du manque de profondeur. La culture est victime de chansons de surface interprétées par des chanteurs préfabriqués… une maladie dont sont victimes depuis longtemps les Américains et qui, lentement, surnoisement s’attaque à la population québécoise. La facilité, la paresse intellectuelle, la convergence nous imposent des télé-réalités insipides et artistes moulés. La même toune, pour tous! Il est beau le petit «péheur de houmarres», elle chante bien la petite courte avec les grosses jambes. Et le problème n’est pas qu’ils soient sans talent, loin de là, mais on nous les impose, comme on obligerait à un végétarien de bouffer un steak de bison ou à un musulman de manger un sandwich au bacon. On nous présente leur visage et leurs chansons en boucle dans les journaux, à la télé, à la radio, sur internet… et la publicité fait ses ravages sur les cerveaux endormis.
On consomme de la facilité, de la culture de masse. Les jeunes sont des «pubs victims». On vend un nombre imposant de disques Star Académie parce qu’on nous bombarde de cette émission comme si nous possédions des armes de destruction massive. Qu’on ne se demande pas pourquoi ils chantent tous la même chanson, la culture se concentre, se dilue, se cherche et vise les jeunes qui embarquent dans le train fadasse de la paresse intellectuelle.
L’effort n’est plus une valeur importante… tout est rapide, instantané, consommé… internet, les chaînes de nouvelles continues. Pendant ce temps, on ne lit plus, délaissant les bibliothèques pour un réseau bourré de fautes et d’informations inexactes. La télé est le nouveau transmetteur de culture et je suis d’accord en partie avec VLB: la télévision n’est plus ce qu’elle était, cherchant les cotes d’écoute plutôt que sa qualité. Ainsi va la culture!
J’avoue qu’aujourd’hui, je n’endosse pas vraiment le propos de monsieur Desjardins. Je ne conteste pas la pertinence d’intégrer les arts dans une formation académique. Je suis simplement sceptique quant à la potentielle étendue de l’éveil à l’Art que cela pourrait susciter chez les jeunes.
La réceptivité artistique découle essentiellement d’un intérêt, d’une forme de curiosité, d’une envie de nouveauté. J’ai conduit deux enfants aux portes de l’âge adulte. Leurs amis ont effectué de nombreux passages à la maison. Chez ces jeunes, il importait davantage d’être cool, de correspondre aux critères du groupe, d’endosser les goûts et idéologies qu’il véhiculait. Il y avait bien peu de place pour l’ouverture à l’art. Ils n’étaient pas particulièrement emballés lorsque je leur proposais une excursion au musée. Ils n’avaient pas davantage envie d’assister à un concert. C’est tout à fait normal.
Je me rappelle ma jeunesse et je n’étais pas différente de mes fils. Mon enfance, mon adolescence, ne m’ont simplement mise en contact avec la culture dite populaire. Devenue adulte, j’ai eu moins besoin d’investir mon temps et mon énergie à me faire accepter de mes pairs. J’ai pu me permettre de sortir des sentiers battus, d’explorer des genres musicaux, de me demander ce qu’on pouvait aimer des grands peintres. J’ai fait des découvertes qui m’ont ravie et m’ont donné le goût de pousser plus loin.
Je ne dis pas que l’enseignement des arts ne favorisera pas l’éclosion d’un intérêt ou d’un talent potentiel. Je crois simplement qu’il est loin d’être facile de livrer un tel enseignement. Bien peu de professeurs sauront transmettre leur sujet avec suffisamment de passion pour donner aux étudiants l’envie d’y accorder un soupçon d’intérêt. Je crains donc que des masses de jeunes s’emmerdent pendant les cours d’art, au point d’en développer une aversion qui nous conduirait aux antipodes du but recherché.
Non mais franchement, qu’allez-vous faire si Céline Dion, Lara Fabian ou n’importe quelles autres chanteuses quétaines (commerciales mais quétaines quand même) se jettent en bas d’un pont??? Vous aller vous jeter aussi??? Je trouve triste qu’une grande partie de la population ne soit pas capable de penser par elle-même et qu’elle juge le talent des artistes par le simple fait que cette personne vend beaucoup de disques! C’est rendu qu’on se pose même plus de question: « c’est dans le top 5 des meilleurs vendeurs!!! WOW! Faut l’acheter! » C’est quoi le problème? Je vais vous le dire: de nous jours, les gens écoutent de la musique pour suivre les autres, pour pouvoir participer aux discussions sur les nouveaux chateurs (poches) qui sont aux sommets des palmarès. La musique proprement dite, les paroles avec du sens, les arrangements musicaux recherchés ne comptent plus.
Pourquoi la musique « commerciale » est si populaire? J’ai bien l’impression que c’est parce qu’il y a beaucoup de personnes qui sont soit peureuse, soit paresseuse. Peureuse: parce qu’on ne veut pas se faire montrer du doigt comme étant marginal, comme étant une personne qui écoute de la musique bizarre ou pas à la mode. Paresseuse: parce qu’on fait pas l’effort d’aller voir ailleurs…c’est ben plus facile d’écouter la musique qu’on nous sert en quantité industrielle dans les grandes stations de radio.
Faudrait pas oublier qu’un bon chanteur, c’est pas celui qui pousse la note et qui se contente de prononcer des paroles insipides parce que ça fait pleurer les matantes, c’est celui qui est intègre et qui chante par passion, pour passer son message…celui auquel il croit, non celui qu’on lui impose ou qu’on veut entendre.
Crier à l’élitisme est simple et facile. Ça ne laisse pas transpirer beaucoup d’efforts et ça laisse encore moins place à des réflexions brillantes sur le sujet abordé.
Bref, c’est peut-être prolongé une mauvaise habitude de consommation qui pousse plus à dépenser qu’à penser.
Et réduire une critique à son argument le plus faible aura toujours pour effet de laisser le débat s’installer dans le néant, dans ce « no man’s land » déjà évoqué dans ce texte.
Alors, vous m’excuserez d’être surpris par ces nombreuses réactions excessives générées par un texte suffisament nuancé et prudent, qui ne visait qu’à défendre la véritable création artistique au Québec.
Alors, monsieur Desjardins, même si je reconnais que l’anecdote qui tient lieu d’introduction à votre texte pertinent sur la suprématie du divertissement commercial au détriment de l’art le plus abouti est faible; mais je ne peux que vous encourager à revenir sur le sujet dans le cadre de cette chronique.
Après tout, n’écrivez-vous pas dans un hebdo culturel?
Alors, pourquoi éviter le sujet plus longtemps ou ne l’aborder que du bout des lèvres? Essayons de vider la question pour VOIR… Essayons de prendre le problème avec une juste perspective (historique, géographique, politique, économique, etc.) et tentons aussi d’explorer l’ensemble des solutions qui s’offrent à nous.
Ça pourrait être très instructif…
On pourrait, par exemple, essayer de s’entendre et situer plus précisément ou se trouve cette mince et tortueuse ligne qui sépare une oeuvre d’art populaire d’un produit de masse enrobé d’art.
Enfin, j’avoue que voir dans le système d’éducation une solution à ce manque flagrant de culture dont nous souffrons, cette paresse qui nous enferme toujours dans l’accessible et le facile-à-comprendre; ce n’est pas à mon avis une piste de solution acceptable. L’école assume déjà beacoup de fonctions qui devrait être assumer par les parents et un système ne peut plus jouer les mécènes. Nous, oui.
Quel beau jeu de mot…
Le cancer du colon… David fait-il faire allusion à ce qui est l’un des maux les plus répandu, tel un produit de masse, de société… qui peut être héréditaire, qui se transmet de génération en génération (un peu comme l’image vraie ou fausse des BS)?
Le cancer du colon… David veut-il nous faire comprendre le sens de colon… comme dans personne peu raffinée ayant de forts préjugés et étant conservateur… dans le style de Star Académie?
Je pense que l’image proposée par David est forte, choquante et convaincante. Oui, nous sommes colons. Nous acceptons d’entendre à la radio commerciale cent mille fois les mêmes chansons, les mêmes publicités, les mêmes produits… pas étonnant comme notre cerveau devienne petit à petit une gibelotte.
Oui, David a raison lorsqu’il mentionne qu’il existe un « no man’s land » entre le divertissement de masse et l’art. Une preuve réelle de ce « no man’s land » : le Mois Multi, le Karnaval off, les Ateleirs ouverts et les autres performances accessibles à tous.
Le divertissement de masse tend à faire consommer toujours plus sans jamais savoir pourquoi. Nous sommes tous victime de ce phénomène un jour ou l’autre. L’art avec un grand A est inaccessible, inabordable et incompréhensible pour plusieurs : un sport de m’as-tu vu. Par contre, l’entre deux, est stimulant, créatif, accessible, cool. C’est l’occasion de quitter son uniforme de colon!
Finalement, pour revenir sur l’aspect éducation, je pense que l’augmentation, à l’école, du temps consacré à des disciplines artistiques et physiques sauvera peut-être un certain nombre de décrocheurs en stimulant leur imagination et leur créativité. Au minimum, cela permettra à tous les élèves d’avoir une meilleure concentration. Résultat : ils s’en laisseront moins imposé par la société. Ils feront autre chose que de jouer à l’ordinateur et aux jeux vidéo, ils auront un moyen de s’exprimer et de ne plus suivre comme des moutons.
Honnêtement…je trouve ça un peu useless comme débat, la qualité de ce qui est présenté à la radio, la qualité de l’éducation…blablabla. Ma raison pour croire une telle chose? Simplement que l’éducation ne fait pas la personne, le modèle même de la société qui nous dit qu’il faut avoir une bonne éducation est un gros tissu de mensonge, pourquoi avoir une bonne éducation? pour avoir un bon emploi, pourquoi avoir un bon emploi? pour faire plus d’argent? Mais en fin de compte, faire plus d’argent de nos jours, ça permet juste aux gens de plus s’endetter. Depuis quand l’éducation est synonime de capacité à réfléchir? Regardez juste les taouins qui sortent de notre système d’éducation pas plus intelligents que lorsqu’ils sont entrés! Ils sont justes capables d’occuper une job platte et de s’endetter avec leur salaire en croyant au gros mensonge selon lequel ‘les besoins sont infinis’ (c’est ça qu’ils enseignent dans le merveilleux système d’éducation!). Come on, ben oui, la radio passe pas de la bonne musique, t’es pas forcé de l’écouter, t’es pas obligé de regarder Star Académie, oui, ils sont criticables, mais est-ce que ça va vraiment les faire changer? J’en doute fort. What are you gonna do about it anyway? Perso, je met simplement mes écouteurs et écoute VNV Nation, Pitchshifter and the like et si les gens sont incapables de penser par eux-mêmes, leur prob, ils ne feront pas ma vie.
Ouais bon, le titre est un tant soi peu offensant pour la majorité Virginienne du Québec mais que voulez vous, on ne peut avoir l’oeuf et la poule, c’est l’un ou l’autre. Aujourd’hui la culture télévisuelle est des plus rare sur nos écrans. Depuis déjà plusieurs années, grace à nos chers Fabienne et cie on roule a fond de train dans le fast-food quand on parle de télévision.
Le plus malheureux ici c’est que l’on adule ces chers démolisseurs culturels. On les couvrent d’or et la majorité en redemande. Est ce que quelqu’un pourrait un jour me dire ce qu’il nous reste culturellement parlant après avoir visionné un épisode de la poule aux oeufs d’or ou encore un épisode d’une quelconque télé banalité ?
Il y a cette phrase qui dit que lorsqu’on se compare on se console, eh bien à moins de se comparer culturellement à un boite de conserve on n’a rien à envier à personne côté télévision sinon une énorme gêne qui ne fait que grandir au fil des émissions. Tient y’a Mitsou et sa clique qui essaie de nous faire connaitre cöté canadien, ouais bon on en reparlera car ici la charmante animatrice à réalisé un beau gros zéro en ce qui à trait aux cotes d’écoute.
Ici on demande à quelqu’un qui est Jean Valjean et on se fait répondre « Jean qui ? »
On demande ou est Ste-Hélène et on nous répond que c’est en dessous du pont Jacques Cartier.
Le plus triste c’est qu’une minorité réalise l’ampleur de cette coupe à blanc culturelle menée de front par l’empire Québecor. On nourrit la masse de facilité, de banalité, de simplicité chronique. On condamne l’intellect au profit beau bon pas cher et la majorité est en liesse, elle bourdonne de joie.
Allez, gavez vous de cette bouffe infecte télévisuelle, un jour vous serez les premiers à réaliser que nous ne sommes pas seulement ce que l’on mange, nous sommes aussi ce que l’on regarde…
C’est qu’elle tarde à sauter la bombe culturelle….tic…tac…tic…tac.
Je voudrais juste soulever un point: Pourquoi est-ce une chanson de Lara Fabian qui est la plus reprise aux auditions de Star Academie?
D’après moi, c’est une des rares chansons faciles à aborder. Je m’explique.
Quels sont les points communs des participants des premières émissions de StarAc? Une voix puissante qui tente d’imiter certaines vedettes de la chanson québécoise. Mais pas n’importe quelle vedette. Si vous souhaitez percer aux auditions de StarAc, il faut que vous prouviez votre potentiel pour vous approcher un jour de Mme Céline Dion.
La plupart des participantes veulent donc faire l’étalage de leur talent en livrant leur performance, qui risque d’être unique, en interprétant une chanson facile (niveau texte…le stress ça existe aussi en entrevue), une chanson qui permet de forcer sa voix.
De toutes façons ce ne sont pas des artistes qui sont sélectionnés, mais des interprètes. Les futurs artistes ont plus de chance de percer dans des concours moins télévisés, mais ils pourront exploiter leur vrai talent de créateur.
Non il n’y a pas un manque de culture au Québec, il y a juste comme dans la plupart des pays industrialisés une envie de réussir sans trop se forcer, sans trop de talent. On va tous prendre un chemin pour y arriver du moment qu’on ne travaille pas trop fort.
Quelle serait la chance d’un participant s’il décide d’interprèter texte de Jérome Minière? ZERO…..retour à la case départ, trop original, pas assez mercantile…..
Ne tombons pas dans un snobisme d’intellectuels qui se veulent particulièrement brillants en crachant sur la musique commerciale, sur les succès facile, et ne se veulent que les adeptes de la musique « underground »……Car dans tous les styles de musique il existe des déchets, que ce soit commercial ou artistique.
Il y a beaucoup de sortes de musique et de postes de radio, mais tout revient toujours au même. On entend les mêmes chansons à tout bout de champ et il n’y a pas moyen d’entendre d’autres choses. C’est à croire que les artistes ont seulement 3 chansons sur leur album. Quand les postes de radio commencent à en diffuser une, on peut l’entendre 10 fois dans la journée. C’est fatiguant et après on se demande comment ça se fait que tout le monde a le même répertoire lors des auditions de Star Académie. À moins d’écouter nos propres disques, la radio nous rend en quelque sorte alliéné et on oublie que le disque contient d’autres chansons. Il faudrait voir à remédier à ce problème je crois.
Les critères c’est de ne pas être trop professionnel, de belle apparence, savoir des chansons par coeur, avoir une belle voix, pas être trop gros et avec tout cela tu peux passer une premère audition. La première année il y avait plus de blondes que de brunettes et tous les gars étaient pas mal mignons c’est beaucoup plus facile pour les cotes d’écoutes d’adopter des beaux candidats que des candidats qu’il faudrait faire avec eux une transformation extrème.
Pour le choix des chansons c’est pas compliqué car les jeunes n’ont pas vraiment le droit de faire appel à leur créativité car les compositions personnelles ne sont pas toujours aux goûts des jurys donc le jeune est bien mieux d’interprêter une chanson à succès pour démontrer toute sa performance.
Mais je suis d’accord qu’il serait beaucoup mieux de laisser les jeunes s’exprimer et on pourrait mieux juger de leur capacité. Mais je crois que ce sera plus Star Académie 2035 que pour l’instant et les jeunes doivent faire avec ce qu’il reste de budget dans les écoles car très bientôt les cours de musique feront partie d’une époque révolue. La ministre va perdre sa job car il n’y aura plus de budget pour les arts à voter et ensuite à refuser car il n’y aura plus d’artiste pour les réclamer. C’est comme ça le progrès et les changements gouvernementaux.
J’ai trouvé ce texte de David Desjardins plutôt intéressant, mais ce sont surtout les réactions des lecteurs qui ont suscité une réflexion chez moi.
D’une certaine façon, je suis d’accord avec l’auteur sur certains points, puisque j’exècre moi aussi Star Épidémie, Lara Fabian et autres quétaineries faciles à consommer. Par contre, je dois avouer qu’il serait condescendant de prétendre que mes goûts musicaux sont « supérieurs » à ceux de la majorité qui écoute la radio commerciale et achète les meilleurs vendeurs. En effet, la personne qui est à l’affût des nouveautés culturelles et des critiques est-elle plus indépendante que celle qui carbure aux succès de Wilfred et Marie-Élaine?
Certains dénoncent le contrôle de l’industrie sur les ondes ; d’autres répliquent que c’est ce que le public demande. L’oeuf ou la poule? Faut-il blâmer les propriétaires des radios commerciales de tourner en boucle des succès insipides ou les auditeurs de les écouter sans chercher plus loin et même d’en redemander? C’est sans doute un mélange des deux qui fait que certains demeurent sous les projecteurs, fiers de leur succès populaire, pendant que d’autres récoltent un respectable, mais moins lucratif succès d’estime. Il y a même, les chanceux, qui se arrivent à réunir les deux!
Quoiqu’il en soit, les goûts sont dans la nature, comme on dit, bien que je considère l’ouverture comme une grande qualité de l’esprit!
Dans mes habitudes de consommation alimentaire, la lecture de l’étiquette est un incontournable. J’évite les nitrites, les colorants et autres contaminants néfastes à ma santé et à celle de ma famille. En ce qui concerne la musique, je m’aventure en totale liberté. Je prends des risques. Je me fous des conventions. Mes goûts sont très vastes. J’adore voyager au gré des saveurs musicales des pays visités. Et si je m’évertue à rechercher l’authenticité dans le produit, je ne me soumets pourtant à aucune loi, aucune règle. So real…, ça veut dire quoi au juste? Sans trucage ? Sans sonorité électronique ni sampler ? Ou plutôt, le genre d’album réalisé avec une intention autre que mercantile? Sincèrement, il m’arrive de tomber en amour avec des chansons venues d’ailleurs qui sont pourtant des produits hautement commercialisés dans leur pays. Par exemple, depuis quelques temps, je craque pour des chansons pop en « indie » qui sont archi populaires en Inde et dont la pureté culturelle est très contestable. Je réalise que la même chanson pourrait être traduite et interpretée par Mario Pelchat et je la trouverais sans doute hyper quétaine. Dans un certain contexte culturel, certaines chansons me procurent une sensation tout à fait jouissive alors que voilà , transposée dans le mien, elles ne me rejoignent plus du tout. Je crois que tout ce qui touche les goûts musicaux ne doit pas être dicté par des règles. C’est ce genre de valeur que j’essaie de transmettre à mon fils en lui donnant accès au monde par la musique. Je veux lui transmettre le goût de la diversité et l’envie de sortir du cadre. Je suis d’accord avec vous, M, Desjardins, il y a matière à réflexion. Il est question ici surtout de transmission de valeurs entre parents et enfants et à mon avis beaucoup moins de programme scolaire. Parmi celles-ci, j’aime celle qui consiste à pouvoir aimer un artiste en toute liberté simplement parce que ses mots nous rejoignent et nous aident à évoluer.
Très fière de nos québécoises… Je n’en reviens pas.. autant de jeunes femmes qui chantentenn’ une seule et unique chanson.. Il y en a tellement des plus belles, des plus songées, des plus profondes.. Encore là faut il se consoler que le concours demande des chansons française car il y en aurait probablement plus beaucoup qui chanterait dans notre langue..
Lavage de cerveau rock détente !! Toujours les mêmes pièces mélancoliques qui passent.. qui donne envie de brailler lorsqu’on conduit..et non pas car c’est triste mais bien parceque c’est tristement pathétique.. Mais avouons que s’ils restent encore en ondes avec leur P.s Tendresse, et qu’ils sortent un cd.. c’est qu’il y a vraisemblablement beaucoup plus de gens quon le croit qui se complaisent à écouter Lara Fabian et Mario Pelchat…
Je dis, chercher des chansons qui ont plus de coeur .. C’est vraiment décevant .. car Il y a beaucoup de jeunes femmes qui ont choisis la même chanson..Et combien en existe-t-il des belles sur le marché? Probablement plus que de personnes pour les chanter !!!
décevant.. vraiment…
Je suis tout à fait d’accord avec David Desjardins ; si on donnait la chance à la vraie musique de passer en ondes (autre qu’à chyz et autres stations très rares), les gens s’ouvriraient peut-être les yeux, les oreilles, la tête et s’apercevraient qu’ils se font baiser de tout bord tout côté par ce pop-commercial, ces comédies musicales poches, cette pollution auditive. On a de super bons artistes québécois qui sont trop souvent cachés, pourquoi pas plus de Chloé St-Marie, de Yann Perreau, de Marie-Jo Thério, de Loco-Locass? Ils se font tous enterré par PKP. À quand du bon Aphex Twin, Bjork, Cursive, Boards of Canada et j’en passe, à la radio? Il me semble que les gens seraient peut-être un peu moins stressés dans leurs vies de tout les jour car entre vous et moi quoi de plus enrageant que d’entendre ces éternels morons de la Starac qui semblent se multiplier et faire des bébés partout chaque jour, ça en est insupportable! Grâce à monsieur Desjardins, j’ai le sourire en pleine face en lisant cette chronique et je me dis « Oui.yeah, je ne suis pas seule a penser comme ça et tout le monde qui lisent ce truc et qui sourient en même temps que moi pensent COMME moi! » Du coup c’est encouragent de se sentir moins seule dans cette univers de mal-bouffe pour l’oreille.