Retour sur la chronique de la semaine dernière dans laquelle je vous avouais bien candidement que j'allais m'ennuyer de vomir un animateur tombé au combat. Mea culpa. J'adore haïr. J'aime détester. Je lis, j'écoute et je regarde autant pour m'amuser, pour apprendre et pour aimer que pour maudire.
Pas vous? Et pourtant, quel bonheur pervers de lire Franco Nuovo pour mieux apprécier son talent d'animateur à la radio, d'écouter Languirand pour se consoler de sa propre ignorance en matière de pétrissage des chakras, de regarder Eric Salvail pour se convaincre que la télé québécoise, lorsque vient le temps de jouer la carte du cheap grand public, n'a que peu à envier aux USA ou à la France. Sinon le fric des premiers et les froufrous du second.
Parlant de Salvail, je le déteste avec une passion délirante, le considérant comme la parfaite incarnation de la vulgarité télévisuelle. Non parce qu'il raconte des obscénités qui font glousser les matantes et rougir les grand-mères. Non plus parce qu'il anime une télé-réalité d'une insondable connerie. Mais plutôt à cause de sa guidounerie qu'on nous présente pourtant comme un bel exemple de détermination, un success story. À cause de sa façon bien impudique de réclamer de l'amour et de la célébrité à tout prix. Comme si montrer sa gueule à la télé était une finalité, comme si faire dégouliner son imbécillité au plus grand bonheur des téléspectateurs était un métier enviable.
La célébrité, ce fléau. Dans un tout autre registre, vous remarquerez que même certains agents d'immeubles s'y laissent prendre, adoptant des airs de vedettes, affichant sur leurs pancartes des photos où le sourire épais du vendeur emphatique a été remplacé par la bouille zoolandesque du mannequin en papier glacé. Juste ce qu'il faut de mystère et de suffisance sur fond noir tragique ou gris mélancolique. J'en ai aperçu deux spécimens savoureux qui apparaissent avec régularité sur l'un de mes parcours de jogging favoris. Tellement pissants que la première fois où je les ai vus, j'ai dû m'arrêter et revenir sur mes pas pour m'assurer que je n'avais pas halluciné. Les joues creuses, le regard perdu dans l'abîme de leur rapport d'impôts, l'ombre d'une repousse de barbe virile. Coudonc, les boys, vous vendez quoi au juste, des maisons ou le parfum d'une marque de bobettes?
Mais ceci est un retour sur la chronique de la semaine dernière, disais-je? J'ai menti. C'est plutôt un prétexte pour vous montrer que si des fleurs ou du pot, le second fait un bien meilleur projectile, je suis aussi capable d'aimer d'amour. Même quand cela concerne la damnée télé.
Aussi, permettez que je m'étende sans trop me répandre sur toute l'admiration que j'éprouve à l'endroit de Julie Drolet, chef d'antenne qui m'a réconcilié avec le bulletin de nouvelles de 18 h à la SRC de Québec. On m'a dit – et j'ignore si cela est vrai – que la dame est excessivement exigeante, voire difficile. Qu'est-ce qu'on en a à foutre? Que ce soit grâce à son charme, son regard pétillant, son sérieux, son évidente passion du métier, ou tout cela ensemble, reste qu'elle réussit là où un chapelet de gars se sont cassé les dents avant elle. Elle parvient à être rigoureuse sans paraître précieuse, ne s'embarrasse pas d'un humour simplet pour faire people: elle nous rappelle que ce sont les nouvelles, que c'est Radio-Canada, et pas le Festival du grand rire jaune. Bref, madame, félicitations pour votre beau programme. Vous y apportez un peu d'âme.
Enfin, toujours à la télé, j'adore une autre émission, aux antipodes du Téléjournal. Cela s'appelle La Nouvelle École, et c'est la seule chose qui puisse me faire passer plus de 30 secondes à l'antenne du canal Vox. La Nouvelle École, c'est un ovni télévisuel. Des petits crisses, des skateux irrévérencieux avec des faces à fesser dedans qui, caméra à la main, proposent un show sur les sports marginaux, du snowboard urbain au trampoline de compétition.
J'adore ces petits morons qui font de leur insouciance une marque de commerce, un sceau d'authenticité, qui donnent l'air de s'en foutre alors que c'est tout le contraire.
Le rapport avec la chef d'antenne?
C'est que contrairement aux Eric Salvail de ce monde, les ti-culs de La Nouvelle École et Julie Drolet ne paraissent pas motivés que par l'envie d'être vus, mais aussi par celle de montrer, d'expliquer, de transmettre.
Je ne vous dis pas que ces gens-là ne sont pas obsédés par leur image. En fait, je n'en sais rien, et au fond, on s'en contrefiche. Ce qui importe, c'est qu'ils savent parfois s'oublier.
Ils ne sont pas seuls. Mais avouez que dans un univers de vedettes plus intéressées par leur propre personne que par leur sujet, il est toujours rassurant de croiser des gens dont le succès repose sur autre chose qu'une belle gueule d'agent d'immeubles.
Autant certaines personnes peuvent aimer certaines émissions à la télévision et en détester d’autres, autant d’autres personnes peuvent détester les premières émissions et adorer les secondes. Et il en va de même avec les personnalités et animateurs qui nous sont présentés un peu partout. Et c’est tout à fait correct comme ça. Ce qui met du piquant dans la vie, c’est la diversité. Quel plaisir y a-t-il à discuter avec quelqu’un qui est à cent pour cent d’accord avec toi? C’est une discussion qui ne dure pas longtemps, et de laquelle on n’apprend pas grand chose. Il en va de même avec les émissions de télévision, les spectacles, les pièces de théâtre, et ainsi de suite. On a tout à fait le droit de détester quelque chose, en autant que notre haïne, mot que je trouve quand même un peu fort, ne nous pousse pas à des gestes qui n’ont pas leur place. Tout comme notre amour pour certaines choses ne doit pas être un prétexte à des gestes déplacés.
Et de toute façon, c’est une bonne chose que l’on n’aime pas tout ce qui nous est présenté à la télévision car en considérant le temps que l’on passe déjà devant le petit écran lorsque l’on n’aime pas tout, imaginez ce qui se passerait si on aimait toute les émissions; on resterait continuellement collé à notre écran…
Je connais certaines personnes qui, à la vue d’un Pierre Falardeau éructant un câââlisse bien senti, ou d’un Michel Chartrand vilipendant les « crisses de chiens sales » vont tout de suite s’écrier « Ils sont donc vulgaires! ». Tout comme la majorité des Québécois, il semble qu’ils confondent grossièreté et vulgarité, deux caractères pourtant fort différents l’un de l’autre. Le Petit Robert définit la grossièreté comme « qui offense la pudeur, les bienséances » tandis que la vulgarité est dépeinte comme « ce qui est ordinaire, sans intérêt particulier, sans élévation morale ». Et c’est, bien sûr, à cette deuxième catégorie qu’appartiennent les individus comme un Éric Salvail, handicapé par sa propre contemplation, ou une Michèle Richard, aussi empruntée que son trousseau de mariage (rappelez-vous!) commandité.
À mon avis, je crois que ce glissement de sens du grossier au vulgaire a commencé au moment où la notion de politiquement correct a fait son apparition. Ainsi, il est maintenant interdit de jurer en public ou d’emprunter un vocabulaire grossier, mais de plus en plus permis de faire étalage de son manque de culture, en autant qu’on le dise sans parler « mal T’a propos ». Et, le comble de la vulgarité c’est, sans contredit, le fait de produire des émissions ne reposant que sur l’observation (voyeurisme!) de gens enfermés dans un lieu donné. Et qui d’autre qu’Éric Salvail (ou un de ses clones) peut animer ce genre de cochonnerie qui érige la vulgarité en dogme!
Quant à moi, je préfère mille fois avoir à me taper les jurons de personnes qui ont des choses intéressantes à dire plutôt que d’avoir à subir ces discours de « langue de cuirette » cheap de ceux et celles qui se croient éduqués. Eux, quand on les gratte un peu, ça prend pas de temps avant de voir apparaître de la rouille…
C’est vrai que c’est génial de pouvoir aimer et détester, et ce, subséquemment.
J’ai vu des «front pages» qui annonçaient que Éric Salvail avait réalisé son rêve en devenant l’animateur des Métrostar. À mon avis, ce n’est pas Salvail qui a réussi, ce sont les Métrostar qui ont échoué. Désolé, mais j’ai vraiment de la misère à trouver crédible un gars efféminé qui se prend pour un macho! Haine 1 – Amour 0…
Lorsque je regarde la télévision, il y a des choses qui me choquent vraiment l’oeil, et il ne s’agit pas de choses que je puisse corriger avec les oreilles de lapin sur ma télé. Ce qui m’énerve, ces temps-ci, c’est la manie de TVA de faire 12 000 émissions avec un phénomène. Star Académie n’est pas limité au show qu’il représente, non de non, c’est aussi «les auditions», «les demandes spéciales», toutes les autres conneries dérivées et les entrevues dans les émissions de variété. Si les gens peuvent s’écoeurer avant l’automne, ce sera tant pis pour eux autres! Haine 2 – Amour 0…
Heureusement, il y a autre chose que Salvail et Star Académie… sur d’autres canaux. Décidément, il est beaucoup plus facile de détester que d’aimer!
Ce que je trouve intéressant dans certain article, c’est la projection, comme dirait Freud le complexe de projeter.
Parler pour parler, critiquer pour critiquer, mais dans le fond, il n’y a rien, que du déja vu.
Dire ce que la moitié des Québecois pense… Original ?
Combien ça paye, je suis interressé par l’emploi.
En réalité tant qu’a jouer au nihiliste cynique, quand on a tout compris on a compris qu’il n’y a plus rien a dire, sauf quand on est payé pour rien dire.
À vous lire, Monsieur Desjardins, je vois beaucoup de critique incensé. Que ce soit Eric Salvail et tous les pantins de ce monde, Jeff Filion et les agressifs innocents de ce monde, ou encore Julie Drolet qui, à l’instar des deux autres reçoit une agréable note, je sens une amertume quasi-pathologique concernant les nonos et les bouffons qui ornent de façon pathétique nos écrans télé.
Est-ce que c’est si difficile de fermer le téléviseur et d’aller prendre une marche à l’extérieur (l’hiver se meurt, profitons-en)…?? Ou encore, comme des gens suggèrent, de changer de station..??
Ça sert à quoi de se défouler sur de pauvres abrutis qui ne font que gagner leur croûte ?
On le sait assez que d’écouter la télé est maintenant devenu un jeu dangereux si on veut préserver un état d’esprit sain et indépendant.
On sait trop bien que la publicité fait maintenant partie intégrale de la façon sur laquelle le divertissement est présenté. C’est triste de voir l’état de notre télé.
Alors fermons-là !
Parlez-donc plutôt de la bataille des étudiants, de cette pauvre madame Schiavo qui est morte aux écrans du monde, du Pape qui est en train de suivre fort malgré lui… Il y a plein de réelle tristesse dans le monde au lieu de capoter sur le contenu de notre télé…
Franchement.
Lorsque les gens regardent la télévision, ils se donnent l’impression d’exister à travers les personnages qu’ils voient. Je suis d’accord avec le fait que Salvail ne contribuera pas à élever le quotient intellectuel des québécois mais il fait rêver les gens. Je dois avouer que je ne l’aime pas particulièrement mais il est là pour une bonne raison. Il est là pour divertir les gens et je crois qu’il répond aux exigences de monsieur et madame tout le monde. Oui, il était prêt à tout pour arriver au succès mais je crois qu’il est heureux dans ce qu’il fait et que cela ne nous permet donc pas de le juger. On ne peut pas aimer tout ce qui se passe à la télévision et c’est normal que cela se passe comme cela.
Choisir une vie publique, dans le monde des médias, c’est un peu se vendre soi-même et de cumuler les cotes d’écoutes pour ses patrons, sinon la fin est proche. Lorsque le coût des poursuites n’égale pas les revenus, vaut mieux penser autrement.
Pourtant dans nos sociétés de droits, souvent les peines récompensent les mauvais coups. Quand on regarde les gains et les pertes, le bilan encourage fortement de passer à l’acte, sans commandites évidemment. Un monde de fous, dans lequel on rit un peu de tout ça et on s’en fout. Tous dans notre bulle, à s’endormir devant le téléviseur, à regarder des films américains qui explosent et nous distraient de ce monde insensé.
Si la vie était comme ça, on aurait pas de carte de crédit, la vie serait parfaite. Personne ne réinventera le monde, nous vivons dans l’absurde. Tout peut arriver et repartir, sans que personne ne réagissent, jusqu’à temps d’être visé, pour réagir une dernière fois.
Il est clair que la chef d’antenne de Radio-Canada fait attention à son image, tout comme ces agents d’immeubles qui tentent de vous convaincre qu’ils ne sont pas des crosseurs. Vous voyez Éric Salvail pogne parce qu’il à l’air charmant, mais au fond de lui même il est sûrement juste un petit criss qui joue les garçons un peu irrévérencieux. La forme à battu le fond, je l’admets.
Pour revenir aux agents d’immeubles ayant grandi entouré d’agents d’immeubles (ma mère en était une), je peux affirmer que le métier d’agent d’immeuble, tout comme n’importe quel métier de vente est basé sur une chose : la séduction.
Si vous êtes séduit par la personne qui veux vous vendre votre maison et vous en trouver une nouvelle, vous lui ferez confiance, c’est comme un travail de politicien tout est basé sur le charisme et le fait d’avoir l’air honnête.
Mon conseil de la journée: n’utilisez pas les services d’un top vendeur, prenez plutôt le petit nouveau qui crève de faim et qui n’aspire qu’à vous servir, vous verrez vous en sortirez gagnant!
Comme tant d’autres, je me désole à chaque fois que j’ouvre mon téléviseur. Plus que jamais, on y présente des programmes insipides qui semblent destinés à abrutir les populations. Bien entendu, les Canal D et autres Télé-Québec de ce monde nous offrent des émissions et reportages de qualité qui réussisent à nous informer sur la réalité de notre monde, mais combien sommes nous à les écouter?
Qu’une personne écoute Star Académie, et bien soit! Mais que cette même personne ne vivent que pour ces Wilfred mis au monde dans un univers télévisuel, ou qu’elle pleure après que son concurrent favoris fût évincé d’une coquette résidence de banlieu, alors là il y a un problème. Plus personne ne semble s’informer en dehors du sensationalisme et des potins, laissant aux vautours, le contrôle des institutions. Ensuite, on se surprend de voir des partis politique tremper dans la magouille et on s’insurge devant des décisions douteuses d’un gouvernement. À quand « La coline parlementaire académie »? Voilà qui ferait peut-être changer des choses!
Maudit que ça fait du bien de savoir qu’on n’est pas seul.
Samedi dernier j’ai eu la même réaction que vous devant une affiche de maison à vendre. Je roulais tranquillement à la recherche de ma prochaine crèche lorsque j’ai croisé le regard d’un hurluberlu tout droit sorti de la section caleçon du catalogue Sears de mon enfance. J’ai freiné assez fort pour que la tête de mon conjoint embosse le coffre à gant, embrayé en marche arrière et pris le temps de l’admirer.
Après m’avoir traîtée de cinglée, mon chum ébahi a suggéré que mon sens critique était un peu-être un peu trop développé et que je devrais occuper mon esprit tordu à d’autres passe-temps…
C’est juste que j’en suis incapable. Je suis une fille d’habitude et les changements dans les us et coutumes de la société dans laquelle je vis me sautent en plein visage et m’obligent à réagir. C’est pas de ma faute, c’est juste comme ça.
Il me semble que dans mon jeune temps, les bonhommes sur les affiches se forcaient pour avoir l’air honnête, pas pour avoir l’air du cow-boy des lucky strikes. Sommes-nous devenus si obsédés par l’esthétique physique que nous ayons besoin de techniques et trucages photographiques pour inspirer confiance à notre prochain ?
Rassurez-vous, ma dernière pensée avant de dormir n’ira sûrement pas aux mannequins de bobettes de ce monde mais c’est quand même quelque chose de réaliser que l’image que nous projetons est plus importante que ce que nous avons à dire. Et dire qu’il n’y a pas si longtemps, on trouvais indécent qu’un employeur demande qu’une photo soit incluse dans notre c.v.
Je vous approuve lorsque vous parlez d’Eric Salvail, j’éprouve les mêmes sentiments, il m’énerve, j’ai l’impression qu’il va me demander de l’appaudir ou de lui dire que je l’aime et qu’il est beau et bon. Je suis rendu au point où je change de poste lorsqu’il arrive tout énervé. Il polue les ondes, et, on le voit partout, quelle insignifiance.
J’écoute de plus en plus souvent le bulletin de nouvelles à la SRC de Québec, et je peux vous dire que depuis ses débuts à la TV, Julie Drolet a su s’améliorer et nous garder comme téléspectateurs. Bravo Julie.
Vous aimez haïr ? Rassurez-vous, vous n’êtes pas le seul, et il s’en trouve certainement beaucoup qui vous le rendent bien ! Vous haïssez Éric Salvail, mais pour le haïr, encore faut-il connaître son « oeuvre ». Moi, même si je fais figure d’extra-terrestre, je ne le connais pas. Je n’ai pas vu ce gala qu’il animait, je n’ai pas davantage zieuté l’émission de téléréalité dont vous parlez, je ne sais absolument rien du bonhomme parce que ce qu’il fait ne m’intéresse pas. Je n’ai donc pas à le haïr, et je peux garder intacte ma haine pour ceux qui le méritent vraiment.
Vous, vous semblez bien connaître ce sur quoi vous vomissez. J’imagine donc que vous avez religieusement regardé ces émissions que vous trouvez si nullissimes. Êtes-vous masochiste à ce point ? Si le p’tit gars vous emmerde tant, qu’est-ce qui vous retient d’aller jouer dehors ?
Et c’est quoi, cette allusion à Nuovo ? Vous n’aimez pas ce qu’il écrit ? Vous devriez pourtant savoir qu’aux yeux de bien des gens, Nuovo est nettement plus intéressant et meilleur critique qu’un gars comme vous qui utilise souvent la tribune que lui donne Voir pour cracher sa frustration sur le dos des autres !
J’ai toujours hâte de lire la chronique Ennemi public #1! Je me demande toujours qui on pourrait bien démolir cette semaine!
Lorsque j’étais petite, mes parents m’ont appris à éviter de dire qu’une chose était mauvaise ou ennuyante pour plutôt dire que je n’aimais pas la chose en question. Ça s’appelle le principe de dire son opinion sans l’imposer aux autres ou présumer que les autres la partagent.
Ce que je comprends ici, c’est que l’auteur n’aime ni la télévision populaire, ni le canal Vox. Voilà qui n’empêche pas Monsieur et Madame Tout le monde, heureusement, d’aimer regarder les galas Métrostar et Occupation Double de ce monde.
Ce qui m’étonne, c’est combien les médias aiment « descendre » ce que le grand public apprécie. C’est une façon détournée de dire au grand public combien ils le trouvent con. De toutes façons, peu importe ce qui obtiendra du crédit auprès du public le perdra aux yeux des critiques, puisque, selon bien d’entre eux, ce qui est populaire ne saurait être de qualité.
Bref, il ne faut pas croire qu’Éric Salvail est vraiment visé ici. Il est comme les Wilfred, Audrey de Montigny et Julie Snyder de ce monde : honni pour être apprécié de la majorité! Qui sera la prochaine tête de turc?
Voilà du Jeff Filion… en version plus soft!
Le boulot de Julie Drolet ne me semble pas justement comparable à celui d’Eric Salvail, puisque le rôle de la nouvelle chef du journal est bien plus délicat que celui de son confrère : il s’agit pour elle de jouer de son charisme et professionnalisme de manière à regagner la faveur d’un public perdu à radio-Canada (rien que ça !), et, bien entendu, qui dit nouvelle dit offrir de l’information recherchée, crédible et véridique, ce qui n’est pas du tout le cas en ce qui concerne l’émission d’Eric Salvail, il n’est là que pour divertir son public. Même si son émission ne m’intéresse pas du tout, on ne peut nier qu’il ai beaucoup de charme et qui doit tout de même rapporter pas mal de $$$ à la chaîne, n’est-ce pas là le but de ce genre d’émission !? Mais qu’attendre de plus, d’une émission où l’animateur est sensé nous DIVERTIR, au risque d’être pris au premier degré.
Soyons clair, l’idée de la télé réalité ne repose, en grande partie, que sur l’idée que tout le monde peut atteindre la célébrité en exposant sa vie au grand public par des émission en direct. Une idée qui marche encore aujourd’hui, mais encore là, impossible de comparer ce genre d’émission au sérieux d’un télé journal présenté par Julie Drolet, alors SVP ne mélangez pas les torchons et les serviettes !
Le monde des médias, c’est comme une immense foire où tout est possible, le pire (le plus souvent) comme le meilleur. Son principe fondamental est comparable à celui des saucisses Hygrade, sauf que les nouvelles émissions, à mesure qu’elles défilent sur le petit écran, ne se distinguent pas plus leur fraîcheur (en termes d’originalité et de contenu), mais plutôt par leur banalité. On y répète les mêmes vieilles recettes et les mêmes formules archi-usées depuis la nuit des temps.
L’autre grande principe directeur qui doit certainement influencer nos concepteurs et producteurs et administrateurs télé, c’est la loi du plus grand dénominateur commun. Son indice maître, c’est la cote d’écoute. Vous n’aimez pas Éric Salvail? À Dieu ne plaise, car la grosse majorité du Québec, non seulement l’aime, mais l’adore. Vous n’aimez pas Michel Louvain? Les grands-mamans du Québec, elles, le prennent pour un réel icône. Même chose pour les Mme Reno, Janette Bertrand, Claude Blanchard et compangnie.
Il y a ainsi une liste de valeurs « sûres » de supposés communicateurs, chanteurs et animateurs qui sévissent dams les médias depuis qu’ilsexistent, et si vous ne faites pas partie de la clientèle cible, c’est tant pis pour vous! Il se créé de la sorte un pool de spectateurs et d’animateurs qui se perpétuent, laissant de côté ceux qui veulent une télé ou une radio plus inspirée, une minorité (des « intouchables ») qui portera bientôt un brassard.
À la télé, par exemple, de plus en plus, les réseaux se copient. À preuve ils embauchent et « débauchent » le même personnel, et suivent les mêmes politiques de programmation TQS ne fait que la vieille formule populo du Canal 10; TVA suit le filon douteux du publi-reportage; SRC glisse vers la formule commerciale. Espérons que Télé-Québec tiendra le coup…
Je pose la question: sommes-nous condamnés aux shows de chaises à la Guy A. Lepage, aux séries de télé-réalité à la Salvail et aux recettes de matante Huguette? J’en ai bien peur.
Bon bon!! On a pris du poids??? Notre jogging ne fait plus effet! La tentation de la belle table l’emporte sur le goût d’avoir un beau body??? Diantre que de méchanceté ! Que de chrétiens lancés aux lions! Même César peut aller perdre sa couronne de gui » L’illustre M. desjardins vient de réveiller sa pédagogie destructrice!!! Cachez-vous les différents plattes du Québec, les femmes et les enfants d’abord….ha pis non!! Les animateurs de télé d’abord!!!
Le pire, sans utiliser vos propos, quoi que très peu scabreux, je trouve que l’animation télévisuelle reflète assez bien notre société. Notre population vieillit et devient majoritaire et souvent, ils sont ou se confinent eux-même devant le petit écran! Puis je dois vous dire que lorsque j’arriverai à ces âges vénérables, je sais pas si je ferai mieux!!! Aujourd’hui, je dis oui! Mais à 20 ans, je ne me voyais pas comme je suis, alors???? Par contre, je sais que si j’opte pour la télé, bien je ne voudrais pas d’émissions trop lourdes ni complexes ou des animateurs tellement cultivés que je ressemblerais à un verre vide dans un désert d’imagination! Non je souhaiterais avoir un animateur s’aimant tellement que je n’aurais d’autre choix que de l’aimer aussi, n’ayant plus que les autres à aimer!!!
Je suis peut-être pathétique, mais notre société se transforme tellement vite que nous ne voulons pas prendre le recul pour comprendre. À 40 ans on parle déjà de retraite au secours!
Alors, je ne prends pas le temps d’haïr des êtres qui ne me font rien, sauf d’envahir mon écran de télévision! Grand bien leur fasse, si de se voir au petit écran leur apporte se qu’il souhaite, moi c’est ailleurs que je m’épanouis!!
Pour terminer, n’oublions pas que nous sommes toutes et tous l’Éric Salvail de quelqu’un!
Bonne semaine!
La télé pour vivre doit consacrer à chaque heure de diffusion, 12 minutes de publicité pour 48 minutes de programmation, donc 20 % de pauses, de revenez-nous après la pause, de restez-là, ne partez pas après la pause il y aura…regarder la télé c’est rendu tellement frustrant, si au moins comme en France la publicité se tenait dans un bloc, mais non çà s’arrête dans le meilleur, presqu’un coït interrompu, c’est tellement déprimant, la SRC devrait interdire toute publicité durant le bulletin de nouvelles, mais non faut l’argent des commenditaires, j’en veux pas d’auto, je les ai mes meubles, on nous montre les ravages d’un tremblement de terre, 3000 morts, et up le salon de la rénovation 322 modèles d’armoires de cuisine, 128 modèle de cinéma maison. Non merci, je ne suis plus capable, je me limite à l’essentiel, soit « Enjeux », « Les Francs Tireurs », « Zone Libre », « Découvertes » et « Tout le monde en parle » et comme ces émissions durent à peine six mois, les reprises s’en viennent et les publicités vont coller, moi je décolle, je garde l’ordi ouvert et j’écoute la Première Chaîne de la radio de la SRC, car il n’y a pas d’annonces, je pars à bicyclette, il n’y a pas grand chance que je rencontre l’amuseur de foule Éric « pauvre petit pit » Salvail et Michèle Richard ne rentre plus dans ses bottes à go go.
Ma télé est muette. J’y jette un regard, de temps en temps, tout en écoutant de la musique et en diagonalisant le journal. Il faut mettre les téléviseurs à la poubelle. Et les agents immobiliers avec. Sept pour cent de commissions, qui les paie? L’acheteur ou le vendeur? L’agent immobilier gagne à tous les coups. Il roule Mercédès, Lexus… J’ai l’impression très nette qu’il y alentour un tas d’imbéciles qui ne savent pas quoi faire de leur argent parfois gagné à la sueur de leurs fronts. Mais, il y a la clim. Je ne sue plus. A peine. Je suis comme un vendeur de biens immobiliers.
Comme le disait Andy Warhol , chaque personne peut connaitre son quinze minutes de gloire et être aussitôt oublié pendant les quinze prochaines années . Je connais une jeune fille qui a participé aux auditions de Star Académie . Mon Dieu , la Diva est née . N’importe quelle chanteuse de karaoké peut se présenter aux auditions de Star Académie et le seul mérite c’est de s’y être présentée , point final à la ligne .
Mais quand une province déclare pratiquement la guerre à sa voisine pour que le pêcheur de homards remporte la course face à la caissière du dépanneur , alors je pense qu’il y a un malaise . Dire que se sont ces gens qui ont le droit de vote et qui ont voté pour le beau frisé à Jean Charest , l’homme des miracles , l’homme des compromis .
Quand vous parlez de la bouille des agents d’immeuble sur les pancartes , je me pose une sérieuse de question . Auriez-vous acheté une voiture usagée de Jean Charest ? Croyez moi mon bon monsieur , cette auto appartenait à un vieux curé qui la serrait tous les hivers .
Aussi crédible que tous ces politiciens qui ne savaient pas pour les commandites .
Donc cher bon peuple québécois , la prochaine fois que vous aurez à exercer votre droit de vote , n’oubliez pas de penser au vendeur d’autos usagées au moment de mettre votre X .
De ma connaissance, Eric Salvail ne fait pas ‘semblant’ ou n’essaye pas d’etre ‘quelqu’un d’autre’. C’est le vrai ‘lui’, tel qu’il est. On aime ou pas. Pas laid, il fait sa job, en fait sourire plus d’un… c’est ce qu’on lui a demandé de faire et il le fait à merveille. Une fan? Du tout. Je déteste la télé-réalité… Mais, n’est-ce pas ce cher public qui demandait à se rincer l’oeil avec ce genre de programme??? N’est-ce pas ‘l’offre et la demande’ qui gouverne nos ondes??? Si des millions de gens ont suivit religieusement ces émissions… c’est qu’y’en a, des voyeurs au Québec!!! On aime pas? On change de poste, on se loue un film… Bref, personne nous force à écouter ces programmes! On peut aller prendre une marche, faire son épicerie et quand on revient à la maison, on a beaucoup mieux à penser que de critiquer Eric Salvail, ses manies et ses dires… On a beaucoup mieux à raconter que la triste histoire d’un gars qui s’est fait jeter avec ses valises à la mer!! Tout simplement parce que notre vie est active… Ferme la télévision et va prendre un peu d’air… Tu vas voir que certain sont payés pour divertir et d’autre pour informer… Je ne peux m’imaginer Pierre Bruneau animer ‘Loft story’ ou j’sais pas trop, mais oui, je pourrais concevoir M. Salvail prendre son air sérieux pour nous parler de choses ‘INTELLIGENTES’… Divertissement, monsieur… divertissement… Il faut bien rendre à César ce qui est à César!
Si M. Desjardins ne m’avait pas convaincu de la force de sa « haine » contre Éric Salvail, j’aurais pu y voir un peu de jalousie, voire de l’envie. C’est vrai, après tout, je n’ai jamais vu M. Desjardins de ma vie, même pas en photo. Tandis qu’Éric Salvail, wow il est partout ! Ben chapeau, Éric ! Voilà un bon exemple d’un jeune homme qui savait exactement ce qu’il voulait et qui a tout fait pour réussir. C’est d’ailleurs ce qu’on nous apprend aux cours d’éducations au choix de carrière au secondaire : harcelez les employeurs, insistez, allez jusqu’au bout pour ce que vous voulez. C’est ça qu’il a fait, le beau Éric. De toute façon, il n’a rien inventé. Se montrer la binette, c’est pas nouveau. La télé, c’est la télé. Si on passe à l’antenne, c’est pour se faire voir, non ? Je ne vois rien de mal là-dedans. Tant qu’à ça, aussi bien remettre les téléromans à la radio et laisser tomber nos bonnes vieilles émissions. Au lieu d’écouter les nouvelles, aussi bien lire le journal, hein pourquoi pas le Voir ? Peut-être qu’à ce moment-là, M. Desjardins aurait plus de gens qui liraient ses âneries et on l’entendrait moins chialer ! M. Desjardins, si ça vous choque tant que ça, pourquoi ne pas passer à l’émission « Arcand » pour manifester votre dégoût au grand public ? Alors on pourrait tous constater si vous arborerez un petit sourire à la « agent immobilier », sait-on jamais…
Je dois avouer que je m’amuse bien à lire toutes ces chroniques qui nous font réfléchir sur les banalités quotidiennes. C’est évident que le star system est devenu un but ultime pour beaucoup de gens, beaucoup trop peut-être. Je trouve pas que c’est un très gros problème en soi… le monde se rendre bien compte qu’ils ne l’atteindront jamais, alors ils rêvent et ca leur fait du bien. Le problème se situe plutôt auprès des personnes qui réussissent à l’atteindre et qui laissent transparaître avec une prétention hors du commum leur réussite.
Il est évident que je pourrais passer le reste de se commentaire à dicter les personnalités les plus touchées par ma réflexion, mais c’est pas vraiment le but… bon, bon, bon juste trois: Stéphane Rousseau, plusieurs académiciens (surtout françois je sais pu quoi) et l’indéniable Patrick Huard. Voila c’est fait.
Mais c’est vrai qu’il ne faut pas chercher bien loin pour voir des répercussions de cette mode. L’anecdocte de l’agent d’immeuble n’est pas une farce. En lisant la chronique j’ai su exactement de quelle pancarte il s’agissait. Et oui, elle vaut le détour.
Enfin, je crois que je m’habitue tranquillement à celle nouvelle mode, mais j’espère qu’elle ne dura pas très longtemps encore!
C’est empreint d’ambivalence que j’ai lu cet article. Je m’explique. À prime abord, j’ai été épris d’un sentiment comparable à celui du journaliste vis-à-vis l’individu qu’est ce Éric Salvail. Tout chez lui me rebute: ce qu’il est, ce qu’il fait, l’image qu’il projète, les propos qu’il tient, etc. C’est donc avec joie que je m’apprêtais à épiloguer sur son compte. Cependant, un peu plus loin dans le même papier, on fait l’éloge de Julie Drolet, lectrice de nouvelle à Radio-Canada. Sur quelle base fait-on cet éloge? Au fond, en utilisant les mêmes critères qui, quelques minutes auparavant, nous servaient à dénigrer Salvail : ce qu’elle est, ce qu’elle fait, l’image qu’elle projète, les propos qu’elle tient, etc.
C’est précisément de ce constat qu’émerge mon ambivalence vis-à-vis les propos de Desjardins. Autant pour dénigrer Salvail que pour encenser Drolet, il faut nécessairement partir du même principe : nous sommes les détenteurs de la Vérité en matière de bon goût !
Même si au fond de moi j’ai tendance à être d’ accord avec l’auteur de l’article, l’humilité m’impose de revoir ma position à l’aulne d’une vision plus démocratique. En effet, les millions d’admirateurs de Salvail peuvent-ils être dans l’erreurs alors que seuls les quelques milliers d’auditeurs de Radio-Canada seraient les maîtres du bon goût ? Les fondements normatifs et culturels sur lesquels reposent notre évaluation du bon goût, de la qualité et de la rigueur s’enracinent-t-ils dans ce qui distingue la médiocrité populaire de l’aristocratie des intellos ?
Je n’ai pas de réponse à ces questions. Cependant, dans le système «démocratique» où nous vivons, c’est le poids du nombre qui l’emporte. On peut néanmoins rêver de cette époque bénie et révolue de la monarchie où les droits et les goûts de la noblesse prévalaient sur ceux de la plèbe, mais en cet ère de liberté je n’ai d’autres choix que courber l’échine et de laisser Salvail savourer son triomphe en prenant le soins d’éteindre ma TV!
Vous dénoncez avec justesse cette « vedette » qu’est Éric Salvail.
C’est une plaie, encore pire que Sébastien Benoît. Comme la plupart des produits de TVA, Salvail a été fabriqué pour permettre son étalement sur les premières pages des quotidiens de Québécor World Inc.. Un parfait mélange de Stéphane Rousseau et de Guy Mongrain, pour séduire autant les matantes que les jeunes groupies, il est en plus doté d’une certaine ambiguité sexuelle qui lui confère un caractère branché. Dans un contexte où chaque émission de TVA est un prétexte pour en ploguer 12 autres et pour ploguer la moitié des autres entités de Québécor World Inc., le fléau Salvail se répand comme une trainée de poudre, infectant même le Gala des Métrostar, devenu le comble de cette grande farce.
Je ne comprends d’ailleurs pas vos détracteurs qui affirment que si vous le détestez autant c’est que vous regardez ses émissions, ne connaissent-ils pas le fonctionnement de TVA, pas besoin de regarder star académie pour connaître les participants …
Prochaine étape pour Salvail ?? Nul ne le sait, mais on peut avancer, sans trop se tromper, que tant qu’il y aura des acheteurs de « 7 jours » et de « dernière heure », le fléau continuera.
Hormis toute la cochonnerie que l’on nous passe à l’écran de la télé soi-disant « québécoise », il ne faut pas oublier les émissions qui rehaussent l’image abstraite de notre culture. Radio-Canada nous présente deux émissions intelligentes, bien animées et vachement divertissantes: « Tout l’monde en parle » avec Guy A. Lepage et « C’est dans l’air » avec Élaine Ayotte. De courtes biographies d’artistes variés présentées avec goût, charme et originalité. Il est de toute évidence que les animateurs qui polissent leur accent pour faire bonne figure ne réussissent malheureusement pas à polir leur personalité qui ternit toute tentative d’admiration. Même si la majorité des émissions télévisées québécoises sont quétaines, il ne faut pas en contrepartie admirer les USA ou nos cousins de France. Y a pas plus quétaine que certaines émissions américaines que le Québec essaie pourtant d’imiter. Prenez par exemple « Mademoiselle Swan ». Please. Spare me the superficiality! Le Québec n’a pas de budget. What else is new? Pourtant, les américains richissimes ne sont pas plus créatifs pour autant. Il y a place à la créativité et à l’ouverture d’esprit sur nos écrans. Les scénarios québécois omettent d’intégrer les multiples nationalités qui vivent parmi nous et qui sont nés au Québec comme nous. Il y a toute une richesse à aller puiser dans les cultures moins bornées et moins one-way. Les « Osti d’câlisse de tabarnak » sont plutôt répugnants et non représentatif de l’évolution de la culture québécoise. Ils plaisent à un public restreint, louent la misérabilité et l’imbécilité. De plus, ils induisent en erreur le tourisme venu découvrir l’authenticité des québécois. Aussi bien leur laisser croire que nous vivons dans des igloos et que nous chassons notre gibier à tous les jours avec des arcs et des flèches.
Si les TQS, TVA et Radio-Canada ont besoin de suggestions, qu’ils nous le fassent savoir.
Je me ferai un plaisir fou à leur faire découvrir le mot « originalité.
Comme d’habitude, mon cher Desjardins, vous cherchez dans l’utilisation mécanique de l’indignation et du bitchage à compenser la faiblesse de votre sujet. Fillion vous manquera-t-il à ce point? Et Nuovo, vous en dites quoi au juste? Et puis Salvail? Vous aimez le détester? Grand bien vous fasse. Qu’est-ce que vous croyez qu’on en a à foutre? Qu’est-ce que c’est que cette chronique? On se croirait à une rencontre des « name droppers » anonymes.
Vous aimez Julie Drolet et La nouvelle école? Good! Et puis après? C’est pas fort, fort, votre affaire! Avouez que pour combler tout cet espace avec aussi peu de matière il faut être expert dans l’art du remplissage. Et là, bien entendu, la fausse indignation et le coups de coeur simulé deviennent des outils précieux quand on doit à toutes les semaines noircir quelques centimètres carrés de papier ou d’écran cathodique.
Vous écrivez dans un journal culturel mon ami. Vous n’êtes pas à TQS ou à Echo-Veudettes!
C’est quoi? Le printemps qui arrive? Le temps des sucres? Allez, avouez-le! Vous étiez distrait. Quelque chose vous a échappé. L’inspiration, mettons?
Bon ça va on vous pardonne. Mais c’est bien parce que c’est vous! Allez, au plaisir de lire votre prochain vrai sujet.
Écouter la télé contribue énormément à être blasé. Elle est le sujet #1 de la plupart des gens, au travail comme à la maison. Des milliers de personne qui vivent leur vie à travers celle des comédiens de téléroman insignifiant. Mitraillé de pubs, de téléjournal bidons aux informations modifiées, de clique d’artistes qui font des talks-shows pour parler d’eux-mêmes…
La télé est partout: dans le métro, dans les cafés, dans les gyms…tout ça pour que 24 heures sur 24 (tien ça me fait penser à 1984, coïcidence?) vous ne vous occupiez pas du reste, de ce qui est important: vos enfants, votre santé, votre douce moitié, vos amis, votre famille…
Je comprends M.Desjardins d’aimer détester. Je déteste la télé avec passion.
Il y a parfois des articles qui n’ont aucune utilité; on voilà un qui ne fait pas exception à cette règle. À quoi bon chialer contre la télé…? Personne ne force quiconque à l’écouter, à la regarder!
Je suis loin d’être un fan d’Éric Salvail et même que je ne lui trouve rien de si extraordinaire que ça mais je me rend compte que la jalousie peut faire dire ou écrire n’importe quoi aux gens… N’oublions pas que la critique doit être constructive et dans cet article, je ne lis rien de cela…
Beau titre vitriolique que celui-ci, fait sur mesure pour notre belle télévision du Québec. Cette télévision taillée sur mesure pour le bon peuple du Québec vautré dans son fauteuil, chevaliers de la culture sous vide qui ne fait que dans l’insipidité chronique. Non mais vous êtes vous déjà arrêter l’instant d’une faiblesse à regarder la boutique TVA, on qualifie cette émission comme en étant une de service. Le service serait de ne plus nous faire souffrir et de la retiré des ondes, commes plusieurs autres d’ailleurs.
Sous le beau ciel du Québec il n’y a que peu de place pour Napoléon, Hugo ou encore Maalouf, quand on parle de culture ici on parle habituellement de Julie Snyder, Nelly Arcand ou encore du maire Tremblay. Ici si on veut discuter il faut habituellement se mettre au niveau de la mer, si on a le malheur de l’élever d’un pouce on perd la majorité entendante.
Je parle souvent de cette majorité comme étant la majorité Virginienne (ce qui me vaut d’ailleurs la colère de plusieurs) celle qui jour après jour se nourrit de cette télévision aseptisée qui n’apporte qu’un rictus facile et gratuit, aucun besoin de réfléchir c’est du genre beau bon pas cher. Non mais on peut me lapider mais on peut aussi regarder les 10 émissions les plus écoutées et on comprend par la suite l’état déplorable de notre télévision. Les quelques émissions culturelle sont encore et toujours sous l’oeil vigilant de la coupure à venir. Zone Libre est la dernière à avoir subie les foudres de couperet et nul doute que les Francs Tireurs de ce monde seront eux aussi appeler à l’échafaud dans un avenir rapprocher.
Triste de constater que nous en soyons rendus à dépendre des autres afin de nous apporter une certaine culture télévisée mais que voulez vous, quand on coupe à blanc dans la culture on ne rase pas au passé on rase habituellement son avenir.
Un article de profondeur! Un texte immensément riche en contenu culturel. Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez sur des gens qui justement, comme vous les haissez, ne valent pas la peine pour vous de gaspiller votre salive.
Il est vrai que plusieurs n’ont rien à faire à la télé sinon qu’une véritable parade de leur propre personne. Beaucoup d’animateurs etc. n’arrivent même pas à parler sans faire de fautes à tous les trois mots. Belle culture que la nôtre! Ou plutôt, quelle belle représentation de notre culture.
Cependant, je n’arrive pas à trouver monsieur pourquoi vous accordez autant d’importance aux agents immobiliers. Je crois que beaucoup de sujets n’ont pas encore été explorés. Pourquoi redire ce qui a déjà été dit? Manque d’inspiration peut-être!
Pour une fois, renonçons à faire de la prédiction du pape des medias une vérité et concentrons-nous sur autre chose que l’aspect plus ou moins sympathique des animateurs ou des présentateurs pour ne considérer que leurs propos. Je sais, cela est bigrement difficile quand c’est la tête d’un Bernard Derome que l’on voit et encore davantage quand on s’attarde à ses commentaires, qu’ils soient faits oralement ou à partir du langage corporel parce qu’alors, c’est la rage qui l’emporte de loin sur l’amour. Ce sontt les mêmes sentiments troubles qui s’emparent de nous devant la projection des images que font certains types de vendeurs. Si les agents d’immeubles figurent en bonne place dans ce palmarès du rejet, je trouve que les vendeurs de voitures peuvent facilement les déloger au sommet de cette pyramide de l’antipathie. Quand on y regarde de plus près, il est aisé de se rendre compte que ce sont souvent les propos et les intentions plus ou moins tordues de ceux qui s’expriment qui retiennent notre attention et qu’alors, on se met vraiment à regarder la télé, l’écran, le media. Dans ce cas, il vaudrait mieux retourner l’écran vers le mur. À l’opposé, quand ce sont des animateurs qui sont centrés sur leurs propos et qui font tout pour les rendre transparents, on se met à se concenter sur ce qu’ils disent et leur image nous devient sympathique, telle cette Julie Drolet que j’aime bien moi aussi et qui était encore meilleure à l’époque où elle animait une table de journalistes à l’heure des nouvelles. Tous étaient capables de placer leur mot. Une vraie animatrice quoi. Mais il est où Marshall dans tout cela. Je crois bien que je l’ai perdu en route…
Oui, voilà un portrait pathétique de la télévision. Nous assistions depuis quelques années, en fait, depuis l’apparition de la télé-réalité commerciale, à une dégradation de la qualité des émissions présentées et à l’apparition d’une nouvelle génération d’animateur douteux.
Avec la convergence des grands réseaux, on ose faire plus avec beaucoup moins de moyens (et beaucoup plus dans les poches des propriétaires). Cela donne les résultats actuels. Les chaînes publiques emboîtent le pas en oubliant que ce ne sont pas des cotes d’écoute qu’il faut viser mais de la qualité.
Pourquoi avoir du contenu intelligent alors que l’audotoire ne veut qu’un contenant époustouflant? Le plus étonnant est que les réseaux télévisuels n’ont jamais eu autant de crédits d’impôt. En principe, nous devrions avoir droit à quelque chose de qualité.
En résumé, on s’en fait passer et on ne dit rien. Que voulez-vous, les peuples industrialisés de la planète nivèlent par le bas…
J’avoue humblement que je suis la première à maudire certaines « personnalités » (qui n’en ont pas toujours, remarquez bien…): je les trouve arrogantes, dépourvues d’un quelconque talent, vulgaires (et pas parce qu’elles lâchent un ou deux jurons, mais bien par leur manque de goût), quétaines, sans aucun intérêt, par exemple, pour la littérature (Véroniiiiiiique Cloutier avouait dans L’Actualité dernièrement que son livre favori de tous les temps était « Le Journal de Bridget Jones »), sans aucune notion de ce qui peut se passer dans le monde (extérieur au petit ghetto du show-business québécois)…Bien sûr, j’exagère, mais si peu.
En ce sens, donc, je suis assez d’accord avec les propos de M. Desjardins. Là où le bât blesse, c’est sur la pertinence d’utiliser une rubrique dans un joural comme VOIR pour vociférer contre des gens, somme toute, d’une importance plutôt…limitée. La plupart des Éric Salvail et Véroniiiiique Cloutier de ce monde n’on pas plus d’intérêts à mes yeux qu’une mouche. Pouquoi en parler autant ? Remarquez: même moi, j’y succombe: me voilà à écrire sur le sujet. C’est du pur délire…Comme quoi notre environnement est bel et bien pollué, télévisuellement parlant…
Pendant un instant, j’ai cru avoir oublié mes lunettes. Les mots étaient flous, et pourtant la langue me semblait acérée. Un contexte différent, des cibles différentes, mais la manière restait la même, et glorifiée, par dessus le marché !
Il fait bon cracher sur son voisin. Dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Y a rien à faire, c’est jouissif.
Maintenant que Fillion est parti, on peut se permettre d’en faire autant, de saluer la qualité du propos, l’élévation de la pensée et de tirer à bout portant. Oh non, attention, on n’a pas les mêmes manières, on manie la plume avec plus de talent, le dosage est plus fin, la tribune plus prestigieuse.
Mais la formule, elle…
Candeur ou pas, je n’achète pas.
Même si je suis un agent d’immeuble qui tente de gagner sa vie le mieux possible, mon côté artiste que j’ai gardé en cours de route veut tout de même se faire voir à l’occasion, mais surtout pas sur des pancartes d’autoroutes.
Bien sûr que la publicité reste un des moyens les plus performant pour faire de l’argent mais bien que cela peut paraître complètement ridicule, c’est ceux qui se disent contre ça qui appelle en premier les gros noms de l’immobilier.
Ceux là même qui sont contre la publicité, contre leurs salaires, leur façon d’être et de se montrer. C’est eux qui appellent le numéro qu’ils ont vu sur un publi-sac ou sur un affiche immense pour faire confiance à celui dont il se marrait préalablement au détriment de celui qui ne s’affiche pas trop et qui veux travailler pour le profit de son client avant sa propre gueule.
C’est pour ceux qui critiquent que les gens se pavanent la tronche!!!
Et tout cela pour quoi? Et bien oui le $$$
Bonjour M. Desjardins,
Franchement, n’eut été de quatre petits mots, je vous aurais épargné cette réplique. Mais bon,vous les avez écrits, alors tant pis pour vous. Quels mots? J’y reviendrai car, tant qu’à y être, pourquoi ne pas parler du reste ?
Qu’est-ce qui vous choque tant chez Salvail ? Mais surtout, pourquoi prendre la peine de nous entretenir de la haïne que vous lui portez ? Seulement parce qu’il obtient son succès en empruntant le chemin de l’insipidité ? C’est bien ça ?
Batinsse !!
Je vous l’ai déjà demandé, je le sais, mais j’insiste : qu’attendez-vous donc pour vous relire ??
Voici donc votre propos en peu de mots. D’abord, vous nous faites savoir que vous aimez détester et pour nous le prouver, vous écorchez Salvail, Nuovo, Languirand et les agents immobiliers. Ensuite, pour nous prouver que vous êtes capable d’amour, vous faites des colleux à Julie Drolet et à quelques »petits crisses » de la télé. Tout ça pour conclure que ces derniers vous rassurent parce qu’ils ont une »âme ». Insignifiances !!
Mais ça, ça c’est rien. Le pire, déjà annoncé, et là j’y arrive, repose dans ces quatres mots que vous avez couchés un à côté de l’autre dans une espèce d’équation sentencieuse dont la valeur m’échappe. Tenez, lisez, c’est dans votre texte : »La célébrité, ce fléau. ». Là, bien candidement, je vous avoue que j’ai besoin d’explications ! Hey, quatre mots ponctués d’une simple virgule et d’un point final, ça doit bien vouloir dire quelque chose ! Mais quoi ?? Allez M. Desjardins, je vous en prie, faites-moi savoir ce que – encore ! – je n’ai pas compris…
Pour finir, comme je n’en suis pas à une question près (!), pourriez-vous me dire en quoi votre pancarte à vous, celle juchée tout en haut de votre article, en quoi est-elle moins »pissante » que celles des agents immobiliers ?
Quand on est en pouvoir derrière un clavier c’est facile de descendre les gens. Bon Monsieur Desjardins, je vois que ce matin vous voulez nous faire découvrir un nouveau souffre douleur ou bien que vous n’aviez pas d’autre matériel pour faire une critique enréchissante. Que ce soit Eric Salvail ou toutes autres personnalités importantes ou non je crois que votre geste est gratuit et que vos lecteurs sont capables tout seul de forger leurs opinions.
Est-ce que c’est si difficile que ça de faire un papier intéressant qui pourrait nous faire découvrir quelques choses de positifs et d’intelligent.
J’aime autant mieux voir ce genre de personnes gagner leur vie de cette façon que voir des gens haineux écrires pour se faire de la publicité.
C’est triste de voir l’état de notre télé mais pas nécessaire de déblatérer sur tout ce qui passe mais M. Desjardins protège ses amis(es).
Je crois M. Desjardins que le problème est un code 18 (soit 18 pouves d’égos en arrière de ton clavier).
Je suis en partie d’accord avec l’article ci-dessus. Je suis d’accord pour ce qui est de Éric Salvail. Il a lui même avoué avoir tout fait pour obtenir un poste d’animateur à la télévision, il y est parvenu. Je ne le déteste pas autant que l’auteur du texte ci-dessus, mais c’est bien évident que Monsieur Salvail est extrêmement heureux d’avoir atteint son but. Évidemment, l’émission qu’il anime ne peut pas avoir un contenu très réfléchi et profond puisque le but est maintenant de vendre sa personne. Je pense que l’on peut retrouver de tout à la télé. Il y a des émissions intelligentes, du divertissement, des conneries, des chroniques qui font réfléchir. Il faut de tout pour faire un monde. Il n’en tient qu’a nous de trier et de choisir les émissions de noter choix. Il faut accepter la différence et le choix des autres. Tout le monde dit détester la télé-réalité. Cependant, c’est souvent ces émissions qui obtiennent des codes d’écoute ahurissantes. Qui écoute si personne n’écoute? Comme certains lecteurs l’ont mentionné, j’ai trouvé très drôle le fait que l’auteur du texte ci-dessus ait dépensé autant d’encre pour quelqu’un qu’il déteste. Eric Salvail ; détestez-le, aimez-le, mais ne soyez pas indifférent. C’est comme cela qu’on devient populaire.
J’ai peu de temps disponible pour les loisirs, et à peu près jamais je n’adresse la parole à ma télé. Elle est là dans son coin, avec un pot de fleur sur le capot, et elle ramasse la poussière. Il me semble qu’il n’y a rien de plus inutile que la futilité version télé, l’apesanteur de la pensée…
Sur le culte de l’animateur, Freud disait que le sujet se fait l’inventeur de ses propres objets, objets qui ne durent que le temps d’une pulsion. C’est ainsi que le postmodernisme réussi à conjurer le nihilisme… Bref, dans les émissions de variétés, le « show » est aussi intéressant que son animateur. Triste réalité non?! Nous en sommes à l’ère du vide!
De plus, parler de rien tout en ayant l’air de faire tout un spectacle, c’est facile! L’effet placébo y est pour beaucoup cependant! Dites à quelqu’un d’avaler une pilule de sucre mais avertissez-le qu’il aura de terribles maux de ventre et vous constaterez qu’il somatisera ce mal de ventre, et ce, même si la pilule n’a aucun effet physiologique. La même chose pour un show de télé.
Prenez par exemple tout le monde en parle, diffusé à Radio-Canada. Le titre à lui seul lui vaut sûrement la moitié de son auditoire! Les entrevues que mènent Guy Lepage sont des effleurements de sujets, rien n’est abordé de façon sérieuse, c’est un spectacle de variété, dans lequel on rira à gorge déployé deux ou trois fois, et pendant lequel on écoutera ce qui est maintenant devenu le « running gag » de l’émission, la chanson de René Simard « La vie chante »…
On en parle dans les journeaux, dans les autres médias, et on relate les incidents qi s’y sont produits. On ajoute à cela les faramineuses cotes d’écoute, et on ne peut se sentir que perdant de ne pas aller perdre un deux heures de qualité en soirée du Dimanche. Et qu’aura t-on retenu de sa soirée?
Il est difficle de dire tout haut ce que les gens pense tout bas. Le politique est toujours d’actualité mais on doit le fair passer en douceur. Il faut surtout donner des arguements pour approuver nos dires. le problème de notre société c’est que puisque nos arguements sont souvent accompagnés de jugements. Les gens nous jugent puisque l’on argumente. C’est pour cela qu’il est souvent difficle de faire passer nos idées à la masse populaire. On est jamais prophète en son pays.
M. Desjardins jette tous son fiel sur ce que notre petit écran nous envoie. De rares exceptions semblent le satisfaire. Bien que je sois d’accord avec son jugement sur certaines inepties de ce que les programmations des télédiffuseurs nous envoient (car forcément ils s’efforcent de copier un contenu « pseudo-américain » qui déjà laisse TRÈS à désirer, mais -cotes d’écoute obligent- l’originalité leur font défaut), je ne partage nullement son engouement à dénigrer méchamment autrui.
Que lui considère E Salvail comme un arriviste accompli m’importe peu, mais qu’il se fasse un plaisir à l’insulter et à voir des « petits crisses, des skateux irrévérencieux avec des faces à fesser… », ça m’énerve en ta.. De quoi se mêle-t-il pour juger autrui. Envier autrui, jalouser sa notoriété, le dénigrer outre mesure, ça sert à quoi? N’oublions pas que les stupidités de Fillion sont exactement similaires à ce que ce chroniqueur, qui semble avoir une tête démesurément enflée, propose ici.
Moi-même les émissions de Salvail et autres copies conformes copiées des voisins US me désolent, mais je ne m’ingénie pas à les regarder pour mieux vomir sur les animateurs. Si je les observerais, je critiquerais de façon intelligente le contenu et surtout ne pas m’énerver dans une envolée émotive et non constructive.
Le problème de notre petit écran, c’est qu’il doit satisfaire une large clientèle. Et, puisque $$$-publicités-cote d’écoute..: que la majorité l’emporte, donc il existe un contenu plus ou moins non original de la programmation mais qui satisfait cette majorité. Si on est insatisfait, qu’est-ce qui nous force à se river sur la TV, rien, donc comme le bonhomme bleu nous le suggère : va jouer dehors!
Bien qu’il en déplaise à plusieurs Tout le monde en parle attire un très grand auditoire et à mon avis ce n’est pas la quétainerie de la téléréalité.
C’est vrai que les sujets sont effleurés mais au moins de grandes questions sont tout de même abordées. Cette émission qui remplace les beaux dimanches que plus personne n’intéressait depuis des lunes aura au moins procuré une émission où il fait bon d’apprendre ce qui se passe au sein de l’actualité en dehors des sujets type téléréalités. Guy A. Lepage fait une job correcte. Certains le détestent mais au moins il rend la marchandise en se rendant utile..Si ce n’était pas lui ce serait quelqu’un d’autre!!
Il y avait bien pire sur les ondes de la radio il n’y a pas si longtemps…pour certains ce sont les courtiers en immeuble pour d’autres c’est la télé tout court…
Personne ne peut faire l’unanimité mais cessons de toujours rabaisser les autres!!!
Dans le monde dans lequel on vit, tout doit aller vite. Lorsqu’on prend une petite pause pour s’assoir devant notre télévision avec un gros sac de chips, on consacre que très peu de temps à regarder des émissions ayant un peu de contenu. La majorité du temps, on va rechercher des émissions pour se divertir facilement comme par exemple, le show télé-réalité d’Éric Salvail, Occupation Double. C’est ce genre d’émissions qui attire les côtes d’écoutes par un espèce de cercle vicieux parce que même si au départ, on n’a pas réellement l’intention d’écouter le nouveau show réalité, lorsqu’on se pointe au dépanneur le lendemain matin et qu’on ne comprend rien de la discussion qui s’y passe parce que tout le monde parle que telle fille a frenché tel gars, on se dit qu’on a probablement raté de quoi et qu’en l’écoutant la prochaine fois, on va pouvoir nous aussi en parlé avec nos amis.
Personnellement, Éric Salvail me tombe royalement sur les nerfs. Moi aussi, je ne suis plus capable d’entendre son histoire du petit animateur de foule devenu une grande vedette. Je ne me souviens pas de l’avoir entendu dire de quoi d’intelligent et cela est désolant parce qu’il occupe une place importante à la télévision et cette place est malheureusement en plein essor. Le fait qu’il soit gai ou sinon bisexuel et qu’on présente ça comme une qualité m’achale aussi beaucoup. Je ne suis pas homophobe mais, je vois pas l’intérêt non plus de favoriser cela. Je veux bien croire que nous sommes un peuple ouvert mais, il y a tout de même des limites.
A l’image des américains, nous vivons dans une société menée par le star system. C’est ce qui fait vendre et ce qui rapporte. Les grands réseaux de télévisions tentent de produire des vedettes cul-cul comme Salvail. C’est à nous télespectateur de faire un effort intellectuel pour regarder des émissions ayant plus de contenu et ainsi par la loi de l’offre et la demande, forcer les producteurs à produire des émissions de qualité.