Comment ne pas réagir quand je vous vois prendre le clos en si grand nombre? Comment ne rien dire quand je vous entends confondre tolérance et absence de sens critique, respect et complaisance? Comment ne rien faire quand je vous vois adopter ce curieux intégrisme des bien-pensants, du tout-le-monde-il-est-beau-tout-le-monde-il-est-fin?
Comme en ce qui concerne la mort du pape. Presque une semaine à se faire rebattre les oreilles avec les mêmes discours élogieux à propos du Saint-Père, des témoignages larmoyants passés en boucle. Des jours à écouter les pontifes pontifier, les ouailles brailler, tout le monde louanger celui qu'on s'apprête à canoniser encore plus rapidement que le fondateur de l'Opus Dei ou Mère Teresa.
Ici et là, un couac. Une voix pour dénoncer la position de Jean-Paul II concernant l'homosexualité, une autre pour parler de sida et de contraception, une autre encore pour constater que l'on exagère peut-être la couverture de cet événement que constitue la mort du chef d'une religion que nous avons pratiquement évacuée.
Juste ça, quelques petits couacs presque inaudibles dans ce concert d'émoi, et vous voilà déchaînés, comme des hordes de zouaves en furie, prétextant qu'il s'agissait d'un pape progressiste, qu'on ne peut s'en prendre à un saint homme, que ces "attaques" tiennent de la malveillance ou de l'esprit tordu de quelques athées en mal de scandale ecclésiastique. Et surtout, ô pudeur, que le cadavre encore chaud réclame plus de respect.
Un discours qui n'est pas l'apanage exclusif des cathos, mais que partagent tous ceux qui tentent à n'importe quel prix d'éviter le conflit, qui cherchent de l'unanimité, du consensus. Ils sont les défenseurs d'une pudeur (encore celle-là!) qui ne peut souffrir la critique si celle-ci est pour le moins véhémente, quand ce n'est pas toute forme de critique qu'ils condamnent.
Ils sont les enfants de cette rectitude politique qui nous enferme dans un espace de débat de plus en plus restreint. Et ce "ils", c'est vous et c'est moi lorsque notre notion du respect de l'Autre se transforme en abnégation de soi, de ses propres valeurs qu'on ne cherche plus à défendre, de peur de froisser celles de l'Autre.
De peur, surtout, d'être taxé d'intolérance.
Pourtant, il n'est pas question ici de porter atteinte à la vie privée, mais de scruter la vie professionnelle. Il n'est pas non plus question d'attaquer les religions ou de faire preuve de racisme, mais de condamner l'intégrisme et la cruauté. Il n'est pas question de traîner des individus dans la boue, mais de dénoncer ce qu'ils représentent, les idées ou la culture qu'ils défendent et desquelles il est essentiel de débattre.
Si cela implique que l'on s'en prenne à de bons pères de famille, à d'adorables brus, à des imams ou à des saints-pères, so be it. La vie n'est pas monolithique. On peut à la fois être un mari aimant et un fraudeur, ce qui regarde tout le monde. On peut, à l'inverse, être professionnellement irréprochable et tromper sa femme, ce qui ne regarde personne. On se comprend?
Je sais, vous avez comme une impression de déjà-vu en lisant ces lignes. C'est seulement qu'en parcourant le courrier dans les journaux, en vous lisant ces derniers jours, j'ai eu peur. Peur qu'à l'opposé de ceux qui réclament une liberté féroce, même celle de calomnier, votre monopole du bon goût fasse désormais office de contrepartie, tout aussi dangereuse puisque aussi extrémiste, mais plus insidieuse, car elle se drape dans de bons sentiments.
Aussi, je vous sais bien aises de cette victoire remportée contre l'infamie et l'insulte gratuite ces dernières semaines. Mais soyons prudents. Ne mêlons pas les choses et veillons à ce que cette victoire n'en devienne pas une contre la démocratie et ses principes, contre la vraie liberté de blâmer. Ce serait d'abord donner raison à l'imposteur qui s'est crucifié en son nom, mais ce serait surtout renier une idée qui nous rend tous égaux devant l'humanité.
Celle qu'un con, malgré son prestige, ses croyances, son importance ou son insignifiance, reste un con.
Je suis d’accord avec Mr Desjardins à propos de la couverture médiatique exagérée qui a été faite lors de l’agonie et le décès du pape Jean-Paul II. Sur TVA et Radio-Canada, la fin de semaine complète a été consacrée à cet évènement. Avec ce que le pape représente aujourd’hui pour la majorité des gens au Québec et au Canada, c’était largement trop, surtout qu’après quelques heures, c’etait presque toujours les même choses qui étaient présentées. Ou bien, on essayait d’avoir les commentaires d’à peu près n’importe qui, quelque soit leurs rapports avec le pape et la religion.
Par contre, même si on n’est pas d’accord avec certains propos du pape, je ne crois pas que sa mort soit l’occasion de relever les points négatifs de sa carrière. Il faut quand même reconnaître qu’il a fait certaines bonnes choses, du moins pour ceux qui s’intéressent encore à la religion. Peut-être pas beaucoup ici, mais dans certains pays, beaucoup semblent quand même le penser.
Et pour relever ses mauvais coups, ou notre désaccord avec ses propos, ça on pourra le faire lorsque sont successeur sera choisi. Si ça nous intéresse, naturellement.
C’est bien vrai qu’un con reste un con, ce qui peut nous ramener facilement au dicton « L’habit ne fait pas le moine »…
Dans le milieu où je travaille, il y en a un méchant paquet de cons qui se pavanent en veston cravate et en grosse « BM »…mais qui n’ont pas l’ombre d’une couille pour prendre des décisions ou pour faire valoir leur opinion de peur de déplaire à celui qui signe le chèque de paye.
Il y en a un méchant paquet aussi tout frais sortis de l’université qui savent et connaissent tout de la vie…mais eux, au moins, ils sont rigolos à voir aller, à les voir avec leurs cravates fluo assorties à la chemise et tous le même parfum annoncé en rabais aux « Ailes de la mode »…
Pour revenir au pape, nous assistons à une des plus grandes opération de propagande de l’histoire en faveur des catholiques. À la nomination de JP II, il n’y avait pas la même technologie…aujourd’hui ils en profitent. Quand les gens vont-ils comprendre que ce sont les plus grands arnaqueurs de l’histoire de l’humanité?
C’est tout simplement abominable pour ne pas dire minable de voir toutes ces fofolles en jacquettes dorées se pavaner devant les caméras ayant peine à cacher leur excitation…d’être enfin une vedette dans sa petite chapelle…
Bonjour, Mr l’curé…
En quoi le Pape qui représente une religion d’un milliards de croyant est-il un con ?
Une religion qui défend la vie et le sacré, peut-il y avoir des nuances quand on défend la vie ? La conscience individuelle doit-elle être la priorité ?
Être petit con c’est de ne pas connaître le rôle d’un Pape qui représente une religion et une morale avec le regard du monde entier qui surveille avec des cultures, des évolutions et des histoires différentes.
On peut ne pas être d’accord avec certaine compréhension du Pape sur certaines questions et le considérer selon notre morale (la notre, je précise) comme un grand con, mais c’est vite oublier la grandeur de l’homme et son impact dans le monde, ca explique le pourquoi de toute l’émotion vécu cette semaine, faut être justement un petit con pour pas le comprendre, surtout avec le monde médiatique actuel.
Alors je préfère quoi ? Un grand con qui est aussi un grand homme qui a la réelle possibilité d’avoir un impact mondial sur le monde ou un petit con qui n’aura probablement jamais d’impact même de facon local ou même dans son bocal…
Je préfère le grand con !
Que de vérité dans ce texte! J’ai comme l’impression d’entendre un grand cris du coeur et j’en suis ravi! Ravi de lire des paroles objectives qui peuvent parfois brusquer les choses!
Ravi de savoir que je ne suis pas seul à regarder la panoplie d’insipidité sur l’enterrement du pontife décédé!
Ravi de voir que tout n’est pas gris, Mais que la vie à de la couleur des fois au risque de déranger nos daltoniens de la tolérance!
Ravi de retrouver avec fougue, notre ami Desjardins affrontant la barricade de nos biens pensants!
Ravi de pouvoir ajouter mes propos incendiaires au feu sacré de la véritable liberté de pensée!
Ravi que ma douce intolérence ne sera pas reçue comme une brique en pleine face!
Ravi d’écrire que le nivelage par le bas n’a plus sa place!
Ravi de bousculer ces nouveaux paradigmes basés sur l’acceptation aveugle de toutes et tous sans oser avoir une pensée belliqueuse! Non actuellement il faut être obséquieux à outrance au delà du bon goût!! Plus vous êtes indulgent plus vous êtes « in » Youhou!! Il faut se réveiller! La tolérence est une vertue dans la mesure ou celle-ci ne devient la porte d’entrée à l’absurdité irréfléchie!
Ravi de voir que les pilliers du temple de la complaisance sont bousculés par le vent de fraîcheur de la pensée libre et de ses jugements évolutifs! Car avoir des convictions et des opinions ne fait pas de moi un traître à la pensée unique? oui! Et bien soit! Je suis heureux d’être un traître parmi les moutons de la tolérence collective !
Ravi ravi ravi ravi!!!
Privilégiant toujours la vie et les valeurs personnelles, à celles véhiculées socialement, il reste quand-même que, quand il s’agit de boulot, le rôle social prend le dessus. L’influence et l’impact des décisions importantes, sur la vie de tous les jours et la condition humaine, ne peuvent être prise à la légère et doivent favoriser le mieux-être et le respect de tous.
Les déclarations du monde religieux catholique, dont celle du pape, relativement au port du condom et l’impact sur la transmission du sida, restent inacceptables et inconscientes. Ce moyen, demeurant le seul vraiment efficace pour se protéger de ce fléau, doit être encouragé et favorisé. Préserver la vie ne peut être remis en question par personne.
Comme dans toutes les méga-structures, le pape devient la mascotte de l’organisation. Les décisions sont prises par un noyau d’individus et il ne fait que la véhiculer. Quand on pense cependant à la promotion accordée à un évêque pédophile, je ne peux comprendre son accord. Les fonctions supérieures amènent souvent une négation de soi, que je ne peux tolérer. Certaines personnes peuvent en arriver à larguer leurs convictions profondes sans problème, mais je ne les envie pas.
Qu’il y ait deux articles au sujet du pape dans le Voir de cette semaine n’est pas trop pour faire un contrepoids à ces « discours élogieux à propos du Saint-Père » et ces « témoignages larmoyants », qui, à moi aussi, me donnent la nausée !
Je l’ai dit à Martineau et je vous le répète à vous, les vues pontificales sur l’avortement, le port du condom, les anovulants et tout ce qui touche contrôle des naissance et prévention des M.T.S. avaient le don de m’enrager au possible.
Il était très patriarcal, comme tous les papes avant lui, et en tant que féministe libérale, j’ai beaucoup de difficulté avec cette attitude…
Sur ce, chantons :
« Le temps ne fait rien à l’affaire.
Quand on est con, on est con!
Qu’on ait 20 ans, qu’on soit grand-père
Quand on est con, on est con!
Entre vous plus de controverses,
Cons caduques ou cons débutants.
Petits cons de la dernière averse
Vieux cons des neiges d’antan «
Ma position reste bien vague… Tout comme ma réaction à cet article… Bien que je suis en parfait accord avec tout ce que Monsieur Desjardins y raconte, je ne sais trop quoi rajouter excepté de la tristesse mélangée à un soupcon de découragement.
Oui, les cons peuplent la terre…ou plutôt, dirigent le monde. Est-ce que je me trompe en disant que beaucoup de dirigeants qui peuplent notre planète peuvent souvent être classés comme des cons?… C’est décourageant ca non??? Bien-sûr, ils sont sûrement des pères (mères), des époux (épouses) ou des amis (amies) exemplaires mais sont prêts à sacrifier des décisions logiques et bénéfiques pour le peuple en échange de pouvoir, d’argent, d’une image médiatique positive ou quoi qu’ce soit d’autre….
Une fois ceci constaté, bon je suis loin d’être la première, mais la question reste… Nous, petits citoyens moyens, que peut-on faire contre ces cons qui dirigent notre vie économique et prennent les décisions qui influenceront notre société si facilement influencable? Il est si facile de manipuler l’information et de jouer avec les mots… Comme des jeux de miroirs de magiciens les cons s’amusent (ou peut-être pas mais bon…) à nous illusionner la réalité…
Par chance que quelques icônes se démarquent ici et là et s’acharnent à réparer les gaffes des plus cons…
Non je n’achèterai pas le «commemorative issue» du TIME pour lire des articles de fond sur la vie du pape, et encore moins pour voir des photos de fidèles les larmes aux yeux. Non je n’achèterai pas la brique de photos publiée par le 7 jours ou tout autre magazine qui ne peut servir qu’à décorer les caisses des épiceries.
Les médias sont totalement monopolisés par la mort de Jean-Paul II, j’ai dû me brancher sur Internet pour connaître les institutions qui demeuraient en grève malgré «l’offre» du ministre de l’Éducation, Jean-Marc Fournier.
Bref, les catholiques sont en deuil, et tout le monde doit le savoir, et tout le monde doit faire preuve d’une pitié des plus noble. Je dois me ranger du côté de David Desjardins, tout le monde devient un héro à sa mort. Lorsque Maurice «Mom» Boucher va mourir, va-t-on parler de lui comme un grand chef? Le cercueil de Guy Cloutier sera-t-il trimbalé en louangeant sa carrière de gérant? Bien sûr que oui, les victimes des crimes sexuels du bonhomme n’auront qu’à se fermer la gueule puisque le temps d’antenne sera réservé aux hommages.
Bordel, qu’est-ce que la socité a à se faire pardonner pour être aussi téteuse? Je suis sûr que je pourrais faire fortune en lançant un billet de loto «gagnez votre ciel»… Les gens sont prêts à beaucoup pour ne pas perdre la face devant Dieu. Ajustez votre cravate, bombez vous le torse, souriez et regardez l’âme de Karol Wojtyla s’envoler.
Un con est un con, d’accord. Mais qu’est-ce qu’un con ?
JPII était-il un con ? Il avait une position réactionnaire sur plusieurs sujets… tout comme ma grand-mère du même âge. Pourtant, je ne considère pas ma grand-mère comme une conne.
Votre histoire me fait penser à Pierre Falardeau qui s’était réjouit de la mort de Claude Ryan et qui l’avait qualifié de « pourriture ». Est-ce que Claude Ryan était une pourriture ? Il avait seulement des opinions différentes de celles de Falardeau.
Je ne suis pas d’accord avec bien des choses dans l’église catholique. Je crois, tout comme vous, qu’il serait intéressant qu’à la mort de quelqu’un, on puisse souligner ses mauvais coups (contraception, homosexualité, ordination des femmes, etc.). Cependant, comme dans un bilan, les mauvais coups devraient équilibrer les bons…
…et des bons coups, il y en a eu quelques-uns (je ne les répéterais pas, si vous les voulez vous n’avez qu’à ouvrir la télé). Ce qui me fait dire que JPII n’était pas plus con que vous et moi: il avait simplement des opinions.
Le pape est mort et puis après? Cela fait des semaines que l’on a des doutes et que l’on croyait bien qu’il était déjà mort! Tout le monde meurt et je n’ai pas l’impression que le decès du pape changera quoi que ce soit dans nos vies. Cela me rend amer de voir les images d’enfants se sentir honoré de recevoir un baiser de la part du pape alors que le pape savait qu’il comptait dans ses rangs des pédophiles qui briseraient la vie d’une multitude d’enfants. Le pape n’était qu’un homme et je ne crois pas que l’on peut l’élever à un rang de sainteté comme tout le monde le fait.
En ce qui me concerne, que ce soit la mort du Pape ou de n’importe qui d’autre de moindrement connu, c’est toujours du pareil au même: on monopolise tous les médias et la terre arrête de tourner pendant au moins une semaine. En plus, la mort efface tout nos mauvais coups, elle apporte la gloire instantanée…WOW!!! On est donc beau pis fin quand on est mort!
Il se passe donc bien rien dans l’actualité pour qu’on parle pendant une semaine d’un pauvre homme de 84 ans qui est mort de vieillesse. Il se passe vraiment rien??? Non, je pense pas! Juste un exemple: la grève des étudiants a pris un tournant presque inaperçu, personne en parle, pas même les étudiants.
Le Pape est mort, il ne reviendra pas parce qu’on fait des émissions spéciales sur lui (il avait du pouvoir, mais pas à ce point là…). Donc en attendant que ça passe (pour ceux qui comme moi en ont rien à faire de la mort du Pape), profitez de la vie avec un bon livre ou en allant voir une pièce de théâtre et passez du bon temps avec ceux qui sont encore vivants!
Je vous trouve particulièrement de mauvaise foi cette semaine mon cher David.
J’ai cessé de pratiquer la religion catholique depuis mon 10e anniversaire (jadis, naguère, autrefois), soit aussitôt que mes parents ont cessé de m’obliger à assister à la messe du dimanche. J’ai cessé de pratiquer parce-que même aux yeux d’une enfant de 10 ans, ce que cette religion espérait de moi était trop similaire à ce qu’on aurait espéré de moi au moyen-âge.
Cependant, affirmer publiquement que J-P II était con est tout à fait ridicule et provient de toute évidence de quelqu’un qui a la propension à jeter le bébé avec l’eau du bain. Cet homme était un homme cultivé, doté d’une intelligence supérieure et qui a fait avancer bien des choses en Pologne.
Son discours était-il rétrograde ? Absolument. Je ne crois cependant pas qu’il ait prôné autre chose que ce que la religion catholique a toujours prôné.
Il faut réaliser que la religion est une « business » et que J-P en était le représentant. Il faisait carrière. Est-ce que vous vous attendriez à ce que le président de Mc Do vante les mérites du végétarisme ? Serait-il un con parce-qu’il ne le fait pas ? Comme tous les autres représentants d’une grosse entreprise, il doit véhiculer les valeurs de la compagnie qu’il représente…Bienvenue dans la vraie vie, c »est comme ça que ça marche. J’aimerais bien vous voir aller à l’encontre de votre journal, écrire que la culture c’est de la merde et que nous devrions tous cesser de mettre un sou pour l’encourager !!!
Vous voyez où je veux en venir….
Cela dit, j’ai par ailleurs fait moi aussi une indigestion médiatique. Au nombre de personnes qui continuent à croire en la religion catholique au Québec, un petit 10 minutes aux nouvelles aurait été beaucoup plus approprié !
J’ai bien aimé mon cher Desjardins votre comparaison entre un père aimant et fraudeur et un homme intègre au travail et qui trompe sa femme .
Pensons à ce pédiatre en région qui avait la confiance de toute une communauté et qui du jour au lendemain se retrouve devant les tribunaux pour avoir voulu devenir un péniscologue . Je pense surtout non pas à lui , mais à ses victimes qui ont été abusées mais surtout à sa famille qui doit vivre un véritable calvaire . Une femme pourrait toujours comprendre que son mari la trompe avec une belle poulette de vingt ans , sans l’accepter , mais comment expliquer qu’on préfère un jeune adolescent ?
On peut évidemment être le plus grand trafiquant de drogue du pays et refuser que ses enfants en prenne , parce qu’on connait les ravages que les cochonneries que l’on vend peuvent causer . On revient au faites pas ce que je fais .
Le pontife n’est pas encore enterré et il est vrai que peu de personnes ont osé dénoncer le conservatisme de son règne . Le conclave n’est pas commencé que déjà on prévoit que le prochain pape sera aussi à droite . Donc ce n’est pas pour demain le mariage des prêtres ou les femmes ordonnées .
Bordel que je nous hais quand nous nous transformons en moutons, capables de foutre en l’air tous les enseignements de l’histoire pour une semaine de bondieuserie intensive à la télé !
Depuis la mort du pape, le monde dans lequel nous vivons me fait terriblement peur ! Je parcours les forums des sites de Radio-Canada ou de LCN, et j’y lis des commentaires d’extrémistes religieux qui se réveillent et nous balancent : « Ayez la foi ! » Mais pourquoi devrais-je l’avoir aujourd’hui alors que je ne l’ai jamais eue ? Parce que la mort du vieux monsieur est hyper médiatisée, de telle sorte que des millions de personnes à travers le monde sentent tout à coup le besoin d’être plus catholiques que le pape pour faire comme tout le monde ?
Nous nous dirigions vers un monde qui tendait à une laïcité bien plus propice à la paix que ces religions au nom desquelles on tue. Mais la bigoterie du président des États-Unis et d’un grand nombre de ses compatriotes, les attentats perpétrés par quelques islamistes aux moeurs barbares et, maintenant, la surmédiatisation de l’agonie et de la mort d’un pape nous replongent des siècles en arrière et me laisse craindre que la religion en vienne à reprendre une place dans notre société dont elle a profité trop longtemps à mauvais escient. Réveillez-vous, gens du peuple ! Votre pape n’est pas un dieu ni une vedette de Star Académie ! Comment être aveugle au point de nous balancer à tout va que c’était un saint, l’homme le plus important au monde (lu sur un forum !) alors que le Vatican n’a jamais servi que ses propres intérêts, s’enrichissant sans partage, endoctrinant, protégeant ses brebis galeuses ?
Cessez de confondre show médiatique, manipulation des médias et vérité ! Éteignez la télé et la radio, fuyez les magazines à potins et revenez sur terre ! Ça presse !
La religion c’est un peu comme l’homme, la majorité est bonne, mais il y a tout de même (hélas!) plusieurs pommes pourries qui puent…
Faudrait-t-il, pour autant, généraliser?!
Le pape aura été un assez bon politicien (à mes yeux!), la religion catholique (comme bien d’autres religion!) a beaucoup de lacunes, mais qu’on le veuille ou pas, un pape qui aura rendu la religion un peu plus « saine » par des prises de positions (Sans sous-entendus, svp!) parfois bonnes et souvent pacifiques (vis-à-vis des jeunes et contre la guerre) n’a tout de même pas fait que de mauvaises choses.
Espérons simplement que son successeur sera à sa hauteur. Et pour le reste, foutons-lui la paix, maintenant qu’il n’est plus de ce monde…
On n’hésite pas à relater tous les « bons coups » du pape en se disant fier d’être catholique ou de l’avoir croisé un jour ou bien on passe son temps à faire son procès pour les opinions archaïques que le pape pouvait avoir pour certains sujets.
Pourtant, ce qu’on n’envisage pas, c’est ce que le prochain pape fera ou ne fera pas et les opinions qu’il aura. De toutes façons, qu’est-ce que le grand public catholique pourrait bien y faire? Il ne participe pas à l’élection du pape. Et, qui participe à son élection? Les cardinaux! Croyez-vous que ce sont eux qui ont la vision la plus objective de la vie moderne?
Après tout, la loi que le pape et toute son église essaient de mettre en pratique n’en est pas une que l’on peut juridiquement réfuter; il s’agit de la loi de dieu et celle-ci est irréfutable! Pas de doute que le p’tit Jésus n’a pas informé ses disciples qu’il vaudrait mieux s’adapter à la réalité des pratiquants pour que ceux-ci se reconnaissent toujours dans un enseignement qui dateraient toujours de plus longtemps.
Pour que la religion survive, il faut que ses pratiquants s’y reconnaissent pour accepter de s’y conformer. Faire survivre la religion et aider les gens pour que celle-ci fasse partie d’eux et les guide dans le choix de leurs valeurs et principes, voilà le rôle que devrait prendre non seulement l’Église mais aussi le pape.
Car, un pape ne pourra faire avancer ses brebis vers un monde meilleur s’il n’y a pas de brebis à guider!
Ok. Un con est un con. Mais est-ce qu’on ne pourrait pas se rappeler que sous la soutane, on a un être humain ? Le pape, avant d’être pape, avait un prénom, un nom, des hobbies, des qualités et des défauts. Parlons-en des défauts. Je ne connais pas un seul être humain qui n’en a pas. La perfection n’existe pas, je pense que je n’apprends rien à personne. Et le fait de ramener les erreurs du pape sur le tapis après sa mort est, selon moi, tout à fait normal et très honnête. On veut se rappeler l’homme, sa « carrière », ses hauts et ses bas, son histoire, quoi ! Je me souviens des funérailles d’une vieille tante acariâtre, où tout le monde clamait haut et fort sa générosité et sa gentillesse surtout envers les enfants (dont moi qui porte encore des marques de coup de règle dans la paume de la main parce qu’elle ne supportait pas les gauchers…!). J’ai trouvé ces gens horriblement hypocrites, mais on m’a appris qu’il ne fallait jamais dire du mal des morts. D’accord, elle est morte, et alors ? Son passé, son histoire sont déjà choses faites. Rappelons-nous des morts tels qu’ils étaient, c’est-à-dire des humains normalement constitués, avec leurs faiblesses et leurs erreurs. Quant à moi, j’ai beaucoup admiré le pape, malgré ses erreurs et sa fichue position sur l’homosexualité. Personne n’est parfait, n’est-ce pas ?
Bon encore un article ici qui traite de Jean-Paul II. Il fallait effectivement s’y attendre avec sa mort qui fut excessivement médiatisée. Évidemment, on nous a balancé plusieurs images du saint père ainsi qu’un peu trop de témoignages,,, les mêmes « bla bla bla » qui reviennent et qui reviennent à chaque station de télé. Pour cet aspect je suis bien d’accord, on a un peu trop insisté dans les médias. Mais on a pu voir le même phénomène se produire lors du 11 septembre. On a passé une éternité à nous montrer les mêmes images, les deux mêmes avions qui entrent dans les tours. Comme si quelqu’un était assez déconnecté pour ne pas avoir entendu parler de cette tragédie une semaine plus tard. Les médias insistent effectivement. Pour ce qui est du pape lui-même, pourquoi les gens aiment tant s’en plaindre? Pourquoi se moquer de quelqu’un qui est à la tête d’une religion qui ne vous intéresse pas à l’avance? J’ai peine à comprendre ce phénomène. Je n’aime pas la musique country, et le fait que tel artiste sorte un nouvel album cette semaine n’indiffère totalement. Pourquoi donner son avis, en disant je n’ai pas la foi, etc, etc si vous ne l’avez pas. Pourquoi dire que le pape était ridicule si vous êtes indifférent. Tentez-vous par cette façon de vous convaincre ou de dissuader les autres? Cela m’intrigue beaucoup.
Ça y est je l’ai déterminé, les chroniqueurs du Voir manquent cruellement de compassion. Que ce soit Martineau ou vous M. Desjardins, la mort du Pape vous laisse indifférents, et vous ne pouvez admettre que cette disparition bouleverse l’ensemble de la population terrestre.
Au cours de la semaine, j’ai été touché par les revendications de Céline Dion, par la tristesse ressentie par la famille Charest, par la marque de respect de W. Bush. Oh oui, je souhaitais tant connaître leur avis sur la disparition du saint père, sur ce qui avait changé dans leur vie. Je me suis mis à penser (ça m’arrive aussi….mais ça fait mal), que je n’étais pas digne d’être considéré à l’égal de ces grands penseurs, je ne me couchais pas en pensant au Pape, je n’ai pas versé de larme à l’annonce de sa mort, et sa disparition ne m’afflige moins que celle des phoques qui se font éclater la cervelle sur la banquise.
J’ai eu tellement honte de ne pas ressentir de compassion, que je suis allé dégeler des orties pour me flageller, car si Jean Charest est ébranlé par la disparition du Pape, moi je ne suis que déstabilisé par les prises de décisions de son gouvernement. Enfin chacun milite pour sa paroisse me direz-vous, je vais continuer à balayer les feuilles qui pourrissent devant chez moi avant de m’occuper de la détresse des catholiques qui ont perdu le berger de leur troupeau. Au moins en focalisant sur la mort du Pape, on donne moins d’importance à la commission Gomery, et à notre argent perdu.
Je ne crois pas qu’il y ait une place pour la vulgarité …à moins que l’on traite de choses vulgaires avec des gens qui eux-mêmes sont vulgaires. Alors ,on peut se permettre de devenir vulgaire comme cette chose ou encore comme les personnes à qui l’on s’adresse.
Je ne crois pas que les lecteurs de Voir soient vulgaires.Je nai jamais lu de vulgarité dans Voir de la part de contributeurs semblable à ce qu’on lit dans cet article.
À ces funérailles Jean-Paul II est vénéré comme Pape mais aussi comme un père et un ami fidèle par des milliers de lecteurs de Voir.
Je ne crois pas en l’Église Catholique mais je respecte ces croyants. Je maintiens aussi une très grande admiration pour ce qu’un défunt ait pu accomplir de bien,de beau et de grand dans sa vie.Un être humain n’est jamais parfait. Nous avons tous des lacunes…
Pourquoi est-ce que cet article n’a pas de censeur …comme nous en avons quand nous écrivons des choses »inacceptables » comme contributeurs de Voir?
Se peut-il qu’à notre époque l’obscurantisme propulsé par une puissante campagne de désinformation que les médias contrôlent gagne du terrain? Hystérie des foules, conformisme de masse, tout ça pour vénérer un fakir qui se proclamait représentant de Dieu sur terre! Dans le petit catéchisme d’autrefois, à la question: Où est Dieu ? La réponse qu’il nous fallait apprendre par coeur était: Dieu est partout. Alors puisque Dieu est partout, omniprésent et omniscient, en chacun et en chaque chose, pourquoi élire un homme qui portera des habits ornés de pierres précieuses pour représenter Dieu sur terre?
C’est en se questionnant que l’on trouve des réponses logiques. L’origine du mot Vatican par exemple: Vatis=Devin Can=serpent, donc, serpent devin, est-ce représentatif du culte faussement chrétien promulgué par Rome? La religion catholique défend la pratique de sciences occultes (faites-moi rire!), comme l’astrologie. Pourtant, le vatican comporte un centre de divination astrologique. La parole de Dieu est profanée par des illusionnistes dont la vocation principale vise à camoufler le blanchiment des revenus (en milliards de dollars) du « Saint-Siège ». Pourtant les offrandes continuent de renflouer le système économique du vatican. La piété permet de mettre un voile sur ce qui se passe réellement derrière les murs du vatican. La vérité peut répandre la terreur, est-ce pour celà que les masses préfèrent l’obscurité à la lumière? La terreur existe. Elle est créée, manipulée, dispersée et présentée sur un écran qui obnubile l’esprit humain.
Une citation de Coluche peut conclure ce qui rend le peuple asservi:
« Le pape ne croit pas en Dieu. Vous avez déjà vu un prestidigitateur qui croit à la magie vous? «
Vous avez pleinement raison David. Un con est un con. Et un moron, un moron. Pris tous seuls, comme ça, ils paraissent assez inoffensifs. Mais quand un gros tas de morons se met à suivre aveuglément un con, nous avons là un début de défilé des horreurs qui mène droit à la catastrophe. C’est l’histoire de Bush et de Ben Laden qui ont tous les deux mené leurs suppôts à la casse. C’est aussi l’histoire du pape qui a mené ses brebis droit dans le précipice de l’intolérance et de la haine.
La mort du pape ne m’a pas fait de peine. Celle de Bush et Ben Laden ne m’en fera pas d’avantage. Je n’aime pas l’hypocrisie. On n’a de la peine que pour ceux qu’on aime. Moi, le pape, je ne l’aimais pas. On a toujours eu des rapports assez distants. Alors c’est pas parce qu’il est mort que ça va s’améliorer.
Et puis, que voulez-vous, on n’avait pas les mêmes perceptions du monde et de la vie. Le hic c’est en fait qu’on ne parlais jamais du même monde ou de la même vie. Lui, il parlait de sa vie…L’autre vie, celle qu’on ne vit pas encore mais qui sera meilleure…Hé bien là il l’a son autre vie. Grand bien lui fasse. Moi j’ai toujours la mienne, toujours la même, celle que j’aime même si parfois…
Alors qu’il se décompose en paix. Au moins là il peut plus faire de conneries. Mais ne nous réjouissons pas trop vite. Bientôt un nouveau pape nous sera livré même si on n’a rien demandé du tout. Il débarquera comme ça un beau matin de printemps avec son gros chapeau et sa canne toute croche. Et là on sera cuits pour encore 10 ans. Parce que les chances qu’il soit moins con que l’autre sont nulles et qu’à l’âge qu’il aura, on aura le temps de le voir mourir lui-aussi…
Dieu que c’est déprimant…Presqu’autant que la commission Gomery et Jean Charest!
Ne vous en faites pas Mr. Desjardins, je crois qu’en effet la liberté de blâmer est sauve à Québec, et heureusement quelques personnes lucides comme vous y veille! Je crois cependant que plusieurs personnes de ma génération ne s’en font pas trop avec le déferlement presque stupide des témoignages sur le pape.
En effet, les cotes d’écoute pour les émissions spéciales sur le pape à Radio-Gaganada et Télé-Métropole ont attiré moins de téléspectateurs qu’un film de série B qui passait ce soir-là à TQS, le mouton noir… J’imagine que la plupart des gens ont été écoeurés par les scandales sexuels tels que relaté par Mr. Marineau dans son éditorial cette semaine, et la complicité de l’église de ce même pape au génocide rwandais et à l’Holocauste, à une autre époque.
S’il a été un pape progressiste, il n’a pas eu tellement le choix, parce que les fidèles n’auraient pas suivi. L’évolution des médias, qu’il a très bien appris à contrôler soit dit en passant, et l’évolution des mentalités à travers le monde l’y ayant forcé la main… Mais cette église, malgré un pape populaire n’a pas beacoup changé. Les structures idéologiques de ces grandes organisations tendent à perdurer même en l’absence de leur fondateur, qui n’est pas Saint-Pierre, je tiens à le rappeler! C’est une organisation vieille de presque 2000 ans, et sa modernisation est un travail de longue haleine, qu’a à peine commencé à faire son dernier chef.
C’est plutôt le passage bref mais intense de son prédécesseur, Jean-Paul 1er qui avait confirmé la continuité du concile vatican II, concile qui revisa en profondeur le fonctionnement du mouvement, et modernisait aussi son fonctionnement, digne de mention donc pour son grand courage d’en avoir décidé ainsi. Karol Wojtyla ne pouvait pas se permettre de renier ce qui venait d’être décidé.
Non, en fait Jean-Paul le charismatique fût un pèlerin voyageur, mais aucune réforme importante sur la modernisation n’ont été effectuée sous son pontificat…
À voir les cérémonies telévisées qui sont retransmises sur toute la planète et à entendre les commentaires élogieux qui fusent de partout à l’occasion de la mort de ce chef politico-religieux, et cela malgré les différences de religion qui distinguent et qui même parfois opposent ceux qui les professent, on en vient à la conclusion que le mot d’ordre dans toute cette aventure médiatique est celui qui dit : conservateurs de tous les pays, unissez-vous et rassemblez-vous autour de la dépouille de celui qui transforma votre combat réactionnaire en dogme religieux. Voir les Bush, père et fils, qui sont profondément protestants, agenouillés devant la dépouille de celui qui représente l’apostasie la plus parfaite de leur foi qui répudie le papisme, cela montre à quel point tout les réactionnaires de ce monde, des prosélytes de l’Opus Dei aux dictateurs des pays vassaux, sont déjà bien unis pour leur part. N’y a-t-il pas eu des drapeaux qui furent mis en berne qui n’auraient pas dû l’être, car cela donnait un mauvais signal par raport aux intentions républicaines qui veulent bien démarquer les domaines de l’État et de la religion. Quant à ces contingents de fidèles qui convergent vers Rome malgré qu’il n’y ait plus de possibilités d’hébergement, ils nous laissent perplexes devant leur ferveur que l’on ne peut manquer de trouver infantile car, tout ce à quoi la plupart d’entre eux auront droit sera un écran de télévision, ce dont ils auraient pu se contenter sans se mettre dans de tels ambarras. Pour ma part, c’est de ce coté-là que je regarde pour voir les vrais cons, et non pas vers celui qui a su si magistralement mettre ses talents de comédiens au service de cette Église pour lui donner de son vivant comme après sa mort, le meilleur des spectacles qu’elle pouvait espérer.
Oui le pape a fait de grandes choses dont celle d’essayer de réunifier les différents peuples et croyances mais il a fait moins de quoi pour mettre sa propre religion à jour. Il est certain qu’il ne pouvait changer la religion catholique à lui seul mais il aurait peut-être pu faire un peu plus. L’avortement, la contraception, le mariage des prêtres, le divorces ou les mariages gais sont autant de dossier qui n’ont pas beaucoup avancés et qui pourtant sont à la base du quotidien de notre religion Je n’enlève rien à Jean Paul II, il a fait de grandes choses mais je ne crois pas qu’il mérite la béatisation du même coup.Cet homme avait un grand pouvoir rassembleur et il a su s’en servir à la grandeur de la planète mais il est à souhaiter que le prochain pape mette un peu d’énergie à moderniser la religion elle-même. Je ne crois qu’un homme de 86 ans et malade en plus soit la meilleure personne pour diriger toute l’église. Je pense qu’il serait temps de penser à rajeunir cette profession tout en gardant une certaine sagesse.
Pour moi, Jean Paul II est un homme d’exception beaucoup plus pour ce qu’il a fait en tant qu’homme que ce qu’il a fait en temps que pape.
Je me demande parfois si tous ces pro-catholiques suivent réellement la bible… Pour ce qui est du pape, disons, qu’il était loin d’avoir fait le voeux de pauvreté… Il s’est fait servir toute sa vie, il a vécu dans la richesse pour ne pas dire l’archi-richesse et faudrait l’appeler un Saint…? Désolé mais le pape pour moi n’était pas un Saint. Attendez de voir combien ils vont faire d’argent avec son derniers livres: Mémoire et identité (200 pages), qui est publié en onze langues.
En tout cas, entre mère Thérésa et la pape, je prend mère Thérésa haut la main! Elle n’a pas vécu toute sa vie dans la richesse elle… Mère Thérésa, ça, c’était une femme que l’on pourrait appeler Sainte! Même, si pour moi, il n’existe personne de Saint sur la terre car la perfection, quelle qu’elle soit, même chrétienne, n’existe pas et ce, même après la mort!
Depuis la fin des Croisades et de la Sainte Inquisition, il y a de cela bien longtemps, l’autorité papale n’a cessé de s’effriter. Pie XII, bien que décrié par certains, a bien essayé de combattre le génocide que préconisait le petit « Führer » moustachu. Le monde n’a renoué avec les guerres religieuses qu’avec l’arrivée de Bin Ladin, le plus extrémiste de tous les extrémistes.
Vous tous qui décriez toutes formes de dogmes, de murs virtuels, comment pouvez-vous oublier l’appui de Jean-Paul II à Lech Walesa et aux grévistes des chantiers maritimes de Gdanks qui après avoir libéré les Polonais du joug russe par un cosmopolitique effet de domino entraîna la chute du mur de Berlin et tutti quanti. Bien avant que Ronald McReagan ait pu même l’imaginer.
Ses nombreux voyages sur le continent africain ont contribué à l’établissement d’efforts de collaboration économique entre le nord et le sud.
Je sais, je sais, le pape ne détient pas la vérité, quoi qu’il en dise, et il l’a certainement prouvé plus souvent qu’à son tour. Mais j’espère que son successeur, le nouveau pape, nous en fera encore voir de toutes les couleurs, du moins, je l’espère…
Je crois que si cet homme s’accrochait si désespérément à la vie c’est qu’il voulait savoir qui allait remplacer George W. Bush à la tête de l’autre puissance, celle des matérialistes sectaires.
Si le concert de louanges autour du pape est aussi unanime, c’est avant tout pour des raisons commerciales, selon moi. Vous savez comme moi que les médias, tant les télés que les journaux, se jètent sur une nouvelle du genre comme des piranhas, en tentant de l’exploiter et d’étirer la sauce au maximum pour augmenter leurs cotes d’écoute ou leur tirage. Or, dans le cas de la mort du pape, qui va se mettre à lire tous les cahiers spéciaux du Journal ou à écouter toutes les émissions spéciales à RDI? Ceux qui aiment le pape, pardi! Ceux qui ne l’aiment pas sont complètement indifférents, ils poursuivent leur vie sans changer leur routine.
Ce qui fait que pour profiter du moment pour augmenter leur tirage ou leur cotes d’écoute, RDI et le Journal doivent refléter les vues et opinions de ceux et celles qui aiment le pape puisque ce sont eux qui sont leur public. Ils cherchent à profiter de l’occasion pour attirer un nouveau public et ce n’est pas en ‘blastant’ le pape qu’ils vont en faire des auditeurs ou des lecteurs fidèles.
Peur de froisser? Oui, mais pas parce qu’ils sont frileux de nature. Tout simplement pour des raisons mercantiles. La preuve, c’est que les médias montréalais n’ont pas hésité à varger sur Jeff Fillion quand ils se sont aperçus que c’est cela que leurs lecteurs et auditeurs voulaient lire et entendre.
Franchement M. Desjardins, un bon texte ! Qui m’interpelle, mais auquel j’hésite à répliquer. J’hésite parce que,voyez-vous, je suis de nature plutôt frileuse quand vient le temps des questions religieuses; elles touchent beaucoup trop de cordes sensibles et éveillent parfois des passions par trop dévastatrices, notre histoire en étant cicatrisée de preuves.
Ça fait donc depuis jeudi soir dernier que je valse avec le stylo, ne cessant de raturer et de recommencer, de recommencer et de raturer, de recommencer à raturer, cherchant obstinément la formule qui, sans plaire à tous, n’écorchera personne. Exercice vraiment ardu !
Je vais par contre cesser de louvoyer, ne serait-ce que pour être honnête envers notre entretien. Après tout, à quoi bon m’entretenir avec vous si ce n’est que pour vous prendre en défaut ? Agir ainsi rendrait le jeu malsain et ça, çe n’est pas du jeu !
J’y vais donc d’un aveu : j’ai couaqué !
Et couaque encore lorsque je pense à la position du pape face à l’avortement.
»Pas de vos affaires, Monsieur ! »
Pas plus que celles de n’importe lequel des mâles de notre humanité, d’ailleurs !
En fait, pour nous rendre utiles à ce sujet, nous les hommes devrions tous reculer d’un grand pas et attendre la réponse des femmes. Le débat n’en serait pas moins complexe, mais au moins serait-il libéré d’une influence non directement concernée.
Donc, sur cette question, oui le pape est un con.
Voilà, c’est dit. Mais remarquez ma couardise : n’ai pu m’empêcher de spécifier »sur cette question »!
C’est que je n’aime pas vraiment la chicane – ou plutôt non, ce n’est pas vrai : j’aime vraiment la chicane ! Mais cherche habituellement à l’engager avec ceux que je connais, sachant qu’il n’y aura pas de dommages collatéraux.
Bien sûr, il m’est arrivé de me tromper sur l’antagoniste, mais ça, c’est une autre histoire. Ça, c’est l’histoire du con que je peux être aux yeux des autres…
Il me serait extrêmement difficile de ne pas savoir que le pape est mort. La télévision nous a imposé sa mort en direct pendant toute une fin de semaine. Et voici maintenant qu’on nous impose ses obsèques. Mais, une chose est certaine, je n’ai pas décidé que je voulais tout savoir sur les dernières heures du pape et sur sa mort. Ce sont les médias qui me l’ont imposé. Le monde ne s’est pas arrêté de tourner à cause du trépas de cet illustre personnage, mais on le dirait bien à voir les nouvelles. Moi, cela ne me dérange pas que l’on parle du pape à la télévision et dans les journaux, mais il faudrait peut-être faire une couverture normale de cet événement et ne pas nuire aux autres nouvelles qui me touchent peut-être plus.
C’est triste que le pape soit mort, mais il n’est pas la première personne à qui cela est arrivé, et il ne sera pas non plus la dernière. Honorons-le, mais n’en faisons tout de même pas trop. Ce n’est, après tout, qu’un homme. Il était peut-être un grand homme, mais il reste un homme et non pas un dieu.
Ainsi donc notre pauvre gouvernement du Québec n’avait que 100,000 $ à consacrer aux victimes du cataclysme naturel des tsunamis ! Soit ! La décision est prise. Ne reste plus qu’à l’assumer.
Mais quelques mois plus tard, décède Jean-Paul II.
Puisque la majorité de la population du Québec est catholique, il nous faut une délégation qui nous représentera honorablement aux obsèques. Ainsi, notre Premier ministre accompagné de son épouse, Louise Harel, Mario Dumont et autres personnalités de diverses sphères d’activités s’envolent pour Rome. Quelle équipe charmante. Heureusement que notre Céline nationale était en spectacle durant ce temps, sinon elle aurait été rapatriée pour s’ajouter au groupe.
En bout de ligne, j’aimerais savoir combien a coûté ce voyage de compassion.
Est-ce que les funérailles du Pape valent, disons, ½ tsunami ?
À ce prix, le groupe aurait pu faire escale à Londres, lors du retour, le temps de saluer et d’offrir leurs voux de bonheur à Camilla et Charles. C’eut été une utilisation judicieuse et éclairée des fonds publics.
Et je viens de vous décrire comment toute une population se joint à un concert d’éloges qu’il soit mérité ou pas. La question n’est pas de savoir si c’est bon ou pas. Il faut être présent. Les absents ont toujours tort.
Serais-je hors propos que de mentionner le Christ, le Pape et la religion ? Parce que d’accepter Dieu en nous est aujourd’hui une des plus grande révolution de notre temps. Ceci est un acte de révolte devant la désespérence qu’apporte chacun des jours de ce monde hyper matérialiste, individualiste et cynique. Avoir l’amour dans nos coeurs est un acte de courage et aussi un acte de rébellion devant le vide ambiant. Le Pape n’est pas le Christ. N’attendez pas, d’aucun d’eux, que l’église révise le dogme. Vous êtes vous-même dans le dogme M. Desjardins. C’est si facile aujourd’hui d’être contre tout et rien. Sachez que des gens cachent leur croyances, leur foi en Jésus-Christ pour bien des raisons. Avez-vous déjà entendu quelqu’un de votre entourage oser nommer le Christ ? On se risque à parler de rituels et de fraternité. Nous croyons aux arbres, au soleil, aux biscuits soda etc.. Mais nous n’osons plus le nommer. Vous savez ce que c’est la gêne ? Car vous avez réussi à parler du Christ sans même oser le nommer. Moi je crois ! Et ça ne me gêne pas de donner mon amour !
J’adore les cons, traiter un idiot de con, c’est insulter le con. Mais je l’avoue, j’utilise aussi l’expression lorsque je suis en colère. Traiter quelqu’un de con, c’est davantage l’insulter et l’injurier que de juger de son intelligence. Un idiot, un vrai, n’a pas beaucoup de chance de devenir Pape ou Président des États-Unis ; un con, oui !
Où je veux en venir ? L’ampleur d’un phénomène indique la présence de quelque chose de profond, qu’il s’agisse de Radio X comme vous faites aussi allusion ou de la mort du Pape. Ce serait franchement idiot d’expliquer le phénomène par la bêtise des gens.
Je suis, moi aussi, hébété par l’ampleur du phénomène papal. Mais dire que le Pape est un con, que Jeff Fillion est un con (même si ce soit fort possible) et que leurs adeptes sont des cons ne fait qu’exprimer mon incompréhension et ma colère face au phénomène. Ça n’explique rien. Conclusion. Deux cons ne valent pas mieux qu’un. Essayons donc de comprendre le phénomène plutôt que de se traiter de con.
Oui, comme nous tous, David, nous en avons eu assez cette semaine de cette monopolisation journalistique autour de Jean-Paul II. Côté con, oui, c’est un fait, un con restera toujours un con. Mais est-ce justifié de traiter des gens de con? Fillion te manque à ce point?
Et l’Église? Elle restera encore longtemps bouchée. Vous savez, tout s’applique au modèle d’une entreprise : il faut avoir des projets, il faut innover, pour rester sur le terrain de jeu. L’Église devrait effectivement s’en inspirer. Mais j’y pense, elle là fait! Cette semaine, elle a utilisé les rouages de la télé-réalité pour présenter l’agonie du pape. Le suspense était au rendez-vous sans compter la spéculation alimentée par les messagers de Dieu. De plus, les ventes de bidules souvenirs en mémoire du pape ont du atteindre leur comble ces derniers jours. La meilleure année toute époque confondue!
Et les cons dans tout cela? Les gens ont besoin de croire en quelque chose. Peut-on les traiter de con car ils gobent tout ce que l’Église dicte? Non. Nous sommes humains après tout et chacun a ses priorités.
Les personnes qui pavanaient sur la Place St-Pierre réclamant aveuglément la béatification et même la canonisation de Jean-Paul II n’ont pas réfléchi longtemps. Le texte de Richard Martineau en fait foi. Comment aimer les enfants et permettre ou simuler l’ignorance quand des prêtres du diocèse de Boston s’en donnent à coeur joie dans la pédophilie. De plus, le fameux cardinal qui a été forcé de démissionner par la pression des catholiques de Boston a reçu une récompense à l’ombre de la Cité Vaticane comme récompense et l’attribution d’une fonction ecclésiale dans l’église datant de 1500 pour camoufler la triste « humanité » de certains hommes d’Église. Ce n’est pas pour rien que les cardinaux américains ont protesté en évitant de participer à la messe présidée par le cardinal Law (père de la pédophilie).
De plus Jean-Paul II, pour sauver un principe qui vient de je ne sais où, car je ne vois ni dogme, ni vérité de foi impliqués au port du condom pour sauver la vie des enfants africains qui meurent par milliers chaque jour du sida. Comment concevoir une logique semblable chez un homme qui prétend aimer les enfants d’une part, mais dans les actes, exclut les catholiques africains parce que certains portent le condom.
Le problème du célibat des prêtres n’est toujours pas résolu, (les diacres permanents le sont pourtant). La place des femmes dans l’Église, juste un petit coin. Les méchantes femmes risquent de faire périr les hommes de Dieu? Ne nous pressons pas pour béatifier ce pape qui n’a pas su répondre à des questions cruciales alors que par ailleurs, il a réalisé de grandes choses. Qu’a-t-il fait de la « collégialité » de Vatican II alors qu’il souhaite dans son testament que les changements de Vatican II continuent de faire progresser l’Église. Vraiment, je ne comprends pas! mais pas du tout tant de contradictions que j’ai soulignées et celles que l’espace ne m’a pas permis de relever. A-t-il « paqueté » le Conclave d’Opus Dei?de sorte que l’élection…
Pourquoi s’acharner sur ce qu’il pensait ou non, ce qu’il croyait ou non??? Lors de son vivant on parlais pas autant de lui et de ces convictions autant que dans cette dernière semaine. Oui, on n’était pas toujours d’accord avec ses idéaux mais lui en était convaincu.
Nous ne pouvons changer un homme qui croit en ce que SON dieu lui a inculqué surtout quand il occupe le siège le plus important de l’Église catholique.
Maintenant qu’il repose dans la crypte sous la basilique St-Pierre laissons nos mauvais commentaires sur cette homme, qui a donner les 26 dernières années de sa vie a l’Église, se reposer et profiter du calme qui l’entoure.
Passons maintenant au suivant….
– 31-03-2005 : La fièvre de Marburg frappe l’hôpital de Uige. Selon les chiffres officiels du ministère de la Santé et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on dénombrait, le 29 mars, 127 personnes infectées dont 121 sont décédées.
– 2 AVRIL 2005 : Au moins trente personnes, parmi lesquelles des enfants, auraient été tuées dans deux attaques séparées, apparemment menées par un « escadron de la mort » dans le quartier Baixada Fluminense de Rio de Janeiro
– Nombre d’enfants qui meurent tous les jours avant leur cinquième anniversaire : 29 100; Ceux qui meurent tous les jours faute d’accès à de l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates : 3 900. Nombre de décès par jour : 1,4 million.
– Six pathologies sont responsables de 73 % des 10,6 millions de décès d’enfants survenant chaque année à travers le monde
-On estime à 100 000 le nombre de victimes civiles irakiennes depuis la récente invasion.
-le bilan de la guerre du Golfe :50.000 à 130.000 civils irakiens tués, dont 30.000 lors du soulèvement contre le régime de Saddam Hussein après la guerre et de la répression sanglante qui l’a maté
Bravo pour votre texte qui dénonce la dictature des bien pensants qui ne sont après tout que des gens qui pensent mal ou pas du tout.
Le niveau du discours intellectuel est, ici au Québec, plutôt navrant. On confond sens critique et dénigrement. Exercer sa faculté de penser, celle de jauger les faits, les idées ou les évènements est assimilé à du dénigrement, si par malheur notre vision des choses n’est pas globalement positive. Par dessus tout, il faut être hyper positif sur tout: wow! Super! C’t’au boutte!… Si par malheur, on s’amuse à exprimer une idée, une opinion, une observation qui déroge à cette règle, on est immédiatement catalogué dans la catégorie des individus négatifs. Autant dire qu’il vaut mieux dans la plupart des cas fermer sa gueule.
Il n’y a que très peu de place ici pour de vrais débats d’idées, même les plus simplets. Bien peu de gens autour de nous, d’ailleurs sont capables d’en soutenir. Peu curieux, mal formés, mal informés, les gens se réfugient en général dans un mutisme de bon aloi, en espérant nous faire prendre leur silence pour de la sagesse. Ou, quand ils se hasardent à démontrer leurs idées, ils s’appuient alors sur une position officielle dont la rectitude politique est sûre et ils regurgitent alors les pires des lieux communs, les pires des idées reçues.
Encore une fois, le sens critique ici, c’est du dénigrement. Au Québec, tout le monde il est bon, tout le monde il est gentil.
C’est pour ça que j’écoute 110% à TQS.
Ou les Amateurs de Sport à CKAC. Les grands penseurs sont là. C’est à peu près ce qui se fait de mieux dans le débat d’idées.