Si vous le permettez, cette chronique prendra des airs de revue de presse.
Une revue de presse qui débute cependant par une confession: ce sont les interminables jambes d'Ann Coulter qui ont d'abord attiré mon regard sur l'édition canadienne du magazine Time. De grandes pattes qui vont jusqu'à demain, gainées d'un collant blanc, se terminant sur de chics escarpins noirs et pointus. Dans un écrin de cheveux blonds, un visage lisse, dur, anguleux, serti d'yeux bleus et froids comme un glacier. La dame est absolument SU-PER-BE.
Le problème, c'est qu'Ann Coulter est ce qu'on appelle un loose cannon, un tireur fou. Poster-girl et auteure à succès de la droite états-unienne, elle aligne les déclarations-chocs, se soucie assez peu des faits, vilipendant les démocrates avec une incroyable mesquinerie, et ce, sur les ondes de toutes les télés qui veulent bien l'accueillir (surtout Fox News et CNN). C'est à elle que l'on doit, entre autres, cette citation concernant la position canadienne sur la guerre en Irak: "[Les Canadiens] devraient prier pour que les États-Unis ne les écrasent pas en se retournant la nuit. Ils sont chanceux que nous les laissions exister sur le même continent que nous."
Donc, la dame est tout à fait superbe, mais dès qu'elle ouvre la bouche, je débande.
Alors pourquoi en parler? Parce que cet article du Time est absolument fascinant. Un petit bijou de journalisme qui expose tous les paradoxes de cette mongole à batteries et pose la question: Coulter est-elle sérieuse ou déconne-t-elle?
Est-elle une grande ironiste de la droite ou doit-on la prendre au premier degré? A-t-on affaire à un clown ou à un monstre?
Cela ne vous rappelle rien? Pensez à certains agitateurs médiatiques d'ici ou d'ailleurs. Eux aussi excellent dans ce flou artistique. Est-ce un spectacle ou un propos éditorial? Est-ce du racisme ou de l'ironie? Est-ce une attaque personnelle ou de l'humour?
J'ai ma petite idée là-dessus, qui a plus à voir avec la psychanalyse qu'avec l'éthique, mais chose certaine, quand Coulter suggère que l'on devrait fouiller exclusivement les Arabes et les passagers au teint basané dans les aéroports, histoire de laisser les "honnêtes gens" en paix, cela ne me fait pas rire.
Et si c'était de l'humour, un truc à prendre au second degré, dites-vous?
C'est Sean Penn, quelques pages plus loin, dans le même magazine, qui répond à ma place. Lorsque le journaliste lui demande pourquoi il a tenu, lors de la soirée des Oscars, à défendre son collègue Jude Law – victime d'une mauvaise blague de l'animateur Chris Rock -, quitte à donner raison à ceux qui prétendent qu'il n'a aucun sens de l'humour, Penn résume le fond de ma pensée, expliquant aussi pourquoi la majorité des humoristes et entertainers qui vous font hurler m'ennuient à mort.
Quand je ne ris pas, dit-il, ce n'est pas nécessairement parce que je n'ai pas le sens de l'humour.
Quand je ne ris pas, c'est parce que c'est pas drôle.
ooo
Tiens, encore l'humour. Celui qui s'ignore cette fois. Toujours dans la presse.
Se portant bien maladroitement à la défense de l'Agora du Vieux-Port, le conseiller municipal Guy Rochon signait, il y a de cela trois semaines, dans Impact Campus, un papier proprement hilarant.
C'est titré L'Intouchable, et c'est à n'y rien comprendre. Une enfilade d'idées décousues dans un style ampoulé que j'aurais voulu reproduire en entier, pour vous faire sourire, mais dont je me contenterai de citer un court extrait, assez représentatif de l'ensemble, histoire de vous faire comprendre de quoi il s'agit au juste.
On a investi un demi-million pour rénover ce site et certains ont convenu qu'il faut le démolir. Devant cette outrecuidance, je jette l'anathème sur le comble de l'inconscience. À mes yeux, l'Agora est plus qu'un symbole architectural: elle représente l'essence même de notre chaleur humaine, de notre inspiration et de nos convictions musicales.
Passons sur l'inutile préciosité du vocabulaire et le sens incertain de la seconde phrase, ce sont "nos convictions musicales" qui me font mourir de rire. Quelles sont-elles au juste? De quoi parle-t-il? D'"un espace culturel inclusif, un lieu polysémique" qui "constitue un véritable pont entre les générations", précise-t-il au paragraphe suivant. N'importe quoi… C'est une scène. C'est dehors. On y donne des spectacles. Point.
Remarquez, je suis aussi pour la survie de l'Agora. La différence, c'est que je ne suis pas prêt à dire n'importe quelle sottise pour la défendre.
Preuve de ma bonne volonté, j'ai quand même une suggestion de slogan, histoire de résumer ces fameuses convictions musicales qui nous uniraient tous et de me joindre ainsi au "combat" que mène le conseiller.
Que diriez-vous de "Québec c'est ma ville, Def Leppard c'est mon style"?
Quoi, vous ne riez pas? Ah pis fuck! Z'avez aucun sens de l'humour
C’est pas drôle, c’est ce que j’ai moi-même souvent le gout de déclarer à tous et chacun. Devenue une société du Rire, le Québec manque de rigueur. Mais ce n’est pas là le propos que je veux avancer. Tout simplement, je crois que c’est bien d’entendre ces propos venant des États-Unis. Comme ça nous pouvons mieux saisir le cynisme de certains journalistes anti-Canada. De notre côté, nous savons aussi bien faire en la matière. Je fais référence ici à la député ontarienne qui qualifiait la bande de Bush « de gang d’idiots », je crois que c’était à peu près ça. Et alors pourquoi pas ! Je trouve ça sain qu’on s’engueule de part et d’autre. Qu’on nous dise enfin, de face ce qu’on nous reproche à nous canadiens. Qu’on cesse ce paternalisme envers le Canada. Nous nous sentirons davantage respectés. « C’est pas drôle » c’est déjà être capable de s’affirmer.
Un personnage comme Mlle Coulter qui ferait des siennes dans le fin fond du Québec ne se ferait taper sur la tête un peu dans le même style que le clown qui a quitté les ondes récemment faute de couilles…sans plus.
Mais des propos tels que les siens dans un pays aussi « fucké » que les États-Unis, je considère que c’est un danger…
La droite états-unienne est armée jusqu’aux dents et prête à passer à l’action n’importe quand…ils l’ont déjà prouvé!
Mais foncièrement, ce qui est le plus à craindre est-ce cette Mlle Coulter ou bien ceux qui publient ses idées de génie?
À ce qu’on peut voir, lire ou entendre un peu partout, que ce soit sur les ondes radio ou télévisuelles, ou dans la presse écrite, on se rend rapidement compte que certains disent n’importe quoi. Que ce soit pour choquer, faire rire, émouvoir, créer la controverse, se venger, se faire de la publicité, il y en a qui sont prêt à dire à peu près n’importe quoi, et après se mettre sous la protection de la liberté d’expression pour justifier leur droit à dire ce qu’ils veulent. Ici, à Québec, on connaît ça, particulièrement avec le cas de Jeff Filion, mais des exemples du genre peuvent se retrouver un peu partout dans le monde civilisé occidental. On s’en rends compte avec le cas de Mme Ann Coulter, dont les propos servent à rabaisser le Canada et les Canadiens, façon facile de s’attirer quantité de « fans » américains car on sait que le Canada n’est pas tenu en haute estime pour une bonne partie des américains, qui aiment bien se payer notre tête. Le mieux que l’on puisse faire avec des gens de cet acabit, c’est tout simplement de les ignorer, contrant ainsi le but premier de leurs propos.
Et à l’autre extrémité de la chaîne, on retrouve des gens comme le conseiller Rochon, qui entre dans la catégorie des « c’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut se taire » et qui se plaisent à écrire seulement pour le plaisir de pouvoir se relire, étant les seuls à se comprendre. La liberté d’expression leurs permet aussi de s’exprimer, mais dans ce dernier cas, il n’y a pas beaucoup de dommages car personne n’y comprends rien!
Il est difficile de faire la différence entre du cynisme, de la critique pure, de l’humour ou de la bêtise… Chaque propos médiatisé est aujourd’hui passé au rayon X de l’opinion publique, de la bienséance. Je ne trouve pas cela très mauvais, dans la mesure où cela empêche divers dérapages de mauvais goût. Par contre, l’exercice reste trop manichéen. Un propos cynique sera généralement interprété comme inaproprié ou haineux. L’humour cynique, pourtant, apporte un regard critique, voire même acide, sur certaines pensées ou idées acquises (ou que l’on veut nous « passer »).
Donc, le problème est de réussir à discerner les vrais propos du cynisme. C’est un peu comme si le monde ne se régissait qu’entre les bons propos et les mauvais…
Cette femme ne semble pas être capable de penser aux conséquences que ses paroles peuvent avoir. Je la trouve grossière et je crois qu’elle n’est pas en mesure de comprendre ses propres paroles. Cette auteure à succès se plaît à balancer des paroles incendiaires dans le seul but d’augmenter sa popularité. Cela me rappelle notre cher Jeff Fillion! Je crois que tôt ou tard, cette femme récoltera ce qu’elle a semée. Elle déteste le Canada, mais je crois qu’elle a de la chance que ce soit nous les Canadiens qui ne décident pas de donner une bonne leçon aux États-Unis pour tous les gens qui ont perdu la vie inutilement.
Quelle époque. Il n’y a effectivement aucun jour où l’actualité ne me fait pas rire ou sourire. Safarir passe pour un magazine culturel à côté des unes des journaux, ces temps-ci. Le scandale des commandites est un vrai cirque où les menteurs remplacent les jongleurs en faisant les clowns, se foutant la tête dans la gueule du lion, tout en marchant sur la corde raide. Le samedi soir, pour la détente, le zappeur commun peut désormais choisir entre les spectacles de variétés, les shows comiques ou alors LCN et RDI!
À ce titre, Ann Coulter représente réellement un gros «show off». Bien qu’elle ne soit pas drôle, son ironie sonne comme de l’euphorie, et même ses longues jambes ne sauraient lui donner, ne serait-ce qu’une once de crédibilité. Elle me fait penser aux reality-shows : tout le monde la regarde, mais personne n’y croit réellement.
(…)
De mon côté, ce que je trouve vraiment drôle, encore cette semaine, c’est de voir les articles de Jean-Paul II qui sortent à la tonne dans toutes les épiceries, les librairies, les tabagies et autres. Je n’ai jamais entendu quelqu’un qui «tripait » ben raide sur Jean-Paul II. Tout le monde disait qu’il était rendu trop vieux, incapable, courbé et un symbole significatif du déclin de l’Église. Or, dès sa mort, il devient l’inspiration du monde catholique et les documentaires lucratifs, fait en grande vitesse (il y avait des grosses biographies sur les tablettes au lendemain de sa mort) se vendent comme le corps du christ (petits pains chauds). Vous ne trouvez pas ça drôle? Je soutiens ma théorie de l’encensement posthume. Lorsque quelqu’un meurt, qu’on se sacre éperdument de sa tronche ou non, on lui lance des fleurs. C’est arrivé pour Arafat, le terroriste devenu « héros », et ça arrivera pour Bush, le héros devenu « terroriste »! Quel président charismatique et intègre il fut…
Adorateur de l’Agora, pour y avoir vu des films et des spectacles, dont Sade et Philippe Glass, j’apprécie sa présence. Ce lieu, qui n’a pas poussé comme une fleur, mais plutôt à force d’investissements, devrait être conservé. L’été à Québec mérite d’être souligné, on doit en profiter, avant qu’il ne devienne inusité.
Un lieu magnifique, près du fleuve, qui pourrait être mieux connu, par des activités publicisées et accessibles. Bien conçue, cette installation mérite notre attention et d’être mieux utilisée. Sûrement, elle pourrait être très rentable, si bien gérée et bien administrée.
La démolition peut rapporter à certains, mais générer une perte pour d’autres. Vaut mieux conserver les acquis et améliorer la vocation des lieux, avec un peu d’imagination. Le mauvais état des finances publiques ne date pas d’hier, on a qu’à s’y faire, mais si on peut agir et se prononcer pour l’éviter, une bonne action de plus ne fait pas de mal à personne.
Que Coulter déconne ou qu’elle soit sérieuse, je trouve que ses propos ont le même effet. Ils donnent l’image que les États-Unis sont racistes. Ce qui fait qu’on ne peut pas se permettre de prendre ses propos à la légère, car le racisme et un discours haineux de la sorte, ce n’est jamais drôle. Je ne comprends pas pourquoi les médias lui accorde tant d’importance, il me semble qu’il n’y a rien d’édifiant dans ses propos. La liberté d’expression c’est bien beau, mais il y a quand même une limite à respecter. Ce n’est pas parce que l’on vit dans un pays qui est pour la liberté d’expression que l’on peut se permettre de dire des choses qui ont des conséquences aussi graves.
Je regrette pour les grandes jambes d’Ann Coulter, je n’ai pas son poster au-dessus de mon cabinet d’aisance, et ce qui est mentionné de son discours et de ses clichés de droite ne me donnent pas le goût de me procurer le Time avec empressement, on a idée des idées émises par les belles grandes blondes aux yeux bleus, cette peau d’Ann devrait s’étendre sur l’Agora à Québec dans le Vieux Port, question de prêter son body pour stimuler la cueillette des fonds pour le rénover en vue du 400ième anniversaire de la fondation de la Ville de Québec qui s’en vient à grands pas, avec en plus de l’aide financière de la France, un apport américain en chair et en os muni d’un cerveau auto-suffisant inerte, nous avons la chance d’être couincé entre deux cultures, profitons de la situation pour une fois.
On va parlant de liberté d’expression, de liberté de presse, de libre entreprise, de libre marché. Mais au Canada comme en plusieurs pays qui se croient les plus libres du monde la haine est considérée comme un délit, en fait plus particulièrement quand elle s’adresse à des groupes humains puissants, ou plutôt utiles aux puissants. C’est ainsi que par exemple la haine des juifs est un délit très grave en comparaison de la haine des Québécois francophones, pour des raisons n’ayant rien à voir ni avec le judaïsme ni la langue française, et il suffirait par exemple d’un triomphe total des économies asiatiques et de leurs mafias associées sur toutes celles de l’Occident pour renverser la situation. Pour le moment la misogynie est vilipendée et la haine du mâle plutôt encoruragée, ce surtout en fonction des intérêts marchands présents pour lesquels un marché féminin est plus facile à conquérir, non point en fonction d’une réelle amélioration de la condition féminine, mais cela peut changer d’un moment à l’autre, advenant par exemple une situation guerrière ou fasciste.
Je considère la liberté de haine comme la plus fondamentale de toutes, car la haine est l’énergie motrice même de toute chose dans l’Univers. Vouloir en tant que penseur un monde sans haine, c’est comme vouloir en tant que navigateur à voile un océan sans vent. L’amour est magnétisme comme l’électricité haine, les deux forces sont couplées orthogonalement. S’aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, ce n’est pas regarder dans la même direction, c’est haïr ou mieux encore se faire haïr dans la même direction. La solidarité est de la haine partagée. Le Canada a des problèmes d’unité nationale car il se veut sans ennemi précis, il se veut en fait une Amérique sans la problématique anti-américaine. Ce n’est pas à coup de commandites qu’on unira les Canada anglais et français, c’est en leur trouvant un ennemi commun sur qui tomber, par exemple les pacifistes anti-haine dogmatiques.
Le problème avec Ann Coulter n’est pas ce qu’elle raconte sur les tribunes qu’on semble lui offrir sur un plateau d’argent (son look a-t-il quelque chose à voir dans ça ?….), c’est plutôt ceux qui l’écoutent.
Nous touchons encore ici à la liberté d’expression qui pour moi est presque sacrée. De un pour ne pas voir ma propre liberté muselée par qui que ce soit et de deux pour pouvoir bien identifier et surveiller au grand jour ceux qui comme elle débitent des conneries.
Par ricochet, ces grandes gueules nous permettent de voir la réaction du bon peuple à leur propos, une belle jauge pour voir où nous en sommes rendu avec le racisme, l’intolérance et autres belles réactions médiévales dont nous ne sommes pas encore débarrassés à notre époque. Ceci nous permet aussi d’agir pour arrêter ceux que ces propos excitent un peu trop. Pas drôle mais vachement utile !
Mon cher Desjardins je ne peux que vous donner raison . Cette dame devrait se contenter du machiste : sois belle et tais toi , car quand elle ouvre la bouche c’est pour dire des aneries ? Pas certain . Elle dit probablement tout haut ce que bien des gens pensent tout bas .
Sommes-nous devenus un village d’irréductibles Gaulois résistant à l’envahisseur américain ? Verrons-nous de notre vivant les provinces canadiennes devenir une à une des états américains ? J’en suis loin de m’en douter .
Je regardais dernièrement un documentaire sur la ‘décence’ aux États-Unis . Un animateur de radio de la Floride nous montrait son pistolet 9mm qu’il a le droit de porter sur lui en tout temps mais il lui est interdit de prononcer le mot : sein ou vulve sur les ondes au risque de faire perdre sa licence au poste ou de recevoir une amende salée . Dans certains états , un adolescent de dix-sept ans risquera de voir son nom affiché pendant vingt-cinq ans sur un fichier de délinquant sexuel dangereux si il a fait l’amour avec sa copine de seize ans tout en risquant aussi la prison .
Les États-Unis sont rendus à droite . Ils sont en état de guerre . Ils sont de plus en plus xénophobes et nous on n’y peut rien , on vit au nord et on ne peut partir pour leur faire plaisir .
pour finir une petite blague qui illustre bien la tendance américaine . On demande à Georges W Bush pourquoi dans Star Trek il y a des blancs , des noirs , des Vulcains et pas d’Arabe . Bush répond : cela se passe dans le futur .
Come on! Vous savez que ça vend des belles tartes blondes! Regardez Paris Hilton!
En parlant de tartes, madame Coulter s’est fait « pitcher » des tartes lors de sa récente visite à l’université d’Arizona. Elle était indignée. Bien-sûr. Ne comprenant pas « pourquoi » elle subissait une telle insulte.
Farme ta yeule pis soé belle! Ou ben, arrête de dire des conneries pour augmenter ta « popularité ». Elle est éduquée la madame tout de même. Native du « Maine » USA, elle a terminé un cours en droit. Mais, comme elle a vite compris que pour se démarquer dans le monde masculin, études ou pas, il faut plaire avec son corps avant de déplaire avec sa bouche. Encore qu’on ne connait pas les pirouettes que sa bouche a pu faire pour qu’elle obtienne un poste à Washington DC. Faudrait demander à Monica Lewinsky!!!
Mais la question qui se pose est la suivante: Est-elle réellement tarte madame Coulter?
Ses propos sont pognés dans un étau qui compresse sa flexibilité et son sens de l’analyse.
Elle a tout de même compris une chose. Comment faire de l’argent avec le physique de Céline Dion, des cheveux teints blonds et une audace crapuleuse. De plus, en appliquant cette technique gagnante, elle est « reconnue ». Une star! Elle peut côtoyer les « grands » de ce bas monde! Fallait tout simplement y penser. Ça paye des fois de penser.
Chose certaine, son mépris pour le Canada nous prouve une chose. Les Canadiens sont intelligents. C’est ce qui l’agace. Oh, bien-sûr, on a nos tartes aussi qui réussissent à se tailler une place d’honneur. Mais en général, les femmes Canadiennes qui réussissent socialement n’ont pas besoin de se déguiser en barbie américaine pour se faire entendre.
Je ne sais pas pourquoi ils veulent démolir l’Agora au lieu de mieux l’administré et de nous offrir des spectacles intéressants et à des prix raisonnable. C’est un endroit magnifique sur le board du fleuve et quoi de mieux que de regarder quelque chose d’agréable au grand air. L’été dure si peu de temps qu’ils pourraient nous offrir le plaisir de voir nos spectacles préféré au grand air car l’été nous aimons tous être à l’extérieur. L’Agora marchait très bien à un certain moment donné et nous avions de très bon spectacles à aller voir mais tout à arrêter et personnellement j’en suis fort déçu. Peut-être que le conseiller ne sait pas vraiment s’exprimer pour faire valoir sa façon de penser mais je pense que c’est avec des gens comme lui que nous pourrions sûrement trouver notre Agora.
Je pense que nous avons dépassé le stade ou nous devons nous dire que ce n’est pas drôle lorsqu’il est question de femmes ou d’hommes comme Ann Coulter qui disent des choses aussi impensables que ce qui est rapporté dans votre éditorial. C’est sérieux, très sérieux que cette femme ait un temps d’antenne que quelqu’un se dise…Tiens elle je veux l’avoir à moon émission je suis d’accord avec ce qu’elle véhicule… Liberté d’expression mon… C,est de la propagande pure et simple pour continuer de diviser le pays par l’intérieur. Un peuple uni est beaucoup plus difficile à vaincre que si les nirs restent dans leurs quartiers, les latinos aussi et si les blancs sont bine à l’abri dans leurs « suburbs » entourés de jolies clôtures blanches.
Diviser pour mieux régner
Les démocrates des républicains
Les noirs des blancs
Les hommes des femmes
Non M. Desjardins y’a pas de quoi rire
Il est interessant de constater qu’on ait besoin de chercher aussi loin que de l’autre côté de la frontière pour trouver un exemple aussi concret d’épeurante idiotie.
Le 5 avril 2005, la première chaine de Radio-Canada offrait en avant-midi la parole à « la droite d’ici » dans le cadre de la populaire émission « Indicatif Présent ». Rassemblés autour de Marie-France Bazzo, les Matthieu Bock-Côté, Michel Kelly-Gagnon, Stéphane Gendron et, à un moindre niveau, Christian Dufour ont réussi en moins d’une heure à me donner la frousse. Cette entrevue est encore disponible sur le site de la SRC et j’invite quiconque a besoin de se torturer un peu d’aller tenter de tenir plus de 20 minutes à cet assaut de profonde inhumanité.
Croyez-moi, quand on pense à la généralisation facile, à la haine des ses pairs, à l’utilitarisme totalitaire, à l’économie avant l’écologie, à la complaisance et à la démagogie, l’ennemi n’est pas qu’aux États-Unis. Il est aussi très près. Il rôde dans de petits cercles fermés près de chez vous. Il partage peut-être votre lit.
Il croit fermement que le féminisme, l’écologisme et le socialisme au Québec sont des extrémismes. Il croit que l’élite intellectuelle est un danger. Il croit que l’on peut dénoncer l’état providence au profit de l’initiative privée d’une main et demander des millions de l’autre quand sa ville se retrouve sans emplois. Il SE croit profondément et c’est pire.
Si au moins il avait de belles jambes, cet ennemi. Si au moins il était ailleurs…
Bonsoir M. Desjardins,
Pas tous les jours qu’on entend parler d’une telle femme. Aussi, après avoir souri à ses propos sur les Canadiens, j’ai grimacé à ceux sur les basanés.
Connasse !
Mais, curieux que je suis, fallait que je vois. Suis donc allé sur le site de Times.
Et j’ai vu.
J’en profite pour vous féliciter pour la qualité de votre premier paragraphe. Cette femme est exactement telle que vos mots nous la décrivent. Exactement sauf pour un, le dernier, celui écrit syllabe par syllabe.
Mais ça, c’est une question de goût.
Par la suite, encore un peu piqué mais surtout oisif, m’est venue l’idée de faire un petit sondage auprès de 3 de mes copains. Célibataires, 25-45, les trois, puisque très grands, ne sauraient être intimidés par le lendemain (si vous me permettez cet emprunt) des jambes de Mme Coulter.
Tout d’abord, je voulais leur opinion sur son apparence. Verdict unanime : ils abondent dans votre sens.
Ensuite, je voulais leurs commentaires suite à la lecture de votre article. Manque de bol, deux d’entre eux devaient sortir. Ah, ces célibataires !
Par contre, je crois que la réponse de celui qui restait à la maison ce soir – rassurez-vous, il recevait ! – vaut la peine d’être lue.
-Ben voyons , m’a-t-il ri à l’oreille, tu peux dormir tranquille. Si les États-Unis se tournent sur nous durant la nuit, je vais réveiller la madame et lui faire voir qu’il y a des étoiles ailleurs que sur son drapeau…
-Crétin! me suis-je exclamé. Et le reste de ses compatriotes, tu en fais quoi ?
-Eux ? Pas compliqué, y a qu’à laisser le conseiller municipal Rochon leur expliquer ce qui se passe !
-Double crétin, me suis-je esclaffé !!
Je ne sais pas pour vous, mais moi, mon copain, il m’a fait rire. Tout comme vous d’ailleurs, avec votre slogan.
Il y a une vague qui arrive… au-delà de la liberté d’expression, puisque la question de la tolérance dépasse celle-ci, cette vague de fanatisme, celle qui vit encore dans l’obscurantisme, qui refuse de voir les progressions du monde; l’importance de préserver et applaudir les différentes cultures, d’accepter certaines réalités comme le mariage des homosexuels, celle de laisser vivre et qui tolère l’autogestion des autres nations et gens d’opinions différants, celle qui semble déferler sur notre monde comme un tsunami houleux et malicieux, eh bien cette vague me fait peur.
Peur surtout et essentiellement dans la mesure où des gens comme mademoiselle Coulter ont progressivement plus de pouvoir pour dire ce qu’ils veulent, avec impunité, et qu’ils risquent d’embaucher une grande masse de gens dans leurs méga ‘power-trip’, ils posent un grand danger de rendre les gens apolitisés, inconscients des failles que pose leur système et/ou encore plus insouciant de vouloir explorer avec une plus grande ouverture d’autres alternatives.
Des gens dangereux, l’auteure et journaliste américaine Barbara Victor les a cernés. Ces fanatiques, des gens au pouvoir, qui se donnent un grand mandat, un mandat donné par une quelconque force, Dieu ou whatever, celle de réinstaurer des valeurs sans écouter l’opinion publique, est pareil à bien des niveaux aux dangereux fascistes qui ornaient le spectre politique de l’Allemagne des années vingt, avant la guerre… Ces gens, comme les militants de l’idéologie hitlérienne, arrivent avec des dialogues en apparence étudiés et analysés, à rendre leur cause tout à fait légitime et honorable. Ils arrivent, par ce moule sympathique et saillant, à éclipser l’ampleur des propos qu’ils tiennent. Des dires étroits, sensationels et lourds de conséquences
En conclusion, ce que je souhaite par dessus tout, c’est que les gens se rendent compte que parce que c’est différent, contre-courant, et divergent, que ce n’est pas nécessairement LE choix.
Ce qui me tue dans ce genre d’article, c’est toute l’importance qu’on donne au sujet. Dans ce cas ci, Ann Coulter malgré qu’elle soit resplandissante, n’est ni plus ni moins qu’une opportuniste. Le vent de droite soufflant fort aux États-Unis, n’importe qui ayant une once de charisme pourrait faire ce qu’elle fait.
Évidemment, ce qu’elle fait, ce qu’elle dit intéressera FOX et CNN parce qu’ils veulent entendre ce genre de discours. Mais qui est exactement Ann Coulter pour que son opinion ait tant d’importance?
Eh bien Mme Coulter n’est pas une imbécile. Elle a fait des études de droit, travaillé comme avocate pendant quelques années, avant d’écrire trois livres jusqu’à présent, un quatrième étant sous presse et dont la sortie est prévue pour l’automne. De brillantes études ne sont pas garantes d’une intelligence à toute épreuve mais on ne peut pas dire qu’elle vient de nulle part. Ce fait ne garantie pas également qu’elle sait de quoi elle parle au niveau politique.
C’est probablement une femme qui fait partie de l’élite depuis longtemps, et toute action socialisante ayant un impact sur le niveau des impôts qu’elle paie lui pue au nez… Je ne peux que supputer!
Le fait est qu’elle est écoutée, et malgré le fait qu’elle n’a pas toujours bien figuré dans les débats télévisés, elle gagne en popularité. Je doute que ce soit de l’humour qu’elle fasse, parce que son discour a de l’impact. Mais la désinformation semble la monnaie de plus en plus courante au États-Unis, et parmi le fouillis médiatique il semble difficile de se faire justice pour les groupes de gauches.
A noter qu’elle a aussi participé au film Farhenhype 9/11, la réponse pas très sérieuse mais ô combien médiatisée au film de Michael Moore. A noter que dans ce film on s’attarde beaucoup plus à dire un paquet de mensonges au sujet de Moore, que de vraiment réfuter les faits que Moore à pris le temps de vérifier et de mettre en film…
Triste spectacle que celui de la bêtise humaine! Une pièce de théâtre en 1 seul acte mettant en vedette la reine de l’absurdité Ann Coulter, fidèle à la mode médiatique américaine dont l’équation mathématique est bien simple: conneries = votes de popularité. Pas étonnant que l’idiotie puisse y trouver refuge, cette déesse à la figure de plâtre est un terreau fertile, riche en verbiages de toutes les sortes, déesse complètement dépourvue de finesse et de subtilité. Clown ou monstre, premier degré ou pas, la liberté d’expression est menacée dans sa légitimité quand on entend les propos disgracieux et parfois diffamatoires de cette parfaite imbécile. Quand je lis les commentaires de certains ou certaines collègues sur votre site, je ne peux m’empêcher de penser qu’il y a là des talents cachés, des gens qui auraient intérêt à être connus, soit par l’intelligence de leurs propos ou la finesse de leur pensée. Dans un sens, Ann Coulter me fait penser à notre Caroline Marcil nationale, vous savez celle qui s’est retrouvée les deux fesses sur la glace du Colisée (son papa a-t-il quelque chose à voir là-dedans?), les médias américains se sont rués sur elle afin d’en faire une célébrité. Ironie ou compassion? Ann et Caroline se servent de leurs bourdes pour grimper dans l’échelle de la notoriété. Tant de gens débordent de talents et on ne les voit pas tandis que…..peut-être faudrait-il tous tomber sur le postérieur pour pouvoir émerger? On peut avoir une opinion, mais l’exprimer de façon insipide comme elle le fait, c’est manquer d’élégance. Les Québécois ne sont pas exempts de ces errances médiatiques (n’y voyez pas de référence à un ex-animateur de radio de Québec!) mais en ce qui me concerne, je considère que cette femme est peut-être belle de corps mais bête d’esprit.
Ben oui, aujourd’hui les oraux et les écrits on leur super-héros afin d’êtes défendus. Dame liberté veille au grain du matin au soir, beau temps mauvais temps peu importe la connerie elle se tient bien droite devant celle-ci.
Non mais c’est bien de pouvoir compter sur elle, surtout qu’elle protège habituellement les mêmes. Ceux pour qui seul le nom des jours change, jamais le contenu du discours ou de l’écrit. Brassens le disait bien, quand on est con on est con, nul besoin d’y rajouter. On ne peut être con un jour et le jour suivant mis en nomination pour un Nobel, ça ce fait pas.
Coulter, comme plusieurs autres, fait partie de cette race pour qui les mots ne choquent plus tellement ils sont vides de sens. C’est un peu comme une musique d’ascenseur, on entend mais on n’écoute pas tellement c’est insipide. Entre une coupe de cheveux et un manucure elle trouve le temps d’abreuver de ses paroles nombre de fidèles qui selon moi n’y sont que pour le look.
Imaginez un peu la grandeur de l’oeuvre si Coulter passait plus de temps à écrire et moins de temps à se faire belle.
Mais qui donc disait soit belle et tais-toi ?
Moi j’écris et j’invoque aussi la liberté d’expression…comme ça on est tous égaux devant le ridicule des mots.
Liberté…quand tu nous tiens, c’est pour mieux nous laisser tomber.
Ann Coulter travaille d’arrache-pied à l’avancement de son agenda personnel qui se trouve être celui de George W. Bush et de sa cohorte de conservateurs rétrogrades. Pour elle, tous les opposants aux dictats de ces dinosaures sont tous à mettre dans le même sac, celui des libéraux pleurnichards et athées et elle ne se prive pas de leur taper dessus à grand renfort de déclarations incendiaires.
S’il est une chose qu’Ann Coulter comprend, c’est la puissance des médias, elle sait comment les manipuler pour obtenir le plus de temps d’antenne possible pour faire passer ses idées. Plus elle en met, plus elle « beurre épais », plus on lui donne d' »exposure », plus ses livres se vendent et l’argent rentre dans ses coffres…
C’est le bon vieux principe de la saucisse.
Ann Coulter, c’est Jeff Fillion en jupon, avec de belles jambes chaussées de jolis escarpins pointus. Il y aura toujours un marché pour ce genre de propos. Mais un jour, quand la société américaine en aura assez des propos de madame Coulter, si l' »American Civil Liberties Union (ACLU) » s’accroche à ses jolis jupons, elle goûtera à la même médecine que l’ami Jeff et se retrouvera sur les ondes de la radio satellite comme Howard Stern en 2006.
Cete dame que j’ai l’heur de ne pas connaître me semble être la version femelle de Bernard- Henri Lévy.
–On ne peut pas mettre Voltaire en prison (Charles de Gaulle). Pourtant, il le méritait bien. Arpents de neige. Négrier. Romanquête. Il faut mettre cette dame à la poubelle. Ainsi que ce pseudo-pseudo bhl.
Il n’y a rien pour nous surprendre dans le fait qu’Ann Coulter dise des âneries , elle le fait depuis des années . Elle donne son « one woman show » dans des émissions d’intérêt public puis ça tient plus du vaudeville que de la réalité . Et alors ! Nous n’avons qu’à écouter toutes les conneries que Jean Chrétien a dites au cours de sa carrière et celles de Jean Charest quand il parle de son bilan et ce n’est pas pire que de l’autre côté de la frontière . La seule différence entre eux et le clown Patof est que Madame Coultner est une femme . J’avoue que son aspect physique attire plus la sympathie au départ mais après deux minutes d’écoute on se demande si elle est vraiment conne ou si elle fait exprès . Le plus ironique dans ces cas d’hystérie chronique de nos supposé penseurs , c’est qu’ils se prennent au sérieux et ils sont convaincus d’avoir raison . Comme ils jappent plus forts que les autres et que leurs arguments sont tellement stupides , il n’y a personne qui gaspille sa salive pour leur répondre tellement c’est irréel . Pourtant , c’est vrai qu’il y a du monde qui boive leurs paroles et qui se laissent convaincre par ces huluberlus .
C’est complètement désolant de voir que ces personnes influentes détiennent une bonne partie du pouvoir . Le bons sens est tellement dilué en politique qu’il vaut mieux en rire , jaune , que d’essayer de comprendre . Laissons les clowns en liberté et enfermons-nous pour notre santé mentale .
Andy Warhol avait mentionné que tout un chacun obtiendrait son « fifteen minutes of fame », il ne voulait pas y mentionner que ce 15 minutes était méritées, car cette gloire éphemère ne garantit pas qu’elle soit motivée par un événement heureux ou souhaitable (pensons cette semaine à la future mariée aux USA qui a eu peur de poursuivre le processus, s’est sauvée en prétextant un enlèvement par des hommes d’origine hispanique armés.. la chasse à l’homme effectuée par les divers corps policiers pour découvrir la femme en cavale .. lire http://lcn.canoe.com/lcn/infos/lemonde/archives/2005/05/20050501-191804.html ) bref il est manifeste que la notoriété est parfois non désirable. Dans notre monde où la technologie de l’information prime partout, où on se targue du droit à l’information, qu’on la qualifie souvent à tort et à travers de « liberté à l’information » alors que de nombreux filtres sociaux, politiques et économiques en réalité la rendent très biaisée, il n’y a qu’une illusion d’anonymat, de vie privée.
Maintenant parlons de Coulter,la preuve que la sur-médiatisation de notre modernité est mal exploitée.Pourquoi obtient-elle aussi souvent les feux de la rampe et qu’on relate ses propos stupides, diffamatoires, preuve d’une ignorance, d’une étroitesse d’esprit, d’un abruptissement crasse malheureusement trop souvent caractéristique de nos voisins du sud?
C’est clair, le chroniqueur aussi l’a avoué: ses belles jambes.. Les apparences avant tout, le visuel pas le contenu.C’est inadmissible d’autant plus que ce sont des préjugés dans notre monde politically incorrect qui donne la tribune à quelqu’un qui ne la mérite nullement. Et pire encore,on la lui redonne pour qu’elle déverse son verbiage imbécile.Non seulement elle a le droit de donner son opinion, mais elle a le droit de dire des conneries. PAR CONTRE il est répréhensible qu’une audience se complaise à écouter ses stupidités, à maintes reprises en plus!Anormal que les médias s’intéressent à elle,raison: le cu