Redbull, Guru, Base, Hype, X Energy…Notre époque a finalement trouvé et, surtout, massivement adopté une boisson qui lui convient parfaitement: le breuvage énergétique, la boisson accélérante. De l'eau, beaucoup de sucre, des herbes, de nombreux ingrédients exotiques qui lui donnent un goût de god damn, genre sirop pour la toux, et surtout, de la caféine provenant le plus souvent d'un ingrédient miracle: le guarana. Comme si, sous cette forme dite naturelle, elle était tout à coup moins nocive que celle qu'on ingère en buvant 12 cafés.
C'est ce même stimulant qui se retrouve dans les bières Kick et Shok, dont les publicités passent en boucle ces jours-ci. Pourquoi cette étrange fusion, dites-vous? La réponse est dans les bars. N'avez qu'à écouter ce que commandent les clients: une vodka-Guru-canneberge par ici, un Redbull par là, un gin-Base tant qu'à faire. La bière perdrait du terrain au profit de ces cocktails; elle s'est donc approprié ses ingrédients qui font boire bien au delà de plus soif, bien au delà du bout de la nuit.
Speed, amphètes, pilou, pinotte, méthamphétamines…
Notre époque a aussi sa drogue. Celle-là est beaucoup plus puissante que les drinks énergétiques; elle est illégale, mais participe du même esprit d'accélération qui caractérise notre ère. Longtemps disparu du radar, devenu marginal, puis ramené à la culture des clubs par le vieillissement de la faune des raves, le speed tendrait à remplacer la coke, qui a longtemps été le "wake-up" de prédilection des nuitards, mais aussi des gens d'affaires et des créatifs. The executive's drug, disait-on de la poudre.
Propre, minuscule, l'amphétamine se prend en vitesse, sans flafla. Inutile de se cacher dans les chiottes, de tracer sa ligne et de la sniffer. Son ingestion se fait sans aucun rituel, avec une rapidité exemplaire: on gobe une pilule et hop! nous voilà remontés pour des heures, en mesure de danser sans répit, de boire encore et encore, sans jamais trop ressentir l'effet de l'alcool que l'on peut surconsommer sans même un haut-le-cœur.
Pourquoi ce besoin d'accélération? Les vieux diront: la mort arrive si rapidement, inutile de se précipiter dans ses bras froids. Mais les vieux sont parfois un peu nonos. Ils n'auront pas compris que c'est exactement le contraire. Qu'à l'inverse, cette envie de vitesse ne propulse vers nulle part, mais nous fixe dans le présent.
Cette recherche de vélocité, ce n'est pas une course qui commence à un endroit et finit à un autre. C'est un tapis roulant qui tourne à plein régime. Ce que d'autres ont exprimé bien mieux que moi, à commencer par Saez, auteur-compositeur-interprète français, dans sa désespérante chanson Jeune et con: "Encore une soirée où la jeunesse France/Encore elle va bien s'amuser, puisque ici rien n'a de sens/Alors elle va danser, faire semblant d'être heureux/Pour aller gentiment se coucher, car demain rien ira mieux".
Dans la même ligne, ou plutôt lignée, Kundera, un extrait de La Lenteur: "L'homme penché sur sa motocyclette ne peut se concentrer que sur la seconde présente de son vol; il s'accroche à un fragment de temps coupé du passé et de l'avenir; il est arraché à la continuité du temps; il est en dehors du temps; autrement dit, il est dans un état d'extase; dans cet état, il ne sait rien de son âge, rien de sa femme, rien de ses enfants, rien de ses soucis, et, partant, il n'a pas peur, car la source de la peur est dans l'avenir, et qui est libéré de l'avenir n'a rien à craindre."
Alors, pourquoi donc souhaiter que le party ne finisse jamais? Pourquoi se gaver de drinks énergétiques ou de dope qui nous garde éveillés pendant deux jours? Vous avez compris: pour ne pas avoir à envisager un avenir détestable. Et l'avenir, comme le dit Saez, ça commence demain.
Généralement le matin, avec ou sans gueule de bois.
ooo
J'en entends déjà regretter les bonnes vieilles drogues cool, de la marijuana à l'acide, ces dernières étant supposément plus vertueuses, puisque des drogues de l'imagination, qui ouvrent l'esprit, nettoient les portes de la perception, pour reprendre le psychédélique vers de Blake, ensuite adopté par Aldous Huxley, puis Jim Morrison.
Cela est affaire de goût. Et d'époque, comme je le disais. Mais sachez, bande de hippies, que vos drogues favorites ont toujours la cote. Surtout chez les publicitaires.
Vous pensez que je vous niaise? Alors expliquez-moi, si ce n'est grâce au LSD, comment une équipe de créatifs est-elle parvenue à choisir Francine Grimaldi comme porte-parole pour faire la promotion du citron et à trouver ça brillant?
Je ne suis pas un amateur des « wake-up » et autres « energy drinks » mais il ne faut pas considérer ces dernières au même titre de la coke ou ecstasy ! Boostés de caféine, ces breuvages trouvent leur succès dans la frénésie de vouloir faire la fête plus longtemps sans ressentir la fatigue et en restant dans la légalité… Par contre, la caféine n’étant pas illégale, on offre la possibilité aux gens d’en surconsommer, ce qui n’est pas particulièrement bon pour le corps…
Les compagnies d’alcool ont trouvé le filon: vendre des boissons alcoolisées et vendre du « speed » en même temps. Et pourquoi les gens recherchent tout cela? Premièrement parce que la caféine est perçue comme non dommageable pour la santé, on boit des tonnes de cafés la journée longue, alors pourquoi pas le soir aussi? Ensuite parce que le rythme effréné de notre vie moderne se transpose dans la façon qu’on a de faire la fête: il faut que ça dure, qu’on ne soit pas fatigué, qu’on dise à notre corps qu’il est capable de tenir la route… Bref, la nuit est jeune, profitons-en.
Je ne suis pas du genre à donner la leçon à qui que ce soit, mais en Thailande, les chauffeurs de Touk-touk (taxis tricycles à moteur) passent leur journée à vider des bouteilles de Red Bull pour supporter la journée, la soirée, la nuit, etc. Équivalent à une bonne dizaine de cafés, cela les rend fébriles et doit certainement causer quelques accidents et quelques infarctus… Jusqu’à récemment (je ne sais pas si la loi a changé) ce produit était interdit à l’importation en France… Voilà juste ce que peut provoquer la consommation abusive de ces stimulants…
Je ne sais quoi penser…
Je suis de l’époque « acide/hasch/pot/mescaline » qu’on entendait souvent en marchant sur la « St-jean » en plein été…ou sur les Plaines avant qu’ils ne banissent les voitures.
Je constate la vitesse où tout se déroule autour de moi, la génération qui me suit, le fait en courant et je n’arrive pas encore à saisir…Est-ce que le monde que j’ai aidé à façonner les rend ainsi? Je pense que oui…n’en déplaise et je m’excuse auprès de ceux-ci.
Tout comme moi, ils maudissent…tout comme moi, ils vont plus vite que la génération qui précède!
Coucou M. Desjardins !
Étant de la Vieille époque, j’ai trouvé votre article des plus hilarants. Une petite précision s’impose cependant. C’est que, les speeds, vous voyez, ça existait quand j’avais à peine 16 ans. Et ça, ça fait très, très longtemps. Ça se prenait déjà de la façon que vous décrivez et les gens recherchaient la même chose que ce que vous identifiez aujourd’hui. Décidément, on ne réinventera pas la roue.
En ce qui concerne votre réflexion sur le propos, je pourrais à mon tour vous référer à Carlos Castaneda, qui était fort populaire en mon temps. Il vous expliquera, par le biais d’une jolie fable, que les gens ont besoin d’avoir le sentiment qu’ils repoussent les limites, qu’ils ont accès à quelque chose de plus que leurs congénères. Ils développent ainsi le très recherché et agréable sentiment d’enfin devenir Un initié. C’était alors d’actualité. Votre propos me démontre qu’il en est toujours ainsi de nos jours.
Comprenez-moi bien ! Je ne dis pas qu’il faille abonder en ce sens. Je crois, au contraire, qu’il faut demeurer vigilant, critique et prudent. Les drogues sont rarement aussi bénignes qu’elles en ont l’air.
Les nouvelles boissons énergétiques ne sont qu’une nouvelle vague qui remplace celle du Gatorade de mon jeune temps. Si nous voulions être cool en faisant un sport, il fallait avoir sa bouteille de Gatorade pour la pause. C’était ÇA le liquide de puissance.
Aujourd’hui, les compagnies ont simplement ajouté des trucs plus forts, plus de caféine, plus de sucre, bref on se retrouve devant une boisson encore plus puissante. Certains disent, non-pas sans exagération, que le Redbull équivaut à 15 cafés en terme d’énergie. Tous les jeunes joueurs de hockey que je connais avouent qu’ils en consomment. Plutôt difficile de se présenter dans la chambre des joueurs sans sa petite canette. Et après on blâme les gens qui s’entraînent en prenant un jus bourré de créatine, et les p’tits vieux qui ingurgitent une pilule bleue avant de «sauter» au lit.
L’homme est en train de devenir un OGM. On vise la grosseur, la performance, la vitesse en se balançant une tonne de produits loufoques dans le système.
Quand j’étais petit ma fonction dans l’auto au retour de la campagne consistait à décapsuler les bouteilles de bière que je passais au conducteur qui la bière bien callée entre les jambes buvait allègrement tout au long du chemin . Je n’étais pas seul croyez-moi . Pourrions nous faire la même chose de nos jours ? Non , les lois ont changé et notre mentalité aussi .
Puis arriva l’époque du peace and love . Quelqu’un qui fumait un joint par semaine était considéré comme un véritable drogué que l’on se devait d’envoyer en désintoxication dans les rares maisons qui existaient . Ces ‘drogués’ sont devenus aujourd’hui des agents d’immeuble vivant en banlieue .
Comme la société prend un virage plus santé et que c’est mal vu de prendre des produits qui sont plus assimilés au crime organisé , on se tourne vers les ‘drogues légales’ . Il vaut mieux prendre une boisson bourrée de caféine , de valériane , de jojoba et d’anti-pet que de se faire un ‘shoot’ d’héroïne ou de sniffer sa ligne dans les toilettes .
Les grosses compagnies ont compris le message et se sont empressées de combler ce créneau qui attire une clientèle voulant fêter légalement tout en paraissant ‘in’ et surtout en oubliant ce qui nous attend demain : Gomery , les élections , Charest , Bush , vingt autres attentats suicide à Bagad , le chomage etc .
Depuis quelques temps, les boissons énergétiques ont envahi le marché. La clientèle visée, c’est surtout les jeunes. Ce sont eux les gros consommateurs qui recherchent un petit boost pour s’amuser toute la nuit sans sentir la fatigue. Ces boissons sont aussi très souvent associées à l’alcool. Elles ne sont soumises à aucunes réglementations et sons vendues partout. Leur niveau de caféine se situe entre le cola et le café donc, ce n’est pas dramatique et moins pire qu’on pourrait le croire pour la santé.
Certaines études sur ces boissons ont démontré un effet positif sur la mémoire et une amélioration de l’humeur. Cela aiderait aussi quelque peu à l’amélioration des temps de réflexe et à donner de façon générale, de meilleures performances physiques.
Les effets ne sont guère différents lorsque la boisson énergétique est associée à de l’alcool qui elle donne des effets négatifs au niveau physique. En fait, l’ajout d’alcool n’améliore pas la sensation donnée par la boisson énergétique qui elle ne contrecarre pas les effets néfastes de l’alcool.
Il ne faut donc pas crier au loup pour rien. La caféine ne provoque pas une dépendance. Au pire, on peut ressentir des symptômes pendant 1 ou 2 journées. Elle n’augmente pas non plus le risque de maladies cardiaques si prise avec modération. On entend par consommation modérée 300 mg par jour. Un café instantané en contient 75 par 190 ml. Une boisson énergétique un maximum d’environ 85 par 250 ml.
Ce qu’il faut donc retenir, ce n’est pas tant la boisson énergétique qui est le problème. C’est plutôt notre façon de vivre sans prendre le temps de s’arrêter pour respirer. On cherche toujours un moyen d’en demander plus à notre corps. En tant que tel, il n’y a rien de mal à prendre un petit cocktail énergisant. Parcontre, allez-y avec modération et surtout, prenez le temps de vivre, prenez le temps de respirer. Allez profiter de la nature, profitez de la vie !
L’emmerde qu’il y a avec ces nouvelles bières hyper-caféinisées, c’est le danger qu’elles représentent pour la santé. On nous l’a assez dit, boire 10 cafés par jour, c’est nocif pour le corps. Mais le p’tit jeune qui va s’envoyer ces drôles de bières tout au long de la soirée et de la nuit n’a pas autant conscience de ce qu’il avale que le tranquille père de famille qui se tape ses litres de café au bureau.
L’autre point emmerdant, c’est le fait qu’on constate de plus en plus que l’industrie alimentaire se fout royalement du bien-être des consommateurs et ne privilégie plus que ce qui fait vendre en masse : du coke bleu obtenu avec des tonnes de colorants, des boissons qui speedent tant qu’elles mettent le coeur à rude épreuve…
Quant au fait que les jeunes soient avides de sensations fortes, bah, laissez-les donc vivre ! Quand le corps et l’esprit seront trop fatigués pour continuer dans cette voie-là, ils arrêteront d’eux-mêmes. Je fais moi-même partie de cette génération qui s’envoyait en l’air en se fumant des joints de pot jusqu’à 6 heures du matin. C’était dans les années 80, et je n’en suis ni morte ni folle à lier. Chaque génération de jeunes a sa dope et son envie de repousser les limites de la nature humaine. Il y a ceux qui finissent par comprendre tout seul que le jeu ne peut pas durer éternellement et reviennent dans le droit chemin. Quant aux autres, ceux qui gardent des séquelles de leurs nuits ininterrompues de beuveries et d’empiffrage de speeds, le destin et leur manque de jugeotte en auront décidé ainsi.
Pourquoi toujours cracher sur les jeunes qui vivent finalement les mêmes trips que les vieux, mais simplement différemment ? De plus, les jeunes prennent des amphétamines pour rester éveillés, les vieux prennent des antidépresseurs pour mieux dormir. À chacun sa drogue !
C’est bien beau repousser ses limites mais ce que l’histoire ni dit pas ce sont les jours suivants la fête ha ! ha ! déprime, remise en questions, fatigue physique et j’en passe. Les individus qui forment notre société souffre d’un mal de vivre depuis plusieurs générations et ça ne fera qu’empirer parce qu’ils ont l’impression et je les comprends d’être inutile. Alors aussi ben tripper comme il faut, on a juste une vie à vivre!
Jeunes et moins jeunes désirent fuir la réalité pour aller visiter un faux paradis qui les ramenera tout ou tard dans notre triste réalité malheureusement. Ce que je trouve déficient chez plusieurs parents c’est l’enseigenement des vraies choses de la vie. (la drogue, prostitutions, gang de rue, sexualité, agressions, taxage).
Pour ce qui est des boissons énergétiques ça me laisse totalement indifférente. Ces boissons contiennent caféine, guarana et 3 tonnes de sucre. C’est une question de choix d’en consommer ou nom de toute façon notre corps s’y habitue comme au café et l’effet stimulant est de moins en moins stimulant.
Dans son roman, On the road, Kerouac traverse l’Amérique à 160 mph avec Dean à la recherche de l’instant présent : le « It », une note culte sortie du saxophone qui s’époumonne dans l’improvisation jazz. Dean est un inculte à la recherche de sensation forte. Nul besoin de référence à la culture ou à l’histoire : l’improvisation jazz étant la quête ultime de l’instant présent et de l’éphémère. Ce qu’ils cherchaient de long en large sur ce continent rempli de désoeuvrés, ils l’avaient déjà entre les mains : y a-t-il autre chose dans notre vie que le moment présent ? Ce qui était contre-culture, le « Beat génération », est devenu culture.
Cette culture de l’inculte récupérée à la sauce marketing n’est-elle pas la source du cinéma hollywoodien et des images véhiculés par la pub. Tous ces héroïnes et ces héros qui luttent pour leur survie dans des scénarios stupides et invraisemblables. Bien sûr, ces comportements liés à la survie et à la reproduction sont des universels : n’y a-t- il pas sensation plus intense que le combat pour la vie ou la reproduction ? Notre existence en comparaison à ces bêtes héroïques semble bien morne et futile. Or, l’absence de valeurs satisfaisantes pour l’être humain poussera notre archétype héroïque, notre Hercule, à vouloir intensifier son existence. Il commencera d’abord avec ses vitamines Popeye, plus tard il utilisera des « speeds », des stéroïdes ou autres substances stimulantes. Un cercle vicieux se forme puisque ce qui est intensifié, c’est le vide ; le rien.
Au-delà de la substance, c’est l’image qui est consommée. L’image de quelqu’un qui vit intensément. Malheureusement, au détriment de savoir QUOI vivre intensément.
L’ajout de caféine dans une boisson alcoolisée soulève chez vous des questions, et vous avez bien raison. Sur un plan purement physiologique, le mélange est dangereux au niveau de l’hydratation. En effet, la caféine est un puissant diurétique, comme la majorité d’entre nous ont déjà pu le constater, et l’alccol possède aussi cette vertue d’augmenter votre besoin de libèrer votre vessie. La bière est encore plus diurétique, car la quantité ingérée par rapport au degré d’alcool est plus grande, donc vous irez encore plus aux toilettes. Mais dans ces cas d’ingestion, vous éliminez juste l’eau de votre corps, eau que vous ne pourrez remplacer que par l’absorption de la même quantité (en fait un peu plus, car on en perd aussi par sudation, respiration etc…) en eau PURE. Ce n’est pas étonnant que dans les rave on serve des bouteilles d’eau en plus des boissons énergétiques.
De nombreuses drogues stimulantes, telles que l’ecstasy, les amphétamines, le speed, la cocaîne, ont aussi la propriété d’augmenter votre métabolisme, élévation de la chaleur corporelle, perte d’eau plus importante par sudation et par respiration, avec aussi augmentation de la diurèse, donc un ensemble explosif pour vous assèchez. Donc si vous buvez des boissons énergétiques alcoolisées légales en plus de consommez des stimulants chimiques illégaux, vous vous déshydratez, mais sur l’effet excitant et euphorisant vous ne prendrez pas conscience de votre état. En général dans les raves, les personnes qui s’éffondrent ne le font pas à cause de l’ingestion de la drogue mais par déshydratation…..
Réjouissez vous car maintenant vous pourrez assister à des évanouissements LÉGAUX dans des bars, des soirées, des BBQ, sans aucune prise de substance illicites. Vive l’inconscience des industries de la boisson, vive les publicitaires avisés, vive le contrôle exercé par le gouvernement sur la légalisation des ces boissons…et bonne gueule bois le lendemain car c’est une conséquence de la déshydratation
Du temps des années 80 et 90 c’étaient d’autres substances illites qui ralliait les gens. Aujourd’hui les ados et jeunes adultes se perdent à prendre des boissons dites énergisantes. Ils ne se posent pas la question à savoir si ça fait du sens qu’ils ingurgitent un truc pareil, en autant que ces boissons accompagnées de quelques capsules d’Extasy leur permette de flipper dans un rave pendant des heures et des heures c’est parfait. Ils n’en ont rien à cirer de leur santé et de toutes les cochonneries qu’ils ingèrent dans leur système. Ce qui compte seulement avant toute chose c’est de tripper et d’avoir du fun..les responsabilités ça viendra plus tard. C’est notre future société!! Au secours..
L’émergence et l’omniprésence des boissons énergétiques dans notre société m’interroge et m’inquiète. En fait, dans l’essor de ces boissons et autres drogues tel que le speed ou l’extasie, j’y vois un microcosme de notre vie d’adulte et de la vie économique. Notre enfant à notre image.
Vraiment, dans la consommation de ces substances, je vois un symptôme de l’hyper performance que nous exigeons à nos enfants tout comme le patronat tend à l’exiger des travailleurs en rationalisant leurs effectifs et en brandissant le spectre de la mondialisation si la productivité vient à faire défaut. Vraiment, nous réclamons une productivité à nos bambins. En effet, la fréquentation des garderies puis des services de gardes calquée sur nos horaires d’adulte puis leurs participations à maintes activités : pour l’un au scout, pour l’autre à son cours de danse, de piano, de violon, de dessins… ne sont-elles pas une façon de leur inculquer la nécessité de constamment se surpasser, de négliger la fatigue ? Le foisonnement des classes spécialisées tel que le sport/étude, la musique/étude, ne vise-t-elle pas à faire de nos enfants l’Élite de demain ?
Par conséquent, la consommation d’extasie et de speed me semble symptomatique de ce mal d’être, de ce besoin de «sur-sentir » parce qu’un être humain, ça a tout de même ses limites ! Ainsi, je me questionne : la supra performance au lit comme à l’école qu’on leur fait miroiter causerait-elle une même insensibilité ? Qu’a-t-on fait à/de leur enfance sinon les en détrousser afin de se l’accaparer ?
Selon moi, l’usage de ces boissons est symptômatique d’une faille : leur humanité ! Quoique la vie est mouvement, l’immobilité permet d’intégrer, d’assimiler… Si j’étais un super héros de 13 ou 16 ans, j’aurais comme précepte une réplique d’un personnage de Lentement la beauté du théâtre Niveau parking: « Faire plus avec moins ! Moi avec moins, je fais moins ».
Les mots se bousculent dans ma tête, je réfléchis à en perdre haleine, j’ai l’impression que je vais faire un infarctus si le temps ne s’arrête pas dans 2 secondes! Je vais vous dire: je n’ai pas besoin de *booster* le matin, nul besoin de tous ces mélanges naturels (ou pas) concoctés pour nous donner des ailes, je renie aussi cette pharmacopée de produits hautement énergétiques, calorifiques, fantasmagoriques. Vous ne trouvez pas qu’on court assez comme ça: après l’argent, après le temps, après les enfants; au rythme où vont les choses, on risque aussi de courir à notre perte, ne plus être capable de discerner le vrai du faux; nous voguons allègrement vers l’au-delà du réel!!! Bien sûr, je suis consciente de nos angoisses communes: la jeunesse éternelle, la santé sans faille, les plaisirs sans fin! Amphétamine, drogue dure ou douce, tout pour ne pas finir dans les bras de l’ennui, de la détresse et du désespoir; tout pour ne pas voir dans l’Autre le reflet de notre propre malheur; tout pour oublier un lendemain pareil à tous les autres. La réalité, c’est qu’en veut fuir la solitude, éloigner un futur incertain, comme on aimerait se laisser bercer par l’illusion du bien-être! Quant à moi, je préfère regarder la vie en face, trouver des alternatives à mes déboires, apprécier chaque instant intensément (ne pas confondre avec rapidement), tout au plus, je prendrai des vitamines pour essayer de passer à travers nos sales hivers.
En terminant, pour Mme Grimaldi, peut-être que les grands esprits lui ont trouvé un zeste d’originalité??? (elle est facile….)
Marketing fou, qui s’fout de tout
Surtout de nous, peuple à genoux
Devant l’image, et le gavage
Bye bye sauvages, welcome dommages
On vend de tout et son contraire
Tout ce qui compte c’est de nous plaire
Et surtout d’faire des grosses affaires
Y’a tu du bon monde en enfer?
La dope, le cul, le compte en banque
Le seul problème c’est qu’on en manque
À chacun d’voir, moi c’est tout vu
j’aime mieux pouvoir faire mes abus
Le culte du sain est aussi pire
Que toutes les drogues et leurs soupirs
Moi j’ai choisi ce qui m’fait rire
Comme on dirait, tant qu’à mourir
Pis quand j’s’rai vieux pis ben malade
J’mettrrai ma gueule dans ma salade
En m’disant qu’si j’étais capable
J’en vrivrais d’autres, des mémorables
Ben à l’abri dans ma marchette
J’me tapp’rai quelques drogues secrètes
Que m’aura doucement injectées
Une garde malade ben enrobée
Oh yé…À votre santé!
Le type d’existence qu’il y a au bout des drogues, de toutes les drogues, c’est le néant, le contraire absolu de l’existence, de celle qui préfère la mauvaise foi des projets qui sont éternellement à recommencer, dans l’espoir d’y fonder son existence, au néant d’une existence sans projet qui s’en remet à l’annihilation de la conscience par le recours à des substances qui la dispenseraient d’essayer d’exister. Ceux qui craignaient que la disparition des pratiques religieuses, ces bons vieux opiums, allaient mettre en danger la stucture des sociétés, parce que les gens se mettraient à réfléchir, peuvent dormir tranquilles, les succédannés de cette drogue sont bien réels et tout aussi efficaces. Certains ne discutent même plus de leur pertinence au regard de la santé ou des dépendances horribles qu’elles entraînent parfois, mais des avantages comparés des types de substances. À la glorification du paradis après la mort a succédé celle du paradis sur terre, du moins le temps des messes psychédéliques. Ne s’agit-il pourtant pas des mêmes démagogies, des mêmes aliénations dans un cas comme dans l’autre. Ne mettons surtout pas ce discours réactionnaire sur le dos du ryhme de la vie des sociétés de maintenant. Le rytme imposé à l’humain pour sa survie a toujours été aussi exigeant et même davantage que celui qui lui est imposé par les sociétés de maintenant, et hier comme aujourd’hui, il s’en est trouvé pour justifier des dérivatifs pour l’empêcher d’en prendre conscience, pour lui proposer des opiacés et tutti quanti. En somme, les églises ont troqué leurs clochers pour les enseignes des bars, mais ce n’est plus la même caste qui vend ses indulgences aux croyants.
Il y a quelques années, lors de partys, nous nous cachions dans les toilettes ou dans d’autres endroits plus discrets pour fumer un joint, avaler quelques « champignons magiques » ou autres substances illicites… Nous savions que ces produits étaient défendus et également nocifs pour notre santé. Nous les consommions quand-même avec le seul souci de ne pas se faire « pincer » par nos vieux qui ne se gêneraient pas pour nous imposer une conséquence sévère (eh! oui, dans le temps, l’autorité existait!). La vie était belle, le monde nous appartenait et demain était encore loin… Et bien, demain est arrivé! Nous avons vieilli, nous nous sommes assagis pour la plupart d’entres nous. Toutes ces expériences décrites un peu plus haut ne sont que de bons souvenirs qu’on prend plaisir à se remémorer avec une certaine nostalgie, en se demandant comment on faisait pour tenir debout une nuit complète alors qu’aujourd’hui, nos petits soupers entre amis se terminent bien souvent avant minuit dans un baîllement collectif. Il faut que jeunesse se passe dans le plaisir et dans une certaine insouciance car le futur se charge bien de nous remettre les deux pieds sur terre avec son lot de problèmes et de responsabilités. Cela ne veut pas dire que les jeunes doivent se foutre de tout, au contraire. Ils doivent simplement profiter de cette période de leur vie où leurs responsabilités sont un peu moindres pour vivres diverses expériences…
En terminant, je voudrais souligner que dans le temps, nous prenions peut-être de la « cochonnerie » pour nous faire tripper mais celle-ci était illégale. Aujourd’hui, on nous offre une autre sorte de cochonnerie, peut-être moins nocive, mais tout de même mise sur le marché par de grandes compagnies qui s’enrichissent sur le dos de la santé des gens et en particulier, des jeunes…
Les drinks énergétiques ont la cote, tout comme les drogues « excitantes ». Toutefois, on semble oublier combien d’autres choses bien plus bénéfiques pour la santé sont aussi énergisantes.
Par exemple, l’entraînement. Bon, il y en aura plusieurs pour crier au culte du corps mais l’entraînement procure aussi un certain buzz très « flottant » et il va sans dire que toute personne s’entraînant remarquera la dose d’énergie que cette activité physique lui procure.
Bref, on devrait faire davantage la promotion du sport! Le sport peut procurer énergie, sensation, dépassement de soi et même le précieux buzz! Qui plus est, il sculpte le corps, repousse sa date d’échéance (comme dirait Nautilus), certains peuvent favoriser une vie plus sociale et il est autrement plus sain de faire du sport que de manger des chips en s’abrutissant devant la télé ou magasiner en vue de sa prochaine sortie dans un bar.
En cette époque où le diabète monte en flèche chez la population sédentaire, il faut savoir comment vendre l’idée de l’activité physique!
Demandez à un gros buveur de Coke ou de café ou à un gros mangeur de sucreries d’arrêter d’en consommer d’un coup sec. Il risque de vous répondre comme les fumeurs qu’il est tout à fait capable d’arrêter et s’il ne le fait pas c’est parce qu’il ne veut pas tout simplement. Mais s’il essaie de le faire, il aura des symptômes de sevrage comme des mots de tête et des sautes d’humeur dues au manque.
D’autres se boostent à l’adrénaline. Ils ne s’en rendent pas compte, mais régulièrement, ils sentent un grand besoin d’une émotion forte, quelque chose qui va les pomper, leur faire monter les hormones du stress au max.
Sans nous en rendre compte on se crée des dépendances, on se gèle un peu. Souvent c’est un besoin physique. Je pense que l’alimentation moderne n’apporte plus l’énergie dont on a besoin pour fonctionner. Ça prend des béquilles pour compenser, pour continuer, rester debout, faire bonne figure, performer.
Pour ce qui est de pub, les équipes de créatifs auraient besoin de renouveler leur stock de LSD, je pense. La campagne « bleue » de Provigo, quelle horreur. Quoi de plus appétissant qu’une poule ou une carotte bleu plâtre délavé?
Et que dire du nouvel habillage « compliments » de IGA? Rectangle noir, dessins et photos simplettes, écriture rigide. On se croirait à la quincaillerie devant des étalages de boulons ou de clous. Déprimant. Dire que ces produits devraient nous donner le goût de bouffer.
Pour une fois qu’un article parle de ces boissons pour autre chose que ces valeurs nutritives et sa trop grande quantité de sucre et caféine. Oui c’est vrai qu’il faut aviser les gens que ces cocktails sont une dose épouvantable de cochonnerie mais il ne faut pas oublier pourquoi on veux tant boire ce mixte qui goûte souvent la vielle peppermint.
Les gens ne prennent pas ça dans le cadre du défi 5\30, ils le boivent pour l’effet. L’effet escompter n’est pas déplaisant pour une rare soirée ou on veux tripper jusqu’à l’aurore, mais le véritable danger est lorsqu’on est rendu à en boire dans son char en se disant: »chu fatiguer aujourd’hui je vais me prendre un ptit Red Bull pour me remonter ».
Erreur!!!
Sur le coup c’est sûr que ça réveille plus qu’un café noir mais c’est un peu plus tard dans la journée que ton corps redouble de fatigue. Mais ça c’est la base des drogues et même si tout le monde le sait et bien on le fait pareil.
En résumé, ce n’est pas pire qu’autre chose mais raisonnablement.
Ne vous inquiétez pas je ne terminerai pas ça aussi facilement avec un phrase aussi cliché!!!
Glou Glou Glou…Santé!!!
Quand on parle de boisson énergétique, de caféine, d’éphédrine, etc. et quand on prend ce genre de produits avec sa tête et supervision médicale, les risques sont beaucoup moins élevés et je sais de quoi je parle car j’en ai consommé très longtemps et j’en consomme même encore à l’occasion. On ne joue pas avec ce genre de stimulants!
Depuis que la pseudo-éphédrine est rendue illégale au Canada, les gens achètent les produits avec de l’extrait de guarana, ginsengs, noix de kola, chromium, etc. Pour perdre du poids et se stimuler. Il y a des gens qui sont morts après avoir mélangé de l’alcool avec des boissons du genre Red Bull. L’effet est multiplié avec ce genre de produit.
On peut aussi penser à la jeune Cathy Paulin qui est morte au mois d’avril après avoir consommé certains de ces produits et son décès est officiellement attribué à l’éphédrine.
N’oublions pas que même une personne qui consomme quelques produits que ce soit, la discipline est très importante. Pas simplement dans l’entraînement mais dans tout ce qui l’entoure. Il y des gens qui croient que le simple fait de prendre des produits ne leur « coûtera » aucun effort; c’est totalement faux! Ça ne fait qu’aider au processus, rien de plus.
Il faut aussi faire attention car il n’y a aucun système pareil. Ce n’est pas parce qu’un produit fonctionne chez une personne qu’il fonctionnera nécessairement chez une autre. Le dosage ne sera peut-être pas le même et il ne faut surtout pas prendre des produits sans savoir tout ce qui en retourne. Les effets secondaires ne sont pas nécessairement à court terme. Sans supervision médicale, c’est une vraie folie de prendre ces produits-là.
Attention à votre santé et S.V.P. ne prenez pas des produits que vous ne connaissez pas et surtout sans supervision médicale et professionnelle!
La productivité, la performance. Ce sont les mots clés de notre société. Plus personne qui se respecte n’a le droit de se pogner le beigne. Il faut être compétent, performant, productif, aimer ce qu’on fait, se dépêcher de le faire pour accumuler le plus d’argent le plus vite possible, pour pouvoir arriver brûlé à notre retraite, et se dépêcher de mourir pour ne pas encombrer le système de santé. La place aux jeunes, ça presse. Et si il faut se booster un peu pour y arriver, quel mal y a-t-il à cela? Non, mais j’ai-tu hâte qu’on se réveille et qu’on prenne, finalement, le temps de vivre! On est tellement poussé à performer qu’on oublie de prendre le temps de vivre, et que finalement on a hâte d’arriver à notre retraite pour pouvoir finalement profiter de la vie. Mais rendu là, il est peut-être un peu trop tard, et il ne reste qu’à se lamenter sur le temps qu’on a perdu étant jeune, et à inciter les plus jeunes à ne pas faire la même erreur… Mais sans oublier de bien travailler pour avoir une bone retraite, etc… Des fois, j’aurais-tu envie de revenir en 1900 et de vivre dans un climat plus serein… Mais le truc, c’est que c’était pas plus serein en 1900 qu’aujourd’hui. Les problèmes étaient différents, mais il étaient là quand même… Comme on dit, il faut vivre avec son époque, et y mourir également…
Que faut-il penser de tout cela. De cette recherche incessante de stimuli, d’adrénaline.
Quelques fois, je me mets à penser si ce ne sont pas nous, les parents, qui avons institué cette recherche toujours plus grande de défis, d’autres choses, de sensations.
Hé oui, avec nos désirs de toujours occuper les enfants (organisations en-dehors de l’école pour ne pas qu’ils fassent pas de mal!!!)
Toujours cet agenda plein à craquer qui instaure ce besoin de toujours avoir quelque chose à faire, cette compétition que l’on retrouve la plupart des fois dans ces organisations sportives, artistiques ou autres qui occupent les idées de nos jeunes enfants.
Hé oui, lorsque vient l’adolescence, là ou nous ne pouvons plus nécessairement imposer le choix d’occupation de ces moments libres…. Eux, désirent toujours les sensations, l’occupation, l’agenda… plein.
Enfin, comme toutes les générations, nous trouverons tous une raison, une explication, une analyse adéquate à ce fléau qui à mon avis est malsain.
Aujourd’hui deux expressiion reviennent souvent dans le langage des gens autour de moi. Il faut que je fasse ceci… il faut que je travaille, il faut que j’aille un emploi exitant et qui me valorise, il faut que je réussisse socialement. il faut que je pense au présent, il ne faut pas oublier l’avenir, il faut que j’arrete de fumer, il faut que je vive ma jeunesse,, il faut que je fete en plus de tous le reste…
Donc tant qu’à passer ma vie dans l’obligation autant y aller à fond. Tant qu’à feter, je vais me « péter la face », tant qu’à essayer d’etre en santé je vais faire de l’exercice à fond e boire des boissons énergisantes, tant qu’à travailler je ne vais faire que ça.
La théorie du juste milieu est mal comprise, il faut vivre notre vie a fond, mais sans trop de désagrément présent. Alors le speed est parfait pour feter et ne pas se sentir mal de l’avoir fait.
Il ya ces boissons qui contiennent du ginseng, du ginkobiloba, de l’échinacée… Recettes asiatiques millénaires. Le premier naturopathe venu vous les vendra on the spot (italiques, svp).
Il y a les amphétamines. Something else! (Bis).
Ne mettez pas les premières et les secondes dans le même sac. N’en faites pas une boîte de Pandore. Un panier de crabes.
Un exemple: on a démontré que le GBL (ginkobiloba) est un meilleur agent réducteur (anti-oxydant) que la vitamine E. Je n’ai pas les moyens de vérifier. Mais je prends régulièrement du GBL.
Car je sais. J’en ai les moyens. Je n’ai pas usé mes fonds de culottes sur les banquettes de l’UdeM, ni mes lectures jaugées à l’aune de mon cartésianisme, dans le but de me faire prendre des lanternes pour des vessies. Et je peux, en la matière, distinguer le vrai du faux.
Vous avez bien dit vessies pour lanternes? Que m’importe?
À l’époque, c’était le LSD, le THC, la mescalline, le hash et j’en passe.
Nous prônions la paix internationale et la liberté. Nous refusions l’assimilation et
la manipulation.
Rien n’a changé. Les modes changent, les drogues aussi. Ce qu’il faut comprendre c’est
pourquoi la nécessité de « triper » est si importante. L’illusion de bonheur que procurent
les drogues nous prouve tout simplement à quel point les gens sont assoiffés de vivre
heureux. Ils savent intérieurement qu’ils y ont droit. Mais ce droit humain leur est enlevé
par la machine qui consume l’esprit en obligeant le corps à devenir robotique.
La nature est la preuve de l’abondance à laquelle ont droit les êtres humains.
Le système a extirpé la joie pour mieux instaurer la peur et l’insécurité, dans le but tout
simple de pouvoir mieux manipuler.
En bout de ligne, on se rend compte que l’on se donne corps et âme pour ne récolter que
des inquiétudes et des dettes répétitives. On cherche un moyen palliatif pour s’accrocher
à cette certitude qui nous habite tous. Le bonheur est notre lot réel.
L’institut pharmaceutique est le pire des « pushers ». Il est devenu billionnaire à vendre une panoplie de drogues pour engourdir le mal du siècle. Prozac et compagnie calme l’anxiété, annulle la force de se battre et paralyse la volonté. Retrouver le calme par des produits chimiques. On nous enchaîne avec les cartes de crédit, on augmente le coût de la vie et on diminue les salaires. L’esclavage prend de l’ampleur. Nous devons redevenir libres!
Comme le disait Samuel Beckett: « Lorsqu’on est dans la merde jusqu’au cou, il ne reste plus qu’à chanter. » Alors, sortons les bouteilles de vin, les « shooters », les cigarettes qui deviendront illégales dans quelques mois, les joints and all the works et chantons toutes les tunes qui incluent le mot FREEDOM. À force de fêter,de chanter et de danser, on arrivera à se défaire de la toile d’araignée dans laquelle nous sommes prisonniers. Bob Marley’s music is the key!
Dans certains domaines, plus ça change et plus c’est pareil. Je crois que c’est le cas pour le monde des drogues. Mais, contrairement à monsieur Desjardins je ne crois pas que les gens qui consomment la pilule font ça parce qu’ils ont perdus le goût de vivre et parce qu’ils n’aiment pas le lendemain. Je parle en connaissance de cause parce qu’il m’est déjà arrivé, dans le passé, d’en consommer. J’ai fait ça beaucoup plus par opportunité, pour faire comme les autres et pour pouvoir danser pendant 10 heures en lignes moi qui n’est pas un grand danseur. Je crois plutôt que ce qui rend cette drogue populaire a été sa nouveauté, le fait qu’elle était la drogue nouvelle d’une génération. C’est bien connu après tout, on ne veut pas faire comme ses parents.
Lorsqu’il y a saisie de « tonnes » de drogue, j’essaie toujours de m’imaginer combien d’autres tonnes passent en douce et se retrouvent sur le marché. C’est plutôt affolant et je n’arrive pas à comprendre ou plutôt je me trouve bien naïf de croire que seulement quelques personnes ici et là consomment.
À voir toutes les drogues légales en vente libre (alcool, cigarettes, médicaments), il n’est pas étonnant de voir l’insidieuse caféine (qui attaque le système nerveux) s’infiltrer partout. Alors pourquoi s’étonner de toutes ces boissons qui profitent de la manne, de l’accoutumance au « produit ». Rien qu’à voir la panique dans les bureaux les matins ou la machine à café ne fonctionne pas.
Nous vivons dans un monde de mensonge ou chacun a sa petite intoxication et est bien avec. Est-ce pour ça que nous voulons légaliser d’autres drogues comme le canabis (qui contient 10 fois plus de thc qu’il y a 20 ans, manipulation génétique oblige ?) par exemple ? Pour nous donner bonne conscience peut-être ?
Je ne sais pas comment nous allons nous sortir de tout ça, mais les humains semblent sérieusement endommager leur patrimoine génétique de plus en plus. Nous payons tous les erreurs et abus de nos ancêtres par les petites et grosses tares génétiques que nous transportons et transmettons à notre tour. Il faut être tout aussi inconscient de regretter les « anciennes » drogues qui supposément « ouvrent les portes de la perception » mais qui ont plus souvent ouvert les portes de la destruction. Quand allons-nous arrêter de tricher et de glorifier dette forme de médiocrité humaine ?
À quand la conscience comme drogue ultime ?
Les boissons énergétiques ont une immense popularité auprès des étudiants…
Pourquoi? Car les journées sont trop courtes! Un petit 24 heures pour travailler, assister à un cours, étudier, assister à des rencontres d’équipe, rédiger des textes, se tenir au courant de l’actualité, avec un quasi divertissement ou même une vie sociale… Ouf! Vive les études…
C’est pourquoi les étudiants, à l’heure du lunch, change le traditionnel jus de légumes pour un guru, un base… Ceux et celles qui n’aiment pas le café préfèrent de loin le goût fruité et sucré de ces boissons-là…
Au PEPS, il n’est pas rare non plus de voir un étudiant boire une boisson énergétique… Mais c’est très mauvais pour le coeur, puisque ça accelère les battements du coeur, en plus de l’exercice physique…
Bref, étant moi-même une étudiante, je sais que ce type de boisson n’est pas excellent, mais je crois qu’une fois de temps en temps, ça ne doit pas être si pire que cela… C’est toujours l’abus qui complique les choses…
Vous parlez donc d’absurde.
De routes qui mènent dans un plus grand manège, où les perdus foncent sans penser à plus tard.
Peut-être qu’ils s’en foutent de mourir jeune. En plein badtrip, ils préfèrent rester dans l’inconscience. Bientôt, il arrêteront « l’artificiel » pour travailler de 9 à 5 ans un bureau mal éclairé.
Vous parlez d’absurde et de béquilles.
Le speed est un moyen d’intensifier la vie, les énergy drink une façon d’être plus productif.
tout le monde essaie de trouver un sens dans ce qui n’en a pas.
à force de chercher en vain : bières, joints, speeds, voiture, parachute, parfois ce sont juste les illusions qui nous rendent une partie de ce qu’on ne voit pas autrement.
on cherche l’ivresse dans toute sortes de substances, quand on est jeune et con le bonheur est absurde.
Selon Darwin, les spécimens animaux les moins adaptés aux conditions de survie s’éliminent par eux-mêmes. C’est ce qu’on appelle la « sélection de l’espèce ».Eh bien peut-être est-il question de ça ici. Speed, alcool, vitesse…
Mais bon, ça ne m’a pas empêchée de fumer allègrement mes petits joints lorsque j’avais 17-18 ans…
Quoi qu’il en soit, les boissons énergétiques, même sans être mélangées avec de l’alcool, sont la pire arnaque qui soit. Je m’entraîne régulièrement, j’ai une excellente santé cardio-casculaire et je pèse 110 livres pour 5 pieds 3. Et jamais JAMAIS je n’ai recours à ces elixirs merdiques qui pour moi, évoquent les hyper-musclés-bronzés-kétaines-avec-des-chaînes-en-or.
Il faut faire du sport pour le plaisir, pas pour hyper-compenser ses complexes personnels.
Et up! Une petite amphétamine bien placée et le rythme débute!!! Non non! La vie est un speed naturel! Je sais pas pour vous? Mais actuellement et depuis fort longtemps, ma vie s’écoule plus dans le sablier par grain, mais par motons! Les jours se suivent de si près que je me demande s’ils ne sont pas carrément qu’une seule et même journée!
Alors aller me prendre des amphé par dessus, je trouverais ça suicidaire! Quoi que…même sans ça, ça l’est déjà!
La drogue de l’engourdissement de notre réalité a toujours été et sera toujours un exutoire indispensable dans notre équilibre! Plusieurs diront, Ha moi je prend pas de drogue!! Non peut-être, vous ne buvez pas non plus, vous ne prenez aucune autre substance pouvant s’y apparenter? Oui mais, vous êtes écrasé devant votre tv? Ordi? Du sport me direz-vous? So what! Quand il y a abus, il y a abus! Que vous mangiez des poutines à journée c’est trop, mais si vous mangez du broco avec autant d’intensité c’est trop aussi!
Réussir à se trouver un équilibre dans ce cirque, c’est quasi impossible. Alors chacun trouve sa béquille et l’applique. Les drogues d’aujourd’hui sont-elles pire ?? Je vous laisse choisir. Mais pour reprendre les propos de Beaudelaire, grand amateur de substance illicite » …petit morceau de lumière….émergeant nos sens comme la fleur au soleil.. »
Mais n’oublions pas la réalité, même si parfois elle est moche ou beige, il faut vivre son rêve!
Les gens qui vont dans les raves disent que la vie est trop courte . Or justement leur façon de vivre fera de sorte qu’ils ne mourront pas très vieux. C’est important il y a un party et il faut le vivre jusqu’à la fin. Pour y arriver ils prennent du speed, de la caféine ou de l’extasie. Pour continuer on se saoule à fond . Pour terminer le tout pourquoi pas une partie de jambes en l’air à la fin de la soirée. Comme on s’est saoulé à fond il est nécéssaire d’avoir du viagra et ce même au début de la vingtaine. Bref un beau cocktail pour la santé………
Guru m’accompagne lors de mes shifts de nuit, quand je dois être alerte et que le sommeil seul ne suffit pas. Je n’aime pas le café. Le Guru est, pour moi, un excellent succédané.
En quantité raisonnable, bien sûr.
C’est comme toute bonne chose, il ne faut pas en abuser et s’en créer une habitude. Comme l’alcool, la cigarette, le pot, le café (surtout le non-équitable), les pilules, le sucre, le sel, les glucides, les gras trans, les OGM, la viande, le poisson (attention au mercure), les légumes pas bio, les relations trop fusionnelles, le sexe trop compulsif, la vitesse, les sports extrêmes, le travail, et tout le reste… Toute bonne chose de laquelle on abuse peut devinir nocive, non?
Celui à 5 calories laisse toutefois à désirer quant à son goût. L’idée est bonne de réduire les calories et les glucides mais on a coupé dans le plaisir du palais pour y arriver.
Mon grain de sel!
Je me demande si le fait que la société exige que les individus soient de plus en plus perfromants n’est pas une incitation à consommer ces boissons énergétiques et ces drogues energétiques. Oui, ces gens consomment pour être plus performants et pour répondre aux exigences de notre société. Personnellement, je n’aime pas tellement les boissons énergétiques et je trouve qu’elles sont plutôt désagréables au goût. De plus, elles ne me procurent pas l’énergie souhaitée. Pour ce qui est des drogues énergétiques, c’est plutôt angoissant de voir tous les ingrédients qui font partie de leur fabrication. De plus, les médecins s’accordent pour dire que nous ne conaissons pas les effets à long terme de leur consommation.
On cherche tout simplement à passer du bon temps qu’en on prend de la drogue, il n’y a pas toujours une raison spéciale.
Les autres boissons dégueulasses que les gens boivent (comme de la bière avec de la caféine ou des drinks énergétiques hyper sucrés) sont bues parce les gens sont inconscients et influençables. On est bombarbé par la publicité, j’imagine que certaines personnes croient aux mensonges qu’on y retrouve (genre prenez cette bière et toute les belles filles du coin vont venir à ton party).
Tant qu’a boire de la bière choisissez donc quelque chose à votre goût. Il y a des milliers de sortes de bières toutes avec une saveur différente. C’est pareil pour les boissons énergétiques, il y a des milliers de saveurs de jus dans les commerces qui ne vous détruiront pas l’intérieur.
Attention à vous!
De tous temps, la jeunesse du monde entier a cherché a tromper l’ennui, la mort et le désespoir sur des airs endiablés, à un rythme d’enfer, l’esprit complètement détaché.
Notre époque n’a rien d’exceptionnel. « Everybody knows », comme dirait le poète montréalais. Les dés sont pipés, les jeux sont faits et rien ne va plus au pays des cocus extasiés.
C’est pourquoi il faut bien vivre. Mais pour bien exister, quand on ressent un mal de vivre, cela n’est pas aisé.
La philosophie, la Foi ou la richesse ne sont pas données à tout le monde. La passion, le désir et l’idéal amoureux ne sont pas non plus des sentiments généreux. Et que de rendez-vous manqués pour si peu…
Et c’est dans ces intervalles de vide, ces moments d’absence ou ces instants pénibles, lorsque la pensée est déchue, que les stimulations artificielles insensées deviennent une tentation essentielle et branchée.
C’est à ce moment que l’envie de prendre un raccourci pour le Paradis se fait plus pressante, impérieuse, influente, refluente, obsédante et curieuse.
On a l’espoir alors de trouver un trésor sans prendre la peine de mettre la main à la pelle.
On a le goût d’un endroit exotique, d’un oasis fantastique ou aller s’abîmer dans un état d’inconscience aussi fugitif qu’extatique.
On voudrait déchirer l’azur sans même se donner un élan et faire l’effort de battre des ailes.
On a l’ambition absurde de se perdre dans les dédales de ses propres membres en mouvement perpétuel.
On voudrait avoir l’impression de tout comprendre sans même prendre le temps de l’apprendre.
On aimerait un peu peu plus facilement s’aimer, admirer ceux qu’on rencontre au détour d’une fiesta ou la grâce, l’élégance et le charme ne sont jamais convoqués.
On souhaiterait pouvoir raconter une histoire de défonce ou notre conscience aurait définitivement perforer cette muraille d’indifférences patentées.
Bref, on s’explose la cervelle pour pouvoir bondir vers le ciel en ayant l’impression de chuter.
Je repique ici une partie de ta chronique David afin de mieux y répondre:
» Alors, pourquoi donc souhaiter que le party ne finisse jamais? Pourquoi se gaver de drinks énergétiques ou de dope qui nous garde éveillés pendant deux jours? »
Pourquoi ?, tu veux vraiment te réveiller et faire face à la mocheté des choses qui nous entourent et ce à tout niveaux confondus !!! Ici je ne refais aucunement la roue sociale, je ne fait que la regarder tournée au rythme de ses crissements qui en disent long sur la défaillance de celle-ci. Les guerres, les scandales, les injustices, les enfants maltraités, les taxes, les mensonges, les femmes battues, pour la beauté du quotidien ou pourrait en discuter longtemps non. Alors si il faut vivre à 400 miles à l’heure afin de rêver et bien pourquoi pas.
Peut on vraiment condamner ceux qui l’espace de quelques heures choisissent l’utopie des rêves afin de mieux supporte leur quotidien ? Qui sommes nous pour condamner ceux qui traversent les jours avec un mal intérieur qu’ils sont les seuls à connaître et à devoir apprivoiser.
Notre belle société d’aujourd’hui est la mère de plusieurs des maux que nous subissons quotidiennement. Quand on en est rendu à distribuer gratuitement des seringues et du même coup que l’on demeure contre toute forme de légalisation en ce qui a trait aux drogues on parle d’inconsistance majeure dans le discours.
Aujourd’hui on veut tous rêver, certains peuvent le faire simplement, d’autres choisissent l’aide d’une quelconque substance, peut importe le choix les deux rêvent au rythme des peines que le quotidien nous envoie à une vitesse qui elle aussi, frôle le 400 miles à l’heure.
Les gens chercheront sans cesse des moyens d’alterner leur perception de la réalité. Intensifier nos sentiments, effacer les problèmes conjugaux et même changer de peau seulement pour un soir, qui n’a jamais eu envie de plus que ce qu’il possédait? on a tous des moments plus difficiles mais c’est pas tous le monde qui est capable de faire face aux embûches de la vie sans plonger dans les substances illicites
Je ne crois pas que ces drogues amènent le paradis puisque le lendemain la situation semble encore plus catastrophique.Je crois que souvent, les gens qui s’acharnent sur ces types de drogues (le speed, l’extasy et le GHB) se cherchent tout simplement.Malheureusement certains gens ne se trouveront jamais, tandis que d’autre passeront aux belles choses de la vie.
Pour ce qui est des boissons énergétiques. je ne vois pas en quoi elles seraient plus malsaintes que l’alcool ou la caféine!
Si on pouvait créer une petite pillule qui arrête le temps……pour pouvoir en profiter pleinement de cette vie qui défile à toute allure et qui se termine souvent sans prévenir.
Normal que la recherche et le développement s’effectue pour des buts tout-à-fait mercantiles dans une société où le profit compte avant, et que la moralité des actions commerciales est très secondaire. Car si la bière, le vin et l’alcool fort ne jouissent pas d’une nouvelle popularité commerciale -les ventes restant considérables mais stables- les nouvelles modes des coolers sont en hausse fulgurante. Mais interrogeons-nous pourquoi? Est-ce que qu’il y existait un néant commercial qui exigeait la prépondérance sur le marché de ces produits? Est-ce que l’ajout de ces produits alcoolisés (ET NON des jus de fruits) est d’un apport positif dans notre société? … Non et non, mais le marché étant ce qu’il est, un nouveau produit passe haut la main le vote chez les consommateurs qui en raffolent. Le problème c’est que derrière ce petit jus de fruit bien désaltérant, le taux d’alcool y est considérable. Pas de problème pour les adultes avertis, mais voilà qui le boit vraiment? A qui s’adressent ces produits? Les gens qui ne sont pas amateurs de l’alcool ou de la bière traditionnels adorent ces jus car différents. Et légalement, ce sont des gens majeurs?!!!
Ben voyons. Tant qu’à faire: le pot aussi n’est pas un produit consommé dans 100% de toutes les polyvalentes du Canada. Laissons les oeillères et discutons de cette géniale pub (sarcasme de mise bien sûr):le jeune entre dans un building où un party s’y déroule, ça s’embrasse dans le fond du gorgoton (comme tout les partys adultes, bien sûr), il grimpe les escaliers pour y voir un pusher encadré de ses 2 bodygards baraqués (quels acteurs: leur majorité est flagrante!!!), un secret à l’oreille du ti-clin qui lui sort une cannette d’un alcool dont on taira le nom, le refile à son client et lui fait signe d’entrer dans le party.. et le gars « in » va rejoindre les autres .. OK c’est clair que la loi interdit d’adresser la vente de produits alcoolisés à des mineurs! Pourtant cette pub marche et faudrait croire à des ADULTES!