Mon opinion sur l'affaire Simard-Cloutier? Vous voulez savoir? Vraiment? Puisque vous me la réclamez – dans la rue, accoudés à un bar ou par courriel -, la voici: je n'en ai pas.
Ou plutôt si, mais c'est la même que plusieurs d'entre vous: je compatis, je trouve ça triste à mort, révoltant, mais Dieu que le show médiatique qu'on en tire m'accable. Alors autant dire que je n'ai pas vraiment d'avis sur la question, à moins que cela ne concerne, justement, ce traitement abusif de la nouvelle. Là, certes, il y a des kilomètres de trucs à raconter sur cette folie furieuse qui s'est emparée du Québec.
"Onde de choc", surtitraient La Presse et Le Journal de Québec en fin de semaine dernière. La sortie publique de Nathalie Simard est donc un tremblement de terre, un tsunami. Et comme pour les catastrophes naturelles, la multiplication des interventions journalistiques signifie aussi la multiplication des conneries proférées comme autant de vérités indiscutables.
C'est un peu, si vous vous souvenez de votre enseignement religieux, comme les noces de Cana. Une sorte de miracle qui permet de rassasier les trop nombreux convives à ce mariage d'une sordide histoire de cul avec la joyeuse famille du showbiz.
Convié à la noce, et toujours à la hauteur de son statut de roi des imbéciles, c'est Gilles Proulx, le mononc' badtrip, qui remporte encore une fois la palme de la stupidité patentée. À l'écouter, Nathalie Simard serait plus une victime de la mode que de son gérant, suivant la tendance lancée par l'affaire Michael Jackson. Toujours selon Proulx, puisqu'il y a un vieux cochon qui pelote des petites filles à tous les coins de rue, il n'y a pas de quoi en faire un plat.
Le con. Comme si la banalité de la chose la rendait excusable.
À l'inverse, l'exploitation au ton empathique du malheur de Nathalie commence à sentir l'opportunisme fétide. Une occasion de faire son examen d'hygiène morale collective, et ce, jusqu'à la psychose nationale.
Le Québec, paradis des pédophiles, prétendait un autre moron, le maire de Huntingdon. Pourquoi le Québec plus que la France, le Mexique ou le Burkina Faso? Qu'importe, il est de bon ton d'alarmer le téléspectateur. Cela le terrifie, et tétanisé par la peur, il est parfaitement incapable de changer de poste. Il pense au coach de natation de sa fille, au prof de gym à l'air louche, au nouveau mari de son ex, et pendant ce temps, l'audimat explose.
Les journaux, même en dehors de l'empire Quebecor, ne sont évidemment pas en reste au rayon du sensationnalisme: "Comment reconnaître un pédophile", titrait en page couverture Le Soleil de samedi dernier. Grosse enseigne au néon qui clignote pour un article sobre, honnête, qui n'a absolument rien du tonitruant de son titre. Car surprise, le pédophile ne répond pas toujours aux bons vieux stéréotypes. Il n'est pas nécessairement moustachu, ne porte pas de pantalons en Fortrel brun, sa phrase favorite n'est pas "Viens shaker le change à mononc'" et s'il ralentit dans les zones scolaires, c'est surtout parce que la limite de vitesse y est à 30 km/h. Vous voilà instruits, mais un peu déçus quand même. Vous auriez préféré pouvoir les identifier facilement, les montrer du doigt dans la rue, les reconduire aux limites de la ville en leur "pitchant" des roches, non?
On me rétorquera que ces articles et entrevues sont d'actualité, que ce témoignage de Nathalie Simard agit comme une thérapie à grande échelle, que tout ce battage encourage les victimes à dénoncer leurs agresseurs, qu'il faut briser le silence. Bien. Comment voulez-vous être contre la vertu?
Mais se pourrait-il, par ailleurs, que l'on puisse à la fois saluer le courage de cette fille et dénoncer l'exploitation éhontée que l'on fait de son drame? Se pourrait-il que dans cette cacophonie de commentaires indignés, il n'y ait finalement qu'assez peu d'empathie, mais plutôt un vampirisme crasse, souvent parfaitement inepte, qui a très peu à voir avec le désir de faire sortir les loups de leur tanière, mais surtout avec le besoin de faire sortir de la copie?
Cela se résume finalement à une seule question: peut-on se draper dans les meilleures intentions pour s'excuser des pires conneries?
Lorsque Nathalie Simard a dévoilé son identité, j’ai eu la très mauvaises idées de synthoniser TQS en fin de soirée et je suis tomber sur Gilles Proulx que j’ai écouté 1 ou 2 minutes. Je n’en revenais pas de ce que cet imbécile disait (et que je ne veux pas rapporter, il a déjà eu trop de publicité à mon goût). Je n’en reviens pas que des gens l’écoute et gobent tout ce que ce dernier dit. Je m’en demande comment on peut en venir à dire des choses aussi dégoûtantes uniquement pour le show. Pour moi, c’est du même accabit que Jeff Fillion. Enfin, j’espère que Nathalie Simard saura se sortir de tout cela parce que ce n’est certainement pas facile avec toute la publicité.
Oui, Nathalie Simard a été agressée par son gérant de l’époque Guy Cloutier alors qu’elle n’était encore qu’une enfant. Depuis sa sortie publique, tout les médias en on profité pour mettre leut petit grain de sel, histoire de s’attirer une partie du public. Je crois que c’est quand même une bonne chose d’attirer ainsi l’attention car ce qu’il ne faut pas oublier, c’est des histoires de ce genres, quoique avec des enfants et des agresseurs beaucoup plus ordinaires, il s’en passent un peu partout au Québec à tout les jours, et ce même encore aujourd’hui. Il faut donc prendre tout les moyens possibles pour faire cesser ces agressions, qui détruisent la vie des victimes d’une façon ou d’une autre. Tant que ça demeure pour le biens des victimes ou pour empêcher de telles agressions, je suis d’accord pour en parler le plus possible; mais lorsque ça devient du voyeurisme, du sensationnalisme ou de l’opportunisme pour les médias, alors là, je ne suis pas d’accord. Et de toute façon, en parler ce n’est pas assez; il faut agir et mettre des moyens en place pour tenter d’empêcher que tout ces pédophiles puissent commettre leur crimes abjects. Et une façon d’y arriver, c’est définitivement de convaincre les victimes de briser leur silence et de dénoncer leurs agresseurs, et ce dès le début. Et si des témoignages tel que celui de Nathalie peuvent aider, alors qu’on en parle…
La véritable question que je me pose, c’est qui a eu l’idée de présenter une entrevue à TVA et pourquoi?
Fondamentalement, cela répondrait à plusieurs interrogations relativement à la « sur médiatisation » de cette affaire qui finalement n’en était plus une parce que reléguée aux oubliettes depuis un certain temps.
Peu importe ce qui s’est passé avec TVA et surtout comment, Nathalie Simard ne pouvait perdre…Elle s’est payer une transformation extrême qui la remet sur les rails pour un temps et le peuple a embarqué tout comme les médias qui avait enfin autre chose à montrer que le côté noir des libéraux et leurs liens avec la mafia, la commision Gomery…(si vous doutez sur ce point, faites des recherches sur le clan Cotroni et l’histoire Frank D’Asti).
À mon humble avis, Nathalie sans avoir besoin de cracher du venin sur Guy Cloutier savait très bien qu’en faisant cette sortie, elle allait payait une solide traite à celui-ci mais cette fois-là, de ses propres mains…et si elle n,en a pas trop dit, ce n’est pas par respect nécessairement…c’est que sa poursuite au civil étant à venir, la défense de M. Cloutier était très attentive à ses propos à la télévision.
Je trouve que c’est triste de voir que les médias sont prêts à tout pour mettre la main sur un nouveau petit détails sur cett affaire. Je crois que nous ne devons pas connaître tous les détails sordides de cette affaire. Le témoignage de Nathalie Simard était touchant et je crois que nous n’avons pas besoin d’en dire plus sur cette histoire. Nathalie continue ce beau combat avec sa fondation et son histoire permettra probablement de lever le silence de nombreuses victimes. Le message est clair, c’est le silence qui est la meilleure protection des violeurs.
Chroniques de chiens écrasés, journaux à potins, voilà ce qui régale les Québécois !
Qu’importe de savoir, par exemple, qu’un journaliste cambodgien est fait prisonnier d’opinion et qu’il est possible de poser des gestes pour éviter sa torture ? (Voir Amnistie Internationnale). Il est beaucoup plus gratifiant de demeurer inactif, mais de jouer les vierges offensées devant le scandale de la pédophilie…
Si on était réellement aussi sensible, bon et charitable qu’on tente de se le faire croire, on tenterait de contribuer au mieux-être collectif par des actes concrets. Mais on préfère débiter des clichés sur le dos de Cloutier pour se remonter l’égo et se dire « qu’on n’est donc pas aussi bas que cet maudit écoeurant-là ! »
Pathétique !
La pédophilie vous révolte ? Posez un geste ! Devenez membre d’un organisme qui lutte contre le tourisme sexuel ! Faites signer des pétitions contre les discours raëliens, nettement pédophiles !
Si vous ne faites pas partie de la solution, vous faites partie du problème !
Cherchant à cerner l’action du tourbillon médiatique, qu’a engendré ce scandale, on peut conclure que tous doivent avoir l’oeil ouvert sur les actions possibles pour remédier à ce fléau. On note qu’un fort pourcentage des agresseurs connaissent leur victime depuis longtemps, qu’ils ont créé un climat de confiance avec elle. On souligne également que le silence des victimes, souvent inévitable, protège les agresseurs.
Tant qu’à débattre du sujet, vaut mieux retenir quel changement peut être envisagé pour diminuer cette plaie béante, qui menace de saigner les enfants. Les problèmes humains cherchent des solutions, même si l’emphase des médias donne l’impression d’un cirque, reste à chacun de trouver le geste à poser pour aider l’autre.
L’intention sans le geste ne vaut rien. Cette histoire lugubre semble vouloir déboucher sur des actions concrètes. Les organismes qui viennent en aide aux victimes s’activent, une fondation voit le jour, les personnes concernées sortent le chat du sac. C’est un début, rempli de bonnes intentions, mais des gestes s’en suivent. Si tout le monde s’active, la marée peut se calmer, les pédophiles aussi.
Une histoire sordide. Une histoire de cul. Les éléments nécéssaires à la vente d’articles, de magazines, de séries télé. Justement dans la bible il est dit: « Que celui qui n’a jamais péché lui lance la première pierre ». Or du tapotage de filles mineures c’est odieux. Mais pas moins odieux que l’esclavage que subissent les jeunes enfants qui travaillent pour des multinationales comme Nike.
La différence, c’est que leur nom n’est pas Nathalie Simard. Ils sont légion. Se rappellent peut-être même plus de leur nom. Ils ont faim. Ils ont soif. Travaillent seulement pour rester en vie. Ce n’est pas une histoire de cul. Donc, ça ne pogne pas pour les idiots qui raffolent des histoires déprimantes.
Le monde du show bizz est le même partout. Si tu suces, tu iras loin, je ferai de toi une « star ». On ne marie pas toujours son gérant (…) d’abord, il doit divorcer, si les enjeux en valent la peine bien-sûr. C’est la même chose partout, dans toute entreprise. Si tu suces, tu montes d’échelon très rapidement. Ceux et celles pour qui l’intégrité est primordiale en arrachent dans ce tourbillon de pouvoir. Des histoires tristes, nous en avons tous vécues, peu importe le sujet prédominant. La compassion doit être le but à atteindre dans ce « roller coaster » d’émotions multiples et non la condamnation. En veut-on à un aveugle d’être aveugle?
Si le Québec a tant besoin de Nathalie Simard c’est qu’il fait pitié le Québec. Il porte des oeillères très épaisses. Des enfants forcément mineurs se font abusés par des compagnies qui vantent leurs produits. Ça, on en parle pas. Coudon! C’est ben d’valeur! Mais mes running shoes Nike sont vraiment beaux. Faudrait-il écrire: « Des enfants mineurs se font pogner le cul par Nike » pour que le monde allume sur ces réalités répugnantes?
Playboy a compris que le cul ça vend. C’est parce que l’interdit est toujours excitant et qu’il y a plus d’abruptis que de personnes conscientes de l’appétit frugal du système.
Selon les médias, les pédophiles sont mieux de se rhabiller vite, ou plutôt si je me permet mon humble oppinion si j’étais un juge de la Cour Supérieure, je condamnerais le pédophile trouvé coupable de purger sa peine dans la communauté, voici les conditions: »Comme vous n’avez pu maîtriser votre pénis dans vos culottes, vous devrez vous déplacer pour cinq ans à poil en dehors de votre résidence, donc on évitera d’afficher votre face sur les poteaux de téléphone, et vous serez harcelé par les moralistes en liste, l’appel est lancé, le gars tout nu c’est un pédo, alors au moins l’hiver s’il ne veut se la geler « bin raide au fret », il va rester en dedans à la chaleur et les enfants innocents revenant à la noiceur de l’école n’auront pas de propositions de branlage de petit change, qui dit mieux? Vider les poches de Cloutier pour soulager les victimes, why not!
La dignité de Nathalie vient d’en prendre un coup ! En effet, elle ne pourra plus aller nulle part où elle ne sera observée comme l’attraction qu’elle vient de démontrer qu’elle était.
Un enfant blessé désire se cacher…un adulte floué désire être seul…Cette réaction est normale et ne témoigne pas d’une faiblesse, alors que celle-ci s’exhibe de la sorte devant des millions de personnes, est-ce que ça témoigne réellement du drame qui lui est arrivé ? je ne pense pas…
Le comble serait la sortie de son livre, en effet à ce moment elle perdrait le peu de dignité qui lui reste. Nous ne saurions plus seulement la généralité du drame qui lui est arrivé ainsi que les circonstances, mais, en plus, chaque détail serait élaboré à son maximum pour atteindre le plus gros titrage possible.
Est-ce qu’elle tente de repartir sa carrière public avec cet événement ? Pense-t-elle recevoir plus de contrat en étant plus visible ? Ou va-t-on trainer cette histoire sur des années dans des livres, des films, et des procès a en plus finir ?
Tout cela est désespérant quand on sait que plusieurs personnes subissent des sévices encore pires, et eux ne toucheront jamais ni argent ni gloire, et nous n’en saurons jamais rien.
Ne croyez-vous pas que la victime Y de Guy n’est pas plus heureuse aujourd’hui ? Son agresseur paie pour ce qu’il lui a fait et, lui, peut continuer à vivre sa vie paisiblement sans attirer les regards d’une population aussi curieuse que Nathalie peut être exhibitionniste.
Quand on est une vedette, c’est plus jamais comme le monde ordinaire. Ce qu’on dit, ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas fait la manchette. Et si ça sort un peu de l’ordinaire, on en parle et on en reparle. Que voulez-vous, comme dirait le p’tit gars trop connu, si le peuple en demande, on lui en donne et en redonne jusqu’à l’écoeurite aigüe. Tiens, même David Desjardins sort sa plume pour se plaindre qu’on en parle trop et ce faisant il se trouve à en parler lui aussi. On n’y échappe pas.
En effet, le drame qu’à vécu Mme Simard ne peut amener, à la base, qu’une seule réaction : la réflexion sur la société d’aujourd’hui, la compassion. Tout le monde est d’accord pour dire que le crime était horrible et hautement répréhensible, punissable. On ne peut raisonnablement avoir autre opinion ou appuyer de tels gestes. On peut peut-être blâmer la couverture médiatique reliée à tout cela, mais, à mon avis, on ne peut nullement être contre la démarche de Mme Simard en elle-même. C’est vrai que l’on entend rarement les histoires des agressions vécues par M. et Mme tout le monde, mais cela n’enlève rien à la présente situation. S’il est vrai qu’il y aurait sûrement un moins grand intérêt et un moins grand potentiel médiatique à raconter l’histoire d’un « inconnu », il ne faut pas oublier qu’en plus, ces victimes ont souvent honte et ne veulent pas, même lorsqu’elles se décident enfin à porter plainte, se faire reconnaître et parler publiquement, à grande échelle de ce qu’elles ont vécu. Même si l’histoire de ces personnes pourraient aider d’autres victimes, même si on leur laissait ouvertement la parole aux nouvelles, prendraient-elles cette opportunité médiatique ? Ainsi, il faut donc, à mon avis, féliciter Mme Simard pour le courage qu’elle a eu de dénoncer la situation et tant mieux si cette sortie lui fait du bien et a un impact positif sur les autres victimes à travers la province.
Il est fort déplorable que les médias s’en donnent à cour joie pour répandre à leur façon cette triste nouvelle. L’être humain a besoin de sensationnaliste pour respirer. Si les médias s’en donnent à cour joie c’est bien parce qu’il y a des gens pour acheter ses nouvelles. Mais, c’est plutôt étrange, lorsqu’il s’agit de notre petite voisine, personne en n’entend parler. Étrange n’est-ce pas? Cette nouvelle est-elle plus triste parce que c’est une artiste? Non, pas vraiment!
Les abus sexuels demeurent des actes que nous devons tous dénoncer. Peut-être n’aurons nous pas la couverture médiatique de Nathalie mais ce n’est qu’en dénonçant les agresseurs que ces cochonneries cesseront!
Difficile d’avoir une opinion après tout ce cirque. Actuellement, ça devient un show médiatique, on est rendu à trouver banal une situation anormale et scandaleuse parce ce qu’on la rencontre malheureusement trop souvent. C’est l’exploitation d’un évènement malheureux et répréhensif d’une personne connue par tous les vendeurs de petites revues et de chercheurs de cotes d’écoute.
Il est difficile de ne pas y voir du sensationalisme, mais cependant, ne jamais oublier qu’absolument rien ne peut excuser les gestes d’un pédophile, peu importe son nom ou son succès.
Personne ne peut juger du pourquoi du volte face de la victime.
Essayons plutôt de la comprendre et arrêtons de porter un jugement, inutile d’ailleurs.
L’identité de Nathalie Simard était le secret le plus mal gardé du Québec . Je la trouve cependant courageuse d’avoir fait sa sortie publique pour s’afficher au grand jour . Nous ne pouvons qu’avoir de la symphatie pour celle qui était l’idole de jeunesse de toute une génération et qui dans la vie publique affichait une innocence virginale alors que dans sa vie privée devait subir fois après fois les assauts répétés d’un vieux mon oncle cochon qui avait toute la confiance du Québec .
Ayant eu dans le cadre de mon travail au sein de la justice à cotoyer des pédophiles et des pères incestueux , je peux vous garantir qu’il n’y a pas de modèle précis ou de portrait robot de ces vieux satyres . Premièrement il ne sont pas toujours vieux , seuls , célibataires . J’ai même connu un motard criminalisé tatoué de la tête aux pieds etqui abusait de la petite fille de sa conjointe tout en ‘roulant des mécaniques’ face aux autres .
Ce qui est commun par contre c’est la confiance que ces délinquants donnent au monde qui les entoure . Vu de l’extérieur c’est difficile à comprendre tellement çà saute aux yeux . Je m’explique . Une mère , monoparentale , un fils de neuf dix ans . Un voisin , bon gars , qui s’offre de conduire le jeune à l’aréna le samedi matin . Le même voisin qui offre d’amener le jeune à son chalet pour la fin de semaine tout cela pour permettre à madame de sortir ‘cruiser’ le samedi soir . Puis arrive la révélation , choc , stupeur , incompréhension . Vous allez dire que des ‘bons gars’ çà existe , oui je sais , mais méfions nous , car il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir .
C’est triste, mais qu’on se le dise : le métier de journalistes est de promulguer la nouvelle. Hélas, certains d’entre eux le font mieux que d’autres, et comme dans bien des métiers : on ne pourra rien y changer, des Gilles Proulx il y en a de partout !
C’est évident aussi que j’ai trouvé la nouvelle sur l’affaire Simard-Cloutier tout à fait révoltante, inhumaine, horrible et injuste, que le plus dur aussi est de savoir que cela pouvait exister même dans « les meilleures familles », mais je trouve cela étonnant de voir autant de gens surpris par la nouvelle car, au fond, tout le monde s’en doutait d’avance.
Et si ce battage médiatique n’était pas seulement un moyen pour la société québécoise de sortir des discours rétrogrades et stupides d’une pseudo intelligentsia qui n’a pas évolué. Si Gilles Proulx ne voit dans la sortie de Nathalie Simard qu’une tentative d’emmagasiner des dollars facilement, si ce « monsieur Conscience » veut diminuer l’impact de cette affaire, c’est justement pour cela que la sortie médiatique de Nathalie est importante.
Avec l’affaire Simard, on vient de redistribuer les cartes. Qu’est-ce qu’on veut à partir de maintenant comme société? Est-ce qu’on souhaite que des vieux « morons » nous conseillent sur nos choix quotidiens?
N’en déplaise à certains mais la médiatisation des révélations de Nathalie va faire évoluer nos pensées. N’en déplaise à Nathalie, mais elle va devenir le flambeau de cette évolution. Et tant mieux pour nous. Tant mieux si certains prennent position même stupidement. Si Gendron affirme que le Québec est le paradis des pédophiles, c’est que malgré sa capacité à parler haut et fort il ne possède pas toujours le recul sur les événements. IL ferait mieux de s’insurger contre le tourisme sexuel organisé en toute légalité en Thailande. Mais il est jeune et pourra s’améliorer. Je vous laisse juge des possibilités d’amélioration de Proulx…..
La seule réaction que j’ai c’est : ouf! Et si c’était mes filles!!
Ok, on fait un peu de morale, on essaie de protéger nos enfants contre ces rapaces mais on ne peut malheureusement pas les protéger tout le temps et c’est ce qui effraie le plus. Je compatie avec elle et ses proches (qui n’ont jamais rien vu) et prie pour que ces monstres soient de plus en plus dénoncés et qu’il ne détruisent plus de vies. Sans tomber dans le voyeurisme, je considère qu’il est bon d’en parler et de conscientiser les gens. Et pour ce genre de cas, (et là je sais que je vais soulever un tollé), pourquoi pas la castration ou 25 ans ferme!? J’ai beaucoup de misère à croire à la réhabilitation…
J’ai lu beaucoup de trucs sur plusieurs blogs à propos de Nathalie Simard. Je n’ai pas écouté l’entrevue, j’ai de la difficulté à regarder ce genre de truc. Ce n’est pas mon histoire et si c’était la mienne, je ne crois pas que je voudrais la partager avec la planète entière. Mon existence de privilégié jusqu’à maintenant influence probablement mon opinion.
Ça ne m’intéressait pas tout simplement. J’y voyais un gros show de télé-réalité. Cependant, je reconnais que si l’exercice est bénéfique pour Nathalie alors grand bien lui fasse, je ne peut qu’approuver la démarche. Qu’elle veuille lancer un livre, parfait pour elle. Je revendique seulement le droit de ne pas réellement m’intéresser à la chose. Probablement parce que je la vivrais bien autrement.
Je ne nie absolument pas l’atrocité des gestes posés par G. Cloutier, je suis papa. Cependant, est-il possible de ne pas passer pour un sans coeur simplement parce que je refuse de participer à cette explosion médiatique?
Parler pour parler, c’était le titre de l’émission de Jeannette Bertrand qui, dit-on, nous a fait réfléchir collectivement et avancer socialement. On y abordait tous les sujets tabous. On y exposait des victimes et on voulait tout savoir d’elles (Jeannette aussi). L’animal, le sordide, le méchant, on en faisait nos choux gras. Et on dit que ça nous a fait avancer socialement.
Bullshit, on est toujours aussi cons individuellement que collectivement, n’en déplaise à Mme Bertrand. Un gros tas de cons, je vous dis. Dans cette histoire de Nathalie et de son pédophile d’ex-gérant, on a réagi de toutes sortes de manières. C’était n’importe-quoi. Du connard à la « Tête de pou » qui a pris la défense des pédophiles (comme il l’avait fait avec Hilton), au mononc qui téléphone pour dire que Nathalie s’est fait violer pour de l’argent, on a encore démontré très clairement notre insignifiance collective.
Et je m’inclus dans le tas. J’ai participé à cette foire ridicule. J’ai écouté l’émission d’Arcand. J’ai versé une larme sur le sort d’une enfant et salué le courage d’une adulte. Et là, je commente encore cette histoire. Pour la centième fois. Et que m’en restera t-il que je n’avais déjà? Le dégoût du geste? Je l’avais déjà. La compassion pour les victimes? Ça aussi je l’avais. En fait, il ne me restera rien du tout. Que du vent dans la voile médiatique qui sans gouvernail ne nous fait toujours que tourner en rond.
Le « Human interest » dont se gavent nos médias, les télé-réalités, les Opprah Winfrey et autres Claire Lamarche, sont le junk food qui vient nourrir notre boulimie de voyeurisme. Notre attirance toujours plus forte pour se mettre le nez dans les affaires des autres. Au fond, dans ce village global de Marshall McLuhan, nous sommes tous devenus les vieilles fouines du village qui s’alimentent aux ragots du magasin général que sont les médias.
Petit peuple vous dites? Le monde sera toujours trop petit pour ceux qui veulent être libres de ces gavages médiatiques..
Tiens ! Comme il est intéressant de lire l’article ci haut juste au moment où débutent les audiences pour déterminer si le Tribunal soumettra Karla Homolka, la Meurtrière !!!!, à des conditions au moment de sa libération.
Non mais, vous avez vu le cirque ? Tous les médias en sont. Hier soir, chacune des chaînes de télé avait son choix d’invités pour débattre de la question. Est-elle dangereuse ou pas ? Si la télé d’état nous présentait le Dr Morissette, qui possède une expertise indéniable en la matière, une autre chaîne avait convoqué Suzanne Lévesque et le père de Julie Surprenant (victime d’un autre criminel). Wow ! Que voilà des avis réfléchis et éclairés sur la question !
Avez-vous déjà vu un vautour, un urubus à tête rouge ? Ces oiseaux sont fascinants. Lorsqu’on les regarde de près, on constate qu’ils n’ont pas de plumes sur la tête et le cou. Vous savez pourquoi ? Cela leur permet de se rentrer la tête à travers la charogne pour aller en extirper le meilleur, les entrailles. Et tout ça sans developper de maladie puisque les bactéries n’adhèrent pas à leur peau épaisse, lisse et laide.
Les médias me font penser à ces rapaces, à des vautours en quêtes de poissons échoués sur les rives de la vie. Et plus ils sont puants, mieux ils les détectent et s’en délectent. Il ne faut cependant pas oublier que, pour gagner leur vie, les vilains vautours partagent leur butin avec nous, la populace. Lorsqu’ils ne trouveront plus preneurs à ce qu’ils nous proposent, ils seront bien obligés de se tourner vers un journalisme documenté. En attendant, ils donnent simplement au peuple ce qu’il réclame : de la sensation, laquelle lui permet de mettre un semblant d’action dans la morosité de son quotidien.
Si vous voulez mon humble avis, les vautours sont là pour rester.
Le fait que Nathalie Simard soit une personne publique aidera sûrement certaines personnes à dénoncer si elles sont ou ont été victimes. On y peut rien, oui, c’est parce qu’elle est connue de tous qu’elle aura toute l’attention des médias et de monsieur et madame tout le monde. Evidemment, plusieurs média profitent de cette nouvelle pour faire de l’argent sur cette affaire, quitte à surexploiter le sujet et qu’il finisse par devenir tellement présent qu’il n’attirera plus l’attention sur l’essentiel, soit les outils pour découvrir et dévoiler les victimes mais aussi les supporter.
Nathalie Simard est présentement bien entourée et je lui souhaite d’avoir la sagesse de vivre les étapes une à la fois en faisant attention de dire et faire ce qu’elle veut vraiment faire et dire, et au nom de la bonne chose. Si elle sait mener sa barque avec discernement, jugement et finesse, son expérience profitera positivement dans les cas d’abus.
Sans tomber dans l’excès, on réalise par contre toute la subtilité du pédophile au point que l’entourage de celui-ci lui donne l’absolution dans toutes leurs décisions.
En tant que parents et société, nous nous devons d’être vigilants et ne pas banaliser des faits rapportés ou des paroles surprenantes…. soyons adultes et allons vérifier… pour peu de temps, nous pourrons éviter une vie tumultueuse à un enfant.
Est-ce qu’il y a vraiment des gens au Québec qui ont été surpris que ce soit Nathalie?
Écoutez, je suis triste pour elle, je compatis mais je ne comprends pas encore ce qui l’a poussée à vouloir livrer les détails à la télévision, à la face du monde à heure de grande écoute. Le fait de savoir ce que lui a fait EXACTEMENT Guy Cloutier, je n’ai pas besoin de savoir ça pour trouver que c’est un dégueulasse. De quoi, elle avait peur, qu’on ne se souvienne plus dans 6 mois que Guy Cloutier est un pédophile? Moi je crois que ça va lui coller à la peau toute sa vie le vieux maudit. On a juste à penser à ce que sa fille Véronique a droit comme presse. Elle non plus je ne la comprends pas dailleur… Pourquoi faire une conférence de presse au lendemain de l’entrevue fatidique, si c’est pour avoir l’air aussi en maudit de devoir le faire??? Autant je la trouvais niaiseuse de faire toutes ses nombreuses émissions comme si de rien était, autant je la trouve innocente d’avoir eu l’air aussi frustrée de dire qu’elle compatissait pour les victimes. Quand on dit des paroles qu’on a pas envie de dire ou que ne pense pas, ça parait.
Alors, je souhaite à Nathalie tout le bonheur du monde et qu’elle puisse passer au travers de cette terrible épreuve, tout en me demandant si écrire son fameux livre de détail sordide n’en fera pas une personne encore plus tourmentée…..
Parce qu’elle rappelle constamment le drame subi, la compassion doit surement devenir un fardeau pour la victime. Et d’imaginer que chaque personne que l’on croise pose un regard compatissant sur notre être, en sachant ce que l’on a subi, en croyant nous connaîre comme un ami avec qui l’on a grandi, un ami à qui l’on dit: « Je suis désolé…mais je ne peux rien pour toi, ni pour les autres… », cela doit être très dur à supporter. Je salue le courage de Nathalie Simard d’avoir oser dénoncer Guy Cloutier. Le fait d’être une personnalité publique n’a pas dû faciliter sa décision et même si certains suggère que c’est par manque de visibilité qu’elle a agit ainsi, je sais qu’ils auraient tenu le même discours si cette cause avait eclatée il y a 5 ans ou dans 10 ans.
Ce qui est arrivé à Nathalie Simard (et à des miliers d’autres) est accablant. C’est impardonnable et inexcusable. Cependant, c’est évitable.
Je ne veux aucunement blamer l’entourage des victimes d’aggression qui n’a pas pu concevoir même un seul instant ce qui se tramait dans l’intimité. Les proches ne sont pas coupable, seul l’aggresseur l’est. Mais il n’en demeure pas moins que la prévention et l’éducation qui, je l’espère, gagneront en importance des suites de cette histoire, contribuent surement à abaisser le taux d’aggression. Et il ne faut pas juste conscientiser les gens à reconnaître les signes précurseurs d’une aggression, il faut aussi insister sur les torts et les conséquences de ces gestes, afin que tous saches jusqu’à quel point les victimes peuvent être affectées.
Le plus triste dans ce qui se passe présentement c’est qu’une fois la tourmente médiatique passée et la compassion relégué au fin fond des notions journalistiques pour grandes occasions dramatiques, les victimes retrouveront le silence si elles n’ont pas le support nécéssaire a leur besoin.
Il est certain que l’affaire Nathalie Simard a eu plus que son tour de publicité mais je pense que tout ça était calculer car elle a parlé de son organisme pour sauvé les personnes agressées et comme elle a connu ça et bien les gens seront plus porter à aller vers son organisme car ils se sentiront compris et c’est normal. Personnellement je l’ai trouvé très courageuse de sortir comme ça au grand public car comme elle dit ça ne doit pas être évident mais nous savons qu’il y a une deuxième victime et personne ne sait qui sait et je pense que cette personne n’est peut-être pas aussi sereine que Nathalie là-dedans car elle en aurait sûrement profiter pour sortir elle aussi car ça doit être une personnalité connu elle aussi. Je suis passé par là alors je sais que c’est difficile mais avec l’aide d’un psychologue je suis moi aussi arrivée à passer au travers. C’était médiatique mais fondé.
Je m’inquiète du pouvoir des médias pour conditionner les masses. Nous savons que ceux qui diffusent l’information ne sont jamais neutres que que les entreprises qui les dirigent ont des « penchants » qui influencent forcément l’embauche et l’opinion des embauchés. Je crois que les médias ont remplacé le « vide » philosophique de notre société qui a évacué la religion et qui l’ont remplacé par les « maîtres à penser » des émissions publiques, lignes ouvertes et autres. Au lieu de diffuser objectivement la nouvelle, ces nouveaux temples ont maintenant leur flopée d’experts qui nous commentent tout et rien en nous disant en prime quoi en penser. Mais qui sommes-nous pour dire aux autres quoi penser ?
Ils l’ont dit à la télé, dans le journal et à la radio ce doit être vrai, plus besoin de voir aux sources. Avec des crimes crapuleux comme la pédophilie tous les délires sont permis au delà des faits connus, on juge à qui mieux mieux. Et ça nous mène où ? On aime pas telle personne, tel groupe ? On amalgame, on mélange et on répend sans preuves la calomnie. Nous en sommes rendu là. Des colporteurs de rumeurs au delà des fait, on écoute les « experts » et on fait nôtre leur opinion que nous transformons en faits.
L’affaire Cloutier-Simard comme le scandale des commandites et le « cas Homolka » ne fait qu’illustrer où nous en sommes dans ce délire, en plus de diluer ces événements graves à la base pour les banaliser par la quantité des reportages sur le sujet. Bref, trop c’est comme pas assez…..
Il reste que tout n’est jamais noir ou blanc et dans le cas Simard-Cloutier, des victimes vont parler et d’autres seront condamnées, repartant du coup la machine à conneries……
Oui, tout le monde s’accorde avec le fait que c’est un véritable drame et que cela n’aurait pas dû se produire mais je crois que maintenant, c’est le temps pour Nathalie et pour la population d’aller de l’avant. La fondation créée par Nathalie est un bon moyen de passer à autre chose. Le but de Nathalie n’était pas de monopoliser tous les médias de masse mais d’ouvrir la porte à d’autres victimes et de leur faire comprendre l’importance de briser le silence. Cela pourrait éviter de briser d’autres vies.
Personnellement, je suis tout à fait d’accord avec la sortie médiatique, ou plutôt surmédiatique, de Nathalie Simard, pour dénoncer les agresseurs sexuels. Qu’elle en fasse de l’argent, qu’elle en écrive un, livre, qu’elle fasse toutes les entrevues et les films et les émissions qu’elle veut, je pense qu’elle le mérite drôlement. Sans dire que tous les abusés sexuels doivent passer la gratte dans les médias comme elle, elle représente tous ceux qui se sont tus par peur de briser la vie de leur propre agresseur, et elle mérite que sa fondation aide tout ceux qui ont peur. C’est un sujet affreux, c’est vrai, c’est encore tabou dans bien des familles aussi surprenant que cela puisse paraitre. Il faut réveiller ceux qui sont encore endormis, même s’il n’en restait qu’un.
Dans ce cirque médiatique qui n’en finit plus de tourner autour de ses victimes comme un dresseur de fauves le fait avec ses cobayes en jouant à la fois de la carotte et du fouet, les spectateurs, tantôt ébahis, tantôt perplexes, se laissent aller à leurs impulsions, adoptant plutôt l’attitude du voyeur que celle plus réfléchie du critique. Les frustrations des uns et des autres s’expriment ainsi à partir d’alibis qui n’ont rien à voir avec le spectacle en question. Si devant les spectacles de la téléréalité, les spectateurs projettent sur ces vedettes du moment toutes leurs aspirations pour devenir artistes, ce qui rejoindrait à peu près tout le monde si l’on en croit la chanson, ils expriment au contraire toutes leurs frustrations de n’avoir pu le devenir quand il s’agit de la réalité à la télévision et que les malheurs frappent une vedette qui ne l’est maintenant plus. Il n’en faut pas plus pour que les reproches légitimes envers les abuseurs d’enfants se doublent du sentiment d’avoir été soi-même frustré dans ses aspirations au vedettariat. Les recettes pour piéger ces tueurs de rêves fusent donc de tous les coins, leurs proposeurs étant bien décidés à faire en sorte que leurs rêveries ne puissent plus jamais être empêchées de tourner en rond. Il y a malheureusement beaucoup de ces sentiments infantiles, qui se mêlent à ceux bien légitimes de vouloir protéger un minimum de tabous légitimes afin de protéger la cohésion sociale, dans cette exaspération du public et dans son désir de se faire monter toutes les facettes de cette turpitude. Le bon réflexe, celui qui éviterait au maximum de tels comportements, est absent dans ce cirque. Ce serait celui qu’il faut avoir devant la maladie mentale, celle qui frappe des individus qui perdent leurs repères sociaux et qui deviennent atypiquement monstrueux.
Cessons les hypothèses; qu’elles soient plausibles ou non! C’est ce que les médias n’arrêtent pas de faire et dire des hypothèses et vous voyez ce que ça donne… Ce n’est pas pour rien que Véronique Cloutier à fait une conférence de presse! Je comprends très bien et suis d’accord avec son geste à 100%.
De plus, tous deux (Nathalie Simard et Guy Cloutier) écriront un livre. Nous serons peut-être plus en mesure de savoir les « vraies » choses, qui sait… Il y a tellement de gens qui disent n’importe quoi! C’est aberrant!
Je trouve même très dommage à quel point l’opinion publique peut déferler de fausse façon dans les journaux, les magasines, etc.
100 000$ pour l’entrevue télévisée à TVA et celle écrite dans le 7 jours. Du beau gros marketing! Une fondation « naîtra » sous peu du fruit de ce « dédommagement » pour les entrevues. Une chose est certaine, je ne donnerais pas d’argent à cette fondation avant de voir si Nathalie Simard fera ce qu’elle nous a dit! Il y a bien assez de fondations qui tire des profits faramineux sans les verser à qui de droit!
Quand tu n’es pas capable de te forger ta propre opinion, bien, tu écoutes des gens comme Gilles Prouxl, le défunt Jeff Filion, André Arthur ou quelques autres personnes mal engueulée et ensuite, tu trouve qu’ils en une bonne façon de penser et que toi aussi tu devrais penser comme ça! Un opinion c’est personnel ça ne vient pas des autres! Je me demande où est l’opinion publique dans tout ça!?!
Aussi vertueuse que votre critique semble vouloir se montrer, M. Desjardins, vous marchez dans les mêmes sentiers que vos confrères journalistes. Vous parlez de l’histoire de Nathalie, vous aussi. Comme disait l’autre: parlez-en en bien, parlez-en en mal, mais parlez-en!
La seule façon de taire les vautours – et je suis loin de vous traiter de vautour mon cher David – c’est de laisser le sujet de côté un peu. En discutant de la sorte, ici, nous ne faisons qu’alimenter, nous aussi, le moulin à potin qui ventile à perte de souffle sur le Québec.
Oui, je suis de votre avis… Oui la presse est en train d’essorer le sujet avec une force centrifuge incroyable… Oui le voyeurisme atteint des niveaux records. Mais ce n’est pas en dénonçant un problème qu’il cesse…
Celui qui se bat contre la guerre… eh bien, il se bat!
L’empire Québecor frappe encore avec cette fois une victime sympathique à souhait, soit Nathalie Simard. Je ne dis pas qu’elle n’est pas victime, loin de là mais reste tout de même qu’on va y voir la binette pour un bon bout de temps.
Elle a participé à une émission qui a eu une bonne cote d’écoute et avec raison mais a t’elle vendue son âme au diable? On a entendu son histoire à TVA, entendu et vu encore une fois son histoire à LCN, lu encore dans les revues à potins de Québecor. Son visage est sur la page d’ouverture de canoë.
On va pouvoir lire bientôt un livre aux éditions Québecor? Un retour sur disque disponible dans tous les Archambault?
Je pense que c’est Québecor qui va s’en mettre plein les poches pas la fondation à Nathalie.
2,5 millions de Québécois, j’imagine de tout acabit, se sont branchés sur TVA, ce soir-là. Dois-je le dire, avant que N. Simard ait proféré un seul mot. Les médias dont il est question sont intervenus après. Pour commenter l’interview. A leur manière. On reproche certaines choses à un certain Doc Mailloux. Un de mes amis qui a eu la joie de passer 4 ans à Londres m’a confié que là-bas on désigne le Québec comme étant le Royaume de l’inceste. Il semble que les experts en parlotages ne disent pas tous des conneries. Quant à moi, Je n’ai guère besoin de les écouter. Si le rapt de fillettes par des hommes ne doit pas faire la Une des journaux et être discuté de vive voix, eh! bien, dirigeons-nous plutôt vers les enfants du Sri-Lanka. C’est plus facile. Encore une fois, aménageons d’abord soigneusement notre environnement immédiat. Améliorons notre écologie sociale. Prenez garde: ceci n’est pas une métaphore.
Des litres de sang, le plus de viols possibles et surtout qui mettent en jeux des personnalités connues. Je suis tout en fait en accord avec l’article de David Desjardins à ce sujet. Que cela devienne un symbole pour la jeunesse d’aujourd’hui à dénoncer leur agresseur (et surtout à ne pas l’inventer), ça aussi je suis d’accord.
Est-ce qu’on s’entend sur un fait? Je vais vous faire part de mon hypothèse. Si il y a autant couverture médiatique sur le sujet et que la plupart finissent par se fondre dans une niaiserie totale en rendant le sujet non plus alarmant mais plutôt dérisoire c’est pour une seule et bonne raison. Il y en a trop de revues, trop d’émissions à caractère « psycho-sociales faunées », trop de journaux qui ont à se battre pour la première place. Ces médiums ne savent plus quoi sortir pour vendre plus que leur voisin donc il s’éternisent sur ce qu’ils croient être le choc du moment et l’éternise à en blaser la population entière. Je trouve ça très déplorable car une histoire comme celle de Natahalie Simard risque de devenir un « bel exemple de « boule de nerfs » pour le commun suiveux du Jetset plutôt que d’être un exemple pour l’adolescente qui vit une semblante histoire. Je trouve cela déplorable mais c’est surement cela qu’il va encore arriver. Une surenchêre qui deviendra tellement aberrante qu’on finira tous par en rire aux shows de fin d’année en décembre prochain…
Ho la! Hé hop! Qu’est ce qui se passe? Nos moeurs s’effritent dans les miasmes de l’hypercommunication, du multiculturalismes et de la relativisation des valeurs. Libéré de nos chaînes religieuses et de notre culture de campagne nous a plongé dans le tout acceptable du n’importe quoi. Le cul à 10 ans et puis quoi? Ça devient la norme! La norme!! Quoi! on a déjà marié nos filles à 12 ans! Mais pourquoi toute cette propagande sur les malheurs de Nathalie et des jeunes de 10 ans qui pratiquent le cunnilingus et la pipe?
Serait-ce qu’on est allé trop loin? Internet, la publicité, la télé nous font voir de plus en plus des tout nus sans retenus et chasse de nos mours toute retenue, toute pudeur. Assis bien sagement devant l’écran cathodique, nos enfants roi, laissés a eu même, se font une morale d’enfer, ou la sexualité cybernétique, vient remplacer la tendresse que les parents ne donnent plus. Et ça devient la norme! La normalité! Mais il faut ralentir! Car on se retrouve alors dans une normalité ou il n’y a plus de compréhension, avec des trous dans les émotion: l’amour=le sexe, le sexe=tendresse. Nos relations humaines se bâtissent sur des phantasmes que les autres ne peuvent combler puisqu’il sont vides de sens.
Les moyens de communication explosent, on parle d’information en temps réel. Dans le flot continu des nouvelles une information donnée tue la précédente. Les horreurs divulguées en boucle coulent sur nous sans plus nous atteindre, on devient téflon ne sachant plus quel sens donné à cette réalité. De là, on fait du normatif, de la norme et subtilement le cul à 10 ans entre dans les us et coutume! Et demain on aura oublié Nathalie!
Il est peut-être temps de remettre de l’innocence dans les jeux d’enfant et de leur faire comprendre que la sexualité n’a pas de rapport avec le cyberespace! Adam a mangé le fruit défendu mais il n’est pas nécessaire de le faire ingurgiter a des enfants de 10 ans.
Une victime + un abuseur = un drame humain, peu importe que l’humain sois un notable ou bien un simple mortel comme plusieurs.
Bien sûr votre voisin est peut-être attiré par les enfants prépubères….Mais il n’a peut-être que 21 ans, une copine et un travail tout ce qu’il y’a de plus respectable.
Dans toute cette histoire ce qu’il y a de plus dangereux est la possible détermination d’un cadre comportant des critères permettant d’identifier un pédophile…comme si le stéréotype était possible en cette matière.
Le pédophile n’est justement pas stéréotypé et c’est ce qui lui permet d’approcher ses victimes…après coup les réflexions sont toujours les mêmes… » Il est tellement gentil » « Jamais je n’aurais pensé ça de lui…surtout pas lui ».
L’attention doit se porter sur l’enfant, sur ses réactions en présence de l’abuseur potentiel.
Pourquoi donc autant de « voyeurisme » autour de cette affaire Simard-Cloutier. Probablement parce que le peuple québécois a toujours aussi faim de potins artistiques et que certaines gens mettent plus d’énergie à suivre les vies tumultueuses de nos vedettes qu’à gérer leurs propres vies…
Il y a aussi le fait que ce malheureux cas de pédophilie touche une célébrité qui a marqué l’enfance d’un grand nombre de personnes. Nous étions jeunes et nous trouvions les « p’tits Simard » donc bien chanceux de faire ce métier là. Ils étaient nos idoles car ils avaient notre âge et ils étaient déjà des stars. Toute une chance qu’ils ont eu…
Je suis tout à fait d’accord avec la démarche de Madame Simard et si cela pouvait aider juste une victime à dénoncer son agresseur, cela serait déjà une grande victoire. Comme la plupart des gens, je partage l’idée que les médias ont ambitionné dans cette histoire. C’est assez évident qu’ils ont vu beaucoup plus la piastre à faire plutôt que la détresse de la victime. Mais ce qui m’écoeure encore plus dans cette affaire, c’est de penser qu’il y avait probablement des gens dans l’entourage de Cloutier qui se doutaient des agissements de leur ami ou collègue et qui n’ont osé parler, et cela, c’est impardonnable. J’espère seulement me tromper et espérer que Cloutier n’a pas eu de tels complices… Bref, il s’agit d’une bien triste histoire qui est malheureusement vécue par d’autres victimes moins célèbres. Dans ce cas-ci, nous aurons compris que l’argent et la célébrité ne donnent pas tous les droits à un individu et ne lui permettent pas de se défiler devant la justice. J’espère également que toutes les petites madames « accrocs » de revues à potins vont finir par s’apercevoir que leurs petites stars du Québec sont en fait, du monde bien ordinaire, et dans certains cas comme celui-ci, des gens ignobles qui ne méritent pas notre attention et notre admiration.
Il est souvent honteux de voir comment certains médias ou représentants des médias récupèrent et interprêtent des dossiers complexes comme celui de Nathalie Simard, pour nuire à la société à grand coup d’ignorance. Gilles Proulx a touché le fond du baril sur ce coup là. Augmenter le sentiment de frustration et la haine sociale envers les agresseurs sexuels augmente bien sûr la dénonciation de plusieurs abus, mais augmente malheureusement aussi le mal de vivre et la loi du silence chez les pédophiles, ce qui les rend encore plus vulnérables au passage à l’acte. La prévention de la maltraitance sexuelle des enfants est une question fort complexe qui ne devrait jamais être laissée dans les mains d’amateurs sensationnalistes comme Proulx ou Mongrains, qui croient que plus on est dur, mieux c’est dans tous les cas, et que les nuances sont ennemis du peuple.
Chapeau à Nathalie, le cheminement qu’elle a fait est exceptionnel. Elle offre un bel exemple à suivre pour toutes les victimes d’abus qui préfèrent s’enrober dans une bulle de victime en blamant le monde entier pour leurs problèmes. Il faut briser la loi du silence, permettre aux victimes de s’exprimer et de dépasser la simple haine, vers des actions concrètes.
Beaucoup d’actes qu’on ne pensait possible de cet homme si connu qui pourtant avait l’air tellement sympathique avant… Une question me brûle les lèvres, si une inconnue s’était présentée chez TVA en leur disant qu’elle avait été violée et manipuléepar un oncle, un frère , un inconnu aurait-il offert tant d’argent? Nathalie , a fondé une fondation avec cet argent soit mais est-ce dire que tout ceux avant ne méritait pas qu’on s’y arrête et que TVA offre sans attendre une telle tragédie pour une fondation pour les victimes? Que Nathalie actionne Guy Cloutier s’est bien , car rien non rien au monde lui donnera son enfance , ses rêves de jeunesse … Guy Cloutier doit payer et rester à l’écart de tout les jeunes. Tant qu’à Véronique son discours aurait pu être plus convaincant qu’on ressente vraiment ce qu’elle disait était de bon coeur et non pas un texte que quelqu’un avait écrit pour elle. Le bon côté de tout ça c’est que maintenant les victimes inconnues on un endroit de plus pour ce faire aider et ce qui est tant mieux, car dans notre socièté il y a encore trop de Guy Cloutier….
Il y a sûrement des impacts positifs à la couverture médiatique de l’histoire de Nathalie Simard. Sa fondation a une publicité qui je l’espère contribuera à encourager les gens à donner. De plus, j’espère que des victimes auront confiance en notre système judiciaire et prendront la chance de poursuivre leur aggresseur, parce que si on ne lutte pas contre eux…. on ne réussira jamais à les décourager de commettre des actes aussi dommageables… en espèrant que cette triste histoire permettre de sensibiliser la population…
J’ai fait comme la plupart d’entre vous et j’ai écouté Arcand avec Nathalie Simard. Cependant, ce n’était pas par sensationnaliste mais plutôt par compassion pour elle et pour toutes celles et ceux qui vivent dans ce tourment malgré eux. Je crois que par son geste, elle permettra aux victimes de pédophilie de déclarer plus facilement ces atrocités en sachant qu’ils ne sont plus les seuls à vivre dans l’obscurité et qu’il est très important de trouver les mots pour le dire. C’est un geste simple qu’elle a réalisé mais tellement important pour les victimes, je suis certaine que le temps nous permettre de voir une certaine évolution suite à ce message. N’hésitez surtout pas…….dites-le…
Bravo! Quel rafraîchissement! Enfin un article qui fait le point sur tout ce cirque médiatique plutôt surréaliste. VOIR n’étant ni Le Devoir ni Le Monde Diplomatique, ce journal démontre une capacité d’analyse qui fait ressortir le miroir aux alouettes des media en général et du journalisme à la Howard Stern plutôt populaire à Québec.
Rafraîchissant et salutogénique.
Merci.
Comment pouvons-nous à ce point nous indigner devant le malheur de Nathalie Simard et ne même pas nous interroger sur le sort des milliers d’enfants abusés, ici au Québec et à travers le monde ? Les enfants qui figurent par milliers sur le disque dur des «gros salauds», ceux que l’on force à faire la guerre dès l’enfance, que l’on exploite dans les «sweat shops» font rarement la manchette.
Dans l’empire médiatique qui nous domine et nous conditionne, les victimes dignes de notre compassion sont sélectionnées selon des critères bien précis : sentimentalisme et vedettariat. Les victimes d’abus à visage misérable n’ont pas la cote. Leur souffrance se vend mal. En fait, nous refusons de nous identifier à des conditions inhumaines si à travers elles ne résonnent pas nos propres frustrations. Nous préférons ignorer le sordide, s’il ne nous permet pas d’éructer nos propres instincts de vengeance tenus en veilleuse pas des codes moraux bien appris. Apparaît un Guy Cloutier et une Nathalie Simard, des presque membres de la famille et nous voilà «krinqués».
Bravo à Nathalie d’avoir réussi à vaincre sa détresse si longtemps occultée. D’avoir identifié celui qui lui a volé son enfance, l’a outragée et manipulée à l’os. Aujourd’hui que l’on sait, ayons une pensée pour ceux et celles qui ne sortiront jamais de l’ombre.
Ce qui est surtout dommage avec toute cette affaire concernant Nathalie Simard, c’est qu’elle n’est pas la seule au monde à vivre ce drame horrible. Bien des victimes doivent le vivre dans l’ombre et faire avec. Elles doivent essayer de survivre dans cette jungle et ce n’est pas donné à tout le monde d’utiliser les médias pour dire ce qu’on a sur le coeur. Je crois que les médias ont trop exploité ce qu’elle a dit lors de son entrevue avec monsieur Arcand. Pendant une semaine c’était le seul sujet à la télévision et dans les journaux. Et voilà que les revues se mettent de la partie en plus. Il faut que tout ça cesse, car on commence à s’éloigner des bienfaits que peuvent procurer un aveu public je crois. Elle a dit ce qu’elle avait à dire, mais les gens ne cessent d’en parler depuis. Est-ce que ce n’est pas simplement du voyeurisme?? Il faudra bien passer à autre chose un jour ou l’autre et il y aura toujours des pédophiles pour alimenter les tribunes de toutes sortes. Mais combien de pédophiles feront autant parler d’eux??
Votre journal étant gratuit, vous ne pouvez donc pas en vendre plus. N’est-ce pas Monsieur Desjardins?
Si les propos véhiculés dans vos chroniques, ne rencontraient pas/plus d’échos parmi le lectorat de votre journal, vous auriez tôt fait de vous retrouver « gros jean comme devant » sans emploi, au chômage.
Vous êtes sûrement flatté quand quelqu’un vous dit, qu’après avoir « ramassé » son Voir Québec, il vous lit en premier, ne serait-ce que pour vous flatter…
Bien sûr, en tant qu’éditorialiste, vous jouissez, ici, d’une liberté qui vous laisse toute latitude dans l’expression de vos opinions. Je trouve votre dernier texte époustouflant et je dois admettre que je partage votre opinion sur plusieurs des points que vous y énoncez.
Mais admettez qu’en nous faisant part de votre opinion, fut-elle négative, sur la couverture médiatique de « l’affaire Simard-Cloutier », vous contribuez, vous aussi, à « sortir de la copie », sinon des annonces.
Que vous le vouliez, ou non…