Sainte-Foy, à deux pas de l'université. L'air est saturé du parfum écrasant des lilas. Des retraités émergent de leurs plates-bandes pour mieux y replonger, presque en cadence: on croirait une chorégraphie un peu grotesque. Un peu gériatrique aussi. Bungalows et lumbagos.
Inconsciente du ballet qui bat son plein à l'extérieur, Anabelle est là, assise devant moi, dans son salon de première maison de banlieue. Son bébé gazouille dans sa chambre.
C'est le mélange d'indignation et de désespoir émanant de sa lettre qui m'a amené à l'appeler. Elle venait de recevoir le dépliant du gouvernement du Québec intitulé Réaliser le Québec de demain. Dedans, des statistiques et des chiffres qui, sur papier, démontrent hors de tout doute que le gouvernement de Jean Charest encourage la famille, met l'accent sur l'éducation, soutient le développement social. Exemple patent de cette indiscutable réussite, ces 200 000 nouvelles places en garderie promises d'ici 2006.
Dans la réalité, et malgré ces chiffres rassurants, Anabelle cherche toujours une place pour son bébé de neuf mois, mais n'en trouve pas. Ou enfin si, mais à Val-Bélair ou à Charlesbourg. Autant dire le bout du monde pour un couple d'étudiants au doctorat qui n'a pas de voiture.
– J'ai tout essayé: les crises de larmes, les appels répétés, désespérés, je n'ai rien trouvé, me dit-elle.
– Et…
– Je me sens trompée.
– Par le gouvernement?
– Ben oui. En lisant ce document-là, j'ai eu l'impression qu'on se moquait de moi. Quand tu n'es pas dans le système des garderies, de loin, ça paraît bien ces chiffres-là, mais en réalité, c'est encore l'enfer. Je suis sur toutes les listes d'attente, je m'y suis inscrite à trois mois de grossesse, ça fait donc un an, et toujours rien. Je n'en ai pas contre le système universel, au contraire, poursuit-elle. Mais j'ai l'impression que ça ne fonctionne pas. Si on offre un système comme celui-là, qu'on investisse pour vrai afin qu'il soit au moins accessible dans des délais raisonnables. Sinon, qu'on l'élimine et qu'on module les frais selon les revenus. Mais bon, même dans les garderies privées, il n'y a pas de place non plus.
– Et les gardiennes à la maison?
– Ça coûte les yeux de la tête. Puis je me vois bien mal engager une immigrante et la sous-payer, d'autant plus que j'étudie en relations industrielles… Les grands-parents sont encore actifs, donc pas disponibles, je viens de passer un an en congé de maternité à mes frais, parce que je suis étudiante, mais là, il faut que je reprenne mes études… Je ne sais pas ce que je vais faire.
En d'autres temps, Anabelle était un peu comme l'enfant sur la couverture de ce document de propagande gouvernementale, perdu dans un veston d'adulte. Pas qu'elle soit immature, mais elle avait cette naïveté qui lui faisait porter la réalité comme un vêtement trop grand. Naïveté qu'elle admet volontiers, et qui prenait la forme d'une certaine confiance dans ce système, qu'elle savait capricieux, mais pas à ce point.
Ainsi, nous vivons dans un pays où le contact avec ses institutions prend souvent la forme du supplice de la goutte. Torture silencieuse qui érode notre confiance, lentement, patiemment, jusqu'à la rupture.
Révoltant, dites-vous? Non. Désolant, mettons.
Ce qui est révoltant, c'est le triomphalisme de ce document distribué à la grandeur du Québec. Regardez comme cela va mieux, clame le feuillet bleu, blanc et rouge, aux couleurs du Parti libéral. Regardez comme nous l'aimons la famille, qui élève de futurs payeurs de taxes qui s'acquitteront de la dette et des factures du système de santé d'éventuels boomers grabataires.
C'est pour cela qu'Anabelle a écrit son courroux aux journaux.
Non pas parce qu'elle a perdu toute confiance dans nos institutions, mais parce qu'elle a l'impression qu'on lui rit au visage. Elle en a assez. Et vous aussi, je le sens.
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Une autre histoire de marmots pour conclure. Plutôt drôle, celle-là. En page 29 du nouveau magazine du cinéma Le Clap, ma femme me pointe du doigt la programmation des matinées parents-bébés. Dans deux des trois programmes à l'affiche, on projettera… Aurore.
Elle me regarde d'un drôle d'air. Le même que vous prenez en ce moment.
Ben quoi, saviez pas encore que le cinéma comporte aussi des vertus éducatives? Puis de pouvoir amener son enfant avec soi, cela en fait presque un atelier pratique.
Au fait, chérie, pourrais-tu vérifier s'ils distribuent des fers à repasser à l'entrée?
Le gouvernement Charest a promis plusieurs places en garderie. je crois bien que l’objectif a été atteint. Je ne crois pas le problème des CPE qui sont mal gérés. Vous avez entendu du scandale des directrices qui gagnaient plus de 100 000 dollars par année. Ceci est une aberration. Le gouvernement doit voter des lois pour recentrer la gestion des CPE. Pourquoi pas confier la gestion des CPE aux commissions scolaires? Ils possèdent une bonne expertise dans la gestion et je suis sûr que le regroupement de personnel permettrait d’économiser des coûts. On distribue des subventions à gauche et droite sans se soucier des besoins réels de la population.
C’est le triste constat qu’il faut tirer de la société d’aujourd’hui.
Les baby boomers sont tellements nombreux que c’est eux qui possèdent le pouvoir de décider des choix de la société et de ses priorités. Autant au niveau politique où ils représentent une majoritée des gens qui votent que dans la consommation où ils sont le principal publique cible.
Regardez par exemple les études sur les problèmes de la santé qui seraient résolus par l’ajout d’un nouvel impôt, qui pensez vous qui va payer, c’est la population active, celle qui travaille, c’est-à-dire les générations qui sont nées après les baby boomers. Nos dirigeants font partie de cette génération et de plus, s’ils veulent des votes ils doivent courtiser les leurs, ce qui veut dire des décisions centrées sur cette population vieillissante. Je crois que nous dirigeons vers une société « de vieux » et faudrait pas se surprendre que notre sport national devienne le bingo ou encore la pétanque.
C’est la même chose au niveau des produits offerts, ils représentent une part de marché tellement grande qu’une très grande partie des produits offerts sont construits en fonction de leurs besoins et de leur image. Au diable les plus jeunes (enfants et adultes), nous ne représentons pas assez de profit… les prochaines publicités de couche ne seront pas pour des enfants, mais pour des adultes!
Nous avons encore bien des années à payer pour les dettes et la mentalité que nous ont offerts les babys boomers comme souvenirs. Je n’ai malheusement pas de solution, mais espérons que leur héritage ne sera pas que négatif!
C’est triste mais je crois que c’est normal que ce soit aussi difficle d’avoir une place en CPE, car c’est le gouvernement qui paie la majorité des fraîs qui y sont reliées et j’ai donc de la difficulté à plaindre ce petit couple. Ce n’est pas le premier couple qui a de la difficulté à se trouver une place et surtout en région et sans voiture. C’est une décision personnelle qu’ils ont pris mais si ils changeaint un peu leur tactique au lieu de pleurnicher en envisageant un déménagement ou bien l’achat d’une voiture d’occasion. Je crois que cela pourrait bien résoudre leur problème et cette mère pourrait retourner aux études. Oui, le gouvernement a besoin de plus de payeurs et surtout lorsque l’On sait que les baby-boomers s’en iront à leur retraite. Alors soit on peut continuer de se plaindre contre le système libéral qui veut continuellement faire des coupures ou on devient maître de notre destinée en trouvant des solutions!
J’espère que les québécois qui ont voté « libéral » n’ont pas besoin de votre article de ce matin pour s’apercevoir que Jean Charest et la presque totalité de son équipe ont détruit une bonne partie de ce que la société a bâti en 30 ans…et n’ont surtout pas amélioré les secteurs de services en besoin.
Et pour être franc avec vous, je pense sincèrement que tous les malheurs que l’on nous promet, si jamais le Québec venait à s’autogérer (voir l’indépendance), ne pourraient être pire que ceux que l’on subit en ce moment…
En exemple, au dernier référendum, on nous disait que si le « OUI » passait, le dollar chuterait sous les 0.70$….le « NON » est passé et où croyez-vous que le dollar s’est retrouvé après quelques mois?????
Évidemment, quand tout va bien, on n’a qu’à récolter les éloges. Quand tout va mal, il faut faire croire l’inverse. Quand on laisse tout aller, on doit faire savoir que l’on s’occupe de tout. La balance doit être en équilibre, sinon tout chavire.
Une amie, qui a voté pour ce parti, se retrouve sans contrat du gouvernement depuis. Il faut faire rouler l’économie, je crois. À trop vouloir économiser, on peut parfois perdre des enjeux importants. On peut être très bon dans le paraître, sans l’être nécessairment. On s’attarde souvent aux apparences, c’est plus simple, mais ça vaut ce que ça vaut.
Quant aux belles brochures de propagande, elles passent directement de la boîte à lettres
à celle de la récupération et, je demeure souriant. La critiquer, ne ralentira probablement pas la venue de nouvelles conneries semblables. Quant à l’action à poser, pour s’en sortir, le vote semble le moyen le plus accessible pour se prononcer et, ça viendra.
Me voilà informée de ce qu’il faut réellement faire pour trouver une place en milieu familial subventionné. Je comprends ces gardiennes de choisir les enfants et de faire passer les frères et soeurs, les amis, les contacts en premier sur leur liste d’attente. Ce que je ne comprends pas toujours, c’est que le gouvernement coupe, coupe dans le réseau et se vante de sa gestion. En effet, si on veut réellement un système de garderie, il faut y aller à fond. Présentement, on effleure les besoins, on chatouille les envies et on laisse tomber les parents qui n’ont pas toujours le temps, la personnalité d’aller aborder des femmes dans les parcs, sur la rue ou dans leur cour. Je serai capable de le faire, mais mon conjoint ne le fera jamais. Ça prend de l’aplomb pour se présenter et «quêter» une place lorsqu’on n’a pas de contact. Il faut prouver qu’on est des parents sympathiques, qu’on n’ira pas porter l’enfant de 7 h à 17 h 30 quotidiennement, qu’on est meilleur que tous les autres ploucs sur la liste d’attente. On doit donc jouer une partie de bras de fer avec des parents avec qui on aimerait bien mieux être amis, mais qui se transforment en ennemis jurés.
J’ai aussi fait le choix de vivre en ville, avec un seule voiture. Mon conjoint marche, fait du vélo ou prend le bus pour aller travailler. Nous n’avons pas envie d’aller porter notre enfant en banlieue là où les places sont davantage disponibles… Ce serait aller à l’encontre de la logique de vivre en ville afin de moins utiliser la voiture. Je pense à des tonnes de solutions pour aide à régler ce problème: réserver les places en ville pour les habitants des ces quartiers, permettre l’ouverture de plus de places de garderie, accepter plus de poupons en CPE, etc. Toutefois, je sais que le nerf de la guerre c’est l’argent… et quand un gouvernement Libéral est au pouvoir, les politiques sociales sont plus ou moins une priorité.
mais très lentement, tellement qu’à chaque élection, on oublie qu’on est complètement trempé, et plutôt que de crier l’arroseur arrosé, on réélit ces incompétents, convaincus que le système est pourri de toute façon et que la politique ne mène à rien ( parait qu’on est con dès qu’on est plus de trois ).
Jamais je n’avais autant regretté d’avoir mis un papier au recyclage, Option Citoyenne, sur son site web, propose de retourner à l’envoyeur le dépliant de Frisou, pour montrer notre indignation. Même si les obscurs partis de gauche n’ont aucune chance d’être élus dans cette frileuse province, ne pourrait-on pas seulement s’attarder un peu à leurs idées, la politique n’est pas qu’un exutoire pour tous nos maux, il s’agit d’un pouvoir qu’on doit utiliser.
Je pense que ce cas très précis que vous évoquez nous fait réaliser que tout système, aussi universel soit-il, rencontre des ratés. Cependant, il ne faut pas généraliser. Il y a des améliorations à réaliser au plus tôt, et il faut aussi que les participants coopèrent.
Je peux aussi vous signaler une situation absurbe que subit ma nièce. Elle a un jeune garçon de 38 mois, et elle vient d’accoucher d’un deuxième enfant. Elle sera en congé de maternité jusqu’en avril 2006. Elle a fait la demande pour pouvoir garder son premier enfant à la maison pendant cette période afin de profiter de la présence de ses deux enfants. Ça lui fut refusé, sous peine de perdre sa place en garderie. Absurde non! Elle doit envoyer son garcon en garderie pendant qu’elle est en congé de maternité, et à la maison.
Il y a surement des moyens à trouver afin d’améliorer ce service et de le rendre plus accessible.
Quand un gouvernement sent la fin approcher, je me demande si tout leur « bla bla » n’est pas seulement que de vulgaires tentatives de remontrer la côte, et si ça marche, hop! On va faire un tit effort… c’est comme ça dans pas mal tout les domaines de notre société via ce gouvernement Charest supposément prêt… moi je dis qui est prêt à débarquer au prochaine élection!
Ils sont plus préocuppés à déplacer des hôpitals et des CASINOS ou doubler des autoroutes à coup de MILLIARDS, à laisser couper nos forêts, à encourager les compagnies à nous polluer la vie et j’en pense… bureaucratie!!!!!!
On a besoin de ses garderies, ça s’t’une vraie priorité.
Leur foutu bout de papier non recyclabe nous fait juste nous rappeler que… Libéraux, autant provinciaux, que fédéraux, ça coule tous du même tas de boue. Quand on leur repproche des trucs, ça devient des vierges offensées…
Une situation qui n’est pas évidente du tout. Mais, si je peux me permettre, je viens de penser à une petite solution que pourrez envisager bien des familles (si ce n’est déjà fait..). En attendant que tous les problèmes de garderies soient résolus au Québec (ce qui risque de prendre pas mal de temps!) pourquoi ne pas chercher un moyen de régler le problème entre familles ? Comme par exemple créer un réseau de garderie-partage, soit d’embaucher une même gardienne pour plusieurs familles. Un système qui permettrait de minimiser les coûts, et d’une pierre deux coups, permettrait à plus de trois familles d’employer une même baby-sitter pour la journée. Bien entendu la personne qui s’occupera de la garde des enfants restera, soit au domicile d’une famille, puis de l’autre par alternance, soit chez-elle. C’était juste une petite idée en passant…
Le premier minus du Québec , le très honorable Johnny le clown Charest a décidé la semaine dernière de dépenser les fonds publics pour nous dire combien il est beau et gentil et surtout pourquoi on devrait l’aimer .
Jean Charest et son gouvernement passeront à l’histoire comme ceux qui ont eu la côte de popularité la plus basse , car ils se foutent carrément de la population et vivent dans un monde féérique et imaginaire . Prenez mon cas . J’ai fait appel à la députée Nicole Loiselle et au vice-premier ministre Jacques Dupuis . Je n’ai même pas eu droit à un accusé de réception , probablement que mes lettres ont trouvé directement le chemin des poubelles .
Essayez d’écrire à notre mal aimé premier ministre pour dénoncer une situation dans un ministère . Il référera votre lettre au ministre concerné et oubliez le suivi .
Par contre , chers québécois , dites vous que tout cela est votre faute . C’est vous qui avez choisi de ne plus entendre parler de référendum et de montrer la porte aux méchants séparatistes , confiant qu’un gouvernement libéral à Québec amènerait le paradis sur terre . Ils vous ont bien eus . Vous vous dites que vous n’avez jamais voté pour çà , mais justement vous avez voté pour l’image d’un gars frisé sans regarder le programme .
Alors pour le temps qu’il leur reste continuons à les détester et nous leur donneront leur 4% lors des prochaines élections .
Oui, ce document du parti libéral est révoltant. Je ne l’ai même pas reçu, j’étais déjà scandalisée à l’annonce de sa distribution.
Je suis dans la même situation qu’Annabelle. Travailleure autonome, je suis à la maison avec mon poussin depuis 8 mois. Mon temps disponible pour le travail a chuté de moitié, la paie aussi. Les clients sont plus frileux de faire affaire avec une jeune maman. Je ne pouvais pas non plus me permettre un arrêt de travail complet, je ne suis pas admissible au congé de maternité. Je porte donc 2 chapeaux pendant la journée, travailleuse et maman. Ça ne laisse pas beaucoup de temps ni pour l’un ni pour l’autre. J’en ajoute un d’étudiante le soir, quand mon chum est là, dans l’espoir d’améliorer ma situation.
J’ai la chance d’avoir une place pour mon coco à la fin de l’été et miraculeusement, c’est près de chez moi. Mais je dois préciser que cette place, je l’ai eue en région, car nous déménageons à la campagne cet été.
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À propos de ces «projections-poupon», personnellement je n’ai jamais réussi à y aller. Les salles sont aux 4 coins de Montréal, jamais au centre-ville, et il y a une seule représentation par semaine, par salle. Si par chance j’ai le temps d’y aller, soit le film à l’affiche est plate, soit il m’intéresse, mais j’ai envie d’y aller avec mon chum (qui travaille).
Les ciné-parc sont ouverts. Conseil aux mamans : allez-y! Papa peut venir avec vous, bébé fait dodo entre vous sur des oreillers et le choix de films est VRAIMENT plus intéressant.
Quand il s’agit d’effectuer des changements ou mieux encore des coupures , on n’est jamais satisfait. Pourquoi? Parce que ça vient gruger notre petit moi, notre petit avoir, notre wet notre et notre. Où sommes-nous rendus pour tout vouloir avoir gratuitement et sans ne jamais rien donner. Notre société est archi gâtée et égoiste. Que l’on regarde seulement la durée des unions conjugales: ça ne tient pas? On ne pense qu’à son petit moi. Ça brime ma personne et mes droits. Pauvre société qui s’en va vers sa perte si elle ne se prend pas en mains bientôt et cesse de tout attendre du gouverneenment où celui-ci était la manne venue du ciel.Malgré tout j’ai espoir qu’il va se passer quelque chose qui va nous faire retomber les 2 pieds sur terre. Je souhaite que ce ne soit pas une répétition des annéées 1914-18 et 1939-45.
Bien qu’aussi écoeurée qu’Anabelle du délire de ces pamphlets mensongers, d’un autre côté son histoire ne m’émeut guère. Elle a fait un choix de vie et il faudrait peut-être commencer tout de suite à l’assumer. Pourquoi faire un enfant dans une situation précaire ainsi? Pourquoi se cantonner à Ste-Foy pour se trouver un logement? elle pourrait très bien trouver à se loger en banlieue et même avec le prix de la carte d’autobus, elle économiserait. Mais volà on veut tout , tout de suite = un enfant, la vie aux pieds des terrasses,etc…sans attendre et sans sacrifice. Elle n’est pas entièrement responsable, on l’a probablement éduqué ainsi mais il faut quand même apprendre à s’assumer, et Anabelle devra, sur le tard, apprendre à le faire aussi.
Pour Aurore, quel manque de bon sens. Et de refaire le film et d’y amener ses jeunes enfants. les incongruités de la vie moderne m’étonneront toujours.
Nous avons le gouvernement que nous méritons. Nous sommes dépolitisés depuis des années, nous votons à peu près pour celui ou celle qui a une gueule pas trop moche, ou pire nous choisissons un nom qui sonne bien à notre oreille en nous disant que celui-là vaut bien l’autre…..Ce qui fait qu’avec notre jem’enfoutisme, notre belle démocratie est en train de se transformer en médiocratie ou tous et chacun fait sa petite magouille tranquille tant le peuple s’en fout.
Avec cette mentalité, gageons que le scandale des commandites va finir en « bof,y sont pas pire que les autres » et que la gronde actuelle tant au fédéral qu’au provincial va se terminer aux prochaines élections par le même duo libéral qui vont continuer à gouverner à l’à-peu-près……Alors Anabelle, je ne veux pas te décevoir mais partis comme on est là tes petits enfants ne trouveront sans doute pas de place à la garderie pendant qu’un frisé premier ministre leur fera un petit clin d’oeil sur un beau dépliant, se pétant la bretelle d’une main et de l’autre tenant sa marchette……à moins que…….assez vous dites ?
Ben oui, il manque de place. Plus on en fait, plus il en manque. Il n’y a pratiquement pas de femmes (ou d’hommes…) qui restent à la maison, donc ça prend des garderies. Bien sûr que c’est malheureux mais le problème ne sera pas réglé d’ici demain.
En attendant, faudrait peut-être pas paniquer pour une petite taloche et réintégrer cette gardienne qui a peut-être perdu patience un jour, où elle n’avait peut-être pas bien dormi ou qu’elle était tout simplement débordée. Je n’excuse pas le geste mais elle ne l’a quand même pas battu le jeune. Et cette petite taloche, peut-être l’avait-il mérité ?
Les enfants sont de plus en plus indisciplinés, manque de discipline et d’encadrement, le métier de gardienne est de plus en plus difficile et nous on devient de plus en plus exigeant envers ces mêmes gardiennes, on leur donne de moins en moins de droit. Demain ce n’est pas les CPE qui seront inexistants mais les techniciennes en garderies. Elles retourneront à la maison s’occuper de leurs propres enfants parce qu’elles en auront assez de ceux des autres.
Ce qu’on a eu du gouvernement Charest: seulement des promesses! En campagne électorale, il promettait de baisser les impôts des particuliers. Parlons-en! $1 par mois, c’est ce qu’on aura comme réduction d’impôt. Mais les tarifs d’Hydro ont augmenté de pas mal plus qu’une piastre par mois.
De nouvelles places en garderie? Prenez votre mal en patience. À 5 ans, il est trop tard pour qu’un enfant entre en garderie!
Si Landry est parti avec 76,5% de satisfaction, Charest devrait être parti depuis longtemps avec le record d’insatisfaction qu’il recueille. Et attendez que les fonctionnaires, les professeurs et beaucoup d’autres personnes soient en grève en septembre, parce que, encore là, la promesse de régler avant la fin du printemps (c’est dans 12 jours) n’aura été qu’une promesse.
Chou Charest!
Au Québec, nous avons l’habitude de ne pas tolérer la stabilité. De sorte que nous déménageons à tous les deux ans et nous changeons le gouvernement pratiquement à tous les deux mandats.
Or, le Parti Québécois, malgré l’abandon d’une véritable social-démocratie, demeure davantage orienté vers les besoins de l’individu. Sa position centriste lui confère un juste équilibre entre la personne, la société et l’économie. Pour le Parti libéral, il semble que l’individu soit au service de l’économie. Cette position est d’une absurdité totale. On semble avoir perdu le véritable sens de l’économie soit de mettre l’économie au service de la personne.
Pour comprendre la situation actuelle, il faut remonter aux fusions des villes effectuées par le PQ. Les gens se sont scandalisés et ont élu le gouvernement libéral sous la promesse de défusionner les villes. Résultat, les villes anglophones défusionnent et la majorité des villes francophones restent fusionnées. Est-ce que les défusionnistes ont pensé un instant que si un gouvernement était prêt à risquer de perdre des élections pour fusionner des villes, ces fusions étaient peut-être rentables et nécessaires à la société québécoise. Certains ont préféré absorber les frais des défusions et ce, au détriment de certains services notamment les garderies à 5$ …désolé 7$.
Est-il possible de croire que les économies engendrées par les fusions des villes auraient permis à l’État suffisamment d’argent pour maintenir un service de garderie à 5$ ou encore à 7$ en faisant bénéficier ce service à davantage de personnes. Nous assumons actuellement électoralisme du gouvernement Charest. Le slogan du Parti libéral aurait davantage dû être : Nous sommes prêts à défusionner, à compresser et à privatiser.
Le gouvernement Charest a tout de même permis de créer un esprit de solidarité au niveau de la population. Comme le disait Francfort Moore « Rien ne renforce plus l’amitié qu’un ennemi commun ».
Bon courage!
Ce que le gouvernement Charest a fait dans le dossier des garderies est grotesque. Il a élevé le coût pour les parents en prétendant que ça allait lui permettre d’augmenter significativement le nombre de places dans le réseau. Le petit dépliant qui fait office de propagande du PLQ reste toujours au niveau des promesses à ce chapitre. Et puis pour faire diversion, la Ministre à l’approche des négociations dans ce secteur, s’est appliquée à salir l’image de ces services, dénonçant les abus de salaire de certaines directrices et promettant d’infiltrer les conseils d’administration de ces organismes autonomes afin d’y propager sa version de la saine gestion. Laissez moi rire (pleurer au fond).
Les éducatrices syndiquées qui représentent 30% du réseau exercent actuellement des moyens de pression pour faire valoir leurs droits. Leur salaire part d’un peu plus de 12$ et va jusqu’à 18$ l’heure. C’est à peu près ce que font les caissières de la SAQ. Vous trouvez que c’est comparable, vous, comme travail et comme responsabilités?
Pourquoi, quand il est question de l’éducation de nos enfants, sommes-nous si réticents à délier les cordons de la bourse? Parce que ce sont majoritairement des femmes? Les cols bleus, qui sont loin d’avoir le même type de responsabilités sont mieux traités.
Vous me direz « Ouais mais c’est encore nous qui allons payer ». Et puis après? C’est pas normal de payer pour ces choses là? Collectivement nous allons tous gagner. Les parents pourront avoir l’esprit tranquille, leurs enfant seront en sécurité et ils apprendront un tas de choses qui feront d’eux de meilleurs élèves quand ils iront à l’école.
Au lieu de taper sur la tête des femmes qui ont bâti ce réseau et qui le supportent à chaque jour, on devrait penser où nous voulons mettre nos priorités. Dans les écoles privées juives, dans 2 méga hôpitaux, dans une salle de concert pour l’OSM ou dans l’éducation de nos enfants?Me semble que certains choix sont plus évidents que d’autres, non?
C’est très triste… vraiment! Pauvre chouette qui croit encore au système. Le problème, c’est que le système est malade et ce, depuis longtemps. Le système est malade parce qu’on essaie de trouver une seule formule, LA solution qui conviendra à tous. À bas les allocations familiales et l’aide aux mères au foyer, vous travaillerez dès la fin de votre congé de maternité. Et si vous refusez d’abandonner votre petit chéri alors qu’il a toujours la couche aux fesses, c’est à vous de payer. Vos enfants seront beaucoup mieux élevés dans nos garderies aseptisés que chez lui avec, Oh horreur! un des ses parents qui n’a pas eu de formation et ne saura jamais dévellpper les capacités verbo-motrices du bambin!
C’est à peu près ce que le gouvernement nous lance comme message. Essayons plutôt d’offrir de l’aide aux parents qui choissisent de rester à la maison (en conservant bien sur un système de garderies pour ceux qui doivent travailler), et nous désengorgerons les CPE. Il est plus que temps que le Québec se dote de vraies mesures d’aide aux familles.
En attendant, chère Annabelle, mon seul conseil est de vous ouvrir une garderie en milieu familial. Comme cela, vous pourrez gagner un peu d’argent, vous occuper de votre enfant et aider quelques familles qui se désespèrent de trouver une garderie avant l’entrée en maternelle de leur petit. Mais attention, vous n’aurez pas de subvention gouvernementale pour votre enfant bien qu’il sera compté dans le nombre limite (6) d’enfants que vous pourrez avoir à la maison. Non! Encore mieux! Convainquez une amie de s’ouvrir également une garderie en milieu familial et occupez-vous chacune de l’enfant de l’autre, comme ça vous aurez droit à l’aide du gouvernement. Car évidemment, votre bébé à tout à gagner, à être élevé par une autre!
Ce n’est pas dû seulement aux parents de courir après les listes d’attente de garderies pendant des mois pour trouver des places à leurs enfants. Les élus devraient se montrer plus généreux envers eux et moins envers les grosses entreprises. Personnellement, je crois que cette crise est encore une manigance gouvernementale pour nuire à l’entrée des femmes sur le marché du travail. Sachant que les mères s’occuppent 3-4 fois plus des formalités de ce genre, le système encourage plusieurs d’entres elles à se résigner à rester à la maison pour s’occuper de leurs enfants. Ils font la même chose avec le virage ambulatoire, retourner des vieux chez eux, sachant que plusieurs femmes vont quitter leurs emplois pour s’en occuper à temps plein. C’est une situation qui s’attaque plus spécifiquement au pouvoir publique des femmes et qui retarde aussi le moment où les hommes québécois pourront bénéficier des mêmes droits et pouvoirs que les femmes sur les enfants.
Je travaille dans un C.P.E et je vois des enfants ‘ »parkér » dans notre installation de l’ouverture jusqu’à la fermeture. Je vois des parents se déresponsabiliser de leur rôle en laissant aux éducatrices le bon soin d’éduquer et d’élever leurs petits. On veut des enfants mais cela ne doit pas déranger notre standing de vie auquel on s’est habitué: la grosse cabane, les deux voitures, les voyages et ce temps si précieux pour le couple… Par chance, ce ne sont pas tous les parents qui sont comme cela. Il y en a qui prennent leur rôle encore au sérieux et qui considèrent les C.P.E comme des endroits sécuritaires et stimulants pour leurs enfants pendant qu’ils gagnent leur vie. Ceux-là sont toujours contents de s’offrir des vacances et des congés en compagnie de leurs enfants, histoire de les voir grandir.
Si les C.P.E sont mal gérés, ce n’est sûrement pas de la faute des directrices mais plûtot du gouvernement. Est-ce normal qu’une mère en congé parental qui reçoit de l’argent pour rester à la maison envoie son enfant en C.P.E pendant qu’elle ne travaille pas. Car madame a besoin d’une place pour le mois de juin mais comme la place est disponible en mars, elle doit la prendre tout de suite pour ne pas la perdre. Le gouvernement paye donc pour l’enfant à deux endroits…
Il y aurait moins de listes d »attente si les C.P.E servaient exclusivement pour les parents qui travaillent ou étudient. Les ratios des groupes seraient peut-être moins élevés. Trouvez-vous cela normal que huit enfants d’à peine deux ans se retrouvent dans le même local à se partager une éducatrice qui se démêne pour offrir les meilleurs soins à chacun.
Le gouvernement a pris en charge les services de garde mais il en a perdu le contrôle comme dans la plupart des dossiers qu’il doit gérer. L’accessibilté pour vous parents est primordiale mais que dire de l’ÉQUITÉ SALARIALE tant méritée pour les travailleuses à qui vous confier ce que vous avez de plus précieux: vos enfants!
Plusieurs gens observent les réalisations du gouvernement et les comparent à ce qu’ils voient autour d’eux. Le Québec est la province la plus vaste du Canada et, par conséquent, il est normal que toutes ces places en CPE ne soient pas concentrées à l’intérieur d’une même région.
C’est normal qu’il y ait certaine région où il reste de la place en garderie et d’autres où les placent sont plus restreintes, cependant il faut comprendre que certaines personnes ne font rien et, selon moi, il ne serait pas impossible ne faire garder nos enfants par des personnes en attente de se trouver un emploi et cela ne coûterait pas les yeux de la tête.
Évidemment c’est beaucoup plus facile de se plaindre que le gouvernement ne fait rien.
Ensuite, je maintiens que les parents (ou plutôt les futurs parents) doivent se servir de leur tête eux aussi, ils ne doivent pas avoir une « tête d’oiseau » comme la si bien dit le bonhomme Landry durant son dernier mandat.
En effet, les personnes qui veulent avoir des enfants devraient penser, avant l’arriver de leur progéniture, à des détails primordiaux tels qu’où, quand, par qui et jusqu’à quand ils feront garder leurs bébés. Je m’excuse, mais pourquoi avoir des enfants si on les fait garder le jour et qu’on passe nos soirées à étudier ?
Si ces parents avaient attendu quelques années de plus, ils auraient un bon emploi (donc plus de problèmes d’argent pour payer les frais de garde en CPE ou non) et leur vie serait bien remplie (mais pas rempli de problèmes).
Finalement, il y a plus de places en CPE (comme promis par le gouvernement Charest), mais faut-il avoir assez de matières grises pour ne pas faire les lapins pour autant !
Pour conclure, je ne crois pas que la souveraineté soit une solution plausible puisque ce n’est pas en s’isolant que l’on devient plus fort.
Même le PQ a forcé la fusion des villes pour éviter l’isolement…quel paradoxe de vouloir la séparation (Force=grande population et superficie pensez-y)
La diminution de la démographie est un problème important au Québec et pour y remédier les solutions sont de favoriser l’augmentation du nombre de naissances en accordant des facilitées aux familles ayant des enfants, ou bien accepter plus d’immigrants. Lorsqu’on voit les coûts qu’exigent les enfants autant financier qu’en énergie et en temps et le peu d’aide que leur accorde le gouvernement… on comprend pourquoi il y a de moins en moins de couples qui décident d’avoir des enfants. En plus, de nos jours pour avoir un emploi les exigences sont de plus en plus élevés ce qui poussent les gens à étudier plus longtemps et souvent à avoir des enfants lors des études… Mais imaginez la vie des parents qui doivent étudier s’occuper de leurs enfants et travailler en même temps…. Imaginez-vous devoir arrêter d’étudier parce que vous ne trouvez pas de garderie… C’est loin d’être drôle… Bref, le gouvernement devra trouver des moyens d’augmenter l’aide aux familles pour permettre aux jeunes parents de joindre les deux bouts en étudiants et d’avoir une place en garderie pour leurs enfants!
La priorité de tout gouvernement en poste, quel qu’il soit, libéral ou péquiste, c’est de se faire ré-élire aux prochaines élections. Et pour ce faire, il faut qu’il démontre à la population qu’il a réussi à remplir ses promesses électorales, et qu’il réponds bien aux besoins de la population. Que ce soit véridique ou pas. Ou plutôt, sans dire que ce n’est pas véridique, disons plutôt qu’il se sert souvent de demi-vérité. Ou seulement d’une partie de la vérité, celle qui fait son affaire. En fait, plus un gouvernement fait un beu « show de boucane », plus il a de chances de se faire ré-élire. La politique est devenue une grosse affaire de marketing. Faire plaisir à ceux qui ont le plus d’influences afin de donner l’impression que l’on comble les besoins de tous.
Naturellement, avec une telle tactique, c’est certains qu’ils y en a qui sont laissé pour compte. Les garderies en sont un bel exemple. C’est vrai que le gouvernement a augmenté le nombre de places à coûts réduits (ne parlons pas de garderies à $7 car très bientôt, ce chiffre risque de changer), mais c’est encore loin des besoins réels. Mais si il satisfait une majorité influente de la population, il est heureux, et tant pis pour ceux qui n’y trouvent pas leur compte. Belle façon de gouverner…
En fait rien de surprenant de voir une jeune femme en détresse face à un gouvernement qui prône la justice sociale et un monde meilleur . Meilleur que quoi dans le fond ! Qu’est-ce qu’Anabelle n’a pas fait de bien pour notre société ? On lui a dit qu’il fallait être instruit pour pouvoir avoir des compétences pour se démarquer dans le monde moderne . On lui a inculqué qu’il fallait fonder une famille et avoir des enfants pour assurer une continuité . Elle a fait tout ça . On lui donne quoi en retour ? Soit tu abandonnes tes études , soit tu t’endettes encore plus que tu ne l’es présentement (on connaît déjà le rôle de notre bon gouvernement dans les coupures des prêt et bourses ) . Beau dilemne pour quelqu’un qui a tout fait pour jouer un rôle important dans notre société . Des Anabelle il y en a malheureusement des centaines au Québec . Elles font partie des personnes courageuses qui ont décidés de prendre leur avenir en main pour ne pas vivre au crochet de la société . Pensez-vous que la propagande de Charest payée avec des deniers publics va changer la perception des gens face à ce gouvernement incompétent ? Les gens ne peuvent plus survivre avec des promesses non réalisées . Les jeunes ont besoin de réalisations concrètes avant de perdre toutes leur bonne volonté et leur désir de progresser . Nous , les plus âgés , on en a vu couler de l’eau sous les ponts et on en est rendu à accepter un système pourri qui se dégrade d’élection en élection . A quand un gouvernement responsable qui pourra nous laisser voir la lumière au bout du tunnel ? Le gouvernement Charest a manqué à ses promesses . Pourquoi pas Mickey Mouse comme Premier Ministre ? Le résultat ne serait peut-être pas pire et en plus ça accrocherait un sourire à nos enfants .
Il faut permettre à toutes les Anabelles de se monde de se réaliser parce qu’elles sont notre avenir . Lâche pas ma grande!
Lorsque je lis des articles de journaux comme celui-ci, je sent une boule de rage monter en moi. Je vois bien tout l’orchestre qui lorsqu’elle joue faux tente d’autant qu’elle peut de changer l’accord pour nous faire penser que tout cela est juste.
Voyons tabouère!!! Comment le gouvernement libéral peut-il OSER nous sortir des dépliant comme cela??? Ne sont-ils pas assez gêné du résultat et de la pseudo révolte sociale à qui ils ont affaire? Nous prennent-ils pour des poissons clown? Je suis totalement découragé non plus seulement par la qualité du gouvernement présent et par son incapacité à gérer, à gouverner et à restructurer sans cesse ce qu’ils ont sous les mains. Je suis ausi dérangé par les être humains qui font parti de ce gouvernement. Ce n’est plus seulement une histoire de politique là, c’est une histoire de jugement tout simplement.
Je comprend fortement la jeune femme de l’article qui se sent ridiculisée par ce petit dépliant fauné qu’elle a reçu alors qu’elle ne sait plus où mettre de la tête autant dans ces études, que en tant que mère. Elle doit en venir à s eposer des questions sur quel moyen prendre… c’est le découragement comme cela qui pousse les gens à commettre des actes irréffléchis…
Eh bien oui ! Faute de voir l’homme présenter et expliquer ses politiques, on va se contenter d’un dépliant. Mais y faudrait accepter de se laisser vendre cette salade ! Je ne suis pas certain que le dépliant s’est bien rendu à destination.. vous savez les poubelles sont souvent très proches de la boîte aux lettres. En tout cas, dans mon cas c’est ce qui s’est produit. Ceci est ce qu’à trouvé de mieux le gouvernement Charest pour nous communiquer son message. En fait, peut-être a-t-il raison de ne pas se montrer en public. Faudrait cependant lui dire qu’on achète pas de sa salade. J’ai même vu un homme, ne pas se lever de sa chaise, pour saluer le premier ministre en visite à Chibougameau cette semaine. Faut croire que ça n’en valait pas la peine. À voir comment vont les choses, je crois moi aussi que le premier ministre devra laisser sa place avant les prochaines élections. Ça aussi on n’aura pas vu avant M. Charest. Vraiment, je ne comprends pas que cet homme refuse de se montrer devant les caméras pour expliquer ses politiques. Chose certaine, c’est là son erreur !
La revanche des berceaux a les mêmes défis à relever que les civières dans les urgences des hôpitaux, il manque de places pour recevoir la clientèle, au début de la vie comme pour les derniers milles. Les jeunes enfants aimeraient bien grandir auprès de leurs parents et les babyboomers souhaiteraient terminer leurs jours dans la cour de leurs enfants, chambre avec vue sur tout ce qu’ils ont construit et payé davance, mais la réalité dénie la propagande du dépliant du Gouvernement Charest, on dit la charette devant les boeufs, moi je dis la jungle cache des monstres dangereux, et c’est pas tout le monde qui peut rémunérer un guide expérimenté, l.État aussi en en état de pénurie financière, le très récent jugement de la Cour Suprême qui semble permettre à ceux qui sont fortunés de dépenser leur argent pour se faire soigner plus rapidement en cliniques privées va finir par donner aussi ouverture aux crédits d’impôts pour ceux qui vont engager un mammy ou nourrice à la maison, vous dites services à deux vitesses, mais quand le régime public souffre d’inertie, la vitesse zéro n’est plus compétitive, alors qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur ou qui dit que pour lui l’argent n’a pas d’importance, celui-là est cassé comme un clou.
Ce n’est pas juste révoltant, c’est incroyable qu’en 2005, dans une société alphabétisée et éduquée, il soit si difficile d’arriver à des résultats pourtant si simples. (et nous ne sommes pas les seuls à vivre des situations comme celle-là je crois bien…) Pourquoi est-ce que toute procédure du genre doit être si compliquée? Pourquoi est-ce que les personnes à qui l’on parle pour arriver à obtenir un résultat ne comprennent souvent rien à nos demandes? Pourquoi se retrouve-t-on plus souvent qu’autrement dans une scène sortie des 12 travaux d’Astérix ou du Procès de Kafka???
Quand en plus on y ajoute de la manipulation de chiffres et de beaux efforts de publicité pour nous faire croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, ça devient finalement totalement ridicule et un peu triste. Et dans des conditions comme celles-là, je comprends que beaucoup se découragent… Mais il y a espoir, en se mettant à plusieurs on finit par ouvrir des portes et défoncer des murs… Et faire réfléchir et réaliser l’absurdité de certaines situations…
Je vous rappelle que c’est le Parti Québécois qui a créé le système des CPE. C’est drôle avant tout le monde avait des places en garderie. En créant ce monstre, ce gouffre sans fond, le PQ a à nouveau, comme il l’a fait avec l’assurance médicaments, mis en place un système que nous ne sommes pas capables de se payer.
Il a transformé des techniciennes en garderie à 10.00 $ de l’heure en pseudo-éducatrice à 20 $ de l’heure, syndiquées, et avec plein d’avantages sociaux. C’est même rendu qu’elles se prennent pour des enseignantes..En plus ces personnes qui gagnaient la moitié de leur salaire actuel il y a 5 ou 6 ans chialent encore qu’elles ne gagnent pas assez ..
Je n’ai pas envoyé mes enfants dans ces racks à bestiaux ou 30 enfants sont cordés dans un petit local et ou on leur dit quand aller à la toilette, quand manger et quand dormir. Tout ça dans un bruit assourdissant de 7h00 à 18h00. Et je l’ai fait par choix. Je préférais avoir moins d’argent mais que mes enfants aient une qualité de vie dans une garderie en milieu familiale. Ça fait bien plus l’affaire des parents que l’affaire des enfants les CPE.
Peut-on enfin vivre selon nos moyens et arrêter mêler le gouvernement à tout.
Cette situation est bien dommage, mais malheureusement lorsque viendra la prochaine élection, on aura tout oublié. Depuis les 25 dernières années, c’est du pareil au même. On reproche au gouvernement son inactivité et l’élection suivante on les reporte au pouvoir et la même rengaine recommence à chaque 4 ou 5 ans, un peu plus tard ce sera au tour des libéraux. Quand comprendrons-nous enfin que le vrai pouvoir ce sont les citoyens qui l’ont. Mais bien sûr, vaut mieux voter pour les partis traditionnels plutôt que de faire des vagues et de porter au pouvoir un parti comme l’ADQ (pauvre petit méchant parti). Les partis traditionnels ont tellement d’amis de la même génération qu’eux qu’ils oublient que la génération qui suit a d’autres problèmes qui sont de plus en plus criants. Pas étonnant qu’une majorité de jeunes familles décident d’aller voir ailleurs (voir les États ou l’Europe) puisque rien ici n’est fait pour les encourager à fonder une famille et à leur offrir des possibilités d’épanouissement financier. On ne travaille que pour payer des impôts, notre pouvoir d’achat décroît de plus en plus. Réveillons-nous avant qu’il soit trop tard.
La constatation est évidente. Mais peut-être qu’enfin les gens du peuple comprennent!!!
Le gouvernement est un masque devant le bien-être des citoyens. Le seul objectif du gouvernement fédéral est de s’enrichir et de nous appauvrir pour mieux nous dominer.
Il est grand temps que les périodes de révolte fassent surface. Entre les promesses et les lois qui interdisent, il n’y a qu’un mince filigrane. On vous promet des services qui ne sont que paroles fugaces et on vous impose des lois d’interdiction qui n’ont pas de sens. La loi qui supporte que d’ici quelques mois, le droit de fumer sera INTERDIT dans les restos et les bars est aussi stupide que d’empêcher une personne d’avoir les cheveux longs. Simplement parce qu’elle s’attaque au respect des droits humains.
Même chose pour les garderies. La situation du « manque » n’est pas normale ni humaine. Les taxes que nous payons chèrement devraient améliorer notre niveau de vie, or non seulement nous ne voyons aucune amélioration, nous constatons que le terrain est plutôt en pente glissante.
Reste un moyen de contrecarrer les plans gouvernementaux. S’autogérer. Des garderies privées, à la maison d’une dame qui garde entre 5 et 8 enfants. Des restos et des bars privés qui offrent, dans une propriété privée, tout ce que l’on trouve de divertissant dans les restos bars que le gouvernement tente de s’approprier en imposant des lois constipées et immorales. Puisque les services offerts soi-disant par le gouvernement, avec notre argent, sont déplorables, nous pouvons créer des réseaux du genre « black market » et s’entraider entre nous. Bien-sûr, le gouvernement imposera des sanctions aux révolutionnaires qui ne s’abaisseront pas à leur licher les pieds (pour ne pas dire le cul), mais plus nous serons, plus nous serons forts. Pourquoi « endurer » une situation qui est la NÔTRE ? Se plaindre n’ira nulle part, il faut agir.
Que de belles promesses! Des garderies à 5$ mais une liste d’attente longue de 10 kilomètres; création de nouvelles aires, dit-on, pour ces jolis petits minois mais où sont-elles, qui en profite? Je n’en reviens pas comment on peut nous mentir en plein visage, comment on peut nous prendre pour des valises, nous avons des poignées dans le dos! Des garderies en milieu familial, il y en a bien quelques-unes mais si vous saviez le mal que se donne une éducatrice pour relever le défi.. L’expérience vécue par une personne proche me fait toujours sursauter: nombreux rapports à fournir à notre vorace gouvernement, chiffres et statistiques à produire, contrôle normatif constant; nos instances politiques ont le don de rendre une profession respectable en un enfer quotidien, réalité que vit d’ailleurs tout petit travailleur autonome québécois. Nous sommes enfermés à double tour dans un système réglementé à outrance, pas moyen de sortir des sentiers battus, pas moyen de faire de l’argent à notre mesure car on est né pour un petit pain et notre gouvernement se charge très bien de nous le rappeler.. Pourtant, des « enveloppes brunes » se promènent allègrement, des privilèges sont accordés au gré du vent mais où va tout ce fric qui devrait servir à améliorer la qualité des soins en milieu hospitalier, des millions de dollars qui devraient profiter à nos enfants, notre futur? Nous sommes la province la plus taxée, imposée à 2 niveaux, pourquoi devrait-on payer encore plus! Je veux bien faire ma part sociale mais je me sens emprisonnée dans une tour remplie de politiciens menteurs qui utilisent tout leur savoir pour acquérir encore plus de pouvoir et d’argent, on nous demande de faire des sacrifices, d’avoir une conscience collective, il faudrait que les élus commencent à donner l’exemple mais pour cela, il faudrait qu’ils aient une conscience tout court!
Bon, il semble que ce texte soit conçu pour nous indigner contre le gros méchant Charest. Voyons voir…
« Nous sommes étudiants et nous avons un enfant. »
Allo la Terre??? On finit ses études et on fait des enfants APRÈS, pas PENDANT.
« Nous avons une maison de banlieue mais nous n’avons pas d’argent pour une gardienne. »
Me semble qu’il y a quelque chose qui cloche… Je me tâte pourtant mais j’ai du mal à atteindre le niveau d’indignation voulue.
Bref, je veux bien qu’on impute à Charest tous les maux de la terre, mais croyez vous vraiment que les garderies vont pousser comme des pissenlits à tous les coins de rue par la simple magie d’une élection du PQ?
C’est très bien que le film Aurore soit diffusé dans les salles pour mamans, de toute façon, les enfants à l’âge qu’ils ont quand leur mère les emmène là, ne se rappeleront probablement de rien rendu à 18 ans (pour pas dire le jour de leur noces, comme dirait ma mère). Pourquoi les mères, qui n’ont pas 7 mois, soit dit en passant, devraient tjrs se taper des Pooh et des dessins animés alors que leur enfant dort ou se fout absolument de l’écran en avant, tant que ça bouge. Les mères ne deviennent pas enfantines le jour où elles ont des enfants et elles ont encore le droit de voir des films récents, québécois et intéressants lors de leur sortie en salle.
Bravo aux cinémas qui ne prennent pas les nouvelles mères pour des épaisses.
Dans le domaine des centres de la petite enfance, cela commence a ressembler au même scénario de ce mauvais film réalisé grâce à l’élection de ce gouvernement de droite qui n’a qu’une seule idée en tête (les malins diront qu’elle doit s’ennuyer toute seule dans sa tête), soit celle de comprimer les dépenses dans tous les domaines des services publics afin de favoriser l’éclosion de systèmes privés parallèles qui seront gérés selon la logique de l’utilisateur payeur au lieu de celle de l’accessibilité pour tous et peu importe le degré de richesse des utilisateurs. C’est une application de ce principe idéologique de base que l’on voit à l’oeuvre dans les compressions qui sont faites envers les CPE, ce qui se traduit par des carences en termes de places disponibles et par l’exploitation d’un personnel sou-payé. Pourtant, l’arrogance de ce gouvernement va jusqu’à lui faire prétendre qu’il fait progresser la cause des services publics, ce qui est un mensonge et une ineptie. Sa stratégie vise au contraire à les asphyxier en catimini le mieux qu’il peut dans l’espoir que par écoeurement, les citoyens en viennent à réclamer de meilleurs services, quitte à les payer un peu plus cher à court terme, mais sans se soucier de la facture qui ira grandissante et qu’ils ne pourront pas éviter à moyen terme. C’est ce même scénario perfide qui mine le système de santé publique et qui attend que des brèches, maintenant légales, soient faites dans l’édifice public afin de mettre sur pied un système privé réservé au mieux nantis, ne laissant que les miettes et les files d’attentes à ceux qui ne pourront se payer les asurances privées. Dans un cas comme dans l’autre, le but est de délester les riches du fardeau des impôts à payer pour des services publics dignes de ce nom en oubliant les autres à leur sort.
C’est la faute à Marois, cette icône qui veut devenir la grande boss de tous les québécois. C’est elle qui a débuté le bal avec le système de garderie à 5$. Depuis le début ce système foire et toujours reste en déboire! Tous les géniteurs y ont classé leurs progénitures, ce qui a fait déborder le vase. Y a fallu colmater en sardine, en rang, bien cordés dans les flux et reflux des locaux contiguës. Des centres de la petite enfance au service de garde en milieu scolaire c’est la pagaille de l’enfant promené. Dans toute cette débâcle, éducateurs et professeurs se sont mis à ce chicaner pour le moindre placard de l’école et à s’entredéchirer pour la craie et le tableau. Et pendant ce temps le troupeau suivait, à gauche pour le placard, à droite pour le tableau, on dîne sur l’échafaud dans le gymnase, la sieste dans les brancards.
Les géniteurs se sont tellement trouvés en moyen de faire garder leurs petits, que certains ont décidé de longue sabbatique parental en plus du sabbat au travail. Charest a fait monter la mise à 7$, ce qui a dégonflé certains opportunistes pour le sabbat. Mais bon, dans l’ensemble le système est encore gonflé à bloc et c’est pourquoi Mme Anabelle, qui en aurait tant besoin, devra farfouiller pour son petit, dans les réseaux parallèles.
C’est la faute à Marois mais l’intention n’était pas de créer toute ce désarroi. Bon peut-être qu’elle a mis la charrue avant le boeuf , mais coté progressiste elle avait l’esprit. Je comprends Mme Anabelle de croire que Charest se moque d’elle car en se ventant de faire quelque chose pour les familles, il renie son esprit mercantile pour une image qui ne lui va pas.
En lisant l’article, la première chose que je me suis dite, c’est que l’auteur est allé chercher loin dans ses lecteurs pour trouver un exemple à propos avec le sujet qu’il désirait traiter.
Après tout, quel est le pourcentage des femmes étudiantes qui désirent avoir un enfant pendant leurs études présentement ? S’il était si haut que ça, on ne dirait pas que le taux de natalité est en baisse. Toutefois, on peut facilement se dire que les places en garderie se font quand même rares de nos jours.
Mon premier réflexe serait de dire qu’il faut penser à ces choses là AVANT de décider d’avoir un enfant. Toutefois, peut-on vraiment décider de ne pas en avoir à cause des places en garderie ?!
Les gens critiquent le gouvernement d’avoir créé un système de places en garderie à prix modique alors qu’il n’y a pas assez de ressources pour couvrir l’ensemble des besoins. Ce qu’on oublie, c’est qu’avant, il n’y avait pas de garderie à prix modique du tout, donc tout le monde devait débourser une petite fortune en frais de garderie. Le problème aujourd’hui est la perception que ce service est dû à la population alors qu’on devrait plutôt prévoir en conséquence d’avoir une garderie à prix régulier et se compter chanceux d’avoir trouvé une place en garderie à prix modique.
C’est un peu comme appeler un spécialiste de la santé et s’attendre à voir un rendez-vous dans la semaine (et même le mois !) parce que le système de santé est gratuit et est offert à toute la population.
C’est à se demander s’il serait mieux que le gouvernement abolisse les garderies à 7 $ pour donner un crédit aux parents pour les soins de garde de leurs enfants en bas âge.
Plusieurs se disent qu’on aura oublié aux prochaines élections. Moi je pense qu’on aura oublié, en effet et qu’on va encore faire une élection pour sortir le gouvernement en place. On aura oublié que le PQ et sa ministre de l’éducation du temps Mme Marois s’était pété les bretelles en affirmant qu’elle allait décharger les parents de la lourde tâche d’élever des enfants et que même les bébés naissants seraient pris en charge par l’état. Elle dit maintenant que « le PQ avait mal évalué la crise de croissance des CPE » et « qu’il a fixé des objectifs qui, à l’usage, n’ont pas été réalistes. » Le PLQ n’a pas ramassé, là non plus quelque chose qui roulait à merveille.
Ce qui était un gagne-pain pour des mères à la maison est devenu un business régenté par le gouvernement et administré par des parents qui ont été parachutés aux conseils d’administration sans aucune compétence. Le crédit d’impôt pour enfant est aboli pour ceux qui ont leurs enfants dans les garderies subventionnées. Je ne sais pas si quelqu’un(autre que les fonctionnaires)a fait le calcul pour voir les coûts réels de ces garderies. Peut-être que si les parents faisaient ce calcul, ils verraient que leurs petits seraient bien mieux chez une maman avec 2 ou 3 autres enfants pour pas beaucoup plus cher.
Un autre calcul que j’aimerais faire. Combien d’enfants dont les mères sont sur l’aide sociale vont dans les garderies? Le but d’une garderie n’est-il pas de prendre soin des enfants pendant que leurs parents vont travailler? Je cite ici les paroles mêmes de Mme Marois : « Il faut, d’autre part, apporter un soutien concret aux parents qui doivent concilier leurs responsabilités familiales et sociales. »
Ou bien ce but serait-il de s’approprier les enfants le plus tôt possible pour en faire de bons petits citoyens bien obéissants? Une future nation où l’on te dit quoi faire et à quelle heure, qui ne prend pas d’initiatives et qui doit tout partager avec une bande d’étrangers?
Le vrai problème du Québec, ce n’est pas l’argent, mais bien ce que le gouvernement en fait, car de l’argent, il y en a. Je pense surtout à l’argent dépenser pour décorer les bureaux des « chefs québecois », il ne doivent pas être assis dans de la cuirette. Et qui paye cette « cuirette », nous les québecois.
Dans un Québec sans problème, le gouvernement serait réellement à l’écoute des gens, des parents qui se battent pour avoir une place de garderie pour leur enfant et de tout ceux qui ne parlent pas, mais qui devraient le faire. C’est frustrant de penser que des parents se ruinent pour que leur enfants aient une vie meilleur. Par ailleurs, c’est désolant de voir que le nombre d’enfant au Québec diminu d’année en année, on se demande encore pourquoi. Ce problème de garderie n’est qu’une infime partie du problème, mais pour règlé le problème, ne faut-il pas règler toutes les facettes du problèmes.
Je trouve intéressant que les commentaires des gens ciblent essentiellement les CPE. Bien, sûr, le problème à ce niveau est manifeste. Pourtant, ce qui me frappe moi, c’est l’impression et la large distribution du fameux document. Il est beau n’est-ce pas, papier glacé, couleurs soigneusement choisies. On n’a pas lésiné sur la qualité. Comment vous êtes-vous senti en le découvrant dans votre boîte aux lettre ?
Pour ma part, j’y ai trouvé un arrière-goût de commandite. N’est-ce pas le prétexte de mousser l’image du Canada auprès des québécois qui est à l’origine du bordel dont on est témoins, des sommes faramineuses dilapidées aux quatre vents (et aux quelques portefeuilles). C’était pour une bonne cause ! Avec ce nouveau document, j’ai l’impression que l’on remet ça, qu’on essaie encore une fois de faire passer une pilule difficile à avaler. Nos dirigeants n’ont donc rien compris ? Ils n’ont tiré aucun enseignement des erreurs passées. Pour ma part, c’est ce qui me décourage. Les politiciens clameront haut et fort qu’ils agissent dans notre intérêt. Je vous répondrai que, effectivement, ils veulent notre bien et, sans contredit, ils l’auront puisqu’ils s’en saisissent déjà largement pour l’administrer à leur guise. Je sais, c’est nous qui les avons élus. Est-ce une raison pour se la boucler ? Après tout, nous avons tous tenté de choisir les meilleurs. J’ajouterai, à notre défense, qu’il est toujours difficile de choisir entre une claque en pleine face et un bon coup de pied au cul.
Aille ça fait mal d’entendre ça n’est pas? Nous province n’est pas composé d’un premier ministre seulement, ça vous le savez, bien que ce soit lui qui prenne aujourd’hui les décisions. Rappelez-vous cependant du dernier scrutin et dites-vous que si c’était à refaire vous le referiez peut-être…
Évidemment, le sauvetage de nos programmes sociaux et de la solidarité sociale en général ne repose sutout pas sur le dos d’un seul homme en la personne de Jean Charrest. Je suis en partie d’accord avec l’article de M. Desjardins le diable est aux vaches, ou si vous ne comprenez pas, l’anarchie est confortablement assise aux commandes. Le message est confus, on signale à droite, pis on tourne à gauche!
Néanmoins, malgré le fait que ce gouvernement n’a pas la cote dans mon coeur et dans le coeur de plusieurs milliers de citoyens, la province ne s’enlise pas dans la confusion totale. Il y est déjà depuis fort longtemps, mais la saison de hockey annulée, le baseball maintenant parti de la province, on a finalement un peu plus de citoyens critiques envers ce qui aurait dû nous préoccuper depuis longtemps! On est confortablement assis dans un bourbier.
Hélas, je ne suis pas néo-libéral, et je crois qu’avec un peu de vision, de débrouillardise et un peu moins de partisanerie, on aurait facilement les moyens de payer ce service à nos jeunes et moins jeunes mamans. Et bien d’autres services aussi (santé, éducation, ça vous dit quelque chose?). Et ce n’est certainement la faute aux femmes (peu d’hommes travaillent dans les CPE) qui tentent d’être décemment payées dans les CPE, à qui il faudra jeter la pierre.
Le dénigrement et la lapidation publique sont aussi devenu un sport national. Sans qu’on y fasse rien vraiment, on s’en plaint, puis la semaine suivante on trouve un autre sujet, tout aussi désolant, mais ô combien criant de désespoir.
Faudra arrêter de jeter la pierre très bientôt, parce que la tour de Babel, ce sera plus juste une métaphore…
Il m’a fait sourire le petit garçon sur la brochure avec ses joues bien roses et son regard frondeur, les bras croisés dans son costume trop grand, l’impression qu’il dit: « Est-ce que votre cirque est fini? j’peux-tu avoir mon bonbon? »
Tous les partis politiques font usage de propagande quand ils ont besoin de rehausser leur cote auprès du public. Mais cette fois, le moment était vraiment,vraiment mal choisi. Les coupures dans le domaine de l’éducation frôle l’indécence. A titre d’exemple, dans ma Commision Scolaire, on a tout simplement réduit le nombre d ‘orthopédagogues en coupant 22 postes. Je peux vous assurer que les jeunes en difficultés n’ont jamais reçu si peu de services en 15 ans. Réaliser le Québec de demain???
Quand j’ai lu votre texte, j’ai songé à votre intervention d’il y a 2 (?)semaines alors que vous aviez exprimé une opinion sur l’importance de la forme (du contenant) quand il s’agit de débattre de sujets importants.
Pendant une semaine, dans les médias et en chambre, on a discuté de la légalité de la démarche du gouvernement Charest. Certains se sont indignés parce que le document a été traduit en anglais, ce qui est non conforme à la loi. J’aimerais tellement pouvoir arrêter ce cirque.
Merci de nous ramener à un vrai débat de société: l’accès à un réseau public en éducation préscolaire.
Réaliser le Québec de demain?
Sans vous M. Charest.
Bonne journée M. Desjardins.
« Allez! Procréez afin d’agrandir le nombre d’enfants de Dieu! ». Probablement que si chaque nouveau-né était un enfant de Dieu, le problème serait réglé; leur « Père omniprésent » s’occuperait d’eux pendant que les parents travaillent.
On a beau rêver mais les enfants naissent dans la réalité, Alors il faut se démerder pour trouver une gardienne ou une garderie et, en cherchant, il est bien difficile de croire au taux de dénatalité du Québec.
Comme il manque de place dans les garderies au Québec et que personne ne semble capable de trouver une solution, je proposerais ceci à Monsieur Péladeau: Bébé Académie.
Le concept est simple, tu place des bébés dans une académie, il seront filmé 24h sur 24, 7 jours sur 7. Charles Lafortune pourrait animer l’émission. Jean-Michel Anctil et Annie Brocolie les amuseraient. Ricardo pourrait faire la cuisine…
Bon je sais que l’idée n’est pas très bonne, mais au moins j’essaie d’en trouver. Contrairement à ceux qui chiâlent et à ceux qui étudient la question. Je sais que le gouvernement est supposé s’occuper de tout régler et s’occuper de tout. Mais lorsqu’il n’est pas capable, pourquoi ne pas essayer s’organiser nous-même? Après tout, des gens sur le terrain qui vivent la crise sont bien plus en mesure de reprendre le contrôle que des « experts » à cravates dans une tour à bureau ?
Lorsqu’un gouvernement qui va aussi mal que celui de Jean Charest se permet d’émettre un feuillet sur ses « bons coups » à grandeur de la province, je trouve qu’on se rapproche dangereusement deu cynisme. Le cynisme et la politique ne fait pas bon ménage. C’est un peu comme dire à la population: « vous ne nous aimez pas, mais nous resterons quand même ». Pire, ils peuvent même prétendre de bonne foi: « vous nous avez élus, soyez responsables de votre geste! »
Présentement, le parti libéral est à la politique ce que Écho Vedette est à la presse: personne ne le lit mais plein de gens l’ont acheté.
Concernant les garderies, je suis surpris de l’ampleur des attentes. J’ai peine à imaginer la même situation il y a 30 ans, quand les familles « débordaient » d’enfants. Que se serait-il passé si les femmes avaient tout autant travaillé? Comment se fait-il qu’avec un taux de natalité à 1,2 enfants par femmes on n’arrive même pas à trouver de place dans ces précieuses garderies???
Est-ce à cause des normes trop sévères? Est-ce à cause des prix? Est-ce à cause du gouvernement???
Jean Charest joue à l’autruche. De partout, on dénonce son gouvernement et lui affirme que tout va bien. D’ailleurs, je me demande si Jean Charest est encore celui dirige au gouvernement. Lorsqu’on pose des questions au premier ministre à l’Assemblée nationale, c’est le vice-premier ministre qui répond aux questions… Étrange, il semblerait qu’un putsch se prépare…
À propos des CPE, il me semble que le gouvernement ne soit pas cohérent. Il affirmait que la famille était une priorité, alors qu’il est réticent à inverstir dans les CPE. Avec une situation de la sorte, comment voulez-vous encourager les jeunes à avoir des enfants?
Ce n’est pas Bernard Landry qui aurait dû démissioner, mais plutôt Jean Charest.
Moi aussi, j’ai reçu le fascicule du gouvernement Charest par la poste et je dois dire que j’ai été vraiment insulté en le recevant. Je trouvais qu’ils y allaient un peu fort en ventant les mérites d’un gouvernement qui n’a jamais été aussi impopulaire. Et ça ne s’est pas améliorer quand j’ai vu qu’il avait utilisé des fonds publics pour faire sa promotion. Non mais, il devrait vraiment y avoir une loi contre ça au Québec. N’empêche, j’ai trouvé cela vraiment très malhabile politiquement. Quand on regarde cela et quand on voit comment le gouvernement gère le dossier des CPE, on se demande bien où ils ont appris à gouverner. Laisser des gardiennes en grève, c’est prendre la population en otage.