Des jambettes, du cinglage, des coups bas, un gardien qui se prend pour Ron Hextall, son vis-à-vis se faisant quant à lui "cross-checker" derrière son but pour ensuite recevoir un coup de bâton parfaitement vicieux, et totalement inutile, puisque la rondelle est immobilisée. Et encore du cinglage, et encore des bâtons élevés, et encore des doubles échecs…
S'agirait-il de la liste des meilleurs moments d'un remake de Slap Shot que l'on serait presque rassuré. Mais tout cela ne relève pas de la fiction. C'est pure réalité. Dure comme la glace, tranchante comme la lame d'un patin.
S'agirait-il de hockey semi-pro qu'on ne ferait que sourciller. Mais tout cela est plutôt le fruit d'une rencontre entre amateurs. Du monde avec des jobs, comme vous et moi.
S'agirait-il, encore, d'une partie en séries éliminatoires qu'on dirait des joueurs qu'ils sont agressifs, combatifs. Mais tout cela se déroule au cours d'un entraînement amical, ces actes d'une extrême bassesse étant principalement l'œuvre d'une seule des deux équipes.
Je dis principalement, parce qu'à force de se faire taper dessus, on se tanne, et on réplique. Sauf qu'on se garde tout de même une légère retenue. Car ceux qui déclenchent la bagarre intimident. Non pas par leur stature, mais par leur statut, par leur job. Ceux qui cognent ne sont pas des citoyens lambda.
En dehors de la patinoire, ils sont flics. Sur la glace, ils font partie de l'équipe de seconde division de la Police de Québec.
C'est à leur demande que quelques joueurs d'une ligue d'amateurs ont accepté de bien vouloir s'entraîner avec eux, et cela, en prévision des prochains Jeux mondiaux des policiers et pompiers qui, comme vous le savez sans doute, se tiendront à Québec dès la semaine prochaine.
Il s'agit là d'une courtoisie, d'un service rendu, doit-on préciser. L'équipe de policiers manquait de temps de glace et de pratique, on a donc bien voulu accommoder ces gens.
"En finale, dans les pires tournois où le monde joue cochon, c'est moins pire que ça. C'est moins sauvage", raconte l'un des "civils", un peu amoché, mais surtout indigné du traitement qu'on a réservé à sa gang.
"Nous avons joué contre la Police de Lévis la semaine suivante, et bien qu'ils aient une équipe un peu moins forte, ce sont des gens polis et courtois… Je ne peux pas en dire autant de ceux de Québec… Le calibre de jeu est supérieur, mais ils n'ont aucune discipline. Leur jeu de passes est inexistant devant le but. Dans l'enclave, tout ce qu'ils veulent, c'est la mettre dedans", analyse un autre joueur, qui affirme quant à lui avoir été violemment frappé.
Mais peut-être vous demandez-vous pourquoi je vous raconte cette histoire?
Parce qu'elle m'est tombée dans les mains au moment le plus étrange. Je m'apprêtais à chroniquer sur les préjugés concernant la police, surtout les miens. J'allais vous servir les plus grossières jokes de flics, imaginant des épreuves proprement loufoques pour ces jeux mondiaux, comme le tir à la cible de couleur en mouvement, tiens. Des histoires grosses comme ça, des trucs abominables que les policiers se seraient empressés de rejeter du revers de la main. Haine du flic, se seraient-ils défendus. Préjugés ridicules, auraient-ils ajouté. Et ils auraient eu, dans un cas comme dans l'autre, un tout petit peu raison.
Mais voilà, cette histoire, c'est pas des jokes. Elle est bien réelle. Froide comme la glace, tranchante comme la lame d'un patin.
Une réalité qui fait bien plus mal que tous les préjugés qu'elle vient cependant alimenter.
Tous les policiers vous le diront, ils sont comme les médecins en quelque sorte, donc toujours en devoir. Constamment appelés à intervenir, même en civil, si un crime est commis sous leurs yeux ou si un citoyen en détresse réclame leur aide. C'est plus qu'un job, c'est un sacerdoce, un serment.
Alors que fait-on de la civilité, de la politesse, du savoir-vivre et du fair-play? Toujours en devoir, donc toujours courtois, toujours conscient de l'image que l'on projette, toujours en représentation, oui ou non?
Ah, en passant, pour ceux que ça intéresserait. Les flics ont perdu la partie. Sur un lancer de punition.
J'ai donc une seule question à poser aux joueurs de cette équipe.
Coudonc les boys, vous êtes juste nonos ou vous faites exprès?
Je ne sais pas pourquoi on tolère la violence au hockey. C’est certain que c’est difficile de faire la part entre du jeu rude et de la violence, mais lorsque ça devient clair, ce n’est pas seulement des punitions qu’on devrait distribuer, mais des poursuites judiciaires. Si je me promène dans la rue et que j’assène un coup de poing au visage du gars à côté de moi, je suis presque certain d’être arrêté et d’être poursuivi. Alors pourquoi on permet la même chose au hockey?
Et ça vaut pour tout le monde, qu’on soit policier ou non. Mais naturellement, lorsqu’on est policier, on devrait être plus conscientisé à cette situation, et faire preuve de beaucoup plus de retenue que monsieur tout le monde. À moins que jouer au hockey ne devienne une façon de se défouler des frustations qu’ils peuvent ressentir au travail. Mais quoiqu’il en soit, policier ou non, lorsqu’on joue au hockey, comme passe-temps en plus, il n’y a aucune raison d’être « cochon ». Si on est pas capable de se retenir, on n’a qu’à se trouver un autre passe-temps…
Pour avoir longtemps joué au hockey d’un calibre quand même assez relevé, pour avoir connu et encore aujourd’hui des policiers qui étaient autrefois de bons chums, je connais et j’imagine très bien cet évènement et je peux vous affirmer que le pouvoir qui leur est remis entre les mains transforme n’importe lequel de ces individus en machine à obéir sans réfléchir…résultant en toute sorte de comportements en marge de la société. J’ai même été mêlé à un match de balle-molle pour une cause honorable devant une forte foule où un policier « choqué » d’avoir été retiré sur élan a balancé son bâton au lanceur…ayant comme résultat, une magistrale mêlée générale se terminant par l’arrestation du dit lanceur pour voie de fait !!!
Ce qui est le plus inquiètant c’est qu’il n’ont pas le support qu’ils méritent car il n’est pas bien vu de se laisser épauler par un professionnel capable de mettre en perspective tous les aspects contreignant au fait « d’être policier »…et ainsi savoir garder un juste équilibre entre le travail, le devoir et la vie de simple citoyen…
Malheureusement, on leur inculque qu’ils ne sont plus des citoyens, mais des machines qui observent, qui savent réagir à toutes sortes de situations sans trop penser et qui ne voient que les écarts en rapport avec la loi…
Ce sont des gens qui vivent continuellement dans un genre de syndrome « post-traumatique » perpétuel sans possibilité de « libération »…
Pour ce qui est de la semaine des « Jeux policiers »…je vous recommande fortement d’éviter les bars de la Grande Allée durant cette semaine là…
Depuis cinq ans, j’habite Hochelaga-Maisonneuve, une seule fois j’ai dû réclamer les services de la police, car j’avais un locataire très malpropre, son logement était insalubre, les voisins se plaignaient d’odeurs désagréables, de plus le type était ashmatique et avait à deux reprises mis involontairement le feu dans son divan en fumant lors d’une crise, donc pour motiver et responsabiliser ce locataire récalcitrant j’ai appelé le 911 réclamant que la police vienne intimider et faire réfléchir ce type, ils sont venus à deux dans une petite van neuve pour me faire comprendre qu’ils ne pouvaient rien faire, que je devais appeler les pompiers ou un agent de la salubriété de mon arrondissement, pourtant leurs uniformes seules auraient pu suffir pour calmer mon moineau, je ne leur demandais pas d’argumenter juste se montrer, puis ils sont repartis en me disant pour la troisième fois qu’ils ne pouvaient rien faire et la van stationnée en double est allée pollué ailleurs. Et pour ce qui est des pompiers ils sont venus en gang le 18 octobre 2004. alors que notre building de 21 logements fut la cible d’un petit feu criminel au sous-sol, ils ont à cinq heures du matin forcer toutes les portes, même celles du deuxième et du troisième plancher, sans leurs uniformes on aurait pu les poursuivre pour vandalisme, tellement leur comportement préventif était barbare, mais je vais continuer à acheter les gratteux de Lotto-pompier, pour venir en aide aux grands brûlés, mais leur calendrier non merci.
Il est dommage que l’on ait, nous les humains, cette tendance à généraliser. Les policiers sont comme ci. Les fonctionnaires sont comme ça. Et que dire des ethnies.
Nous avons tendance à fonder nos réactions sur des généralités. On perçoit une odeur fétide, on saute aux conclusions, en oubliant de se demander s’il existe des fruits encore sains. Malgré ses relents nauséabonds, le panier recèle parfois moins de fruits pourris qu’on ne le croyait. Avec notre manie d’y foutre tout le monde, on se montre injuste envers bien des individus.
Le jour où l’on parviendra à dissocier l’individu plutôt que de l’assimiler systématiquement au regroupement qu’il représente, on pourra enfin porter un jugement plus nuancé. Ce jour-là, on pourra mieux comprendre les motivations de chacun. Cela nous permettra, enfin, d’identifier des moyens pour corriger les comportements qui n’ont pas leur raison d’être.
À moins que l’on ait plutôt besoin de boucs émissaires pour évacuer notre hargne face aux frustrations du quotidien. À ce compte là, on préfère sûrement continuer à croire que c’est à cause des maudits . et conclure que c’est leur faute s’il font ch .
J’en ai rencontré. Mais il y en a aussi des moins bons. C’est vrai que ce n’est pas fort fort de se battre sur une patinoire (comme n’importe où d’ailleurs) mais pas moins intelligent pour un policier que pour un citoyen « ordinaire ».
Cependant, pensez un peu à ce qui pousse quelqu’un à devenir policier. Ah oui, il veut protéger la population, certes, mais cela ne se fait pas sans violence. Faut être attiré à prime abord par les fusils. C’est caricatural ce que je dis mais pas faux. Connaissez-vous des policiers qui ne jouaient pas aux fusils lorsqu’ils étaient enfants ? Sans les excuser (ils devraient utiliser plutôt un punching bag) certains ont besoin de cette dose d’adrénaline.
Ceci dit, étant de la Rive-Sud, je suis très contente d’apprendre que les policiers de Lévis sont plus courtois et sympathiques. J’espère qu’ils vont l’emporter.
Évidemment, les policiers représentent la justice et doivent être au service de la population. Mais la police est un milieu où il est difficile de faire sa place en dénonçant et intervenant dans tous les cas où des droits ne sont pas respectés. Accepter de ne pas intervenir tout le temps, c’est ce qu’on appelle le pouvoir discrétionnaire. On favorise la loi du silence chez les policiers en ne leur permettant pas correctement de se dénoncer entre eux, les conséquences sont trop graves. La loi est « exemplaire » (non au sens de parfaite, mais au sens où les lois sont punitives et dissuasives en frappant sur certains pour en faire des exemples)
Imaginez le plaisir que vous auriez à vivre dans une société où absolument toute erreur serait sévèrement punie. Insultez un ami en lui faisant un commentaire sur ses cheveux, 2 ans en prison pour insulte involontaire. Pas de monnaie pour un itinérant, 5 ans de prison pour non-assistance à personne en danger! Je ne défend pas le côté « exemplaire » de la loi, au contraire, si les jugements sont si sévères parfois pour des petits délits, c’est à cause de l’inefficacité relative de la police. Sachant qu’on résous au maximum 5 à 20% des crimes (dépendant de leur nature et de l’investissement en temps et en moyens économiques/technologiques) on doit multiplier par 10 les punitions pour ceux qu’on attrappe, pour faire une moyenne. Malheureusement, ça crée des chanceux qui ne payent pour leurs crimes et des malchanceux qui payent plein prix pour une seule erreur.
Pour ces policiers, la marge de manoeuvre est mince. Ils vont être la cible de mesures « exemplaires », peut-être suspendus, descendus dans les médias, eux-mêmes et leurs familles vont souffrir. Tout le monde va payer 10 fois plus cher que ce dont ils sont réellement responsables. Je plains ces imbéciles.
Il est tout à fait normal pour un policier de se servir de son bâton de hockey, comme de sa matraque, pour frapper l’adversaire.
Au travail, son équipe lui montre comment faire, sa nouvelle matraque, celle dotée d’un appendice perpendiculaire, est beaucoup plus efficace, convenons-en. Elle lui permet une multitude de nouveaux coups qui s’apparentent aux arts martiaux, dont il raffole. Ces coups sauront surprendre et surtout assommer, une multitude de nouveaux manifestants, de nouveaux criminels, qui n’auront jamais vu venir le coup.
Mais, au travail, il se doit de frapper avec retenue. Il ne doit surtout pas « dépasser les bornes » abusant ainsi du pouvoir, et de l’arme, que notre société lui à si allègrement déléguée. Il se doit d’être responsable, il ne doit surtout pas trop tabasser, ni l’innocent, ni le coupable, sous peine d’être mis au ban de cette même société qu’il avait pourtant juré de protéger.
Alors, dans le « merveilleux monde du sport », là où les règlements sont moins sévères et ou leur application ne se résument qu’à un seul critère, le champ de vision de l’arbitre, peut-on lui reprocher de « lâcher son fou » alors qu’il bénéficie de l’appui inconditionnel de son équipe qui l’incite à taper sur le gardien de l’équipe adverse.
Comme tout bon cinéphile, grand amateur de films d’action à saveur policière, il a trop souvent vu bon nombre de ses confrères virtuels portés aux nues après avoir joyeusement transgressé toutes ces sacro-saintes règles/lois que lui se doit de suivre à la lettre…
Il a aussi vu « Slap Shot »…
Mais le plus drôle de l’histoire, c’est que bientôt, il va devoir taper, non sur du civil, mais sur du confrère.
Je vous promets, une guerre civile, presque sans accrochage…
Il y a certains métiers qui sont de véritable vocation et qui dure 24 heures sur 24. Les policiers, les pompiers, les médecins, les juges, les enseignants et certains autres aussi.
Les personnes qui font ces métiers doivent en tout temps présenter une image respectable car elles sont le fondement de la société. Ils doivent en tout temps respecter ce qu’ils représentent dans la société. S’ils ne sont pas près à faire cela, ils doivent changer de métiers.
Un policier peut-il enfreindre les lois qu’il doit faire respecter ? non
Un médecin peut-il refuser de porter assistance à un blessé ? non
Malheureusement, les personnes ne sont souvent pas conscientes de ce qu’elles représentent.
Quand nous chialons devant nos enfants contre les menteurs de politiciens, les mangeux de beignes de policiers, contre les enseignants qui ont trop de vacances etc….C’est la société que l’on détruit à petit feu.
Il ne faut pas comparer la violence au hockey à la profession que ces mêmes participants exercent. Le hockey est par lui-même un sport violent où tres souvent les joueurs laissent leur agressivité l’emporter sur leur intelligence.
Cependant, on assiste depuis quelques années à une nouvelle génération de policiers.
Ces derniers sont plus scolarisés et malheureusement ils s’identifient plus souvent à des héros de film violents qu’à des gardiens de l’ordre et protecteur des gens gens opprimés et démunis.
Cet exemple m’a bien fait rire, pas à pleines larmes, mais un petit sourire en coin tout de même. Pourquoi ? Parce que ce genre de situation est courante. Courante dans toute bonne ligue de hockey, qu’elle soit junior, de garage ou professionnelle. En série, certaines équipes de hockey étaient réputées pour « jouer cochon ». Dans les tournois amateurs, même chose, souvent, une équipe se « démarque » par son agressivité excessive. L’exemple des policiers en est un autre bel exemple.
Je ne veux pas ici juger cette équipe, un peu trop d’agressivité et de « motivation » leur ont peut-être montés à la tête. Je dirais que le problème est surtout dans le sport en tant que tel. Ce n’est pas pour rien que le hockey se meure à la grandeur de l’Amérique, c’est rendu lent, superficiel et ennuyant. Il suffit de regarder un vieux match avec un Guy Lafleur en pleine forme qui à partir de son propre filet, parcourt la patinoire pour aller marquer à l’autre bout. Non mais si ça ce n’est pas du spectacle ?!! Même Sidney Crosby ne se rendrait pas à ligne rouge de nos jours ! Deux trois bâtons dans le ventre, et voilà, l’attaque est terminée. Dire que Wayne Gretzky a déjà fait plus de 200 points ! C’était le bon vieux temps.
Ce problème qui touche la LNH est majeur, et touche bien des ligues. Pourquoi, enfin, ne pas agrandir les patinoires, faire patiner les joueurs, limiter l’accrochage, enlever la ligne rouge, etc. Tant de solutions pour améliorer le spectacle et remonter ce sport dans l’estime des gens. Laissons la place qu’ils méritent aux Sakic, Koivu, Crosby, etc, vous verrai, donnez leur la chance de patiner, et les gros bras qui veulent ralentir le jeu, foutre le bordel, n’auront même pas le temps de les voir passer !
Même chose pour cette partie de hockey de la police. Plus grande patinoire, règle d’accrochage bien appliqué, et vous auriez vu un tout autre match. Qui sait, les policiers, plutôt en forme (du moins ceux-là !), l’auraient peut-être emporté!
D’abord, les stéréotypes n’existent pas dans la réalité. Ils existent dans notre tête. Mais. L’an dernier, j’ai assisté au concert annuel des élèves du programme musique/étude de Rochebelle. Il y avait environ dix gars pour deux cents filles. Stupéfait, je demande à ma blonde : « Où sont les gars ?» Elle me répond tout bêtement : « En sport/étude ! » Mais oui ! Évidemment !
Je crois aux vertus de la musique pour l’épanouissement de tous les aspects de la personne. Certaines études prétendent même que la musique a le pouvoir de développer l’intelligence. Mais courir après des rondelles ou des balles, je ne suis pas certain que ça comporte les mêmes vertus. Mon chien a couru toute sa vie après des balles et il n’est pas devenu plus intelligent et articulé pour ça. Pour les vertus de la musique, on ne peut pas savoir : des chiens qui jouent de la harpe, il en a peut-être au Paradis mais pas ici.
Je ne vois pas le jour où les policiers pompiers nous présenterons une pièce de Shakespeare ou un concert de Vivaldi comme activité de financement. En tout cas, on ne risque pas d’être sauvé des flammes par un pompier qui chante Roméo et Juliette du haut de sa grande échelle. Et c’est peut-être mieux ainsi. En autant qu’il ait l’intelligence de ne pas nous laisser tomber une fois sorti des flammes.
Je trouve que vous y allez fort avec ce commentaire. En effet, même si ce sont des policiers, il reste que ce sont des êtres humains à la base. S’ils jouaient un peu sauvage, je ne vois pas le lien avec leur profession (excepté peut-être qu’elle leur permet d’être en forme). Je crois que ni vous ni moi n’étions là pour voir cela et ils voulaient justement se pratiquer avec intensité pour être prêts pour les jeux pour pompiers et policiers. Comme nous le savons tous, le hockey est un sport des plus violents. C’est pourquoi des gestes comme ceux décrits peuvent se produire.
J’ai récemment été témoin et participant à une situation. Il s’agissait cette fois d’un tournoi bénéfice pour Centraide. Oui, un tournoi de hockey pour la charité où des fonctinnaores pouvaient enfiler leurs patins et faire une BA en même temps. Eh bien une des parties que mon équipe de programmeurs a dû affronter était celle des services de sécurités. Nos polices de building, celles-là même qui regardent des petits cartes passer devant eux à longeur de journée.
Eh bien j’ai vu (parce que je « coachais ») des coups de hockey, des accrochages, des coups poings derrière la tête, des double échecs… Nommez-le, ça y était. je comprends qu’il faudrait pas tomber dans le cliché mais y’a juste cette gang là qui fait des saloperies à toutes les activités sportives auxquelles ils participent. Police ou pas, quand t’es l’autorité, tu fesses!
Le sport ce n’est plus un jeu, mais un combat continuel, dans n’importe quel sport le but n’est plus de participer mais ne gagner. Mais qu’est-ce qui peut amener les policiers de Québec à se pratiquent si violemment, ils ne veulent quand même pas perdre la face contre des policiers d’ailleurs, ne connaisse pas beaucoup ce sport.
Mais le plus inquiétant n’est pas le hockey des policiers, mais le hockey des jeunes de 14, 15, 16 ans. Plusieurs ne pourront simplement pas vous dire que ce n’est qu’un sport, parce qu’il ont déjà été blessé. Une ou deux commotion cérébrale vous diront-ils. Je trouve que c’est beaucoup trop dangereux pour avoir l’appelation « sport ».
La violence dans le hockey et la violence dans la rue c’est du pareil au même. Pourquoi acceptons-nous la violence dans le hockey et que nous n’acceptions pas la violence dans la rue ?
Pour moi bataille = violence peut importe où cela ce produit. De plus les arbitres laissent les combats continuer jusqu’à temps que quelqu’un soin à terre. Est-ce que cela veut dire que je peux frapper quelqu’un jusqu’à qu’il soit à terre sans avoir une amende ou me faire arrêter ?
Je crois que personne ne devrait encourager ce phénomène et que ceux qui sont au hockey seulement pour se battre peuvent aller faire de la boxe qui est plus encadré et non seulement là pour faire un show et abimer quelqu’un, mais pour démontré des talents.
À mon avis, il faut être prudent, car ce n’est pas parce que ce sont des policiers qu’ils sont nécessairement plus cochons et violents que les autres professions lorsqu’ils pratiquent un sport. Il est possible que l’équipe des plombiers de Joliette ou encore celle des comptables du Richelieu-Yamaska soit autant ou encore plus vicieuses que celle des policiers de Québec. Il s’agit probablement d’un concours de circonstances.
D’ailleurs, ceux et celles qui ont pratiqué un sport de compétition savent probablement l’intensité qui se dégage d’un affrontement sportif et le hockey n’est pas une exception à cette réalité. En fait, le hockey est un sport de contacts. Il est ainsi normal d’observer à l’ocassion des petits coups vicieux. Certes, un coup de bâtons constitue une forme de violence, mais contrairement à un individu qui se promène dans la rue, celui qui joue au hockey est conscient qu’il risque tôt ou tard de recevoir un coup sur les jambières ou sur les mains.
Certes, les policiers devraient être sensibilisés aux problèmes de la violence dans les sports, mais est-ce que leurs agissements sur la patinoire ont des répercussions sur eux lorsqu’ils sont en service? En fait, je ne crois pas qu’un policier sera plus tolérant envers une personne violente parce qu’il a donné un coups de bâton à un adversaire la veille sur la patinoire. On appelle ça du professionnalisme.
Les médecins affrontent le danger de jouer à Dieu, à se prendre pour lui. S’ils en « perdent » un, ils le prennent personnel et certains dépriment, d’autres deviennent froids et distants envers leurs patients. Un policier est endoctriné dans la croyance, en large partie bien fondée, de leur utilité et leur nécessité sociale. Aider les gens en détresse, attraper les méchants. Et pour y arriver, utiliser la force nécessaire. Endoctrinés également dans la croyance de l’inefficacité du système judiciaire qui relâche des méchants trop vite. Il faut alors faire justice soi-même, frapper avant et poser les questions après. Quand les individus qui portent en eux ces croyances se regroupent, sur la glace ou dans une auto de patrouille, on retrouve cette violence, gratuite pour nous, nécessaire pour eux.
À la première lecture, j’ai bien apprécié le ton ironique (pour ne pas dire sarcastique) du papier de David Desjardins et, tout comme lui, je me questionne sur ce soudain accès de violence provenant de gens dont la mission première est de nous protéger. Mais, à bien y penser, c’est peut-être justement en réaction à cette obligation de suivre la loi, la faire appliquer, prendre soin des gens, être à la fois autoritaires et courtois qu’un bon soir ils décident de « lâcher leur fou » et se tapocher. Quoi de mieux qu’un bonne « tape sur l’aïeul » pour faire sortir les frustrations, les doigts d’honneur et les insultes qu’ils se font servir quotidiennement par ceux et celles qui préféreraient mener leurs crapuleries en paix.
Entre eux, au hockey, ils y vont virilement, de façon « fezique », comme dirait Michel Bergeron. Ils se cognent dessus sans retenue, sans doute pour exorciser la pression qui risque de les faire exploser. Prendre cette violence pour un comportement normal, presque festif, revient à nier la douleur qu’il y a derrière cette attitude.
Quant à moi, je crois que le fait d’avoir accepté de jouer avec des « civils » n’était pas une bonne décision. À part cela, si les policiers choisissent de faire sortir leur trop plein, entre eux, dans les arénas de hockey, c’est de leurs affaires. Une fois leur stress évacué, c’est la population qui en ressort gagnante… à condition qu’elle n’insiste pas pour aller jouer au hockey avec eux!
Selon la théorie de « compétitivité dans les groupes » exposée il y a longtemps par les
chercheurs en psychologie des groupes, il n’y a rien de surprenant à cette histoire.
L’effet de catégorisation, qui suscite des réactions plus explosives entre deux catégories très distinctes (hommes/femmes, petits/grands, civils/policiers), est ici évidente.
Par exemple, si on prend deux groupes distincts d’hommes aux cheveux noirs et aux cheveux roux et qu’on les répartit par équipe avec comme critère de catégorisation la couleur des cheveux (un groupe de noirs et un groupe de roux) la tension sera vite présente en situation de compétitivité.
La polarisation, présente ici comme dans la situation « policiers/civils », appelle une plus grande rivalité en contexte de compétition. Si les deux groupes sont mélangés, la compétition est beaucoup moins présente.
Ce qui surprend plus c’est de savoir qu’avec un autre corps policier la situation a été différente. Peut-être que l’enjeu était moins important.
Je me demande qu’elle impact cela envoie aux jeunes de ma génération. Que dans le sports, c’est la violence qui prédomine? Dommage… vraiment dommage, surment pour ça que j’ai jamais eu d’attirance réélle envers les jeux dit de « contact ».
La Police c’est en effet un travail qui devrait être honnête et noble. Pas une représentation de la grosse brute qui brise tout sur son passage. Il fût un temps que la police était un visage comme monsieur madame tout le monde mais qu’on lui devait respect. Maintenant, ils sont en troupeaux dans les restos rapides de beignets et de cafés, mélangés des différentes corps de police à faire du « bla bla » en service et à se foutre de tout le monde.
C’est rien pour eux, en plus de l’étiquettage de la violence, ils en rajoutes, et en plus de leur fréquentation des restos sur leurs heures de service… que leur restent-ils? Plus grand chose…
Est-ce l’effet que la Capitale Nationale soit maintenant une vraie métropole? Qu’elle doit agir comme sa soeur de Montréal? J’ose espérer que non… le monde aime Québec pour sa souplesse et sa qualité de vie…
Ce n’est pas nouveau. Je ne suis pas une fan du hockey pour cela. C’est vrai. Pourquoi nous les payons pour qu’ils se battent. On dirait qu’ils ne sont pas capable de faire une bonne partie sans se batailler. Pourquoi en venir au coups? Pourquoi permettons ceci? Dans les rues, les policiers se seraient mêlés d’une bagarre pour intervenir et peut-être même que les voyous auraient séjournés dans une cellule, mais à la télévision, nous les laissons faire ce qu’ils veulent et la seule chose qu’ils ont, c’est une légère punition de quelques minutes. Attends avant de recommencer. Ils devraient avoir une sanction plus sévère. Que dire des enfants qui regardent le hockey à la télévision et qu’ils regardent les batailles. Je suis sûre que cela les incitent à vouloir se chamailler entre frères, ensuite avec les amis et ensuite avec du monde qu’ils ne connaissent pas simplement par pur plaisir. Il faudrait que la télévision montre l’exemple.
Moi je serais plutôt surpris de votre surprise de ces comportements. Que ce soit la police ou l’armée, je ne suis jamais surpris d’apprendre qu’il y a eu des bavures. Pourquoi ?
Ne sont-il par formé pour « intervenir », souvent de façon violente ? Il sont formé pour se battre, mettre en échec en cas d’agression, maitriser son adversaire. Ils savent ou frapper pour mettre hors d’état de nuire ou pour tuer…Ils apprennent « l’art » de se défendre.
Et vous êtes surpris et offusqué de voir qu’ils donnent des coups vicieux en dehors du travail ? De savoir que les policiers sont parmis les plus grand batteur de femmes ?
J’ai été menacé par un policier il y a quelques années parce que j’obstruais le passage avec mon véhicule pour qu’il sorte son vélo. C’était dans un stationnement privé où nous habitions tous les deux et où j’avais le droit légitime de stationner. Il s’est présenté chez moi en uniforme, arme à la ceinture et m’a demandé de le suivre jusqu’au garage. Il m’a alors dit « Sais-tu que dans le quartier où tu habites, il arrive parfois que les gens qui obstruent le passage se reveille parfois le lendemain matin et que quelqu’un a fait le tour de ton véhicule avec un bat de baseball et brise toutes les fenêtres de ta voiture ? ». Donc menace et abus de pouvoir d’un agent qui n’était même pas en service.
C’est certain que ce ne sont pas tous les policiers que nous pouvons mettre dans un même sac, mais pour avoir discuté avec un jeune policier, beaucoup viennent du « milieu » et sont en quelque sorte habitué à la violence. Mon père disait qu’ « à force de vivre avec l’ours, tu finis par parler l’ours », donc à force de vivre avec la violence, tu finis probablement par parler ce langage et pas seulement dans l’exercise de tes fonctions. Appelons ça de la déformation professionnelle !
Le hockey est une anomalie dans le monde du sport.
Vous en connaissez-vous d’autres sports (à part la crosse) qui pénalisent d’une tape sur les doigts, le fait que deux joueurs se tapent sur la gueule pendant une partie. L’arbitre siffle à travers son viril sifflet pour signaler aux deux gladiateurs d’aller panser les bobos pendant 5 minutes. Non, mais ça va pas….
Le football professionnel est possiblement le sport le plus dur physiquement. Les joueurs se frappent à qui mieux mieux mais si une escarmouche éclate, ils sont automatiquement suspendus. Bravo !. Au rugby, les joueurs se frappent avec une violence inouie et ils n’ont même pas d’équipement. Mais si vous tentez de faire un coup bas, on vous montre la sortie. « A Gentlemen’s game stays a gentlemen’s game »….. Encore bravo!
Indépendamment qui se cache sous un casque de hockey (policier, pompier, journalier, avocat, etc…), on dirait que ça leur donne le droit d »attenter à la vie de quelqu’un. A ce que je sache, il n’y a pas de « 00 » devant les numéros de joueurs.
Paul Ohl a écrit « Les gladiateurs d’Amérique », il y a plus de 20 ans et il soulevait toute la violence qui émanait de ce sport. Le hockey est un sport malade et comme les batailles font parti du patrimoine de ce sport, on dirait que tout le monde considère qu’on peut règler ses comptes sur une patinoire. Pour contrer les risques de blessures, on a apporté des correctifs à l’équipement et exigés une meilleure protection. Qu’ont fait les autorités sportives… et bien elles se sont dits: Wow, on va pouvoir frapper plus fort car les jouerus sont mieux protégés. Sont apparus, les coups de bâton à la tête et le « slashing » extrême.
Le hockey c’est notre sport national et j’en ai honte car dans mon livre, le hockey c’est notre disgrace nationale. Si les policiers veulent redorer leur image, qu’ils oublient le hockey. Trop barbare, ce sport est l’antithèse d’une saine compétition.
Il y a des gens qui détestent perdre à des jeux. Bien sûr, le hockey entraîne plus facilement les bagarres que les échecs par exemple. Mais il ne vous est jamais arrivé de jouer à un jeu (que ce soit un sport ou un jeu de société) et que l’autre joueur avait l’air en colère de perdre ??? Ok desfois on manque un bon coup et ça se comprend peut-être qu’on se dise « ah pourquoi je l’ai pas vu venir! ». Mais de là à ruminer… il y a quand même des limites… et de là à se battre ! wow ! La compétition, c’est ça qu’il y a partout on dirait. Voyons donc, c’est pas parce qu’on perd qu’on n’est pas bon. C’est quoi ce but d’être meilleur dans tout et pour tous !? À cause de cette compétition, à cause qu’on prend le jeu trop à coeur, et bien ça finit qu’on ne joue plus…
Souvent dans le jeux l’imaginaire et les représentations collectives des parties à l’oeuvre semblent plus réalistes que la réalité. A partir de la description de l’auteur on pourrait effectuer une analyse sémiotique de cette partie de hockey- soit en termes de signifiants et signifiés, signes, sens et symboles. La partie de hockey se transmute en sport extrème incluant à la fois Robocop et le Sheriff du farwest. Pas de passes devant les buts- toujours le dilemne du joueur d’équipe ou de Lucky Luke, le cowboy solitaire. Les coups dans les côtes, les jambettes, etc…le ripaillage et les ripoux. En bref, tout est compris dans ce match de hockey- même que Panpan il n’est pas toujours le vaincoeur.
Ah! si seulement on ne pouvait jouer que pour le plaisir, que pour se sentir bien, sans avoir à porter le fardeau des projections symboliques!
Si on prélève un échantillon d’êtres humains, qu’on les sélectionne pour participer à un concours d’abattage d’arbres, ou une autre activité « virile » telle qu’une partie de hockey, il est fort possible que des Néandertaliens soient recrutés. Par contre si vous soumettez une candidature pour une activité de ramassage d’ordures, un lave-auto, un concours de musique ou autre activité qui ne place pas la force brute en premier plan, vous allez échantillonner un autre groupe d’individus à partir du même bassin original.
En gros dans votre texte vous pointez les forces policières de Québec pour leur comportement animal lors d’un simple entraînement de hockey, mais vous auriez obtenu ce même résultat avec un autre groupe pour si peu que les joueurs soient d’incroyables arriérés mentaux.
Vous avez mentionné aussi que les joueurs de la Police de Lévis étaient courtois, ce qui contrebalance l’attitude exécrable que vous avez dénoncée pour leurs homologues de Québec.
Maintenant si on ne focalise que sur les préjugés que l’on porte à certains travailleurs (les fonctionnaires sont fainéants, les policiers brutaux, les hommes politiques corrompus…) vous avez raison de dire que CES policiers n’ont vraiment pas embelli leur cause, et amplifient le sentiment de peur que nous leur portons. Un sondage avait démontré que la majorité des québécois redoutaient les policiers, et qu’il fallait que le dialogue s’instaure entre ces derniers et la population pour éviter le rejet que nous éprouvons envers leurs comportements déplacés. On peut féliciter ces joueurs qui ont oeuvrés en sens inverse, mais on peut juste mentionner aussi que ce n’est qu’une minorité qui ne reflète pas le corps policier en entier.
Pour bien des gens, ça fait partie de la « game », personnellement je crois que ceux qui pensent comme ça à propos du hockey, sont de très mauvais joueurs ou des amateurs de salon. Oui le hockey est intéressant et même excitant avec un peu de rudesse, de bonnes mise en échec, de la robustesse dans les coins, mais surtout des jeux de passe, époustouflant et des feintes éblouissantes sont agréable à voir, c’est ça du hockey!
J’ai toujours préféré voir des jeux incroyables de Mario Lemieux, que des coups vicieux de Wendell Clark.
Dans une ligue amicale, ce genre de comportement n’a pas sa raison d’être, dans la ligue Nationale, c’est leur métier d’agir de la sorte et même là c’est très questionnable, imaginez maintenant dans une ligue amicale.
Quand une équipe se contente de jouer en salaud, ça démontre bien leur talent dans le sport. On n’a pas le talent, on frappe ! Policier ou non, il n’y a pas de différence. Des sauvages sur la glace, il y en a partout et peut importe le métier. C’est sur que pour des policier c’est étrange, parce qu’ils peuvent être appelé dans leur travail à venir arrêter des batailles sur la glace, mais ils ne sont pas l’exception.
Pour donner le goût aux autres de jouer, de pratiquer le sport qui rend les québécois si fier, il faut agir mieux que ça !
Il ne faudrait pas s’en tenir à une lecture trop étroite de cet article puisque des joueurs de hockey qui sont embauchés pour leurs seules qualités physiques, leur robustesse, il y en a maintenant dans toutes les équipes. Et qui plus est, ces mastodontes qui servent de policiers de l’adversaire et qui sont là uniquement pour les prendre en défaut et les mâter, ils ne font pas que se servir de leur corpulence naturelle comme l’auraient fait quelques-uns de ces policiers de l’article, mais surtout de celle qu’ils acquièrent grâce à des substances qu’ils avalent au mépris de leur santé dans l’espoir d’augmenter leur poids. Ce mal, qui n’atteint pas que les professionnels, est encore pire puisqu’il multiplie encore les effets de la violence, autant sur ceux qui en sont la cible que sur ceux qui l’exercent. Ce que nous relate cet article est donc un phénomène qui atteint tous les sports et bon nombre de ceux qui les pratiquent, autant en tant que professionnel qu’en tant qu’amateur. Il est certainement plus tentant de cibler des personnes que leur métier rend plus vulnérables à la critique au regard de l’exercice de la violence parce qu’ils représentent l’ordre public, mais ils ne sont pas les seules catégories de personnes qui agissent ainsi dans le monde du sport. Le fait qu’elle soit partagée par plusieurs dans ce monde du sport n’excuse aucunement le comportement de ces policiers lors de cette rencontre. Toutefois, ce mal est si général que je ne serais pas autrement surpris d’apprendre que leurs adversaires ont eux aussi tenté de les rosser du mieux qu’ils le pouvaient , mais qu’ils en ont été incapables. Vivement, que l’esprit sportif reprenne le dessus.
C’est bien plus facile de trouver les défauts et de remarquer les niaiseries que font nos semblables plutôt que de se voir nous-mêmes avec un certain recule qui nous démontrerait que nous ne sommes pas vraiment mieux.
Il est vrai que les policiers ont fait un serment, qu’ils sont en service 24/24 et 365/365, néanmoins ce sont d’abord et avant tout des humains, tout comme ceux qu’ils envoient derrière les barreaux.
Certains parleront d’un défoulement…d’autres répondront qu’ils devraient trouver un autre moyen de le faire.
Certains diront qu’ils devraient donner un meilleur exemple…à ceux-là je leur dirait de s’observer pendant ne serait-ce qu’une semaine et de juger de leur comportement.
Dans l’article, il est question des policiers de Québec, qui sont perçus comme les gros méchants, ainsi que de ceux de Lévis, qui sont les gentils policiers, mais, encore-là, c’est de la généralisation. Tous les policiers ne font pas partie de cette équipe et, par conséquent, on ne peut les mettre tous dans le même sac.
Enfin, je tiens à rappeler que ce sport n’est en soi qu’un autre moyen de se battre légalement et qu’il ne devrait être permis, ni aux gens du hockey professionel ni aux civils ni aux policiers, d’user d’autant de violence pour le « fun ».
Ce mot, qui fait partie de mon titre, est-il propre à l’être humain? Quand voit-on des animaux se taper dessus pour le plaisir? Des batailles rangées dans le monde animal, en avez-vous déjà vu? Mis à part les combats de coqs, organisés par les hommes, soit dit en passant! Les animaux défendent un territoire, se protègent des intrus et luttent pour la survie, la violence n’est pas gratuite.
Des foules se rassemblent en Espagne ou au Mexique pour assister à la mise à mort d’un taureau, tradition inventée par l’homme; des hommes et des femmes se déchaînent dans des arènes de lutte ou de boxe, attisant une fois de plus le feu de la violence, triste spectacle; même le hockey mineur nous présente des parents en venir au poing pour défendre quoi au juste? Bien sûr, que de temps à autre, j’aurais le goût de casser de la vaisselle, nous avons tellement de raisons de s’insurger: le scandale des commandites, une histoire d’inceste, un meurtre gratuit, des enfants battus, nos aînés qui sont manipulés et maltraités, un vol qui finit mal dans un dépanneur, un billet de contravention, des heures d’attente insoutenable dans les hôpitaux, des animaux brutalisés, des injustices flagrantes, le Ministère du revenu qui veut ton bien, en voulez-vous encore? Au fond, votre article démontre seulement une chose: la difficulté de l’être humain à faire la part des choses. Comment peut-on y arriver quand nos préjugés sont constamment nourris par des faits: un flic qui se sert de son uniforme pour pratiquer l’abus de pouvoir, un politicien qui utilise sa fonction pour obtenir des faveurs, un parent manipulateur et autoritaire. Tout compte fait, nous sommes toujours le bourreau de quelqu’un et la victime d’un autre! Si au moins, le pouvoir servait à répandre autre chose que malheur et désolation, il n’y aurait plus de ces guerres dévastatrices, je ne parle pas seulement des guerres meurtrières, mais bien de ces duels entre nous-mêmes mais faudra-t-il changer notre code génétique?
Trop facile, mon cher Desjardins. Votre texte est proprement tendencieux. Vous servir d’une partie de hockey pour glisser vers la brutalité policière ne fait pas très sérieux. Et surtout, ça banalise ce qui ne devrait pas l’être.
La brutalité policière existe pour de vrai, en dehors des enceintes sportives, dans la rue, chez le dépaneur, dans les salles d’interrogatoires. Et ce n’est pas un jeu. Quand un policier abuse de son uniforme pour humilier un jeune noir, quand un citoyen se fait molester par un malabar en casquette, quand les gros bras insultent des femmes violentées, tout ça, ce n’est pas un jeu. Car l’adversaire, n’a pas la possibilité de répliquer. De donner de la bande et de mettre en échec celui qui se sert de son pouvoir pour intimider.
Je sais que c’est un travail difficile de faire respecter la loi. Qu’il y a de bonnes gens qui en ont fait leur métier et que dans certaines situations, le travail doit être très dangereux. Je sais aussi que ces peronnes ont été formées pour faire ce travail et que dans cette formation on ne leur apprend pas à se servir de la force contre des inocents.
Mais je connais assez de policiers et policières pour savoir qu’il y a dans ce métier quelque chose de malsain qui place ces individus dans une classe de citoyens bien à part. Plusieurs se pensent au dessus des lois. Plusieurs aiment ce sentiment de pouvoir que leur confère la badge. Et plusieurs ne cherchent que les occasions de le démontrer.
Que ça se fasse sur une patinoire est un moindre mal. À la limite, je pense que tous les flics devraient jouer entre eux, avec l’obligation de se taper dessus aux 5 minutes. Peut-être que cette violence qu’ils ingurgitent à coeur de jour pourrait alors s’exprimer ailleurs que sur le dos des citoyens. Allez-y, rentrez-vous dedans entre-vous. Et pourquoi pas contre des détenus? Vous y avez pensé? Oh la la, ça serait l’ultime défoulement pour les 2 clans. Mais ça, c’est pour le cinéma…Dommage!
Vous savez le problème ici n’est pas le fait que ce soit la police qui soit impliquée, je pense plus que le problème c’est que beaucoup de gens on de la difficulté à se contrôler. Le hockey est un sport physique, ne l’oublions pas. Par contre il faut savoir faire la différence entre robustesse et barbarie.
Dans la situation qui est relié a l’artcile il ne faut pas oublier que des gens d’une ligue ont décidé de se joindre à la Police pour les aider à se préparer pour le prochain jeux, ils ne méritaient donc pas un tel traitement. Je ne dit pas que ce comportement est plus acceptable aux jeux ou ailleurs, mais desfois dans le feux de l’action avec l’adrénaline et tout il se peut qu’on manque de contole et qu’on agissent de tels sortes.
Ce que je trouve dommage ici c’est qu’il s’agissait de matchs de pratique, ou de préparation en vu des jeux, peut importe, et que des personnes qui ne sont pas du tout impliquer dans lesdits jeux on du être victimes de solides coups. Il est certain que les policiers auraient pû en mettre moins et comprendre que leurs ‘adversaires’ étaient présent dans le but de leur venir en aide. Il me semble que ça n’est malheureusement pas été le cas.
Je ne pouvais me passer de ce sarcasme comme titre. La porte était trop grande ouverte. Or, c’est ce qu’on pourrait qualifier de déformation professionelle. La problème avec les gens dont leur profession les placent en position d’authorité, c’est que c’est gens là croient qu’ils détiennent l’authorité dans tous les domaines de leur vie. Je ne placent pas tous ces gens dans le même panier au non je n’aime pas stigmatiser. Cpendant ommettre le fait que les authorités du peuple ont souvent de la difficulté à gérer cette authorité qu’ils ont à vivre avec tous les jours n’est pas fausse. Les policiers, les avocats, les T.S., les gardiens de prison, etc. se sont pas à l’abri des maladies mentales, au contraire. Ces milieux, par leur pression, sont propices à développer ce type de problèmes psychologiques. Ne vous demandez pas pourquoi, un jour, ils pètent les plombs, commettent des actes irréparables, passent leur frustration en tappant sur des gens dans une partie « civile » de hockey. Les homme de pûis que le monde est monde a toujours été populé de dominants et de dominés. Certains métiers intéresseront plus les dominants. Le problème c’est qu’à ce moment bien souvent on les qualifie de bons policiers…
Beaucoup d’hommes jugent la qualité d’une bonne partie de hockey par des critères plutôt étranges: plus il y a de violence, plus il y a de l’action et plus ils apprécient ce qu’ils voient. Lorsque quelqu’un se fait battre dans une ville à la vue de tout le monde, personne ne semble vouloir réagir et les gens disent vouloir se mêler de leur affaire. Les gens sont insensibles devant la violence et ils croient presque que c’est normal d’exprimer avec agressivité ce qui les dérange. C’est une triste réalité!
Depuis leur première heure sur le banc d’école les amenant à être des futurs représentants de la loi, les jeunes recru(e)s sont galvanisés de belles paroles et surtout de beaux principes établissant leur supérieurité sur la populace. Il faut la prendre en pitié si nous voulons la sauvé! Nous police de demain!!
Comment voulez-vous que les membres de ce corps policier soit par la suite compréhensif? Ils sortent de l’école avec des préjugés sur la population qu’ils doivent servir! Ça fait pas des enfants forts ça!
Nous sommes dans un rythme de société d' »idôlatrie ». Que l’on pense aux médecins, aux polices, aux enfants. On dirait qu’il faut que nous grimpions sur des piédestals le moindre individu nous rendant service. C’est y parce que nous avons un complexe d’infériorité maladif? Ou de supériorité tel que qui d’autre que des idoles pourraient-on nous servir!
En técas! Une chose est certaine. Remettons les pendules à l’heure. Être police, pompier ou médecin c’est un choix. Ils l’ont fait parce que c’est l’appel de la vocation ou l’appel du pouvoir.
En fin, s’il y a de la brutalité c’est que nous l’endurons. Et peut importe que le texte de M. Desjardins est eu une tendance sentencieuse. L’important c’est de le dire! Peu imôrte le chapeau de ta profession, en dessous il y a un humain! Ne l’oubliez pas!
Comment peut-on accepter de tels comportements de la part de policiers, qui devraient avoir fait l’objet d’une sélection sérieuse pour mériter le poste qu’ils ont. La police n’est pas un symbole de violence, elle l’a peut-être été, et l’est peut-être encore ailleurs dans le monde, mais s’il vous plaît, pas au Québec! Pas en 2005! Il faut dépasser la violence, l’encadrer, instaurer la discipline et sélectionner les policers qui montreront l’exemple. Ils sont des modèles qui montrent le pas que la société tendra à prendre. Les abus de force et d’autorité policières de la sorte sont incompréhensibles. Le policier, je suis bien d’accord, emporte chez lui son serment de servir et protéger. C’est un privillège d’être policier et non un concours où l’on gagne le droit d’abuser des autres et de leurs faiblesses!
L’important au hockey c’est d’avoir un bon spectacle. Quand il n’y a pas de but c’est vraiment plate. Je sais pas si vous avez déjà vu un match de Soccer 0 à 0? J’ai faillit m’endormir dans le stade. Au moins les mises en échec et les bagarres de donner vie au sport et d’aimer le spectacle peux importe le résultat.
Depuis quelques années, la violence dans les sports est dénoncée.Et plus on la dénonce, plus elle se normalise. Beaucoup de gens pourront vous avouer(si ils sont sincères) qu’ils adorent aller au hockey pour voir les batailles…La violence reviens donc à la mode.Prenez comme exemple ces jeunes qui frappent des gens innocents dans la rue et qui filment leurs exploits avec leur cellulaires…La vioplence est partout.Alors pourquoi continuer de l’accepter?Je ne regarde plus le hockey et bientôt, je ne regarderai plus grand choses si la violence continue à se faufiler ainsi dans toutes les sphères de la société…
C’est triste mais vrai.l..
Ayant travaillé toute ma vie dans le monde de la justice je ne peux vous donner entièrement tort . Il y a des gens pour qui l’uniforme est un instrument de pouvoir et le seul fait de le porter transforme un nobody en super héros qui ne touche plus à terre .
Allez juste dans un CEGEP et vous reconnaitrez facilement les étudiants en techniques policières , car se seront souvent les seuls à déjà arborer un uniforme pour se démarquer de la plèbe .
J’ai par contre connu beaucoup d’agents de la paix qui savaient faire la part des choses et qui usaient de leur pouvoir discrétionaire à bon escient .
Vous parlez mon cher Desjardins d’une partie de hockey . N’oubliez pas que lorsque vous mettez un groupe de personnes ensemble au sein d’une association quelconque , vous verrez que tôt ou tard une lutte de pouvoir s’engagera et que fatalement un petit dictateur ou un ‘boss des bécosses’ émergera de la masse pour démontrer à tous qu’il est le p^lus intelligent et qu’il possède le monopole du savoir . Allez , regardez autour de vous . On annonce une élection au poste de président de l’Association des collectionneurs de mousse de nombril et vous verrez que les couteaux volent bas , plus bas que dans une élection fédérale .