Inutile d'attendre plus longtemps. Mon bilan, je le rends tout de suite. Et pourtant, au moment de mettre sous presse, je n'aurai pas encore assisté aux spectacles des Bénabar, Dinosaur Jr, Le Nombre, Les Secrétaires Volantes, Keren Ann, Les Trois Accords ou Calexico. Pas non plus à la grande fête des Cowboys Fringants.
Inutile d'attendre plus longtemps, puisque ce bilan, j'aurais presque pu le déposer avant même que la première note ait été pincée sur les cordes de la Gibson de Daniel Lanois, avant même de voir la place D'Youville s'enflammer au son de la world fusion d'Ojos de Brujo, avant même d'avoir raté l'excellente (paraît-il) résidence de Jérôme Minière, et même avant que ZZ Top ramène son rock de primates et fasse sourdre l'huile à moteur du sol des Plaines.
Comment aurais-je pu faire cela? En consultant la programmation, tiens. Et cette année, non seulement vais-je applaudir qu'elle soit enfin parvenue à concilier les grands rassemblements populaires (de bien meilleure qualité, dans l'ensemble) et les obscurs objets du désir des mélomanes, mais je suis prêt à la défendre. Presque en entier. Sauf peut-être les Baby Spice – alias Les Filles – et la famille Dion, parce que bon, faut pas exagérer non plus…
Aussi, cela donnera peut-être la chance aux gens du Festival d'été de Québec de souffler un peu, de faire redescendre la pression, de desserrer le poing. C'est que je les sens exceptionnellement fébriles cette année. Impression partagée par certains collègues qui ont constaté, comme moi, que l'organisation est sur les dents, bataillant fort pour préserver une image qui a durement souffert par les années passées.
Des années où le Festival semblait pris dans les portes tournantes d'un virage incertain, tablant parfois sur les grands événements au détriment du reste. Des années où, en tentant de faire plaisir à tout le monde, il passait très près de ne plus plaire à personne. Mais le voilà revenu en force, faisant taire les esprits les plus chagrins. Y compris le mien.
Et ZZ Top, dites-vous? Du rock ringard, entends-je? Oubliez la performance sur le pilote automatique de ces australopithèques du blues-rock, oubliez leur jeu relâché. On nous avait promis de grands rassemblements, de gros événements sur les Plaines. La première fin de semaine du Festival nous en proposait deux en deux soirs: Simple Plan provoquant d'abord la plus importante surprise en fédérant des dizaines de milliers de jeunes bravant une température exécrable; les Texans battant des records de foule le lendemain. Encore mieux que Béru et Wyclef l'an dernier.
On avait déjà compris la logique de la chose, soit que l'idée plutôt élitiste d'éduquer le public avec des shows plus obscurs sur de grandes scènes ne tient tout simplement pas la route. Des spectacles de "découvertes" qui attireraient 50 000 personnes ou plus tiennent du fantasme. Vous pouvez cependant rameuter tout ce beau monde pour assister à un spectacle divertissant (dans le pire des cas, ZZ Top, au moins, c'est drôle, contrairement à Star Académie), faire exploser la caisse enregistreuse, et profiter de cette manne pour redonner aux amateurs moins nombreux de musiques en marge. Eux iront voir les Fred Fortin, Lhasa, Charlélie Couture, Albin de la Simone, Calexico ou Tinariwen, "financés" par les grosses pointures. Tout est question d'équilibre, de ne pas laisser les machines à imprimer du fric avaler les musiques émergentes, ce que le Festival est parvenu à accomplir cette année, mais qui semblait beaucoup moins évident l'an dernier.
Autrement, parlant de solutions de rechange, le concubinage forcé du FEQ avec le Festival OFF est à la limite de la perfection symbiotique. Le premier propose un événement s'adressant à un plus large public. Le second, en réaction, prend d'énormes risques avec un budget famélique pour amener des curiosités chez nous au même moment. L'éventail n'en est que plus vaste, la coexistence, admirable, les choix, multipliés, les quelques faiblesses de l'un compensées par l'audace de l'autre.
Vous permettez une prédiction en terminant? Records de ventes du macaron malgré l'augmentation du prix. Critiques très élogieuses dans l'ensemble, à moins d'une hécatombe. Sans être parfaite, une édition moins pépère, moins "valeur sûre", plus baveuse et vivifiante, en équilibre, comptant sur autre chose que deux ou trois gros noms et un hommage (invariablement pénible) pour faire briller l'ensemble, dira-t-on.
Mais bon, trêve de louanges, soient-elles divinatoires ou non. Je ne sais pas pour vous, mais moi, trop de gentillesse, ça me tombe sur les nerfs.
Je suis vraiment d’accord avec ce bilan! Cette année, l’organisation a offert au public québécois une programmation vraiment originale et qui touche une grande masse de personne. Même si ce n’est aucunement mon genre, la Famille Dion et les Baby Spice vont rejoindre une certaine partie de la population, donc ce n’est pas, d’après moi, une exagération de la part de l’organisation.
Les quatre shows que j’ai appréciés ou que j’apprécierai le plus sont les suivants: Simple Plan, Billy Talent, Les trois accords et les Cowboys Fringuants. Sans parler de mon côté quétaine pour Isabelle Boulay!
J’espère de tout mon coeur que l’an prochain, une telle programmation sera offerte puisque cette année, je n’entends parler les gens que positivement du festival!
Je dois dire que je suis assez en accord avec vos propos M. Desjardins. Je suis allé folâtrer au festival la fin de semaine dernière et j’y ai vu du monde et du monde et du monde!! Il y a pourtant nombre d’années que je participe à l’événement, mais cette année c’est spécial!
J’ai dansé sur les bangos aériens du jeudi, j’ai omis de me présenter à Simple…..trop vieux…!!! J’ai entrevue les barbes blanches etc etc.
Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est l’esprit festif qui se dégageait ! J’ai rarement vu Québec dans une telle ferveur! Il faut dire que le temps y était pour beaucoup. Le soleil la chaleur…oui oui!! Quelques orages le Dimanche imprévues, mais rien de drama! un samedi pluvieux à souhait! Mais n’oublions pas que l’an dernier c’est les jours de soleil que nous soulignions!
En plus, il est vrai que l’équilibre dans la combinaison des choix d’artistes est très bien cette année. je ressens comme une forme de maturité venue d’échec et de compromis! Tout comme les notes de musiques, les gens de tous âges se côtoyaient et se dandinaient comme les canards hors de l’eau. Pour une des rares fois, nous sentions que c’est la musique qui prenait le haut du pavée, par sa diversité, son humanité et surtout ses mélodies accrocheuses répondants aux besoins des oreilles des Québecois!
Je dois dire, que ce festival de Québec 2005, aura pour moi une connotation spéciale! il aura contribué à accroître mes connaissances musicales en plus d’améliorer mon « dandinisme »! Je sais que ce n’est pas terminé, mais je ne crois pas pouvoir y retourner!! Dommage!
Pour reprendre le titre d’une chanson de Dobacaracole…….Étrange comme je t’aime!
Au risque de passer pour une « téteuse » de première, je ne peux que m’incliner devant ce bilan plus que parfait de David Desjardins. Chaque affirmation reflète mot pour mot ce que je ressens concernant l’édition 2005 du Festival.
Je suis vendue à ce Festival, pourtant depuis au moins 4 à 5 ans mes attentes se mutaient en déceptions à chaque dévoilement de programmation. Fidèle, j’achetais malgré tout mon macaron sans rechigner, souhaitant d’une année à l’autre que mon investissement servirait à améliorer l’édition suivante. Je l’ai défendu ce macaron-là! Pour quelques spectacles ou même un seul, ce n’est pas cher payé! Mais qu’il devenait ardu de le rentabiliser…
Je ne sais pas ce qui s’est passé cette année, mais on dirait que quelqu’un à quelque part a entendu nos complaintes. On a atteint un parfait équilibre, le mélange des genres qui réussit à plaire à différents publics, donc à en faire un succès populaire sans tomber dans le piège d’une programmation insipide. Merci David Desjardins d’avoir si bien résumé ce que pensent plusieurs festivaliers.
Même si je crois que nous devons subventionner le festival par l’achat de macaron, on peut constater que les barricades augmentent comme le prix de ce dernier.Les coûts rattachés aux installations semblent passer inaperçus et pourtant. Montréal et le festival de jazz prônent une toute autre approche, qui me semble beaucoup mieux et, sans restreindre l’accès aux spectacles.
De plus, les stands de bière, de junk food et autres produits, rapportent à qui? Il m’est de plus en plus difficile de dissocier le festival de son approche restrictive et commerciale. L’ayant connu, libre comme le vent et le voyant ainsi.
Cette année, on ne peut circuler sur une partie de la Grande-allée en raison du site du pigeonnier, on nous dévie vers un trottoir. On peut remarquer, que de cette rue bloquée, on ne peut voir le spectacle, cherchez l’intérêt. Le trottoir vers lequel nous sommes dirigés regroupe des tentes permettant des achats. La programmation est gratuite cette année, surprenant.
Personnellement, j’adore ce festival et j’ai préféré la programation de l’année dernière. oui, c’est une question de goût et je ne crois pas que la réputation de ce festival soit si mauvaise que cela. Les organisateurs de ce festival font du bon travail mais satisfaire tout le monde, ce n’est pas possible. Ce n’est pas un festival qui est fait pour ceux qui aiment la musique en marge mais c’est un festival qui s’adresse à un grand public. Le prix des macarons a également augmenté mais je crois que le prix reste accessible puisque cela nous permet l’accès à de nombreux spectacles. Cette augmentation était nécessaire pour la survie de ce festival.
Mais surtout, surtout, la température était au rendez-vous pour une fois: du soleil, de la chaleur; ça fait changement avec les dernières années où festival d’été était devenu sinonyme de pluie et de froid.
En prime, le spectacle de Richard Desjardins mardi soir. En anno^çant le spectacle de Desjardins à la dernière minute, les dirigeants du festival ont voulu nous faire croire qu’ils avaient enfin trouver qyelqu’un pour boucher ce trou dans la programmation. Moi, je les soupçonne plutôt de ne pas avoir annoncé le spectacle de Desjardins au Pigeonnier avant que le spectacle en salle ne soit chose du passé afin de ne pas nuir à la vente de billets. Mais de présenter le spectacle de Desjardins au Pigeonnier au lieu de la scène des Plaines n’a pas été un choix tellement heureux, surtout que les fans de maman Dion se faisaient plutôt rares sur les Plaines.
Je déplore aussi le fait que les spectacles à la Place d’Youville commencent trop tard à 13h30. Les années précédentes, les spectacles commençaient à 12h00 ou 12h30. Ceux qui travaillent dans le coin pouvaient aller y assister. Il y avait toujours foule. À 13h30, il ne doit pas y avoir grand monde. Dommage pour les artistes!
Native de Québec et de retour au bercail depuis quelques années, je jubile à chaque année pendant les 10 jours du Festival d’été. J’attend, fébrile, la sortie de la programmation et je réserve en entier mes vacances à profiter de cet événement musical, artistique, et avant tout festif.
En plein milieu de l’été, sous la chaleur caniculaire ou sous la pluie, je me laisse immanquablement porter par des ambiances musicales issues de milles et un horizons.
Car la force, l’originalité et la richesse, justement, du Festival d’été, c’est d’englober une grande variété musicale.
Au contraire de nos voisins de Montréal, qui à chaque année ont droit au Festival de Jazz ou à celui de la Francophonie et qui savent à quoi s’en tenir, nous, à Québec, on nage dans la surprise. On a droit à une programmation éclatée, originale et des plus généreuses.
Combien de hasards ou de longs voyages m’aurait-il fallu pour que j’assiste à une prestation de moines souffistes, de musiciens maliens, des joyeux troubadours français de la Rue Kétanoue…. de Rachid Taha…
Pour mon grand bonheur, à quelques minutes de chez-moi et pour un coup minime, j’ai la chance de pouvoir découvrir de grands artistes ou de nouveaux talents, écouter ou ré-écouter mes préférés… ou même tenter d’apprivoiser des styles que j’aime moins.
Aucune obligation… j’arrive et je pars quand je veux, j’emmène mes enfants qui profitent de l’ambiance pour sauter partout, je danse avec mes amis et je souris aux inconnus…
Vraiment, j’adore. Pas besoin de consommer d’alcool ou de manger au resto pour profiter du spectacle. A la rigueur, les très fauchés peuvent même écouter à distance les prestations… Mais bon; c’est dommage de perdre l’énergie qui circule de la scène à la foule!!! … Foule pacifique, en vacances, heureuse de prendre l’air après des mois enfermée…à geler…
Vraiment… comment peut-on se plaindre d’une ambiance aussi sympathique?
Vive le festival d’été ! :)
Oui, il y en a pour tous les goûts dans cette édition du festival d’été. Pour ma part, j’ai assisté aux spectacles de Simple Plan et de Mes Aieux et je dois dire que ca valait bien le prix du macaron. J’espère que la programmation sera comparable dans les années a venir.
Un critique (constructive) cependant: pourquoi ne pas mettre des écrans sur toutes les scènes, comme il y en avait sur la scène Bell. Cela permetterait aux spectateurs plus éloignés de mieux voir ce qui se passe sur la scène, ce que j’aurais bien apprécié lors du spectacle de Mes Aieux.
Contrairement à vous tous, je ne m’enflammerai pas de ce festival dénaturé par l’argent. Ayant moi aussi été un grand fréquentateur de ces magnifiques spectacles pendant longtemps, je suis extrêmement déçu de la tournure que le festival a pris depuis quelques années.
Je me rappelle encore ces temps où je notais d’un marqueur jaune tous les spectacles que j’irais voir dans la semaine, le tout gratuitement ou pour un modeste 5$ avec le macaron. Je pouvais m’y promener d’un spectacle à un autre sans trop d’inquiétude et j’y découvrais vraiment toutes sortes de musiques intéressantes. Sans faire la file devant une barrière, sans se faire achaler par un «vendeux» de bière, sans se faire dire qu’il n’y a plus de place, après avoir payé mon macaron le gros prix.
Il est rendu où, le festival de musique qui égayait les rues de Québec et qu’on aurait voulu qu’il dure tout l’été? Elle est rendu où, l’animation des rues qui ont fait bouger des foules rien que pour voir des performeurs de tous azimuts? Là, j’ai vraiment l’impression qu’on a transformé Québec en un gros «Centre de foires» à la Expo-Québec où il faut payer à chaque fois qu’on a envie de bouger le petit doigt. Et à autant payer, cela crée de plus grandes attentes. À ce prix là, la programmation se doit d’être bonne à chaque année. On n’a plus le choix.
Moi, j’ai l’impression de l’avoir perdu, mon festival d’été.
Bon parfaitement d’accord avec M. Desjardins pour la variété et la qualité des spectacles cette année. Beaucoup de groupe français, quelque Étazuniens, et autres. Bien bien bien tout cela est merveilleux, d’autan plus que ces shows peuvent tous être vu pour le seul achat d’un laisser-passer. Oui oui pour 20$ vous verrez des Lhasa, des ZZ top et des Ojos de Brujo et Encore La rue Kétanou.
Mais, MAIS pourtant certains s’excluent de ce forfait convivial et pratique et hausse la barre : Nous on veux faire payer les gens plus CHER ! Je parle ici de des groupes locaux qui se vantent d’être à l’écart des enjeux capitalistes et qui crient après tout les utilisateurs d’Argent à outrance … je parle de nos groupes de Québec qui se présente comme étant marginaux : Les Cowboys Fringuants, Loco Locass, Mononc’ Serge et cie.
BRAVO BRAVO !!! pour cet exemple de génériosité et d’humilité envers vos fans Locaux.
Bravo pour ne pas être avare comme nos amis américains qui EUX acceptent un cachet conforme à tous les autres et qui font preuve d’égalité : peut-importe le talent et la nationalité.
De faire payer une monstrueuse somme en plus du laisser-passer (que je me fais un plaisir d’acheter). Un somme de 28,61 $CA à vos FANS d’ICI bordel de Dieu, à quoi pensez-vous.
OUff…
Cepedant je tien sà remercier tout les talents d’ici et d’ailleurs qui se sont présenté à des scènes extérieurs sans rechigner. MERCI MERCI
Nous sommes chanceux d’accueillir un festival d’un telle qualité
C’est vrai qu’il y a une bonne ambiance au festival d’été à Québec. L’ambiance y est super agréable, c’est un véritable « party » l’été. Quoiqu’il me faudrait dire une chose : moi aussi je pourrais déposer un bilan également précoce par rapport au festival, je vais même le faire sans avoir assisté aux spectacles en question, en disant que si ce festival se fait de plus en plus connaître, c’est certainement du, j’en suis persuadée, non seulement à la qualité des invités, bien sûr, mais également à sa très bonne organisation (bonne gestion au niveau de la sécurité, location des sites et convivialité de la ville) ainsi qu’à sa splendide température d’été, exceptionnellement bonne cette année 2005..
Je crois que tout le monde s’entend pour dire que le Festival de Québec doit perdurer à tout prix. Même si l’an dernier le Festival d’été prenait une tangente TV-POP-PLATE, l’avènement du Festival Off m’a redonné espoir. Je crois que dorénavant, tout le monde s’entend pour dire que les deux festivals doivent perdurer à tout prix. Mon coup de gueule va à Radio-Canada pas plus tard qu’à matin.
« Cher Radio-Canada,
Lors de la rubrique culturelle de votre bulletin de nouvelle de Québec du mercredi le 13 juillet, vous avez couvert largement le spectacle de la famille Dion sur les plaines d’Abraham. Nombreux étaient vos éloges à propos de ce spectacle alors que vos images révélaient une mise en scène plutôt grossière et de peu de qualité artistique et d’originalité. Un spestak d’amateurs quoi ; « un show de ma tante »! Mais le Félix du mauvais goût vous le détenez avec votre commentaire sur le peu de participation à ce spectacle alléguant la forte compétition : en effet, M. Richard Desjardins se produisait en même temps sur une autre scène. Croyez-vous sérieusement qu’un même public se partage M. Desjardins et les Dion ? N’est ce pas insidieux de la part de votre chroniqueuse culturelle de prétende une compétition possible entre des chanteuses amateurs sans intérêt et M. Desjardins qui est récipiendaire de plusieurs Félix et du plus prestigieux prix de la chanson d’expression française, le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros pour son album Kanasuta. Je suis toujours stupéfait de réaliser à quel point vous servez bien les intérêts d’un Canada uni en méprisant les fleurons de la culture francophone. »
Si les tous les médias prenaient le champ comme l’a fait Radio-Canada, nos festivals finiraient en vache à lait pour les grosses pies.
Le Festival d’été, malgré son coût cette année qui nous faisait dire QUOI ?! VINGT PIASSES ?!, est une totale réussite. C’est la première fois, comme le dit un peu le texte de M.Desjardins, que le tout est balancé, bien équilibré. On ne fait pas que dire : alors voila la grosse vedette, et les autres on s’en fout. De gros noms, des foules records. De plus petits noms, la relève, ou des noms sacrés dans leurs pays d’origines. Des moments forts, des découvertes.
Ce festival, qui se tient chez nous, est toujours un plaisir. Ne faites que passer une seule journée dans le Vieu-Québec pour vous aperçevoir de sa richesse, et de la détente qu’il peut vous offrir. Se balader et voir du théâtre de rue, des mimes, des acrobates, des numéros bizzaroïdes. Puis la scène Métro, avec ces artistes qu’on pourrait qualifier.. d’exotiques ? Une chance de voir la richesse musicale mondiale. Et puis les grosses scènes, ramassant un beau paquet de monde venu s’amuser et se rappeler des souvenirs des spectacles antérieurs.
Et dans les yeux, des étoiles. Du bonheur. De la musique. Chez nous !
Nous, les gens de Montréal, croyons que nous avons tout vu et que tout se passe sur les artères Ste-Catherine, St-Laurent et St-Denis. Dans notre esprit, les gens de partout ailleurs au Québec se doivent de se déplacer chez nous pour voir quelque chose d’intéressant.
La programmation comporte certes beaucoup d’intérêt si ce n’est pour la jeunesse des prolifiques Simple Plan, que tout le monde connaît maintenant qu’ils ont passé à « Tout le monde » en parle et qu’ils ont syntonisé CKOI et Radio-Énergie.
Voilà une belle leçon d’humilité pour les Montréalais. Mais pensez-vous qu’ils seront nombreux les gens de Montréal à partir pour Québec en cette période de festivals montréalais ? On peut facilement en douter ! Tant pis pour nous ! Tant mieux pour vous !
C’est pas d’hier que je vais au Festival de Québec , du temps qu’on était pas obligé d’acheter le macaron…….je l’achetais quand même avec l’espoir que ce beau festival dure et perdure. Je ne devais pas être la seule car il nous reviens toujours d’année en année et de plus en s’améliorant.
J’ai déjà vu quelques spectacles surtout à Place Métro ( pour les découvertes ) . Mes préférés jusqu’à maintenant Lila Downs , une voix chaude et des rythmes envoutants . Richard Desjardins : dommage que le spectacle n’était pas sur les plaines il y avait beaucoup trop de gens au parc de la Francophonie. Mali: Surprenant , rien à voir avec le groupe Tryo dont il fait partie , très simple et plein d’humour. Bénabar , beaucoup d’énergie sur scène , des textes qui font sourire soirée rafraîchissante. Et là j’attends avec impatience les Fred Fortin , La rue Kétanou et les Trois Accords malheureusement je ne pourrai pas être du grand happening final avec Les cowboys fringants mais qu’à cela ne tienne pour $15.00 j’en ai eu pour mon argent et encore plus.
Bonjour, Mon commentaire concerne la vente des billets pour le gros évènement de dimanche à Québec sur les Plaines dans le cadre du Festival d’été. Quelle ne fut pas ma consternation d’apprendre que tous les enfants, quel que soit leur âge, se devait de débourser le prix d’un billet adulte!! Que c’était équivalent à un spectacle en salle! dixit la ligne Info-Bell du Festival…Je trouve cela complètement absurbe et aberrant d’autant plus qu’à Montréal , c’était gratuit pour les 10 ans et moins…Je ne sais si c’est une autre belle décision du Festival d’été qui est à la recherche de plus de profits possibles ou de La Tribu mais je trouve qu’il y a une énorme différence entre un bambin de 2 ans et un jeune de 11 ans dans l’appéciation d’un spectacle de cette envergure. (J’ai ausssi envoyé un message de ce genre au Festival et à la Tribu et selon les réponses reçues il semblerait que ce soit l’organisation derrière les Cowboys Fringants qui s’occupent de la vente des billets…) Qui que ce soit, il se tire dans le pied car il y a beaucoup de jeunes familles avec des enfants en bas âge qui étaient prêts à payer pour voir le show qui vont se retrouver derrière la scène et sur les côtés pour, à défaut de le voir, entendre le spectacle! Et le Festival devra se passer sur le site de plusieurs papas et mamans, de vente de bière et tout le tralala… Dans tous les cas, il y a plusieurs perdants. Merde, ça se passe durant une journée entière, y a pas seulement les étudiants et les professionnels célibataires pas d’enfants qui apprécient la bonne musique québécoise et les gros évènements! Donc si c’est une décision des Cowboys Fringants, ça me déçoit encore plus profondément, eux qui se prétendent si près du peuple…À 25$ du billet plus taxes (on a entendu à la fin pour acheter nos billets car on voulait s’assurer que la météo soit de notre bord, toujours en fonction du kid..) on n’a pas les moyens. Imaginez avec 2-3 enfants…Pour toutes les jeunes familles de Québec, merci!
Sans vouloir en remettre, le festival d’été de Québec peut également revendiquer la paternité de tous les festivals au Québec, celui-ci existant depuis 1968! C’est quant à moi un des joyau de l’industrie (J’aime pas ce mot…) culturelle de la vieille capitale. Il est même reconnu qu’environ 40% des 800 000 visiteurs de ce festival proviennent de l’extérieur de la région immédiate de Québec!
C’est immense pour la capitale nationale!
J’ai lu les commentaires de quelques blogueurs qui se plaignent de la présence trop nombreuse de vendeurs et de la commandite qui crève les yeux. A ceci, il faut répondre que les organisateurs font de leur mieux pour continuer à donner un festival francophone de qualité supérieure tout en gardant les prix d’entrés raisonablement bas et faire face au désengagement de l’état, occupé à se remplir les poches avant la prohaine élection (sic)…
Occupé aussi les organisateurs le sont avec le festival des Francofolies de Montréal, résolument obstiné à lui voler le créneau de plus important festival francophone en Amérique du Nord. Que l’un ait lieu avant l’autre à une importance capitale. Le bassin d’artistes que se dispute les deux festivals se resemble, et c’est pas dit qu’un artiste X participera à deux évènements ici au Québec, à plus ou moins un mois d’intervalle. La dispute des commanditaires pour un festival ou l’autre se ressemblant étrangement n’est pas pour aider à la croissance et la reconnaissance du festival de Québec également…
Mais c’est un autre débat ça, et j’ai l’impression qu’on a pas fini d’en entendre parler. Laissons plutôt une remarquable programmation musicale et un temps magnifique nous envoûter! Bonnes festivités!
Bof!, tous les goûts sont dans la nature. Avez-vous aimé l’orgie de clôtures sur les plaines ? Moi, j’ai beaucoup détesté. Des clôtures, il y en avait même à l’intérieur du site, comme si on voulait s’assurer que tous les festivaliers étaient bien concentrés dans le champ des caméras, comme si les festivaliers n’étaient plus que des figurants pour les « shows » qu’on espère vendre à la télé. Et que dire des hideuses vans qui ont été stationnées, du côté nord, pour masquer le bout de scène qui restait visible aux amateurs à l’extérieur du site, qu’ils aient ou non leur macaron. Comme s’il n’y avait pas déjà assez de tentes « à bière » et d’estrades pour les VIP des annonceurs! Mais, ce que j’ai surtout détesté, ce sont les barricades et les « check points » qui ont été installés sur Grande-Allée, à la hauteur du Pigeonnier? Ceux et celles qui ne voulaient pas se laisser rançonner et les autres qui l’ont déjà été, mais qui ne voulaient pas subir l’attente et la fouille aux « check points », étaient cavalièrement déportés du côté du manège militaire pour y emprunter l’étroit trottoir qui subsistait . encore. La plupart du temps, ce tronçon de Grande-Allée était noir d’asphalte alors que c’était la bousculade du côté du manège militaire.
À mon avis, le Festival d’été est en train d’agoniser. C’est de moins en moins un festival populaire qui vise à animer la ville pendant quelques jours en juillet. Ce qui est en train de naître, c’est un gros « Woodstock en ville » qui s’approprie les espaces publics à des fins mercantiles. Plutôt que des subventions, c’est un compte de taxes que le Festival d’été devrait recevoir, plus une surtaxe pour le mauvais goût et la laideur qu’il met en place, en particulier sur Grande-Allée.
L’esprit du festival d’été d’antan a cependant survécu sur la rue Saint-Jean et à place d’Youville. C’est ce qui empêche encore de signer l’acte de décès du Festival d’été. Est-ce suffisant pour espérer un retour aux sources ?
Le festival d’été a été marqué par une température idéale. On ne peut rien demander de mieux. De plus, le festival Off a amené une clientèle à des artères commerciales qui profitent moins généralement du festival d’été comme la rue Saint-Joseph. J’ai grandement aprécié les spectacles à l’impériales et à Rouge. J’espère que ce modèle de programmation reviendra l’année prochaine.
Cette année, le festival d’été de Québec a su se monter rassembleur, non pas en abaissant la qualité des spectacles présentés au niveau d’une prétendue moyenne qui serait censément la norme pour rejoindre la masse, mais en donnant à voir et à entendre dans toutes les directions tout en maintenant le cap sur la grande qualité de ceux-ci. Pour ma part, j’ai pu apprécier les résultats de cette diversité dans trois directions bien distinctes qui en résument l’essentiel, soit d’abord dans celle de la musique éternelle avec un concert de musique classique donné par un artiste moderne et novateur qui s’approprie cette musique pour la réinventer à sa façon, soit avec le concert d’Alexandre Tharaud, puis dans celle d’un moment de poésie en route pour l’éternité avec le spectacle de Plamondon symphonique pour lequel des voix des grands soirs et des orchestrations magistrales ont donné des ailes à cette poésie, et enfin dans celle emoruntée par la poésie éternelle de Richard Desjardins qui n’a pas vraiment besoin des ailes symphoniques et qui n’a qu’à redéployer les siennes pour voler aussi haut, ou encore dans celle qui tire sa poésie dans le rytme lancinant des jours autour des rytme dansants des gitans nostalgiques de la modernité sans but, comme avec ce spectacle de Mahala Raï Banda. Ces exemples montrent bien que la programmation du festival a abordé des spectacles dans toutes les directions. Combien d’autres spectacles j’aurais aussi aimé voir de cette belle programmation. Saluons donc les organisateurs du festival que l’on ne s’est pas gêné de critiquer par les années passées. Un seul bémol dans ce concert d’éloges est le fait que le prix de l’épinglette du Festival commence à être cher, et cela sans parler de la propension des gardes de sécurité selon Molson à laisser se surcharger l’espace disponible une fois que leurs vendeurs ont pu vendre tout le houblon sous leur copyright qu’ils pouvaient, soit quand le spectacle est à la veille de débuter.