À force de combattre le mal, on finit par le voir partout. Même s'il n'y est pas.
C'est encore pire lorsque l'on s'attaque à quelque chose d'insidieux, de sournois, d'insaisissable. Comme le racisme, tiens.
Comment voulez-vous prouver qu'on vous a refusé un emploi, de l'avancement, un logement ou une place en garderie en raison de votre couleur, de votre accent, de votre race? Que pouvez-vous faire contre les regards de biais, la haine silencieuse, l'écrasante ignorance d'une population fortement homogène et sa crainte séculaire de l'étranger?
Que voulez-vous dire quand, dans la file au guichet automatique, la personne devant vous remarque que vous êtes d'une autre couleur, puis vérifie plus ou moins inconsciemment si son portefeuille est toujours en place dans sa poche arrière?
Rien. Sinon éduquer, ce qui demande des moyens, et surtout du temps, beaucoup de temps. Parfois même des générations.
Par ailleurs, si une compagnie archi-connue se met les pieds dans les plats en proposant un emballage de bonbons controversé que l'on perçoit comme une représentation portant atteinte à l'image des Noirs, l'occasion est trop belle, on saute donc dessus.
C'est ce qui s'est produit la semaine dernière quand une chaîne de dépanneurs s'est retrouvée au banc des accusés, victime d'un procès d'intention alors que sa seule faute avait été d'avoir manqué de jugeote.
Remarquez, je comprends bien le geste. Ce n'est pas de la paranoïa, mais un symptôme de l'impuissance à laquelle font face plusieurs groupes de défense des droits des minorités. Devant le silence des médias face aux abus du quotidien dont la banalité renvoie le plus souvent à l'anecdotique, ce qui ne fait pas du matériel à "nouvelles", ces groupes savent faire preuve d'un opportunisme qu'on peut difficilement leur reprocher. Ou à tout le moins, qu'on peut tenter de comprendre.
Ces incidents mineurs, ces conneries media friendly, ce sont des véhicules pour faire passer des messages que l'on entend trop peu souvent. Dans ce cas-ci, le rappel d'un racisme qui existe toujours, sorte de virus social dont les victimes souffrent dans un silence qu'on devine douloureux.
Le problème, dans le cas des bonbons, c'est qu'on a un peu l'impression que ces activistes aux visées tout à fait nobles prennent un tank pour écraser une fourmi. Ce qui discrédite toute l'entreprise aux yeux d'un public qu'on cherche à conscientiser, mais qui finalement se rebiffe devant l'évidente exagération qu'on fait de l'incident.
Je le répète, ce n'est pas de la paranoïa mais, en quelque sorte, une déformation professionnelle. Comme je vous le disais, à force de combattre le mal, on le voit partout. À partir du moment où vous observez la société, où vous la critiquez en la passant à travers votre lorgnette, par le filtre de vos propres valeurs, des détails anodins prennent une dimension démesurée.
Prenez-moi, par exemple. J'aime pas les flics, et chaque fois qu'il y en a un qui donne un coup de pied dans un ballon, j'ai envie de crier à la brutalité policière.
Mais pour revenir au sujet, il arrive que l'on vise tout à fait juste et que ces détails, recelant parfois des vérités bien plus graves, agissent comme un révélateur. Comme il arrive que l'on s'égare, que l'on crie au loup alors que le loup, ben, y est juste pas là.
C'est la fascination du pire, c'est l'envie de voir des manifestations tangibles qui justifient le combat que l'on mène. Mais c'est aussi l'une des pires erreurs que l'on puisse commettre. Pire, dans ce cas précis, parce que cela banalise le vrai racisme, celui qui se fait intentionnellement ou, encore, par atavisme. Pire, parce que cela rallie l'opinion publique contre sa cause, alors qu'on cherchait justement l'effet contraire.
Pire encore, parce qu'en montant aux barricades pour un paquet de bonbons parfaitement inoffensif, on se drape dans la même rectitude politique que le raciste qui ne dit plus "crisse de nègre", mais "bonjour Monsieur", avant d'annoncer en souriant: "désolé, la job est déjà prise".
Quel texte merveilleux! Il explique tellement bien la situation de plusieurs minorités, quelle qu’elle soit et ce avec un regard plus qu’objectif. Il m’est beaucoup plus facile de comprendre l’attitude que je considérais autrefois paranoïaque de certaines personnes.
Par contre, je tiens à préciser que certaines minorités visibles, en voyant le Mal partout, se crée leur propre Mal. Souvent, un petit désaccord (aussi minime soit-il) avec une autre race est automatiquement étiqueté comme étant un acte de racisme… L’autre jour, au magasin, une femme arabe essayait un vetement dans la cabine d’essayage où une file d’attente d’une douzaine de personne y était installée… Elle est sortie, satisfaite de son jeans mais apres que la personne suivante soit rentrée, elle a demandé au vendeur si elle pouvait y retourner pour essayer le même jeans mais dans une autre couleur. Le vendeur s’est opposé en lui disant poliment que 12 personnes attendent depuis une bonne quinzaine de minutes et qu’elle devra faire la file. Ce qui est tout à fait logique. Et bien son mari et elle se sont tout de suite mis sur le mode auto-défense en criant (ou gueulant si vous préférez) qu’on était tous des racistes et nous traitait de white trash… Vous imaginez le scénario? Moi j’étais là les yeux ronds et me disant intérieurement: Mais j’ai rien dit!!!!!! Et bien devinez quoi? Le proprio du magasin était arabe aussi et leur a donné un crédit de 25$ pour excuser tout ca!! En tout cas… Ce n’est pas la première fois que je vois des situations du genre et ne me méprenez pas, ceci s’applique à plusieurs nationalités.
Moi je ne suis pas raciste. Je crois fortement qu’il y a des ordures dans nimporte quelle nationalité mais faudrait pas m’insulter non plus… Faut pas traiter de féministe-enragée une femme qui refuse de se faire pogner le cul par un étranger dans un bar!! Vous comprenez c’que j’veux dire??…
Bon sur ce, allez tous en paix! :o)
La réaction des associations de défense, peu importe lesquels, demande une grande attention de son entourage. Un peu comme le dit M Desjardins, regarder la société au travers de sa lorgnette peut influencer ton jugement. Alors c’est pour ça que je prône plus la sensibilisation que la réaction médiatisée qui stimule, plus souvent qu’autrement, le désintéressement de la population à la cause que nous défendons. D’ailleurs, il faut cesser de prendre les médias comme la solution miracle à nos maux! Leur rôle, mal compris, a biaisé notre vision des choses. Oui! L’information est un outil important dans notre collectivité, mais ce n’est pas « notre » collectivité. La réaction que chacun(e) de nous avons face à notre entourage, face aux différences de notre société ça c’est la collectivité. Les médias sont contrôlés par des gens comme vous et moi, leurs valeurs entrent en ligne de compte lors du choix d’un sujet de reportage etc etc. Il faut donc savoir redonner à césar ce qui lui apartient!
Alors que si individuellement, nous prenons un court laps de temps à réfléchir à nos attitudes face aux différences qui nous entourent, nous serions surpris de celles-ci. Nul besoin de se faire dire qu’est-ce qui n’est pas bon ou qui l’est. Je sais que malgré nos préjugés, qui sont forgés par notre éducation, nous sommes en mesure d’être assez civilisé pour comprendre notre collectivité dans son ensemble.
Soyons alerte aux comportements racistes et surtout ne devenons pas le reflet de l’ennemi qu l’on combat! Restons civilisé et ouvert aux différences !
Un peu comme un shop suy ou une ratatouille, il faut savoir mélanger différents ingrédients pour en faire un goût délicieusement homogène!
C’est mon cas, depuis cinq ans j’ai quitté Saint-Hyacinthe, à la retraîte pour devenir boulimique de la culture du grand Montréal. Après un an de résidence dans Hochelaga-Maisonneuve, j’ai vendu mon automobile encombrante et vive la carte mensuelle des transports en commun qui je m’en suis très vite rendu compte, l’autobus et le métro sont remplis des minorités visibles, il y a 40,000 nouveaux immigrés par année à Montréal, çà fait du monde à la messe, à l’église, à la mosquée, les tapis de prières se multiplient, des souliers restent à la porte d’entrée des lieux du culte, il y a de plus en plus d’hommes en robe longue et de femmes voilées sur les trottoirs, une multitude de langues différentes se parlent dans les bars, les restos, les festivals. J’ai assisté au spectacle d’ouverture de Nuits d’Afrique, les tenues vestimentaires étaient très colorées, même par des femmes québécoises de souche attirées par les noirs, le lendemain j’étais au festival Reggea dans le Vieux Port, c’était noir de monde, je veux comprendre, assimiler les autres cultures, parfois je m’exaspère comme l’autre fois dans le bus, une jeune asiatique histérique était en colère contre son copin qu’elle engueulait fortement en chinois sur son portable, j’ai eu la tentation de crisser son cellulaire par la fenêtre, c’était agressant mais je sais me contenir et là je me suis avouer regretter de ne pas avoir fait plus de deux enfants, essayez donc d’obtenir le statut de résident permanent en Chine en vue d’exploiter un dépanneur à Hong Kong, ha que nous sommes accueillants en Canada, le plus meilleur pays du temps de Chrétien, he said.
Je partage amplement l’opinion de M. Desjardins. Je ne sais pas pourquoi mais les gens de couleur ou d’une autre ethnie sont très souvent épiés dans leur comportement. Notre société continue de se mettre la tête dans le sable en ne voulant pas avouer que la majorité des québécois sont racistes. Les autres ethnies sont comme le petite chaperon rouge et la société représente le gros méchant loup. On propose quelque chose mais attention il faudra passer au travers d’une panoplie d’exigences pour décrocher l’emploi ou se faire accepter comme individu. J’ai un ami métis qui est à moitié québécois et haitien. Lorsque j’ai annoncé à ma mère notamment qui avouons-le est très raciste envers les noirs que j’allais au mariage de mon ami de couleur et qu’il mariait une québécoise totalement blanche et pure laine j’ai tout de suite noté son indignation. Ce cas n’est qu’un cas parmi tant d’autres.
Je pense qu’à Québec, ses banlieues et nombreux patelins c’est encore pire qu’à Montréal où multi-ethnies se côtoient les gens n’en font pas de cas. Malheureusement pour beaucoup de gens ils doivent faire avec…
Et après on a le culot de s’avouer une société évoluée?!
J’ai justement eu une discussion du genre dernièrement avec une de mes amies et elle m’a fait réaliser quelques choses. On croit injustement que les Noirs ou toute autre ethnie par-exemple sont pour la plupart des criminels ou que beaucoup font partie de gang de rue ou de groupes criminels, parce qu’ils sont différents de nous.
Mais saviez-vous que la très grande majorité des meurtriers en série et des psycopathes sont des gens de race blanche? Je dirais même que dans notre pays, il n’y a pas eu de meurtrier en série de race noire ou si peu…
Nous nous en rendons pas compte, parce que, contrairement aux actes criminels commis par des Noirs, les médias n’insistent pas sur la couleur de la peau quand il s’agit d’un meurtrier blanc. Mais loin de moi l’envie de dire que cette situation est le résultat des médias uniquement.
Remarquez que nous sommes tous portés à donner des descriptifs inutiles lorsque nous présentons quelqu’un. Quand je présente mon copain, qui est Français, c’est une des premières choses que je dis de lui. Et pourtant, qu’est-ce que ça vient changer?
Donc, laissons tomber les qualificatifs inutiles aux faits, et concentrons-nous sur ce qui est important!
Je suis d’accord avec David Desjardins. Lorsque j’ai vu dans un bulletin de nouvelles s’exprimer des groupes de défense des droits des minorités au sujet des emballages du dépanneur en question, j’étais un peu choqué. Je trouvais qu’ils allaient trop loin, qu’ils cherchaient le mal là où il n’y en avait pas. Je peux comprendre à la limite que certaines de ces minorités vivant de la discrimination se sentent blessées par les emballages qu’elles croient être racistes. Peut-être ne voyons nous pas les choses de la même façon que ceux et celles ayant vécu de la discrimination.
Il n’y a pas si longtemps, il y a eu une controverse au Mexique concernant un personnage de dessin animé du nom de Memin Pinguin. Je crois bien que dans ce cas, il y a bel et bien du racisme et que ceux qui se plaignent ont raison. Le gouvernement du Mexique a décidé de faire des timbres à l’effligie du personnage de dessin animé, de là les mécontentements. Il suffit de voir une photo du personnage en question pour comprendre que c’est du racisme. En effet, Memin Pinguin ne ressemble même pas à un humain, on croirait que c’est un singe tellement ses traits sont exagérés!
Voici un lien pour lire un article et voir quelques photos des timbres en question : http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2005/06/29/AR2005062902831.html
En lisant ce texte, je me suis rendu compte (peut-être ai-je tort) qu’en fait on se méfie souvent les uns les autres, et cela peut être pris pour du racisme. La peur des différences autant que la peur d’une population homogénisée sont vénimeuses. Mais parfois il ne faut pas tout prendre comme une attaque, comme une démonstration de racisme.
Par exemple, une petite chose banale qui m’est arrivée lorsque j’étais encore petite. Mes parents aimaient bien m’habiller de beaux vêtements éclatants, comme tous les petits enfants d’ailleurs. Dans un magasin, alors que je voulais qu’on m’achète un veston noir, ma mère m’a dit que c’était trop foncé pour moi. Normal, pour une enfant de 10 ans. Eh bien pas pour les deux filles noires qui étaient a côté. Elles nous ont lancé un de ces regards de mépris, croyant que nous avions le même sentiment envers elles.
Mais ce n’était aucunement raciste. Aucune intention, et aucune arrière-pensée qui pouvait le faire croire. Et pourtant…
Voici un texte intéressant, il aide un peu à démystifier certaines personnes par rapport à leurs idées fausses et stéréotypes qui sont encore ancrées dans leur tête. C’est malheureux de voir que différentes formes d’intolérance sont encore présentes dans notre société. D’une façon générale, je pense que ce sera à la nouvelle génération de faire la différence. L’éducation, et surtout du temps, beaucoup de temps. Et je pense que s’il faut attendre des générations, pour témoigner du changement, et bien ça en vaudrait la peine…
Je pense que, en tant qu’immigrant, l’intégration doit être difficile, quel qu’en soit le pays. Quand vous êtes au bout du rouleau, quand on vous répète pour la énième fois des bêtises sur vos origines, et bien à ce moment là, il est difficile de ne pas foutre tout le monde dans le même sac…
C’est pour cette même raison que j’espère que la nouvelle génération fera la différence…
Contre le racisme, il repose selon moi, sur le manque de culture et d’ouverture. Généraliser tout un peuple ou un monde, à partir d’un individu, c’est comme résumer un être humain à un geste. Une seule mauvaise action et, vous êtres étiqueté pour la vie. Personne ne mérite ce châtiment.
Un mélange de culture apporte pourtant un niveau de vie plus élevé. Des qualités additionnelles, qui s’harmonisent et donnent un monde meilleur. Une excellente complémentarité, qui permet de mieux vivre et de ne rien manquer.
Quoiqu’il soit difficile de toujours bien s’entendre et de se comprendre, comme entre chaque être humain, on peut cependant mettre de la bonne volonté, pour y arriver. Les couleurs, les races et les cultures doivent tendre vers un même point. Le monde n’est pas parfait, malheureusement .
Un des problèmes majeurs de notre société si permissive , c’est qu’onn’ a pas de milieu . On crie au loup bien trop souvent et quand quelque chose de grave se produit on s’en désintéresse parce qu’on est blasé . Je considère (peut-être à tort ) que les ethnies sont fort majoritairement traitées avec équité et sont bien reçues dans notre province . Ils ne doit pas y avoir beaucoup d’endroits dans le monde ou la justice et la tolérance sont meilleures qu’ici .
Le hic avec plusieurs représentants visibles de la minorité ethnique est qu’a chaque fois qu’ils se sentent un tantinet lésé , ils font des campagnes publicitaires et crient au racisme . On a donné de la corde aux amérindiens et on est prêt à négocier toutes sortes d’ententes avec eux mais ils en demandent toujours plus . Nos richesses naturelles ne suffisent plus . On permet aux étudiants , sous des prétextes religieux , de porter des dagues pour aller à l’école . Aux policiers hindous de porter le turban dans leur fonction officielle . Coudonc est-ce que ce n’est pas nous qui sommes en train de devenir une minorité dans notre propre pays . J’habite dans une région ouverte aux immigrants (Saguenay) et où tout le monde tire dans le même sens pour avancer . Rarement on a vu des chicanes causées par le racisme . La tolérance des deux côtés est perceptible . Cependant personne n’abuse de personne . Les deux joueurs de hockey les plus populaires au sein des Saguenéens de la LJMQ sont un amérindien et un noir . Ils sont traités avec le même respect que leurs coéquipiers . C’est évident qu’on ne peut tolérer la violence et les injustices causées uniquement par la couleur de la peau . On doit monter aux barricades avec eux pour les défendre mais il faut se dire que plusieurs femmes et hommes « blancs » d’ici sont également victimes d’injustice . La haine et l’intolérance ne sont pas le lot exclusif réservé aux ethnies comme on ne peut leur imputer tous les malheurs que vivent notre société .
Très bien écrit. Je suis entièrement d’accord. Nous avons encore un bout de chemin à faire comme société en ce qui concerne le racisme et ce, malheureusement, mais les choses se sont quand même grandement améliorées surtout dans les grandes villes, les plus petites municipalités ont plus de travail à faire mais je suis certain qu’on va y arriver. Et avec des articles pareils, c’est encourageant car c’est ainsi qu’on sensibilise les gens à la cause et qu’on les fait réfléchir.
Je crois que les Québécois ne sont pas moins racistes que les Américains, ils sont justes plus tolérants. D’ailleurs, ils sont plus tolérants avec tout et tout le monde. Je crois qu’être tolérant, ça paraît bien mais ce n’est pas mieux. La vraie façon de voir les différences c’est l’acceptation.
C’est vrai qu’il y a de la discrimination au Québec. Arrêtons de se cacher derrière la tolérance et les choses pourront peut-être changer. Toutefois, n’oublions pas que ça va dans les 2 sens, parfois le manque de compréhension provient des 2 côtés. Il ne faut pas non plus couper les cheveux en quatre.
Je suis d’accord avec vos propos concernant le racisme et je trouve cela bien dommage.
L’an passé, il y a eu dans Le journal du Québec une série d’articles très surprenante sur le racisme. Un journaliste blanc s’était transformé en homme noir et avait fait quelques expériences très anodines, comme se chercher un emploi, aller au restaurant ou encore magasiner. Et je me souviens que se chercher un emploi avait été très compliqué. Il s’était même fait retourné de bord dans un Dollorama où dans une vitrine il était indiqué que le magasin recherchait des employés.
Malheureusement, cette expérience a plus que confirmé que les gens ont beaucoup de préjugés au Québec. L’ouverture d’esprit pourrait être plus grande, ça, c’est certain!
En plus, la population ne réalise pas qu’avec le grand déclin de la population, elle aura besoin des immigrants, alors les gens devraient arrêter de se méfier. Il est bien, parfois, de se méfier, mais posez-vous vraiment les bonnes questions : pourquoi?
Le racisme est présent partout au Québec. Sortons de Montréal, et c’est l’enfer. Les petites communautés rurales sont souvent isolé des races ethniques. Lorsqu’on cotoie tous les jours des personnes de races différentes, tout cela devient normal et l’acceptation n’est tout simplement une question de bon sens. Mais lorsque tu vis dans une petite ville comme Trois-Rivières, c’est bien différent.
Ayant vécu dans les deux endroits, je peux vous dire que la tolérance est bien plus grande dans les villes cosmopolites. Dans les milieu plus retiré, les gens de couleurs sont vus comme des étranger, des gens n’ayant pas leur place dans leur ville. Cette intolérance provient du manque d’information. Ces personnes voient en eux une certaine crainte basé sur ce que la société d’autrefois nous enseignait. Le manque de connaissance est souvent le meilleur moyen de créer une sorte de peur envers les gens de couleurs. Les préjugés sont beaucoup plus nombreux et l’intolérance plus forte.
Tout est une question d’éducation et de sensibilisation. Mais encore aujourd’hui, des gens ne sont pas conscients du racisme, et tout le monde font comme si rien n’était. Ils se cachent tous la tête dans le sable.
J’avais trouvé un peu exagéré cet acharnement sur un paquet de bonbons la première fois que j’en ai entendu parler. Ça reste tout de même un paquet de bonbons (sur lequel je ne trouve d’ailleurs aucun propos raciste pour ma part). Mais ce qui m’a un peu mise à l’envers, c’est, comme tout ce débat en revient, de devoir crier haut et fort tout ce mal à propos de bonbons pour se faire entendre. Je trouve que la communauté noire s’est acharnée sur un bien petit mal pour se montrer plutôt que de se soucier de problèmes beaucoup plus graves. Je n’ai jamais vu de racisme autour de moi. Pour moi, ça ne fait pas partie de ma vie. C’est pourquoi je trouve un peu douteux de s’attaquer à un sac de bonbons. Je trouve cela vraiment poussé, au point tel que je crois que cette communaute aurait probablement chialé même si il n’y avait eu aucun homme de race noir sur ce paquet, rien que pour dénoncer que les noirs ne sont pas représentés comme il le faut. Mais bon, comme monsieur Dejardins le dit plus haut, à chercher du mal, on en voit partout…
Je ne suis pas raciste : j’ai le même niveau de respect pour chaque individu que je ne connais pas, et seul un contact social avec un individu peut faire pencher la balance dans un sens ou l’autre. Je ne me méfie pas plus d’une ethnie étangère que de la mienne, puisque n’importe qui peut soudainement me nuire, avec ou sans raison valable.
Toutefois, tous ne partagent pas cette vision… Ou ils la partagent de bonne foi, mais ont quelques réticences inconscientes face à la différence ethnique. Doit-on blâmer ces personnes? Je ne crois pas, puisque cette méfiance n’origine peut-être que de leur éducation historique. Ayant appris que les colonisateurs avaient asservi les peuplades africaines et autres ethnies pendant des générations, que cela fut une forme extrême de racisme et que les Noirs en ont beaucoup souffert, l’individu blanc, dans sa logique inconsciente, pourrait-il développer une crainte qu’une personne d’une ethnie différente, lui tenant rancoeur pour les injustices de jadis, se soulève soudainement contre lui afin d’obtenir réparation? Peut-être que la méfiance à l’égard des Noirs ne relève que d’un sentiment de culpabilité, qui n’a plus sa place dans notre société actuelle.
Ce qui m’amène à une autre forme de racisme, celle de vouloir préserver l’intégrité des ethnies différentes contre tout préjudice. Qu’on se méfie du Noir ou qu’on le prenne en pitié, ce n’est pas le respecter de façon égale à n’importe quel autre individu. Le racisme, c’est de juger quelqu’un différemment en fonction de son langage, son mode de vie ou sa couleur de peau.
M. Desjardin a cité qu’on ne pouvait rien y faire, sinon éduquer; et c’est là que repose notre force collective, l’éducation. Éduquer notre entourage et surtout notre progéniture à adopter des valeurs de respect envers chaque individu. Cela demande du temps, et une implication personnelle de la part de chacun. C’est un long et méthodique conditionnement des valeurs humaines. Un don de soi envers l’humanité.
Je l’ai déjà dit : On retrouve chez les autres ce que l’on porte en soi.
Si vous êtes enceinte, vous verrez des femmes enceintes partout : au cinéma, à l’épicerie, sur la rue, partout. Le racisme vous atteint ? Vous en trouverez à profusion, où vous tourniez votre regard. Il en va de même pour le harcèlement sexuel, l’obésité et la couleur qui, justement cette année, vous plaît tant. Après tout, il est logique que l’on soit davantage attentif à la source de nos préoccupations personnelles.
Après ce constat rassurant, j’ajouterai cependant un très léger bémol. Il faut demeurer conscient du fait que, comme le dit si bien ma soeur :
«C’est pas parce qu’on est paranoïaque qu’on n’est pas persécuté.»
Les plus jeunes générations ont été éduquées avec du matériel scolaire et des dessins animés dans lesquels on peut voir des individus de toutes les couleurs, toutes les religions, toutes les grandeurs, grosseurs et orientations sexuelles.
Il y a un contre-courant qui annihile cet effort dans l’éducation, une fois à l’âge adulte, des films avec des idéologies racistes, sexistes, homophobes, nazistes, etc. Et l’actualité nous montre tous les jours une forme de propagande évidente envers, évidemment, les Arabes, les noirs des gangs de rues de Montréal-Nord qui s’entretuent, etc.
Ainsi, oui, il y a encore du racisme, du sexisme, de l’homophobie et du nazisme, et avec Martineau au Voir, il y a beaucoup d’athéisme extrêmiste.
A propos de se méfier de certaines personnes, je suis entièrement d’accord. Par exemple, lorsque j’étais à Paris, je me méfiais des Arabes dans le quartier Sacré-Coeur parce que je savais pertinemment que la racaille se trouve à cet endroit, et le fait est qu’on a tenté de me voler. Par-contre, je ne crois pas que ce soit du racisme. C’est un fait dans nos sociétés multiethniques que les immigrants ou même ceux de la deuxième génération sont parfois getthoisés. Malheureusement, il y a un problème autant au sein des communautés ethniques qu’au niveau de la société qui les accueille en ce qui a trait à leur intégration.
On a encore du chemin à faire et je crois que nous sommes sur la bonne voie alors que le boum d »émigration au Québec est encore jeune à mon sens (35 ans) si on oublie les Italiens et les Grecs qui sont très bien établis.
Concernant les emplois, je ne peux pas me prononcer, mais je crois que notre système de discrimination positive fonctionne bien et qu’il y a peut-être trop de personnes dont la langue maternelle n’est pas le français à Montréal, et lorsqu’ils se font refuser un emploi, ils sautent peut-être trop vite aux conclusions. Ceux qui font Mcgill et Concordia, pour le Québec, c’est peut-être une mauvaise idée.
ouin, il est vrai qu’a force de chercher des poux, on en trouve.
Malheureusement et comme mentionné, on biaise les solutions au vrai problème et on « engourdit » les réflexes qui devraient remonter lorsque le « vrai » racisme se manifeste.
C’est comme lorsqu’on a enlevé le commanditaire de céréales pour enfant au Carnaval de Québec sous prétexte que c’était odieux de faire de la publicité sur le dos des enfants. C’était le commanditaire qui avait les plus beaux chars allégoriques pour les enfants. Colorés et stimulants pour eux. Pourtant, il est curieux, que personne ne s’est offusqué sur celui de la Société des alcools, lequel si on veut lire entre les lignes, incite la consommation alcoolique et que la majorité du public du Carnaval est « mineure » hahaha!!!
Lorsqu’on regarde de près, on peut retrouver des absurdités partout.
« A ceux qui ont souffert de l’arrogance coloniale, du racisme, de la xénophobie, nous pardonnons les excès de leur propre arrogance nationaliste, de leur propre racisme et de leur propre xénophobie, et nous nous désintéressons par là même du sort de leurs victmes, du moins tant que le sang n’a pas coulé à flot » Les identités meurtrières – Amin Maalouf
J’ai vécu 24 ans au Québec puis, 4 mois en Ontario. Pendant 4 ans, j’ai porté le hijab. Je peux donc comprendre ce que c’est que de ne pas se sentir chez soi, malgré des très belles lois nous garantissant la liberté de la religion. Difficulté de se trouver un appartement, un emploi, les réponses sèches, les insultes dans la rue, je connais. Ce que je n’ai jamais vécu en Ontario.
Je suis maintenant de retour à Montréal. Sans hijab. Avec des cheveux blonds, des yeux, des vêtements ajustés, un appartement et un emploi. Ces deux derniers éléments, j’ai pu les trouver sans difficultés. Et il m’arrive d’enrager quand je vois des chauffeurs d’autobus répondre sèchement aux musulmanes, aux noires, aux gens qui s’expriment moins bien en français. J’enrage mais je ne défends pas. Car je sais que ça ne se fait pas. Je ne veux plus me faire remarquer, me faire juger. Prendre le parti des « autres », c’est prendre parti contre les siens. Les blancs, francophones, baptisés mais qui critiquent sans cesse leur religion. C’est ce que je suis supposée être et c’est tout ce qu’on voit de moi.
Je commence à comprendre pourquoi l’extrêmisme existe. À force de se faire rappeler nos croyances, notre couleur, notre origine, ont fini par croire que c’est tout ce qu’on est et que c’est la seule chose à laquelle ont peut s’identifier. Et on finit par en vouloir aux autres de ne voir que ça.
L’Ontario, terre promise pour les « différents » du Québec ? Je ne crois pas. Mais affirmer que les québécois sont tolérants est exagéré. J’espère que vous m’excuserai de cracher sur mon peuple de la sorte. Mais ce peuple m’a empêché d’être moi-même
C’est drole quand même tout ce que je lis dans cet article…C’est comme si on disais que les Noirs ou les personnes d’une autre race que nous exagéraient du fait que certaines personnes soient racistes.Imaginez vous quelques minutes à leur place dans un autre pays une autre langue une autre culture essayant de vivre à travers tout ca et vous faire regarder comme si vous étiez extrêmement bizarre…vous auriez envie de faire changer les choses vous aussi,et bien c’est ce qu’ils tentent de faire.
Le racisme n’a plus sa place dans notre société en l’an 2005 peu importe la race la langue la couleur de peau….qu’est-ce que ca change??Rien du tout….Ca reste un être humain qui est fait comme nous de l’intérieur sauf que lui pense pas nécessairement pareil vu sa religion sa culture.
Pourquoi ne pas essayer simplement de comprendre sa culture et de lui apprendre la notre comme ca on pourraient peut-etre enfin s’ouvrir l’esprit et apprendre à se respecter autant eux que nous.
Ce que cette histoire d’emballage manifeste au fond, c’est le vieux fond de xénophobie que toute collectivité entretient du seul fait qu’elle se considère comme étant un groupement de personnes qui possèdent grosso modo des carctéristiques communes. À partir de cette vision de son existence comme structure distincte, tout individu qui semble différent en comparaison de ce concensus sur les particularités est peçu comme étrant étranger au groupe. Cette particularité qui fait exclure du nombre des composantes ceux qui ne les possèdent pas est en somme la face négative de la vision de la structure qui forme ce groupe, laquelle est perçue quant à elle comme en étant la face positivre. C’est donc dire que toute société le moindrement structurée est xénophobe. Là où elles se distinguent les unes des autres est dans le degré de ces sentiments xénophobes chez ses composantes. Plus les individus d’une société définissent ces paramètres d’existence à partir de critères pointus que ne possèdent que des catégories restreintes de ses composantes et plus cette société sera xénophobe. À la limite, quand ces critères se font trop exclusifs chez certains de ces éléments, on peut dire d’eux qu’ils sont racistes et si trop de ses éléments font de même, que cette société-là est aussi ouvertement raciste. Il est clair que le fait de s’en prendre à des manifestations de xénophobie comme étant des phénomènes racistes n’aide pas à voir clairement les enjeux. Il n’en demeure pas moins que la frontière est poreuse entre la xénophobie et le racisme et que ces deux phénomènes se placent sur un même continuum qui va de secrètement xénophobe à ouvertement raciste. Il faut fdonc demeuerer vigilant car l’une ou l’autre des manifestations de l’en soi collectif que sont la xénophobie et le racisme cache son vis-à-vis.
Bon alors comme il faut quelqu’un pour le dire et bien je serait la voix qui le fera. Non mais crier au racisme pour un emballage faut vraiment mais vraiment cherche l’aiguille dans la botte de foin. David, mon fils mangeait et mange encore ce genre de bonbon qui s’accompagne à la fabuleuse (slush) que l’on vent chez Couche-Tard et jamais au grand jamais l’idée de regarder cet emballage négativement ne m’est elle passée par la tête.
Tu vois le racisme c’est comme une plante, tas le choix, tu le nourris et il prospère, tu ne le fais pas et il meurt, simple non. Quand je regarde la communauté noire monter aux barricades et dénoncer un emballage TOTALEMENT inoffensif en ce qui a trait au racisme c’est du genre crier au loup pour absolument rien, nada, nil. Ici au Québec le racisme demeure un problême minoritaire, on ne parle aucunement d’une masse de gens prêts à lapider le premier venu on parle d’une poignée de pauvres tarés en manque de quotidien.
Mais quand je regarde ce genre d’accusation j’ai comme cette impression qu’on me prend pour le dindon de la farce. À ce niveau on met quoi sur les étiquettes, une couleur unie pour ne pas déplaire a Sir Crayola ? Peu importe la couleur nous portons tous des étiquettes, ici semble que nous soyons des mangeurs de hot-dog, ben tu vois ça me va et je n’en perd aucunement le sommeil. À ce stade Terre-Neuve aurait enlevé l’ancre qui l’attâche au Canada afin de se pousser des rires collectifs d’un pays depuis fort longtemps et dériver en paix et dans le respect non.
Ce genre d’accusation est gratuite et demeure selon moi nocive dans une collectivité qui dit vouloir vivre en harmonie avec tous et chacun mais qui à chaque fois ne râte aucunement la chance de nous dire qu’en quelque part nous sommes les méchants.
En ce qui me concerne ici c’est non seulement nul et avenant….c’est hyper nul et fatigant.
Quand j’ai vu ce dessin sur le paquet de bonbons, j’ai vu une caricature d’un certain type d’individus, pas une caricature d’une race entière. C’est l’article qui l’accompagnait qui faisait ressortir les caractéristiques raciales.
Mais crier au racisme ainsi n’amplifie-t-il pas les différences entre les races au lieu de les diminuer ?
Évidemment, je ne parle pas ici du vrai racisme, de quelqu’un qui se fait refuser un appartement, un service ou un droit de parole, de quelqu’un qui se fait insulter ou mépriser à cause de sa race. Ce quelqu’un a parfaitement le droit de dénoncer le racisme. Mais sera-t-il entendu ou sa voix sera-t-elle couverte par la masse qui crie pour protester contre un dessin sur un paquet de bonbons, Oprah qui attribue au racisme qu’on ose lui refuser l’accès à un magasin après la fermeture et tous ces autres exemples ? J’espère entendre les protestations justifiées, mais j’ai envie de me boucher les oreilles.
La publicité de Couche-Tard était-elle si déreangeante que ça. Un gars de race noire avec des rasta et un gros sourire. Si le gars avait été blanc chinois ou sud-américain. est-ce qu’il y aurait eu un scandale? lorsqu’on était petit et on achetait des bonbons sûrs avec un gars de race blanche avec des yeux qui lui sortaient de la tête. Est-ce qu’on s’offusquait? Oui, on retrouve du racisme dans notre société mais si on prend tout avec des pincettes comme combattre une pub avec un gars qui a les cheveux bouclés. On n’en finira plus. Le gars qui fait l’annnonce de crème glacée. Il est noir et a les cheveux long. Est-ce qu’on va lui demander de retourner la pub par peur de racisme, de moquerie ou de stéréotype?
Il est vrai que la question du racisme est très épineuse et délicate. Il est possible de tomber dans le piège du racisme, mais aussi, il est facile de s’y faire pousser, et c’est à ce moment-là que c’est moins drôle! Ainsi, j’ai déjà entendu dire d’une femme noire qu’elle n’avait pas eu de HLM en raison de sa couleur et que les employés de l’Office des HLM étaient des racistes. Pourtant, la dame avait été évaluée par un système informatique dont les critères de sélection et d’évaluation sont très précis et ne tiennent nullement compte de la race, mais plutôt des revenus.
Autre exemple: la police. On reproche beaucoup à la police de cibler les minorités visibles. Mais lorsque, statistiquement, ces minorités, toutes proportions gardées, commettent plus de crime que les autres populations, on ne va quand même pas fermer les yeux là-dessus et envoyer les enquêteurs surveiller des québécois types? À l’inverse, dans certains types de crime, se sont les québécois blancs qui sont les plus actifs. Dans ce cas, la police les surveille, eux! Ainsi, à Londres, il est certain que si vous êtes musulmans et islamistes de surcroit, il faut vous attendre à être espionnés… et ce n’est pas du racisme, c’est simplement le bon sens!
D’un point de vue plus terre à terre, certains types d’emplois ne sont pas faits pour certaines catégories de personne. Ainsi, en informatique, vous retrouverez peu de femmes et de noirs. Dirons-nous que c’est parce que les gestionnaires de ces domaines sont racistes? ou plus simplement que ce type d’emploi n’intéressent pas ces personnes (on n’a d’ailleurs pas d’explication là-dessus!).
Il faut éviter de tout vouloir normaliser et d’en arriver à croire que tout le monde est identique et interchangeable. Chaque culture a ses forces et ses faiblesses. Ce qu’il faut, c’est tirer le maximum de chaque force, sans être obligé, à chaque fois, d’expliquer qu’on n’est pas raciste!
Mais comment dire, ici à Montréal, on a le journal de Montréal qui par ces affreux gros titres nous envoie régulièrement des histoires de noirs fraudeurs, mauvais payeurs, d’autres histoires d’arabes fanatiques, terroristes, ou encore d’autres histoires d’indiens qui ne paient pas d’électricité et qui profitent du système. Et vous savez quel est le tirage du journal de mourial? Énorme! Vous avez un magnifique journal à peu près semblable à Québec… Je vous le dis!!
On ne se dit pas raciste, mais des histoires de gangs de rue, c’est toujours des noirs, ou encore des « latinos » qui en sont la cause. Mon point est qu’en décriant parfois le problème du racisme, les médias ne se gênent pas ensuite pour décrier ce que cette tranche de la population nous cause comme ennui.
C’est plus subtil, ça renvoie l’image de donner de l’information, et lorsque l’occasion se présente, on monte en épingle une petite affaire, et on montre patte blanche. On dénonce de façon virulente, mais à la page suivante, un méchant noir s’est fait un dépanneur…
Cette façon de faire des médias est hypocrite, et démontre bien peu de morale quant à la nouvelle ainsi répandue, et l’effet de manipulation qu’ils savent bien posséder. La responsabilité du média d’information est indéniable selon moi, elle se nourrit de la controverse, en donnant des deux côtés à la fois. Ça fait vendre du papier, ça fait des cotes d’écoute, mais le problème ne se résout pas comme ça.
L’éducation de nos institutions en matière de diffusion de l’information est à refaire. Se poser la question sur les impacts de la publication de faits divers à caractères racistes est-elle bien nécessaire? Un autre méthode de rendre la nouvelle serait-elle possible?
On est loin de l’avoir réglé ce problème-là…
En passant, le titre de votre chronique est aussi le titre d’un roman de Florant Zeller, qui avec un titre pareil y va lui aussi dans la controverse en mélangeant le sexe et le Coran…
L’art de faire une tempête dans un verre d’eau!!
Si l’emballage avait été raciste, il n’y aurait pas eu ce genre d’afro je ne sais quoi sur l’emballage. Ceci est une caricature.
Et si c’était un bedonnant chauve en camisole et legging et qu’on lui voit le nombril?? Les obèses, les chauves et les pauvres auraient porté plainte. Ben voyons.
Il y a assez de cruauté, racisme, etc. sans essayer d’en voir partout.
Les fabricants de ce produit doivent se tapper dans les mains, croyez-moi. Presque tout le Québec connaît maintenant leurs produits, car il n’y a pas seulement cette variété.
Je suis très consciente du racisme qui existe depuis des siècles, et je trouve cela très désolant, mais tout ça n’a rien à voir avec ce produit. On ne le dira jamais assez.
Je me demande si un jour ça sera tout à fait possible et normal de passer à côté d’un noir sans se demander s’il nous a pris quelque chose ou encore si c’est un criminel. C’est comme si c’était ancré depuis toujours dans la tête des gens et les gens qui ont des préjugés maintenant les transmettent en quelque sorte aussi à leurs enfants. Peut-être que ce sera moins évident avec les années qui passeront, mais de là à dire qu’il n’y aura absolument plus de raciste, il y a un pas que je ne voudrais pas franchir.
Pour en revenir aux bonbons qui ont tant fait jaser ces derniers jours, je crois que c’était tout simplement exagéré de la part des noirs de vouloir et d’exiger que ces bonbons soient retirés du marché. Franchement, il ne faut pas couper un cheveu en quatre par simple plaisir, et ils auraient dû réfléchir un peu plus au lieu de faire ce geste stupide. Ce ne sont que des bonbons et ce sont bien les seuls à avoir imaginé une intention malveillante au commerçant.
Que tout le monde fasse son bout de chemin, et que chacun essaie de faire un petit effort et je pense que tout pourra aller mieux à la longue.
Voilà…juste par cet article vous venez de faire tout ce que les groupes de défense des droits des minorités cherchait à avoir….. qu’on en parle!!!! Je ne sais pas combien de lecteurs vous rejoignez chaque semaine mais je sais que vous venez de toucher un grand nombre de personnes avec cet article et comme vous le dites si bien dans votre texte…ils ne demandent que ça et je dois dire que cette semaine vous leur donnez sur un plateau d’argent car en plus vous prenez leur position et vous expliquer leur geste. Je ne dis pas que tout ça est mauvais et que je suis contre mais ils ont quand même réussit à toucher plusieurs personne en poursuivant Couche Tard, vous n’êtes surement pas le seul à penser comme ça et c’est normal alors il est faux de dire que même si ils essayent de tuer plus gros qu’eux ils font rire d’eux au contraire c’est des gens comme vous et moi qui prennons conscience à fore de les voir se battre qu’ils ont une cause dur à gérer et ils ne savent plus très bien quoi faire alors ils prennent tout ce qui passe.