Vous allez rire. Beaucoup même, parce que c'est souvent très drôle. Cela s'appelle l'Horloge biologique, c'est le nouveau film de Ricardo Trogi qui sort la semaine prochaine, et malgré ce qu'en disent ses auteurs (Jean-Philippe Pearson, Patrice Robitaille et Trogi), il s'agit bel et bien de la suite de leur film précédent, que vous avez presque tous vu et qui s'intitule Québec-Montréal.
Une suite puisque ce film part des deux mêmes prémisses que l'autre. D'abord ce vieil adage qui veut que la tragédie des uns soit la comédie des autres, et ensuite cette même troublante constatation: la faillite du couple à l'ère de l'hyper-individualisation et de la marchandisation sentimentale qui veut que, l'objet du désir ne convenant plus, on le jette pour mieux le remplacer. Cela à la différence près que le couple se transforme ici en famille, élargissant le fossé qui sépare les préoccupations des mâles de celles des femelles.
Mais la trame de fond qui unit véritablement ces deux comédies, c'est la vérité. Pas comme dans l'"heure de vérité" ni comme dans "il pose les vraies questions". La vérité comme dans la banalité des petits moments de lâcheté, des trahisons, des mensonges que l'on se fait à soi-même, du cul qui étourdit ou qui intoxique, de l'impossibilité de communiquer. La vérité du désœuvrement d'une génération torturée entre l'appel de la famille et l'envie de poursuivre l'illusoire party que la société de loisirs dans laquelle nous vivons a élevé au rang d'idéal.
Cette vérité, elle se retrouve aussi dans la langue des films de Trogi. On y parle vrai, on y parle trash. C'est une langue vulgaire, dites-vous? Certainement. Vulgaire au sens premier du terme: banale, courante, "mise en usage par le commun des hommes (sans aucune valeur péjorative)", dixit Le Robert. Cette vulgarité, ce n'est pas de la frime, ce n'est pas pour choquer, mais pour faire vrai. C'est même un gage de sincérité. En comparaison, les intellectuels des Invasions barbares et du Déclin parlent peut-être un peu joual, mais il s'agit tout de même d'une autre langue, celle d'universitaires, alors que les personnages des films de Ricardo Trogi – des enfants de ces baby-boomers attachés à une certaine idée de la culture -, eux, ne frémissent certainement pas à l'idée de se faire parler des bouleversements de l'an 1000 alors qu'on leur administre la salvatrice branlette en fin de programme d'un massage avec extra.
Toute cette vérité a le don de faire rire, disais-je. On rit gras, bien débile, et souvent jaune. Parce que les répliques de ce film amusent autant par leur authenticité qu'elles nous affligent en nous renvoyant une image tout à fait juste, mais ô combien accablante de notre époque.
Une ère où faire des enfants serait l'acte le plus absurde que l'on puisse commettre? C'est l'idée qui me taraudait en sortant du cinéma l'autre soir. C'est aussi la question que semble poser ce film. Faut-il se retirer du monde pour survivre en couple, en famille, sans plier devant la tyrannie d'un monde de jouissance intempestive où l'image qu'on nous envoie du bonheur est celle d'une liberté absolue, tandis que l'image du père de famille ressemble, le plus souvent, à celle d'un imbécile heureux, prisonnier d'une mini-van, qui feint la béatitude en attendant le divorce pour enfin revivre?
Je n'ai pas de réponse. Le film de Trogi non plus, et c'est sa plus grande qualité. Celle de ne pas être un film moralisateur, mais qui dépose un bilan. Il n'analyse pas la détresse de ces jeunes hommes écartelés entre des idéaux irréconciliables, mais il la montre. Il la dit.
C'est déjà beaucoup.
ooo
Un souvenir récent.
Il fait chaud. Très chaud. Sur la terrasse bondée du bar, les corps s'effleurent, se heurtent. Chaque petit espace entre eux est comblé par le désir. Par l'envie. "Tu sais, la vie, ça peut aussi être un océan de possibilités", me soupire tristement un ami, marié, dont les pupilles vacillent au rythme des seins pratiquement dénudés qui suivent les contre-temps d'un rap générique.
C'est à lui que je pensais en quittant la salle de projection. À son "océan de possibilités" qui aurait très bien pu faire partie des dialogues de cette Horloge biologique que vous allez sans doute adorer, comme moi, mais dont vous ressortirez un peu déprimés quand même.
Surtout, ne vous inquiétez pas de cette saveur un peu âcre qui vous sera restée en bouche. C'est pas la faute au beurre synthétique qu'ils mettent dans le popcorn, c'est la vérité qui goûte un peu le crisse.
Il est tellement facile maintenant de jeter tout ce qui nous demande de l’effort… La fidélité et l’engagement sont deux choses très difficiles à concevoir maintenant, dans une société de consommation comme la nôtre. Tout est trop beau, trop gros, trop intéressant désormais pour qu’on puisse passer à côté!
Je me surprends parfois à me demander si moi-même, je vais être capable de résister à tout ce que cette société nous pousse à faire. En couple depuis plusieurs années, je me demande si c’est vrai que l’herbe est plus verte chez le voisin. Ces moments de questionnement me font presque peur, car je suis bien dans la situation dans laquelle je suis présentement, mais je vois tout le monde autour de moi, et je me dis que c’est peut-être moi qui n’ai pas compris! C’est bizarre n’est-ce pas?!!
Mais je reviens toujours à moi en me disant que finalement, on sait ce que l’on perd, mais on ne connaît pas ce que l’on prend.
J’ai beaucoup entendu parler de ce film qui sortira dans les prochains jours, «L’Horloge biologique» et je dois dire que j’ai bien hâte d’aller le voir ! Une suite de «Québec-Montréal» peut-être, mais une réflexion sur les hommes d’aujourd’hui qui hésitent entre leur petit côté sucré ou leur côté nutritif, comme dans la pub des Mini Weath, surtout! Je pense que ce film ne pourra faire autrement que de susciter des réflexions et surtout, beaucoup de discussions dans les couples, entre gars, entre amis, etc… Personnellement, je connais beaucoup de gars qui sont en couple, qui sont père et qui surtout, m’épatent parce qu’ils s’avèrent être des pères impeccables pour leurs enfants. Surement que les hommes d’aujourd’hui ont une certaine peur devant les changements qu’apporte sans aucun doute l’arrivée d’un enfant (les femmes aussi, je vous assure !) mais je pense qu’ils ne deviennent pas nécessairement des «imbéciles heureux, prisonniers d’une mini-van, qui feignent la béatitude en attendant le divorce pour enfin revivre»
J’ai tellement hâte de voir ce film, pour enfin pouvoir me faire ma propre impression de ce long métrage, dont les médias disent : très véridique, la vraie vie quoi…
La paternité vécu par les hommes, dont trois personnages qui la vivent sous un angle différent. Il n’y a que trois angles possibles : ceux qui veulent des enfants, ceux qui n’en veulent pas et ceux qui sont entre les deux. Alors il est évident que tous pourront se reconnaître dans l’un des personnages, ou encore, reconnaître un de leur ami, voisin ou frère.
Ce matin, j’écoutais la radio et une animatrice a fait une remarque fort intéressante: si c’était une femme qui avait écrit ce film, elle aurait passé pour une frustrée de la vie… Et bien vous savez quoi? Les deux réalisateurs ont acquiescé! Alors, j’ai plus que hâte de voir ce film! Québec Montréal était assez intéressant, alors avec un budget un peu plus gonflé, des réalisateurs qui ont pris de l’expérience et des comédiens que les gens apprécient, le long métrage Horloge Biologique augure assez bien.
J’ai vu Québec-Montréal et je suis aussi impatient d’aller voir l’Horloge biologique. J’ai déjà mes billets de réservé, mais je ne sais pas encore avec quelle fille j’irai. Bref, ma blonde ne peut pas venir. Tant pis pour elle. Je ferai peut-être des enfants avec celle qui veut sortir et aller au cinéma ce soir la avec moi.
Assez les plaisanteries, au sujet du couple d’aujourd’hui et de l’idée d’avoir des enfants, je suis totalement dépassé. Mais je crois avoir touché le bobo. Avant d’être heureux à 2, il faut commencer par être heureux seul. C’est conditionnel à la réussite d’un couple, et davantage véridique pour élever une famille.
Ceux qui croient encore que le bonheur est seulement la minivan stationnée dans la cour d’un bungalow qui attend la sortie chez Loblaws et Wallmart le dimanche, eh bien c’est pathétique.
Moi j’aime des filles qui savent où elles vont, et c’est sûrement la même chose pour elles, c’est-à-dire des gars branchés. Le problème avec les filles, c’est vrai, il y a l’horloge biologique. C’est plus fort qu’elles, elles veulent des bébés.
Malheureusement, autour de moi les couples se séparent, je vois des mères monoparentales partout, des filles qui se font avorter…
Enfin, c’est le problème des autres…
La pensée et les valeurs qui en découlent, nous distancent de plus en plus de nos origines biologiques. Les mouvements sociaux, orientant également des influences considérables, la mer peut devenir agitée. Le trafic et la circulation, parfois denses, nous désorientent souvent et nous éloignent de nos convictions profondes.
Les existentialistes, souvent des intellectuels, s’efforcent d’ÊTRE. Leur pensée, tellement forte, les éloignent souvent de la réalité. De nos jours, ce courant n’est plus à la mode, mais les fondements s’expriment autrement.
Trogi s’intéresse beaucoup aux relations homme-femme, un sujet d’actualité. Les enfants apparaissent dans son dernier film, une suite intéressante. Quant au langage utilisé, sans le considérer plus vrai, il peut être cependant plus accrocheur. Les mots expriment la pensée, qui devient parfois tordue, comme les mots…
«Une ère où faire des enfants serait l’acte le plus absurde que l’on puisse commettre?»
Malheureusement, c’est la réalité. Notre belle société un peu trop individualiste ne produit presque plus d’enfants. Avant, les gens étaient pauvres et faisaient énormément d’enfants (grâce à l’Église) et maintenant, les gens sont de plus en plus riches et ne font plus d’enfants. Aujourd’hui, ce sont les pauvres qui font des enfants. Les riches préfèrent être confortables en vivant dans le luxe qu’avoir des enfants, quoique les deux choses sont possible en même temps. Il y a aussi les immigrants (souvent pauvres) qui ont beaucoup d’enfants. Si cela continue à ce rythme, nous deviendrons peut-être une minorité ethnique!
Que devrons-nous faire pour maintenir un taux de natalité au-dessus de 2.1? Je ne crois pas que l’Église peut se réapproprier le pouvoir qu’elle avait auparavant et heureusement! Je n’ai pas le temps d’écrire une solution qui pourrait profiter au bien commun de notre société, car je dois aller écouter un CD dans mon nouveau systeme de son.
Oui, nous sommes très individualistes!
« Comment puis-je être heureux? », se questionne l’Homme depuis qu’il peut raisonner; tout être, au cours de sa vie, s’interroge sur son bonheur, sur ce qu’il est et comment l’atteindre. Et cela me semble tout à fait normal.
Là où le bât blesse, c’est lorsqu’il se demande : « Comment puis-je être plus heureux? », qui s’avère être la question actuelle, la quête du bonheur de l’ère de la réussite individuelle. Conditionnés par la médiatisation, qui prône la célébrité et la richesse, et peint la classe pauvre et moyenne comme les souffre-douleur qui encaissent constamment catastrophes et tragédies, notre arbre des valeurs humaines se retrouve défriché, qui ne produit plus que des bonheurs archaïques et démodés.
En plus simple, les gens ne sont plus satisfaits des bonheurs qu’ils ont; ils veulent LE bonheur, sans aucune tristesse, sans aucun problème. Ils ne cherchent plus à apprécier ce qu’ils ont, ils désirent et envient ce qu’ils n’ont pas. Ce n’est qu’une insatisfaction puérile, qui origine d’un médiocre sens critique, d’un manque de réflexion.
Car en y réfléchissant un peu, si nous ne sommes pas comblés par ce que nous avons déjà, comment pourrions-nous l’être avec autre chose? Il faut apprendre à apprécier ce que nous avons, car c’est ainsi que nous trouvons le bonheur. Nous CRÉONS notre propre bonheur, il ne s’offre pas à nous sur un plateau d’argent.
À vouloir tout avoir, on finit par tout perdre…
J’ai bien hâte de voir ce film-là où on semble bien dépeindre la société telle quelle est : les gens qui ont une famille et les gens qui n’en veulent pas. Moi je suis tiraillée un peu là-dedans. Je n’ai pas eu d’enfants, je n’en voulais pas et j’ai une carrière. Par contre mon conjoint en a et quelques fois il se sent moins libre, par ricochet cela éclabousse..
Je pense que les gens trouvent leur équilibre soit dans l’une situation ou dans l’autre. Ce qui compte finalement c’est de se respecter. Je trouve absolument irréfléchi de faire des enfants pour faire plaisir au conjoint ou de penser qu’ils vont s’occuper de leurs parents quand ils seront dans un hospice…foutaise quant à moi tout cela sans vouloir heurter la pensée de personne!
Ce qui compte dans ce film comme le disait bien M. Desjardins c’est que le film n’offre pas de conclusion, à chacun de se la faire.
Bon cinoche!!!!!
J’ai joué au papa hier. Une amie monoparentale est venue me rendre visite et nous sommes allés au resto avec sa fille. Tout au long du repas, le serveur s’adressait à l’un ou à l’autre quant au choix de la fillette, présumant ainsi que nous étions tous deux parents. Erreur bien légitime. Et moi de regarder constamment mon amie (la mère) pour qu’elle prenne les décisions qui s’imposent pour sa fille. Raison supplémentaire paraît-il pour passer pour le père, je m’en remettais à ma « femme ». Puis, au départ, elle me prend pour une montagne et m’escalade, se prenant chemin faisant pour une fée du Cirque du Soleil. Il n’en fallait pas plus pour que plusieurs employés me fassent les sourires les plus ravissants et me félicitent de jouer ainsi avec cette fillette. Je n’ai pas osé les contredire, je crois que ça leur aurait fait trop de peine.
En sortant, je me suis dit qu’encore aujourd’hui, les hommes l’ont plus facile que les femmes. Surtout quand il en vient au rôle de parent. La mère prend des décisions, on ne l’en félicite pas pour autant. L’homme s’amuse, il devient un héros.
Les jeunes font l’amour pas mal plus jeune que dans mon temps. Je les envie un peu.
Les filles sont pas mal moins habillées que dans mon temps. J’en profite un peu.
Les jeunes boivent pas mal plus que dans mon temps. Je ne les envie pas pantoute.
Les jeunes semblent désabusés. Ils ont tout fait, goûté à tout. Ils veulent vivre comme dans les annonces de bière. Ça n’a pas l’air de donner le résultat voulu. Ce n’était pas nécessairement mieux « dans not’ temps ». Les problèmes sont différents. Ils s’en sortiront peut-être différemment. Ils sont poignés avec le sida, le terrorisme, Charest. Pauvre nous autres!
De nos jours, les couples pensent d’abord à eux et à leur plaisir. Nombreux sont ceux qui ne veulent pas d’enfants parce qu’ils ne veulent pas faire des sacrifices. La fidélité n’est plus à la mode, ce que l’on désire, c’est la facilité. La durée de vie d’un couple est de plus en plus courte et au moindre petit problème, les couples se laissent et recommencent les mêmes erreurs avec un autre partenaire. C’est triste! Ce film est donc sur le top de ma liste de films à voir très bientôt. Vive le cinéma québécois qui est si à l’écoute de notre réalité.
Je suis peut-être trop vieille mais je ne pense pas que les gars ont si peur de s’engager dans le joli monde des enfants. Bien sur c’est une grande décision mais je pense que les couples solides prennent cette décision sans avoir peur de l’avenir. Avoir des enfants ce n’est pas la fin du monde, c’est le début d’autre chose pleine de surprises, de joies et de peines. Le choix d’avoir des enfants est une décision qui nous suit toute notre vie, mais je crois que fille et garcon sont capables de prendre cette décision. Je trouve qu’on exagère cette peur des hommes face aux enfants et que ca tient plus de la légende urbaine que de la réalité. Dans mon entourage c’est plein de papa heureux et fier de l’être.
Même si je ne crois pas vraiment à cette peur, j’ai hâte de voir le film car je crois y retrouver des comportements poussés à l’extrême, ce qui peut être amusant. Un film est un film et on est pas obligé de croire tout se qui s’y dit, on peut en profiter et en tirer la lecon que l’on veut bien y voir.
Lorsque j’ai vu Québec-Montréal, j’ai reconnu plusieurs personnes autour de moi. La fin de la vingtaine et la trentaine au complet semblent être les étapes où les gens de ma génération se questionnent le plus et prennent souvent les grandes décisions qui auront des répercussions sur le reste de leur vie.
Trouver l’amour, le garder, se caser, s’établir, fonder une famille. que d’étapes stressantes et heureuses dans la vie. C’est le caractère irréversible de certains de ces choses qui stresse le plus et il semble plus admissible de le mettre en mots dans la bouche d’un homme. Le faire pour une femme aurait un tout autre effet; ce serait la dépeindre en être irresponsable. ce qui semble plus condamnable chez la femme que chez l’homme !
L’impression que j’ai eue en regardant Québec-Montréal est que le film avait été écrit par des gens habitant sur le plateau. Des célibataires de fin de trentaine pas encore casés et pas pressés de l’être ou encore désillusionnés de la vie. Est-ce que être en couple est tant une épreuve ? Pensez-vous que tous les hommes considèrent le couple et la paternité comme une prison et que la mini-van, le chien, la maison en banlieue, l’abri Tempo et le panier de basket au dessus du garage viennent automatiquement avec les enfants ? Et, est-ce que tout ce kit constitue vraiment une prison ?
Bref, j’ai trouvé le film Québec-Montréal un peu réconfortant. Réconfortant, car j’y ai reconnu des gens autour de moi mais surtout, j’y ai constaté que mon existence n’est pas parsemée d’aussi grandes inquiétudes que les personnages du film.
J’ai donc bien hâte de voir « Horloge biologique ». Après tout, soit ça va me conforter en me disant que je suis normale en cette fin de vingtaine où on ne voit pas encore le projet d’avoir des enfants poindre à l’horizon ou bien ça va me décourager en me disant que tout ça reste à venir !
J’ai adoré québec-montreal et je crois que je vais encore plus aimer l’horloge biologique. J’avais hâte de voir surgir quelques hommes téméraires prêts à décrire la situation réelle des hommes du Québec. Un film était probablement le meilleur moyen de le faire. Ça semble tellement évident après coup. Je leur souhaite la meilleure chance du monde et bien d’autres films du même genre. Même s’ils ne font que des suites informelles de Québec-Montréal, j’embarque!
J’aime entendre parler de la vraie vie. Elle est laide, pleine de pustules suintantes et elle écoeure. C’est assez le monde de fées et de lutins dans lequel on nous force à vivre depuis des années. Je ne veux plus croire au père noël et à l’amour. Si on est bien avec quelqu’un et qu’on finit par apprécier ses petits défauts, c’est ça l’amour! Vivre en s’imposant à soi-même et aux autres, des exigeances bien précices pour ne pas blesser sa sensibilité, c’est entretenir un type de faiblesse et d’immaturité qui ne rend service à personne. Il faut faire confiance aux autres et arrêter d’évaluer leur valeur seulement par rapport à ce qu’ils font.
Avant de donner la vie, il faudrait d’abord trouver un sens à la vie.
Les révolutions ont voulu transformer l’Homme en citoyen libre et responsable. Elles ont échoué. La contre-révolution américaine dans laquelle nous vivons actuellement a triomphé et l’humanité s’est métamorphosée en horde de consommateurs avides.
Désormais, les cultivateurs n’élèvent plus des cochons ou des boeufs, ils les « produisent » !
Et on voudrait que je « produise » des enfants?
Et on vend des sacs d’emplette prônant la simplicité volontaire au lieu de nous inciter à recycler tous les emballages dont nous inonde cette société compulsionnelle.
Tout s’évalue désormais en terme de fric. Parions que le vénérable « info culture » de Radio Canada jugera de la valeur artistique du dernier film de Trogi en fonction des millions de dollars qu’ils rapportera.
J’avais adoré Montréal – Québec par l’intelligence des dialogues, mais tout en préservant leur simplicité, ce qui fait que chacun d’entre nous pouvait se retrouver. En d’autres mots, ils disaient tout haut ce que nous pensons tout bas.
J’ai vu quelques extraits du nouveau film et je serai aux premières loges pour assister à sa projection. Ça semble être tout à fait dans la même veine: des phrases à la fois simples mais ô combien percutantes et toujours un reflet de la société. Ainsi, c’est le grand questionnement sur la paternité… questionnement qu’ont tous les futurs papas et mamans un jour où l’autre. C’est l’homme qui avoue candidement qu’il coucherait avec plusieurs des filles qui l’entourent lors d’une sortie dans un bar. C’est finalement cet autre qui, de façon un peu égoïste, ne veut rien savoir des bébés. Et lorsque ça blonde lui annonce que sa réserve de pillule achève, l’autre lui répond bêtement: « ben tu iras en acheter d’autres ».
Je suis convaincu que tout comme pour le premier film, je ressortirai de là enchanté!
J’espère de tout coeur qu’ils me feront rire, mais j’en doute. Je trouve qu’ils traitent de sujets trop sérieux pour que je me laisse aller. En tout ca, je leur fait confiance, je leur lève mon chapeau pour Québec/Montréal et j’ai bien hâte dans quel sens l’horloge va tourner. Les preview semblent évidents, mais j’ai hâte de voir comment sera construite l’histoire. C’est bien important pour que j’arrive à entrer dans le film, que l’histoire se tienne et que je sente qu’ils respectent les femmes à travers leur discours, on pourrait dire, presque politique.
« Tu sais, la vie, ça peut aussi être un océan de possibilités »
Quelle réalité ne pourrait être plus réelle!!!
L’adage qui veut que le jardin semble toujours plus vert chez le voisin se reflète plusieurs fois dans ce film.
L’envie de la liberté perdue avec la responsabilité qu’engendre la vie de famille a toujours existée tout comme le réveil biologique qu’apporte la vision de la sagesse et de la stabilité d’une vie familiale.
Ces aspects ne font que se modifier avec les générations, c’est tout.
J’ai bien hâte de voir ce film. Juste le teaser est à se rouler par terre. On retrouve l’hilarant « colon» de Québec dans une salle d’opération où sa blonde (pauvre fille) souffre le martyre entre 2 contractions. Les infirmières (jolies pitounnes aux gros attribus) jetent un oeil sur notre pauvre type et l’avisent qu’il est en train de manquer son 5 à 7… Le pout pout musical commence, on tent un drink au futur papa et la salle se transforme en bar spotlight à l’appui.
Est-il vraiment dans la merde en voyant maintenant que sa vie ne sera plus jamais la meme?
La suite au cinéma dès le 5 aout!
J’aime bien ce genre de film qui nous jette en pleine face ce que nous sommes devenu et nous font réfléchir à où nous nous en allons car je pense que si aucun auteur n’osais nous les montrer nous ne saurions pas vraiment par quel chemin nous passons mais quand nous voyons sur écran des gens qui ressemble à notre entourage et nous-même aussi parfois et que nous les trouvons ridicule ou trop-ci ou trop-ça et bien ça nous amène à une bonne réflèction sur nous et nous amène souvent à changer certaine chose (en tout cas dans mon cas) et c’est quand tout un chacun change une petite chose en lui que la société elle-même vient qu’à changer et prendre une nouvelle direction. J’ai bien hâte de voir ce film pour voir dans qu’elle direction il me mènera dans ma réflection.
Je ne lis plus de romans et je ne vais au cinéma que très rarement.
J’aime les films d’action où tout bouge se déplace s’anéantit,un peu à l’image de l’univers chaotique qui nous a créés.
Le baratin,au cinéma comme en littérature,me fait chier car il témoigne de l’importance démesurée que nous donnons à notre ineffable libre arbitre.
J’aimerais mieux être une galaxie sans intelligence qu’un crétin qui se croit le nombril du monde et qui reçoit le Prix Athanase David pour l’ensemble de son oeuvre.
Le « Road Movie »est le genre de film qui me semble le mieux définir le cinéma,avec nous dedans, créatures passagères que le temps emporte, veux,veux pas.
La liberté,c’est notre machine à voyager dans le temps et les enfants, la seule empreinte de notre passage ici-bas. La liberté,on connait,on en a tellement qu’on ne la remarque plus,même lorsqu’elle vous regarde en pleine face.Partout,tout le monde se parle pour ne rien dire.
Il m’arrive d’avoir des conversations plus étoffées avec mes amis quand je rêve la nuit qu’éveillé en plein jour.
Les enfants? Vous n’en avez jamais fait, pas par égoisme,on est 6 milliards,criss, notre espèce est pas en danger!Tout simplement vous ne vous êtes jamais senti fait pour la paternité.
Et puis un beau jour vous rencontrez une jeune femme qui vous apprend le contraire,qui vous révèle une part de vous-même que vous aviez toujours nié et pendant un très long moment,vous avez l’air d’un vieux con.
Le sable dans le sablier de votre existence se fige,le film de votre vie se met à tourner à l’envers, et vous cherchez désespérément votre soufle dans un flash back plus rapide, plus « vivant » que vous ne l’avez jamais été.
Dans les films de Trogi, vie et cinéma se conjuguent, s’aiment, voyagent et font des enfants migrateurs qui nous ressemblent.Ils nous emportent hors denous-mêmes, pour toujours.
Le sable ne coule plus en mots secs, il s’anime, se colore du visage clair comme l’aurore de l’enfant inespéré.
Ben non j’ai pas encore vu le film (j’attends de gagner mes billets aux enchères !), mais j’ai vu la bande-annonce et le ton semble donné, et semblable à Qc-Mtl. J’ai d’autant plus hâte de voir le film pcq je suis moi-même dans la trentaine et jeune papa. Donc directement concerné par le sujet du film.
Québec-Montréal me semblait davantage un film de gars si on peut dire, j’espère juste qu’Horloge biologique exposera aussi les points de vues féminins, pour ne pas que je sois le seul à me faire questionner en sortant du film ! Et d’après la bande annonce, oui ce sont les rapporst homme-femme qui sont encore au centre du propos mais toujours autour de l’axe du cul. Je suis donc d’accord aussi pour faire des parallèles avec le Déclin.
Alors comme disait l’autre, j’arrête d’en parler et je vais le voir.
Dès le départ, j’ai peur de me retrouver au même point de départ avec ce film qui parait-il reprend le même thème que celui de Québec-Montréal et qui pourrait s’intituler Montréal-Québec si on suit cette piste. Le premier de ces films de Trogi m’avait laissé sur l’impression d’être devant un de ces derniers films de la nouvelle vague française, un film où les images sont les compléments des dialogues, de ceux que les gens se font quand ils parlent à plusieurs niveaux sans prendre la peine de vraiment s’écouter, un oeil sur leur nombril et un autre sur l’accélérateur de la voiture qu’ils tentent de faire rouler plus vite que les rythme de leurs vies qu’ils trouvent désespérément lents. Au fond, ce que ces images raccontent, ces personnages n’en sont pas vraiment conscients, trop préocupés qu’ils sont par leur hargne pour tromper l’ennui, le leur, qui n’est que la conséquence écrasante qu’ils ne peuvent pas supporter de se trouver en face d’eux-mêmes et qu’ils ont besoin des autres, ni comme amis, ni comme amants, mais pour se faire de l’ombre et ne plus voir ni leur sihouette, ni leurs gueules qu’ils imaginent encore plus moches qu’elle ne sont à force de s’y fourrer toutes sortes de produits qui la font pendent un peu. Je ne sais pas si Trogi a réussi ce tour de force de nous faire revenir à Québec après être passé par Montréal, mais les quelques images que j’en ai vues me laissent plutôt penser qu’il nous a largués quelque part en chemin, qu’il a pris un chemin de sortie qui n’est pas indiqué sur des cartes, sauf peut-être sur celles qui figurent sur les napperons de ces relais routiers pour faire leur publicité. Mais j’espère fermement me tromper, car à mon sens, Trogi mérite mieux que de nous faire ingérer de la restauration rapide.
Un soupir qui évoque l’insatisfaction, le désir du beau qui est idéalisé et qui toujours nous échappe car lorsqu’on croit l’avoir attrapé il se montre ailleurs. Sommes nous prisonnier de nos pulsions?
La pensée ne nous vient pas du vide mais de la vie qui nous entoure. Notre sens grégaire fait de nous des êtres façonnés par notre environnement. Notre façon de voir pour originale qu’elle soit emprunte au tout dans lequel on vie.
Et l’on vit dans une monde festif ou la notion du plaisir tourne autour de la jouissance sans cesse renouvelée. Le couple sédentaire qui répond a une tradition ou la famille est le giron de la personnalité ne correspond plus à l’image médiatisée de l’accomplissement et de la réussite. Pourtant notre horloge biologique nous dicte qu’après la jouissance il faut se reposer, se satisfaire du plaisir déjà obtenu. Non nous dit notre milieu, il y a le viagra, le prozac, le cristal meth et tout ce beau monde à demi dénudé qui t’invite à poursuivre la fête.
Cela devient un cul de sac puisqu’à chercher le bonheur toujours plus loin on s’enlise dans un perpétuelle insatisfaction. Pourquoi ne pas se satisfaire des plaisirs tranquilles qui souvent se retrouve dans le sourire d’une personne aimée depuis longtemps, ou d’un enfant franchissant les étapes de la vie avec tous ses aléas.
Nous ne sommes prisonniers de nos pulsions et désirs seulement si on se laisse entraîner par cette image actuellement médiatisée du bonheur.
« Paul, ton 5 à 7 Paul », cette phrase, cette scène du futur père qui imagine boire et danser au moment précis où sa conjointe va accoucher d’un bébé à sa ressemblance qui va prendre sa place, le reléguer au secong plan, où l’appétit du petit nouveau-né va bouffer ses impulsions sexuelles, ses désirs de nuits blanches vont devenir de l’insomnie causée par des pleurs juvéniles et des couches de papier à changer pour libérer des petites fesses de la merde libérée, pendu au premier sourire du poupon en s’abstenant de jouir, le bolite sport se convertira en station wagon familial, il deviendra papa, au lieu de faire l’amour sur la banquette arrière, le fruit de leur amour sera assis sur un petit siège sécuritaire au centre du divan de l’ancienne luxure, un hochet à la main, une faim subite, le nouveau centre de son monde sera la promenage menant l’héritier à la garderie et ramenant des réserves de couches jetables à la maison au lieu d’une caisse de 24 et la barmaid qui a terminé son service, le vice sera congédié, les 2 seins seront fatigués, son entre-jambes sera en attente dans le labyrinthe de l’élevage de sa progéniture, finie l’aventure, les désirs renfloués par en dedans lorsque le nouveau centre d’attraction va percer sa première dent, seul peut-être le dimanche de la Fête des Pères aura du sens, un cadeau nature de la mère du petit, la cravate nouée d’avance : parce que demain tu as congé et tu passes la journée au parc en agitant la poussette qui a remplacé la laisse du chien qui t’a fait autrefois faire tant de conquêtes jusqu’au jour où tu as rencontré la femme mi-trentaine à l’horloge biologique à la date limite de la reproduction, tu vas tenter de l’aimer comme tu as aimé ta mère qui elle aussi te donnait un couvre-feu, des tâches ménagères à accomplir et la nouvelle maman découvrira tes wet dreams dans de beaux draps, tu entreras dans le moule ou tu amèneras ta jeune collègue de travail manger des moules loin de la foule en projetant de la manger au dessert
Québec-Montréal n’est pas un film qui aura marqué ma réflexion ni mon évolution spirituelle.
Je crois qu’en fait, il s’agit surtout d’un film de gars.
Qui touche plus les mâles, le mâle en nous…
Parce que tout tourne autour du sexe.
Les sensations priment et les émotions bien senties, qui réveillent et qui rapprochent du coeur, sont flushées. Une après l’autre… comme des mini-jupes en plein été.
Mentalement, je ne sais pas.
Mais physiquement les hommes sont faits – et conditionnés !!! – pour performer. Son coeur pompe toujours plus de sang pour le même effort, et en plus, il a ce gros muscle du bas qui lui rappelle constamment sa nature reproductrice. Faire fort, faire vite, mourir plus jeune.
La femme elle, vivra plus longtemps, toute en endurance…
Elle est, et reste, nourrice à vie. Ses enfants sont la prunelle de ses yeux, et jusqu’à ce qu’elle soit grand-mère, elle sera là auprès de sa progéniture… à leur montrer le meilleur de la vie. Parce que c’est aux femmes que revient l’incroyable tâche de transmettre la vie.
Notre monde de consommation étourdissant en rajoute. Les relations hommes- femmes se consomment rapidement, superficiellement. L’idéal familial n’existe plus. Le modèle social ne fonctionne plus.
Quand on est rendu à se demander si faire des enfants n’est pas la pire des bourdes, il est grand temps qu’un nouveau modèle d’organisation sociale soit encouragé. Que les hommes et les femmes, avec leurs différences et leurs essences semblables, s’unissent pour faire un monde meilleur.
Sinon…
… on disparaîtra tous, mâle ou femelle, du scénario. Pas fort!
La fuite du temps est sans doute la seule véritable preuve de justice en ce bas monde. Certains voudraient en arrêter le cours, d’autres choisissent plutôt de le suivre. Trois hommes dans la jeune trentaine sont à l’âge où l’on doit envisager de s’engager et peut-être songer à la paternité.
Comment réagir lorsque les amitiés changent et que lentement, le cercle se referme sur cette petite cellule qu’est notre nouvelle famille ? Que faire lorsqu’on sent que c’est la fin de notre jeunesse ? Nous nous éloignons nos amies, nos connaissances de jeunesse pour faire à notre tour notre petit vie de famille.
La fuite du temps nous fait dire que celui-ci passe donc vite! Oui, c’est très vrai mais il faut simplement prendre le temps de le voir passer pour apprécier tous les moments vécus seuls ou en bonne compagnie! C’est merveilleusement ça la vie!
Voilà, vous avez déjà une petite idée de mon état d’esprit! Je ne suis pas friande de ce genre de film, qui m’ennuie plus que me délasse. Durant les longs mois d’hiver, je recherche des films capables de me transporter hors du temps, des films dont la palette de couleurs colore une certaine réalité, des films qui transcendent mon imaginaire et agrémentent ma réflexion. Comme un chien qui court après sa queue, je tourne en rond avec nos films québécois en particulier, qui ont l’art de revenir en arrière ou de faire du sur place, comme un colibri qui butine! Je ne vois pas ce qu’il y a de drôle à revoir sur grand écran notre propre image, à retrouver le reflet d’une société déséquilibrée, non je ne vois pas. Il me semble qu’il en défile assez à tous les jours des gars qui explosent de testostérone, des femmes qui comptent seulement sur leurs énormes attributs, de jeunes adultes qui ne veulent pas sortir de leur adolescence! Je congestionne juste à entendre parler des exploits de nos ancêtres, comme si on en redemandait, on nous renvoie Aurore, enfant martyre. Vraiment, je n’ai pas besoin de visualiser en surplus les injustices de ce monde, les bassesses de méchants malades, le sexe à outrance, les absurdités de la vie quoi! Il y a des films qui interrogent, qui nous permettent de cheminer, qui apportent des perspectives différentes, il y en d’autres qui nous font rire, qui nous sortent de l’ordinaire et nous taquinent, le choix est vaste. Je trouve le cinéma québécois limité dans sa recherche de beauté (souvent pour une question de budget), il véhicule un langage qui est loin d’être raffiné, pourtant il y a tellement de façons de nous faire prendre conscience de certaines vérités. Un bon film doit nous faire rêver, nous isoler de la routine quotidienne, nous avons les talents québécois, il ne manque que les outils et un peu d’imagination.
L’homme désire toujours ce qu’il n’a pas. Lorsque l’objet de désir est consommé, on passe à un autre objet de désir. Le couple moderne qui dure est de plus en plus rare. Les gens préfèrent recommencer à zéro avec un autre partenaire que d’apprendre à faire des concessions. Pourtant, aprés quelques expériences malheureuses, on devrait apprendre de nos erreurs et non pas les répéter avec une autre personne. Il me semble que c’est plus logique. Ce film doit donc parodier la vie de couple moderne et surtout le fait que de moins en moins de gens désirent des enfants. Je crois que beaucoup de gens vont se reconnaitre dans ce film!
Voilà ce que je retiens de votre critique M. Desjardins. J’ai eu comme à l’habitude beaucoup de curiosité à lire vos propos toujours des plus objectifs. Une bien triste réalité que nous devons assumer, et cette forme de dé-socialisation dans le couple persiste depuis quelques décennies. Jusqu’où ça ira? Y aura-t-il un virement de bord bientôt?
Je suis allé voir le film Québec-Montréal et j’ai adoré. Je suis de ceux qui préfère les vraies choses, la franchise et l’honnêteté plutôt que la science fiction et les artifices de la majorité des films Américains. Je n’ai par peur de goûter à l’amertume, il faut bien l’assumer et l’apprivoiser, car cette dernière fait désormais partie intégrante de nos vies; et c’est bien dommage.
De nos jours il y a de moins en moins de choses permanentes. Le temporaire s’est maintenant bien incrusté dans nos mours et coutumes. L’un flush l’une et l’une flush l’autre, c’est un rouli-roulant d’aventures entre le mâle et la femelle. Les relations du 21e siècles semblent ainsi faites.
Alors ne manquez pas de voir ce prochain film de Trogi, Je suis persuadé qu’il a bien des choses à nous apprendre et un gros profit à en tirer afin de bâtir des relations meilleures.
The beauty is only skin deep, uglyness goes to the bone..
Tous les jeunes adultes, comme moi, qui ont gardé les petites pestes mal élevées produites par la génération X, vont revenir au bonnes vieilles valeurs familiales de leurs parents Baby-boomers, c’est moi qui vous le dis!!! Ce film-là va juste nous y inciter encore plus! ;)
Je crois que le film Québec-Montréal rendait compte avec une véracité déroutante de l’émergence d’une catégorie d’hommes malheureusement un peu trop courante actuellement : les gars qui se font mener par le bout du nez par leur blonde… Comme le type qui, au fond, n’en avait rien à cirer de déménager ses pénates dans le « night life » de la grande ville de « Mourial » mais qui y allait dans le seul dessein de ne pas contrarier sa blonde carriériste… Mais qui saute une coche et soudain fait montre de changer d’idée, en plein coeur du film, et décide de ne pas la suivre jusque dans « la grande ville »…
J’imagine que l’Horloge biologique est un peu la suite de ce film, dans le sens où le gars, en fait le même acteur que celui qui faisait sa petite crise de bébé à sa blonde future montréalaise, se fait carrément « embrigader » par sa blonde qui, elle, souhaite un kid au pc. J’espère seulement que ce film va réveiller tous les gars et les filles de Québec entre 25 et 35 ans… Vous voulez des enfants, les filles? Soit. Mais n’essayez pas de faire changer d’avis un gars qui semble peu motivé par cette perspective. Il a ses raisons, et combien de gars, un peu lâches, un peu mollassons, peu conscientisés et soucieux des conséquences de leurs actes, finissent par faire un enfant à leur blonde juste pour acheter la paix, parce qu’ils ne souhaitent pas la perdre en fait… Eh bien attachez bien vos ceintures, mesdames, parce que c’est justement là que le bât blesse… Tôt ou tard, celui qui ne voulait pas vraiment d’enfants finira par lever le camp, vous tromper avec la nouvelle stagiaire du bureau ou filer en douce dans la nature… En quête d’une nouvelle proie peut-être, qui n’affichera ni grise mine à la suite des nuits blanches passées à bercer bébé, ni surplus de poids sur les hanches, reliques du petit dernier, ni vergetures dignes des plus grandes oeuvres abstraites… Votre chum tient à aller voir ce film avec vous? Peut-être faut-il que vous y voyiez un message…
N’est-il pas intéressant d’écouter un film qui en plus de nous divertir nous laisse empreigner de question morales sur lesquelles ils nous faut se positioner? L’horloge biologique semble être un parfait exemple de ce type de film. Dans la société individualiste dans laquelle nous vivons nous pensons d’abord à nous avant d’avoir des enfants, et nous ne voulons pas briser notre mode de vie si parfait en ayant les nombreuses responsabilités de parents… Lorsque l’on voit le taux de natalité ci-bas on ne peut que constater que les humains contribuent à leurs propre pertes… Devrions-nous nous assurer de notre bonheur sur terre en ne perpétuitant pas la race humaine? Voilà une question existentiel auquel il faut réfléchir…
On dit toujours que les filles sont compliquées, qu’elles sont difficiles, qu’elles savent pas ce qu’elles veulent et qu’elles rendent la vie des hommes impossible et qu’elles leur gâchent leur liberté, par leur besoins suffocants !!
Et bien, j’ai des petites nouvelles pour vous ! Les gars sont devenus aussi compliqués que nous. Je sais pas si c’est parce qu’on a déteint sur eux ou qu’ils refoulent moins que dans le temps, mais ils ne savent pas plus ce qu’ils veulent. Ils veulent tout en même temps, la blonde pitoune, le femme, la mère de leur enfant, la cochonne, la « politically correct and perfect », femme fatale, etc.
Depuis que les hommes sont des métrosexuels, ils se sentent offensés. « Nous avons perdu nos droits, nos rôles ». Les femmes sont devenus indépendantes et autonomes, femmes d’affaires qui s’auto-gèrent et qui peuvent très bien élever un enfant seules si c’esy nécessaire. Alors, les hommes se sentent inutiles, se cherchent intérieurement à savoir « Il est où mon rôle d’homme viril, là-dedans ? ». Pour cacher ce désarroi, cette quête, il se tourne vers leur liberté et surtout une image de gars « tough » assoifé de liberté et d’expériences !
Le film « horloge biologique » est surement un portrait de la différence entre les gars qui s’assument et ceux qui s’assument pas. Les relations, c’est comme le fast-food : Consommez raisonnablement ! La modération a bien meilleur goût !
Comme Québec-Montréal, le film démontre sans doute l’échec des modèles de masse, tout comme les sacro-sainte traditions et les vieilles religions sclérosées qui se meurent. Nous sommes différents à la naissance, ce que semblent ignorer les décideurs de ce monde. Ce qui convient à Fido ne convient pas nécessairement à Pato, ce qui fait que nous devrions célébrer la différence au lieu d’essayer de l’aplanir. De vivre dans un monde où tous seraient pareils serait triste à mourir.
La façon qu’à trouvé Ricarco Trogi d’illustrer le quotidien qui nous ressemble de près ou de loin est brillante. Par le rire, la réflexion se fait plus légère. Pas de grandes vérités ici, mais les petites vérités du quotidien qui fait que nous sommes bien plus concernés. Bref, du cinéma vérité comme on commence heureusement (et enfin !) à en produire de plus en plus au Québec. Pas besoin de gros budget, seulement d’une bonne histoire à raconter. Comme quoi un bon médicament goûte parfois un peu le crisse !
Je suis bien curieuse de voir ce film. La bande-annonce m’avait sciée les jambes. Le gars pas trop sur de comprendre ce qu’il fait là, à tenir la main de sa blonde qui accouche et qui finalement se barre en suivant les décolletés rouges. J’ai ri jaune. En fait, j’étais jaune seulement. Mon chum, il pensait à quoi pendant que je poussais dans ma jaquette bleue?
Avoir des enfants ou pas? Ricardo Trogi pose une bonne question. Nous, nous avons répondu à la nôtre… Et nous avons bien hâte d’aller voir ce film, de connaître l’histoire de ces 3 couples et d’en rire… jaune mal à l’aise, rouge enthousiaste ou bleu nostalgique.