Il y en a qui abhorrent cette période de l'année où tout fonctionne au ralenti. Impossible de joindre qui que ce soit, des remplaçants partout, même à la télé et à la radio… ce qu'on peut s'emmerder l'été, grommellent-ils.
Permettez? Suis pas d'accord. Ce moment, c'est le meilleur. Tout s'arrête, le temps se dilate. Même les priorités changent, se disloquent, ne serait-ce que pour quelques jours. Pour preuve, la nouvelle qui m'a le plus troublé la semaine dernière, c'est le retour de François Reny à la télé. Cela m'obsède et m'afflige encore plus que l'état lamentable du programme spatial états-unien dont les déboires ne m'inspirent que poésie aéronautique: Ô NASA, suspends tes vols…
Par ailleurs, vos effusions épistolaires, elles, ne prennent guère de vacances à en juger par l'affluence du courrier qui me parvient ces jours-ci, à commencer par cette délicate prose concernant ma position très favorable à l'endroit de la dernière édition du Festival d'été de Québec: "Heille Desjardins, ils te payent combien pour écrire ça? C'est un festival de merde, bourré de pub partout, et en plus, il faut payer pour y aller. Ils te donnent quoi pour te rendre si docile, toi qui leur faisais la job les autres années? De la boisson? De la drogue?"
Vous avez l'air con comme ça, Monsieur ou Madame Machin, mais ce n'est pas une si mauvaise idée. De la boisson, de la drogue… Ce pourrait être efficace, surtout si l'envie leur prend d'inviter Philippe Lafontaine à nouveau l'an prochain. Le cas échéant, le gens du Festival seront heureux de savoir que j'aime le chardonnay très froid, les bières blondes, la vodka russe avec du tonic, le marocain, le jamaïcain, mais surtout, je n'aime pas François Reny, bien qu'il sécrète un je-ne-sais-quoi qui engourdit aussi le sens critique.
Rare position neutre dans l'émoi et la clameur que suscite ne serait-ce que la mention d'une énième réforme scolaire, Mme Mongrain écrivait quant à elle, sur notre site Internet: "Cher monsieur Desjardins, si je ne m'abuse, vous avez, à peu de chose près, l'âge de mon fils aîné. Laissez-moi vous dire que lorsque mon rejeton a amorcé sa scolarité, je ne comprenais déjà plus grand-chose au système d'éducation. Au fil du temps, les maths, le français et toutes les matières connexes m'ont perdue dans le détour. Je suis pourtant loin d'être ignare. J'ai terminé avec succès des études universitaires et n'ai jamais cessé de chercher à enrichir mes champs de connaissance. Pourtant, lorsque venait le temps de seconder mes fils dans leur apprentissage scolaire, je me sentais aussi à l'aise qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. La réforme que vous dénoncez sera-t-elle pire, ou meilleure? Je n'en sais trop rien. […] De toute façon, croyez-en mon humble expérience, il est vain de s'insurger, de se faire du mauvais sang. Nos chers décideurs n'en feront qu'à leur tête. Seule consolation au tableau: tous les jeunes de cette génération auront droit au même traitement. On verra bien où cela nous mène. Déjà, votre génération sait à peine écrire et elle peine à compter sans calculatrice. Et vous ne vous en portez pas plus mal."
Vous avez bien raison Mme Mongrain, le rouleau compresseur de l'appareil étatique ne saurait être arrêté. Anyway, l'aile jeunesse du Parti libéral du Québec a compris que d'autres combats primordiaux doivent être menés pour qu'enfin nos jeunes puissent apprendre en toute quiétude. Que proposent ces politiciens de demain comme priorité dans nos écoles publiques, me demandez-vous? L'imposition d'un code vestimentaire pour y éradiquer le port du string.
C'est quand même rassurant, non? Notre génération sait effectivement à peine écrire, mais pour ce qui est d'élever la connerie au rang d'art, elle peut se mesurer, et cela sans aucun complexe, à tous les diplômés du cours classique qui remplissent les sièges de l'Assemblée nationale.
Un drôle de numéro m'écrit. Celui-là, en plus d'avoir une calligraphie de rugbyman sous acide, me prend pour une agence de rencontres internationales: "Monsieur, je vous écris cette lettre pour vous demander si cela est possible de me mettre en rapport et de correspondre amicalement avec une dame canadienne habitant au Québec, âgée de 50 à 60 ans, parlant le français, aimant la nature, la mer, ainsi que pour échanger des cartes postales. Je joins dans ma lettre une carte postale de Bruxelles, qui j'espère vous fera plaisir. Jean Hunin."
Mon pauvre, il n'y a malheureusement personne dans mon entourage, pas même au bureau, qui corresponde à ce que vous cherchez. Cependant, je fais suivre votre demande à un autre membre de la profession qui organise des voyages de groupe avec des personnes de votre âge. Il s'agit même d'une célébrité locale, bien qu'on se demande toujours pourquoi. Peut-être connaissez-vous déjà François Reny?
ah tous ces journalistes qui manipulent les nouvelles.
Pourquoi faut-il et ce même en été que la nouvelle soit filtrée par ces rapporteurs de faits divers. Lors de la conférence de presse des jeunes libéraux plusieurs projets ont été soumis, le quel a été retenu par la presse, le string.
Le gros débat sur la nationalisation de l’eau est passé dans le beurre. Ça flash bien plus de parler du string. Dommage.
Tant qu’à François Reny ne t’en fais David, dans quelques mois ce sera déjà du passé.
Même les jeunes militants d’un parti de droite jugent que l’apparence est plus importante que les connaissance. C’est vrai, il ne faut pas donner trop de connaissances au jeunes, si on veut en faire des G.O.D. (gentils employés dociles) qui ne contesteront pas le mépris que les dirigeants de la compagnie feront preuve à leur égard. Ce n’est pas important d’être intelligent et connaisseur, il faut seulement en avoir l’air, on sera ainsi plus facile à manipuler pour les chantres de l’Église de l’Économie de Marché. Je souhaite seulement qu’il existe encore des professeurs contestataires qui non seulement enseigne des connaissances, mais aussi la réflexion critique. Selon moi, c’est l’intelligence, et non l’argent, qui feront évoluer notre société.
Non mais vraiment. N’en déplaise à plusieurs au moins M. Desjardins a une opinion. Tranchée oui mais une opinion. Pourquoi toujours frapper le messager? Je suis d’accord sur le fait que François Rény à la télévision il faut être mal pris! Je ne suis pas toujours d’accord avec ses opinions mais disons-le le Festival d’été de Québec met la gomme depuis quelques années et il y en a pour tous les goûts et le tarif est loin d’être prohibitif!!!
Quand à l’éternelle question de l’éducation, eh bien moi je considère que la société de demain va souffrir de ne pas savoir écrire son français avec cette réforme qui est loin de faire l’unanimité. Moi quand j’ai fais mon université j’ai passé l’examen de français à l’admission sans difficulté et aujourd’hui je suis capable d’écrire mes textes sans avoir sans cesse besoin de correcteur informatique. Au travail j’ai à écrire autant en anglais qu’en français. Alors les gens qui pensent que le français c’est passé date et bien détrompez-vous car on a besoin toute notre vie. Ce n’est pas une bonne idée de faire l’autruche par rapport au français ni au code vestimentaire dans les écoles primaires et secondaires!!
Je ferai ma cinquième année d’école secondaire cette année. J’ai toujours ressenti que j’avais quelques lacunes au niveau de ma culture personnelle. L’impression que j’ai est que mes parents, qui ont plus de cinquante ans, ont eu une éducation meilleure que la mienne. Ils ont étudié avec les religieux, mais apprenaient plein de choses que j’aurais aimé apprendre et qui s’apprennent mal seulement en lisant des livres. J’en ai déjà discuté avec quelques personnes et je crois qu’il faudrait axer un peu plus sur le par coeur. Par exemple, on dirait que les cours misent sur la compréhension et non sur ce qu’on retient par coeur. Bien sur, il y a peut-être une multitude de facteurs faisant que les jeunes réussissent mal en français par exemple. La lâcheté et le je-m’en-foutisme en fait probablement partie. On ne peut pas blâmer les professeurs si ces jeunes ne savent pas écrire, car ce sont eux qui sont trop lâches pour apprendre quelques règles par coeur qui leur serviront toute leur vie. Par contre, les jeunes de mon âge ont énormément de lacunes au niveau de leur culture, et ce peut-être parce que les cours ne sont pas assez « complets ». J’ai eu beaucoup de cours durant lesquels nous ne foutions presque rien… En fait, je crois qu’il est plus facile aujourd’hui passer son année en « se pognant le bacon » qu’autrefois…
Incroyable ces foutus bouts de cordes. Non mais quand même. Je suis un séparatiste dans l’âme, je suis donc obliger de critiquer et de couler les libéraux. Cependant, pour une rare fois je suis d’accord avec des libéraux. Pour les strings? Non je m’en fous royalement des strings, moi c’est l’eau qui m’intéresse. Nationaliser l’eau…. comment se fait il que ça ne soit pas déjà fait. Je n’était pas au courant que des étrangers nous pompaient notre eau pour la vendre ailleurs. On bénéficie de ça comment? Pourquoi c’est légal ça? L’eau c’est primordial, n’importe quel demeuré sais ça. Mais étonnament, tout ce que j’entends à propos de la sortie des jeunes libéraux c’est les foutus strings. Dans les journaux, les lignes ouvertes et partout on parle de sous-vêtements. Ce n’est pas que je suis d’accord que des jeunes filles se montre le cul, mais il me semble que l’essentiel c’est l’eau. Comment se fait il que la population vire à l’envers pour du sexe et de la nudité quand elle laisse passé des choses horrible sans rien dire. Comment se fait il qu’il y ait eu une commission d’enquête sur Bill Clinton et Janet Jackson alors que la population se fout de la guerre et comment se sont déroulées les élections. C’est à n’y rien comprende. Le sexe est donc le danger numéro 1 du monde? La guerre, la persécution, la pauvreté, la famine tout ça c’est bien beau tant qu’on ne voit pas une paire de fesses? Le monde fait dur.
Avez-vous remarqué comme y fait beau ! Et chaud !!!
Je suis d’accord avec vous M. Desjardins, c’est le meilleur moment. Et la chaleur accable les personnes qui, normalement, courent toujours plus vite. Elle les oblige à ralentir un peu. Ça ! À mon avis, c’est aussi très bien.
On dirait qu’on vit plus intensément en été. Est-ce simplement parce que les jours se font plus longs ? Ou peut-être que nos sens sont davantage sollicités. Comment ignorer la chaleur, la sueur, les odeurs qui en découlent. Comment faire abstraction des couleurs, celles des fleurs, des champs baignés des si nombreuses facettes de la lumière solaire. Il y a aussi tout ce que l’on entend, les oiseaux et cigales qui s’époumonent dès le petit matin, la circulation et les brides de conversations. L’été nous comble également avec tous ses délices. Des petits fruits frais au savoureux pesto, en passant par l’incommensurable plaisir de mordre à belle dents dans un melon d’eau par les jours de grande chaleur, de le sentir dégouliner le long du menton et de l’essuyer promptement en riant. Au fait, vous avez vu cette nouvelle variété sans pépins, qui nous prive du plaisir de jouer à celui qui le crache le plus loin.
Y fait chaud vous dites ? Rappelez-vous simplement l’été dernier. Combien de fois avez-vous eu envie de vous baigner ? Nenni canicule l’an dernier. Y a fait frette tout l’été. Alors souffrez en vous disant que vous faites de précieuses provisions. On ne sait jamais. Et jouissez-en !
Les jeune libéraux veulent-ils noyer le poisson en présentant une proposition sur le string, oblitérant celle autrement plus menaçante qu’est la privatisation de l’eau ? Ce débat occulté par les médias aurait mérité une couverture au moins égale.
C’est bien sûr de l’opportunisme politique que de prendre une position morale sur ce qu’il est convenu d’appeler les tenues de «lolitas» qu’affichent des fillettes pré-pubères. Ce n’est pas le rôle d’une aile politique.
Je conspue toutefois encore plus le simpliste Doc Mailloux qui, lors d’un débat à TQS portant sur le port du string à l’école, s’en prend (encore) aux mères qui n’accordent pas suffisamment d’attention à leurs filles ou en seraient complices. C’est faux. Les mères peuvent-elles exercer une influence significative sur des fillettes qui n’ont d’yeux que pour les petits voyous qui leur présentent la fellation comme le summum de la relation amoureuse ?
Le phénomène de la séduction infantile, auquel le Doc attribue cette mode, ne date pas d’hier alors pourquoi les mères en seraient-elles davantage responsables aujourd’hui ? La séduction dans un monde sans balise s’exerce avec plus d’audace. C’est tout.
Bien sûr que les parents doivent apprendre aux fillettes que l’école n’est pas une scène où imiter les vedettes de vidéo-clips qui leur servent de modèles. Si l’industrie de la mode tente de récupérer le phénomène de séduction naturelle chez les fillettes en les affublant d’accoutrements dont elles ignorent totalement les conséquences, qu’elles ne savent d’ailleurs pas assumer malgré leur précocité, c’est aussi à l’école de porter renfort aux parents et d’appliquer les règlements vestimentaires qui s’imposent même si on crie à la censure. Il y a une limite à tout permettre au nom de la liberté d’expression. Je ne sais pas pour François Reny mais pour le Doc Mailloux, je ne comprends pas les femmes qui se laissent humilier par ce petit macho. Ça fait longtemps que je lui aurais fermé le clapet.
Je crois sérieusement qu’il y a des choses beaucoup plus importante dans la vie que de faire voter une loi pour interdire le string!!!!
franchement !okai certaines filles exagèrent en montrant leurs string à tout le monde, mais que fait t’on des garçons qui se promènent les culottes à terres? On voient tout leurs boxers et est ce qu’ont fait un drame avec ça?Donc sérieusement laissez les filles tranquilles!
ce sont les hommes qui doivent se controler et non les filles,ce sont eux qui fantasment à tout bout de champs en nous regardant . Donc les gars mettez vous de la glace dans les culottes car se ne sera pas demain que les filles vont arrêter de porter des string! et la loi n’y changera rien!!!
Une femme se dévêt pour l’homme qu’elle aime, le seul théoriquement à avoir accès à ses charmes. Et je ne vois en quoi pas les jeunes libéraux ont péché. Non, elles ne sont pas des pétasses. Mais elles rendent les danseuses de boîtes nues obsolètes, surannées. Quand on aime, on a toujours vingt ans, belge connard ou québécois connard. Moi je déconne, mais je déconne sublime. David, tu n’es pas Goliath.
On dirait bien qu’en cette période estivale, l’esprit batifole. Les sujets qui méritent de soulever la controverse ne manquent pourtant pas si l’on suit les aiguilles de la montre de l’actualité qui pointent sur des sujets pourtant autement brûlants que ceux que la publicité voudraient bien qu’ils soient parce qu’ils seraient biologiques soi-disant. Tout se ramènerait si l’on suit cette horloge, à n’être que des décisions individuelles faites par des gens qui seraient les centre ultimes d’un univers qui n’en aurait plus de centre. Bref, la culture et la société seraient des mots creux inventés pour servir de sujets à des cours inutiles destinés à entretenir des réformes scolaires qui ne seraient entreprises que pour embêter de pauvres élèves et leurs parents, eux qui vivaient tellement mieux autrefois, soit à l’époque d’avant les grandes réformes… Pourtant, ce que traduisent ces lacunes bien réelles au niveau de la lecture et de l’écriture ont tout à voir avec les bouleversements qui affectent la culture et la société. Ainsi, comment se surprendre que l’on maîtrise si mal la lecture et l’écriture quand on possède si mal la capacité de s’exprimer, de parler ne serait-ce que simplement et que l’on est allé jusqu’à perdre le désir de le faire. On ne communique plus avec des mots. On le fait avec des images échafaudées à l’aide de quelques paroles éparses, de gestes quand ce n’est pas de simples syllabes. On n’écrit plus. On s’envoie des courriels, des émails pour bien marquer l’aversion que la langue française a pour ces simili-courriers élaborés à l’aide de quelques mots et qui ne remplacent pas une lettre. On ne se parle même plus au téléphone. On s’envoie des photos à l’aide de celui-ci, avec sa bouille comme point de mire dans la plupart des cas. Alors le fait de ne plus posséder l’art de lire et d’écrire serait un phénomène isolé. Je ne le crois pas. Je refuse de penser, donc je ne puis pas être et le dire. Elémentaire mon cher Descartes.
Je suis parfaitement d’accord qu’il est ridicule de la part des Jeunes Libéraux d’avoir élevé le string au rang de préoccupation politique. Il faut cependant se rendre à l’évidence, cela reflète très bien la mentalité des gens d’aujourd’hui. Je suis profondément écoeurée de voir ce genre de débats monopoliser les ondes, mais encore plus d’entendre les parents pleurnicher devant tout le Québec, et dire que l’élevage et l’éducation des enfants était la responsabilité des écoles et non pas la leur! Depuis quand est-ce le rôle des écoles de transmettre les valeurs aux enfants? C’est au parents et encore plus au mères d’apprendre à leurs filles, dans le cas qui nous intéresse, à ne pas utiliser leur corps comme monnaie d’échange contre de l’amour et un statut social! Plus personne ne veut parler de sexe et encore moins de sa dimension affective, alors pourquoi s’étonner si les jeunes prennent la première source d’information qui passe? Je n’aurais jamais pensé dire cela une fois dans ma vie, mais j’étais tout à fait d’accord avec le Doc Mailloux lorsqu’il est passé à TQS. Si vous n’êtes pas présent pour vos enfants, ils iront chercher la reconnaissance et les regards ailleurs (i.e. pour les filles, chez les garçons de leur âge), et s’il faut pour cela, selon elles, qu’elles s’habillent d’une façon de plus en plus osée, elles le feront!
Qu’on l’enterre dans les boules à mite, qu’on l’oublie dans le fond d’un garde-robe, qu’on l’égare à Expo-Québec, qu’on l’enfouisse dans un banc de neige, qu’on le noie dans la St-Charles, mais qu’on n’en entende plus parler et qu’on ne l’entende plus parler, s’il-vous-plaît, s’il-vous-plaît, qu’on m’en débarasse, j’sus pus capable d’y voir la face. Au secours quequ’un!
Vivre au ralenti!!! Depuis combien de temps cela ne vous est-il pas arrivé? Personnellement, je l’avoue, il m’arrive trop souvent de courir après ma queue… Je cultive cet été l’art de « prendre le temps de prendre mon temps », comme le dirait Alexandre le Bienheureux.
Certes, quand on attend après un service et que l’attente se prolonge parce que trop de gens sont en vacances, cela peut être frustrant, mais peur-être est-ce justement le moment d’apprendre à vivre un peu plus au ralenti.
Tout va vite et toujours plus vite aujourd’hui. On pourrait penser que cela nous donne plus de temps pour nous, mais non au contraire, on en veut encore et encore plus pour aller encore et encore plus vite.
Il fait beau, il fait chaud, on peut prendre l’exemple de nos amis des pays chauds et si l’on a pas de hamac pour la sieste, on peut toujours trouver un petit coin pour relaxer.
Non, mais sérieusement je crois qu’il y a plusieurs autres priorités auxquelles le gouvernement devrait porter attention autre que le port du string chez les jeunes… Les Libéraux (les jeunes ou ceux au pouvoir) devrait mettre leurs priorités à la bonne place s’ils ne veulent pas descendre encore plus bas dans les sondages…
Personne ne répond aux appels en cette période de l’année, pendant laquelle la plupart des citoyens sont en vacances. Personne, sauf les jeunes libéraux du Québec… Ils sont forts, les jeunes: ils tiennent leur congrès, présidé par Jean Charest, au moment où l’été bat son plein et que tout le monde est ailleurs. C’est peut-être mieux ainsi.
J’ai donc fait un tour sur leur site (http://congresjeunes.com), juste pour voir s’ils sont si dynamiques qu’ils le prétendent. D’abord leur logo a de quoi laisser songeur. Pour montrer leur enthousiasme à la tenue d’un débat sur les enjeux sociaux et politiques, ils ont choisi comme symbole une empreinte digitale au milieu duquel trône un « j » minuscule! Un tatouage avec ça? C’est drôle, mais ce bizarre de choix a un relent de conservatisme. Je l’aurais par ailleurs compris pour un colloque de la policiers ou de l’Interpol, peut-être même pour des nostalgiques de l’extrême droite, mais pour de vrais jeunes, cela laisse franchement perplexe.
Mais passons à la thématique du congrès. Parmi toutes les propositions de départ, il y a le dégel des frais de scolarité. Le président de l’aile jeunesse défendait cette position en faisant valoir que les sommes supplémentaires seraient redistribuées dans les prêts et bourses (ou ce qu’il en reste!) et dans le budget courant de l’Éducation… Du brassage d’argent ou une hausse des frais? Le reste des autres résolutions à débattre sont à l’avenant: la nationalisation de l’eau, la protection de la forêt, la démocratie syndicale, mesures environnementales, la promotion des éoliennes, un code vestimentaire à l’école, etc.
Quand la jeunesse met au programme un débat sur les J-strings et qu’en cours de route elle se dégonfle sur la nationalisation de l’eau tout en continuant à défendre le dégel des frais de scolarité, je me pose des questions. Font-ils la « job de bras » des plus vieux? Servent-ils de chair à canons pour un parti sclérosé?
Lorsqu’on voit les sujets qui sont abordés au congrès de l’aile jeunesse du parti Libéral, il y a de quoi s’interroger! Alors que toute la jeunesse du Québec demandait de maintenir le gèl des frais de scolarité, voici que les jeunes libéraux veulent plutôt leur dégel! Puis il y a l’imposition d’un code vestimentaire pour éviter que les jeunes ne soient habillés de façon trop négligées! Par contre, sur le fond même de l’éducation, niet!
En poursuivant dans cette veine, l’aile jeunesse prouve qu’à l’image du chef du parti Libéral, elle est complètement déconnectée des besoins de la population et de ses priorités. Ou, autre hypothèse: la majorité des jeunes libéraux viennent de milieux aisés et n’ont ainsi pas vraiment vécu dans la misère, ce qui fait qu’ils n’ont pas du tout les mêmes perception et les mêmes valeurs que la majorité des jeunes québécois.
Le plus inquiétant, dans tout ça, c’est qu’il y a une chance que ce soient ces même jeunes qui soient au pouvoir dans quelques années!!! Inutile de dire qu’on n’est pas sorti du bois!
Un costume. Qu’y a-t-il de compliqué dans un costume? Je suis moi-même allée
dans un collège pour filles avec soeurs et costumes, le tout-inclus. La jupe en
bas des genoux et le débardeur.
Avantages:
-je n’ai jamais eu de la misère à m’habiller le matin pour aller à l’école.
-mes parents m’ont surement acheté moins de linge que n’importe quelle étudiante
secondaire d’une école sans costume, privée ou non.
-et surtout, surtout, ce qui m’a le plus servi, c’est le fait de vivre en
égalité avec les autre étudiantes. Je n’ai pas choisi mes amies pcq elles
s’habillaient comme moi, et elles ne m’ont pas choisie dans ce sens non plus.
Certains diront qu’on perd notre identité, au contraire, on a la chance de la
montrer avec plus d’objectivité.
Inconvénient:
-Oui, c’est laid, un costume. Pis? Le sacrifice est mince par rapport au gain.
Si on voyage un peu en amérique du sud, par exemple, toutes les écoles primaires
et secondaires imposent un costume aux élèves. Peut-être pour éviter que des
enfants se présentent trop mal habillé, du à la pauvreté, mais le résultat en
est le même.
Et quand on aura terminé de parler de nombrils et de fesses, on pourra ouvrir
les livres et s’ouvrir sur les choses importantes.
Mon cher je crois que vous aviez une dose de frustration qui vous pesait lourd . Les vacances peut-être? François Rény , on oublie ça! Cependant il fait bon d’avoir de nouveaux visages sur notre petit écran pendant la période estivale sauf Francis Reddy et Vincent Gratton , eux me donnent de l’urticaire , beaucoup plus que votre tête de turc .
Le discours des jeunes libéraux vous surprend ? Moi pas du tout ! Je n’ai jamais vu un de ces rassemblements idéologiques concocter des idées de génie . Pourtant ce sont des jeunes , ils devraient s’attarder à d’autres choses qu’aux « strings » . Si ils veulent d’une vraie réforme scolaire , ils devraient s’attarder aux programmes , au laxisme des professeurs de CEGEP qui ne font qu’à leur tête et qui semblent continuellement en vacances (je parle en général) , qui se présentent à leurs cours quand bon leur semble , qui ne sont pas jugés par leurs compétences mais bien par leur ancienneté .
Ce n’est pas en imposant un costume scolaire pour tous les étudiants que le respect va revenir dans les classes . Ça a déjà été tenté dans plusieurs écoles publiques et ça a été un fiasco . Ça n’a servi qu’a occasionner des frais additionnels aux parents . Les méthodes d’enseignement ont changés , c’est vrai , et on en perd notre latin . Dans notre temps dans les cours de français on apprenait les lettres de l’alphabet , les sons , les mots et ensuite les phrases . On apprenait à écrire . Aujourd’hui on leur montre des mots , ils les visualisent et apprennent à les reconnaître par coeur avant de savoir ce qu’est une voyelle et une consonne . Est-ce valable cette méthode ? Regardez comment nos jeunes écrivent et vous aurez votre réponse . Naturellement Jean Charest est apparu les traits tirés lors de ce congrès et comme il fallait s’y attendre il n’a pas réinventé la roue . Tout ce qu’il a trouvé à dire c’était que les fonctionnaires étaient bien payés et chanceux comparé aux Gaspésiens. Quelle comparaison stupide de notre leader provincial
Il y a un prix à payer partout et on a ce que l’on mérite! Qu’est-ce que vous
avez à vous plaindre? Une petite clique de notre société jugeait qu’André Arthur
avait dépassé les bornes: propos vindicatifs, calomnies, mensonges, ne vous
inquiétez pas la main bienveillante du C.R.T.C. l’a mis hors d’état de nuire!
Une petite bande de notre société jugeait que Jeff Fillion avait dépassé les
bornes: atteinte à la réputation, paroles controversées, ne vous inquiétez pas
l’heure du jugement dernier a sonné pour lui, le C.R.T.C. y a veillé! Je ne
suivais pas le show de ces 2 personnages régulièrement mais lorsque mon oreille
s’y attardait, bien que parfois choquée, j’y trouvais souvent réponse à mes
questions. Maintenant que le ménage est fait, il ne faudrait pas en faire tout
un plat d’entendre les excellents commentaires des Alain Laforêt, François Reny,
doc Mailloux et tous les noms qui ne me viennent malheureusement pas à l’esprit!
Vous pouvez lire dans ces quelques lignes tout le sarcasme nécessaire, mais la
vérité c’est qu’on n’aime pas se faire dire nos quatre vérités et bien
maintenant qu’on endure si nos émissions radiophoniques produisent des
rapporteurs plutôt que des créateurs. La réforme de l’éducation construit des
mono-syllabistes, les jeunes n’écrivent pas, ne parlent pas: ils morsouinent
(mot inventé, emprunté au langage morse). Si on ne peut entendre ceux qui deviendront décideurs parce qu’ils
marmonnent; si on ne peut lire des textes sensés parce qu’ils ne connaissent pas
la valeur des mots; si on ne peut percevoir le profil idéologique parce que leur
pensée est un charabia! Alors qu’est-ce qu’il a François Reny? Cet été j’ai
mieux à faire: je parle à mes fleurs, je suis aux oiseaux et surtout, je suis
témoin du sevrage de ma petite chatte qui a donné naissance à 4 magnifiques
chatons: leçons de tendresse. d’amour gratuit et d’espoir!
Je ne crois pas que le débat sur le string soit si futile qu’il en ait l’air : il témoigne d’un malaise omniprésent au sein de la gent professorale et mérite d’être débattu (sans pourtant éviter d’autres sujets chauds, comme celui de la pirvatisation de l’eau, bien entendu).
Oui, les jeunes nymphettes aux corps dévêtus troublent les enseignants, ce qui est bien normal. Pour parler cru, ils sont bandés. Ce n’est pas « vulgaire », c’est physique ! Or, comme il est illégal pour eux de coucher avec une mineure, il serait conséquent de ne pas les soumettre sempiternellement à la tentation, non ?
Qui plus est, le port de l’uniforme règlerait bien des problèmes. En plus d’être économique et d’éviter les catégorisations (par rang social, par appartenance à une gang, et caetera), il s’avère économique et pratique (il coupe court à toutes les discussions interminables sur ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas comme habillement, en outre).
Une fois ce problème réglé, nous pourrions nous pencher sur un autre sujet académique tout aussi troublant : le nivellement par le bas !
Bonjour, mon nom est Mathieu et je suis illettré. J’aimerais pouvoir vous expliquer pourquoi, mais mon manque flagrant de culture m’en empêche. Comme le répètent souvent les gens des générations antérieures, je suis incapable de mettre un mot devant l’autre. Alors je bafouille, je m’exprime en grognements primitifs, et je suis incapable de maintenir une conversation intelligente.
Ce qui m’attriste le plus dans ma condition d’ignare, c’est la condescendance des gens plus fortunés. Ceux qui ont pu bénéficier d’une meilleure éducation et qui ne ratent pas une occasion de me le rappeler. Ils ont raison, mais c’est difficile quand même. Je ne peux même pas me défendre, je ne possède pas les références culturelles nécessaires. J’aimerais aussi être hautain et pédant, et leur rappeler que leur génération a engendré la mienne. J’aimerais tant leur rappeler que cette génération de l’amour libre nous a légué le Sida. Cette génération qui prônait l’entraide et la paix a contribué à créer une société de surconsommation où l’individualisme est roi. Ces ex-révolutionnaires ont troqué le chandail à l’effigie du Che pour le veston et la cravate. Ces gens qui ont échangé le Westfalia pour une roulotte ou un motorisé. Ces anciens militants écologistes qui sont encore conscients des enjeux environnementaux mais qui possèdent quand même deux voitures. Oui, j’aimerais pouvoir leur faire la morale, tous les mettre dans le même bateau, leur rendre la monnaie de leur pièce.hélas, je ne suis qu’un jeune et mon savoir est limité.
Oui, tous les jeunes sont pareils. Ils sont incapables d’écrire et d’additionner sans calculatrice. Je fais malheureusement partie de cette génération. J’en suis un digne représentant. Alors pour bien résumer mon propos, je vais simplement ajouter :
Mon nom est Mathieu, j’ai 21 ans, et je fais partie d’une génération inculte…
Le temps c’est de l’argent… merde, j’ai l’impression que c’est une des premières choses qu’on m’a apprises dans la vie. Sauver du temps pour je ne sais pas encore quoi tout à fait. A l’école, on coupait les cours d’éducation physique pour un peu plus de mathématiques. Les maths, c’était pour ensuite faire de nous de futurs universitaires bien « brainwashés », bien savants et abrutis.
L’agrégation des disciplines scientifiques comme les maths, la bio, l’écologie, la physique et parfois le français se faisait au détriment selon moi de l’approfondissement de la pensée, du savoir vivre en société. L’enseignement de la morale et de la philosophie sont des échecs monumentaux dans nos institutions scolaires parce qu’on les incorporent pas aux autres matières, comme la qualité de la langue écrite et parlée d’ailleurs, ce qui fait que plusieurs universitaires sortent de l’école sans savoir bien écrire, et parfois même penser autrement que par l’algèbre!
Ça fait malheureusement de la majorité d’entre nous une masse facile à manipuler, capable de supporter le retour de François Reny dans n’importe quelle émission de télévision. Mais pendant ce temps, les citoyens ne sont pas préoccupés par ce qui devrait être important pour eux. Les médias les endorment de publicités et de faits divers insignifints. Ce qui nous importe vraiment n’est jamais expliqué au bulletin télévisé, qui devient un grand spectacle avec du sang et des voitures brisées dans de grands accidents. le sens critique est absent.
Et ça, été comme hiver…
Ce débat sur les costumes, sur les sous-vêtements ainsi que sur tout ce qui concerne l’éducation, de près ou de loin, qu’ont tenu nos jeunes politiciens est loin d’être stupide ! Sauf peut-être si tout ce qui vous intéresse, c’est d’entendre parler des taxes et des impôts (bref, une autre façon d’en avoir de plus en plus dans vos poches trouées) !
Avec l’éducation et le code vestimentaire vient inévitablement la notion de respect lequel est très méprisé et ignoré de nos jours ainsi que le célèbre débat sur le vouvoiement qui, soit dit en passant, est toujours en vigueur dans les écoles de nos voisins du sud ! Je ne veux pas dire que les Américains sont meilleurs que les Canadiens, mais j’insiste sur le fait qu’il faut avoir un bon esprit critique et savoir néanmoins accepter nos défaillances sociales le temps venu.
Facile de dire qu’on peut résumer le monde par les seuls mots : drogues et alcool, même si j’avoue qu’au Québec l’alcool est beaucoup trop populaire ! J’aimerais rappeler que les gouvernements sont en train de resserrer les lois concernant la possession, la vente et la production des drogues ainsi que des composantes entrant dans la fabrication de celles-ci, mais qu’ils ne peuvent pratiquement rien faire sans l’aide des gens formant cette société indifférente et abattue sur son sort…gémissant qu’il n’y a rien à faire !
Parlez !!!
Critiquez !!!
Dénoncez !!!
Agissez pacifiquement et concrètement !!!
Finalement, je crois qu’il n’y a personne d’aussi stupide tel que décrit dans l’article ci-haut.
Cependant, chacun d’entre nous détenons une partie de cet être stupide !
Non mais ou allons nous avec une aile aussi faible que celle d’aujourd’hui. Au lieu de s’intéresser aux vrais problèmes de société, ces jeunes pensent plus au style vestimentaire de nos jeunes. Même si vous mettez des lois, les jeunes feront de leur tête. Il n’en repose que sur l’influence des parents à leur interdire tel ou tel article vestimentaire.
Au lieu de perdre votre temps là-dessus, mettez dont vos efforts sur les secteurs qui en valent vraiment la peine…
Non seulement tout tourne au ralenti mais même cet Ennemi Public a pris des airs de vacances. Quoi de mieux que de citer nombre de correspondants pour bien remplir une chronique!
Heureusement qu’il y a quelques cons ici et là pour nous rappeler que pour faire la une l’été, il ne faut pas nécessairement que ça lève haut. Le meilleur exemple est cette nouvelle du banissement du string. Je me demande encore comment cette nouvelle a pu être reprise par tous et pourquoi moi-même j’en parle. Mais là où la connerie est à son meilleur (on peut toujours compter sur la politique), c’est lorsqu’on en vient à Mme Jean. À croire qu’il faut être insignifiant et avoir des airs de tapisserie pour être accepté. Bien sûr M Hnatyshin (pardon pour ce nom massacré) n’a apporté aucune controverse, il n’a rien apporté au poste de gouverneur général non plus. Mais qu’on s’assume nom de Dieu! Si on veut rester une belle petite colonie britannique et ne pas remettre en question la place de la royauté au Canada, que l’on accepte qu’un poste de gouverneur général existera. Et que l’on accepte que certaines personnes voudront en faire un poste prestigieux.
Mme Clarkson fait des dépenses extravagantes. Grand bien lui fasse. Encore une fois, assumons-nous. Elle ne fait que répondre à un poste qui est haut dans la hiérarchie. Si on ne veut pas de dépense à ce poste, qu’on l’abolisse. Même chose pour Mme Jean. Acceptons que certaines personnes sont capables de leurs propres opinions et assumons que plus des personnes intelligentes et éveillées accèderont à ce poste, plus les chances que ce poste veuille dire quelque chose augmenteront.
Tant mieux que la période estivale force les vacances donc l’accalmie dans bien des domaines. L’Assemblée Nationale en vacances, on peut se réjouir d’avoir moins de politicaillerie qui pollue les nouvelles télévisées de 17h et 22h. On peut réaliser que le monde tourne toujours malgré que ces fantoches au pouvoir se taisent. Les priorités deviennent: qu’est-ce qu’on grille sur le barbecue ce soir?, est-ce qu’on devrait arroser la pelouse ou non? on va hors-Québec ou non pour les vacances…
Ca serait bien si ce n’était que ça. Mais tant mieux que les perturbations soient minimisées. La flambée des prix de l’essence accapare notre quotidien, la rentrée scolaire aussi mais on devrait se préoccuper toujours des tragédies sociales de l’heure: la mondialisation qui continue d’asservir le tiers-monde, le sida qui se propage et tue jeunes et vieux, la crise criante dans le domaine de la santé, la pauvreté qui mine notre société occidentale plus qu’il y a 10 ans, les Américains en Irak qui persistent dans l’occupation sous le prétexte de la démocratisation, la pollution environnementale à l’échelle planétaire quand les enjeux économiques gagnent la partie sur la survie de l’humanité sur cette planète bleue, le racisme et l’hypocrisie qui étouffent la liberté d’autrui… et on serait en droit de continuer la longue énumération.
Prenons notre souffle d’accord, ressourçons-nous durant l’été, question de prendre des forces, de mieux galvaniser notre ferveur pour combattre la ou les causes qui nous interpellent. Mais de grâce, ne pas dormir « au volant », ne pas laisser tomber nos gardes, restons vigilants car l’incendie continue de couver durant ce repos. L’important est de savoir où mettre nos énergies pour avoir le maximum d’efficacité dans nos combats. Oui on se sent parfois comme David contre Goliath, tellement la cause semble une peine perdue, mais Rome ne fut pas bâtie en un jour. Persévérance et succès futur assuré.
L’été c’est pas simplement la saisons des amours, c’est la saison de haute tension artérielle pour nos fervents chevaliers du salon. Les urgences se remplissent de gens rendus malade par un sévère sevrage télévisuel que nous apporte la belle saison. Que veux tu, moi même en pleine saison de nouveauté j’suis tout aussi malade, j’ai à toujours subir un manque flagrant d’originalité et de culture télévisée, à chacun sa maladie. À défaut de se gavé de pseudo-culture moi j’enfourche les patins, d’autres se servent du cable comme soluté.
Déjà que de se taper les nouveaux épisodes d’une quelconque émission du genre Virginienne ça demande une certaine force de caractère, je m’imagine comment on peut se sentir à regarder le tout en redifusion. Oui l’été on passe du mauvais au pire, on échange la poule aux oeufs d’or pour 5 mecs quinous proposent des solutions gaies, les môts me manquent.
Pour ce qui est de Francois Reny je te laisse t’en occuper, ici on à déjà trop à faire avec Steph Carse et ses joyeux lurons qui envahiront (ou ont déjà envahi) notre culture cablée.
Vivement la nouvelle saison dans ce carré qui meuble le coin de mon salon, qui sait, à force de persévérance j’y trouveraitde temps à autre une certaine goutte culturelle dans cet océan de facilité télévisuelle qui encore et toujoure demeure reine dans notre beau pays.