Vous allez rire. Beaucoup même, parce que c'est souvent très drôle. Cela s'appelle l'Horloge biologique, c'est le nouveau film de Ricardo Trogi qui sort la semaine prochaine, et malgré ce qu'en disent ses auteurs (Jean-Philippe Pearson, Patrice Robitaille et Trogi), il s'agit bel et bien de la suite de leur film précédent, que vous avez presque tous vu et qui s'intitule Québec-Montréal.
Une suite puisque ce film part des deux mêmes prémisses que l'autre. D'abord ce vieil adage qui veut que la tragédie des uns soit la comédie des autres, et ensuite cette même troublante constatation: la faillite du couple à l'ère de l'hyper-individualisation et de la marchandisation sentimentale qui veut que, l'objet du désir ne convenant plus, on le jette pour mieux le remplacer. Cela à la différence près que le couple se transforme ici en famille, élargissant le fossé qui sépare les préoccupations des mâles de celles des femelles.
Mais la trame de fond qui unit véritablement ces deux comédies, c'est la vérité. Pas comme dans l'"heure de vérité" ni comme dans "il pose les vraies questions". La vérité comme dans la banalité des petits moments de lâcheté, des trahisons, des mensonges que l'on se fait à soi-même, du cul qui étourdit ou qui intoxique, de l'impossibilité de communiquer. La vérité du désœuvrement d'une génération torturée entre l'appel de la famille et l'envie de poursuivre l'illusoire party que la société de loisirs dans laquelle nous vivons a élevé au rang d'idéal.
Cette vérité, elle se retrouve aussi dans la langue des films de Trogi. On y parle vrai, on y parle trash. C'est une langue vulgaire, dites-vous? Certainement. Vulgaire au sens premier du terme: banale, courante, "mise en usage par le commun des hommes (sans aucune valeur péjorative)", dixit Le Robert. Cette vulgarité, ce n'est pas de la frime, ce n'est pas pour choquer, mais pour faire vrai. C'est même un gage de sincérité. En comparaison, les intellectuels des Invasions barbares et du Déclin parlent peut-être un peu joual, mais il s'agit tout de même d'une autre langue, celle d'universitaires, alors que les personnages des films de Ricardo Trogi – des enfants de ces baby-boomers attachés à une certaine idée de la culture -, eux, ne frémissent certainement pas à l'idée de se faire parler des bouleversements de l'an 1000 alors qu'on leur administre la salvatrice branlette en fin de programme d'un massage avec extra.
Toute cette vérité a le don de faire rire, disais-je. On rit gras, bien débile, et souvent jaune. Parce que les répliques de ce film amusent autant par leur authenticité qu'elles nous affligent en nous renvoyant une image tout à fait juste, mais ô combien accablante de notre époque.
Une ère où faire des enfants serait l'acte le plus absurde que l'on puisse commettre? C'est l'idée qui me taraudait en sortant du cinéma l'autre soir. C'est aussi la question que semble poser ce film. Faut-il se retirer du monde pour survivre en couple, en famille, sans plier devant la tyrannie d'un monde de jouissance intempestive où l'image qu'on nous envoie du bonheur est celle d'une liberté absolue, tandis que l'image du père de famille ressemble, le plus souvent, à celle d'un imbécile heureux, prisonnier d'une mini-van, qui feint la béatitude en attendant le divorce pour enfin revivre?
Je n'ai pas de réponse. Le film de Trogi non plus, et c'est sa plus grande qualité. Celle de ne pas être un film moralisateur, mais qui dépose un bilan. Il n'analyse pas la détresse de ces jeunes hommes écartelés entre des idéaux irréconciliables, mais il la montre. Il la dit.
C'est déjà beaucoup.
ooo
Un souvenir récent.
Il fait chaud. Très chaud. Sur la terrasse bondée du bar, les corps s'effleurent, se heurtent. Chaque petit espace entre eux est comblé par le désir. Par l'envie. "Tu sais, la vie, ça peut aussi être un océan de possibilités", me soupire tristement un ami, marié, dont les pupilles vacillent au rythme des seins pratiquement dénudés qui suivent les contre-temps d'un rap générique.
C'est à lui que je pensais en quittant la salle de projection. À son "océan de possibilités" qui aurait très bien pu faire partie des dialogues de cette Horloge biologique que vous allez sans doute adorer, comme moi, mais dont vous ressortirez un peu déprimés quand même.
Surtout, ne vous inquiétez pas de cette saveur un peu âcre qui vous sera restée en bouche. C'est pas la faute au beurre synthétique qu'ils mettent dans le popcorn, c'est la vérité qui goûte un peu le crisse.
Il faut choisir entre la vie de célibataire et la liberté absolue ou la vie de couple et tout ce que ça entraîne, que ce soit au niveau de certaines conscessions ou des choix à faire à deux. Avec Horloge Biologique, c’est comme s’ils mettaient en pleine face des gens que la vie de couple n’est pas pour tout le monde et que les gars auraient avantage à faire leur petit bout de chemin seul et se trouver une fille pour les occasions dites spéciales!! Il faut faire la part des choses et ne pas oublier que ce n’est qu’un film. À nous de décider par la suite et je ne sais pas encore si j’ai vraiment envie de voir ce film….
On pouvait lire récemment, qu’une machine à développer les bébés, pour la durée de la grossesse, verrait le jour sous peu. Peut-on prévoir plus de bébés pour autant? La mode d’en avoir me semble quand-même reprendre tranquillement, croisant plus souvent qu’avant, des jeunes avec leur bébé.
L’horloge biologique s’y intéresse et remet en question nos valeurs. Faut le faire et voilà, l’intérêt pour ce film. La testostérone et les oestrogènes se confondent difficilement, mais donnent quand-même d’heureux mariage et parfois, des bébés.
Avoir des enfants pour en avoir, ne me semble pas une bonne idée. Préférant s’abstenir, en cas d’hésitation, on peut croire que les enfants présents seront plus heureux. Nos valeurs actuelles de consommation excessive ne devraient pas laisser beaucoup de bébé, mais bien des déchets. La consommation de bébés n’est pas arrivée et, c’est tant mieux.
Notre fuite des responsabilités, dans une société qui demande de plus en plus d’aptitudes pour s’en sortir, provoque des genres de vie bohème et immédiate. Notre besoin, de se sentir dégagé, a des effets sur autrui et nos descendants, vaut mieux qu’ils soient positifs après tout.
Eh bien oui, les féministes ont demandé ‘L’homme rose’ et elles l’ont. L’homme avec un petit sourire épais, soumis, faisant la vaiselle! Wow. Adieu testostérone! Rasez-vous les jambes et le torse, messieurs! Et vous chercher à savoir pourquoi les hommes ne veulent plus s’engager?! Ben merde!! C’est pourtant clair: Ils l’aiment, leur testostérone! Ils aiment prendre de la bière en chum, jouer ou regarder le hockey, travailler sur leur ‘char’… Ils ne veulent pas se sentir inutiles… Parce que, quel est-il le rôle de l’homme aujourd’hui? Posez-vous la question deux secondes: Avant, l’homme avait la fierté de ‘faire vivre la famille, protéger sa petite femme et sa progéniture, etc.’ Macho? Non, je ne crois pas, c’est la nature… l’instinct. Aujourd’hui, les 2 travaillent: Les 2 vont à la chasse et ils n’ont plus le temps de s’occuper de la progéniture, la femelle qui allaitait à découvert qu’elle pouvait donner la bouteille au mâle pour qu’il puisse aussi donner le boire, donner le torchon parce qu’il pouvait lui aussi essuyer la vaiselle! Les hommes avaient de lourdes tâches physiques: Aujourd’hui, nous avons messieurs les secrétaires et mesdames dans la construction. Faut-il blâmer les hommes? Non, je les comprends… Ce n’est pas la liberté qu’ils ne veulent pas perdre, c’est l’estime de soi, leur enfant intérieur, leur testostérone. Et c’est de ces mêmes gars là que la majorité des femmes tombent éperduement en amour…
Quelle est cette manie de vouloir toujours nous montrer les absurdités et les complications d’une vie couple ? On vient juste de voir « Maman last call » , maintenant c’est « L’horloge biologique » . On en est rendu à croire que dans ce monde de facilité la normale des choses ce sont des femmes qui se posent des questions sur le bien fondé d’avoir des enfants et les hommes irresponsables qui pensent que la vie est un gros party . Revenons sur terre un peu . La vie ce n’est pas ça ! On laisse croire à nos jeunes que c’est correct de fuir ses obligations et de ne penser qu’à son petit « moi » . La vie facile et la fuite de ses responsabilités n’est pas le lot de tout le monde . Si c’était le cas , ce serait le chaos dans notre société . Des hommes responsables et des femmes qui s’oublient pour leur famille , il y en a des tonnes . J’ai eu bien de la difficulté à m’accrocher un léger sourire au visage lors du visionnement du film tellement je trouvais les situations absurdes . Chaque être est confronté à des choix tout le long de sa vie , et ça ne date pas d’aujourd’hui, et si on décroche de notre rôle social à toutes les fois qu’on a un questionnement on est vraiment mal pris . Dans ce genre de film on tourne en ironie et en situation « cocasse » les vraies questions de la vie . Tout est déjà trop facile dans notre société , alors cessez de nous faire accroire dans vos scénarios bidons que dans le fond fuir ses responsabilités est normal . On voit tellement de mère monoparentale s’arracher la vie pour essayer de survivre tout en essayant d’élever adéquatement leurs enfants et de père qui doivent souvent conjuguer avec deux emplois pour subvenir aux besoins de leur famille . Ça ce sont les vrais gens qui vont construire notre société et notre avenir . Pas les irresponsables d’Horloge Biologique .
Lorsqu’on regarde un film, il faut en prendre et en laisser. J’ai été voir le film horloge biologique au ciné-parc avec ma blonde. Pour ma part, ce film m’a fait rire mais, il ne m’a pas déprimé tant que ça. C’est que je ne me reconnaissais pas vraiment dans les gars qu’on nous présente. Il faut dire que je suis au tout début de notre relation (presque 8 mois) alors ça peut-être le temps de changer un peu. C’est sûr que les gars, on est pas mal portés sur le sexe et qu’on a peur de s’engager pour ne pas brimer notre liberté. On sait tous comment la société d’aujourd’hui est individualiste et ce n’est pas pour rien que le taux de natalité chute dramatiquement. Cependant, je persiste à croire que ce sont des gars immatures qu’on nous présente dans ce film. Dans ce film, même celui qui avait l’air le plus correct passe proche en maudit de tromper sa femme. D’ailleurs, on nous le représente comme étant niaiseux un peu. Pensez juste à la scène où lui et sa femme font manger du spaghetti à leur enfant. Il a toujours l’air d’un gars plate aux yeux de ses chums. Franchement, je suis certain que Trogi exagère beaucoup. C’est vraiment des stéréotypes. A la fin du film, ma blonde était pas mal inquiète. J’en ai profité pour lui dire que je l’aimais vraiment de tout mon coeur. Pour moi, la vie de couple m’apporte beaucoup. Je sais que je peux compter sur elle lorsque j’en aurai besoin et nous allons vivre une foule de choses ensemble. Je veux tout partager avec elle et je ne sens pas du tout que je suis en train de perdre ma liberté. Je conseille à tout le monde d’aller voir ce film. Vous allez en rire un bon coup c’est certain. A la fin, vous allez surement devoir réfléchir un peu ou même avoir une petite discussion concernant votre avenir de couple. J’avais aussi aimé le film Québec-Montréal et j’attends avec impatience un autre film de Trogi.
Je t’aime Marie-Claude !
Quel film !! Une suite logique de Québec-Montréal qui met à l’avant-scène
l’homme, cet homme qui depuis des annonces est décrit comme se cherchant, mou,
sans identité. Regardez ce film et vous comprendrez où il se situe cet homme
moderne !! C’est un portrait quasi-parfait, avec tous les rôles de l’homme dans
son ensemble: le tombeur éternel, le rose bonbon, le professionnel qui trompe
sa blonde, le casé qui ne le sera jamais, bref, tous les modèles de l’homme
d’aujourd’hui sont présentés.
Ce qui est incontournable, c’est que l’homme a et aura toujours un instinct
primaire à la reproduction, une tendance naturelle à désirer toutes les
femmes qu’il trouve à son goût. Ce qui différencie les différents types
d’hommes, c’est cette capacité de s’accomplir et de se prouver entre nous d’une
autre façon que par le nombre de conquêtes qu’on a eu, et la capacité de
trouver une forme d’épanouissement personnel à l’extérieur du »party », de
l’éternel jeu de la séduction.
Oui, depuis notre jeune enfance, l’image de l’éternel »party », de sortir, de
fêter, de boire, de séduire, d’accumuler les baises est d’un certains sens
»l’idéal » que l’on a de gravé dans notre tête. En même temps, l’image du
père de famille, des valeurs familiales ont encore une place importante.
C’est donc avec ce dilemme intérieur que chaque homme fait son bout de chemin
dans la vie, en trouvant sons propre équilibre. Certains tripperont dans leur
jeune vingtaine pour s’assagir et fonder une famille plus tard, après avoir
vécu toutes les aventures qu’ils voulaient. D’autres se caseront très jeunes,
pour ensuite sentir qu’ils sont passés à côté de quelquechose et fouteront
tout en l’air pour tripper un peu.
Peu importe le chemin pris, tôt ou tard, on goûte tous au merveilleux monde de
la débauche et du plaisir illimité, société d’individualisme obligeant. Mais
une fois le plaisir éphémère consommé, il ne reste pas grand chose….. Un film drôle, intelligent, à voir !
J`ai 48 ans. 26 années de mariage avec le MÊME conjoint. J`ai vu Horloge biologique. J`ai adoré. Vivre en couple, avoir des enfants, du respect pour chacun des êtres dont on est responsable, c`est une méchante grosse job. Nous on l`a fait. Avec des hauts et des bas, mais on a toujours été réalistes tout au long des ces années. Quelques fois on a eu un goût amer dans la bouche comme vous dites, mais à chaque fois fois le mot RESPECT était notre leitmotiv. Oui ce film reflète la réalité des engagements et pas seulement celle de notre époque, il y a 26 ans la vie de couple représentait aussi tout ce qui est démontré dans ce film extraordinaire, à commencer par la recherche du respect et de la franchise. Si l`amertume vous sort par les oreilles à la suite de ce film, vite, apporter les changements nécessaires dans votre vie, revoyer votre définition du bonheur et compter combien de personnes ont besoin de votre respect envers eux……..Un des meilleurs films que j`aie vu cette année.
Quand même étrange qu’on fasse rimer liberté avec célibat et perte de liberté avec relation. Je sais que beaucoup de couples le vivent ainsi et c’est un peu le portrait que nous en dressait L’Horloge Biologique. Comme si certains couples, à force de se faire des cachoteries pour se donner l’impression d’épargner l’autre, s’enfermaient eux-mêmes dans une prison où seul le mensonge leur permet de se sentir libre.
Je n’ai pas vécu ce film comme plusieurs semblent l’avoir fait et il n’a pas non plus provoquer de grandes discussions au sein de mon couple qui existe depuis 10 ans. Non que nous soyons mieux que ces couples à l’écran mais je crois que nous avons compris que l’autre n’est pas là pour combler tous nos besoins personnels et que lorsque nous ne sommes pas là pour « surveiller » l’autre, ça ne veut pas dire que notre couple est en danger. Je crois que nous avons compris que l’autre ne nous donne pas toujours la réponse que l’on souhaite et qu’il faut le respecter. Si nous tentons de convaincre l’autre à tout prix, nous nous embarquons pour une vie de demies-vérités.
C’est vrai que avoir des enfants dans notre socièté est un pensez-y bien. Car avec tout ce qui se passe dans notre socièté est inquiétant, des choix qu’on doit faire à deux, et non pas seule. Horloge Biologique montre aux gens le vrai côté de la vie, que la maternité doit se vivre à deux, et oui la liberté en prend un coup mais quelle joie de voir , nos enfants . La liberté reprend un peu de place lorsqu’il grandit et lorsqu’il rendre au cégep on se dit et que ca passer vite, et on oublie tout les restrictions qu’on a eus. Alors, ceux qui hésite encore avoir des enfants , allez voir le film et parlez-en avant de mettre ces petits êtres dans notre socièté, si vous n’êtes sûr alors prenez la clé des champs et de la liberté….
Hum ! Pas si sûre… Que trois femmes soient déçues par le manque de maturité de leurs chums, leur lâcheté assumée, au point de les quitter… si ce n’est pas une morale ça…
Que faisait votre ami marié «se prélassant sur la terrasse bondée du bar, où les corps s’effleurent, se heurtent. Chaque petit espace entre eux comblé par le désir. Par l’envie ?» Exactement la même chose que les gars de Horlogie biologique quand ils vont aux danseuses Surtout lorsque «l’océan de possibilités» s’appelle pulsion sexuelle.
Ce n’est pas la paternité qui les contraint, mais la monogamie. La fidélité à leurs engagements est une coche au-dessus de leur force.
«Le film est triste», comme dit la chanson. On ne peut qu’applaudir les dialogues punchés et cyniques, mais ils ne font qu’exprimer l’impuissance de certains gars à quitter leur éternel party. À quitter leur adolescence. Pour faire des choix adultes.
Je défie n’importe quelle fille sur le bord de s’engager sérieusement avec un type de voir le film sans sortir avec un gros pincement au coeur. Bien sûr, elle pensera comme la jeune maman du film : que lui n’est pas comme les autres… Il y a des films qui frappent juste.
Je suis allée voir Horloge biologique et je n’en suis pas ressortie choquée. Les personnages masculins ressemblent plutôt à ce qu’on voit dans les films de notre époque (et même, ont-ils vraiment changés depuis l’ère des Australopithèques ?).
Décider de se reproduire est un choix très irréversible, il est donc normal que plusieurs essaient de repousser l’échéance au plus tard possible si ce n’est jamais. Ce qu’il manquerait à ce film, ce serait un pendant féminin. Parce que voyez-vous, il y en a des filles terrorisées à l’idée de cette aventure qui ne finit jamais ! Ça, on le met rarement dans les films parce que c’est pas beau, c’est même plutôt méchant une femme qui veut pas d’enfants !
Bref, disons que le film dépeint bien une certaine réalité. Est-ce pire aujourd’hui qu’avant ? Probablement que oui, car nombreux sont les jeunes aujourd’hui à avoir connu la tristesse de la séparation de leur parents. C’est même peut-être plus la raison à cette « fuite » attribuée aux hommes. Comme quoi les enfants ne viennent pas absolument au monde avec une mini-van et que les banlieues, qui ne sont pas obligatoires aux familles, ne sont pas des prisons.
Robin William a dit : « Dieu a donné à l’homme un sexe et un cerveau, mais pas suffisamment de sang pour irriguer les deux en même temps.» Je suis certaine qu’il adorerait l’horloge biologique . Robin William, je veux dire. Et puis, pourquoi pas Dieu itou tant qu’à faire.
Blague à part, l’horloge frappe fort et de plein fouet. Le sujet a beau être traité avec humour, il m’a souvent paru grinçant, voire hyperréaliste. J’ai observé que les homme riaient davantage que les femmes, et bien plus fort aussi. J’ai eu l’impression que plusieurs d’entre eux se reconnaissaient. Ça, c’est inquiétant pour les femmes, qui se demandent ensuite ce que recèle leur être cher dans son sac-à-malice. Je crois que c’est justement l’instigation de ce questionnement et toute la réflexion qui s’en suit qui confère la puissance de ce film. Sommes-nous donc si foncièrement différents? Je vous le dis, me voilà qui guette et anticipe le cromagnon qui sommeille en mon homme.
J’ai vu le film « horloge biologique », et je ne l’ai pas trouvé si « trippant » que ça! D’abord, plusieurs des punchs sont dévoilés dans les publicités. Une fois qu’on a vu celles-ci, il ne reste pas beaucoup à se mettre sous la dent. Ensuite, parce que le film aurait tout aussi bien pu faire l’objet d’un bon monologue de l’un de nos humoristes et on en aurait eu pour notre argent. En effet, il suffisait de ramasser les réflexions lancées par-ci, par-là par nos trois héros et les « packager » dans un petit texte et ça aurait suffit. L’histoire en arrière est, à mon avis, plutôt accessoire.
Aussi, je suis un peu tanné de voir l’homme rabaissé et présenté comme un moron et un épais alors que la femme est la perfection même et la grande victime de ces fadas. Surtout que l’image de l’homme préhistorique est en filigrane continuel dans cette histoire déprimante. Et si des hommes trouvent ça drôle de voir un film les dépeindre de cette façon, c’est qu’ils ont perdus tout sens de la dignité.
Dans un registre à peu près identique, un film comme « Comment ma mère accoucha de moi durant sa ménopause » avec Paul Ahmarani et Micheline Lanctôt était beaucoup plus intéressant et révélateur de ce que vivent les hommes de nos jours.
Pour moi, cette « horloge biologique » est ordinaire et surtout, une mauvaise représentation de la réalité.
Ils ne passent que ça à la radio… Le con qui raconte à son chum de gars comment il a dit à sa blonde d’oublier ça parce s’il lui fait un enfant, il est « condamné » à baiser avec elle pour le restant de ses jours alors qu’en entrant dans le resto où il l’amenait, il a croisé au moins trois filles avec qui il voudrait coucher. Le comble du machisme, tant qu’à moi. Ce film ne me dit rien. Je n’ai pas envie de payer et me rendre compte après coup que j’aurais pu me louer trois bons films au vidéo pour le même prix, sans être aussi déçue, amer et probablement frustrée. Je trouve qu’on en voit assez dans la vie de tous les jours, des histoires de problèmes maritaux, de couple, de parentalité, sans être obligé en plus de les voir sur grand écran. C’est ben beau la sincérité, l’honnêteté, c’est digne, mais câline, pas au cinéma ! Le septième art a été inventé pour sortir l’humain moyen de sa p’tite vie plate pour le faire entrer dans un rêve où il peut s’évader, ressentir des émotions, rire ou pleurer et pour une fois, pas sur lui-même. Bref, vous ne lirez probablement pas ma critique d’Horloge Biologique dans Voir. Pis en passant, ça encourage pas vraiment à aller le voir, ce film, quand on voit les panneaux publicitaires affichés sur les flancs des autobus de la STM. Un sablier couvert d’un p’tit déshabillé en dentelle rose nanane et à côté, trois hommes des cavernes avec leurs massues. Plus con que ça…on est rendu dans les comédies françaises plates à mourir.
Horloge ou sablier ? Sablier qui égrène lamentablement la vie et qui seconde après seconde nous révèle que nous ne sommes pas éternel. L’horloge biologique n’est pas un film sur les relations de couple mais sur la continuation d’une société. Taux de natalité des plus bas au monde après avoir connu la fameuse revanche des berceaux, nous avons choisi le suicide collectif en misant sur notre individualisme. Nous sommes des lemmings continuant à nous jeter dans la mer mais refusant de procréer.
La lune, les étoiles et le soleil se succèdent quotidiennement, mensuellement, annuellement et nous nous éteignons peu à peu redevenant ce que nous étions au départ : poussière.
Le pendule se balance, la terre tourne et nous nous éteignons. Seul espoir, la procréation. De générations en générations nous poursuivons notre voyage et ignorons où tout cela nous mènera mais, nous avons choisi le suicide donc, l’extinction. Nous laisserons à d’autres poussières d’étoiles le soin de poursuivre ce voyage entrepris par l’humain.
En avoir ou pas ? To be or not to be?
Il y a quelques semaines, Richard Martineau annonçait la fin du couple, pas de couples accouplés, finis les mariages, au grenier la bassinette, on fait de moins en moins de bébés, alors on invite des immigrants de toutes ethnies à combler le berceau vide. Le film L’Horloge Biologique, sous le couvert de l’humour et de la fuite vis-à-vis les responsabilités, passe le message sérieux puisqu’on court à l’extinction si on persiste à ne penser qu’au marivaudage, à faire des conquêtes, à coucher pour coucher, à rester des ados qui peut-être feront un enfant seulement au moment de prendre leur retraîte. La dénatalité est née en même temps que la pilule contraceptive, avant avec la méthode « ogino » on faisait des grosses familles, aujourd’hui pour rencontrer des couples qui ont 8 enfants, faut se rendre en Amérique du Sud. Aujourd’hui donner la vie c’est handicaper sa vie professionnelle, ses loisirs, c’est s’enfermer entre quatre murs à regarder mûrir sa progégniture, pis élever des enfants, c’est cher, astreignant, engageant, même parfois c’est souffrant, alors comme on a les moyens de passer à côté, les pharmacies vendent beaucoup plus de condoms que de couches jetables. Si cette tendance se maintient, une fois les babyboomers illiminés, il va y avoir pas mal de bungalows, condos, écoles, garderies sans preneurs, pendant que ceux qui ont eu que du fun pendant 40 ans, se retrouveront tout seuls entre eux, avec des souvenirs de parties, de beuveries et de baises, mais sans relève, sans soutien quand ils vont tomber, sans descendants pour les seconder, pas de bâton de vieillesse pour s’appuyer, la récolte absente reflètera la semence stérile, à l’horloge il sera trop tard pour rattraper le temps perdu, à l’heure de retomber en enfance, plusieurs regretteront d’avoir empêcher la famille, surtout quand à la télé de l’hospice repassera la comédie dramatique « L’Horloge Biologique.
Beaucoup de gens se sont dits choqués des réactions, déambulements et propos tenus par les personnages mâles du film Horloge Biologique au sujet de la paternité. J’aimerais d’abord affirmer que je puis, comme beaucoup d’autres personnes, confirmer la véracité des événements comme représentatifs d’une époque et d’un lieu. Les hommes ont peur de faire des enfants, ont peur généralement de l’engagement et placent d’autres priorités avant la famille comme la reconnaissance professionnelle, l’argent, le couple, le sexe.
Mais peut-on affirmer que le sort des femmes de cette même génération soit bien différent? Pourquoi cherche t-on encore une tendance victimaire? Des femmes flouées par l’hypocrisie, le mensonge et la bestialité des hommes québécois immatures… Ces femmes saintes qui ne trompent jamais leurs maris, n’y sont jamais tentées, ne vont ni aux danseurs, et ne parlent pas de sexe en groupe de copines?
Je crois que les femmes se posent les mêmes questions que les hommes. Peut-être exprimé de façon différente, la littérature sur la psychologie abonde en ce sens! Beaucoup de femmes qui ont 40, 30 et 20 ans aujourd’hui se demandent si elles sont prêtes à autant de sacrifices pour un enfant, nommons l’ascension moins rapide au niveau professionel, les besoins matériels individuels et hédonistes, etc.
Le couple étant de plus en plus conçu comme une structure qu’on peut briser à souhait, il est normal que les interrogations sur les conséquences de faire et d’élever un enfant seul soient soulevées. Autant pour les femmes que pour les hommes, même si on sait que plus généralement la femme élevera un enfant en famille monoparentale pour 9 fois sur 10, même si on connait la tendance à accorder la garde des enfants à la mère plutôt qu’au père, en espérant que cette tendance connaitra une fin prochaine.
Enfin, je crois qu’un sujet plus vaste que la paternité est soulevé par le film de Ricardo Trogi, celui de la natalité.
Ces jours ci les discours cyniques sur l’amour et l’engagement sont très populaires. Un sujet facile pour les commerçants de cinéma. Plein de films présentent les hommes et les femmes comme des êtres opportunistes et tricheurs. Le mensonge y est intégré dans l’intimité du couple, qui n’est plus qu’une mini entreprise destinée à entretenir une maison et des chars. Comme des ados n’étant jamais parvenus à la maturité, on y compte et compare le nombre de ses captures sexuelles, on ne respecte pas son ‘amoureuse’ / ‘amoureux’, on baise à gauche et à droite, sans la moindre profondeur ni, apparemment, éprouver tout le plaisir d’une sexualité épanouissante.
Et je crois, c’est là que c’est le plus décourageant, qu’il s’agit effectivement du reflet d’une situation réelle : un grand nombre d’entre nous sont ces êtres inconséquents et menteurs, des cromagnons superficiels et profiteurs à la vie dépourvue de vision et d’amour. On le constate par exemple en entendant et en lisant les commentaires de ceux qui se reconnaissent dans les personnages insignifiants de ce film sans substance.
Je ne trouve pas ça drôle, au contraire.
Ce type d’attitude normalise l’irresponsabilité et la vacuité.
À force de voir des cons se mentir entre eux, on finit par intégrer ce comportement dans nos moeurs collectives…
Ce qui m’a marqué dans Horloge biologique, c’est la véracité des personnages. Particulièrement les hommes. D’ailleurs, je ne les trouve pas si imbéciles que certains le prétendent. Bien sûr, à certaines occasions, les faits sont exagérés mais le fond est là. Même après 5 ans de couple, les hommes sont toujours en réflexion. C’est la vie que je veux? C’est la femme que je veux pour toujours? Je veux vraiment avoir des enfants. C’est le fait de réfléchir à ces choix difficiles qui était intéressant.
Les filles sont plus avancées parce qu’elles veulent des enfants? Ahhh bon. Je ne savais pas que c’était un critère de maturité. Les gars sont plus matures parce qu’ils savent profiter de la vie comme ils l’entendent? Ahhh bon. Je ne savais pas que c’était un critèere de maturité. C’est plutôt une question de choix, d’envies. Reste à les partager au lieu de se battre.
Le film aurait pu être plus drôle mais je pense qu’il a atteint sa cible et nous a fait grandement réfléchir sur notre société. Pour ceux qui ont peur de « nous » voir mourir avec la dénatalité. J’en veux des enfants moi mais j’ai bien plus peur de la surpopulation et des problèmes engendrés par la polution, le manque de nourriture, etc… Pour « nous » sauver, sauvons notre culture et encourageons notre culture, nos artistes, nos musiciens, nos chanteurs. Seulement là, nous nous sauverons.
J’ai vraiment adoré ce film car moi mon horloge biologique a été satisfaite très jeune et mon désir d’être mêre à été comblé comme dans l’ancien temps; les fiançailles, le mariage, les deux bébés (garçon et fille) et finalement le divorce. C’est pas facile de rester en couple quand on est à l’ère de se poser des questions existentielles.
Quand je vois des films comme Horloge Biologique que j’ai adoré je ne peux m’empêcher de me dire que j’ai failli y passer moi aussi.
Dans le passage quand le gars dit à la fille qui est enceinte; – Tu vois faire un enfant avec toi cela veut dire passer toute ma vie à coucher avec toi seulement et depuis qu’on est arrivé au restaurant il y a au moins trois filles avec qui j’aimerais couché tout de suite (c’était une réflexion qu’il n’a pas osé dire mais il l’a pensé). C’est que les gars comme des femme d’ailleurs pensent qu’ils sont irrésistibles et qu’ils peuvent avoir n’importe qui dans leur lit.
Quand un des chums dit; toi tu ne peux pas parler car la première fille que tu as rencontré tu lui as fait un p’tit pour être certaine qu’elle va te rappeler le lendemain matin. C’est méchant mais il y a vraiment des dépendants-affectifs qui vont vouloir un enfant à tout prix pour avoir une femme à ses côtés le plus longtemps possible. Mais il y a beaucoup de femme comme cela.
Le film nous fait voyager entre deux mondes celui des professionnels et celui des subalternes. Dans le monde des professionnels il y a des 5 à 7, des voyages, des condos, des belles voitures et les gens sont souvent moins pressés à avoir des enfants et fonder une famille.
Les subalternes sont moins riches et se contentent de la familiale, mettre l’argent sur les rénovation, rester à la maison avec les enfants et c’est plus difficile d’avoir un prêt pour la bagatelle.
Un film qui porte à réflexion sur les valeurs des années 2000 et j’aimerais bien voir une suite du beau Gino passé la 40′ taine (42-26) et qui finit sa vie seul et désabusé.
Qui ne s’est jamais demandé ce que disait son conjoint lorsqu’il n’était pas là? Et bien, je crois que tout le monde a, un jour, eu cette question dans la tête ou aux bord des lèvres.
Nous voulons tous être heureux et avoir le conjoint idéal mais à quel prix? Ça c’est une autre histoire. Riccardo Trogi est passé maître dans l’art d’exprimer tout haut ce qui se dit tout bas ou dans les rencars. Il nous parle et on l’écoute. Ce n’est pas pour nous, c’est pas comme ça chez nous et c’Est juste un film de toute façon…Et bien, non, c’est pas juste un film et ça arrive bien plus souvent qu’on veut l’admettre dans la réalité. Y-a-t-il une morale dans ce film ou des réponses à nos question? Je ne sais pas jusu’où ça peut aller mais je crois que chacun peut y trouver un peu de se qu’il recherche. quoi qu’il en soit, on en sort ravi et avec bien des questionnements. Si ça n’apporte que de la communication et des discussions dans le couple, ce sera déjà ça de gagné!
Un film actuel et intéressant qui mérite d’être vu!
Encore un film qui présente les femmes comme des saintes, des victimes et les hommes comme des morons voire des hommes de néandertal. Quand une femme décide de ne pas avoir d’enfant pour vivre SA vie on la dit «responsable», quand un homme dit la même chose on le déclare «irresponsable».
Ces hommes ne penseraient qu’au cul, pas les femmes. Je me souviens que la pilule et la révolution sexuelle ont été des «combats» féministes. Pourquoi les hommes devraient-ils se priver de toutes les femmes «disponibles» ? On oublie que ces gars trichent avec une autre femme… Il n’y a pas que les hommes qui «chassent».
Le slogan «mon choix, mon corps» découle du «combat» féministe pour le «droit» à l’avortement libre et gratuit. Quelle différence entre une femme qui se fait avorter parce quelle n’est pas prête à la maternité et un homme qui refuse de procréer ?
Peut-être que les hommes voient plus loin que ce que les émotions permettent à certaines femmes. Avoir un enfant est une grande responsabilité quand on vit dans une société individualiste et qui se déresponsabilise. Ce n’est pas jouer à la poupée. On se marie et se divorce comme on achète une pinte de lait. La plus grande cause de divorce ? La déception, ces dames attendent le prince charmant qui sera «responsable» de les rendre heureuses à tout moment, sinon ce sera la transformation en crapaud. Dans ces ruptures, les femmes s’en vont la plupart du temps avec LEUR enfant, les hommes deviennent des «visiteurs» qui paieront de lourdes pension pour leur enfant et leur ex (bien souvent à vie). Ça, les hommes en sont conscients. Le mariage et la vie de famille font appel aux gens responsables. On reproche aux hommes leur désengagement, d’être irresponsables, mais on oublie que les femmes peuvent très bien se défaire de ces responsabilités par un divorce. Je crois au contraire que les hommes sont plus conscients de la grandeur de ces responsabilités.
Voilà le grain de sel d’un papa responsable et réaliste.
Le film Horloge Biologique est tout simplement un autre chef-d’oeuvre québécois. En effet, ce film est premier au box-office, dépassant ainsi autres filmsquébécois et bien sur, des gros navets américains. Il faut dire que ses créateurs Jean-Philippe Pearson, Patrice Robitaille et Ricardo Trogi s’avaient au paravant démarqué avec le film Québec-Montréal. Ici, les auteurs émettent trois gars dans trois situation différentes et avec bien sur différents points de vue à la vie. Un petit monsieur 5 à 7 qui trompre sa blonde, il attend un enfant et est terrifié à l’idée de passer le reste de ses jours avec sa blonde, et bien sur, son enfant. L’autre, il a déja un enfant; par contre, il se sent à part de ses amis qui contrairement à lui peuvent faire ce qu’ils veulent et quand ils veulent. Et puis le troisième type, il n’a pas d’enfant, et ne sais pas si il est prêt ou bien si un jour il sera prêt à en avoir. Contrairement à lui, sa blonde elle est prête et en veut évidement le plus vite possible.
Trois type ici bien différents qui représentent bien des hommes selon moi. Du moins, ça représente différents stades de vie qu’un gars doit parcourir. Enfin un film avec un point de vue masculin, on sais qu’ils sont en effet bien rares parmi tout ces films à point de vue féminin. Bref, c’est un film que je recommende fortement à tout les amateurs de comédie réaliste.
Bon, voilà, je pense que c’est la première fois que je lis une appréciation de ce film qui ressemble à ce que j’en ai pensé et qui ne se prend pas trop au sérieux. Est-il possible de voir dans ce film une comédie et donc une caricature en ne perdant pas de vue qu’il y a là des traits que nous connaissons tous, que nous reconnaissons et qui nous ressemblent. Nous avions récemment une discussion avec des amis nous disant qu’on pourrait nous aussi écrire un ‘Horloge biologique’ tant les dialogues ressemblent à ce que nous sommes. Au plan de l’écriture nous sommes là dans un réalisme à tout prix, le punch facile, le jeu de mot recherché.
Et oui, je m’y suis en partie reconnue (quoi que s’il y a une critique vraiment sérieuse à faire à ce film c’est que les femmes y sont plutôt muette et qu’on aurait pu y retrouver avec plaisir un personnage ‘d’amie de fille’ qui aurait donné la réplique aux gars sur un mode féminin en déphasant un peu le discours ‘d’un côté il y a les gars, d’un côté il y a les filles’). J’y ai surtout reconnue les angoisses des hommes qui m’entourent, amis, collègues, familles, évidemment des angoisses grossies sous la loupe de la comédie mais qui sont quand même bien présentes. Ce faisant, j’y ai aussi reconnu un certain côté angoissant de la femme qui a tendance à voir tout dans le spectre de sa grossesse et sur un plan très médical.
Bravo pour ce texte qui m’a fait rire, réfléchir et bien plaisir.
Ainsi donc, il n’y aurait que les hommes qui seraient pourvu d’une horloge biologique. Pourtant, il me semblait que c’était les femmes qui en possédaient les caractéristiques de base, la reproduction y ayant inscrit aussi ses gènes reproducteurs. Je n’ai pas vu l’Horloge Biologique malgré tout le tapage publicitaire et ne le ferai pas non plus, même si l’on s’acharnait par tous les moyens à faire en sorte que l’on en parle et que l’on aille voir ce film. Par contre, j’ai vu Québec-Montréal de ce même réalisateur. Il est vrai que les prémisses de celui qui a suivi y sont présentes, mais non à la manière d’une généralité qui ferait voir tout le modernisme à partir de ces seules constatations sur la fifélité ou l’engagement en couple. S’il est vrai que l’Horloge Biologique généralise ce constat jusqu’à en faire la seule lecture possible de la modernité, j’ai bien peur qu’il s’agisse plutôt d’une vision des femmes pour laquelle l’influence de la mamma serait encore trop grande. C’est une évidence que le machisme pousse surtout dans ces terreaux masculins au sein desquels l’influence de la mère est trop grande, celles-ci les amenant subtilement à une vision des femmes qui leur fait considérer qu’il y a des mamans d’un côté et des putes de l’autre. Au fond, cette vision qui se veut libérée est enfermée dans des schémas qui sont beaucoup plus passéistes qu’elle le croit et ce langage concerne bien plus les hommes qui craignent les femmes que celui de ceux qui les voient autrement. Pas étonnant que le discours de Trogi débouche sur la solitude absolue, puisqu’il y mène tout droit à force de ne pas vouloir sortir de cette adolescence qui n’en finit plus d’échapper non pas au père, mais à la mère.
Encore un film ayant un point de vue féministe qui ne dit pas la vérité et qui présente les femmes comme des saintes victimes et les hommes comme des irresponsables et des immatures. Il est tout à fait logique et rationnel pour les hommes de ne plus vouloir se marier et fonder des familles dans une société aussi misandre, féministe et anti-homme. Toujours les doubles standards: Quand une femme décide de ne pas avoir d’enfant pour vivre SA vie on la dit «responsable», quand un homme dit la même chose on le déclare «irresponsable».
Il est devenu vital pour les hommes de ne plus se marier et de ne plus fonder une famille car ils n’ont plus le droit d’être de vrais hommes fiers, pourvoyeurs principal et protecteurs de leur famille dans une société misandre et féministe qui se préoccupent uniquement des besoins des femmes. Les hommes ont perdu leur fierté de pères et n’ont plus de raisons valables pour se marier et fonder une famille. Suite à des recherches sur les relations homme femmes et sur la condition masculine, je me suis donné récemment comme mission de bien renseigner les hommes sur les dangers du mariage et de fonder une famille au Québec. Pourquoi un homme voudrait se marier et fonder une famille quand il a 70% des chances de vivre un divorce, de ne plus voir ses enfants sur une base régulière et de se transformer en guichet automatique. Je crois qu’il est temps que les hommes se réveillent. Les féministes ont réussi à faire voter des lois pour avantager les femmes au détriment des hommes à un point tel les hommes ont tout avantage à ne plus se marier et fonder une famille dans un système devenu carrément anti-homme.
Après avoir tout perdu (femme, enfants, maisons, argent) souvent les hommes du Québec se suicident. Neuf suicides sur dix (9/10) sont commis par des hommes (1300 hommes/an) principalement à cause de cette situation. Il s’agit tout simplement d’un système féministe qui ne fonctionne pas pour les hommes.
À l’ère du »achetez et jetez » il n’est pas étonnant de constater le nombre grandissant d’hommes (de femmes aussi) qui refuse ou reporte à plus tard, le désir de paternité. J’ai toujours eu l’impression que »tout le monde veut être une rock star », c’est-à-dire être adulé, aimé, baiser avec le plus grand nombre de groupies, avoir du fric. mais aucune responsabilité. C’est hélas un peu triste comme constat. C’est le »me, myself and I » à l’échelle planétaire.
Mais comme les couples sont vulgairement jetables, on y repense à deux fois avant de procréer. Le nombre de parents monoparentaux est astronomiquement élevé au Québec. Les enfants dont les parents ont divorcé, sont majoritaires dans les classes.
C’est tout le concept des liens affectif qui est à repenser. Entretenir une relation demande un minimum d’effort, et de volonté. On est devenu des paresseux affectifs. Mais surtout nous sommes très intolérants face aux petites contraintes de la vie quotidienne.