Je sens que je vais le détester, cet automne. Ce matin, un brouillard épais comme une purée de pois étreignait la Haute-Ville dans son étau humide et soyeux. Une mère sanglotait dans sa voiture après avoir reconduit son bébé à la garderie, des cégépiens patraques avançaient comme des zombies vers l'arrêt d'autobus, une photo dans le journal montrait un directeur d'école qui s'était déguisé en Mickey Mouse pour accueillir les enfants.
Mon cœur se partitionnait comme un disque dur: un morceau pour pleurer l'été, un autre pour regretter la mélancolique insouciance de mes douze mille sessions de cégep, et le reste pour maudire les directeurs-d'école-super-sympathiques-qui-se-déguisent-deux-mois-avant-l'Halloween-pour-atténuer-le-traumatisme-de-la-rentrée.
D'ailleurs, vous remarquerez, l'Halloween durera tout l'automne cette année. Les employés de la fonction publique emprunteront les traits de saints martyrs, les flics de Québec se déguiseront en innocentes victimes dans la foireuse affaire Simon Marshall et le président de Norbourg mettra aussi souvent que possible son masque d'homme d'affaires intègre pour qu'on ne puisse discerner son sourire de loup. Pendant ce temps, Monique Jérôme-Forget tentera d'enfiler un gant de velours bien trop petit pour sa grosse main de fer, Michaëlle Jean et son prince consort revêtiront leurs habits unifoliés, tandis que les aspirants à la mairie de Québec, eux, se chercheront un costume qui puisse leur conférer un ersatz de personnalité, à défaut d'échafauder un programme qui viendrait rehausser ce qui s'annonce comme une pitoyable campagne électorale.
Parlant de cela, je sens que je vais la détester, elle aussi, cette campagne électorale. C'est que les candidats, en manque de convictions et d'idées, se vendent comme un médicament tout usage pouvant guérir l'ensemble des maladies qui affligent notre ville, soient-elles réelles ou imaginaires. Un médicament, disais-je? Un récurant plutôt. On nettoiera Québec de sa crasse, promettent-ils. Plus blanc que blanc. On l'assainira. On la rendra propre à la consommation. On contrera l'exode, les immigrants afflueront. Québec sera paradisiaque ou ne sera pas.
Que d'intox politique. À les écouter, Québec irait mal. Économiquement surtout. Faudra leur faire parvenir les dernières prévisions du Conference Board of Canada, qui place la ville "au troisième rang des 13 plus importantes régions métropolitaines du Canada" – dixit un communiqué émanant du Pôle Québec Chaudière-Appalaches -, avec une augmentation du PIB de 4 % pour cette année. Bonjour la catastrophe économique!
Que d'intox. Que de boniment. Que de vent dans cette élection municipale dont il ne reste plus à attendre que s'y ajoute la séduisante prose comptable d'Andrée Boucher. De quoi vous donner envie d'annuler votre vote par anticipation.
Vous n'aimiez peut-être pas L'Allier, ou comme moi, vous croyez qu'il était grand temps qu'il lève les feutres. Aussi, peut-être avez-vous constaté qu'un trop long règne confine parfois à la mégalomanie, au culte de soi-même. Mais au moins, cet homme était porteur d'une idée, d'un projet pour Québec. Au moins, vous pouviez voter CONTRE lui, CONTRE ses idées. Comment voulez-vous voter contre une pancarte, contre une campagne publicitaire, contre du vide emballé, tel qu'annoncé à la télé?
Ah non, je sais. Vous voterez pour du changement. Vous aimez ça le changement, non?
Je sens que je vais le détester, cet automne de carnaval où les politiciens municipaux passeront des mois dans leurs habits de père Noël, un automne où nous élirons un maire comme on se choisit un nouveau dentifrice. En s'en crissant un peu pas mal au fond. Avec ou sans bicarbonate de soude? Avec ou sans le machin bleu pour la mauvaise haleine?
Ce matin, un brouillard épais comme une purée de pois étreignait la Haute-Ville dans son étau humide et soyeux. Québec se préparait déjà à faire un choix déchirant. Avoir les dents jaunes ou puer de la gueule.
Je suis revenu de voyage il y a une semaine environ! Je n’avais pas écouter les nouvelles du Québec pendant 3 semaines!! À mon retour, je me suis demandé ce que j’avais raté comme nouvelles!!
Je fus assez déçu quand j’ai ouvert la télévision et que je me suis mise à écouter les nouvelles!
Et oui, grève, grève, grève, syndicat, affaire Marshall, rentrée étudiente, élections…. pas un sujet d’intéressant et d’actualité!!!
Les maudites grèves qu’on a mis en suspend pour l’été, reviennentt en force cet automne!
Je pensais sincèrement qu’on aurait fait le saut à d’autre chose! je suis pas mal écoeuré d’ouvrir ma télévision depuis que je suis rentré, tout le temps le même sujet qui revient!!!
Je me demande sincèrement ou est ce que nous allons!!
Je fus assez surprise de voir que les autres provinces du Canada, ne parlait pas de grève et même les états-unis n’en parlais même pas! Sauf le Québec à ce que je peux voir! C’est notre sujet d’actualité, on est pas capable de parler d’autre chose!!
Je sens que le brouillard risque d’être long et très plate cet automne!!
J’aurais aimé que l’été ne finisse jamais!
Je suis pas mal déçu des candidats à la mairie de Québec. Je dois l’avouer, je suis encore un partisan de l’Allier. J’ai toujours trouvé que c’était quelqu’un qui avait des idées pour la ville et qui ne restait pas trop dans un immobilisme. Oui, quelques fois ses projets étaient foireux mais c’est pour ça qu’on est en démocratie, il ne les a pas fait. Il reste que lui au moins avait envie de faire une grosse fête pour le 400ième de Québec, un évènement plus qu’important il me semble. Et à en écouter les candidats (et particulièrement Bellemarre qui va se retrouver maire par défaut), ils n’ont aucune vision. Ça me déçoit amèrement.
En effet, plusieurs dossiers qui s’entrecroisent dans nos esprits , dans les journaux et sur la place publique…
Cette place publique que les aspirants maires vont se déchirer à grands coups de gueules effectivement pour nous faire croire que ça va mal dans la cité…autant que dans les autres sphères d’activités qui nous entourent.
Jusque là ça va pour moi, c’est le lot de chaque fin de mandat et je m’y fait même si ça brasse pas mal partout en même temps. Il n’y a qu’une chose qui me désole, ce sont les candidats qui veulent la place à Jean-Paul…
Maudit qu’ils sont « drabes » et insignifiants dans leur prestance, dans leur charisme…
Québec une ville INTERNATIONALE sera représentée par un maire sans prestance, sans envergure…et ce qui me terrifie, plus que des bibittes dans mon lit quand j’y suis, c’est de penser qu’il y a une possibilité que Andrée Boucher tente sa chance…
Vous imaginez l’image de Québec véhiculée sur la planète?
Vous imaginez Québec perdre des rangs au niveau mondial sur le tableau touristique parce que Madame Boucher préfère gérer les clochers plutôt que de maintenir le « standing » de notre ville?
Nooon, svp….
Encore une mascarade cet automne! Je ne sais pas ce sera la combien tième depuis que j’ai atteint la majorité, (la possibilité de voter), mais je dois vous dire que je commence à être bien essoufflé de courir les bureaux de scrutin pour simplement élire un autre clown ou une mascotte. Je crois que je vais passer un tour et même plusieurs tours car j’en ai assez de me faire remplir de plein de promesses dont vous savez, dont nous n’en verrons pas la couleur. J’en ai assez de tous ces mensonges, ces chamaillages. Mais je crois que ce que je ne suis plus capable de supporter, se sont ces visages négatifs et hypocrites, nous bourrant de faussetés et nous cachant la vérité. C’est vrai qu’il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas savoir, mais lorsque la vérité éclate, des semaines et des mois plus tard, elle est encore plus choquante.
Fatigué de se faire berner.
En terminant, n’entendons-nous pas ce mot « DÉMOCRATIE » dans la bouche de nos politiciens? Et que Mme main de fer, n’a-t-elle pas un comportement DICTATORIAL? N’y a t-il pas une contradiction entre ces deux termes?
Si vous regardez du côté de la politique municipale, les couleurs automnales seront pâles et sans substances, mais si vous regardez les vraies couleurs de la saison, les rouges, les orangers et les ocres seront vifs et éclatants.
Vous avez eu une belle saison estivale avec la chaleur, trop à mon goût, de l’humidité, à la tonne, pour que vous puissiez savourer les vacances que vous espériez.
Maintenant la plus belle saison commence, avec des belles journées et des nuits fraîches ainsi on pourra dormir. Cette saison annonce déjà ses couleurs qui seront à l’honneur.
Des débats sur les conditions de travail, si la radio X aura gagné son pari, si Québec aura un bon maire et bien entendu le football universitaire commence sa saison.
C’est vrai que cet automne il y aura beaucoup d’évènements à l’horizon.
Mais entre vous et moi, l’automne ce n’est pas la plus belle saison.
Les réalisations évidentes de ce maire, le parc St-Roch et l’aménagement de la colline parlementaire, pour n’en citer que quelques-unes, demeurent un pas en avant pour la ville. Des pas vers la bonne direction, des caractères qui nous révèlent et une nette amélioration de notre environnement.
Outre l’environnement, la ville se porte bien. Sa beauté n’a pas perdu de plumes, bien au contraire. Cet homme a su assumer son mandat avec brio et son image, associée à la ville et ses citadins, demeure très positive.
Quant à l’avenir et au goût du changement, s’il est pour le mieux, tant mieux. Mais quand on pense aux dernières élections provinciales, où le changement marquait des points, on peut réfléchir sur ceux anticipés. La crédibilité, des protagonistes et de leurs projets, doit être palpable. Nous n’avons toujours pas de baisse d’impôt et le climat social ne semble pas à son meilleur. Nous l’avons choisi.
Vous souhaitez des idées pour donner un peu de contenu à la campagne électorale municipale à venir? Mais c’est tellement désuet!
Avoir des idées est de toute façon élitiste, n’est donc pas accessible à tous (vous savez, c’est terriblement compliqué la politique) et s’inscrit de ce fait en faux avec la démocratie.
L’image, cependant, voilà de l’accessible! Et les candidats l’ont compris, eux. Pourquoi s’acharner à diffuser de l’information, quand rien n’en reste?
(Ou: que faire quand le peuple n’a pas le temps pour la démocratie?)
Tout le monde peste contre les grèves des fonctionnaires, des enseignants, des électeurs qui se demandent pour le moins pire choix d’élection municipale, etc…
Eh bien oui vous avez raison de vous plaindre. L’être humain est ainsi constitué, sinon on pourrait s’ennuyer à mourir!
Avez-vous déjà remarqué que le bulletin de nouvelles ou l’hedbdo quotidien de la capitale sert à nous informer que de mauvaises nouvelles. On doit bien l’admettre c’est ainsi.
Pendant tout ce temps que M. Desjardins aime à provoquer tous ces débats sur l’histoire du choix de dentifrice on oublie que nous avons bien peu de problèmes dans notre petite ville. Pensez donc aux vrais problèmes de notre société : à la hausse du prix de l’essence qui ne cesse de monter constamment en flèche qui affectera votre petit budget de resto, de sorties, de la hausse potentielle des taux d’intérêt, aux ouragans que nous n’aurons pas à vivre et qui font en sorte que vous n’aurez pas à vous inquiéter si votre petit cottage cossu sera encore là au retour du travail!
Maudit que les gens se plaignent la bouche pleine, c’est pathétique!!!!!
J’adore Québec. Cette ville qu’on dirait ancrée dans son fleuve. Se baladant au bout de son amarre, tanguant, se berçant au gré de l’onde comme un vaisseau ivre. Pointant de son château, le ciel de notre histoire comme autant de souvenirs éparpillés sur les dalles de la basse-ville.
J’adore Québec. Autant pour sa beauté urbaine d’un autre temps que pour sa vitalité culturelle. J’adore Québec, oui, mais pas parce qu’elle est parfaite. Bien au contraire. J’adore Québec tout en sachant ce qu’elle cache trop mal. Son HÉNAURME jupon qui dépasse de sa si courte jupe.
Québec, c’est le lieu de tous les scandales et de toutes les bêtises aussi. Comme un animal fou qui blesse et tue sans savoir pourquoi. Juste pour se sentir vivant. Ville perdue dans ses utopies et dans sa petite infirmité qu’elle dissimule si mal.
Québec est trop minuscule. Il faut l’engraisser de toutes ces grandes conneries et étaler son obésité fictive comme un drapeau hissé à sa triste gloire. Oui c’est triste de voir ainsi une si belle ville succomber sous le poids des idiots qui s’arrachent le moindre espace publicitaire, le moindre petit lieu de pouvoir, fusse-t-il imaginaire.
Québec c’est un peu comme l’Afrique. Un trou noir où le monde n’entre qu’à moitié et d’où personne n’ose sortir. Comme un génocide intellectuel où la déprime se chasse à coup de stupidités qu’on expose dans les médias. Comme ses minables politiciens et ses encore plus minables policiers qui n’en finissent plus de bâcler enquêtes par dessus enquêtes.
Mais je reviendrai encore à Québec. Encore et toujours. Malgré ce qu’on en dit. Malgré ce qu’on en pense. En rêvant qu’un jour, quand la grisaille sera passée et que la lumière jaillira enfin, les québécois cesseront de se pisser dessus et de s’entre-déchirer pour des cons de politiciens, de policiers et de radio-men hystériques. Et ce jour là, j’irai tout de Gaule, clâmer du haut d’un balcon historique, vive Québec liiibrrrre!
Je me présente, Rigolo Machinchouette, candidat à la mairie de Québec.
Je ne suis pas d’accord avec M. Desjardins qui affirme que nous, les candidats à la mairie de l’illustrissime ville de Québec, ne sommes que des publicités ambulantes. Je me dois de crier haut et fort que j’ai d’excellentes idées pour notre avenir et une vision très claire de notre charmante ville.
Tout d’abord, pour connaître mes idées, vous devez lire l’affiche publicitaire du Journal de Québec à la page 45. Tout y est décrit en caractères minuscules sous une photographie tout à fait représentative de moi-même.
Ensuite, j’irai vous faire part de mes idées en personne lors de déjeuners au bines et de tournois de golf où je pourrai mettre en valeur mon célèbre swing ainsi que mon sourire charmeur. Vous pourrez ainsi tout savoir de moi, soit la couleur de mes chaussures, la coupe bon marché de mon complet, le sourire forcé de mon assistant qui a des balonnement à cause des bines au sirop, etc.
Je suis un homme d’action et de tête, tout à la fois. J’ai de grandes idées, bien meilleures que celles de tous mes illustres concurrents. D’ici la fin de la saison électorale, vous en aurez ras le pompon de me voir la figure, alors vous aurez vraiment le goût de m’enfermer pour 4 ans dans la salle du conseil municipal.
Alors cet automne, on vote M. Rigolo Machinchouette.
Bonjour M. Desjardins !
Votre article devrait me consterner. Voilà que je me surprend à joyeusement me bidonner. Dans un premier temps, j’ai envie de vous dire : « Bienvenue dans le club ! ». Je fais, bien sûr, allusion au club des désabusés. À cet effet, je ne peux m’empêcher de vous référer à ma position sur la réforme scolaire. Je vais encore dans le même sens : on verra bien où ça nous mène. Anyway, on ne peut jamais voter pour le meilleur, y en a pas. Et il est, chaque fois, bien difficile d’identifier le moins pire. On peut essayer de s’exciter le poil des jambes, de faire valoir que tout ça est consternant. Cela n’aura probablement d’incidence que sur votre potentiel ulcère d’estomac. Moi, au risque de me faire traiter d’inconsciente ou d’irresponsable, je choisis la santé . Et je ris.
D’ailleurs, cela m’amène au second point : Il ne me déplaît pas qu’à l’occasion, « un brouillard épais comme une purée de pois étreigne la Haute-Ville dans son étau humide et soyeux ». (Quelle façon charmante de le formuler !) L’humain y perd un brin de contrôle. Il n’est plus question pour lui de déambuler, confortablement trappé dans le fil d’araignée de ses pensées. Privé de la vision, il devient plus réceptif aux sons. Ses repères pour estimer leur provenance, leur distance, se voient réduits à néant. Pour éviter de se péter la gueule, l’homme doit donc vivre le moment présent. Il devient susceptible d’éprouver des sensations. L’air, gorgé d’humidité, lui colle à la peau. Elle impose sa texture, sa température…
Non, vraiment, il ne me déplaît pas qu’à l’occasion, une purée de pois me ralentisse pour me rappeler que je suis vivante !
Chapeau, M. Desjardin, vous avez parfaitement résumé (pour ne pas dire « exacerbé ») l’amas d’absurdités qui imprègne notre société d’un arôme malodorant. Et l’optimisme, vous en faites quoi? Un journaliste ne doit-il se borner qu’à déceler et pointer d’un doigt courroucé les problèmes qu’engendre l’homme? À quoi bon dénoncer la multitude de défections de la collectivité, si vous êtes inapte à envisager un moyen de les contrer? Vous faites preuve d’un pessimisme aberrant qui s’avère totalement superflu et puéril.
Personnellement, et actuellement, je n’ai pas de remède miracle tout prêt tout chaud. J’entame, à 19 ans, ma troisième session de cégep; je suis un novice dans les procédures politiques, et possède un bagage de vécu forcément plus léger que le vôtre. Or, tout comme vous, les maux cités dans votre article me désolent profondément; cependant, je ne me contente pas de seulement m’en conscientiser, je compte m’impliquer dans des comités, des mouvements et tout ce qui se concerne de ces fléaux.
Moi-même, de ma propre initiative, ai l’intention d’instaurer un mouvement qui vise : d’un point, à développer l’esprit critique et le pouvoir de réflexion de la population; d’un autre, à absoudre les nuisances interpersonnelles, ainsi que l’indifférence des individus envers la société (dont ils font partie); et d’un tierce, à promouvoir les valeurs humaines, sociales et morales CONSTRUCTIVES, par le biais de débats philosophiques populaires au départ, puis par des discours idéologiques populaires lorsque j’aurai acqiert un certain bagage oratoire. Ma méthode : insister sur le fait que chacun des choix que chaque individu fait envers lui-même, envers autrui et envers la collectivité, a des répercussions sur les événements dont nul ne peut prévoir les effets. En d’autres termes, les choix que nous faisons sont des causes directes ou indirectes des événements qui surviennent.
Il faut se battre, s’activer afin de préserver et embellir le monde dans lequel nous vivons.
C’est vrai qu’on se plaind beaucoup le ventre plein en Occident. Allez donc faire un petit tour au Pérou pour mieux comprendre votre privilège de vivre par ici. Là-bas, le salaire minimum est d’environ 30 $ par mois, vous n’avez pas le droit au chômage, ni même le droit de tomber malade (si vous étes dans la catégorie des pauvres!). Ici, même ceux qui ne désirent travailler auront le droit d’encaisser un minimum mensuel, ceux qui voudront se payer une voiture neuve pourront le faire au frais d’une banque. L’éducation est offerte à tout le monde, sans parler du reste. Mais je trouve un peu désolant de voir qu’on trouve encore le moyen de chialer parce que l’essence à grimper, qu’il y a un peu de pollution que ceci, que cela…
Pourquoi tant d’amertume et de négativisme dans vos propos ? Que ça laisse un goût amer dans votre bouche cette période électorale , c’est un mal plus que nécessaire . Ceux qui sont « pogner le beigne » pendant ces années de pouvoir vont se faire montrer la sortie . C’est ça la démocratie , le bon sens des citoyens l’emporte toujours . Ce « brainstorming » d’idées nouvelles qui vont apparaître durant les campagnes électorales sont nécessaires pour donner un souffle nouveau à nos municipalités . Les imbus de pouvoir ne passeront pas le test si ils ont fait la preuve pendant leur mandat précédent ils n’ont pas livrer la marchandise . C’est le seul moment ou une population liée par des décisions qu’elle n’approuvait pas toujours est en droit de manifester leur désaccord ou de décider de la continuité . Cesser votre braillage et réveillez-vous , le moment est venu de choisir notre destinée pour les quatres prochaines années . Intéressez-vous aux débats , écoutez les idées des candidats les moins flamboyants et peut-être que vous pourrez découvrir la perle rare . Ce ne sont pas nécessairement les plus forts en gueule qui font les meilleurs élus . Un travailleur honnête , plus effacé , à l’écoute et bien entouré fait la plupart du temps un meilleurs dirigeant . Si on se lamente et qu’on ne s’intéresse à rien on risque de passer au côté de quelque chose ou de quelqu’un qui pourrait changer bien des choses à notre société . Impliquons-nous , c’est notre droit et notre devoir ! Sinon aussi bien aller vivre dans un pays ou les dirigeants nous sont imposés!
Chroniqueur, comme tu as raison! Oui, tout à fait, cet automne sera un épais brouillard. à se demander si la sauce tomates Hunt l’est autant. Depuis plusieurs mois, pour ne pas dire années, nous en avons vu de toutes les couleurs avec nos politiciens chéris et les revendicateurs. Tout comme le tsunami et le déluge de la Nouvelle-Orléans, nous n’avions jamais rien vu de tel ou n’avions pas cru cela possible. Il est vrai que L’Allier a fait son job de maire comme il se doit; tout comme Stéphane Gendron, celui de Huntingdon. Cela ne veut pas dire que je suis toujours d’accord avec leurs propos – loin de là – mais ils font le boulot. Avec le départ de L’Allier on se rend bien compte de la faiblesse des autres candidats. Il faut avouer que ce dernier prenait toute la place. N’empêche que ce n’est pas rassurant de voir débarquer des personnalités douteuses telle que Bellemare.
Oui, l’automne sera multicolore et désolant. D’habitude, je trouve les campagnes électorales enivrantes et importantes. Cette fois-ci, pour la mairie de Québec, ça promet d’être un désastre. Celles du fédérales s’en viennent aussi; toutes aussi prometteuses. Les bons citoyens de la ville de Québec et du Québec ont la mémoire courte. Il y a cinquante ans, les candidats achetaient les votes au porte-à-porte : un paquet de cigarette pour Pierrette, une bouteille de Brandy pour Andy, une paire de béquille neuve pour Pierre, etc. Aujourd’hui, c’est le gros lot : autoroutes, revitalisation, quartier propre, promesse d’intégrité. Le résultat est toujours le même : gens assoiffés de pouvoir et le bien être de la communauté, des électeurs… une autre fois! On le voit bien avec Charest : campagne de salissage sur le dos des employés de l’état. Il est plutôt étrange que ni le gouvernement ni les citoyens n’aient rouspétés devant les hausses spectaculaires des salaires des juges et des avocats de Québec. alors que le commun des mortels ne demande que 2 %
L’automne s’annonce merveilleux…en effet, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Bien entendu que la « grande » ville de Québec se porte mieux que jamais, mais il faut bien parler de déficit et de décroissance économique si notre bon VIEUX maire l’Allier veut continuer de pouvoir augmenter les taxes de ses MAUDITES banlieues, comme il l’a si bien dit, et, ainsi, avoir la possibilité de continuer à se promener dans ses trois limousines avec chauffeur… En effet, quel fantastique vantard de maire que je suis heureux de voir prendre du bon temps et, par conséquent, nous laisser un peu la paix…
Parlons-en de ses fameux projets pour SA ville ! (parce que tout ce qui l’intéresse, c’est son petit coin à lui…rien pour Sillery, Cap-Rouge et encore moins pour le moteur économique de la grande ville de Québec selon les principaux économistes : Sainte-Foy !)
Un escalier géant… une tente énorme… ouin… qu’un enfant rêve de recevoir un gigantesque éléphant pour sa fête est une chose, mais je ne veux pas d’un lunatique à la tête de ma ville…
Merci !
Ce titre est une traduction « intégrale » d’un graffiti, que l’on pouvait lire, dans sa version originale anglaise, avant une rénovation destructrice, au coin des rues Bureau et Saint-Laurent, à Montréal.
Je ne sais vraiment pas comment vous pouviez commencer à imaginer vivre un automne différent, à être confronté, à quelque chose de différent lors d’une campagne électorale municipale. Quand depuis belle lurette, toutes les villes, agglomérations et « tutti quanti » de notre belle province, Montréal y compris, se retrouvent toutes dans le rôle du quêteux, Québec y compris, face à l’autorité provinciale, même si elle y siège, qui elle n’en finit plus de rejeter le blâme sur l’autorité fédérale.
Vous me suivez…
Dans cette perspective, comment pouvez-vous imaginer attirer des candidats de valeur quand votre ex-maire monsieur Lallier, en toute conscience, a décidé de s’en laver les mains et de prendre une retraite bien méritée.
Bellemare à la rescousse…
Je vous souhaite, à tous, bonne chance et je vous rappelle que nous aussi Montréalais feront face à une campagne électorale, aussi drabe et insipide, cet automne.
Que le meilleur gagne…
Contrairement à vous, je sens que je vais drôlement m’amuser cet automne. Juste d’entendre les prédictions de tous et chacun est plein de surprises. Au lieu de prendre tout ce qui se passe au sérieux, je regarde tout çà de loin en me taisant et j’écoute. Il y a des gens qui sont plus drôles que des humoristes et qui ne le savent même pas. De toute façon, on sait qu’au bout du compte, on va encore payer pour toutes ces sottises. Alors aussi bien s’amuser et prendre çà à la légère et la première chose dont on se rendra compte, c’est qu’on est rendu à l’hiver !!!
C’est vrai qu’il y a des endroits dans le monde où les assoiffés ne peuvent boire car il n’y a pas d’eau potable; c’est vrai aussi que des tornades, des ouragans, des tremblements de terre sèment la mort et la désolation dans certains coins du globe; aussi vrai que des pays endurent des dictateurs et des tyrans à leur tête; possible même que des fanatiques au nom d’une religion se trucident et tuent par la même occasion une autre collectivité. Mises à part nos 2 ou 3 petites semaines de congé dans l’année pour admirer les beautés du Québec, qu’est-ce qu’il reste à apprécier? Des politiciens imbus d’eux-mêmes qui veulent notre bien et vont l’avoir? Des pétrolières qui gonflent honteusement le prix de l’essence par peur d’en manquer et qui sont en train de détruire l’économie? Une Madame la Gouverneure générale du Canada qui veut sauver les enfants haïtiens alors que les nôtres ne sont pas tous raisonnablement nourris? Du dehors c’est facile à dire quand tu possèdes maison, serviteurs et budget de dépenses hein? Des élections à l’horizon? C’est juste le jour de la marmotte, encore un autre qui va se fendre la gueule à nous mentir en pleine face! Voter pour le changement? Mais voyons, plus ça change plus c’est pareil. On en met du temps à comprendre que le malheur des uns fait le bonheur des autres! Je ne suis même pas certaine que les belles couleurs automnales vont arriver à m’enlever ce brin de mélancolie, de nostalgie, de déprime face à ce qui nous attend. Des grèves, la surenchère du pétrole, des élections à faire brailler, la main bienveillante du C.R.T.C. qui veut occire une liberté d’expression. Non, cher David, aucun dentifrice n’est assez puissant pour me redonner le sourire, j’ai peut-être les dents blanches mais il reste toujours un relent d’amertume face à la bêtise humaine.
La ville de Québec est certes charmante. J’y habite depuis 7 ans, en banlieue. J’oeuvre dans l’industrie touristique, plus précisément dans le Vieux-Québec. Par conséquent, j’y côtoie touristes et résidents. Tous deux sont selon moi des « victimes » de la pollution par le bruit causée par ces autobus qui paradent quotidiennement devant le Château Frontenac. Même si ce mercantilisme opéré par les compagnies de tours de ville procure un salaire à plusieurs étudiants, je considère que le territoire intra-mural devrait être, au même titre que la rue St-Jean les soirs d’été, dédié aux piétons ou du moins, vide de circulation lourde.
Au delà des considérations architecturales, il y a toute cette pollution qui endommage les structures anciennes et qui plus est, enlève le charme patrimonial de ce territoire de la ville.
Donc, si vous suivez mon raisonnement, oui, l’automne a ses avantages. Cette saison redonne au Vieux-Québec une tranquilité méritée.
Je ne prétendrai pas, seulement question de faire bande à part, que l’élection municipale de Québec qui s’approche soit une des élections les plus stimulantes qui se puissent imaginer. Tous les retournements, toutes les paroles creuses se sont donné rendez-vous pour cette occasion. À défaut de Monsieur Méduse, parfois aussi nommé de son patronyme anglophone par le maire sortant, nous aurons Madame Méduse, soit cette ex-maire de Sainte-Foy qui s’est battue bec et ongles contre les fusions et qui maintenant brandit bien haut la bannière des villes fusionnées à son grand dam. Il y aura aussi Monsieur Net, celui qui rêve de laver plus blanc que blanc, et qui pour l’occasion a enfourché le slogan populiste qui fit la fortune des candidats à la mairie à l’époque glorieuse ou Montréal rêvait de voir disparaître un certain milieu du centre au profit des banlieues. C’est Pacifique Plante qui doit se marrer quelque part sous le soleil exactement. Devant tant de hardiesse, nous pauvres électeurs, nous en perdons presque le nord, surtout si nous habitons Charlesbourg. Quant à Monsieur Méduse, il a laissé la place à Monsieur Sourire, le champion des jovialistes qui rêve d’une approche client. Mais au fait, que peut bien vouloir dire cette approche, sinon une façon de tenter de nous amadouer pour nous mettre dans sa manche. Heureusement qu’il y a eu avant eux un maire qui, bien que natif de Montréal et y ayant vécu sa jeunesse avant d’enter en politique, bien jeune, il est vrai, a su se battre pour une ville qui lui semblait le mériter. Devant l’absence de candidats qui pourraient faire des enjeux sociaux de l’égalité sociale, en matière de logement surtout, le centre de leur plateforme électorale, je ne vois plus que le candidat de la continuité pour succéder au maire sortant, soit celui qui incarne encore quelques unes des valeurs du parti qui a porté le maire sortant aux commandes de cette ville.
Depuis le temps qu’on entend parler des élections, il serait grandement temps que quelque chose se fasse et rapidement, parce que les gens commencent de plus en plus à être tanné de toutes ces campagnes de promotion. Chaque candidats veut montrer qu’il est le meilleur et à la longue, ça devient franchement lassant. Alors moi je n’en ai rien à foutre de qui veut se présenter, ce que je veux c’est que la personne gagnante respecte ce qu’elle a dit et qu’elle soit vraiment à l’écoute de la population. Parce que c’est de ça que les gens veulent, quelqu’un qui ne fait pas que mentir et faire le beau pendant sa campagne, mais qui le reste pendant tout le temps de son mandat!!