La semaine dernière, j'ai acheté une voiture. Rien d'extravagant. Une familiale "usagée", bas de gamme, mais je freakais quand même un peu, jamais rien acheté d'aussi cher.
Mon père m'accompagnait pour l'essai routier, chez le marchand, un garagiste en Beauce qui, pour arrondir ses fins de mois, revend des voitures qu'il achète à l'encan.
– C'est une 'tite madame qui avait ça, nous a-t-il affirmé en montrant les traces laissées par un siège de bébé sur la banquette arrière, comme pour me dire: c'est comme neuf, c'est jamais allé en haut de 110 km à l'heure, c't'affaire-là.
Mon père a souri.
– Un curé, tant qu'à y être?
On a ri, le garagiste aussi, avant d'ajouter: "Non, non, et de toute façon, si c'était un curé, je le dirais pas, les gens, de nos jours, on leur parle de curé, et ils pensent à mal…" On a ri encore et j'ai songé qu'il serait sans doute moins difficile de vendre une voiture ayant appartenu à un Hell's Angels qu'à un homme d'Église.
Tout ça pour vous dire que je commence à vraiment comprendre – et par là, je veux dire, pas théoriquement, mais pratiquement – pourquoi nous achetons autant. Surtout depuis que j'ai commis mon premier prêt pour acheter cette auto.
La madame de la Caisse était super aimable, jolie en plus, et pas condescendante une seconde. On a fait l'analyse de mon crédit. Deux cartes en plastique, je dois pas grand-chose, je suis réglo dans mes paiements, bref, le crédit est mon ami. Le problème, c'est qu'en sortant de là, avec du fric plein les poches, j'avais l'impression d'être différent.
C'est drôle pareil. Je n'ai jamais autant pensé à la mort, la mienne, que lorsque ma fille est née. Son début, c'était la fin de ce sentiment d'invincibilité qui ne m'avait pas tout à fait quitté depuis l'adolescence. Aussi, comme pour me prouver qu'une chose attire souvent son contraire, je n'ai jamais tant songé à l'humanité et à la perte de sens de nos vies qu'en encaissant tout ce cash. Du vide. Des chiffres sur mon relevé bancaire.
Ce qui nous ramène à la question: pourquoi achetons-nous autant, aussi compulsivement? C'est parce qu'autrement, nous nous sentons parfaitement inutiles.
Autre parenthèse. Je n'ai jamais adhéré à toutes ces conneries de simplicité volontaire, elles sont trop souvent le fruit de petits bourges frustrés qui choisissent de faire de leur sentiment de culpabilité un mode de vie, voire une religion. On parlait de curés tout à l'heure, il y a justement quelque chose de très judéo-chrétien dans ce guilt trip. Fin de la parenthèse.
Non, je ne condamnerai pas tous ceux qui achètent pour acheter parce que je les comprends. Même quand ils vont jusqu'à s'endetter, jusqu'à s'étrangler financièrement. Et cela n'est pas uniquement question de publicité. Ou plutôt si, mais pas comme vous l'entendez. On parle ici d'une publicité culturelle au sens large du terme, des valeurs d'une société telles que vues à la télé.
Car dans un monde qui ne vénère que le succès, la célébrité, la richesse, la jouissance et le divertissement, quelle utilité l'homme moyen trouve-t-il à sa propre existence, sinon celle de contribuer à faire tourner ce monde d'images qui lui écrase pourtant sa médiocrité et son "ordinaireté" à la gueule?
Il n'est pas question de faire le procès du capitalisme ici. Je n'aurais jamais cette prétention, et encore moins cette naïveté. Il est seulement question de regarder par-dessus la bête, voir si, de l'autre bord, il reste encore quelque chose.
C'est comme dans cette chanson du nouveau Souchon qui est un peu la suite logique de Foule sentimentale. Les couplets de cette nouvelle pièce ne sont qu'une étourdissante liste de compagnies d'objets et de vêtements luxueux. Paul Smith, Chanel, Yamamoto, Gucci, Dolce & Gabbana, je cite de mémoire. Et le refrain: "Putain, ça penche! On voit le vide entre les planches."
Ce vide, n'est-ce pas celui que l'on contemple afin d'oublier cette absence de sens qui nous terrorise, M. Souchon?
ooo
C'est la semaine des questions existentielles.
Alors, il paraît qu'on ne peut pas dire qu'une émission regardée par des millions de gens est pourrie, justement parce qu'elle est regardée par des millions de gens? Tiens donc. Et les gouvernements alors? Ils sont pourtant élus par des millions de gens.
Est-ce à dire que le peuple est lumineux quand il regarde la télé, mais qu'il se transforme en sombre conglomérat de tapons quand vient le temps de voter?
En question complémentaire, Monsieur le Président: si les cotes d'écoute des diffusions télévisées de la période de questions à l'Assemblée nationale atteignaient les mêmes sommets que Star Académie, cela nous interdirait-il alors de critiquer le travail des politiciens?
Z'êtes pas obligés de répondre. Je demande juste comme ça.
J’ai eu besoin de réfléchir pour pouvoir réagir au texte de cette semaine. Dans un premier temps, j’ai songé que je ne suis pas de ces consommatrices qui tentent de taire leur vide intérieur en compulsant sur le magasinage. J’ai ensuite dû m’avouer à moi-même que je perds la raison et compromet mes moyens lorsque la SAQ nous offre ses irrésistibles promotions. Si je me contente généralement de bons rapport qualité/prix, je bave à l’idée de pouvoir m’offrir des vins un peu plus recherchés pour une portion du prix. Nonobstant cela, je me trouve plutôt sage.
Une petite chose me titillait encore, m’empêchant d’interrompre mon questionnement intérieur. Comment se fait-il alors que je me situe en permanence à la limite de l’endettement ? Et c’est là que j’ai allumé : C’est à cause des enfants !
Vous avez une fille M. Desjardins ? Félicitations ! Si ce n’est déjà fait, vous comprendrez bientôt ce dont je parle.
Je réalise que, si je peux être très critique envers la plupart de mes envies d’acheter, j’ai une difficulté manifeste à évaluer la pertinence des dépenses qui concernent mes fils. Par exemple, comment refuser l’inscription faramineuse à ce cours si convoité ? Après tout, il lui permettra de développer des habilités transférables, lesquelles lui profiteront sans doute dans sa vie future ? Et quelle belle opportunité de socialiser ! Et son meilleur copain y va, je ne veux pas qu’il se sente laissé pour compte. …Vous voyez ce que je veux dire. Face à la requête d’un enfant, j’arrive trop souvent à justifier la dépense par le fait qu’elle permettra à mon talon d’Achille de cumuler davantage de moyens de réussite et de bonheur.
Conclusion : Je ne dépense pas beaucoup pour moi, c’est pour les enfants ! C’est bien beau mais ma réflexion d’aujourd’hui m’amène à me questionner sur les dessous d’une telle attitude. Si elle peut paraître noble, elle n’est peut-être pas si saine, ni judicieuse .
Ishhhh ! M. Desjardins, vous me faites «rusher» ce matin.
Bien d’accord avec vous M. Desjardins…
J’ai déjà eu ce sentiment lors d’un premier achat il y a bien longtemps…je l’ai ressenti à plusieurs reprises en me demandant à chaque fois qu’est-ce qui m’arrive???
Comme je n’avais pas trouvé de réponse, j’ai payé toutes mes dettes de crédits et je me suis débarassé de mes cartes de plastiques. En gros je me suis mis à zéro partout…je ne dois plus rien à personne et quand j’achète, je paie « cash » en pensant d’avance à ce que j’ai besoin…j’ai appris à planifier et à n’acheter que ce que je crois essentiel.
Par contre, je n’existe plus à nulle part…
Je suis un « no name » et j’aime ça…:)
Je me rends à l’évidence: Je suis un extra-terrestre. Il y a deux ans de ça moi et ma copine avions 23 et 25 ans, tout les deux au travail nous avons un revenu commun d’environ 40000$. Nous avons pourtant deux voitures qui valent un total de 3000$ pour les deux. La critique que nous avons eue de toute part étaient quasi-insoutenable. Les gens ont tendance à dépenser le max qu’ils sont capables sur une bagnole, et un peu plus. Nous étions très bien servis par nos petites voitures minables. Quand tu ne flash pas mais que tu peux, tu es un abruti. Tel est le message que nous recevions de nos proches et compagnions de travail. Ou somme nous aujourd’hui? Nous avons une jolie petite maison au bord de l’eau a Laval avec une fille et de l’argent de coté! Notre but est les enfants et à cause de notre niveau de consommation nous pouvons nous en permettre un paquet, en plus de leur donner un endroit très bien pour vivre! Nous gagnons maintenant environ la moitié des ménages qui nous entourent mais nous sommes les seuls propriétaires et les seuls parents. Notre secret est pourtant fort simple: Nous avons maintenant une seule voiture qui vaut 4000$ payé cash et nous n’avons pas rempli notre maison de meubles neufs.
Je ne comprends pas ce besoin de s’approprier toujours un peu plus de biens que nous sommes capable. Pire encore, pourquoi ce mépris des gens qui ne le font pas?
Les banques n’aident pas. Quand nous avons été demander notre prêt pour la maison, l’agent de la banque riait pratiquement de nous parce qu’on empruntait environ la moitié de ce qu’on avait droit. On nous faisait miroiter qu’on pourrait s’acheter une maison deux fois plus grosse. J’en ai pas besoin! Les gens peuvent bien s’affoler avec l’augmentation de 0.25% des taux d’intérêts. Quand nous dépensons 125% de notre argent, quelque fluctuation que ce soit est catastrophique.
A bien y penser je ne suis pas un extra-terrestre c’est le monde qui est cave.
Je trouve que cette réflexion est très sensée. Nous avons besoin de preuves de notre existence et je crois que c’est également pour cette raison que les gens sont attirés par les sports à risque. Les sensations fortes reliés au fait de frôler la mort leur donne l’impression d’exister. Moi, lorsque je consomme, cela me fait du bien. Un mauvais moment à passer, je m’achète un truc pour me consoler. Ce n’est pas tellement une bonne façon de tout règaler mais c’est une excuse pour consommer et pour ne pas s’avouer que l’on fait des achats superflus.
« Je n’ai jamais adhéré à toutes ces conneries de simplicité volontaire, elles sont trop souvent le fruit de petits bourges frustrés qui choisissent de faire de leur sentiment de culpabilité un mode de vie, voire une religion. »
Ben oui, c’est ça ! Et Diogène, c’était sûrement un petit bourge frustré. Et avec lui, tous les cyniques. Et tous les stoïciens aussi ! Vivement le jugement de valeur de le procès d’intention comme mode argumentatif ! Ça prouve la force de votre raisonnement logique, tiens !
Ce n’est pas parce que vous vous sentez inutile, comme vous le dites si bien mon cher monsieur, qu’il vous faut sombrer dans le dénigrement : abaisser les autres pour se remonter, ce n’est pas plus noble que de surconsommer pour se sentir utile. Si c’est là la seule thérapie de remplacement que vous avez trouvée, c’est qu’il vous faut chercher encore…
Je ne suis pas une adepte de la simplicité volontaire, mais j’admire ceux qui ont le front de vivre selon leurs convictions profondes.
***
Pour la question existentielle de la semaine, je citerai Schopenhauer :
« Cent fous mis ensemble ne font pas encore un homme raisonnable. »
L’engouement pour la télé-réalité découle de ce qu’il y a de plus noir en chaque être humain, (et je ne prétends pas faire exception) soit ce désir de « voir l’autre se casser le cou », comme disait Félix.
Dans la société d’aujourd’hui, il est vrai qu’on prône le succès financier, la gloire et la facilité. Avec des » ne payer rien avant 15 mois » ou » payer le prix des employés », pas étonnant que les gens consomment de plus enplus. Ce n’est pas la faute des publicités uniquement, je vous le concède mais ça influence beaucoup. Le sgens, en général, veulent la vie facile et ne travaille pas trop pour la gratification retardée. Je veux un vêtement, une voiture, je me débrouille et je l’achète. Je n’ai pas l’argent, on va m’en prêter. Et c’est pas plus compliquer que ça!Jusqu’au jour où la caise ne veut plus nous nous prêter parce que l’endettement et trop élevé. Jusqu’où sommes-nous prêt à aller pour trouver le bonheur dans les biens matériels? Oui ça fait du bien de s’offir de nouvelles choses et on se sent bien, bien mieux mais est-ce vraiment une sensation durable? On se sent comme ça jusqu’à la prochaine fois; le prochain achat.
En cherchant des intérêts communs entre les individus, on retrouve souvent une direction commune vers le rêve. Un milieu douillet et confortable, avec un entourage serein et coloré, où il fait bon vivre, le compte de banque aidant évidemment. Notre société de consommation travaille fort pour nous créer des besoins et disperser finalement nos intérêts profonds.
L’accumulation de biens matériels provoque tellement de déchets, que finalement on finit par vivre parmi eux. Difficile de s’arrêter de consommer, la drogue forte procure une dépendance immédiate et nécessaire, on ne peut plus s’en passer. Pas de temps à perdre, on achète, en espérant le bonheur grandissant.
La quête de bonheur et de sensations fortes, pour nous permettre de réaliser que nous sommes vivants, nous éloigne souvent du sens de la vie. En luttant à contre-courant, à l’affût du gain, on réalise peu ses pertes. Nous sommes des gagnants de nature et espérons ne rien manquer. Jusqu’au jour où la cloche sonne, l’heure du bilan de sa vie que l’on n’a pas encore fait et il est trop tard, on a passé à côté. Nous ne sommes pas les premiers. Il y avait pourtant quelqu’un avant nous, juste à côté et on ne l’a pas vu. Le nombril peut parfois faire mal.
On veut tous avoir la cuisine ultra-tendance, les vêtements derniers-cri, le nouveau gadget encore et encore plus petit que le précédent, notre entraîneur perso, notre psy,
tes seins sont trop petits, mais comment t’as pas encore d’implants?
T’as pas d’argent. Y’a aucun problème, tu peux payer en 2016 ou faire 36 versements égaux! Comme ça…tu peux être sûre de paraître plus IN…. plus dans le vent… y faudrait surtout pas que ton voisin ait une tondeuse plus hot que la tienne
»Le souci de sa propre image, voilà l’incorrigble immaturité de l’homme » (Kundera)
J’ai déjà lu que faire usage d’une consommation excessive représente une maladie en soi, évidemment c’est être un acheteur compulsif. Bien non personne ne l’est, personne n’ose se l’avouer qu’un jour ou l’autre le mortel des communs se fera prendre dans la trappe du monde de la consommation. Ce qui compte c’est d’en arriver à pouvoir renverser la vapeur!
C’est vrai que nous vivons dans une société d’hyper consommation. Notamment les jeunes d’aujourd’hui ont littéralement tout ce qu’ils demandent à leurs parents. J’entends ces parents dirent : pourquoi on les priverait, on ne fera pas la même chose que nos parents n’avaient pas le choix de faire, soit de restreindre l’accès à la consommation. Il ne faut surtout pas se sentir brîmer par l’outrance de la consommation.
Moi je considère que chacun y dicte sa propre simplicité volontaire. Tout dans la vie est une question de priorités. Pour certains avoir le kit m’as-tu vu est bien important : grosse maison, 2 voitures luxueuses à la porte, vêtements griffés pour les parents et enfants, etc, etc…
Mais, facile de juger tout de même. A se demander si cela devient un crime contre la société de consommer et d’aimer posséder des choses de qualité. Dans mon livre à moi il faut savoir faire la différence entre quelqu’un qui préfère s’acheter des biens de qualité en moindre quantité et un vrai matérialiste comme étant une personne qui recherche des jouissances par la consommation de biens matériels et se met dans le trouble financièrement pour combler ce vide.
Tout de même, si je m’arrête à penser à la société de demain, ça me fait peur d’imaginer quelle en sera notre société de consommation de demain..
À chaque semaine, je lis ta/votre chronique(j’opterai pour le tutoiement pour le reste de mon message) et ce depuis assez longtemps.
Je dois dire que c’est de loin une des meilleures chroniques que j’ai lue. Celle qui m’a le plus touchée en tout cas. Voici un des rares cas où je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis.
Ta chronique m’a fait l’effet d’une claque glacée sur la gueule.
Je te félicite, et te tends l’autre joue.
Non, forcément, il doit se tromper monsieur Desjardins: comment pourrait-ce être la semaine des questions existentielles?
Quoiqu’ayant suffisamment de temps pour les émissions de variété, nous n’avons plus le temps pour la politique, ou moins. Dans un même ordre d’idées, nous n’avons plus le temps, ou moins, de prendre la vie dans son ensemble et de tenter de la saisir en tant que porteuse de sens. Nous nous gavons de plaisirs à consumer maintenant, répondant à une vie qui pour nous n’a plus de sens que dans l’immédiat.
Comment pourrait-il alors y avoir une semaine des questions existentielles? Pour nous rappeler qu’elles ont déjà existé? Non, tout ça est de toute façon tellement dépassé.
Ces paroles de Richard Desjardins révèlent une vérité universelle : l’homme est un territoire convoité et conquis. Autrefois, la tyrannie s’exerçait au moyen de la religion ou de la politique. Elle se fait au moyen de la consommation maintenant. Tiens! Ça me rappelle le Discours de la servitude volontaire de La Boétie : « Il y a trois sortes de tyrans. Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. » Celui qui nous concerne règne par élection du peuple. Ce pouvoir tyrannique de la consommation, nous le votons à chaque fois que nous sortons une piastre de notre poche en espérant devenir quelqu’un d’autre. Ces images de réussite et de célébrité qui nous gardent dans une piètre estime de soi, nous les votons à chaque fois que nous ouvrons le téléviseur pour nous distraire de la personne vide que l’on croit être.
Plus on tente de coller sur des images extérieures, plus on creuse le vide en soi. C’est aussi pervers que la cigarette, Walt Disney ou le Parti Libéral. Car celui qui dit vouloir nous sauver est précisément celui qui nous maintient à genoux. C’est la mère qui dit à son fils : « Tu es grand maintenant mon petit. »
Si on ne se relève pas, il est certain qu’on finira par voir apparaître « des douanes sur le chemin du dépotoir. »
Pouvez-vous imaginer, sans frissonner, une société où, « les cotes d’écoute des diffusions télévisées de la période de questions à l’Assemblée nationale », atteindraient, « les mêmes sommets que « Star Académie ».
Imaginez une société où l’on ne pourrait pas « casser du sucre » sur le dos de « Star Académie », de leurs producteurs, des « Wannabees » qui s’y produisent et des millions de téléspectateurs qui s’en délectent.
Dans une telle société, il est fort a parier qu’une émission comme « Star Académie » n’existerait même pas…
Imaginez une société où l’on ne pourrait pas « casser du sucre » sur le dos de « La période des questions à l’Assemblée nationale », de leurs producteurs, des « Wannabees » qui s’y produisent et du millier de téléspectateurs qui s’y interessent.
« Cauchemar, mauvais sort » entre PKP et Charest mon coeur balance…
Personnellement, j’ai à mon actif, plusieurs heures d’insomnie passées à regarder la rediffusion de « La période des questions à l’Assemblée nationale », contrairement à des millions d’autres téléspectateurs, je n’ai à mon actif, qu’environ une minute trente secondes de visionnement de « Star Académie », toutes saisons confondues.
Mon sens critique se résume au « temps d’antenne » que j’accorde à une émission, quelle qu’elle soit, les « Francs tireurs » y compris…
Je côtoie des gens, que je respecte, qui eux regardent « Star Académie », heureusement, je ne suis pas payé pour « casser du sucre » sur leur dos.
Comme le disait si bien mon père: « Si tout le monde était du même avis, il n’y aurait pas de courses de chevaux »…
Ni d’élections, ni de BBM et le monde n’en serait que plus triste et plat.
Le sujet principal de votre chronique ferait, sûrement, pleurer Linda Lemay et rire aux larmes Steven Faulkner et son père…
D’abord, c’est qui David Desjardins?
Quel âge a-t-il?
A-t-il vraiment besoin d’une automobile?
Ensuite pourquoi parler du curé avec condescendance si, pour vous, la religion n’est qu’un «guilt trip» ? De plus si Serge Mongeau qui n’est pas un bourge(sic) ne vous plaît pas, pourquoi l’effleurer sans parler de son cheminement qui est plus logique et scientifique que religieux ? Voir ça : http://www.ecosociete.org/ecosociete.html
Quelle utilité l’homme et sa femme non moyens trouvent-t-ils à leurs existences ?
Se multiplier ; c’est tout.
À mon avis votre expérience freudienne avec la jolie prêtresse de la Caisse vous a bouleversé
Attendez de voir lors de la signature de l’hypothèque.
Oui mon cher Desjardins l’argent est fait pour rouler et ceux qui en ont sont là pour le dépenser . Laissez-moi vous raconter une petite anecdote . Au printemps dernier nous décidons de visiter le Salon des véhicules récréatifs au Stade Olympique . Il y a foule .
Nous nous arrêtons devant un concessionnaire de motorisés . Nous en visitons un qui est superbe . Mon épouse me demande le prix . Je réponds , $ 285,000 . Un vendeur s’empresse de me corriger pour hurler qu’il est en vente à $ 259,000 . Ayoye . Nous voyons de petits chapiteaux avec une file d’attente . Peut-être que l’on donne un crayon ou un porte-clefs ? Non , c’était des gens qui attendaient pour rencontrer un vendeur . Pourquoi sommes nous si pauvres ?
C’est comme ces couples âgés sur le terrain de camping qui trouvent que leurs roulottes de vingt-sept pieds qui logent huit personnes sont bien petites et qui s’achètent un modèle de parc de quarante pieds avec deux extensions pouvant loger tout au plus quatre personnes .
Je suis loin de pratiquer la simplicité volontaire , mais je suis incapable de dire où est passé tout mon argent . Mince consolation je fais partie de cette classe sociale recevant fidèlement le quinze du mois son chèque de retraite et qui est recherchée par les banques , car comme on dit les emplois ne sont jamais certain tandis que les revenus de retraite sont garantis .
Moi je pense qu’on s’encourage les uns les autres à consommer. Avouez qu’on est fier quand on acquiert une nouvelle voiture, de nouveaux meubles et mêmes des nouveaux vêtements! On veut les montrer à tous le monde…Et ces derniers peuvent parfois éprouver une certaine jalousie, alors ils font de même: ils se précipitent chez les marchands pour tenter de nous épater à leurs tours! Nos achats reflète notre personnalité. Ils est normal qu’on en soit fier, non? Avouons aussi qu’il y a peut-être un problème de société qui se cache la dessous. Certains dépensent plus que leur revenu mensuels. Pour prouver quoi? À qui? Et c’est la même chose en ce qui concerne les prêts hypothécaires…Les gens auront peut-être des surprise à la prochaine flambée des taux hypothécaires!
Plusieurs raisons nous poussent à compulser ( souvent ) dans les biens matériels. Je ne suis pas
un adepte de la simplicité volontaire ( moi c’est parfois la simplicité involontaire ) et je suis d’accord que parfois cette pratique cache certaines tournures d’esprit questionnable mais ne
jetons pas le bébé avec l’eau du bain . Vouloir se libérer de cette esclavage que constitue
souvent la démesure dans les besoins matériels est en ce qui me concerne très « thérapeutique ».
Premièrement avoir le NÉCESSAIRE et un peu de luxe pour agrémenter la vie n’est pas le problème . Par contre se valoriser comme individu aux biens que nous possèdons ( voiture
dispendieuse , maison en banlieu quand les revenus ne sont pas suffisants, internet haute
vitesse pour un ordinateur récréatif , cable TV avec au moins 32 postes que l’on écoute jamais
ect… ). et tout ça pour jouir et souvent pour le standing. Comment expliquer que les jeunes
son obsédés par les MARQUES sinon en ayant copiés le comportement et les valeurs des parents.
Si l’estime de soi passe par ce que l’on montre plutôt que par ce qu’on est voilà une conséquences
de cette obsession. Mais que voulez vous demain n’est pas la veille quand on pense a tout ces
gens qui CAPOTENT sur le paraitre!
On peut être pauvre comme job et magasiner quand même.Ce qu’on ne peut acheter
avec de l’argent,on se le paye autrement.Si vous êtes un sinistré d’ouragan,par exemple,
l’instinct de survie le plus élémentaire vous guidera vers le Wal-Mart le plus proche pour
faire provision de tout produit qui vous permettra de survivre.Si vous êtes un honnête
homme,comme la très grande majorité des habitants de New-Orleans,vous vous ferez
un point d’honneur d’aller payer quand tout sera rentré dans l’ordre.
Mais il n’y a pas que les denrées périssables qui s’achètent.Les idéologies sont aussi
de très gros vendeurs par les temps qui courent.Et Dieu sait s’ils courent vite,les temps
présents!!
Biologie totale,islamisme de gauche,lobby anti-tabac,papauté médiévale,les pauvres
citoyens que nous sommes se trouvent sollicités de toutes parts,sur la rue.
Greenpeace,Amnesty International,L’Itinéraire,et devant le stade olympique du livre
de madame Bissonnette,l’itinérant du moment venu quêter sa fausse identité,tout nous
sollicite,nous guette,cherche à nous faire croire que nous sommes vraiment utiles.
Et nous achetons,puisque l’inutile nous est agréable,les idées à la mode comme les
chars flambants neufs.
Je pense comme eux ,donc je suis.
On achète avec ses yeux aussi.Et ce sont là les achats les plus pervers,surtout dans
le commerce du sexe.Quand les gars vont aux danseuses,c’est pas dans le but de faire
du travail communautaire.C’est pour acheter,comme autrefois,quand on vendait des
esclaves.On fait l’inventaire du stock,organe par organe,de haut en bas,de travers,
par devant et par derrière,on débite son désir en quartiers,comme à l’épicerie,on achète selon ses moyens,parfois inférieurs à ce que l’on croyait,quand vient le temps de
consommer.
La mondialisation a transformé la planète en marché général de l’inutile.
L’amour,avec un petit ou un grand A est passé date,parce que, voyez-vous, le temps
c’est de l’argent et l’argent,c’est connu,fait le bonheur.
Je vous aime bien quand vous vous questionnez comme ça. C’est votre métier d’agiter nos consciences.Bon…. ça y est…vous allez dire que je j’agis avec complaisance et que j’agis à la manière d’une fan pour attirer l’attention. Vous allez penser aussi que je je vous écris pour mériter des jetons. Avoir 30 jetons, ça rend heureux. Quand on a la soif d’idéal, on aime bien être reconnu et savoir que nos propos sont jugés très…. intéressant.
Sachez que le fait de réagir à vos articles a une raison d’être qui dépasse la simple raison d’être d’être lu et exposé. En lisant vos articles, je comprends un peu mieux le monde et je m’interroge sur ma propre identité. Je ne suis pas toujours d’accord avec vous mais en réagissant, ça me donne l’impression d’être vivante.
Pourquoi achetons-nous autant? Pour remplir un vide. C’est tout.
Pourquoi j’aime Alain Souchon?
Parce que ses chansons font écho à mon propre questionnement personnelle et qu’il est le seul capable de me répondre : » c’est déjà ça » alors je trouve injuste les conflits au Soudan et que je n’y vois aucun issue. Alain Souchon est un auteur qui m’aide à voir le bonheur dans le geste quotidien.
Et pourquoi je déteste les émissions de télé-réalité? Parce qu’elles mèlent le réel et la fiction. Parce q’u’elles valorisent une société qui cultive le culte du moi.
Je vous remercie M.Desjardins. Vos billets me font du bien.
J’espère que votre voiture roule bien.
Pourquoi on consomme autant? Parce que nous nous sentons inutiles? L’exemple de la sexualité vous donne raison. On se sent incapable de satisfaire notre partenaire ou on sent notre partenaire incapable de nous satisfaire alors on achete le dildo ultra-méga-super-high-tech qui peut donner des vibrations jusqu’au cerveau.
Cependant il y a une force fondamentalement plus forte qui joue dans la consommation. Le prestige, le rang social, la fierté, nommé les tous. Mais c’est toujours le regard des autres qui conditionne nos achats. Le meilleur exemple : la mode. Comment l’achat de votre linge n’est pas régulé par le regard que les autres porte sur vous? Meme le plus punk de tous les punk entre dans le moule punk pour se faire reconnaitre par son groupe d’appartenance.
Bien c’est son rang social que l’on montre quand on s’achete quelque chose. PArce que la société promouvoit les gens qui ont reussi ( dans le sens économique du terme) et que la pression que l’on se met à soit même de réussir ( ou pour se le faire croire) on montre par des biens quantifiables ( objet physique, même les voyages pourquoi sinon prendre des photos? des souvenirs? Des souvenirs pour montrer! Vous regardez souvent vos photos?) Alors la pression que l’on se met a soit meme pour devenir quelqu’un on imagine que les gens autour de nous nous mettes cette pression. ( ce qui est probablement vrai d’ailleurs)
Le rêve américain est constitué sur la base des avoirs matériels. Comment peut-on se surprendre que le Québec ne soit pas victime de ce rêve, alors que même avec le regaindu cinéma quebecois, les québécois eux-memes vont toujours voir beaucoup plus de film américains que de film d’ici. L’exemple du cinéma en est un parmis tant d’autres.
Regardez tous ce que vous avez à la maison. Qui a besion d’un ouvre boite électrique? Qui a besoin d’un foyer décoratif?
La société de consammation a conditionné l’homme! Reveillez-vous! Ça pourrais peut-être remplacé la revue Protégez-vous
Dans votre chronique on parle de société de consommation, de matérialisme, de capitalisme, de perte de sens, de vide et pour couronner le tout vous en faite M. Desjardins, la semaine des questions existentielles.
Ce sont là, j’avoue des questions qui doivent nous interpeller afin de donner sens à notre vie. Afin je ne vous parlerais pas de moi par pudeur mais surtout parce que je dois vivre avec mes contradictions entre mes désirs matériels et cette morale que je pourrais qualifier d’écologique. Pourquoi écologique, parce qu’il n’est plus question ici de s’arrêter sur l’existence de Dieu, mais plutôt de savoir comment agir pour permettre une certaine homéostasie entre l’homme et la nature et par là, poser les bases de notre pérennité sur terre.
Jean-Paul Sartre dit que l’existence précède l’essence, qu’il faut partir de la subjectivité. Ce sont les bases de l’existentialisme. L’homme existe d’abord puis se définit ensuite et par là il est responsable de se qu’il fait. C’est pourquoi votre allusion au cote d’écoute est tout a fait pertinente puisque vous faite référence à une définition qu’on se fait de nous même basé sur le nombre. Si un million de gens écoute Star Académie c’est qu’on s’est défini par cette émission. Est-ce vide de sens? Est-ce à dire que c’est pourrie?
Il est certain qu’on peut remettre en question les valeurs partagées par le plus grand nombre. Valeur vide de sens peut-être mais n’y a-t-il pas une recherche des plus effrénée pour donner sens à notre vie depuis que nos anciens repères ont sautés. Nous sommes libres plus que jamais pour nous définir.
Si j’avais un char, ça changerait ma vie
Tous les deux, mon amour
On roulerait au jour le jour
Si j’avais un char, j’en ferais ma maison
Toi tu serais mon trésor
Mais j’ai pas mon char, fait que j’ vas prendre un taxi
Pour aller m’ perdre quelqu’ part avec toi ma jolie
Peut-être comme le dit Stephen Faulkner que c’est l’amour le plus important.
J’ai adopté une nouvelle attitude face aux dépenses, face à l’argent.
Assez de me demander pourquoi je paie sans rechigner 7,00$ pour manger du Mc Do alors que pour les même prix je peux faire une douzaine d’hamburgers maison sur le Barbecue.
Et que je vais en plus choisir le pain qui a le meilleur rapport qualité prix…
Maintenant je me demande…. Est-ce que ça vaut la peine d’avoir travaillé une demi-heure pour me payer ce Mc DO?
Est-ce que ça vaut la peine de travailler 30 heures par mois uniquement pour payer ma voiture neuve ? Alors que pour 3 heures par mois je paie l’autobus.
On travaille pour participer à notre communauté, on travaille surtout pour avoir un salaire, et en vivre…. Alors plutôt que de se rendre malade à toujours compter nos sous, demandons nous si ça vaut la peine de payer 10 heures de travail pour aller manger chez tel resto grand crû et pouvoir dire qu’on y est allés… alors que pour le même temps travaillé on peut inviter tous nos amis à un souper aportez votre vin et qu’il en reste encore assez pour louer le Karaoké….
Celui qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur est un maudit menteur!
La surconsommation peut parfois prendre des formes gigantesques et même devenir une maladie au même tître que l’addict aux jeux de gambling.
Mais soyons honnêtes ici! No money no fun! On va où quand notre compte en banque affiche $2.35 ? On fait quoi pour se divertir? D’ailleurs on fait quoi pour payer la subsistance d’une vie rendue médiocre à cause d’un revenu affichant une pauvreté odieuse?
La pauvreté enclanche une série de maux, stress, déprimes, maladies qui ne sont pas enviables. Le problème majeur n’est pas dans les dépenses, mais dans les revenus maintenus minces et dans les salaires dérisoires que gagnent la majorité des mortels que nous sommes.
Encore beau que la banque vous seconde votre prêt. Beau crédit clean, jamais ébranlé par une tempête de dettes accumulées au détriment des efforts pour en sortir. Combien de personnes ont déjà déclaré faillite? Les statistiques doivent être enrégistrées quelque part!
Ce ne sont pas les dépenses qui font osciller le budget, c’est le budget qui suit une diète drastique depuis trop longtemps.
L’argent peut acheter des choses qui rendent heureux. Un char par exemple, pouvoir se déplacer, visiter du pays. Un condo gigantesque meublé avec goût qui procure une sensation de détente lorsqu’on s’y retrouve et lorsque les amis nous y rejoignent pour casser la croute et déguster un bon vin. Justement, un bon vin, sans argent, no wine dear!
Et où sont passés justement les amis quand l’argent fait fausse route? Quand le besoin d’argent se fait plus imminent qu’à l’ordinaire? Ils se dispersent ailleurs, là où l’argent circule et coule comme un miel divin.
Et les vacances? Travailler si fort doit pouvoir offrir le loisir d’aller en vacances.
Non, pas nécéssairement dans un terrain de camping!
Somewhere around the world you know…
Tout coûte de l’argent ici-bas!
Il suffit que les salaires soient ajustés au coût grimpant de la vie!
So simple!!!
Il y a une attitude qui s’est installée avec la même progression que la société de consommation que je n’accepterais pas : c’est de constater que les hommes peuvent se sentir honoré par l’humiliation de leurs frères humains par l’exposition de leur richesse. Le peuple, la classe moyenne essaient d’imiter les mieux nantis avec cette perspective, ils ont tors. Les pourquoi d’acheter tels ou tels autres choses est pour beaucoup de gens une façon de masquer leur insécurité, leur manque de confiance. Dans de nombreux cas, ils ont pas encore trouvé leur propre identité, dans d’autres cas ils sens construisent une.
Pourquoi 10 habitants de la même rue ont chacun une tondeuse à gazon, pourquoi pas une et la partagé? C’est la société de consommation qui a individualisé à la puissance 10 l’être humain.Le rêve américain n’est qu’une illusion, j’aimerais que ma société, disons un pays comme le Québec par exemple, abandonne c’est illusion et adhère plutôt à des principes de partage, de réflexion de la condition humaine, de solidarité, de fraternité, d’ouverture d’esprit. C’est à mon avis ce que la SV peut apporté. Être bien dans sa peau n’a pas de prix c’est entre les deux oreilles que sa se passe,
On entend souvent parler de cette théorie, de consommer, c’est voter. En principe, cela s’avère tout à fait vrai. Ce qu’on choisi d’acheter, cautionne les choix économique et politque de la compagnie, de l’organisation qui a produit ce bien. Quand on fait le choix d’acheter un produit qui est fabriquer en Chine, on vote pour l’exploitation des ouvriers chinois, et également la perte d’emploi éventuelle d’ouvrier d’ici. Donc, finalement l’appauvrissement de notre société, car le pouvoir d’achat de la société dans son ensemble baisse. D’une part, l’ouvrier à moins d’argent pour consommer, et de l’autre, l’État lui paie une compensation pour sa perte d’emploi. De plus, les taxes et impôts de la compagnie productrice, vont ailleur. Ceci est claire et facile à comprendre. Mais ça reste théorique, et parfois difficile à évaluer. Alors comment définir notre consommation face à ce phénomène. Avons-nous vraiment le choix lors de notre achat? On peut tenter de rationnaliser, et surtout se déculpabiliser, en affirmant que de toute manière, tout estb fait en Chine, et qu’on ne peut rien faire. C’est la même attitude que l’on utilise face aux politiciens. Ils sont tous pareil et peut importe pour qui je vote, ça ne changera rien. On préfère se complaire, oublier, se consoler, rationnaliser nos choix nos décisions. Mais au fond, nous avons tous une responsabilité individuelle dans chacun de nos gestes, et innévitablement, cela aura un impact sur l’ensemble de la collectivité. On fait quoi à la fin ? De son mieux, si on a la capacité! On se démerde le mieux du monde en essayant de trouver notre place, et surtout, tenter d’être une star au moins une seconde. On se sens parfois très petit, vraiment petit. Imaginez-vous pour un instant très grand, adulte, sans un Père divin pour vous guider, sans une mère démocratique pour vous protéger dans votre liberté, sans mon’oncle consommation pour vous divertire… c’est dur la vie d’adulte! Alors restons petit, on souffre moins.
Je comprend tout vos points de vu et à la limite je les respecte presque tous, mais pourquoi ne pas dépenser l’argent qu’on a dans les poches ??? On travail, on vit pis on on meurt.
Pourquoi ne pas vivre la vie que l’on veut.
Tu veux vivre en économisant sur tout, tant mieux;
Tu veux flamber le moindre sous, as you want;
Tu veux avoir une hypothèque de 200000$ et un char de 30000$, c’est ton choix;
Tu veux rouler en minoune, fait le.
Tu veux avoir 1 000 000$ en assurance vie pour que tes enfants soit correct si tu meurt, bravo.
On vit avec les moyens qu’on a, et pour ceux qui n’en sont pas capable, et bien, pauvre vous autres, un jour vous comprendrez. La vie est rempli de choix, à toi de faire ceux, qui pour toi, sont valables.
quand je serai mort, mon argent (si j’en ai) ne me suivra pas dans ma tombe.
Bien à vous
Nous roulons tout droit vers une crise économique car plus nous achetons plus nous en voulons, mais moins nous avons d’argent alors nous empruntons à tout le monde. Et je ne parle pas juste des adultes, car oui je crois être encore une enfant dans ce monde qui se trouve trop jeunes ou trop vieux mais là n’est pas le problème. Le problème c’est la surconsommation à laquelle on est confronté depuis l’enfance. Car quels enfants ne rêvent pas de manger les céréales les plus chers avec leur héros préféré sur la boite. Et les parents n’ayant pas le temps de dire non, soit dit-en passant occupés à travailler à trouver l’argent pour consommer, disent oui à la boite de céréales trop cher et habituent leur enfants à la consommation depuis que ceux-ci ont l’âge de faire un choix.
L’emprunt non plus n’est pas une « invention » seulement réservé aux adultes! Car aujourd’hui combien de mes amis m’ont demander 2 piastres pour aller s’acheter du chocolat ou des chips. Je dois vous dire qu’ils étaient un nombre incroyablement trop important pour des jeunes de 14, 15 ans. Mais c’est la réalité de la surconsommation à laquelle nous sommes trop confronté aujourd’hui, mais demain des hommes-cravates voudront faire de l’argent, comme n’importe quel êtres humians d’ailleur, mais c’est sur notre dos qu’il la feront cette argent.
Qui ne rêve pas d’avoir le dernier truc à la mode, ou la jupe que portait une vedette dans la rue, ou peut-être d’aller voir le dernier film avec le plus bel acteur à la mode du jour? Parce que pour certains, c’est trucs-là sont essentiels. Je ne pense pas, pas besoin des derniers trucs à la mode pour être heureux, il suffit d’un peu d’imagination et de petits bonheur de la vie pour qu’une vie soit belle et longue. Je vous l’espère! Je vous l’espère sans crise économique et sans surconsommation.
Parlons crédit, voulez-vous?
Outre le fait de se procurer des biens essentiels, l’achat compulsif existe et est grandement facilité par certaines institutions financières qui offrent – à mon grand dam – du crédit en ligne. On peut demander des cartes de crédit sur le web et les samedi après-midi, une certaine banque dont je taierai le nom nous harcèle avec leurs taux d’intérêts ridiculement bas… pour mieux nous « ramasser » après 3 mois de retard sur le paiement minimum non réglé!
L’expérience de crédit est peut-être utile, mais à quel prix? Qui doit-on blâmer entre le consommateur endetté et l’institution qui prête les yeux fermés?
Aussi existentielle soit-elle , cette question nous permet à tout le moins de réfléchir à la chose. Comment se fait-il que nos parents(dans mon cas 10 enfants à nourrir et à instruire) aient pu s`en sortir sinon aisément, certainement respectablement sans dettes à leur décès prématuré. Pourrais-je en faire autant? Pas sûr…..
Micro-ondes, robots culinaires, vidéos ou lecteurs DVD, des centaines de CD qu`on finit par ne plus écouter, toutes les occasions sont bonnes pour acheter;je le mérite, j`ai de la peine, je me récompense, c`est en vente, pourquoi pas moi…..bla…bla…bla.
Moi la simplicité volontaire me tente de plus en plus, sans encore en être une adepte, j` ai annulé mes abonnements littéraires , je fréquente à la place la bibliothèque, je vais au supermarché une fois par mois seulement, je fais une liste afin de regrouper mes déplacements en voiture en une seule journée, j`achète local économisant aussi sur le kilométrage. Bref peut-être un jour en viendrais-je à bout de passer tous mes revenus dans des dépenses intuiles.Votre article est tout indiqué par les temps qui courent. Bravo!
Bonjour M. Desjardins,
Alors, si je vous comprends bien, les gens dépensent pour se sentir partie prenante d’un monde auquel, autrement, ils n’en seraient que la banale médiocrité.
(L’analyse a déjà été faite et elle m’apparaît encore pertinente.)
Face à cette situation, vous vous refusez à condamner tous ces gens dupes de cette culture de consommation véhiculée par la télé.
(Compte tenu du génie avec lequel on sème cette graine dans nos vies, votre position me semble juste.)
Dans le même élan, vous rejetez toutes possibilités de procès visant à remettre en question l’unique responsable de tous ces maux, la bête comme vous l’imagez si bien, soit le capitalisme. »Je n’aurais jamais cette prétention, et encore moins la naïveté », nous dites-vous.
Ici, mes parenthèses cessent car j’ai moi aussi quelques questions à vous poser.
S’il en est vraiment ainsi, alors à quoi bon vous prétendre l’ennemi public # 1 ?
De faire le dur en critiquant l’insipidité d’une émission populaire vous suffit ?
Non, là je ne suis pas honnête envers vous ! La preuve ? Vous faites le drôle en attaquant les membres du clergé.
Heille, c’est quoi ça si c’est pas de l’audace ?
Et d’ailleurs, elle ne s’arrête pas là, votre audace ! Il y a aussi ces »petits bourges (??) frustrés » dont vous vous délectez !
Wow ! Quelle bravoure !!
Sans blague M. Desjardins, arrêtez-vous d’écrire et pensez-y un peu. N’avez-vous pas l’impression que, face à toute cette situation que vous décrivez dans votre article, ce sont ces gens-là qui ont raison ? Que la seule réponse logique pour contrer cette bête dans sa trop grande gourmandise, c’est justement de s’en tenir loin ?
Franchement, si ce n’était de ce passage où vous nous parlez de la naissance de votre fille et de la réflexion où elle vous a mené, j’aurais qualifié votre texte de la même façon que vous qualifiez votre relevé bancaire : Du vide ! Des mots sur du papier…
Je ne suis pas d’accord avec M. Desjardins concernant la simplicité volontaire. Je crois que ceux qui la pratique le font surtout parce qu’ils ont compris que ce n’est pas la surconsommation qui les rendra plus heureux.
À ma façon, je suis adepte de cette philosophie. Bien sûr, j’en prends et j’en laisse. Mais je ne me considère pas l’un des « petits bourges frustrés qui choisissent de faire de leur sentiment de culpabilité un mode de vie, voire une religion ».
Cet été, j’ai acheté une voiture, parce que j’en ai besoin pour mon travail; sinon, je me serais contenté du transport en commun. J’ai pris la moins chère possible et celle dont la consommation d’essence était la plus petite. Et dès que mes déplacements se font à petite distance de mon chez moi, j’enfourche ma bicyclette. Je suis également du genre à n’acheter que quelque chose dont j’ai vraiment besoin. Ainsi, je n’achète plus de livre. Je vais régulièrement faire ma petite visite à la grande bibliothèque où je trouve tout ce qu’il me faut, sans avoir à consommer outre mesure. Et l’ordinateur que j’utilise pour écrire mes commentaires de « Voir » a plus de 6 ans, roule encore Windows 98 et, malgré tout, me permet de faire tout ce que je veux, même si les (*censurés*) de publicités animées du site de « Voir » le font parfois ramer!
Ceci dit, l’important dans tout ça, c’est l’attitude que l’on a vis à vis la société. Pourquoi quelqu’un sent-il le besoin d’avoir le bidule dernier cri? À mon avis, et là dessus je rejoins David Desjardins, le consommateur a l’impression, sinon, de ne pas vraiment exister. Remarquez que c’est passablement désolant! Et dire qu’il y a des moines du Tibet, qui vivent de méditation, d’eau et de pain, et qui sont, semble-t-il très heureux.
Ça me rappelle mes grands-parents qui passaient leurs soirées d’été à se bercer sur le balcon de la galerie, en campagne. Ils étaient très heureux et sans que ça coute un rond! On cherche parfois le bonheur où il n’est pas!
J’ai l’impression que les gens consomment pour sentir qu’ils interagissent avec quelqu’un ou quelquechose. Il y a un échange: un bien ou un service contre de l’argent. Pendant ce temps, on n’a pas le temps de voir nos amis parce qu’on travaille pour se payer des trucs, et on ne connaît pas vraiment nos voisins.
Aussi, si les gens, dans leurs temps libres, découvraient l’écriture, la peinture, ou toute autre forme d’expression artistique, ils auraient l’impression beaucoup plus fondée d’interagir avec la société, car créer c’est offrir quelquechose au monde. Faire des enfants n’est pas la seule façon d’offrir! De plus, la création, c’est édifiant, en principe ça ne nous laisse pas avec l’impression d’avoir perdu notre temps, comme parfois après qu’on ait trop longtemps écouté la télé.
L’argent ne peut pas être créé, ni être détruit. L’argent ne fait que changer de poches. Oh! au début, au tout début, il y avait le troc. De la verretoretie contre du Versace. L’argent mène le monde. La cupidité mène le monde. Si on ne peut pas dépenser, on est fait comme des rats. L’argent doit circuler. Tu gagnes 60,000 milles. L’hypotèque, la bagnole, la bouffe, les restos, les loisirs, les vêtements griffés… Le sud l’hiver. La maison de campagne. Le Kentucky bleu. C’est toujours plus bleu dans la cour du voisin. Cela se paye. Moi, j’ai mon Tumis, le tabac des Indiens Amers, une blonde bonne à baiser, une planque. Une TR8. Qu’en ai-je à foutre du reste?
Tout çà, c’est thermodynamique, mon vieux!
Il m’est arrivé à quelques reprises d’acheter pour de gros montants d’argent. Je me sentais important, j’apportais une contribution à la société, je faisais rouler l’économie…
Ça devient grave lorsqu’on ne se sent utile que lorsqu’on consomme. Nous ne sommes pas que des consommateurs, nous sommes des êtres humains avant tout et j’ose croire que nous valons plus que notre pouvoir d’achat.
Consommer est une chose, mais surconsommer en est une autre. La surconsommation démontre bien un problème qu’a notre société. Avec la surconsommation vient un autre problème qui est le gaspillage. C’est ce qui me dégoûte le plus. La société nous encourage parfois à surconsommer. Il faut avoir une voiture de l’année (même si notre voiture est encore bonne pour dix ans, nous préférons la substituer par une voiture de l’année), le téléphone cellulaire du mois (après quelques mois, un téléphone cellulaire devient «archaïque» et complètement ringard même s’il fonctionne bien), etc. La société en général exerce en quelque sorte une pression sur les consommateurs…
Pourquoi consommons-nous autant? Réponse fort simple… Parce que tous autant que nous sommes avons tendance à nous définir par ce que nous achetons. Ça nous occupe… Peu importe notre âge, nous ne sommes pas si éloignés de nos réactions d’adolescents, alors que, histoire de mieux définir les contours de notre personnalité encore floue, nous achetions un tas d’objets, soi-disant pour nous démarquer de la masse, pour donner un sens à notre vie, ou plus simplement pour nous faire remarquer et obtenir de surcroît l’approbation, l’admiration ou l’envie de nos proches… de nos voisins, ou des cinq autres ados aussi vaillants que des rhododendrons en pots avec qui nous aimions bien faire quelques partys de sous-sol…
La légende urbaine des voisins gonflables, vous connaissez? Par exemple, mon voisin achète LE BBQ du siècle, vous savez, celui en stainless steal avec quatre plateaux chaque côté pour y déposer les plats une fois cuits, et qui carbure à dix bombonnes de gaz Métro pour chaque poulet qui y trouve le repos éternel… Eh bien qu’à cela ne tienne, histoire de ne pas vivre dans son ombre pour le reste de la belle saison, on se « graye » d’un modèle encore plus « full équip », juste pour montrer que nous aussi, on connaît ça les BBQ (on ne dit pas par contre qu’en réalité on ne s’en sert que pour la visite familiale, qui vient faire son tour au maximum deux fois dans l’été…)
Ou encore quand on se meurt soudainement d’envie de quasi réhypothéquer sa bicoque juste pour se procurer LA super tondeuse à gazon deux-places-avec-air-climatisé-siège-intégré-anti-taches-en-cuir et ça, juste parce que l’on ressent le PROFOND besoin de montrer que nous aussi on « prend un soin jaloux de notre espace vert » juste parce que notre voisin de droite a fait subir un entretien quatre étoiles et BIOLGIQUE SVP à son petit carré de tourbe… La vie est compétitive et certains choisissent d’y faire face en colmatant leur insécurité en achetant un tas d’inutilités pour flasher…
On dit que nous sommes une des sociétés les plus consommatrice… Ya ceux qui veulent toujours en avoir plus, pour se comparer au voisin et l’écraser. Ya ceux qui sont nervieux, peureux et qui se protègent avec tous les gadgets possibles et ya les naifs qui croient à tous les « si ca existait on l’aurait ».
Dernièrement, une connaissance est décédée, super sportif, à l’âge de 45, 50 ans à peu près. Ça m’a fait prendre conscience de bien des choses… j’essaie d’économiser pour plus tard… mais je ne serai peut être même plus là plus tard… je dois donc en profiter (en étant raisonnable) mais vivre, et non tout placer dans un compte en banque pour léguer à mon chat. On apprend beaucoup à vivre au jour le jour, à profiter de la vie… et la société nous apprend que pour être heureux, ça nous prend le super cinema maison, la grosse télé, le frigo en stainless et le char hot à la porte… mais dans le fond…
Et c’est là le plus gros des problèmes, lorsque vous dites « je n’ai jamais tant songé à l’humanité et à la perte de sens de nos vies qu’en encaissant tout ce cash. Du vide. Des chiffres sur mon relevé bancaire. ». En fait, nous pourrions attribuer cette façon de penser à des questions reliées plutôt à notre éducation et nos valeurs. Car j’aimerais bien voir la tête des gens pauvres, vivant dans l’hémisphère sud, qui liraient votre article: pour eux l’argent signifie : pouvoir manger!
C’est un beau mythe que nous ont proposé ceux qui ont défini la société comme étant une société de consommation, comme si derrière celle-ci, il n’y avait que des consommateurs, jamais des producteurs, comme si tous les citoyens étaient égaux devant la consommation, qu’elle soit vitale pour s’assurrer le minimum requis pour se nourrir, se loger et se divertir, ou bien ostentatoire pour faire montre de son statut social. Certes, la société productiviste, plus particulièrement celle qui est basée sur les profits des entrepreneurs, ne peut faire progresser des pourcentages de bénéfices sans mettre de la pression sur la consommmation des produits fabriqués, s’adjoignant pour cette tâche toute la ribenbelle des spécialistes de la mercantique et de la publicité. De ces opérations de ratissage sont nés ces vocables trompeurs qui font définir la société par la consommation et les citoyens par le même vocable. Ces contradictions qui poussent la société a produire toujours davantage, sans tenir compte des besoins réels des citoyens, se retrouvent aussi dans les rangs de ceux que l’on qualifie de consommateurs, les uns n’ayant pas suffisamment de ressources pour se payer l’essentiel ou le minimum pour mener une vie qui ne doit pas forcément être une vie monacale, et ceux qui dépensent à tort et à travers seulement pour assurer leur standing social. Il ne faut pas tomber dans le piège de donner des justifications morales à ceux qui profitent de ces ambiguités en prônant soit la simplicité volontaire, soit la distance par rapport à tout ce qui est matériel, comme si l’existence ne commencait pas avec les objets avec lesquels nous somme en situation d’exister.
Difficile à dire pour moi si pour se sentir utile il faut absolument consommer. J’imagine que vous poussez l’image jusqu’à son paroxysme encore une fois. Le désir de confort est-il illusoire, le rêve américain en est-il un, ou plutôt un cauchemard? Est-ce que la société de consommation est le résultat d’un processus historique inéluctable, ou le sous-produit de la manière d’être au monde des individus que nous sommes?
Je trouve difficile d’imaginer autre chose c’est certain. Depuis que j’ai l’âge de conscience, je suis bombradé de publicités, on me parle d’argent et de la frustration de ne pas en avoir, bref, je ne connais rien d’autre. La spiritualité s’est bornée dans ma jeunesse à aller à l’église tous les dimanches, alors il a bien fallu que je me prenne en main. Et la société d’abondance dans laquelle nous vivons ne nous aide en rien.
Le profile hédoniste que veut promouvoir la société nous fait croire que le summum du bonheur est de profiter des soldes, s’équiper du dernier modèle d’une babiole X, et l’état d’euphorie, le plaisir qu’on se fera en le faisant sera « vachement » légitime. On aura travaillé tellement fort pour l’acquérir (sic)! Bref, on travaille pour consommer, et on consomme parce qu’on travaille si fort.
Mais tout ramène à la facilité du mode plaisir. On se fait plaisir en se montrant avec les dernières fringues à la mode, envie d’être regardé, envie de servir la recette de la réussite aux autres, « in your face »! La légèreté, la frivolité si bien présentée dans les publicités, qui expose de façon exemplaire des jeunes gens beaux, bien fringués et la tête dans les nuages, avec un sourire si niais qu’il fait pâlir la grande Mona Lisa (…)!
Mais surtout ces jeunes gens beaux à la mode qui ne se posent pas de questions et ne remette rien en question, le château de carte est bien cimenté dans les us et coutumes de toutes façons…
La consommation n’est pas une mince affaire, parce qu’en fait oui on est bombardé de toute part, sans répit pour acheter telle nouveauté, dépenser à droite à gauche, tellement que de notre vivant, tout le monde veut ton argent.. et vers la fin, c’est ton argent qu’on veut encore quand on te fait miroiter les bénéfices des arrangements pré-funéraires…
En fait, c’est insidieux, on ne sait pas trop comment la démesure débute, lentement, on décide d’investir en achetant un véhicule par exemple.. les frais cachés, ce sont les assurances, les plaques d’immatriculation, le permis, les inévitables réparations au garage, le carburant en hausse continuelle.. et puisqu’on a l’auto, faut s’en servir, on voyage, on dépense.. et le manège tourne et tourne sans s’arrêter. Parfois c’est une dépense judicieuse, un incontournable, parfois c’est un extra, une frivolité, pour se faire plaisir.. et on se dit que tant qu’à gagner cet argent qu’on amènera pas au paradis, faut bien qu’elle serve et qu’on en jouisse un peu..
La jouissance si tu peux payer tes achats comptant, bravo, oui pas de problème, mais c’est que d’une petite babiole à l’autre, on n’arrive pas à régler quand la facture arrive. Et les cartes de crédit, c’est facile d’en perdre le contrôle. C’est sûr toutes les banques veulent t’en offrir: 5000$ pré-approuvés, le bal est parti. On se rend à peine compte qu’on perd le contrôle, on tente de rejoindre les 2 bouts, on réussit parfois, pour une période relativement courte, et la vague nous ramène et on s’enfonce graduellement plus dans l’endettement. Certains réagissent à temps, les ressources existent mais il faut les solliciter à temps, avant qu’il y ait un point de non-retour. Quand on est vigilant, lorsqu’on obtient du support moral et financier de son entourage, on s’en sort, mais encore faut-il réaliser ses excès et maîtriser ses finances pour que la corde de bungee ne cède pas.
Pas simple, dans le bombardement des pubs. Elles veulent toutes votre bien!
On est dans une société ou la consommation est de base!
Le truc pour vendre est de créer le besoin, montrer que ce n’est pas cher, pour que l’individu est une bonne conscience, montrer que ses une nécessité de l’avoir… etc…
Je crois sincèrement qu’il est grand temps, que chaque personne regarde ce qu’elle a autours d’elle et se demande si tout ce qui l’entoure est vraiment utile à son existance, à son bonheur…
Je crois que ce qui s’en vient va être encore plus pire, nos jeunes avec toutes cette publicité qu’il mange des yeux, eux ne seront plus quoi faire dans une vingtaine d’année, je considère, ma génération encore une fois un peu mois pire que les touts jeunes!
S’acheter un auto te donne une grande liberté de tes faits et gestes, tu peux aller ou que tu veux, faire ce qui te tente quand tu veux durant les heures d’ouvertures… Ce n’est vraiment pas évident!
Il est de plus en plus évident qu’on doit arêter de consommer tout le temps, mettez-vous au défi de ne rien acheter pendant une semaine, sauf les besoins primaire!! Je crois que pour plusieurs sa risque d’être difficile!
Jusqu’ou doit-on aller?
Que devons nous faire contre tout ce monde qui ne comprenne rien?