Cent onze femmes appuient la candidature de Pauline Marois à la chefferie du PQ, mais affirment que cela n'a rien à voir avec le fait qu'elle est une femme. Ou si peu.
La preuve? Elles n'appuieraient pas Belinda Stronach, a fait valoir l'une d'entre elles, Hélène Pedneault, dans Le Devoir, avant de remettre ça sur le plateau de Tout le monde en parle dimanche dernier.
Cent onze femmes – des syndicalistes, des artistes, des féministes-activistes – appuient la candidature de Pauline Marois, mais sentent le besoin de défendre cet appui pas-juste-parce-que-c'est-une-femme, ajoutant que de tous les aspirants au plus prestigieux siège péquiste, c'est elle qui a le plus d'expérience, qui loge le plus à gauche.
Une question comme ça: si cela n'a rien – ou si peu – à voir avec son sexe, pourquoi, dans ce prestigieux bataillon de défenseures de Pauline Marois, n'y a-t-il pas un seul homme? Si ce sont principalement ses idées de gauche et son expérience qui les incitent à lui accorder leur vote, ces arguments ne devraient-ils pas séduire des hommes qui partagent les mêmes valeurs? Alors pourquoi ne pas les avoir inclus dans ce groupe sélect qui prend plutôt des airs de gynécée de l'élite québécoise?
Il y a bien un Facal ici, un Joron là, pour venir à la défense de Mme Marois, mais c'est en tant qu'électrons libres qu'ils se prononcent.
Cela laisse croire que, contrairement à ce qu'elles avancent, c'est surtout et avant tout PARCE QUE Pauline Marois est une femme qu'elles lui accordent leur appui. Elles constatent à nouveau que le Québec n'est pas encore parvenu à l'égalité des sexes et croient qu'un petit coup de pouce médiatique ne pourra qu'aider à faire élire la première cheftaine du PQ, et peut-être, qui sait, la première première ministre de l'histoire du Québec.
Cette erreur de jugement tient à ce que ces femmes comprennent mal la défaveur que connaît Pauline Marois dans les sondages, émettant, pour l'expliquer, une série d'hypothèses qui ne sont pas parfaitement erronées, mais qui passent à côté de l'essentiel.
Et la presse "féminine" de prendre le relais, de Lise Payette à Lysiane Gagnon. Cette dernière, de manière atrocement maladroite, tenant à rappeler que tous ces bijoux voyants que porte Mme Marois et qui lui donnent un air snob ne sont qu'un leurre, tel que le suggérerait n'importe quel styliste afin qu'une femme plutôt corpulente (sic) puisse détourner l'attention vers autre chose que sur ses rondeurs. Vraiment, n'importe quoi…
Avant de lever le drapeau du sexisme et du double standard, il faudrait voir que ce qui exaspère vraiment chez Marois, ce ne sont pas ses carrés de soie Hermès, ses ostentatoires breloques, ses airs de Castafiore stoïque, ni même sa tendance à pallier un manque de charisme par l'énumération nauséeuse de ses succès en tant que ministre de l'omnipotence.
Ce qui tanne, ce n'est pas non plus son côté batailleur ni son ambition à devenir première ministre en tant que telle, mais plutôt, l'impression qu'elle cherche à en faire un symbole. À devenir ce symbole, à construire sa propre légende. Et cela, au détriment de tout le reste s'il le faut.
Je vous rappelle qu'il s'agit là d'une impression. Une chose beaucoup plus vaporeuse que des mots, qu'un bilan ou qu'une déclaration, mais qui pèse souvent plus lourd que tout le reste en politique comme dans toute vie publique.
Aussi, ces 111 femmes qui sont venues lui offrir leur appui la semaine dernière ne se doutent pas à quel point elles ont desservi leur candidate.
Plutôt que de mettre en relief les indéniables qualités de Mme Marois, elles en auront fait une martyre, une victime du machisme politique, une icône dont elles ne comprennent pas l'impopularité.
Pire encore, en faisant d'elle la candidate "des femmes", elles ne sont parvenues qu'à galvaniser cette désagréable impression que pour Pauline Marois, le désir de faire avancer le Québec passe au second plan, derrière celui de figurer dans les livres d'histoire, et cela, non pas pour ses grandes réalisations, mais simplement pour ce qu'elle est.
Au fond, ce qu'on lui reproche, ce n'est pas, en tant que femme, d'avoir de l'ambition. Ce qui la rend antipathique, c'est qu'elle donne l'impression que ses ambitions personnelles passent avant celles du Québec.
ooo
Encore une histoire de femmes, mais dans un tout autre registre.
Avez-vous vu cette photo d'Anne-Marie Péladeau dans les bras de sa fille à la sortie du tribunal?
Il y a dans cette image une inversion des rôles tellement saisissante que la chose a presque l'air arrangée avec le gars des vues. Anne-Marie Péladeau, complètement à côté de ses pompes, au lendemain d'une arrestation spectaculaire, réconfortée par sa fille qui a l'air solide comme un roc, mais tendre comme… une mère.
En voyant cela, je me suis dit que cette femme a peut-être raté beaucoup de choses, peut-être même sa vie, mais elle peut se rassurer, au moins, elle n'a pas raté sa fille.
Même si j’étais dans le parti Québécois et que je devais appuyer quelqu’un, je me demanderais bien qui! Je suis une fille et féministe un peu sur les cotés, et sincèrement je ne me ralirait même pas à Pauline Marois, je trouve que quand elle a été ministre, elle n’a pas fait de son mieux…. Et oui, je suis bien d’accord pour dire que les femmes en on fait « la femme qui peut égaliser les sexes, faire avancer les choses de ce coté là » mais est-ce vraiment la meilleure chose pour c’est femme.
Je n’aime pas beaucoup Pauline Marois, je la trouve prétentieuse! Elle parle comme si c’est la seule dans tous les candidats qui se présentent, qu’elle est la seule à avoir toute cette expérience là!! Ce n’est pas parce que tu fais de la politique active pendant un X nombre d’année que tu peux être la meilleure, oui c’est sur le terrain mais bon…
La question à ce poser… est : est-ce que nous allons avoir un bon chef de parti?
Et pourquoi est-ce que sa ne serait pas nous le peuple qui déciderait qui on voudrait pour chaque chef de parti????
Pourquoi pas? il faut être démocratique… donc sa serait p-e plus intéressant!
Quelle chicane ridicule de dire que le Québec n’a pas encore atteint l’égalité des sexes parce que Madame Marois ne mène pas dans les sondages!
Je suis une jeune femme libérée de 25 ans.
Je n’étais pas là quand les batailles importantes pour l’égalité des sexes se sont jouées.
J’apprécie au plus haut point ce que les Jannette Bertrand de ce monde on fait pour moi.
Elles m’ont rendues la vie facile et agréable où tout était possible en me traçant le chemin.
Pourtant, ceci ne me ferais pas voter pour une Pauline Marois pour autant.
C’est une femme, mais avant tout une politicienne.
C’est en tant que politicienne qu’il faut la juger, autant que ses concurents.
Et comme politicienne, elle me semble snob.
Elle me semble froide.
Elle me semble hautaine.
Elle me semble se prendre pour être au dessus de la masse.
Elle me semble très loin de moi.
Je ne crois pas qu’elle soit ce que le Québec a besoin s’il veut vraiment du CHANGEMENT!
Cette semaine, à la télé, elle déclarait avoir déjà fumé du pot quand elle était jeune.
Que croyez vous?
Selon moi ce fut une stratégie avortée pour se faire passer pour une femme cool qui a déjà été dans le vent.
Ça ne marche pas.
Le combat des femmes n’entre aucunement en ligne de compte dans cette histoire.
Ne vous laissez pas berner par les Lise Payette qui écrivent des articles en nous disant à quel point la société est injuste.
Dans le fond, tout ce qu’elle veut, c’est faire gagner son AMIE…
Ah ! Quelle condescendance que la vôtre (du moins dans cette chronique) monsieur Desjardins !
Un petit cours de politique à ces béotiennes de féministes ?
Enfin, vous me faites plutôt rire. Moi, Marois, elle ne me dit rien. La politicienne en laquelle je crois plus que tout autre, c’est Françoise David !
Mais en vous lisant, je pense surtout à George Sand, qui s’opposait aux suffragettes, niant que le droit de vote était une bonne chose pour les femmes de cette époque. De fait, son argumentation était solide : la femme était encore l’esclave de l’homme, arguait-elle. Si on lui accordait le droit de vote avant de l’émanciper, elle ne ferait que voter comme son mari, ce qui ne constituerait pas du tout un avancement pour la cause féministe !
Seriez-vous nostalgique de cette époque sans l’avoir connue, monsieur Desjardins ?
Étant une femme, je peux affirmer que je ressens encore du sexisme dans notre société. Il est vrai, qu’encore aujourd’hui, les femmes vivent certains préjugés tout simplement parce qu’elles sont de sexe féminin. On a qu’à penser au salaire dans certains domaines qui n’est pas équitable, et pourtant elles font le même travail. Et dans les publicités à la télévision, qui est-ce qui utilise un nouveau produit pour nettoyer le plancher ? Qui s’occupe des enfants malades ? Docteur maman ? Je pense que nous avons un travail à faire chacun d’entre nous pour changer les mentalités.
Malgré cela, je ne suis pas d’accord qu’il faut absolument chambarder une élection pour prouver que nous sommes aussi fortes et intelligentes que les hommes. Chacune de nous doit prendre sa place, mais pas seulement en tant que femme, mais en tant que citoyenne québécoise. Je pense qu’il faut continuer de parler de sexisme, mais pas seulement dans le même sens. Les hommes aussi subissent des injustices. Un homme peut être considérer violent par le seul fait qu’il est un homme. Ce n’est pas du sexisme selon vous ? Disons-le, une femme peut aussi être violente. Mais ça, on en parle pas.
Un petit mot sur ces images de Anne-Marie Péladeau, c’était touchant et je pense qu’elle devrait regarder ce qu’elle possède et avancer dans la vie. C’est dire que l’argent ne fait pas le bonheur.
Madame Pauline Marois n’est pas en avance dans les sondages, non pas parce que c’est une femme, mais parce qu’elle est une personne hautaine et qu’elle ne rejoint pas la population. On ne sent pas bien représenté par elle parce qu’on est de la classe moyenne et qu’elle n’en connait rien!. Sérieusement, est-ce qu’en 2005 nous serions assez fou spour passer à côté d’un chef de parti qui a toute les qualités requises, en prétextant que c’est une femme? Je ne crois pas, et en effet, c’est peut-être ça le problème. En fait, il n’y a pas de candidat parfait et on doit se contenter de voter pour le moins pire. C’est pas normal à mon avis!
Décidément, c’est la semaine pour critiquer les femmes ou devrais-je plutôt dire, parler de sexisme ou féminisme (je ne sais plus ce qu’il faut dire pour être politiquement correct!) qu’il existe chez les politiciennes québécoises. Même si je n’aime pas du tout le charisme de Pauline Marois, je trouve qu’elle tout de même beaucoup de cran et de détermination pour (essayer) de devenir le chef du PQ. Chose qui ne doit pas être facile dans un monde d’hommes…
Mais, en fait, c’est quoi le problème ?! Qu’il y ait cent onze femmes appuyant la candidature de Pauline Marois à la chefferie du PQ, ou qu’il y en ait mille.l’idée c’est surtout qu’il y ait quelqu’un, non ?
Une chose certaine : comme bien d’autres politiciens (hommes et femmes) ses ambitions personnelles passent avant celles des intérêts des Québec, rien de nouveau sous le soleil…
Au fond, ce qu’on lui reproche, ce n’est pas, en tant que femme, d’avoir de l’ambition. Ce qui rend Marois antipathique aux yeux de plusieurs, c’est surtout qu’elle donne l’impression qu’elle risque de parvenir à ses fins..
Elle le voulait tellement ce poste. Même au point de tenter un putch à Bernard Landry qui aujourd’hui probablement remporterais la course à la chefferie. Certain(e)s disent que c’ets parce que la castafiore est une femme. Je suis totalement en désaccord avec cela. Il y a quelque années je voulais que Pauline prennent la tête du PQ, justement parce que c’est une femme. Ce qui m’a fait changé d’idée, mise à part sa presse à avoir le pouvoir, c’est son attitude.
Elle est à gauche Bravo, elle ets une femme Bravo, elle est compétente bravo. Ce qui chicotte c’est que par dessus ces qualités elle a une personnalité qui flotte au dessus. Que l’on dise ce qu’on voudra bien dire, elle n’est vraiment pas sympathique cette dame. Je n’ai aucune envie de voir la première première ministre du Québec etre de cette facon.
Ce qui me touche le plus, c’est une entrevue qu’elle a accorder au franc-tireurs l’anné dernière. La question était : » pourquoi vous serai une bonne première ministre » et la réponse : » PArce que je suis une femme et les femmes c’est différent, ça dirige autremet »
Elle voulait dire plus humainement en quelque sorte.
Et bien c’est à ce moment qu’elle à perdu mon appui. Je ne suis pas dacccord du tout avec le fait qu’une femme est mieux qu’un homme pour gerer un pâys et vise versa. Cette idée queles femme gere d’une facon plus humaine est de la foutaise. Elle plaide pour l’égalité des sexes et ensuite elle se metr au dessus des hommes en disant que c’est mieux pour etre chef d’etre une femme. Ou est l’égalité. Je suis pret a reconnaitre certaine différence entre les hommes et les femmes, mais de la a en inventer. Je vous en nomme deux femme en politique ( il y en a d’autre c’est évident et elle sont correcte sans aucun doute) MArgaret tatcher et Belinda Stronac.
Etre une femme ne vaut pas plus qu’un homme en politique et le contraire non plus. Alors ne vous appuyer pas sur votre sexe pour dire que vous etes bon.
À Tout le monde en parle, dimanche dernier, une femme féministe vote pour une femme, un homme homosexuel, pour celui de même orientation. Et c’est comme ça que ça se passe dans la société, on cherche la personne qui nous ressemble le plus, on se réconforte et se rassure.
Tant qu’aux idées, la démarche actuelle du Parti québécois ne vole pas haut. On croirait une arène de toréadors, sans taureau. On s’écorche, se salit et cherche des partenaires dans l’assistance. On met de la poudre aux yeux, on se fait remarquer, on se cherche des appuis.
Comme pour les élections, habituellement, on vote pour le moins pire et, on cherche à éviter le pire, qui puisse nous arriver. On se demande ensuite, ce qui explique le désintérêt des jeunes pour la politique. On manque de rêve je crois. Comme si on ne pouvait plus inventer une nouvelle société, mieux qu’elle ne l’est, comme si elle était inévitable et ne pouvait changer. Comme si la réalité était plus forte que tout et que l’on ne pouvait rien y changer. Faut pas rêver! Pourquoi?
Voila qu’est-ce que le gouvernement. C’est une gang de lèche bote et de corrompue. Voila pourquoi juste les femmes sont dû coter de Pauline Marois. Quel passe-droit a du faire pour ces femmes féministes à fond? Seule Pauline doit le savoir. Mais tous s’en doute. J’étais déjà contre elle au début et maintenant encore plus qu’avant.
Mon cher Desjardins vous avez oublié une chose fondamentale dans votre exposé , c’est que Pauline Marois , qui est une femme compétente , n’a pas laissé le temps ‘au cadavre’ de Bernard Landry de refroidir que déjà elle était en campagne électorale en annonçant fièrement sa candidature alors que le reste du PQ était en deuil de la démission surprise de son chef .
Il est évident que le groupe de ‘femmes d’influence’ qui lui donne son appui le fait parce que c’est une femme . Nous savons tous qu’une femme peut diriger un pays . Rappelons-nous la dame de fer qu’était Margaret Tatcher , Indira Ghandi en Inde , madame Bhuto au Pakistan , Eva Peron en Argentine , Golda Meir en Israel et les autres qui dirigent de grandes compagnies . J’ai l’impression que l’on veut continuer la lutte de l’égalité des sexes et quoi de mieux qu’une femme pour faire avancer la cause .
J’ai vécu sous la dictature féminine dans la fonction publique à cause de la discrimination positive et laissez moi vous dire par expérience que les femmes s’appuyent entre elles et qu’elles trouvent le moyen de faire sauter les hommes aux postes supérieurs pour faire entrer les amies et celles à qui ont doit un fier service dont on renvoit l’ascenceur .
Espérons juste que 111 homosexuels influents ne signeront pas ce genre de lettre pour appuyer André Boisclair quand on voit déjà le tort causé par une même lettre à Pauline Marois .
Et vous gens du Parti Québécois , cessez de vous déchirer sur la place publique , car c’est Jean ‘le plus haït Charest qui va en profiter alors que votre mission première , bien avant la souveraineté , est de nous débarrasser de cette clique libérale qui empoisonne nos existences .
Pauline Marois est obligatoirement le (la?) meilleur candidat parmi les neuf. Elle est celle qui possède le plus d’expérience, qui a fait le plus pour la société québécoise, la seule qui ait été vice-premier-ministre et ministre des Finances. Pourtant, malgré plus de 25 ans d’expérience comme députée, elle ne peut rallier les troupes derrière elle. Elle a réussi à faire sauter Landry pour devenir calife à la place du calife, mais n’a pas les appuis nécessaires pour y arriver.
A-t-on des explications précises? Non, mais on peut imaginer qu’elle n’était pas très appréciée, elle qui manque foncièrement de charisme et qui semble regarder le «petit peuple» de haut. Maintenant, parce que Marois ne sera pas la première Première Ministre du Québec, on crie au sexisme!
Pourtant son premier adversaire est Boisclair, un homosexuel. Si la société québécoise était si arriérée pour ne pas élire une femme, pourquoi serait-elle plus avancée dans le cas de l’homosexualité?
Les Québécois se fient malheureusement à l’image que projettent les candidats. Boisclair est toujours bien mis, bien peigné, le sourire Crest accroché au visage et semble près des véritables préoccupations du peuple. Les gens oublient qu’il est celui qui a changé les lois des compagnies d’assurance alors qu’il était Ministre de l’Emploi et de la solidarité sociale et qui a causé une difficultés à des centaines d’assistés sociaux, celui-là même qui consommait de la cocaïne alors qu’il était élu. Comme quoi l’air est plus important que la chanson.
On s’indigne qu’on ne vote pour Marois parce qu’elle est une femme, mais personne ne s’est levé pour affirmer que Louis Bernard était quatrième dans la course parce qu’il est laid… c’est aussi un jugement injuste.
Je peux vous garantir que le Québec est prêt à avoir une femme à sa tête. Espérons que les électeurs s’apercevront que derrière ce visage hautain se cache la meilleure candidate qui ne sera vraisemblablement pas chef du parti.
Dans mon entourage immédiat ou je respire et je vie tout les jours la majorité de femmes
que je côtoient ne portent pas Pauline Marois en haute estime et les derniers efforts de
certaines femmes d’appuyer Mme.Marois dans la course me semble plutôt un geste de
panique. La politique est hélas un monde d’image et celle de Pauline ne vole pas bien haut.
Elle mise sur l’image de la politicienne proche du peuple et de tendance gauchiste quand tout
le monde connaît le genre de vie bourgeoise qu’elle et son mari vivent dans le quotidien.
Elle a changée de look pour nous donner l’illusion du contraire mais la matante en elle est
perceptible a travers ses nouveaux vêtements. Les jeunes veulent s’identifier a ce parti et
Pauline ne représente pas le renouveau même si elle fait tout pour nous convaincre du
contraire.
Je crois que Boisclair serait un bon chef justement a cause de cette foutue image nésessaire
en politique . Ce ne sont pas les plus compétents qui font les meilleurs chefs. Réné Lévesque
a eu l’intelligence de s’entourer d’une équipe forte et compétente et Bourassa aussi. Et si la
compétence était le seul critère les Chrétiens, Charest, Martin et cie. n’auraient jamais
été Premier Ministre !
Désolé,de dire cela mais la politique est rendue infernale…On ne voit que les cotés négatifs ressortir et non le programme officiel.
Comment se faire une idée et se garder alerte face à la politique lorsqu’il nous démontre que du chialage..rabaisser la personne…et bien d’autre..
Malheureusement,je trouve qu’il aide pas les jeunes à s’intéresser à la politique avec leurs histoire démesurer..
Malgré tout ça je crois que Pauline Marois reste intègre,pas parce qu’elle est une femme..mais plutôt qu’elle a de l’expérience et on ça se perçois..
J’espère pouvoir un jour me réinterreser car c’est notre avenir qui est en jeu l’orsque nous avons à faire un choix sur le partit politique..
Arrêtons de voir,le coté noir et pesons les pour et contre pour nous donner un avenir plus prometteur!!!
Et si tous les gais du Québec s’y mettaient pour mousser davantage Monsieur Boisclair? Briser enfin ce décor traditionnel politique québécois au profit d’une orientation sexuelle normalisée comme c’est le cas au Canada depuis juillet dernier!
Que diraient les 111 femmes pro-Marois? Ces dernières se gardent bien de « fesser dans le tas du concensus gay », elle se feraient traiter de sexistes et d’homophobes. En lieu et place, elles tentent de nous faire croire que Madame Marois est vraiment le sauveur du monde. Qu’à cela ne tienne, nous aussi on peut jouer le même petit jeu. A notre tour, nous passerions pour des anti-féministes, de mysogines et autres épithètes… Parmi ces 111 femmes, y a-t-il au moins une vraie poupoune pour bien démontrer qu’elles refusent toujours d’être des objets sexuels alors qu’elles sont prêtes à crier au harcèlement et au viol quand une brute épaisse leur colle aux fesses.
Quelqu’un a dit que le Québec n’était pas prêt à accorder le pouvoir à une femme à la tête de la province. Selon d’autres, un gai pourrait avoir ce leadership, puisque de toutes évidence Jean Charest ne répond plus aux critères pour un nouvel abonnement de quatre ans. Il faudrait que les femmes se mettent dans la tête que leur Pauline fait trop patricienne; elle fait partie de l’establishment hyper coté à Wall Street. Les québécois ne se reconnaisent pas en elle. On la trouve suspicieuse, arrogante et insensible malgré ses efforts de compassion envers les démunis. La classe moyenne lui en veut encore pour ses extravagances de salle de bain; c’est une gaspilleuse disent-ils. On l’accuse aussi d’être une poseuse avec ses foulards « dernier chic » et ses talons aiguilles. Elle est à peu près la seule qui reste de la gang des vieux routiers du PQ qui ne font que se répéter.
Tandis qu’avec Monsieur Boisclair les choses seraient plus claires, en tous cas moins floues qu’en ce moment. Les jeunes s’identifient mieux à André; il faut du sang neuf et des idées neuves au PQ.
Je suis malheureusement d’accord avec vous monsieur. Ce vote pour un candidat est de plus en plus un vote pour les femmes, ou un vote pour les gays (M. Boiclair), ou un vote pour le statu quo un homme straight. Cela n’a plus d’allure. On ne parle même plus de ce que ces gens veulent accomplir, mais plutôt ce qu’ils ont fait dans leur jeunesse, qui salirait qui.
Pour ce qui est du cas de Mme Marois, j’aurais voulu que ces femmes remettent plutôt leur appui, avec ceux des hommes aussi. Je suis sûre qu’elles en auraient trouvé. Et ainsi on aurait axé le tout sur la personne, ses compétences, et non la femme. Et c’est la même chose pour M. Boiclair. Alex Perron disait justement à tout le monde en parle qu’il sentait la pression de voter pour un gay.
À mon tour, je ne sais plus pour qui voter, mais chose est sûre que je vais voter pour une personne, pas un sexe.
Je suis une femme. Voter pour une femme parce que c’est une femme ne me viendrait jamais à l’idée. Ce qui m’intéresse chez un candidat politique, c’est son idéologie, ses aspirations, sa capacité de réaction efficace, son bon jugement. Bien sûr que c’est une utopie, on ne refera pas la vie surtout celle du Pouvoir, mais analyser le/la candidat/e apparaissant le/a mieux armé/e ou le/a moins pire sera mon seul critère pour un choix éclairé.
Quelle perte de temps de qualité que de discourir sur les accoutrements de Marois, et moi, je n’en ai rien à cirer. Et si ce n’est que pour en faire la pionnière, je n’embarque pas dans ce genre de bateau. Si c’est parce qu’elle est la meilleure, ah! là je suis partante.
Il y a ce vieux discours féministe qui m’énerve, celui qui était pertinent en les années ’70, qui a débouché sur beaucoup de gains sur le plan social. Il y a encore place à l’amélioration, soit, mais le même discours lui, est devenu redondant. Faudrait songer à lui donner un petit coup de pinceau, il a bien besoin d’être rafraîchi afin d’être moins centré sur son nombril et plus ouvert au genre humain, peu importe le sexe.
On ne peut pas dire si « les femmes » voteront pour Marois parce que c’est une femme ou non. Il est certain que pour quelques-unes ce sera le cas, et que pour d’autres, le professionnalisme et l’expérience seront les deux seuls critères influençant leur choix.
Pour ma part, je suis une femme, et j’ai comme l’impression qu’un homme, beaucoup moins influençable qu’une femme et plus droit (posture), serait davantage apte à être chef de parti. Ancienne mentalité même si je suis jeune ou est-ce seulement parce que c’est du nouveau tout ça une femme au pouvoir? Les faits restent toutefois les mêmes.
Preuve que ce n’est pas parce que l’on est une femme, que le sexe d’une candidate influencera positivement notre vote.
Certes, moi c’est Marois que j’appuie, mais son sexe agit plutôt négativement sur mon opinion, au contraire de ce que l’on peut entendre dernièrement dans les médias.
*** Mais est-ce qu’on oublie une question importante : plusieurs hommes seront-ils portés à ne pas voter pour une femme et ce, même si elle possède le plus grand bagage politique? On a tendance à taire ce côté de la question et il me semble que cela pèsera autant sinon plus dans la balance au moment du compte des votes !! ***
Quelle belle saga que cette course à la chefferie du PQ, le Kentucky Derby revu et corriger version Québec. Non mais est ce moi ou je me retrouve tout a coup au centre d’un ridicule baveux (mais oh trop juste) genre La Petite Vie ?
Madame Marois, un choix responsable et prometteur ??? Non mais je rêve. Si au moins je pouvait blamer le tout sur un quelconque « Flashback » de LSD je comprendrais mais ce n’est pas le cas. Vous voulez qu’on parle de votre feuille de route, Ministre de la Santé et des Services sociaux ? Bravo pour vos belles garderies à 5$, bis bis. Aujourd’hui on se rend compte que le tout nous plonge dans un manque à gagner important. Mais que voulez vous, en manque de votes on demeure toujours généreux, sinon aveugle.
Dois je aussi parler de votre manque d’honnêteté envers Bernard Landry, bravo, bis bis. La nuit des longs couteaux revue version Marois.
Votre position face à l’infertilité…vous vous en rappeler j’espère, encore une fois, tous en coeur…bis bis.
Bon j ‘ai que quelques centaines de caractères alors je ne peux malheureusement mettre ici toutes vos réussites, désolé. Mais une chose est certaine, vous ne serez jamais chef du PQ, triste de vous en informer mais j’ai quand même cette petite voix qui me dit que vous êtes déjà au courant de la chose.
Non mais d’aller chercher un appui truffé de féministes ne pouvait être que nuisible, alors pourquoi l’avoir fait ?
Vous vous êtes souvenue avoir fumer du pot … alors la bravo. Imaginez si vous aviez inhaler….jamais on en aurait entendu parler.
S’il n’en tenait qu’à moi, la carrière politique de Pauline Marois se serait terminée depuis plusieurs années mais que voulez vous…la fumée du pot masque parfois l’ensemble du problème.
La crédibilité c’est pas inné, faut savoir la nourrir.
Meilleure des chances à vous madame Marois dans votre réorientation de carrière car côté politique…il est minuit moins une.
Décidément M. Desjardins vous en êtes à vous enfarger dans les fleurs du tapis! De là à prétendre qu’une femme d’expérience comme Pauline Marois va commencer à faire que l’on commence à focuser sur ses breloques de toutes sortes plutôt que son apparence de ronde!
Je peux vous dire que j’ai déjà rencontré Madame Marois du temps qu’elle était ministre des Finances et on sentait très bien qu’elle avait quelque chose à dire. Elle a une prestance en termes d’idées et non pas physique, que ce n’est pas parce qu’elle a un bon goût vestimentaire que cela fait d’elle une personne qui s’enfarge dans les fleurs du tapis.
Je conçois que 111 femmes féministes ont appuyé la candidature de madame Marois et puis après? Si cela avait un regroupement de 111 hommes d’une clique quelconque vous en auriez pas fait un article? Je crois que simplement parce que pour une fois dans l’histoire du Québec et ce n’est pas peu dire qu’une femme pourrait enfin accéder au titre de première ministre qui vous chatouille…
À l’heure où une poignée de personnalités qui se prétendent des intellectuels, mais qui ne sont en fait que des émissaires des pouvoirs conservateurs les plus primaires, veulent nous imposer une politique réactionnaire qui serait selon eux une deuxième révolution tranquille, il est temps que les futurs successeurs à la tête de ce parti définissent clairement les contenus politiques de ce programme de gouvernement qu’ils proposent et qui pourrait être aussi celui du gouvernement d’un pays. Les débats politiques de l’heure sont tristement stériles puisqu’il n’y aurait pour les uns comme horizon politique que la fixation de la date du début des négociations post référendaires, ce qui nous ferait devenir souverain, et pour les autres, que celle de la date du début des remboursements de la dette, ce qui nous rendrait enfin libres. Le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas la liberté de penser qui préside à ces débats. Tout se passe au contraire comme si la chape de plomb du conservatisme primaire reprenait le dessus des discussions et que l’on faisait écho à des pacotilles dans les medias pour distraire le peuple des véritables enjeux qui pourtant se dessinent de plus en plus clairement. Le complot conservateur se sent maintenant lui pousser des ailes et les partis politiques ne réagissent plus à celui-ci. Il y a eu d’abord la maimise de ce conservateur qui émigra de son parti vers le parti québécois et qui lui fit la belle jambe que l’on sait, puis celle de cet autre sire du même acabit qui lui prit les rênes du parti libéral et qui lui fit connaître le même sort que l’autre au premier. Et comme si cela n’était pas suffisant, voilà que les futurs chefs du parti québécois n’osent ou ne veulent pas prendre leurs distances d’avec ces beaux fossoyeurs. Que celui ou celle qui le fera clairement devienne le chef de ce parti qu’est le parti (encore..) des québécois.
Je me rappelle l’époque plutôt lointaine de l’arrivée de madame Marois en politique. J’étais alors une jeune mère et, jour après jour, je partais travailler avec le sentiment de devoir m’arracher à mes enfants. Périodiquement, j’étais consternée de n’avoir pas davantage de temps et d’énergie à leur consacrer. J’aurais tellement aimé être disponible pour recevoir leurs petites misères, les gros chagrins et le récit de leurs victoires. Nos soirées déboulaient plutôt au rythme des corvées inhérentes au repas, des devoirs et leçons, des courses imprévues, avec une petite brassée de lavage pour meubler les instants restants. J’en discutais parfois avec des copines et ma réalité n’était pas pire que la leur.
J’avais alors appris que madame Marois avait également de jeunes enfants. Je ne comprenais pas qu’elle puisse choisir de s’investir dans un emploi aussi exigeant en termes d’horaires, d’absences répétées et prolongées de la maison, alors que toutes les mères de ma connaissance déploraient de ne pas voir davantage grandir leurs enfants. J’avoue que j’ai trouvé ça louche. En fait, je dirais plutôt que j’ai finalement conclu que son échelle de valeurs différait tellement de la mienne que je voyais mal comment elle pourrait me représenter au Parlement.
Le temps a passé et je vous dirais aujourd’hui que, c’est ça qui cloche avec madame Marois. Visiblement, elle n’est pas un homme mais, en même temps, elle me semble à mille lieues des préoccupations des femmes de mon entourage.
Les présentes réactions de la presse me rappelle ce film de Louis de Funès où un noir attribue à sa couleur chacune de ses déconvenues. À force de «C’est parce que je suis noir.», De Funès finit par lui répondre dans un moment d’agacement : «Mais non ! Vous n’êtes pas noir.»
En terminant et dans un autre ordre d’idée, j’avoue que j’ai été impressionnée par votre acuité émotive face à la photo de madame Péladeau et profondément touchée par l’interprétation que vous en avez faite.
C’est la formule magique qu’utilisent les sondeurs, les politiciens et n’importe quels vendeurs d’aspirateur ou d’un modèle de voiture. « Êtes-vous prêts pour X ou Y? » (que ce soit pour une marque de lessive ou une figure publique), entendons-nous à tous les jours jusqu’à la nausée. Y a pas à dire, Jean Charest, pendant les dernières élections, avait saisi l’air du temps. Il a même été affirmatif en cette matière: « Je suis prêt! » Un petit slogan de 3 mots qui lui a fait gagner les élections. C’est fort.
Mais à quoi sommes-nous appelés à être prêt? Cet aspect de la question, on ne s’en préoccupe pas trop, l’important étant d’être prêt, i.e. cool.
Alors que se déroule la campagne à l’élection d’un leader au PQ sous les appels les plus vides de sens – êtes-vous prêt à avoir comme leader un gay, une femme et bientôt un humanoide -, il y est très peu question d’idées politiques et encore moins de vision de société. Ça me laisse complètement indifférent que 111 femmes donnent leur appui à Pauline Marois et ça m’insulte qu’un gay vote pour un autre gay seulement parce qu’il est gay. Je veux voter pour un candidat qui me propose un programme ou une vision, qu’importe d’où ce candidat vient.
Peut-on passer à autre chose que le jeu des groupes de pression? Peut-on s’intéresser seulement aux idées sans avoir à tenir compte à quel profil corporatif, sociologique ou biologique tel ou tel auquel un représentant appartient?
Peut-on seulement s’en tenir à un leadership qui tienne compte de la population en général. Il sera toujours temps, par la suite, de s’occuper des cas particuliers. S’il vous plaît.
Ce qui est fascinant dans cette course à la chefferie est que c’est une histoire interne propulsée à l’externe telle une télé-réalité de mauvais goût (au fait, en existe-t-il de bonne qualité?). Quel est le but de l’exercice? La transparence? Manqué et extrêmement risqué. De plus, quelle est l’importance de savoir que 111 femmes appuient Marois? Aucune.
C’est fascinant car là n’est pas la question! Le PQ éliera sous peu un nouveau chef qui, selon les partisans, représentera à son meilleur les objectifs du parti, fera avancer le Québec de par son dynamisme et ses idées novatrices. Femme ou homme, aucune importance car, je le pense encore, la tête du parti est un pantin manipulé par d’habiles manipulateurs. Il est facile de sortir les tors et travers de chacun des aspirants à la chefferie. Ils en ont tous et c’est humain.
Je suis d’accord avec le chroniqueur à savoir que le Québec n’est pas encore parvenu à l’égalité des sexes. Et, encore une fois, j’abonde dans le fait que Marois n’est pas simplement une femme mais une ambitieuse de première. Toutefois, pour devenir chef du parti, il faut être narcissique et ambitieux comme pas un. J’en déduis donc que Pauline Marois est cela mais que sa franche attitude en choc plus d’un car ses prédécesseurs n’ont jamais montré ce côté obscur de soi.
Enfin, à titre de réflexion, regardez l’Allemagne… Merkel, une femme, est le nouvel chancelier du pays. Rien de moins.
Cela m’agace que l’on en parle encore et encore. C’est donc ben terrible que 110 femmes, ah non, 111 femmes soient venues appuyer Marois. Est-ce que l’on peut parler des vrais affaires! Hey! un des candidats est guay, on va fouiller dans sa vie personnelle, on trouve qu’il a déjà pris une ligne de coke…my god!
Bon, suivant: Marois, bon elle est une femme, qu’est ce qu’on pourrait bien lui reprocher …ah oui! Les femmes vont voter pour elle c’est pas juste!
Si certaines femmes voteront pour elles seulement parce qu’elle est une femme, eh bien certains hommes ne le feront jamais, parce qu’elle est justement une femme. Alors arrêtons de chercher des »bibittes » partout.
Et puis si cette madame là croit tellement à son rêve qu’elle semble se l’être approprié mais tant mieux ! Ca va ptêtre marcher après tout la souverainté!
À lire l’article de cette semaine de Desjardins, ainsi que quelquns des commentaires des lecteurs, j’en arrive à la conclusion que même si le raisonnement peut être intéressant, la conclusion, elle, est fausse.
D’abord, revenons-en à la rencontre de ces femmes. Inutile diront certains, féministes prétendront d’autres. Mais je peux vous dire que je constate, autour de moi, que ces femmes ont suscité des interrogations qui sont en train d’en faire réfléchir plus d’un, hommes et femmes confondus.
D’abord, il ne faut pas le cacher, il n’y a qu’une seule raison qui a poussé ses femmes à faire une telle déclaration commune et médiatisée: c’est parce que Pauline Marois est une femme. Ne pas le reconnaitre relève simplement de la pure hypocrisie.
Par contre, ce que cette rencontre a eu pour effet de faire resortir, c’est que plusieurs sont incapables d’expliquer pourquoi Marois ne passe pas. En fait, n’en déplaise à Desjardins, j’ai entendu des femmes me dire que c’est parce qu’elle paraissait snob, qu’elle portait des habits griffés, qu’elle ne comprenait pas les besoins du peuple. Ça me rappelle l’élection à la présidence de Chirac alors que son ennemi de tous les jours, Baladur, avait perdu parce qu’on le voyait comme un snob. Je me souviens encore de son commentaire lors d’une visite du métro de Paris: « Mais qu’est-ce que ça pue ici! ». Il avait alors perdu tous ses appuis!
Mais revenons à Marois! Les gens commencent à se questionner et se dire que ce n’est pas parce qu’une femme semble snob ou qu’elle porte des vêtements griffés qu’elle ne serait pas une bonne première ministre. Et je peux vous garantir que Marois va bientôt remonter dans les sondages.
En fait, dans cette course comme toutes les autres, le problème c’est qu’on n’attache pas assez d’importance aux questions de fond. Je suis convaincu que sur plusieurs points comme l’éducation, personne ne sait vraiment ce que pensent Marois ou Boisclair. Et pourtant, c’est ça qui compte vraiment, non?
Je m’approche et je suis séduit par Boisclair , un type cool qui s’assume et qui incarne bien la jeunesse et le courage. Je m’éloigne et je vois Pauline Marois, une grande femme tenace et expérimentée.
Elle a l’air de.Il donne l’impression de. Tout est affaire de perspective.
De nos jours, l’affirmation nationale est une question d’identification à un chef. Qui me représente le mieux? Je, me moi, pense que cette personne me représente puisqu’elle me correspond. L’identité nationale se définit en rapport avec un groupe d’âge, une orientation sexuelle, un sexe. Dans cette guerre de représentation et d’identification, on est à la recherche d’un chef qui s’assume, qui exprime le courage et la détermination. Dans la culture du journalisme actuelle, le culte de l’image est un préalable quitte à révéler plus tard les abus et les manipulations.
En réalité, je me demande encore comment on peut rêver d’indépendance sans craindre le changement. Je m’interroge sur l’ouverture d’esprit des québécois et sur leur volonté de voir disparaître leurs acquis et perdre leur confort relatif.
De près ou de loin, il faudra un jour se poser les bonnes questions.
Je suis franchement tannée d’entendre que le fait d’être une femme nuit à Pauline Marois….. Réveillons-nous, nous sommes en 2005 ! L’un des pires préjugés qui ait été dans l’histoire soit l’homosexualité ne nuit pas à André Boisclair alors pourquoi le fait d’être une femme peut encore être valide comme raison pour expliquer le piêtre rendement de Pauline Marois dans cette course à la cheferie ? Il faut admettre et aussi qu’elle admette que son style (attaquer M.Boisclair sur son passé ….) ne lui a pas bien servi et que le peuple québécois en a marre d’entendre ses mêmes rancunes sur le passé de ses politiciens et qu’il veut entendre plus de débats d’idées que de chicanes de famille ….
Dans l’élection du chef du PQ, personne ne votera pour les idées. Les femmes voteront pour Marois, les gays pour Boisclair, les frustrés pour je ne sais plus son nom et les has been pour Bernard. Moi, ce que je veux, c’est de me débarrasser de Charest et de sa clique. On peut-tu voter pour ça au plus sacrant?
Je suis irritée par tout ce remue-ménage. Il ne s’agit pas d’élections au poste de premier ministre du Québec dont on parle ici mais bien de l’élection d’un chef de parti.
Les médias traitent de la poutine du Parti Québecois comme s’il était un fait accompli que la personne élue comme chef de parti deviendrait automatiquement premier ministre du Québec. Heille, est-ce qu’on a l’air de moutons ? Pourrait-on au moins avoir apparence de choix et de démocratie ?
Je suis une citoyenne responsable et je vais faire mon devoir lorsque le temps sera venu. En attendant, pendant qu’à Québec on est en campagne municipale, est-ce que je peux vivre ? Je trouve déjà assez pénible de me taper les débats, lectures et discussions politiques plusieurs mois avant les élections sans qu’en plus on me serve virgules et les alinéas d’un parti en particulier.
Dans mon livre à moi le chef de parti est habituellement la personne qui le représente le mieux. Qu’ils élisent donc qui ils veulent, je m’en contre-balance. Moi je vote pour un parti au complet, pas juste pour un chef…
Moi j’appuie Pauline Marois et je ne le fais pas seulement par solidarité féminine. Aucun des autres candidats ne me prouve qu’il peut faire le travail correctement et surtout pas André Boisclair qui n’est pas capable de répondre immédiatement aux questions le concernant. Pauline Marois a de l’expérience et je la vois très bien en première position. On sait ce qu’elle pense et elle a des idées bien arrêtées sur des points. J’aime ce qu’elle a comme valeurs et j’appuie sa démarche. Tant mieux si des femmes se mettent de son côté, c’est une belle preuve de confiance et de solidarité. On mérite ce qu’il y a de mieux, à nous de choisir notre camp pour y parvenir.
A voir la teneur des »débats » entre les différents candidats (du moins les plus médiatisés) à la chefferie du PQ, on ne peut qu’être envahie par la lassitude. Les arguments sont plus collés à l’audiomat qu’à la conviction irradiante, qu’au projet de société à partager. L’image publique tient lieu d’idée. La recherche des »cadavres dans le placard » stimule les stratèges, la texture des vêtements et les attributs physiques alimentent la réflexion ontologique. Pauvre Danemark!
Mais si tout cela n’était que l’aboutissement logique du parcours des carriéristes et des lobbyistes affamés. Les décenies ont usées la substance du PQ… et la réclusion dans l’opposition ne l’a pas regénéré. Car il est devenu un parti comme les autres, une mutation génétique de l’Union nationale avec quelques greffes libérales. Un parti de gestionnaires ambitieux ne voulant pas effrayer la populace avec leur connaissance de la »vraie » réalité technocratique. Amusons la foule.
Cette course à la chefferie est un essai. Qu’ils doivent avoir hâte de passer à la vraie campagne, ayant eu le temps de paufiner. Mais pourquoi ne pas mettre un bâton dans la roue et regarder ailleurs, sans chercher à faire de savants calculs de stratégie électorale. Pourquoi ne pas voter autrement!