J'ai presque envie de changer d'idée. Ce sera pas une première, dites-vous? Z'avez bien raison. Prenez le retour d'Andrée Boucher en politique municipale. Au départ, je trouvais ça marrant. Maintenant, je suis comme pas sûr s'il faut en rire ou juste brailler.
Mais cela n'a rien à voir avec le sujet de cette chronique, qui est en fait un retour sur celle de la semaine dernière qui, elle, traitait des radios commerciales et de la sortie de Pierre Lapointe à leur sujet.
Ces radios, vous disais-je, c'est la même chose que du détergent à vaisselle: il faut que ça sente bon le printemps et la joie de vivre, que dans les focus groups, tout le monde trouve ça génial, parce qu'il faut faire plaisir au plus grand nombre possible pour ensuite faire plaisir aux actionnaires en faisant rentrer le cash. Et la musique n'y est qu'un produit de consommation comme tous ceux qu'on vous y vend pendant les pauses.
Je vous disais aussi que c'est pas très grave. Qu'il existe des alternatives, suffit d'avoir un peu envie de changer d'airs.
Mais là, comme je le laissais entendre en intro, si j'ai presque envie de changer d'idée à ce sujet, c'est surtout la faute à mon dépanneur, à mon épicier, au resto où je commande du poulet, aux centres d'achats: à tous ces endroits où nous sommes captifs, et où on en profite pour nous polluer.
Quelle pollution? Dany Bédar en faisant mon épicerie, Star Ac en payant mon gaz, Joe Dassin en feuilletant des revues, Linda Lemay sur la ligne de mise en attente alors que je veux seulement me faire livrer un hot chicken, Village People en me cherchant un veston pas trop moche.
Remarquez, il y a une logique dans tout cela: la musique et l'objet de consommation, encore tendrement entrelacés. Ainsi, pour pousser la symbolique un peu plus loin, à force d'acheter des bidules, j'ai fini par connaître toutes les paroles de la chanson d'Annie Villeneuve (ou est-ce Suzie? C'est laquelle, la blonde?) sans l'avoir jamais écoutée de mon plein gré. Vous trouvez ça drôle? Ça paraît que c'est pas vous qui vous faites prendre à fredonner inconsciemment l'insipide refrain "tombée à l'eau, tomber de haut".
Donc je change d'idée, ou enfin, je nuance un peu. Comme dirait l'autre: l'homme est par nature un peu toton, mais finalement, c'est parfois la radio qui le corrompt.
Plus sérieusement, certains d'entre vous me reprochent souvent une vision un peu étriquée, pour ne pas dire manichéenne de la culture, comme s'il n'y avait que la bonne et la mauvaise. C'est le cas de l'excellent (je le dis sans sarcasme aucun) Yves Bolduc, qui écrivait sur notre site Internet: "Moi, j'ai beaucoup de difficulté à comprendre pourquoi il faudrait toujours n'être qu'un inculte ou une élite. Moi, j'aime la musique. Des fois, c'est assez mainstream, des fois, c'est plutôt comfort, comme dans comfort food. Des fois, j'ai le goût d'écouter cent fois la même criss de toune, d'autres fois, je ne veux que me faire surprendre. Vous savez, c'est un peu comme dans l'amour. La routine, c'est bien et la nouveauté, ça l'est aussi. Mais est-ce mieux?"
En ce qui concerne la dernière question, je ne répondrai qu'en la présence de mon avocat, mais pour le reste, vous avez bien raison, M. Bolduc. Je l'avoue, je suis un peu facho sur les bords en ce qui concerne la musique. Aussi, vous auriez pu ajouter qu'on peut faire dire à peu près n'importe quoi à n'importe quelle œuvre.
Cela me rappelle le roman de Bret Easton Ellis, American Psycho, où le narrateur discourt avec force détails sur les pires merdes pop des années 80 comme s'il s'agissait d'inoubliables œuvres d'art. Un exemple, à propos de Genesis: "Invisible Touch (Atlantic, 1986) est sans conteste le chef-d'œuvre du groupe. C'est une méditation épique sur l'intangible, qui parallèlement approfondit et enrichit la signification des trois albums précédents. Il possède une qualité de résonance qui ne cesse de hanter l'auditeur, et la musique en est si belle qu'il est presque impossible de s'en arracher, car chaque chanson nous parle, d'une manière ou d'une autre, de l'inconnu, de la distance qui sépare les êtres (Invisible Touch), mettant en cause les rapports de domination et d'aliénation, que ce soit le fait d'amants ou d'états autoritaires (Land of Confusion) ou par la répétition des mots sans signification (Tonight, Tonight, Tonight). [Cet album] est à placer au rang des meilleures créations de rock'n'roll de la décennie…"
Les critiques du All Music Guide, une référence plutôt fiable, ne sont pas de cet avis, laissant simplement entendre que s'il s'agit "de leur meilleur vendeur, sa valeur artistique est pour le moins discutable (…), sachant ce dont ce groupe est capable".
Tout ça pour vous dire à quel point ce débat est parfaitement vain, et que, comme me le reprochait un autre lecteur la semaine dernière, ma chronique, comme la sortie de Lapointe, tenait finalement de la luthomiction.
Pour votre culture, la bonne: lutho, c'est pour violon, et miction, c'est pour pisser dedans.
Et bien, je crois que je suis d’accord avec vous sur un point, la musique dans les épiceries, les dépanneurs, les endroits publics bref. Mais aussi, lorsqu’on est en attente au téléphone. Ça me donne tellement le goût de raccrocher, lorsqu’on met en attente et qu’on me joue «J’aurais voulu être un artiste ». Ou bien à l’épicerie, j’ai tendance à écourter mes achats, si on me joue trop de chansons québécoise, on mangera moins cette semaine c’est tout.
À la radio, comme vous dites, je peux changer de poste, ou même fermer la radio (quel bon vieux silence pourquoi pas). Mais se faire polluer les oreilles pendant qu’on fait l’épicerie, ou maintenant, même chez le chiro, pendant mon repos après traitement, j’ai le droit aussi à de la satanné musique de radio-détente. C’est assez pour me faire monter le niveau de stress.
Pourquoi pas le bon vieux silence à l’occasion. On en manque tellement de plus en plus. C’est certain que plus on m’achale avec les chansons québécoises qu’on m’impose, moins je vais les acheter ces CD et encore moins les pirater.
Mein Gott ! Oui ! La foutue musique kétaine qui, tel un instrument de Big Brother, s’immisce dans nos inconscients et nous fait fredonner des airs cuculs à notre insu, j’en ai également ma claque !
Moi aussi, à l’instar de l’internaute que vous citez ici, je peux sauter du pop-rock à l’opéra, en passant par le jazz, l’alternatif et les chansons à textes.
Mais d’entendre 20 fois par jour la maudite toune du premier « Star Académie » alors que je n’ai jamais voulu écouter ne serait-ce que cinq minutes de l’émission tellement tout de ce concept m’horripilait, c’est de la torture psychologique.
Il me semble qu’on a assez parlé de l’effet Mozart pour qu’il soit décrété que toute musique d’ambiance, que ce soit dans les ascenceurs, dans les épiceries ou dans les centres d’achats, soit du classique.
Je ne parle pas d’initier toute la population aux opéras japonais, mais je crois que plusieurs airs de Tchaikovski, Beethoven ou Chopin sont assez connus (ne serait-ce que par les Bugs Bunny – merci à Tex Avery) pour faire l’unanimité.
Bien plus que les voix criardes à la Céliiiine Dion que je ne puis plus supporter.
Le plus beau dans tout ça, c’est que je m’entraîne au gym chaque matin de la semaine. Puis-je vous dire combien la musique qui y est diffusée est répétitive et abrutissante ? Assez pour presque agir comme dissuasif.
Vite, un baladeur !
Vous parlez des épiceries, dépanneurs et de la musique qui nous pollue… parlons-en!!!
J’ai travaillé pendant six années, six longues années, six énormes années dans un épicerie, à entendre de la musique imposée et assez plate!
Vous savez le pire, on nous dit que des études ont été faites pour que les cleints restent plus longtemps et se sentent comme chez eux, on met la musique qu’ils aiment!
vous savez, Céline Dion, je l’aime bien, mais à l’entendre aux trentes minutes… hé oui, une journée tranquille, on a décidé de compter à toutes les fois que Céline chantait dans l’épicerie sur la cassette enregistrée et effectivement, on pouvait l’entendre aux trentes minutes! Ca gruge le cerveau, à cinq heure, heure du souper ou tout le monde est pressé et tanné, de l’entendre crier dans le micro… all by myselllllfffff!
Comme pour les mcdo, les couleurs, le confort des chaises, la température, tout est étudié pour que le consommateur mange et « /$%?$?%$ son camp au plus vite. La musique c’est pareille! Quanf on va dans les centres d’achat pendant le temps des fêtes, est ce qu’on est pas influencé par la magie de noël que le centre crée lui même avec ses tounes entraînantes du temps des fêtes!
On nous pousse par tous les moyens à surconsommer!
Bien que je sois marquée à vie par les petits messages qui passent dans épiceries que ej connais par coeur : du à la loi sur le nombre restreint d’employé, nous devons maintenir notre quantité d’employé à quatre, et ce après 21 heures la semaine et 17 heures la fin de semaine. Nous vous remercions de votre compréhension et vous souhaitons un bon magasinage…
Je trouve en effet ce débat particulierement inutile moi aussi.
Ce que je pense être du grand art n’est pas ce necessairement ce que vous aimerez aussi.
Les critiques, pour le peu qu’ils se contredisent tout le temps, sont à prendre et aussi beaucoup à laisser.
Ils détestent Céline Dion et pourtant, c’est une des artistes qui vend le plus de cd au monde.
Pourquoi, parce que j’aime Avril Lavigne, ça serait de la mauvaise culture?
C’est une jeune artiste, pleine de talent qui chante bien et qui écrit ses propres chansons.
Même chose pour Dany Bédard qui est aussi auteur-compositeur-interprête.
En quoi est-ce que la musique de Pierre Lapointe serait meilleure que la sienne parce que la société culturelle huppée en a décidé ainsi?
Pourtant c’est pas du monde comme le maire Lallier(chez qui pourtant le mot culture fini toutes les phrases ou presque) qui font vivre les artistes à part peut-être Les violons du roi.
Non, c’est Madame tout le monde, comme moi, qui épargne des sous pour aller faire vivre le Colisée et la Salle Albert-Rousseau.
Si je suis une inculte, tant pis, j’aime mieux avoir du fun à un show d’Éric Lapointe que de m’endormir dans une petite production néo trash inconnu mais Ô combien primée par les « décideux » de la Culture…
Je n,ai jamais regardé Star Académie, pour de vrai Et pourtant, je peux vous chanter plusiuer des chansos des « artistes » passés par l’académie ont produites. Pourquoi? Pour la simple raison que je travaillais dans une pharmacie. Et ces chansons passaient en boucle et en boucle et en boucle au moins 5 fois chaque par jour. On parle plus haut dans l’article de « tombée à l’eau, tomber de haut », c’est vraiment insignifiant et insipide, mais ça reste ancré dans la tête. Peu importe où l’on va, c’est toujours la même musique insipide d’ascenseur, les mêmes produits préfabriqués et prédigérés qui jouent partout (Dieu bénisse la convergence!) Cette musique pré mâchée que l’ona aeulementà gober la bouche ouverte sans se poser trop de questions sur le sens réel des paroles, ou y dénoter un semblant d’originalité de sons, d’harmonies musicales ou vocales. les radios n’osent pas pousser de nouveaux artistes, sauf cartains postes indépendants, qui osent. parfois ils se plantent, parfois ils propulsent des groupes comme les cowboys fringants, les 3 accords ou malajube, qui ont tous commencé par tourner à CISM, la radio de ‘université de Montréal. Sans ces radio qui prennent des risques, les grosses radios qui récupèrent ensuite ces succès continueraient de nous jouer en boucle les insipidités de Dany Bédard et Marie May. L’originalité musicale est en train de se faire tuer par des grosses radios commerciales et les trucs prédigérés en boîte qu’on nous pousse de force dans la tête. Nous n’avons jamais produit autant de musique de qualité au Québec, jamais il n’y a eu autant d’ébullition musicale ici. Mais à écouter le racket des 5 mêmes chansons en boucle, on ne dirait pas. On pourrait même considérer cela comme une mort de notre culture dans un certain sens selon moi. Et ça me déçoit beaucoup!
Je déteste star académie, tout autant que je déteste « Tomber à l’eau ». Moi aussi je connais malheureusement cette chanson par coeur. Moi aussi je fais l’épicerie. Jusqu’a aujourd’hui par contre j’ignorait qui la chantait et maintenant je sais que c’est Annie Villeneuve! Merci M. Desjardins! Je vais devoir travailler fort pour oublier ca. Je travail tout aussi fort pour ne rien connaitre de star académie. C’est très difficile, il faut que je change de poste tout le temps à la radio, tout le monde en parle. Même à Tout le monde en parle justement il font des jokes la-dessus qui m’apprend des noms de « looser » qui sont à star-académie. Je ne peux pas lire le journal de montréal et au « Dunkin » les exemplaires de La Presse, du Devoir ou du Voir sont rares. De la merde vite faite qu’on ne paie pas mais qui rapporte, c’est une belle philosophie que celle de star académie.
Les radios commerciales pour la musique c’est de la merde. Avant même d’avoir joué une chanson ils en parlent comme d’un Hit qu’on va adorer. Ils décident de qu’es-ce qui est bon et nous mattraquent avec jusqu’a ce qu’on se surprenne à fredonner la maudite chanson qu’on haissait tant. Je ne comprend pas pourquoi ce sont ces radios qui ont toute le quotes d’écoutes. C’est peut-être parce qu’au bulletin de nouvelles de TVA on parle de ce qu’il y dans le journal de Montréal qui parle lui de qui anime à radio-énergie et eux nous liste la programmation de TVA comme des nouvelles et le résumé de tout ca se trouve dans les magazines à l’épicerie. Difficile de passé à coté! Pas étonnant que je travail fort pour ne pas connaitre Star Académie.
J’ai une question? A quoi ca sert le CRTC?
Ainsi, ce débat est parfaitement vain? Nah!
Aucun débat n’est parfaitement vain. En fait, peut-être pas parfaitement, mais souvent partiellement. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. Il y a toujours un juste milieu, un compromis qui viendra taire le débat jusqu’à ce que l’équilibre ne devienne, lui-même, controversé. La roue infernale quoi!
J’avoue, moi aussi, connaître par coeur (ou presque) la chanson d’Annie Villeneuve. À preuve, je sais parfaitement qu’il s’agit d’Annie et non de Suzie. Cette information futile fait partie, malgré moi, de ma culture! Ma culture bordel. C’est pas touche ça! C’est à moi!
Donc, de long en large, pour éviter cette pollution de culture personnelle, il faut être alerte. Ce costard, il faut le magasiner avec les écouteurs sur les oreilles (ou les bouchons). Et pendant cette interminable attente téléphonique, pourquoi ne pas en profiter pour aller au petit coin ?
D’ailleurs, j’ai une petite envie. Z’auriez pas un violon ?
Même si nous sommes envahis par des musiques et des chansons commerciales, il demeure que nous pouvons nous-mêmes créer notre propre environnement sonore. On peut même porter un baladeur en magasinant, afin d’éviter l’envahissement.
Si des gens choisissent d’écouter des sornettes, libre à eux de le faire. La liberté inclus le choix musical, on ne peut imposer à autrui ses propres choix. Déjà le CRTC commande une diffusion de musique francophone sur les ondes radiophoniques, on ne peut exiger plus. Quant à la création, à l’originalité, à la découverte, libre à nous de l’encourager et de la favoriser.
À chacun ses oreilles, ses doigts pour syntoniser, son argent pour profiter de la vie, survivre et encourager qui l’on veut. Les goûts se rallient au coeur et peuvent rendre émotif. Vaut mieux la paix, tout le monde content, que la guerre des sens, à un contre cinq.
C’est amusant, j’ai écrit ça ce matin avant d’avoir lu votre chronique :
http://www.camefaitchier.com/index.php?t=faitchier&s=244
Pourquoi une telle tempérance dans vos propos ? Il ne s’agit pas d’une question de goûts personnels ou de critique artistique, mais de salubrité culturelle et cérébrale, dans la mesure où comme vous le signalez, la radio est imposée partout, et malheureusement l’on n’a pas de paupières sur les oreilles. Les lois anti-tabac dans les lieux publics devraient s’étendre au domaine auditif. La radio commerciale est déprimante et manipulatrice, ce n’est pas mieux que les fumées secondaires.
Un éditorialiste écrit à propos de l’actualité, la critique et tente d’ancrer son analyse à des points plus profonds que le ferait monsieur et madame tout le monde. Mais dans quel but exactement?
M. Desjardins reconnaît que les propos qu’il tient peuvent parfois être d’un caractère vain: on critique pour critiquer, même si on le fait bien. Et cela me semble poser la question à merveille: un éditorialiste doit-il espérer, de par ses analyses de l’actualité, induire un changement?
Précisons d’emblée que même en pissant dans un violon, l’éditorialiste peut induire certains changements, ne serait-ce que par le biais de certains lecteurs qui entendront la plainte et diront: « Il a raison. Il faut faire quelque chose. » De par la tribune qu’il représente, l’éditorial, même s’il n’était qu’une critique sans préoccupation constructive, est un vecteur de changement.
S’il est clair que tout éditorialiste produit un changement, plus ou moins grand selon la qualité et la pertinence des analyses, il convient alors de se demander dans quelle mesure l’éditorialiste doit tenir compte de son pouvoir dans l’acte même d’écrire. Ayant entre ses mains un médium aussi privilégié, il est bon de se demander au service de quoi on le met: une idéologie particulière, l’objectivité, ce que les gens ont envie d’entendre?
D’un autre côté, l’éditorialiste peut simplement se juger heureux de l’emploi qu’il occupe et le faire uniquement pour le plaisir, sans plus…
Lorsque je me promène dans les endroits que vous avez nommés, je ne me sens jamais interpellé par la musique car je n’écoute pas les radios qui nous la propose. Comment peut-on être accroché par autant de chansons insipides ? Peut-être ne passez-vous pas assez de temps à faire différentes activités. Je me dis qu’il faut souvent être dans ces endroits pour être marqué par la musique que l’on y joue ou il faut à la base être conditionné pour cette musique c’est-à-dire écouter les postes qui la joue. Moi heureusement je n’ai pas ce problème car j’essaie d’éviter les chansons déprimantes faites par nos artistes québécois. Je sais, je ne peux pas les mettre tous dans le même bateau mais parfois je rêve d’un peu plus de diversité mais ce n’est pas moi qui contrôle ce qui joue à la radio. Lorsque les cotes d’écoute de Star inc, ect seront à la baisse, mon voeu sera peut être exaucé. Non mais vont-ils briser un jour le modèle de ces chansons et nous les remplacer par des chansons à texte !!
J’ai lu un étude qui démontre que certaines chansons sont expressément composée en tenant compte que la mélodie nous restera dans la tête pendant plusieurs heures. Il existe en effet des compositions musicales qui font que nous ne pouvons nous enlever la chanson dite de l’esprit.Et s’il en est ainsi, c’est parce que la musique en question reste « coincée » dans un coin de notre matière grise.
Plus précisément, dans le cortex auditif. Une équipe de chercheurs américains en a eu la confirmation en procédant à une expérience: faire entendre à des volontaires des pièces qui leur sont familières tout en « scannant » leur cerveau pour en observer les zones actives. Et de zones actives, il y en avait surtout une: ce cortex auditif.
Ces chercheurs ont constaté quelque chose de plus: le cortex auditif reste actif pendant les pauses. Et les volontaires ont reconnu qu’en effet, ils continuaient d’entendre la musique dans leur tête.
Les experts ont développé il y a des années une image à ce sujet: la musique qui nous revient sans cesse dans la tête cause une démangeaison du cerveau, qu’on ne peut soulager qu’en… se rejouant encore la musique. Faudrait-il y voir là une conspiration des grands de l’industrie musicale afin de ne pas nous permettre de se sortir de cet engrenage? Je ne crois pas.
Mais, c’est peut-être ça qui nous agace le plus dans le fond: que c’est chanson nous reste dans la tête. Ce n’est pas que ce soit du Star Académie ou du Dany Bédard, c’est tout simplement que nous ne pouvons plus nous départir de ces mélodies par la suite. Je trouve quand même dommage de voir que des gens s’empêche de faire leur épicerie, car ils ne peuvent supporter la musique… C’est déplorable!
Il m’arrive quelquefois aussi d’espérer que la préposée aux renseignements ne me réponde pas trop vite , car j’aime vraiement la chanson qui me fait patienter au lieu du traditionnel
‘votre appel est important , demeurez en ligne pour conserver votre priorité’ . Alors pourquoi on ne me répond pas si je suis si important au lieu de me faire poiroter en ligne ?
C’est comme ces boutiques qui par leur musique me disent : écoute papy , ici c’est pour les jeunes , si tu veux du Alain Morisod et Sweet People , va dans la boutique d’à coté où l’on te vendra un complet trois morceaux plus adapté à ton âge vénérable pour ne pas dire respectable .
J’aime bien mon cher Desjardins votre ouverture par le biais de monsieur Bolduc au concept qu’il peut arriver que l’on aime tout simplement la musique ou autre chose . Laissons de coté le ‘politiquement correct’ et admettons que deux millions sinon trois millions de québécois écoutent Star Académie et qu’ils ne sont pas tous des ‘attardés’ . Nous semblons avoir honte de dire aux autres que l’on écoute telle ou telle chose . Arrêtons de nous cacher pour ne passer pour des gens bizarres et affichons clairement nos préférences pour ne pas ‘tomber à l’eau , tomber de haut , laisse-moi t’emporter ….la la la lalaire .
En accord avec pas mal de monde sur le agressions armées dont nous sommes victimes lorsque nous ne pouvons contrôler notre environnement…musical.
Agressions armées de mélodies insipides, plattes et trop faciles à retenir qui nous carabinent un discours qui ne veut rien dire et qui à force de se le faire enfoncer dans la tête par le trou des oreilles prend une signification, une dimension insoupçonnée mais dans la plus pure des faussetés.
Mais si quelqu’un le dit et le répète sans arrêt…c’est que ça doit être vrai, tout comme les discours que l’on retrouve sur certains forums ou à certaines stations de radio.
As-tu entendu la dernière de untel ou le hit de unetelle? à cette question je répond généralement non! Je n’écoute pratiquement jamais la radio.
Si comme vous, on m’impose la chansonnette, je pratique depuis longtemps une manière de non écoute que mon cerveau ne peux enregistrer un air inintéressant, à la tv j’ai la zapette rapide, le canal change des les premières notes de Star Académie et autres niaiseries du même acabit.
Je réussis quand même à tomber sur des titres intéressants soit en lisant, en me promenant sur la toile ou encore avec la complicitée des vendeurs conseillers chez le disquaire, encore faut-il y aller!
Il n’est pas arrivé le jour ou je pourrai écouter du matériel intéressant sur la radio, je le sais et je cherche ailleurs, même les bars on le standard « Mainstream », oui la norme poche est de mise.
Voulez-vous des artistes qui sortent de la norme et qui sont intéressants? passez à côté de ceux qui vous sont proposés, prenez les top 10 de la semaine et barrez les de votre liste d’achat, vous sauverez de l’argent de toute manière vous pouvez les entendres partout!
Vous voulez des nom? Joseph Arthur, Chloé Sainte-Marie, The Dresden Dolls, Beck allez au Club Soda, à L’Impérial (Québec) et surtout qu’au lieu d’écouter des interprétations vous pouvez écouter l’original, vous savez quoi faire!!!!
Ben c’est ça, tout est dit ou presque, juste dans mon titre. Ce n’est pas le style de musique qui me stresse le plus la-dedans, mais le fait qu’on passe TOUJOURS les mosus de mêmes tounes. Il n’y a pas que 30 chansons calmes qui valent la peine d’être écoutées. Là c’est rendu que ça me frise les oreilles à force d’entendre la même chanson qui date de 10 ans.
En tout cas, je suis bien contente de mon récent achat : mon lecteur MP3. J’écoute ce que j’ai envie, quand j’en ai envie.
Ça nous arrive au moment où on s’y attend le moins, cette mélodie qui s’incruste insidieusement dans notre cerveau avec le désir de s’y installer le plus longtemps possible. Évidemment, plus l’information est simple, plus elle est décodée rapidement par le cerveau et plus vite elle est assimilée. C’est à mon avis, un des principes de base de la musique commerciale qui permet de vendre une toune. Mélodie simple, texte au premier degré et rythme accrocheur qui peut être très « carré » ou plus « funky » (mais déjà là on s’éloigne).
Mais les choses simples ne sont pas nécessairement inintéressantes au contraire. La beauté épurée d’une ligne mélodique, peut être extrêmement stimulante pour le cerveau et l’âme en autant que le propos du texte qu’elle accompagne a une certaine profondeur. C’est le principe de beaucoup de chansons « à texte ». C’est drôle comme expression « à texte », comme si une chanson pouvait être autre chose. Est-ce encore là relié à l’effort que nous y mettrons pour la décoder ? (qui ne sera pas le même pour une chanson de Richard Desjardins ou de Linda Lemay, convenons-en).
Est-ce seulement une question de goût ou d’effort ? Voulons-nous nous faire surprendre, interpeller ou simplement rassurer ? Combien d’entre nous écoutons de la musique en « écoute distraite » vs « écoute attentive ». Quand je dis attentive, c’est autant au niveau de l’intelligence que de la sensibilité. Les goûts quant à l’écoute des différents (et très nombreux) styles de musique ne sont pas à discuter selon moi, mais les habitudes de consommation peuvent certainement l’être.
Ce qui m’agace souverainement, c’est le fait que, suite à plusieurs commentaires, certaines gens aient conclu que nous jugions de haut les radios commerciales et leur contenu.
Ce n’est pas tant le genre de musique qui m’indispose. D’abord, comme je le mentionnais antérieurement, je ne peux blairer les pubs criardes qui occupent autant de temps d’antenne que la musique elle-même. D’autre part, je déplore que l’on entende toujours les mêmes pièces, ressassées encore et encore, jusqu’à ce qu’elles se métamorphosent en ver d’oreille. L’enfer !
Une plus grande diversité et un respect de l’auditeur ne nous empêcheraient pas d’apprécier les chansons à la mode. Au contraire ! Nous les goûterions peut-être davantage si, entrecoupées d’autres genres, elles dégageaient un peu moins cette désagréable impression de déjà vu, ou devrais-je dire de déjà entendu.
Mais, comme vous le dites si bien, cette argumentation est totalement vaine et il n’y a rien a en tirer. Alors, laissons chacun vivre sa vie et écouter sans ambages sa station favorite. Alea jacta est !
« …Quelle pollution? Dany Bédar en faisant mon épicerie, Star Ac en payant mon gaz, Joe Dassin en feuilletant des revues, Linda Lemay sur la ligne de mise en
attente alors que je veux seulement me faire livrer un hot chicken, Village People en me cherchant un veston pas trop moche… » disiez-vous, monsieur Desjardins ?
Je poursuis:
Samantha Fox, icône de la musique comerciale, en pleine page musique de Voir, mon journal préféré. Franchement, que Voir gaspille du papier et des électrons pour couvrir une pareille dinosaure, fossile des années 80, chanteuse de musique commerciale kétaine, j’en reviens pas !
Qu’est-ce qui ce passe ? Y’a pas assez de groupes locaux avec de vrais textes, de vrais musiques originales, de véritables démarches d’engagement, de création, dans le Jazz, la bonne Pop, le classique ? Vous manquez de journalistes ? Il en sort des centaines chaque année de nos (pseudo) universitées qui finissent comis de club vidéo, faute de job !
Vous dénoncez l’omnipotence des radio commerciales au niveau du choix musical ? Et c’est ça, votre réponse ? Pendant qu’une multitudes d’artistes locaux très valables se fendent en quatre pour survivre dans des gig à cinquante piastres sur St-Denis et St-Laurent (entre autre) ? Ont dirais des choix éditoriaux dictés par de grosses radios commerciales !
Voulez-vous vous déniaiser, s.v.p., lâchez la machine à café et sortez de votre tour, coin St-Cath et Bleury, lâchez les petits sujets faciles et prédigérés déjà couvert par tout le monde, et aller couvrir ce qui devrais l’être par un journal culturel, bordel ! Allez dans les jam de jazz, allez voir les créateurs au Va-et_Vient, au Divan Orange et tout les autres places, y’ a des dizaines de gig à tout les jours…
Mais lâchez-moi ça, le ka-tchi-a-boum commercial !
Si même Voir se dirige là, où s’en va t-on !
Attacher votre tuque, Noël arrive sur les ondes de la radio commerciale. Au bureau , dans
l’ascenceur , dans les commerces , partout , partout, partout ! Si certaines de ces chansons
ont déjà été belle , leurs diffusions démesurées en ont fait un supplice pour nos oreilles.
Et bien la même chose s’applique a l’année longue sur les ondes de la radio commerciale.
Cette radio que je n’écoute plus chez-moi, n’existe pas pour faire la promotion de la chanson
mais plutôt pour mousser les ventes de disques des petits amis. Moi je n’est jamais le goût
d’écouter 100 fois la même toune contrairement à d’autres. Alors pourquoi nous faire jouer
les mêmes artistes et les mêmes chansons ? Tout simplement parce que ces postes de radio
sont des agents de promotion des gros Label.
Le problème c’est la relève, les nouveaux auteurs- compositeurs qui n’ont pas la chance de
faire entendre leurs disques car toute la place est prise par les gros et leurs artistes.
Malheureusement les autres alternatives que sont les radios communautaires n’ont pas
l’auditoire suffisant pour les faires connaître. Et il faut l’avouer une bonne partie de ce qui
est parfois diffusés sur ces ondes ne vaut pas toujours la peine d’être connue. Alors il nous
faudra encore endurer Annie , Joe et Linda !
Je constate que le discours à propos des radios commerciales peut être vain, puisqu’on se trouve à critiquer la nature même du fonctionnement de ces radios. Mais ce n’est pas impossible d’échapper à leur emprise, d’éviter la pollution, même si ce peut paraître difficile.
Moi, j’ai complètement coupé la radio commerciale de mes habitudes, et ce, depuis plus de trois ans. Au début, je me sentais isolée, débranchée. J’avais peur de ne plus être au fait de l’actualité musicale. Mais au bout du compte, je m’en porte très bien. Je ne connais pas tous les groupes de l’heure, c’est vrai, mais je parviens à faire le plein de musique via l’achat de disques, la curiosité piquée par la lecture de magazines et de forums sur Internet. Je découvre des artistes lors de spectacles. Le bouche à oreille est primordial, bien sûr, sans oublier l’apport des radios non commerciales. En fait, je consomme encore beaucoup de musique, peut-être même plus qu’avant.
Lorsque j’ai écouté le gala de l’Adisq, je reconnaissais quelques noms que j’aime bien, les Trois Accords, les Loco Locass ou Pierre Lapointe. Dany Bédar? Je ne connais pas. Je ne l’ai jamais entendu. Non! c’est vrai, pas plus que la Villeneuve précitée. Et à lire tout le monde ici, on dirait que je ne rate pas grand chose!
« C’est quoi le bien c’est quoi le mal ? Qui est le juge de cette question fatale ? » (Capitaine Révolte).
Je crois que le juge est en fait chacun de nous, surtout quand il est question de goût mais revenons à nos moutons qui suivent leur berger Québécor. Star Académie est à la musique ce que Mc Donald est au monde culinaire. C’est un danger pour la culture comme Mc Donald est un danger pour la santé.
J’écoutais la trame sonore du film « Requiem For A Dream » d’Aronofsky et ma soeur, qui entre dans ma chambre pour me dire de baisser le son me demande : « c’est quoi ça c’est ben laid, c’est ben fucké ». En fait ma soeur est une fan de star académie et de tout ce qui est facile d’accès.
Je crois qu’il est là problème. Tout ce qui relève du côté artistique n’est pas accessible à tout le monde. « L’origine du monde » de Courbet ou « l’Urinoire » de Marcel Duchamp en sont de beaux exemples. À la vue d’un gros plan d’une vulve poilue, je ne crois pas que sans les connaissances que je possède sur le mouvement réaliste dans la peinture cette oeuvre serait une de mes préférées. C’est la même chose en cinéma, j’ai essayé de faire écouter à ma cousine « 2001: a space odyssey ». Ce qui fut un échec, car elle ne sait pas tout le travail technique qu’il y a la dedans, et ça ne l’intéresse tout simplement pas.
Je crois donc Annie Villeneuve, «Trouve ta voix» (Navet mettant en vedette Hillary Duff) et Mc Donald sont toutes des choses nécessaires autant que Pierre Lapointe, « Twin Peaks: Fire walk with me » et le fromage bleu, car le bonheur des uns fait le malheur des autres.
L’art d’écrire pour ne rien dire, mais remplir son article quand même, parce que, coudonc, faut que je remette mon papier et que je sais pas de quoi parler. Ça vous arrive souvent, Monsieur Desjardins? En avez-vous parler à votre psy? Peut-être finalement auriez-vous dû parler de Mme Boucher? Mais là non plus vous n’avez rien trouvé à dire. C’est désolant quand même, non? Et nous, on est obligé de lire ça? Forcez-vous un peu plus la semaine prochaine. Un petit effort quoi! Si vous voulez qu’on vous lise encore la prochaine fois.
Je ne connais pas la chanson de Star Académie puisque je n’ai jamais écouté cette émission. Par contre, je connais bien le phénomène de la « tune » hyperplate que l’on a en tête sans arriver à s’en débarrasser.
On a tous le privilège de regarder les émissions de télé qui nous intéressent. Quoi de plus facile avec, en plus, la télécommande qui permet de le faire tout en restant confortablement assis dans son fauteuil? À quelque part, on a le choix de notre écoute.
Cependant, ce n’est pas toujours possible. J’ai vécu l’expérience la semaine dernière lorsque je suis allée acheter des vêtements. Il y a effectivement certains endroits où ce choix ne nous appartient pas. Je suis entrée dans quelques boutiques où, avec la musique qui jouait à plein volume et les commis qui étaient très jeunes, je me sentais grand-mère. Même si les pantalons et chandails que j’ai achetés me plaisaient et m’allaient bien, je doutais un peu de moi et je me suis demandé si ce n’était pas trop « jeune » pour moi.
Par ailleurs, il est aussi vrai que l’on puisse parfois aimer quelque chose une fois et la détester par la suite. J’en sais quelque chose pour m’y être fait prendre plus d’une fois à acheter des disques après avoir entendu une entrevue avec un artiste que je trouvais intéressant. Je pense que je me laissais influencer par ce que disait l’interprète alors que ce qu’il jouait ou chantait, selon le cas, était plutôt plate à mon sens.
Alors, vous voyez, Monsieur Desjardins, vous n’êtes pas le seul à changer d’idées.
Le Cash! C’est effectivement la pierre angulaire de tout le débat enrubanné autour de la radio commerciale. Nous subissons tous un lavage de cerveau gaga lorsqu’il est question d’écoute radiophonique. Dieu que c’est pénible de se voir imposer toujours les mêmes artistes qui nous les martèlent jusqu’à ce qu’on finisse par haïr la toune jouée et rejouée sans cesse et toujours! Et pour tous ceux qui n’entrent pas dans le format des Dieux, peu de salut. Qu’ils aillent se faire voir (ou entendre) ailleurs ! On est face à la castration de l’artiste qui n’a sûrement pas besoin d’un carcan pour créer son ouvre. Création et liberté devrait aller de pair. Dans ce contexte de piratage, le cash devrait être investi sur la diversité de nos artistes au lieu de les tuer dans l’ouf par le manque d’antennes.
Et nul besoin de ces soi disant critiques d’art et de culture. Nul besoin qu’un autre me dise ce que je dois ou non aimer. La populace possède un jugement sûr puisque pleins d’artistes réussissent malgré tout à se faire apprécier par d’autres voies. Le bouche à oreille est tout de même assez magique pour faire transformer les mal-aimés de la radio en bien-aimés du public. Quel dommage qu’il en soit ainsi alors qu’il pourrait en être tout autrement et bien plus efficace. À moins que ces porteurs de cash attendent la reconnaissance d’un autre continent pour enfin daigner prêter attention à d’autres petits Lapointe!
Qui croit que la radio peut amener à de nouveaux horizons sans cesse renouvelés ? Qui ne sait pas qu’en acceptant d’ouvrir la radio il se fait imposer un choix musical restreint ou pas mais imposé tout de même ? S’agit-il vraiment d’une plaie que cette muzak édulcorée qui tapisse nos centres d’achats ? Je vais faire une expérience; je vais au centre d’achat tout de suite et je vous fais part de ce que j’aurai entendu…
De retour… Je suis pas resté longtemps là-bas; je n’avais qu’un 4 litres de lait à acheter… Qu’est-ce qui roulait à la radio ? J’ai été bien surpris ! C’était Melancholy Man des Moody Blues… Vous savez ? Un titre tiré du LP Question of Balance ? Ça m’a rappelé toute sorte de souvenir… que je vous évite soyez tranquilles ! Je les aimais bien les Moody Blues à l’époque… mais ça a passé… Ils ont veilli terriblement… Moi qui les prenais pour des presque Dieux… Question of balance… ce titre m’a fait réfléchir… Me suis dit tout à coup que c’était peut-être comme un message qui venait d’hier comme d’aujourd’hui: tout est une question d’équilibre… Trop c’est comme pas assez… Et c’est vrai autant pour la musique imposée un peu partout, que pour les réflexions sur le sujet… Il s’agit de ne pas se sentir des victimes là où on peut ne pas en être une…
Je suis rentré… J’avais oublié de fermer la radio… Et Céline murmurait » l’amour existait encore »
Vous avez tellement raison: ils nous bombardent de musique « plate » à longueur de
journée! Par exemple, hier après-midi, j’avais un rendez-vous chez le médecin.
Et bien, en plus de me faire patienter 45 minutes dans la salle d’attente, j’ai
dû me farcir toutes les chansons québécoises à l’eau de rose que nous diffuse un
certain poste de radio que je ne nommerai pas. Sérieusement, à un certain
moment, j’ai voulu partir tellement je suis devenu crispée! Cette fille avait
une voix tellement stridente!
Je suis une grande amateur de musique: j’écoute du punk, du rock en passant par
le pop. Par contre, je suis très sélective et je n’aime pas tous les groupes, ni
toutes les chansons. Je préfèrerais aussi le silence au dernier grand succès de
Bruno Pelletier. C’est un choix personnel, je suis consciente que certaines
personnes adorent ce dernier, mais de grâce, qu’on ne me l’impose pas! Je
n’oblige personne à écouter le dernier album de System of a Down et pourtant, je
le trouve très bon.
Pour terminer: ce n’est pas parce qu’un genre de musique est supposément
accessible a tous, qu’il plaît à tous!
Exemple :
Je suis dans mon resto préféré, je prend un café tranquillement en lisant le journal, tout va bien, le personnel est gentil, le café est super, soudain sans savoir pourquoi , il y a quelque chose qui m’énerve, je deviens irritée.
Pourtant personne n’est venu me déranger dans ma lecture, je me remet le nez dans mon journal et là après avoir relu trois fois la même maudite ligne je me rends compte que je suis incapable de me concentrer sur les mots que je lis.
C’est quoi le problème au juste là ??? j’étais bien tantôt me dis-je, j’étais relax et voilà que maintenant j’ai envie de tuer tout le monde.
Je pousse mon journal, inspecte les lieux d’un coup d’oeil, rien d’anormal.
Et là je tends l’oreille, voilà j’ai trouvé, encore cette maudite chanson-là, le maudit papillon bleu, cette maudite chanteuse-là qui chante du nez et de la gorge en même temps, ça fait 10 fois que je l’entends aujourd’hui, ça fait 70 fois en un semaine et depuis un mois ça doit faire 280 fois que je l’entends et ça doit faire au moins un an qu’elle est sortie, ça fait que… ça fait 3,000 fois que je l’entends, c’est de la vrai torture, PU CAPABLE, et je ne peux même pas changer de poste.
Le pire c’est que j’ai remarqué que cette chanson passe à tous les soirs aux même heures, exactement à l’heure de mon café, je ne m’en sortirai jamais.
Tout celà pour vous dire que chez-moi, ça fait un bout que j’ai décroché de la radio commerciale en réseau.
Je préfère les radios privées qui nous amènent constamment des nouveaux produits.
J’étais écoeuré d’entendre toujours les mêmes maudites chansons 10 fois par jour,
Je veux bien croire que ça aide l’artiste à vendre mais ça peut être à 2 sens aussi, ça peut faire décrocher.
C’est un fait connu, de bien peu de gens il est vrai, mais passons, que la culture, celle qui est en devenir et où ce qui meurt a souvent plus de poids créatif et d’importance que ce qui vit, prend sa source dans des coins subtilement enfoncés dans la conscience des individus qui paient cette évolution de leurs souffrances et souvent dans le cas des plus grands d’entre eux, de leurs mésadaptations fondamentales, ce qui en fait des marginaux et dans le cas des génies, des demi-fous quand ils ne le sont pas carrément. Mais reconnaissant ce fait fondamental pour la vie de toute culture qui se fait et qui ne peut pas être que pure consonmmation pour des publics de mass medias, il ne faut pas extrapoler la vie de la culture qui se fait aux cadres de de la vie de tous les jours pour toute la population où il se trouve aussi, et c’est tant mieux, quantité de gens psychologiquement sains. Ne pas le faire conduit aux aberrations philosophiques qui font de l’homme un surhomme solitaire à la mode nietzschenne ou bien un héros qui se veut national à la mode heddegerienne. L’une et l’autre de ces attitudes conduisent effectivement au facisme ou au nazisme dans les cas de figure le plus pernicieux, ou seulement aux remontrances des bourgeois petits et grands qui se contentent de lever le nez dans les cas de figure les plus bénins. Alors, pour apprécier ce que certsain désignent comme étant la seule vraie culture, il faut participer quelque peu aux visions de ceux qui la produisent, soit pouvoir retrouver aussi en soi cette fêlure dans la conscience, elle qui l’initie. Mais de ce fait, y a-t-il alors de quoi se vanter vraiment. Poser cette question de la sorte, ce que je crois être la bonne, c’est y répondre.
Comme vous avez raison monsieur Desjardins et comme votre texte m`a fait rire. Moi , j`aime beaucoup la musique, et même tous les genres confondus. Seulement, je mets un bémol;j`aime être seule à décider quand j`en écoute et surtout , ce que je désire entendre selon mon état.
Or, c`est un fait, j`en suis rendue à connaître par coeur des chansons interprétées par des gens que je n`aime pas particulièrement et que je n`ai pas non plus envie d`aimer. Sur une ligne en attente, à la clinique médicale(….je vais et je viens de Gainsbourg!!!!!!, non, mais , quand même….), dans les transports en commun à cause des …..cellulaires. La liste est longue, on a remplacé l`odeur du tabac par une omniprésence de la musique, or la musique quand il y en a trop, ça pue comme le parfum. Je serais curieuse de savoir combien de nouveaux CD font apparition sur le marché en une semaine……on dirait des petits pains chauds!
M. Desjardins, non moi je ne change pas d’opinion…. vous par contre vous avez décidé de faire comme la radio commerciale du répétitif… la même chronique…désolé moi j’embarque pas dans votre petit baratin de « je ne sais pas quoi écrire »..
Au prochain sujet… pète pis répète vont en bateau pète tombe à l’eau qui reste????
Monsieur Desjardins vous semblez en avoir gros sur le coeur de ces radios commerciales qui diffusent des hit hip hop ou des stars académie de ce monde. A quelque part je suis d’accord avec vous. Moi Star Académie je ne l’ai jamais écouté, je sais seulement qu’à l’occasion je me farcis ces chansons à la radio mais bien peu car moi je me branche au FM93.3 pour écouter les bons vieux hits des années ’80.
Vous savez pour changer notre société de consommation de gros $$, il faudrait changer bien des choses. Peut être que par votre chronique vous contribuer à tout le moins exprimer votre point de vue et permettre aux autres d’en faire autant. C’est bien dommage mais je ne crois que ce ne soit insuffisant. Je me dis que nous avons toujours le choix de choisir de vivre ailleurs dans une société moins consommatrice mais aussi souvent moins démocratisée.
C’est bien vrai tout cela ! À force de les entendre au centre d’achat ou sur les lignes en attente, on finit par connaître par coeur des chansons dont on n’achèterait même pas le disque. Je ne paierais même pas pour voir le spectacle de certains abrutis dont on connait quand même les chansons à force de se les faire imposer ad nauseam.
Mais, j’ai peut-être le contrôle de ce que j’écoute dans mon lecteur CD. Je n’ai malheureusement pas ce même pouvoir lorsque je me promène dans les lieux publiques. On ne peut rien changer à cela. Je ne suis pas le maître du monde (pas encore !)
C’est quand même moins dommageable que le tabac. On aura quand même réussi à éliminer cela de nos vies.
Supprimez la musique des super-marché, dépanneurs, magasin à grande surface, poste d’essence et mise en attente!
Le bon vieux silence de retour! La monotonie, la déprime et l’air de boeuf est de retour à la tendance! C’est sur que pour des bureuacrates c’est très plaisant de pouvoir réfléchir en présence du silence! Mais pour les jeunes qui travaillent dans les stations d’essences de nuit et qui retourne à l’école dès leur chiffre fini, une note de musique est bien apprécier!
Saviez-vous que selon une étude Américaine, le cillement des réfrigérateur serait première cause de séparation dans les couples?
J’ai travailler dans des fast food, et si je peux me permettre, entendre les «cold» à nourriture sans répis, la machine à liqueur se réfrigéré, l’horloge qui fait «Tic Tac», sa n’a rien de silencieux! Bien au contraire, ça éguise les nerfs jusqu’à la crise! Alors un peu de musique, aussi insipide qu’elle peut être, pour camouffler ce genre de bouquant, OUI, je dis OUI haut et fort!
Les pompes à essence, les cold à bières, les machine à café, et la foutu machine à Loto, ça n’a rien de silencieux non plus!
Et on continue! Entendre un buzzeur au téléphone pour les ligne en attente, c’est très charmant me direz-vous!?
Vous en volez encore? La musique insipide est quelque peu déconcertante, je vous l’accorde, mais tellement plus douce que les décibelles qui nous entoure dans le quotidien! La musique est une thérapie que cela vous plaise ou non, et est beaucoup moins pulluante que les caisses enregistreuses, les pompes à essence, les réfrigérateurs et les buzzeurs…
La culture musicale est probablement un débat plus explosif que la politique. Débat vain, certes, mais tout de même explosif.
Bien sûr, les arguments de la rentabilité, de l’accessibilité, de la convergence sont lancés. Sans surprise. Je ne les contesterai pas. Quand j’écoute la radio dans l’auto, chacun des chiffres m’offre 2 stations préprogrammées. Vous savez quoi, je les essaie souvent toutes. Les stations de radio ont tellement rétréci le spectre de leur public cible que si vous désirez un peu de variété (ou moins de publicités niaises), vous devez jouer du piton à vive allure. Tout un sport.
D’accord, on n’évite pas le refrain facile d’Annie au supermarché. Mais, à ce que je sache, je suis toujours libre de ne pas aller acheter son disque. Et je profite de cette liberté, je vous l’assure!
En fait, aucune musique d’épicerie ne ferait l’unanimité, pas même le silence, que certains ne jugeraient pas assez harmonique. Mais je ne désire pas cracher sur Annie. Pourquoi? Parce que ça signifie que ça revolerait sûrement sur quelqu’un dans ma famille qui peut aimer Annie. Et c’est en plein dans son droit. Pas question que cette personne reçoive sur la tête le crachat d’une condescendance approuvée par les répartiteurs de la bonne et de la mauvaise culture. Quelque tentant que ça puisse être.
Annie peut s’époumoner à l’épicerie. Chez moi, elle aura droit à une infinie cure de silence.
Après tout, les sondages révèlent probablement que je ne suis pas la clientèle ciblée au supermarché. Je sais.
J’ai tout simplement horreur des radios commerciales. Je préfère profondément choisir un de mes disques compacts au hazard, bien installé dans mon auto à apprendre par coeur le numéro de plaque de la voiture d’en face. Depuis toujours, en fait. Mes groupes fétiches ont souvent été ceux qui faisaient moins dans le bling-bling et plus dans l’inventif, l’exploration et le risque de se casser la marboulette.
C’est triste, mais dans le monde des arts, ce sont surtout ceux qui rabâchent qui sont adulés. T’es un artiste? Bien… Surtout, ne fait pas de vague! Trouve celle qui roule déjà et glisse dessus en vainqueur. Sinon, prépare toi à manger ben des tartinades de beurre de pinottes… Pourtant, c’est grâce à ces derniers que la musique va vers quelque chose!
Alors pourquoi? Pourquoi est-ce que même si CKOI ne fait pratiquement pas partie de ma vie, je sais avec précision quelles tounes vont y jouer, si ce n’est dans quel ordre? On sait pourquoi Quebecor a enfanté de Star Académie, ça crève les yeux… Mais pourquoi est-ce que le Québécois moyen avale tout ça, en redemande et ignore ceux qui se démènent comme des diables dans l’eau bénite pour garder la musique dans la catégorie des « arts », la vraie, celle qui survit à l’histoire?
Je vais être prétentieux et proposer quelque chose. C’est parce que l’appréciation de la musique n’est pas autant une question de goût artistique que du besoin d’appartenance sociale. Les gens trippent sur la musique pop parce que c’est là-dessus que tout le monde trippent. C’est comme dans les discothèques! Tout le monde dansent de la même manière. Tu peux danser un peu différemment du reste de la salle, tant que tu danses mieux ce qui est déjà populaire! C’est pour ça que les danseurs contemporains diplômés font moins de l’heure qu’un commis de chez McDo et que la saison morte de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes coïncide avec celle de Star-Académie. T’es avec nous, ou t’es un délaissé, un loser… Un artiste, quoi!
C’est vrai qu’on entend de la radio qu’on ne veut pas entendre en allant faire son épicerie, mais imaginez-vous qu’il y a des gens qui travaillent 40 heures/semaine dans ces épiceries. Et pas seulement dans les épiceries. Tous ces endroits publiques où on ne peut pas diffuser n’importe quoi, on n’y diffuse que deux stations de radio seulement.
Je travaille dans un tel endroit, je n’ai pas le choix du poste de radio. Je dois quand même les écouter 8h par jour. 8 heures de suite! Je pense que si elles peuvent profiter d’un auditoire captif aussi immense, ces stations de radio de salles d’attentes devraient avoir certaines responsabilités. Surtout celle d’offrir une variété musicale suffisamment grande pour qu’on puisse travailler toute la semaine sans s’écoeurer. La vingtième fois qu’on entend la même chanson dans la semaine, Rock Détente ne détend plus du tout.
Je n’aime pas Celine, je ne trippe pas sur Wilfred, ni sur les autres diplômés de «L’académie du vedettariat», mais s’il passait autre chose de temps en temps, ça m’aiderait à les endurer.
Que dis-je! Il passe autre chose de temps en temps. On nous envoie chaque jour un spécial «vieux souvenirs». C’est bien d’entendre ça. C’est comme si c’était hier. Le problème, c’est que ces vieux souvenirs-là, je les ai vraiment entendus hier, de même qu’avant hier, et le jour d’avant.
Deux stations seulement. Et encore, il y a quelques années, ce n’était qu’une! Quand la deuxième est arrivée, on se disait «enfin, ils vont avoir de la compétition, et on va avoir de la variété». Quelle compétition? Finalement, la seule chose qui était différente chez le «compétiteur», c’était les annonces.
Leurs slogans respectifs sont «La plus grande variété musicale» et «La plus belle variété musicale». Et ils nous les répètent le plus souvent possible, en espérant peut-être qu’on finisse par les croire.
Je n’ai rien a prioris contre la musique formatée à la star académie et Dany Bédar de ce monde. C’est comme pour la nourriture un big mac par deux mois est très bon au gout mais six par semaines et vous allez avoir de sérieux problème de santé.
Je préfère encore mieux Richard Desjardins chanter tu m’aimes tu que repris par le gagnant de star ac de cette année. Par contre, si une multitude de gens qui n’ont jamais entendu parler du poête jusqu’a maintenant vont aller voir les autres oeuvres du chanteur.