"Les Canadiens peuvent être en désaccord. Mais il en faut beaucoup pour qu'ils haïssent avec intensité quelque chose ou quelqu'un. Et habituellement, cela a plutôt à voir avec le hockey."
– Stephen Harper, nouveau premier ministre du Canada
Ce n'est pas qu'une volonté de changement qui a poussé les électeurs canadiens à montrer la porte aux libéraux. Ce ne sont pas non plus les révélations de la commission Gomery, contrairement à ce que vous pouvez croire.
Enfin, peut-être un peu. Mais c'est un détail. Si, si, un détail. Minuscule, oserais-je dire.
Dès lors, c'est encore moins le dernier ouvrage de Normand Lester qui a tiré la chaise de sous les fesses tannées des Pierre Pettigrew et Lisa Frulla, quoi qu'en dise cette dernière.
Ce qui a causé la perte des libéraux, c'est plutôt une attitude. La suffisance. Une vision de la politique, mais surtout du pouvoir. Le mépris d'une élite qui dit au peuple: check ben, tu comprendras pas, donc ça ne sert à rien que je t'explique, mais MOI, je sais ce qui est bon pour toi; obtempère, et tu vivras heureux d'un océan à l'autre. Promis, juré.
Ce qui a tiré le tapis de sous les pieds de Paul Martin, c'est finalement l'outrecuidance d'un gouvernement qui a décidé tout seul de ce que devraient être les valeurs canadiennes, et qui s'est fait passer pour un défenseur de ces valeurs, auxquelles il n'a pourtant jamais adhéré.
Et le refus du bouclier antimissile? Et le mariage gai? Et la bataille du bois d'œuvre? Tout cela n'était que posture, frime, des détails qui paraissent admirables sur une feuille de route, relevant cependant plus du cosmétique que de la conviction idéologique. L'attitude anti-américaine, l'ouverture à la décriminalisation de la marijuana: tout cela n'a jamais été autre chose qu'une entreprise de séduction, et qu'une tentative de fabriquer l'idée d'un pays progressiste, même s'il ne l'est pas vraiment. Un peu comme le love in de 1995 et les commandites post-référendaires qui n'auront, eux aussi, été que le navrant spectacle d'un gouvernement tentant de projeter une image d'unité nationale et de patriotisme là où il n'y avait en fait que de la dissension. Voire une fracture multiple.
Cela aura pris du temps, mais on aura fini par en avoir assez de ce show. Comme on a fini par se lasser du perpétuel recommencement d'Elvis Story.
Aussi, mardi matin, bien que je ne connaisse pas trois personnes ayant voté pour le Parti conservateur, rarement avais-je vu un aussi beau lendemain d'élection. Partout, de l'animation, des sourires. Mais des sourires de loups. La sadique satisfaction d'avoir puni, le cruel bonheur d'imaginer Stéphane Dion et Jean Lapierre en pions de l'opposition, l'impression d'une douce revanche sur ceux qui semblaient profiter d'un droit divin à la gouvernance pour en abuser.
En voyant tous ces visages rayonnants, maculés du sang de leurs victimes, je me suis souvenu de cette phrase, prononcée la semaine dernière par Rick Mercer, l'animateur de la plus pissante émission politique anglophone (The Mercer Report, à la CBC), qui se moquait brillamment de la tentative désespérée des libéraux de faire passer les conservateurs pour des suppôts de Satan: "Quand on prend les électeurs pour des imbéciles, on doit s'attendre à perdre."
C'est ce que l'équipe de Paul Martin a douloureusement constaté lundi soir: il y a des limites à se foutre de la gueule du monde.
Car, répétons-le, ce n'est pas le scandale des commandites ni celui d'Option Canada qui ont coûté cette élection aux libéraux. Ou si peu.
La raison de cette défaite se résume en un mot, une attitude: l'arrogance.
Et peut-être aussi dans la mesquine envie de se donner la possibilité de dire: Hey Pettigrew! C'est qui le loser astheure?
Je suis une de celles qui ont voté pour le conservateur et je dois dire que vous avez raison en disant que c’est l’arrogance de Paul Martin qui m’a tombé sur les nerfs mais il y a aussi des commandites. Si on regarde ça avec un peu de recule, il faut dire que les gens des commandites faont tous partis de la régions de Québec alors pourquoi leur faire confiance??Ce n’est pas pour rien que à Québec tout est bleu soit pale ou foncé peu importe l’important dans tout cela c’est que dans la ville et la région immédiate il n’y a aucun rouge!!! Il n’y a encore que les Montréalais qui n’ont pas compris qu’ils se faisaient rouler. De toute façon moi je pense que peut importe le gouvernement au pouvoir on se fait quand même rouler mais j’aimais mieux l’idée de donner sa chance à Harper de faire mieux que Martin plutot que de dire à Martin que j’aimais vraiment ça me faire rouler par lui. Mais il faut dire aujourd’hui malheureusement que quand nous votons au élection au vote souvent pour le moins pire des candidats et non pour le meilleur.
Effectivement, le lendemain des élections, plusieurs avaient ce faciès que vous décrivez si bien…pour ma part j’ai revu la même expression après que Charest eut imposé sa loi marteau sur le dos de ses propres employés…
En fait d’arrogance, là aussi vous avez tout à fait raison et de mon point de vue, cette arrogance je la voyais en la personne de Hélène Chalifour-Sherrer dans mon coin de pays…et oui, moi aussi j’avais l’air d’un loup après avoir constaté qu’elle s’était fait royalement déclasser…
Envoyeee à maison la grande!
Maintenant reste à voir si Harper fera une priorité avec les conditions de notre province…et je fais une prédiction… Si jamais Harper baisse la TPS…Charest augmentera la TVQ d’autant ou presque.
Quand on parle d’arrogant, Charest ne donne pas sa place…
La cloche a sonné, les Conservateurs règnent sur le pays, au choix des électeurs. Sans croire à un choix social, mais plutôt à un vote majoritaire, donnant lieu à un gouvernement minoritaire, la démocratie se veut aussi mathématique et sans âme. Les choix politiques ou majoritaires priment dans les pays démocratiques.
Les âmes mathématiques demeurent plutôt rares, mais restons terre-à-terre, la majorité l’emporte. La majorité déçue de l’ancien parti, celle du changement, celle qui sourit au nouveau venu en oubliant qu’il y a quelques années, on voulait enterrer ce parti.
Conservateur pour garder nos acquis, ou pour ne pas changer, finalement on verra sous peu les conséquences de notre véritable choix. La démocratie en idée, c’est bien beau, mais dans les faits, les résultats mathématiques en révèlent souvent peu sur la volonté d’un peuple, outre celle de croire, que son vote peut changer les mais pas la réalité.
Mon cher Desjardins , vous venez d’exprimer ce qui s’est réellement passé lundi . Ayant travaillé dans un bureau de scrutin j’ai pu voir comment la machine libérale fonctionnait à plein régime . Je ne parle pas du chauffeur qui amène un trisomique , la morve au nez , où on lui indiquera où mettre sa croix . Je ne parle pas non plus de ce représentant libéral , d’origine latino-américaine d’une cinquantaine d’années nous dire qu’il a peur d’être conscrit pâr l’armée pour être envoyé en Irak . Non je pense à ce représentant en chef , véritable caricature ou même sosie du Petit Napoléon d’Outremont qui s’agitait de tous les cotés pour s’assurer que le vote sorte . Il m’a serré la main , mais je me suis compté les doigts après tellement j’ai eu confiance .
Ce qui a tué ce gouvernement c’est l’arrogance pure et dure . Que dit un député fédéraliste élu le lendemain du scrutin quand il rencontre un électeur sur la rue ? Vous êtes qui vous ? Il est vrai qu’il s’en souviendra seulement aux prochaines élections , car son X sera important .
Je ne peux même pas vous dire , attendons et nous verrons ce que les Conservateurs vont faire , car j’ai encore en mémoire ce ‘néo-nazi conservateur’ poussant la journaliste de TVA Lyna Dibb pour l’empêcher de poser des questions à un candidat d’extrême-droite . Çà inaugure bien pour ce gouvernement et ces candidats élus au Québec qui semblent tout surpris de ce qu’ils leur arrive et qui n’ont fait que balbutier devant les journalistes .
Je pense mon cher Desjardins qu’après l’arrogance des libéraux , nous aurons droit à l’arrogance des gens de l’ouest avec leurs chapeaux de cowboys . Mais que voulez vous , comme le dit la citation latine Vox populi , Vox dei , le peuple a parlé et vivons avec son choix , car nous avons changé du rouge foncé au bleu marine et tant pis pour nous , car nous avions un bleu ciel , couleur Gilles Duceppe et nous avons préféré le sombre et l’inconnu .
Quel plaisir de voir la face des Libéraux après leur défaite de lundi… pas tous, car certains ne méritaient pas de payer pour les frasques de leur parti, mais ce fut tout de même réjouissant de voir certains candidats qui se complaisaient dans le pouvoir se faire battre. J’avoue avoir eu un petit rictus lorsque j’ai vu Lapierre et son arrogance se montrer à la télé.
Le lendemain, des dizaines de candidats ont désavoué leur parti, disant que ce n’était pas de leur faute si leur parti était mauvais, qu’il avait été trop longtemps au pouvoir, qu’ils en avaient profité pour se remplir les poches…
Tout au long de cette campagne, les Libéraux ont tenté de faire une campagne de peur… maintenant, l’ennemi à abattre n’était plus les suppôts de Satan souverainistes, mais ces méchants Conservateurs, monstres de l’Ouest, contre l’avortement et le mariage gai qui vendront le Canada avec leur penchant pro-Américains.
Pendant ce temps, Harper n’a jamais dévié de son plan de match, annonçant son agenda politique aprè son élection… et nous ne savons toujours rien sur les Libéraux… probablement que le pouvoir fait racornir les idées.
L’arrogance des Libéraux est certainement une raison de leur défaite, mais également leur arrogance interne: ceux qui ont poussé Chrétien dehors, qui ont formé deux clans dans un seul parti! Rarement un gouvernement aura survécu aussi longtemps au pouvoir et entendons-nous que les commandites, ce n’est rien, quelques dollars dans un océan corrompu… c’est le prix d’un pouvoir permanent. Ce n’est que la pointe de l’iceberg.
Bon d’accord, les valeurs de gauche n’y sont pas présentes, mais certaines idées conservatrices ont leur place dans un Canada moderne… surtout la place du Québec! Et nous ne mourrons pas d’un gouvernement minoritaire conservateur pour quelques années… ça valait la peine, juste pour voir la gueule des Lapierre, Pettigrew et autres Martin.
Ç’eut été encore plus magnifique si Québec et la Beauce s’étaient retenus un peu plus pour la gloriole. Car il faut le dire le PCC n’est là que pour 24 mois gros max, donc provisoire à court terme puisqu’il est même plus minoritaire que le PLC avant. Les journalistes sont aux abois quant aux raisons logiquement valables pour expliquer ce comportement de virer au « plus bleu que bleu ». Ce sont 10 comtés de perdus! Ne parlons pas de Port-Neuf, d’André Arthur ou la dérive de la bêtise humaine. Contradictions, visiteurs du 3ième type ou retour de la Droite? Autant se foutre à l’eau tout habillé!
Paul Martin rentrera-t-il au Monastère? Pauvre Liza! Moi aussi j’aurais souhaité que Stéphane Dion et Jean Lapierre se cassent la gueule, deux icônes super chiantes. Je m’extasie toujours devant la face de rat qu’il a trouvé pour le premier. Il devrait maintenant immortaliser celle du second, rien que pour me faire plaisir à moi seulement.
Ici à Montréal on n’y est pas allé de main morte. On a sorti les grandes manoeuvres et en avant toute. Résultat, l’île est juste bleue et le Bloc Québécois est sorti avec 51 comtés. Désormais, du moins pour le temps que cela durera, le PCC aura la vie dure à Ottawa; les partis de l’opposition l’auront à l’oeil et au moindre faux pas, ouste, dehors! Et c’est parti pour un autre tango. « Au suivant » chantait Jacques Brel. Je déteste les cours de danse à temps partiel.
Monsieur Desjardins écrit qu’il a vu des sourires de loups mardi matin. Je le crois aisément car il n’y a rien de plus véreux que des girouettes instables, on ne peut jamais se fier sur elles pour connaître la direction du vent.
Tout compte fait, le PLC devait dégringoler du trône qu’il occupait depuis trop longtemps. Il avait pris des habitudes détestables in indignes d’une démocratie comme la nôtre. A présent que le changement est amorcé, répétons l’adage: Du chaos naissent parfois l’ordre et la pureté. Ce serait épatant si on n’y gagnait rien que cela.
Comme on oublie vite et qu’on passe à autre chose, vous souvenez-vous du slogan des libéraux lors de la récente et longue campagne électorale? Non, moi oui, car à chaque fois que le l’ai vu sur les pancartes ou entendu à la télé, çà me faisait rire, car elle annonçait le rejet, la déroute du gouvernement libéral, peut-on afficher : « Réussir le Canada », quand on pense que les libéraux ont eu le pouvoir à plus de 90% des gouvernements canadiens depuis la Confédération de 1867 et surtout durant les quatre derniers mandats, comment réussir le Canada avec les provinces maritimes et les grandes villes du pays teintées en rouge, avec l’Alberta bleue partout, avec des NPD éparpillés mais absents au Québec, avec 53 députés bloquistes et la balance du pouvoir sur un plateau. Trop longtemps les libéraux ont divisé pour régner, maintenant que leur chef a coulé, ils vont vivre des combats écarlates entre eux, le roi est mort, vive le roi, les enveloppes brunes vont circuler en vase clos, les coups bas vont venir d’en haut, je ne sais pas qui sera le ministre des finances du nouveau cabinet fantôme, mais la calculatrice sera d’aucune utilité, la caisse est vide, la révérence couchera avec l’arrogance, çà fera des enfants mauves.
Vive le roi! Déjà: CBC, CTV, le Globe and Mail (et combien de fois!) le National Post, le Wall Street Journal…de tous les coins de notre arrogant pays, les gens s’intéressent au Lone Wolf. De ce Chuck Cadman interprété par un Lowell Green fougueux. Un seul vote pour lui, allons donc, son seul nom sur le billet de vote a été assez puissant pour soulever les masses montréalaise. Ceux qui, semble-t-il, se plaisent des mafieux au pouvoir. Et les liens se retissent, plus bâtards les uns que les autres. On remet tout dans le même panier: Choi-Fm, les libertariens, Québec le gros village, bla bla bla…une guerre inexistante que Montréal se plaît à recréer à tous les jours. Nous, québécois, nous voilà maintenant moron…oui oui, paraît-il, probablement le même moron qu’on a attribué à Bush. Comment être grossier avec ses voisins me direz-vous? Peu importe. La chose à retenir est qu’il y a eu exercice de démocratie et que certains parvenus redoutablement médiocre ne peuvent le sentir…un pays avec vous, me direz-vous…nahhhhh. Nous avon le roi après tout. Si chaque mot de mépris sortant de la bouche des montréalais était de l’asphalte, il n’y aurait plus de nid de poule depuis bien longtemps.
Lundi dernier, les électeurs de la région de Québec ne sont pas allés voter. Noonn! Ils ne sont pas allés élire un gouvernement. Ben noonn! Ils sont allés crier, chier, roter, péter…Mais pas voter! Ils sont allés se venger! Ils sont allés péter la yeule des gros pourris d’mangeux d’marde du gouvernement. Ils sont allés régler leurs comptes de manière bien rustique, toute québécoise, quoi. Comme ils ont si bien appris à le faire sous les bons auspices de Jeff Filion et autres André Arthur.
Québec et sa magnifique région ont voté Filion. Et un petit peu Arthur quand même. C’est-y pas beau ça? Un beau groupe de joyeux lurons bien frustrés, fraîchement endoctrinés par des illettrés notoires qui crachent sur les intellos et qui fustigent tout ce qui pourrait avoir l’air plus intelligent qu’eux. Qui se font plaisir de manger du fonctionnaire et dénigrer la tribu du plateau. Qui se révoltent contre la pensée unique du Québec pour mieux adopter…la pensée unique du Canada et des USA. La belle affaire!
À force de faire de la politique spectacle et de vouloir être plus Graton qu’Elvis, les électeurs de la région de Québec ont obtenu ce qu’ils voulaient. Ils sont maintenant identifiablement différents! Enfin, ils sont devenus une minorité visible! Finie la pensée unique! Vive radio-X! Vive le dérangement! Allez tous chier, nous autres on l’a l’affaire. On a toutte compris! On veut être des Amaricains s’tie, pi on va l’être! c’tu clair?
Je suis loin de prétendre que la région de Montréal a mieux voté que la région de Québec. Elles ont voté de façons différentes mais je suis pas sûr que l’une ait mieux voté que l’autre. Parce qu’au fond, il y a autant, sinon plus de cons à Montréal qu’à Québec. La différence c’est qu’à Montréal, ils parlent pour la plupart en anglais et qu’on les comprend pas. Quoi que ceux de Québec parlent français et on les comprend pas plus! Y’a de ces mystères dans la vie! Allez y comprendre quelque chose!
L’arrogance et la suffisance, ce sont là deux mauvais traits de caractère, mais ils permettent de passer outre aux convenances pour obtenir ce que l’on veut. Ajoutons à cela d’être le plus fort et d’abuser de cette force donc d’être en mesure de faire la loi, alors il n’y a plus de limite.
Faut-il être de cette acabit pour faire une loi sur la clarté référendaire. Stéphane Dion avec les Trudeau, Chrétien et Lapierre ne sont-ils pas les archétypes de ces politiciens imbus d’eux même. Arrogants! suffisants! Faire une loi par quoi on définit les règles de la démocratie demande de se poser au delà de celle-ci. Sous la houlette de Chrétien, dont on disait qu’il était le chien de garde, il s’est montré des plus agressifs pour fermer toute velléité d’indépendance au québécoise. Et ne rêve-t-il pas de prendre la succession de Martin? S’il passe par la clarté ce qui n’est plus 50% +1.
De tous, Chrétien était une sommité dans le genre. Même à la retraite il y va sans vergogne dire au juge Gommery que s’il y a eu commandite frauduleuse le but était noble: sauvegarder son plus beau pays (ok, interprétation libre de ma part mais la substance y était) et que la fraude était ainsi justifié. Aurait-il eu le panache de Trudeau et sa verve qu’au moins il nous aurait tordu le verbe pour dire plus subtilement qu’on est des autruches. Ce n’était pas sont style de s’embarrasser de périphrases et de circonvolutions. Non il était suffisant!
Ce n’est pas l’humilité qui a mené ces hommes à ce délecter du pouvoir. Non c’est d’avoir exercé le pouvoir sans discontinuer sur une aussi grande période. Avec le Bloc et le Réform les votes se sont fractionnés de tel sorte que les libéraux se sont cru au pouvoir ad vitam aeternam. Ainsi assurer du pouvoir ne pouvait il pas en abuser. Quelle tête a dût faire Bellinda, qui en joignant les libéraux, c’est éloignée du pouvoir. Comme quoi la philosophie et les idées ne comptent plus en politique. L’arrogance encore!
Le scandale des commandites est la raison principale de la déroute des Libéraux et du
succès des Conservateurs….!
C’est l’ arrogance de Trudeau envers les siens ( québécois ) qui ont fait de lui un icône dans
le Canada Anglais. C’est l’arrogance des libéraux envers les souverainistes qui leurs donnait
l’appui de la majorité des Montréalais et des résidents de l’ouest de Montréal. C’est l’arrogance
de Chrétien , la meilleure carte qui avait dans son jeu pour se faire élire Mr.Canada. C’est l’arrogance et l’anti -souverainisme aigü , qui a toujours favorisé le vote massif de l’Ontario
pour les Libéraux.
Les Québécois francophones sont très » disons » patients . Parfois de façon DÉMESURÉE et l’arrogance seule n’a jamais vraiment dérangé la populariité des Libéraux. Charest qui est a
mon avis un autre arrogant , s’est fait élire par des PROMESSES comme dans le temps de
Duplessis. Ce cher Duplessis dont l’arrogance était légendaire.
Les Libéraux ont signé leur arrêt de mort avec le scandale des commandites et c’est dommage. Le jour ou les québécois francophones vont réaliser l’arrogance quotidienne du Canada anglais a notre égard , nous aurons fait un grand pas…….!
Arrogance, suffisance. Ces attitudes ont été l’apanage de bien des candidats libéraux au cours de la dernière campagne mais aussi au cours de leurs années de gouvernance. On aurait pu croire qu’au lendemain d’une défaite, un peu d’humilité se serait pointé le bout du nez. Il n’en est rien.
Denis Coderre racontait que le résultat démontrait la claque assénée au Bloc Québécois. Quand on lui fait remarquer que les Libéraux ont également subi la raclée, il s’en défend en disant que le message leur avait déjà été donné et que les réflexions avaient déjà eu lieu.
Jean Lapierre apparaît avec un air triomphant. On aurait cru que toutes ces défaites libérales dans leurs chateaux-fort faisaient partie de la statégie libérale et que les résultats concordaient exactement à ce qu’ils désiraient. Je comprends le désir de ne pas s’avilir plus que ce que le résultat donne mais une bête négation de la réalité n’est pas plus efficace. Parce qu’elle transmet l’impression que le message n’a toujours pas été entendu. Que ces Libéraux arrogants ne font que se terrer pour mieux sévir.
Un seul espoir dans ces anciens Libéraux: Liza Frulla. Elle est juste dans son analyse, elle accepte le verdict et elle le fait avec grâce. Mais ça, on le savait déjà.
Le choix des Conservateurs est-il judicieux? Dans le contexte de la minorité, il n’est pas inquiétant. Mais pour tous ceux qui ont voté pour eux, je ne veux rien entendre lorsque les députés conservateurs se mettront à faire leur beau cirque. Lorsque des propos anti-avortement émergeront, quand on bafouera les francophones, quand on s’acharnera sur les gais et qu’on voudra renflouer les armées canadiennes outre-mer. Car c’est bien pour cela que vous avez voté. Ne venez pas me dire que vous ne le saviez pas. Vous êtes les mêmes qui avez voter pour Charest dans un désir de changement et qui aujourd’hui vous plaignez parce que ce qui vous est cher se fait sabrer. Assumez vos choix jusqu’au bout.
La thèse de l’arrogance est claire pour la plupart d’entre nous au Québec mais si on regarde ailleurs, les maritimes et l’Ontario, l’histoire est variable. On doit admettre qu’on les a mis dehors plutôt timidement : 103 à 124. Enfin, mieux valait être prudent et ne pas donner plein pouvoir aux conservateurs. L’histoire se répète de toute façon. Quand un parti est longtemps au pouvoir on commence à se croire indélogable et on devient arrogant et on fait des gaffes. Comme quoi on n’apprend pas avec les erreurs du passé. Ce qui nous permet d’espérer que les choses évoluent par contre, ce sont les nombreux chiens de garde (médias, bloc, etc.) qui font que les élus doivent agir selon la volonté populaire sous peines d’en payer le prix électoral.
Bonsoir M.Desjardins,
J’irai chronologiquement. Pas tant que ça ait de l’importance, mais plutôt pour m’aider à me repérer un peu. C’est que, voyez-vous, je me sens un peu perdu.
D’abord hier matin, à la radio de notre société toute canadienne. J’y ai entendu que moult personnes se trituraient les méninges pour y dénicher l’explication, avec une grande apostrophe, sur le résultat des élections de lundi dernier. Il y en avait de toute les catégories, tant sociologiques qu’idéologiques, tant économiques qu’existentialiques (je sais, c’est con !), mais l’une n’expliquait pas nécessairement l’autre, c’était parfois même le contraire…
Tellement étrange que ça m’a neutralisé les neurones pendant un moment.
Puis, le soir du même jour, dans le Soleil. Il y a là un bref aperçu de ce que certaines publications étrangères tenaient comme propos sur le Canada et son nouveau PM. Ça va comme suit. (Essayez de me suivre, je vais essayer de ne pas me perdre).
Un journal de NY affirme que toutes les régions du Canada ont participé à ce plébiscite, tandis qu’un autre, Belge celui-là, se permet de rappeler à M. Harper que 64% des électeurs canadiens ont biffer ailleurs que dans le cerlce réservé au candidat de son parti.
Ça se poursuit avec ce quotidien de Chicago, qui décrit M. Harper comme un modéré – minoritaire par surcroît ! -alors que l’article new-yorkais de tout à l’heure le classe pour sa part du côté des durs de la droite.
Sans blague – ni psychotrope – je me suis couché étourdi.
Puis là, ce soir, alors que je viens de vous lire, je me demande si je ne ferais pas mieux de m’en procurer, de ces psychotropes. Bon dieu ! Pendant que je me débats dans cet inextricable croisement d’idées irréconciliables, voilà que je tombe sur un bonhomme qui prétend résumer la situation d’un seul mot ! Un seul !
M’en vais me coucher…
Détrompez-vous! Cette ritournelle ne me convient pas du tout. Qu’est-ce qui a influencé le vote de la région de Québec? Un Roi Arthur indépendant de ses chevaliers? Notre copain Jeff déchu et déçu? Ben voyons donc! Il n’y a pas que ça dans la vie! Les citoyens de Québec ont aussi voté contre un gouvernement libéral (autant à Québec qu’à Ottawa) qui ne veut pas régler des dossiers chauds: contamination de la rivière Jacques-Cartier (base militaire), le pont de Québec qui est à veille de tomber, l’aéroport qui n’a plus rien d’international, le Zoo de Québec qui est en train de perdre poils et plumes, le port de Québec qui ne va plus accueillir que des chaloupes, la fermeture de Poste Canada qu’on enverra où vous pensez! Ben oui, pauvres petits rejetons de la région de Québec, analphabètes et « fonctionnarisés« , qui voient leurs contributions fiscales fédérales voler allègrement vers Montréal la Magnifique, avec son inqualifiable plateau Mont-Royal, son petit coin Westmount bien à elle. Oh! j’oubliais, c’est vrai que vous avez un Guy A. Lepage qui détient la vérité (j’attends sagement qu’il passe par les portes pour nous offrir son petit dépliant intitulé « Réveillez-vous« ), vous avez aussi des animateurs de radio grandiloquents pleins d’originalité, dommage qu’ils parlent tous sur le même ton et qu’ils se peignent tous de la même façon mais que voulez-vous! Voilà, même à Québec, le Bloc québécois a perdu des adeptes et pourquoi? Parce que l’indépendance du Québec aurait dû se faire il y a bien longtemps, pendant qu’il était temps, il est trop tard maintenant. Ce parti est au fédéral ce que Québec est à Montréal: une gang de braillards qui n’ont aucun pouvoir de décision, qui n’auront de cesse de rappeler à l’ordre en sachant très bien l’inutilité de leurs revendications. Ce que je sais, par contre, c’est que le mot SOLIDARITE est disparu depuis belle lurette du dictionnaire québécois!
J’suis pas comme Charlebois moi, je ne partirais pas pour Québec. Oui, vous avez réussi à sortir de l’ombre avec vos sombres votes, c’est le René qui doit être en beau pétard. Vous qui pourtant étiez parmi les plus fiers guerriers séparatistes avez, l’instant d’un moment, troquez votre veste de fierté pour celle du je m’en foutisme.
Clap, Clap, Clap (sarcasme quand tu me tiens).
Votre belle région à réussi à donner 10 comptés au PC alors que ceux-ci auraient été drolement plus efficaces aux mains du Bloc en ce qui concerne l’avenir de nos enfants. Mais que voulez vous, nul n’est prophête en son pays comme disait le gars.
Marrant de voir que pendant qu’une poignée de gens se défoncent à faire bouger les chose une autre poignée s’amuse à creuser le trou. On se dit grand, on se dit fier, on se dit même assimilé mais ont remet les clés des comptés dans la main de l’ennemi avec un sourire des plus bêtes. On embrasse le cul de l’adversaire et on se console en se disant que ce coup ci, on à fait planter le système.
Et bien c’est pas le système que vous avez planter, c’est vous mêmes.
Clap, Clap, Clap (non mais j’en redemande ici).
Le chevalier de Lévis lui aussi doit être fier. N’est ce pas lui qui avait ordonné à ses troupes de (et je cite):
«brûler leurs drapeaux pour se soustraire à la dure condition de les remettre aux ennemis».
In Memoriam
Beauce
Beauport-Limoilou
Charlesbourg-Haute-Saint-Charles
Jonquière-Alma
Lévis-Bellechasse
Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière
Louis-Hébert
Louis-St-Laurent
Mégantic-L’Érable
Pontiac
Vive le suicide collectif, mais comme disait Leclerc, « C’est beau la mort, c’est plein de vie dedans »…
La région de Montréal est effectivement différente…elle prend habituellement un marteau pour frapper un clou…pas une masse.
Il n’y a pas de doute, c’est l’arrogance qui tue en politique. Cette arrogance, les libéraux ont fini par la payer, pas aussi cher qu’ils auraient du la payer cependant. Des années à se faire cracher dessus par Trudeau et par ses sbires, Jean-Chréttien d’abord avec des couteaux affutées dans le dos du premier ministre du Québec de l’époque, René Lévêque, puis par une quirielle de sous-chefs se prenant pour des Machiavel de province, soit ce Stéphane Dion qui nous mijotait une question à laquelle il avait déjà répondu, puis ce Jean Lapierre qui pensait pouvoir se faire remarquer par sa perspicacité quand il jouait les soldats d’opérettes en distribuant les étiquettes politiques à ses adversaires comme on leur jetterait des conféties, ou encore ces subalternes de l’arrogance commandité qui se croyaient bien à l’abri des scandales derrières des magouilles qui leur rapportaient plus de dividendes et pour leur parti que pour les intérêts qu’ils étaient censés défendre. Plus d’arrogance que cela, tu meurts. Et c’est ce qu’il advint de ces messieurs dames. Mais tant d’arrogance envers les québécois n’aurait pas suffi s’il ne s’était pas glissé aussi une bourde de Ralpph Goodale qui cette fois concernait davantage la morale politique chère aux anglophones. Les commandites indisposaient les anglophones, mais leur désaveu était feint dans la mesure où elles servaient leurs intérêts, soit mettre le Québec dans leur poche d’en arrière. Mais pour le cas des délits d’initiés, c’était de leur honneur à eux seulement pensaient-ils dont il était question, les finances étant bien sûr leur domaine réservé… Alors, le désaveu s’engagea sur une pente bien plus dangereuse pour les libéraux. L’arrogance des libéraux les touchait à leur tour. On connait la suite.
Le Québec a voté sérieusement. De façon réfléchie. Fidèle à sa devise, il s’est souvenu. Le PLC, par qui était venu le scandale, a piqué du nez. Bravo ! C’est ce qu’il fallait faire. Bloc ou PC, peu importe, pour le moment le pouvoir échappe à tous les partis.
Détenir le pouvoir et l’exercer de façon arrogante était devenu la marque du PLC, une culture dont il sera toutefois difficile de se défaire parce la haute fonction publique, le sénat et la Cour suprême en sont encore teintés. Toutefois, un gouvernement conservateur minoritaire est une garantie de vigilance de la part de tous ceux qui ont reçu le mandat de nous représenter. La démocratie a triomphé. Le Québec sera reconnu comme une nation distincte au sein du Canada, paraît-il, et le déséquilibre fiscal ajusté.
Trève de réjouissances. Parlons maintenant de cette Blue belt qui, comme on désigne de Bible belt cette ceinture qui, aux Etats-Unis, est composée de «new born again christians». Le chef de l’ADQ a une grande influence sur ces électeurs. Il l’a d’ailleurs assis cette influence sur les ondes qu’animait un certain populiste et animateur de trash radio. Ça fait que la région de Québe, aura droit à sa quote-part de ministres. J’ai hâte de voir quel poids ils feront quand se lèveront les fondamentalistes et néo-conservateurs de l’Ouest du pays que les garde-chiournes du Pc ont muselés durant la campagne électorale. Il vous restera les 45 secondes de paroles d’André Arthur pour défendre vos intérêts.
En tout cas, à Montréal, les francophones ont toujours su à qui ils avaient affaire avec les anglophones et les minorités culturelles. On peut les comprendre et leur parler. Les ignorer, même, tout comme ils nous ignorent. Lorsque le Québec sera annexé aux Etats-Unis, si ce jour là arrive, nous ne vous remercierons pas, mais nous ne serons pas si dépaysés. Nos voisins, par ailleurs, trouveront «charming» votre french accent.
Belle analyse Desjardins. Moi-aussi je suis content que les libéraux aient été punis. Toutefois, si les gens de la région de Québec se sentent fiers de leur coup en ayant élu des conservateurs pour punir les libéraux, ça me rapelle l’hisoire d’un épisode des Pierrafeu, lorsque Fred Caillou essaie un nouvel emploi comme pompiste dans une station-service, car il avait besoin de changement dans sa vie professionnelle.
Il sert son premier client, lave le pare-brise, vérifie l’huile, fait preuve de courtoise, etc. Mission accomplie! Tout est parfait. Fred, comme les gens de la région de Québec, on réussi le changement. Ils sont fiers comme c’est pas possible.
Par contre, Fred avait oublié une petite chose…. mais la plus importante… il n’a pas fait payer son client et il a perdu tout de suite après son emploi de pompiste…
Ah que vous me pompez les gens de Québec. Bravo. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait avec les 1200$ de Harper? Comment Charest va pouvoir continuer de financer le programme des garderies à 7$ sans l’argent de l’accord que Martin a fait avec les provinces, car cet argent allait à l’État, non dans les poches des individus. Vous vous tirez dans les pieds bande de caves. Encore une fois, vous avez probablement pensé que vous pourriez avoir le 1200$ et le 7$ par jour, isn’t? Le beurre pis l’argent du beurre.
Vous allez réaliser assez vite que l’on va se retrouver en élection bien avant longtemps. Comment Harper, en enlevant de l’argent dans les coffres de l’État Québécois, pourra vous faire avaler le fait qu’il veut régler le déséquilibre fiscal?
Sincèrement, Montréal devrait se séparer de la grande région de Québec et s’associer à l’Ontario. C’est pathétique! Tin, din dents les totons à la JF Filions et les Mario Dumont’s sucker! Vive la séparation du Québec et de Québec!
Bien fait pour les libéraux !
Comme un gouvernement est élu par le peuple, le peuple a, à un certain moment donné, le choix de le garder ou non. Après tout ce qui a été dit sur les commandites ou sur Option Canada, les canadiens ont finalement dédidé qu’un gouvernement libéral n’était pas ce qu’il y avait de meilleur pour eux. Il y a quand même des limites à se faire prendre pour des cons. Je trouve seulement dommage que la seule punition des libéraux soit de ne pas avoir été réélus. Il n’y a pas assez de têtes qui sont tombées dans toute cette histoire. Les politiciens s’en tirent à trop bon compte à mon avis. Et puis, il y a quand même plus de cent libéraux qui sont rentrés au pouvoir dans cette élection, c’est 100 de trop à mon avis.
Je dois cependant admettre que je ne suis pas tout à fait d’accord avec toutes les politiques des conservateurs qui se rapprochent un peu trop de celles du gouvernement américain. Au moins, avec un gouvernement minoritaire, Harper ne pourra pas céder notre pays à Bush trop facilement.
En tout cas, est-ce que les conservateurs peuvent faire pire que les libéraux ? Si c’est le cas, on les mettra dehors dans 4 ans et on recommencera le tout à zéro. J’espère quand même que nos nouveaux élus ne seront pas aussi arrogants que les anciens.
En fait, lors de la dernière élection, c’est clair que je ne voulais pas voter pour les Libéraux, mais j’aurais eu de la difficulté à dire exactement pourquoi. Bien sûr, il y a eu le scandale des commandites, et les révélations ultérieures, mais pour parler franchement, ce n’était pas la raison pour laquelle je ne voulais pas voter pour eux. Il y aussi le fait que ça faisait longtemps qu’ils étaient au pouvoir, mais ça aussi ça n’était pas une raison suffisante en soi pour ne pas voter pour eux.
Mais M. Desjardins, en lisant votre chronique, je me rends compte que vous avez mis le doigt dessus. Je ne voulais pas voter pour les Libéraux parce que ça faisait trop longtemps qu »ils étaient là et qu’ils étaient devenus arrogants. Ils avaient probablement oubliés que c’est la population qui les avaient mis à leur place et que leur mandat premier était de servir cette même population. Quand on commence à penser que nous seul avons raison, sans se préoccuper de ce peuvent penser les autres, particulièrement ceux qui nous ont permis d’être où nous sommes, il est grand temps de recevoir une leçon d’humilité et de laisser sa place.
C’est ce qui s’est passé avec les libéraux aux élections de la semaine passée, mais malgré tout le message pour les libéraux n’était pas assez clair à mon goût car ils ont encore un bon nombre de sièges à la chambre des communes.
D’un autre côté, le fait d’avoir encore un gouvernement minoritaire envoie peut-être un message clair de la population pour indiquer clairement ce que doit être la responsabilité d’un gouvernement élus. Alors les conservateurs de M. Harper feraient bien de faire attention car l’histoire pourrait bien se répéter…
Le reste du Québec (lire Montréal) semble être tombé des nues à la suite du raz-de-marée conservateur qui a déférlé sur la région de Québec. Certains y voient une sorte de tendance qu’ont les gens de Québec à «voter du bon bord». D’autres, comme Yves Bolduc, y voient une occasion en or pour nous vomir dessus avec tellement de hargne que l’on peut se demander si les élections ne sont pas plutôt un prétexte pour faire sortir le mépris qu’il nourrit envers les habitants de la capitale nationale…
N’en déplaise aux montréalocentristes, la mise au rencart des libéraux découle de cette arrogance baveuse de leurs ministres vedettes. Vous voulez un exemple? Jean Lapierre qui annonce qu’il va fermer le centre de tri de Postes Canada pour transférer les emplois à Montréal. Tollé de protestations à Québec. Rien n’y fait. Lapierre persiste et signe. «Les emplois iront à MON réal.» Ben TON réal, mon Johnny, les gens de Québec en ont fait un beau gros suppositoire et l’on planté dans l’arrogant fondement de ton cher parti. C’est pas plus compliqué que ça!
Pour ma part, j’ai doublement gagné mes élections puisque, outre le fait de voir l’électorat se libérer des libéraux, j’ai voté Bloc et ma candidate a été élue. Que demander de mieux?
1) De deux maux, il faut choisir le moindre.
2) Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
3) Les chiens aboient, la caravane passe.
4) Bien faire et laisser braire.
5) Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée.
6) A l’imposssible, nul n’est tenu.
7) A bon entendeur, salut!
8) Aux grands maux les grands remèdes.
9) Comme on fait son lit, on se couche.
10)De la discussion jaillit la lumière.
«Les mots sont nets et droits; dans la bouche des menteurs, ils sonnent faux et fourbe comme leur face.»
Surtout quand ont sait de qui ca vient! Harper me laisse totalement indifférent (pour l’instant), mais selon moi un politicien se doit d’être critiqué pour faire avancer les choses!
Le comble de l’arrogance serait d’avoir réélu les Libéraux, et j’espère que dans quatre ans on se souviendras d’option Canada et du rapport Gommery.
Mais en quatre ans ils risque d’en couler de l’encre sur les dossiers.
Espèrons tout simplement qu’aux prochaines élections nous ne seront pas acculés au pied du mur? Vôtez pour sauver les meubles, c’est pas juste!
Je m’en souviendrai!
Quel débat d’idées fixes, quelle analyse incomplète et superficielle!
Oui, je sais bien que les bien-pensants nationalistes/syndicalistes haïssent les libéraux et encore plus leurs principaux ténors, Messieurs Lapierre, Dion, Pettigrew et compagnie. Oui cela vous fait du bien de vous défouler sur eux. Bravo, vous vous êtes trouvé des nouvelles cibles : les Beaucerons, les gens de Québec, les CHOI/André Arthuriens. les vieux bleus arriérés etc.
Mais de grâce, ignorez-vous le message qui commence à peine à être entendu au Québec? Y-a-t-il un endroit au Canada qui n’a ni taxe de vente, ni chômage, ni dette publique? Un endroit où les infrastructures médicales, universitaires et municipales sont incomparablement supérieures à ce que nous avons au Québec? Est-ce un crime de lèse-majesté de vouloir valoriser la contribution des individus? De vouloir créer la richesse avant de la distribuer?
Peut-être que certaines valeurs dites albertaines, sont partagées par une partie grandissante de la population québécoise qui est exaspérée des corporatistes cachés derrière la soi-disante solidarité sociale. Solidarité qui profite beaucoup plus aux élites corporatistes qu’aux personnes réellement en besoin.
Se moquer des valeurs des Albertains en incluant les Québécois qui ne partagent pas vos idées préconçues de ce qui est la justice sociale ne fait pas un débat d’idées très stimulant. Peut-être qu’un chapeau de cowboy ressemble beaucoup plus à une tuque que vous ne le pensiez!
Depuis toujours les grands hommes tentent d’expliquer que la vie est un cycle et que malgré les siècles qui passent, l’histoire se répète toujours, mais avec des différences à chaque fois. La politique canadienne ne fait pas exception. Les Conservateurs et les Libéraux de se relancent toujours la balle. On se lasse d’un parti, on vote pour son opposant. On a beau dire que la routine c’est ennuyant, mais on ne fait pas rien pour s’en sortir. Pourquoi ne pas oser un peu? Hey ho! Les Libéraux et les Conservateurs ne sont pas les deux seules options à ce que je sache. Qu’en est-il du NPD? Bien sûre, on a dit que le parti n’avait rien de concret à offrir au Canada. La nouveauté, c’est suffisant non? De toute façon, il ne peut pas faire pire que les autres. Et pour ce qui est du Parti Vert? Si populaire ailleurs et si absent ici. Dommage! Il serait temps que la société canadienne prenne un virage vers la gauche parce qu’il y a un mur qui l’attend à droite. Le mur de la régression.
Quand l’imbécilité du pouvoir devient la corde de l’échafaud, il ne faut pas s’attendre que le peuple n’aura pas envie de tirer sur la languette du plancher!!! C’est se que le peuple canadien anglais et français a fait! Les purs et durs fédéralistes Libéraux se sont donné, pour cette fois-ci seulement, la permission de mordre la main qui les nourissait afin de bien lui faire comprendre que l’enfer est rouge!!!!
Le choix n’était pas réfléchi ni décidé d’avance! C’est une hargne latente, peut-être une résultante de l’arrogance des libéraux, comme le dit M Desjardins, mais je crois plutôt que c’est un cris de désespoir face à la machine politique! Un peu comme le noyau dur de la société, la politique prend sa retraite! Elle ne connait plus son rôle! Je devrais plutôt dire que ses membres n’appliquent plus les règles!
Il ne faut pas croire que le bleu des Conservateur sera plus enclin à mieux gérer! Dailleurs je suis fier de l’élection minoritaire des bleus! Au moins ils n’ont pas plus carte blanche que les rouges!!!
Dans les élections fédérales, j’ai toujours l’impression de voir ça de loin! C’est comme si je regardais les élections américaines! Je ne me sens pas vraiment concerné même si je suis assez conscient pour savoir que les décisions prisent vont me toucher. Mais je n’arrive pas à me sentir concerné.
Le Bloc dans tout ça me direz-vous??? Quoi??? Ben je comprends pas qu’est-ce qui fait la?? Comment peut-on vouloir représenter un peuple à une structure que l’on ne reconnait pas et que l’on veut quitter??? Je sais pas!!!
L’arrogance des libéraux les a peut-être retirés du pouvoir, mais une chose est certaine, je remercie leur arrogance d’avoir été assez virulente pour allumer les électeurs borgnes que leur choix politique se foutait carrément de leur gueule!
Je rêve encore de vraiment regarder ces prochaines élections fédérales dans la lorgnette de mon indépendance!