Le résultat de la dernière élection fédérale semble faire l'affaire d'un peu tout le monde. Les libéraux éconduits pour leurs excès d'arrogance, le Bloc toujours puissant et fort, le NPD récoltant un appui plus solide, les conservateurs de Stephen Harper sont donc aujourd'hui à la tête d'un gouvernement minoritaire. C'est bien cela que vous souhaitiez, non?
Malgré cela, Montréal tremble. Non pas d'effroi, mais de dégoût. Comme prise d'une fièvre incontrôlable. Une gastro qui lui ferait vomir la Vieille Capitale.
Comment les gens de Québec ont-ils pu élire des conservateurs? s'y demande-t-on. Ne pouvait-on pas se contenter de faire porter l'odieux aux provinces de l'Ouest, à la banlieue de Toronto, ou à la Beauce, dans le pire des cas? Québec est-elle facho? Est-elle sous l'influence de la secte des X? Est-elle contre l'avortement et le mariage entre conjoints de même sexe?
Laissez-moi vous rassurer tout de suite, personne à Québec n'est allé voter conservateur en songeant au mariage gai ou à l'avortement. Ni même au bouclier antimissile ou au protocole de Kyoto ou à une quelconque question de morale. Aux impôts, à la TPS, au déséquilibre fiscal, alors? C'est plus probable, oui. Mais Québec a surtout voté contre l'arrogance des libéraux, et aussi contre celle du Bloc, ce dernier refusant d'admettre que sa forte présence dans la capitale a contribué à scléroser, voire à amputer, certaines institutions fédérales ayant pignon sur rue chez nous.
En un sens, Québec a donc voté pour quelque chose: l'argent, le pouvoir.
Cela, on pourra toujours le lui reprocher. On pourra opposer à cette vision pragmatique et opportuniste de la politique une autre vision, plus poétique et idéaliste. Ce que j'aurais sans doute fait si le déversement de fiel en provenance de la métropole ne me forçait pas plutôt à défendre ma ville, position inhabituelle pour moi qui, la plupart du temps, surligne ses travers, constate ses fuites d'huile, inspectant le moteur toussotant d'une région qui se cherche.
Impossible, pourtant, de rester muet devant un aussi triste spectacle que celui de la presse montréalaise qui, dissimulant à peine un haut-le-cœur, parachute ses scribes dans la région afin de s'adonner à un exercice journalistique d'une rigueur plus que discutable. Comme ce fut le cas dans la Presse, qui publiait dimanche dernier un reportage peu flatteur à propos d'une ville supposément sous l'influence de quelques "vedettes" radiophoniques. Un article trompeur, contenant des informations erronées, isolant au passage les deux pires demeurés-qui-font-des-jokes-de-fifs qu'il est possible de trouver, parfaits quidams illustrant la profonde imbécilité d'une population de débiles légers. Ne manquaient que les bottes en caoutchouc, les chapeaux de paille et les maladies congénitales pour terminer le portrait.
Que ce soit au Bloc, où l'on cherche "ce qui n'a pas été exorcisé à Québec", ou chez Lacombe, à Radio-Canada, où le chroniqueur Christopher Hall se demandait "Est-ce qu'on est moron parce qu'on vit à Québec ou est-ce qu'on vit à Québec parce qu'on est moron?", incapable de s'adonner à un exercice d'analyse en profondeur, on se réfugie dans le même registre d'approximations, d'insultes et de médisance qu'on reprochait à Arthur et à Fillion.
C'est que l'analyse est complexe, leur accordera-t-on. Impossible de viser juste ici, de mettre un visage sur les "coupables", tous noyés dans une blanche mer de tranquillité francophone. Même les sociologues s'y perdent, multipliant les études dont les résultats sont parfois tout à fait délirants.
Alors autant fesser dans le tas, comme on pêche à la dynamite, avec force et courage.
Ainsi, sans craindre la contradiction, certaines des figures ou institutions montréalaises qui défendent le plus ardemment le multiculturalisme et l'acceptation de la différence à tout crin sont aussi celles qui refusent d'essayer de comprendre les habitants d'une ville située à quelque 200 kilomètres de la leur, et préfèrent sombrer dans le moralisme à cinq cennes, ou le dénigrement de toute une population, sans même noter que dans un comté comme le mien, par exemple, le candidat conservateur n'a remporté la victoire que par quelque 400 voix, ce qui est loin d'être un raz-de-marée de la droite.
Bien sûr, il n'est pas question ici de se réjouir de cette victoire conservatrice qui peut paraître inquiétante pour une gauche dont il n'est pas non plus question de se moquer. Il est plutôt question de mettre un frein à la malveillance, au provincialisme et au chauvinisme de ces mêmes observateurs qui rigolent aussi de voir Andrée Boucher élue mairesse de Québec, oubliant bien vite leur Doré, leur Bourque, et cette difficulté à "vivre ensemble" dont souffre aujourd'hui Montréal, forçant la ville à dépêcher de nouvelles cohortes de flics dans ses rues pour y policer le chaos routier.
Et c'est sans parler de la réélection de Lapierre, de Dion, de Coderre…
Tout ça pour dire qu'avec une telle poutre dans l'œil, les Montréalais n'ont pas de quoi pavoiser ni de leçon à donner aux gens de Québec.
À moins qu'il s'agisse, comme on a pu le constater depuis 10 jours, d'un cours intensif sur le mépris et l'intolérance.
Le peuple a montré qu’il pouvait élire un autre gouvernement et qu’il pourrait facilement se passer des libéraux. Les libéraux ont fait trop d’erreurs monumentales et s’en était plus qu’on ne pouvait le supporter. Il y a des limites à rire du monde. S’ils avaient été capable de reconnaître leurs torts, peut-être auraient-ils pu penser avoir une petite chance, mais non ils se considèrent trop fort pour faire ce genre de déclaration. Quoiqu’il en soit ce sont les Conservateurs qui sont rentrés et c’est eux maintenant qui ont une épée au dessus de la tête. Ils sont mieux de respecter leurs promesses électorales et j’ai bien hâte de voir le jour ou notre taxe sera aboli. Si ça se fait bien sûr, parce que ce n’est qu’une promesse…… Le peuple a prouvé qu’il avait le pouvoir de décider, reste à voir pendant combien de temps il sera satisfait.
Encore une fois, nous voilà devant un texte qui veut se porter à la défense de la région de Québec sans nous donner ne serait-ce qu’une once d’explication sur ce qui s’est passé le mardi 23 janvier. Des journalistes de La Presse, tel Alain Dubuc nous dit de ne pas chercher de causes bien précises. Tout le monde fait référence aux événements des dernières années qui ont fait la particularité de cette région du Québec. Vous aurez beau vouloir pointer Montréal pour ses frasques passée, vous ne trouverez rien d’équivalent au phénomène actuel. Cependant chaque occasion de se faire remarquer depuis quelques années m’amènent à douter du sens critique de la région de la capitale ainsi que de la Bauce. On n’a l’impression de faire face à une gang de martiens. Et ici je ne parlerai pas du député indépendant élu M. Arthur. Y a un bizarre d’amalgame radio, vedettes et populistes qui fait de Québec une région à part. Peut-être est-ce le but recherché !
Pour enlever le pouvoir aux libéraux, fallait bien élire quelques conservateurs dans la belle province, la région et la ville de Québec étaient tout désignées, huit nouveaux bleus élus, ce n’est pas une invasion dangereuse, fallait bien que quelqu’un se sacrifie dans l’isoloir, de toute façon la température est toujours plus froide à Québec et quand il neige, il ne neige pas à peu près dans la vieille capitale, il y a plus de côtes à monter ou à descendre qu’à Montréal, j’ai hâte de voir les dérapages des nouveaux députés même les ministrables, même en limousine. Je n’en veux pas aux électeurs de Québec, je ne les envie pas non plus, j’aime mieux être à 200 kilomètres pour observer de loin les fréquentations probables entre le gouvernement Charest et le fief conservateur minoritaire, y aura-t-il accrochage entre leurs véhicules, tempête ou pas, qui de l’argent ou du pouvoir sortira gagnant, j’appelle çà une distraction à distance, un intermède avant les vraies affaires, la vraie question pour notre indépendance.
Mon cher Desjardins vous avez tout à fait raison . Ces victoires inattendues dans votre région devraient être le sujet de thèse de doctorat de nombreux ‘logues’ qui vont essayer de comprendre pourquoi un mini raz de marée bleue s’est abattu sur la vieille capitale .
Pourquoi alors ne fait-on pas une étude aussi poussée pour comprendre pourquoi des gens aussi arrogants que Jean Lapierre , Stéphane Dion ou Denis Coderre ont été facilement réélus dans leurs comtés quand Gilles Duceppe prévoyait la disparition des libéraux comme ont disparu les dinosaures .
Il se peut en effet que les gens de Québec voyant une opportunité de flirter avec le pouvoir , tout en étant content d’une ouverture du fédéralisme qui fera reculer encore l’option souverainiste et un autre référendum qui sera gagné encore une fois et avec plus de conviction par le reste du Canada qui nous aime .
Est-ce qu’il y a quelqu’un qui peut m’expliquer pourquoi Montréal fait encore confiance à ces libéraux qui depuis Pierre Elliot Trudeau nous ont toujours poignardé dans le dos et on en redemande encore . Peut-être que dans certains comtés on dit qu’on a qu’à présenter n’importe qui ou quoi peinturé en rouge et il gagnera haut la main .
Le Parti Libéral Fédéral est à terre au point que les candidats à la succession se désistent à tour de rôle , mais incroyable nouvelle , le premier ministre le plus détesté et incompétent que nous avons eu à Québec remonte dans les sondages , car lui un ancien (pas si sûr) conservateur va s’entendre comme larron en foire avec son vieux copain Stephen .
Monsieur Boisclair fouettez vos troupes , car je n’ai pas envie d’avoir encore Jean Charest comme premier minus jusqu’en 2012 .
Ma première réaction comme Montréalaise en fut une d’incompréhension. Je comprends mieux aujourd’hui la réaction des régions rurales, un électorat traditionnellement acquis aux partis de droite. Se sentant abandonnés par tous les niveaux de gouvernement (fermetures d’usines, bois d’ouvre) ils ont préféré tourné le dos au Bloc qui leur promettait de servir de caution morale aux aspirations d’un Québec souverain. Une base parlementaire nationaliste, un contre-poids aux puissants lobbies de l’Ouest et aux visées centralisatrices d’Ottawa. Une sorte de représentation proportionnelle. Ces électeurs ont plutôt préféré jouer la carte du pouvoir.
Comment expliquer cependant le choix des citadins de la banlieue de Québec qui ont voté comme les régions rurales ?
Qu’espèrent donc ces gens, me suis-je dit, pour ainsi accorder leur confiance à un parti dont seul le chef s’est engagé envers eux mais dont la majorité des candidats ont conservé un mutisme prudent pour faire oublier qu’ils provenaient de régions du Canada dont la seule préoccupation fiscale est de profiter de leur richesse pétrolière et qui, de plus, prônent des politiques ouvrant la voie à la privatisation d’un ensemble de services publics appréciés des Canadiens. Les électeurs de l’Ontario et du B-C, eux, l’ont compris qui n’ont pas voté Conservateur.
Les promesses de Steven Harper ont résonné aux oreilles des électeurs de la couronne sud de Québec comme le chant des sirènes sur le comportement des marins de l’Odyssée. N’eut été la clairvoyance et la sagacité d’Ulysse qui les enjoignit de se boucher les oreilles, les valeureux matelots auraient, comme les électeurs de la région de Québec, succombé aux charmes de séduisants mirages.
Les électeurs de la région de Québec ont aveuglément suivi leurs prophètes, les prédicateurs Arthur et Fillion. Je leur souhaite des lendemains qui chantent dans un Canada qui leur ouvrira les bras. Comme à Montréal en 1995.
Le soir de l’élection fédérale, au moment où les résultats finaux ont été dévoilés, il n’y a eu qu’un gagnant et demi!
Les néo-démocrates étaient exaltés et survoltés. Pour ce »petit » parti, un gain net de 10 députés qui siègeront est aussi surprenant qu’important. En fait, seuls les néo-démocrates ont vraiment été gagnants lors du vote. Effectivement, les conservateurs forment le parti au pouvoir, mais les budgets qu’ils présenteront seront sous la haute surveillance des partis plus au centre et à gauche : le NPD et le Bloc Québécois. Pour ceux qui ont l’environnement, la santé et l’éducation à coeur la gauche a progressée de 7 sièges au Canada si l’on soustrait les 3 sièges du Bloc qui ont été perdus et les 10 sièges néo-démocrates gagnés.
Du côté des conservateurs, la victoire laisse un gout doux-amer aux papilles politiques. Ils forment le gouvernement, ils ont effectués une énorme percée au Québec, ils ont réussi à diviser Montréal et Québec sur le point de vue politique, c’est beaucoup de »gains » pour un parti fédéraliste. Par contre, ils devront jouer au chien très poli et très propre en plus d’être en laisse. C’est un peu comme un caniche, agressif, mais sans véritables moyens de mordre très fort en plus d’être tenu en laisse à l’éffigie du NPD et du Bloc alors que la machine du PLC en est à remarquer son territoire.
Il reste que la situation a quand même quelque chose de cocasse. D’abord, on défend Jeff Fillion bec et ongles; on va même jusqu’à manifester dans les rues pour protester contre son congédiement. Ensuite, aux municipales, on élit madame Boucher, figure de proue d’une droite on ne peut plus dextre. Elle sert facilement de tête à claques à plusieurs caricaturistes, pauvre elle. Ensuite, on élit André Arthur…le grand guignol de la diffamation. Puis, viennent les conservateurs. Une ceinture, un chapelet de conservateurs. Alors que le mouvement semble privilégier le Bloc, Québec, lui, vote bleu. Y’a quand même lieu de se poser des questions. Et ces questions ne sont pas les mêmes que pour la réélection de Lapierre, par exemple. Il doit sa réélection à M. Lauzon dont on comprend très mal la démarche et à la population anglophone du comté.
Québec s’est marginalisé et nous essayons de comprendre pourquoi. Le pouvoir et l’argent ? Qui ne le veut pas ? Mais la capitale n’a pas la même mentalité. Il y a plus que ça. Peut-être le début d’un mouvement de retour au fédéralisme. Le PQ déçoit peut-être et l’idéologie souverainiste perd des plumes. Pour le moment.
Les québécois ont voté en faveur des Conservateurs , du bout de lèvres il faut dire , parce que de toute façon la ville recule face à Montréal depuis plusieurs années . Le Bloc ne leur a rien apporté si ce n’est la promesse d’une ville forte en cas de souveraineté , pas plus que les libéraux qui favorisait leur gros canons dans l’Ile de Montréal mëme au détriment de Québec et des régions . Alors pourquoi ne pas tenter autre chose qui ne peut être pire de toute façon .Faut dire que l’avancement de Québec ne passe pas par le fédéral et c’est ce que la grande région de la capitale commence à comprendre . On votera pour les séparatistes quand ils seront au pouvoir semble être leur message . Maintenant qu’ils sont la seule région conservatrice du Québec , ils ne peuvent qu’être récompensés par le gouvernement actuel en autant qu’ils survivent un an . N’oublions pas non plus qu’une région souverainiste comme le Saguenay-Lac St-Jean a aussi un député au pouvoir . Pour eux c’est différent , ils se sont fait appâter par les propos de Harper qui annonçait que Jean-Pierre Blackburn était très ministrable . Peut-être une déception à l’horizon pour eux-aussi .
Maintenant que les coeurs tendres de Montréal montent aux barricades pour faire passer leur humeur massacrante dû au fait qu’ils seront dans l’opposition alors que leurs adversaires de la 20 devraient avoir droit à un traitement de faveur , ils peuvent bien s’écraser . Ils ont été choyés par un gouvernement libéral pourri jusqu’au fond des racines , alors que les régions crèvent ce qui oblige les jeunes à déserter leur terre natale , la région montréalaise est en effervescence . Chacun son tour messieurs , le vôtre dure depuis plusieurs décennies alors arrêter de pleurnicher . On verra bien si le retour du pendulier va se faire . Québec sans le vouloir a tenté un grand coup , espérons seulement qu’ils auront eu raison !
Quand j’ai vu un autre article d’opinion à propos de l’issue des votes, je n’ai pu me contenir cette fois-ci.
Je trouve bien étrange le fait que les gens ne se gênent plus pour réagir après l’issue des votes. Comme si tout semblait aller si bien avant et qu’il suffit d’une journée, d’un seul petit crochet pour que tout notre «supposé merveilleux système» soit totalement chamboulé.
Qu’on ne vienne pas me parler de la décision du peuple ou de tout autre déboulade de vocable démocratique. Le seul choix que la population a fait cette année c’est de ne pas aller voter, principalement parce que ce n’est qu’une seule journée et qu’un seul crochet et qu’il n’y a rien de plus banal dans notre système que de croire que c’est ceci qui fera changer quelque chose.
POUF! Tout le monde est rendu de droite!
C’est un vote pour une personnalité politique qui va arrêter la guerre en Irak?
C’est ce minuscule crochet qui va ralentir le réchauffement planétaire?
C’est ce trait gris qui fera que nous viverons dans une société plus équitable?
Dire que l’on rit de l’autruche et de sa façon d’agir.
Je n’irais pas jusqu’à dire que les québecois ont voté que pour deux choses, soit, d’après vous, pour l’argent et le pouvoir. Par contre, c’est possible qu’ils aient votés pour un certain changement, non?!
De toutes les façons, on verra bien ce que le futur nous réserve avec les résultats de ces éléctions. Ce qui est indéniable c’est que si on votait en plus grand nombre et peut-être même, que si certains politiciens avaient fait moins de bêtises durant leur mandat, et bien peut-être qu’a ce moment là les résultats auraient étaient un peu différents. Une chose est certaine: il faut accépter les résultats, car comme vous le dites si bien: nous sommes une démocratie!
Les conservateurs…ouach…Je ne voterai pas pour eux…Ils n’ont pas les mêmes idéaux que les miens…Je ne pense pas comme eux mais je peux quand même les endurer pour un petit mandat minoritaire, pour donner une leçon aux arrogants libéraux, ça vaut la peine…Bref, dommage que le bloc ne peut prendre le pouvoir au fédéral, ce serait la meilleure alternative!!
Au risque de vous décevoir, il n’y a pas que les méchants-snobinards-de-montréal-qui-aiment-pas-québec qui se posent des questions sur la région de Québec.
Je suis né et ai passé le 18 premières années de ma vie à Québec. Un bref passage par Montréal m’aura peut-être contaminé (sic), mais j’habite en Ontario depuis 5 ans.
Le vote dans la région m’a plutôt sidéré. Vous écrivez qu’il s’agit d’un genre de vote de protestation qui n’a rien à voir avec le mariage gai et le bouclier antimissile, soit. Mais peut-on vraiment ignorer que ses questions sont à l’agenda du prochain gouvernement du parti pour lequel on vote?
Vous défendez vaillament vos lecteurs en prétendant que quelques allumés possédant un micro n’ont pu influencer toute la région, mais pourtant il s’est passé quelque chose uniquement à Québec… comment l’expliquer?
Je suis perplexe face à cette ville que je ne comprends plus, moins de 7 ans après l’avoir quitté. Bonne chance avec les politiques de vos nouveaux élus, Québec.
Tout le monde en parle, du vote de la vielle capitale! La vraie capitale c’est Ottawa le
saviez-vous ? Les vrais cons-serviteurs sont de l’ouest et de l’Ontario, de même pour les
faux libérateurs que sont les « LIBERAL-FEDERAL »(prononcez à l’anglaise)
Les conservateurs du Québec sont des faux. C’est le vieux fond contradictoire, rouge à
Québec et bleu à Ottawa. Seul le Bloc peut nous protéger des réformistes de l’ouest.
Chassez le naturel il revient au galop! Oubliez les grandes théories qui ne mènent nul part.
Heureusement, il y auras moins de limousines polluantes sur le territoire du Québec, car
le nombre de ministres seras moindre. Malheureusement, monsieur Lapierre est toujours
dans le paysage, et il va continuer avec ses allusions stupides.
Le NPD et le sourire de Monsieur Layton n’y changeront rien. Québécoises et Québécois
seul un oui massif au prochain référendum nous permettra d’amorcer les vrais changements.
VIVE le Québec l…
Permettez-moi de reprendre le texte d’une BD expliquant qu’il importe peu de voter pour les rouges ou les bleus puisque, après les élections, les couleurs se confondent et que chacun devient brun. Cela reflète si bien mon opinion.
J’ai l’impression que, pour cette élection en particulier, la population s’est véritablement retrouvée dans cette impasse. Il n’y avait pas de bon choix possible. Peut-on alors considérer qu’il y en avait un mauvais ?
Étant peu politisée et peu intéressée par les suites électorales, je n’ai vu aucune des réactions montréalaises que vous déplorez. À la lecture de votre texte, monsieur Desjardins, j’hésite entre deux réactions. Comme je vous apprécie, j’ai d’abord eu envie de vous donner une petite tape affectueuse sur l’épaule et de me rallier à vos côtés : Oh! Les vilains pas gentils qui jugent sans procès et pointent du doigt pour se faire du capital populaire.
Je me suis ensuite demandée si, au fond, je ne devrais pas plutôt vous inciter à prendre un peu de recul. Après tout, ce n’est pas parce qu’un chien enragé jappe très fort, qu’il se fait la voix de tous les cabots du quartier. Mais ce n’est certainement pas la réaction que vous escomptez car, si vous endossiez cette optique, vous n’auriez rien eu à écrire.
Pour moi, l’après-référendum de 1995 a été d’une tristesse infinie : défaite cruelle, discours malheureux d’un Jacques Parizeau blessé, et résultats très décevants dans la région de notre véritable capitale nationale. Pourtant, il me semblait si évident que la ville de Québec aurait été la plus grande bénéficiaire de l’accession à la souveraineté. Dans le monde entier, tous les peuples minoritaires non souverains, y compris le Québec, sont menacés d’assimilation et la souveraineté est le rempart le plus efficace. Les citoyens de Québec se sentent peut-être rassurés par leur sentiment se sécurité que leur confère leur situation de forteresse/village gaulois de la francophonie en Amérique… Quoi qu’il en soit, il est maintenant clair que le PQ et le BQ ont encore beaucoup de travail à faire pour convaincre les bonnes gens de notre belle capitale nationale du bien-fondé de la souveraineté.
Par contre, je n’ai pas été trop étonné de l’appui de la région de Québec aux conservateurs. Après tout, il y a une certaine logique à voter pour des fédéralistes plus décentralisateurs à Ottawa et des souverainistes à Québec; et capitale et capital sont des homonymes bien assortis… Ironiquement, monsieur Parizeau vante maintenant la sagesse de ces mêmes citoyens qui n’ont pas répondu à son appel en 1995. Malgré tout, il a probablement raison (qu’on le veuille ou non, nous avons toujours une double appartenance et un attachement au Canada que nous avons contribué à bâtir et que nous continuons à construire) et il faut bien analyser les fondements de cette sagesse géopolitique complexe car on peut supposer que le prochain référendum se jouera dans la région de Québec.
Les Anglais ont déjà conquis la ville de Québec il y a longtemps; c’est maintenant au tour de tous les autres Québécois de la reconquérir de nouveau…
Malgré la victoire des conservateurs à la Chambre des Communes, je me donne quand même une tape dans le dos en ce qui concerne la défaite fulgurante et tellement espérée de Pierre Pettigrew. J’ai vécu dans le quartier Villeray longtemps. Il fait partie du comté de Papineau, le comté de M. Pettigrew. Je n’étais pas la seule dans mon patelin à prier pour qu’un miracle se produise. Et le 23 janvier, nous avons été récompensés de nos efforts : Viviane Barbot a été élue, défaisant ainsi le règne de ti Pierre. Jubilation ! Je pense que ce que le Québec a voulu dire en élisant plusieurs candidats conservateurs est un message on ne peut plus claire : a bas les libéraux ! On en a marre de se faire avoir par des « pseudo représentants du peuple qui ont à coeur notre bien-être de citoyen ». On y a goûté, on n’a pas aimé, on a voté autre chose. Personnellement, je n’aime pas les politiques de M. Harper. En fait, en réprimant un frisson dans le dos, je suis contente qu’il soit minoritaire. L’étendue des dégâts en sera amoindrie. Ses idéaux ancrés au début de 1900 font peur à plus d’uns. Cet homme et les gens de qui il s’entoure semblent avoir la tête remplie de préjugés et d’idées pour faire du pays un monde parfait, selon leurs propres normes. Heureusement que nous sommes en démocratie. Soyons heureux d’être québécois et d’avoir cette voix du peuple que nous pouvons utiliser pour protéger nos intérêts. Un gouvenement majoritaire qui satisferait tout le monde serait une utopie, contentons-nous de faire avec. Et dans le pire des cas, votons différemment la prochaine fois. Finalement, en politique comme dans un film d’espionnage hollywoodien, la conclusion est la même : on ne peut faire totalement confiance à personne.
Je n’ai pas été tellement étonnée des résultats électorals de la région de Québec. Plus j’y pense, plus je remarque que Québec a longtemps été ignorée. Maintenant les gens ici sont étonnés, et doivent redécouvrir cette ville qui leur semble étrangère. Évidemment, je ne m’attendais pas necessairement à ce qu’autant de conservateurs soient élus au QUébec, et j’en ai ressenti une frustration, mais je me suis surtout rendue compte que j’ignorais énormément de ce qui se passait dans cette fameuse région ‘mystérieuse’. Je n’avais pas à être étonnée, je n’y avait jamais porté attention particulièrement parce qu’avant aujourd’hui, le parti pour le quel ils votaient n’avait jamais été élu(contrairement à l’ADQ qui avait aussi quelques sièges dans la région). Pourquoi Québec vote t’il plus à droite? Les explications fusent de partout. Certains disent que c’est dans leur eau de robinet. Je crois surtout qu’on se rend compte qu’on a longtemps oublié Québec et l’avons pris pour acquis. C’est ce qui fait que le choc a été grand pour certains lorsque les résultats finals sont rentrés.
Peut-être les québécois n’ont-ils pas voté pour l’intolérance face aux gais, pour la recriminalisation de l’avortement, pour le réarmement du Canada et le bouclier anti-missiles. Mais en votant pour les conservateurs, ils ont voté pour un tout-inclus. Lorsque viendra le temps d’adopter des nouvelles mesures, les conservateurs ne se diront pas: « OK les boys, on oublie le vote libre sur les mariages gais parce que j’pense que les québécois veulent pas ça. » Ils se diront qu’une quantité non-négligeable de canadiens les ont supportés dans leurs revendications qu’ils n’ont jamais tenté de cacher. Nous avons beau vouloir prétendre que nous avons voté en choisissant un programme conservateur à la carte, eux fonctionnent à la table d’hôte et à rien d’autre.
Quand les mesures impopulaires seront prises, les québécois seront les premiers à les dénoncer en disant qu’ils n’ont pas voté pour ça. Pourtant si. Ils ont voté pour ça comme ils ont voté pour Charest et son amincissement de la fonction publique, son intransigeance face au syndicalisme, son mépris des lois sociales en vigueur. Les québécois avaient voté pour Charest en opposition aux fusions annoncées par le PQ en ne prenant même pas la peine de se questionner quant au programme provincial libéral. Charest est un ancien conservateur qui réussit à adopter des mesures impopulaires dans une des provinces les plus progressistes du Canada. Imaginez ce que ce sera quand un vrai conservateur se mettra à appliquer ses politiques à l’ensemble d’un pays dont certaines parties l’appuient sans réserve.
Le but n’est pas de critiquer la région de Québec. Le but est de faire comprendre que tout choix a une conséquence et qu’on ne peut choisir quelles conséquences se matérialiseront. Je ne suis ni pro-Libéral ni pro-Bloc mais quand vient une volonté de changement, encore faut-il faire un choix éclairé et assumer ce choix.
Un coup d’épée dans l’eau que cette diatribe triste et petite. Mon pauvre vieux les montréalais comme tu dis se foutent royalement de qui a voté pour qui. Ce n’est pas parce qu’une intelligentsia se gargarise d’un événement que la majorité suit. Je les appelle les intellectuels de gauche, du fric plein les poches mais qui se permettent de faire du social sur le dos des pauvres couillons qui bossent 40 heures et plus semaine. Ça a des opinions sur tout mais ça ne s’implique jamais. Alors allez vous rencontrer dans une ruelle, loin de la foule et lancez vous toutes les vacheries qui vous passe ntpar la tête et basta…
Je crois qu’il est bien moins gênant pour la région de Québec de se retrouver avec des «inconnus» conservateurs que pour la région de Montréal qui se retrouvent encore avec des libéraux «connus» tel Dion, Lapierre et Coderre. Notre mode de scrutin, assez particulier, nous amènera encore de nombreuses surprises de ce genre.
Si je peux essayer de réconcilier ces deux adversaires, je vous dirai qu’il y a pire que ces deux régions…
En Outaouais, il y a des comtés qui sont rouges depuis plus de cent ans, scandales ou pas, ça vote rouge !
Alors, à vous de choisir ceux qui sont le plus rouge de gêne, de honte ou d’allégeance.
Je suis moi-même de Québec, ou plutôt Lévis, et je suis estomaquée de voir que nous avons élus des conservateurs mur à mur dans notre région. Je me suis demandé sur quelle planète j’étais à mon réveil le lendemain des élections. Je comprends un peu que les gens en ont eu assez des libéraux, et ne pouvaient pas compter sur le Bloc avec un chef aussi insipide que pouvions-nous faire de plus. Voter pour le parti vert, les indépendants (certains l’ont fait avec André Arthur). Je crois que les gens ont éliminé les cases une après l’autre et ont aboutis aux conservateurs, car c’était la dernière case qui restait. Je ne vois pas d’autres possibilité.
Mais comme j’ai mes principes et mes valeurs, mes convictions m’ont empêchée de voter pour un parti qui est contre l’avortement et le mariage gai et pour les armes et la guerre. C’était impensable pour moi de faire cela. Les États-Unis ont élus leur Georges Bush, nous avons élu notre Stephen Harper, on n’est pas ben ben mieux. Je suis pas mal déçue.
Est-ce qu’on est tous des demeurés? On s’analyse, on se psychanalyse, on fait des diagnostics, des pronostics et il faut que ça cadre avec les tangentes. Alors si on voté Harper à Québec c’est un accroc à l’esprit et au corps du peuple, une faute à expurger, à excuser. Mais pourquoi les idées, la philosophie et les politiques de Harper ne colleraient pas ici alors qu’ils séduisent dans l’ouest. Pourquoi serait-il impossible qu’un québécois se dise contre le mariage gai et l’avortement? Pourquoi serait-il impossible de vouloir le bouclier antimissile et de participer au guerre de George Bush? Faut-il prendre tous les québécois qui ont voté pour Harper pour des olibrius sans queue ni tête?
Excuser ceux qui ce sont laisser séduire par une partie de politique de Harper ne veut pas dire que certain n’adhèrent pas complètement à ses politique. L’influence d’Arthur et à Fillion serait-la mauvaise graine qui a contaminer cette terre malléable. Ne faut il pas se demander si ce n’ai pas le terrain qui a engendré la mauvaise herbe Arthur et à Fillion?
Le bloc et les libéraux en décevant une partie de l’électorat on certainement fait germer l’amertume et la rancour propice à la démagogie ce qui en aura décider certain à devenir plus radical mais non moins cohérent. L’idée, la base y était déjà.
Étrange édito que celui qui se termine par la poutre qu’ont dans l’oeil les Montréalais!!! Surtout pour la question des policiers ajoutés pour s’occuper de la circulation routière à Montréal. Bien tant mieux! Moi je trouve que c’est une ville qui se responsabilise face au nombre toujours croissant des piétons qui s’y font heurter. Une ville qui se responsabilise autant face aux piétons qu’aux automobilistes. J’espère que cette mesure améliorera la situation. Selon moi, c’est quand même prendre le problème par la queue et le bout des doigts. Si on arrivait à demander aux Montréalais d’être moins performants, si on arrivait à ralentir la roue, possible que les gens se mettent à conduire moins vite, à être plus respectueux du code de la route, à être plus respectueux envers ceux avec qui ils partagent la route, que ce soit piétons, cyclistes, motocyclistes, automobilistes et camionneurs. Il y a là toute une rééducation à faire et ce n’est malheureusement pas en indiquant dans les journaux locaux les endroits stratégiques où seront postés ces policiers que la situation risque de réellement s’améliorer. Disons qu’il y a deux mille policiers qui s’occupent de ce problème à Montréal, ne disons pas où ils seront répartis et je suis certaine que cela sera beaucoup plus efficace. Et comme ça, il ne serait même pas nécessaire qu’il y en ait un seul pour faire le travail. La peur très probable d’en croiser un devrait suffire surtout que l’on sait qu’ils veulent s’autofinancer à force de tickets. De grâce. Ne frappez pas seulement sur les plus petits, les enfants, démunis financièrement qui feront payer la note à leur parents. Il y a tant de chauffard irrespectueux et ceux là ne se promènent pas en minoune… J’en croise plusieurs chaque jour en piéton que je suis. Vous ne pouvez pas vous imaginez le stress que la conduite de certains nous fait vivre!
Je me demande bien pourquoi tout le Québec semble surpris que les conservateurs aient fait une percée dans la région de Québec. À croire que parce qu’une région porte le nom de la province, elle devrait nécessairement voter pour le bloc. À mon avis, le message est on ne peut plus clair. On était tanné des Libéraux, et le Bloc n’est définitivement pas une solution pour le Québec. Le NPD représente en réalité peut-être plus les valeurs auxquelles les Québécois se rattachent, mais comme pour le Bloc, à quoi bon voter pour un parti qui n’a aucune chance de se retrouver au pouvoir! Certains diront que la région de Québec à choisie le pouvoir et l’argent. Et alors que je leur réponds? Il est à peu temps qu’on s’aligne avec le gouvernement au pouvoir pour éventuellement en tirer certains bénéfices pour la région. En fait, c’est le Québec tout entier qui aurait dû faire comme la région qui porte son nom. Peu importe ce qu’en dit le Bloc, c’est le moyen le plus efficace pour se retrouver du côté du pouvoir et pour finalement en faire profiter tout le Québec et les québécois. Il n’y a pas de mal à ça…
Nul ne l’a remarqué. Même pas les sondeurs. Le Canada tout entier a viré Bleu Tory. C’est par trop facile d’accuser les Québécois, ceux de Québec. Allez consulter les résultats des bureaux de scrutin. Le PC suit le Libéral, Le Bloc, le NDP partout au Canada. A mare usque ad mare. Ne vous battez pas la coulpe, gens de Québec. Désormais, vous êtes des guides. de plus, les môdits ethniques sont devenus québécois. ILs votent de tous les bords, comme les volatiles Québécois de souche.
J’y tiens mordicus. P. Martin a fait le ménage. Gomery veut tirer les marrons du feu. Amen le deuxième rapport. Avec le premier, il avait fini. Jean-ci, Jean-là, combien de Jean-s vous faut-il? Pour être cons-vaincus.
Il y a une autre possibilité auquel personne n’a songé. Ce sont peut-être les candidats qui se sont fait élire. On semble oublier que ce sont des gens que nous élisons, des vrais personnes. Ce ne sont pas des fantômes, des esprits ou des robots qui s’appellent Libéral, Bloc ou Conservateur. Non, ce sont des êtres humain de chair et de sang comme vous et moi.
Je sais que les candidats représentent leur parti, mais ils sont aussi élus pour défendre les intérêts des gens de leur comté. Plusieurs personne ne votent que pour le Parti, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. La preuve, un Indépendant à été élu.
Les gens de la région de Québec ont peut-être voté pour le candidat, plutôt que pour leur Parti. Mais d’un coté comme de l’autre, il faut respecter leur choix, c’est ça la démocratie.
Je suis de ceux qui ne comprennent pas le vote de Québec. J’aurais pu comprendre d’élire un ou deux députés, mais pas le nombre que nous avons présentement. J’aimerais rappeler que si nous sommes pris avec le gouvernement Charest qui nous emmerde depuis maintenant deux ans, c’est principalement parce que des gens de Québec ont voté contre les fusions municipales. Regardez ce que ça nous aura couté depuis, et quel chaos cela a créé à Montréal… le même chaos que décrit maintenant Desjardins dans son article. Plusieurs personnes à Québec regrettent certainement leur vote provincial!
Ce qui nous sauve, ici, c’est que le gouvernement est malgré tout resté minoritaire. Cela empêchera le genre de déroute que les libéraux de Charest nous font vivre régulièrement. Mais imaginons que les députés québécois aient donné une majorité aux conservateurs. Le pouvoir aurait fuit en Alberta et la ville de Québec n’aurait rien tiré de plus, sinon la frustration complète du reste de la province (Près de 40% de la population habitent quand même Montréal et sa banlieue!!!).
On verra bien ce que Harper fera. Et on s’en reparlera dans un an. On verra à ce moment si les habitants de la région de Québec auront la même opinion du gouvernement Harper que présentement.
M.Desjardins,si vous n’êtes pas de ceux qui ont voté pour Harper,je ne comprends pas votre coup de gueule et votre « oeil pour oeil ».Taper sur la tête des Montréalais en les traitant d’arrogants vous place encore dans la position de la pauvre victime de banlieue.Comme il s’est dit et écrit à peu près tout sur le phénomène obscur du vote « bleu aqua » de Québec et que finalement nous ne saurons jamais avec justesse ce qui l’a provoqué,je vous suggère de prendre ça avec un grain de sel et de mettre un peu d’humour dans votre vie. Ceci a l’avantage de vous dilater la rate (donc de vous faire de bien) sans blesser votre voisin.Alors voici ma suggestion:créez un site internet sur le modèle de celui qu’ont imaginé les américains après la victoire de Bush aux U.S.A et qui s’intitulait « Sorry every body ». On peut encore se rendre sur ce site et il m’arrive de le visiter encore lorsque je suis fatiguée de lire les nouvelles provenant de cette contrée obscure.Je le trouve réjouissant et en prime on peut se rendre également sur le site « Apologies accepted » inventé par le reste du monde pour répondre à ceux qui se désolaient du résultat électoral.
Voici quelques phrases glanées au hasard (traduites): »S.V.P excusez notre élection inaprop-priée », »Une partie de nous ne comprend pas non plus », »Je suis désolée,j’ai fait ce que j’ai pu », »Excusez le monde,je mangeais du bambou et j’ai oublié d’aller voter », »La moitié de nous est encore « cool »…et quelques réponses: »Ne perdez pas espoir », »Résistez aux ondes subliminales », »Souvenez-vous de votre histoire »….
Par contre,si vous avez voté pour Harper et bien assumez votre choix et ce qui vient avec comme ceux qui ont voté Parti Vert sans espoir de régner assument le leur…
SANS RANCUNE!!!
J’ai voté Harper et je suis heureux! Un Québécois qui refuse d’être con est un QUÉBÉCOIS LIBRE! Harper va transformer le Canada, puis le Québec et peut-être qu’on va finir par se regarder les genoux et entrer de plein fouet dans le monde d’ajourd’hui… Donnez trop de pouvoir au PQ et ses sbires, ses faire reculer le Québec, pire ses mépriser la fonction même d’un humain; choisir la vie dans laquelle il veut évoluer… Me faire organiser par la gogauche, j’en ai ciré! L’argent appartient au peuple, on n’a pas besoin de se faire construire des HLM en papier, ni d’avoir des garderies à 7$, alors qu’on peut avoir des horaires différents et s’occuper soi-même… Le PQ est défasé, la droite arrive enfin comme une nouvelle démocratie!
Merci!
Notre pays est de plus en plus pollué et vendu au plus offrant et voilà que le parti qui a contribué à accélérer le tout, soit les Conservateurs (avec l’ALE, entre autres), se voit réélu!
Il n’y a aucune raison valable, à mon sens, pour laquelle on ne devrait pas en rire ou en pleurer!
La terre de nos enfants est bafouée, polluée… « name it » et on trouve le moyen d’élire un parti qui ne fera qu’empirer les choses en laissant les puissants lobbys vendre ce qui nous reste de dignité à des intérêts étrangers! Même le Château Frontenac a été vendu! À des américains et un prince saoudien! Non mais faut l’faire! Ça veut tout dire!! La terre de nos encêtres et de nos enfants est à vendre!
Comment se fait-il que les gens ne votent pas plus pour la gauche alors qu’il est bien évident que ce système à la Wall Street ne tient plus la route ?! Quand est-ce qu’on aura besoin d’un passeport pour aller faire l’épicerie?! Quand est-ce qu’il faudra la quitter cette terre parce qu’elle ne nous appartiendra plus ou qu’elle sera devenue trop polluée et invivable?
En tout cas moi, je persiste à dire que j’ai voté pour un parti de gauche, qui a un fort penchant pour l’environnement et qui a à cour le climat dans lequel vivront nos enfants, et non pas les intérêts de la Banque Mondial, de l’OMC ou du FMI!
À la question posée de savoir quel était le secret de ce saucissonnage de comptés conservateurs en Beauce-Apalaches, dans le Saguenay et dans la baleine de Québec, les efforts de Gérard D. Laflaque ne nous aurons pas permis de connaître la réponse, Gilles Duceppe se faisant atteindre d’une fléchette mortelle avant de nous confier son secret. Et si cette réponse avait été Lu, Luc, Luci.. et J, Je, Jea…. Il aurait donc suffi qu’une organisation politique pourtant promise à d’autres instances politiques fasse défaut le temps de l’illusion d’un risque que d’aucuns taxèrent jadis de beau risque et dont nous savons maintenant que tout cela n’était que mirage pour qu’un parti sans organisation officielle et dans campagne digne de ce nom émerge soudainement de l’ombre comme poussé sur les traces d’un Dark Vador invisible mais puissant. Dans un premier temps, mes analyses m’avaient porté à considérer les bases sociologiques de ce vote de droite qui me rappelait le vote ultra-droite donné jadis aux créditistes. Je crois qu’il faut aussi y ajouter les effets des machines électorales occultes qui s’immiscent parfois au cour de ce que l’on croit être un parti n’ayant qu’un seul drapeau. Le vote créditiste et ultra -conservateur s’est donc donné une nouvelle dignité. Il a quitté ses allures de péquenaud pour épouser les traits de l’Institut économique de Montréal auquel le député de Beauce et maintenant ministre appartient en tant que membre de sa structure organisationnelle. Même le loufoque député de Portneuf. André Arthur qui continue à semer les injures, reconnaît dans ce vote et dans Harper et Bernier, des libertaires pure laine. Se pourrait-il qu’en politique, plus cela change de noms, plus c’est pareil.
Il faudrait peut-être distinguer les résultats observés dans une capitale nationale, incluant la zone urbanisée qui l’entoure (que ce soit Québec/Chaudières dans le cas du Québec ou Ottawa/Outaouais dans le cas du Canada) et ceux observés dans les métropoles.
Je ne soupçonnais pas à quel point le bannissement du Parti Conservateur des trois métropoles canadiennes (Montréal, Toronto, Vancouver) pouvait être une épine au pied aussi inconfortable pour Harper et son équipe. Cette anomalie, qui est vécue par les tories comme une grave blessure, a dû être corrigée par deux gestes fort disgracieux.
Primo, Harper a dû débaucher un député libéral de Vancouver, David Emerson, qui a réédité l’exploit inénarrable de Belinda Stronach (à savoir traverser la chambre pour devenir ministre au sein du parti adverse).
Secundo, Harper a dû nommer un non-élu, Michael Fortier, au sein de son cabinet pour réussir à représenter Montréal et ce faisant, il a enfreint deux de ses propres principes «sacrés», qui lui sont soi-disant si chers. D’une part, il reporte à plus tard l’élection des sénateurs (préférant, pour le moment, leur nomination). D’autre part, non content de ce qui précède, Harper verse dans la nomination politique la plus crasse, jusqu’au sein de son propre cabinet!
En somme, Harper agit dans la fidèle tradition des premiers ministres qui l’ont précédé. Si c’est ce que les conservateurs appellent «faire de la politique autrement», je sens qu’avec ce gouvernement, on va pouvoir ironiser à souhait!
Quant à la ville de Toronto elle-même, elle reste absente de la députation et du cabinet conservateurs. Seule la couronne de la ville reine (la zone du 905 et au-delà) a bien voulu élire quelques conservateurs. Le PC est un parti vieux jeu et rétrograde qui ne parvient pas à percer dans les forteresses que sont les métropoles canadiennes. Et pour prétendre surmonter temporairement ce handicap, le jeune gouvernement conservateur s’est avili davantage…