Écrire une chronique de Saint-Valentin comme on réserve une table au resto pour le 14 février en s'apercevant qu'on n'y a pas invité sa femme depuis des semaines, des mois.
Écrire une chronique de Saint-Valentin comme une figure imposée.
Imposée par quoi? Par l'hygiénique et donc périodique obligation de changer de registre, d'évacuer ponctuellement la beige morosité d'une actualité où les premiers ministres serrent la main de leurs enfants en les déposant à l'école.
Écrire une chronique de Saint-Valentin en commettant aussi une faute de goût, comme on choisit de passer une semaine au Club Med. L'une et l'autre se ressemblent d'ailleurs autrement, puisqu'elles permettent de se soustraire au quotidien, à la haine de l'autre en constante reprise à la télé, à la pornographie de la violence. Pornographique parce que passée en boucle, sous tous les angles possibles, multipliant les contre-plongées sur tous les orifices du monde, jusqu'à ce que, comme d'habitude, la mort éjacule triomphalement.
Écrire une chronique de Saint-Valentin comme un pied de nez à la mort, en parlant de la vie, de la beauté des choses et des gens qui lui donnent un sens.
Allons-y donc avec un premier truc joli du lot février 2006, le Fanzine Bidon, acheté au Salon de la Musique Indépendante samedi dernier. Je me suis étendu au lit avec ma copie dans les mains, je l'ai regardée trois fois de suite, et je me suis senti fichtrement bien sans savoir vraiment pourquoi. Était-ce le thème des mammifères que lui ont donné ses créateurs, et son bestiaire d'adorables loutres, de macaques, de baleine vibrante et de chat qui vomit? Entéka, c'est un petit machin broché, en noir et blanc, les dessins y sont souvent amusants, parfois merveilleusement distrayants, et d'autres fois, sont juste beaux. C'est le cas des pin up de Jimmy Beaulieu que vous pourrez y voir. Ah oui, ça vient avec un p'tit CD d'Urbain Desbois, mais je n'ai même pas encore pu l'écouter.
Je ne sais pas si vous aimez les Olympiques. Moi si. J'adore. Même le curling. Sauf que c'est le skieur Erik Guay que j'y surveillerai surtout: un p'tit mongol comme je les aime. Il s'est récemment blessé, a du abandonner la descente, mais devrait être sur ses pattes pour le Super G. Pourquoi le surveiller? Parce que ce gars est une bombe, toujours sur le fil de la lame, toujours à tirer la chance par la queue. L'avez pas vu, dans ce Super G, il y a un mois, alors qu'il venait gruger des centièmes de seconde au meneur, attaquant avec férocité, jusqu'à ce move de cow-boy sur les derniers mètres, et cet atterrissage à la crazy Canuck? Cela faisait longtemps que je n'avais retenu ma respiration en regardant une course de ski. Et tant qu'à faire, jetez aussi un coup d'œil à la performance de l'Américain Bode Miller. Un petit génie du style, fou comme un balai, pour qui ça passe ou ça casse à chaque course – allez aussi lire le très bon papier que lui consacre le magazine Rolling Stone ce mois-ci. Promis, vous ne vous ennuierez pas de Virginie pendant ces jeux. Vous allez voir du sublime à la place de cet ordinaire télévisuel: des gens qui trompent la mort pour se sentir plus vivants, et qui nous transmettent un peu de leur nécessaire folie.
Tant de belles choses encore à célébrer. Comme les fins de chapitre des polars de Nick Tosches que je lis présentement. Connaissez-vous ce grand journaliste de rock de l'époque Creem, auteur de l'audacieux La Main de Dante et de biographies de Jerry Lee Lewis et Dean Martin? Il fignole des phrases qui n'ont rien du travail d'orfèvre. Elles tiennent plutôt de la plomberie littéraire, où s'emboutent la grâce et la crasse, comme dans cette conclusion du tout premier chapitre de La Religion des ratés: "Les possibilités d'un destin dévoyé le captivaient et le hantaient, et parfois, il s'y perdait comme dans les boucles blondes et la chair ambivalente de Donna Lou, comme dans les soupirs irréels de lumière si lointains, tourbillonnant dans les nuages de poussière du matin."
Faut-il ajouter quoi que ce soit?
Ah si. Un mot à propos de la Bestiole furibonde, blonde comète qui élague le contenu de ma bibliothèque, planque mes disques, se jette dans mes bras et me mord l'épaule. Beauté fatale de laquelle émane un amour au-delà de la compréhension. Et aussi un mot à propos d'une chanson, la pièce-titre du nouveau disque de Cat Power. Cela s'appelle The Greatest, peut-être y est-il question de Mohamed Ali, dont c'était le surnom? On s'en fiche. On parle ici de divine splendeur. D'une musique qui pénètre la cuirasse des âmes, et n'a plus rien à faire avec les histoires, les explications.
Comme c'est le cas de la Bestiole, de sa mère, de celles et ceux que l'on aime sans chercher à savoir comment ou pourquoi, de toutes ces choses qui sont autant de médicaments sans ordonnance qui sauvent la vie. Des gens, des choses qui nous hantent, au point où l'idée qu'une seule d'entre elles puisse cesser d'exister tient du cauchemar éveillé.
Un peu comme si on menaçait d'éteindre les étoiles, tiens.
L’humain est tel qu’il acquiert très facilement le sentiment que ce dont il dispose lui est acquis. Il faut souvent qu’on le lui arrache pour qu’il prenne enfin conscience de son importance. La St-Valentin, aussi cucul soit-elle, rappelle aux gens qu’ils aiment ou sont aimés de quelqu’un. À partir de ce moment, libre à chacun d’en tirer profit ou pas.
Puisque le moment s’y prête, parlons maintenant de l’amour. J’affirmerai haut et fort que : « L’intensité du sentiment amoureux est directement proportionnel à l’investissement du sujet envers l’objet qui stimule son intérêt. »
Et je n’en démordrai pas. Il y a, bien sûr, l’attrait préalable mais ce sont les efforts déployés qui alimentent l’importance subjective de notre affection. Cela s’applique au partenaire amoureux mais tout autant à notre progéniture, à l’animal de compagnie ou à l’ornithologie. Le petit Prince nous en a donné un bel exemple en apprivoisant le renard. Et personne ne songera à contester la puissance de l’amour d’une mère qui, pendant des années, a répondu aux exigences de bébé et ce, bien souvent, au détriment de ses propres besoins.
Profitons donc de l’inévitable St-Valentin pour nous demander si nous consacrons suffisamment d’attention à nos amours. À partir de cette réflexion, la célébration obligée pourra accéder à un caractère beaucoup plus positif. Dans certains cas, qui sait s’il ne sera pas salutaire.
La !@#*&%?$#$% de St-Valentin….
Qu’est-ce qu’on en a a foutre de cette journée des plus commerciales qui forcent la main à des millions de personnes pour faire semblant qu’ils s’aiment « autant qu’avant »…
Voyons donc…me semble que tu peux aimer ton chum ou ta blonde comme dans les premiers mois de la relation, y être autant attachée …impossible. Si c’est le cas, c’est carrément de la dépendance affective.
Un méchant pourcentage de personnes cette journée là, lors du fameux souper en couple vont se surprendre à souhaiter à être ailleurs…et qu’on me prouve le contraire. Ce qui revient à dire que plutôt que d »être la St-Valentin…c’est la Ste-Hypocrite.
Franchement…avons-nous vraiment besoin d’une journée arrosée de chocolat à la parafine et de coeurs en dentelles avec des articles « copier/coller » d’années en années dans le journal sur « quoi-faire-pour-faire-jouir-l’autre-au-mojns-une-fois-dans-l’année » écris par des psy…?
Ok…si on considère cette journée comme un « trip » de cul assuré…ça me va, mais autrement, je n’ai pas besoin de me faire dire quand ni comment aimer ma blonde pour ce qu’elle est!
Chers Desjadins, tu as une grande envie d’être anti-conformiste. La St-Valentin te donne des vergetures!!! Pourquoi? Célibataires, casés, en voie de séparation, problème de couple. Cette jourée est là pour dire. Aye!! Je peux essayer de me reprendre au moins une journée dans l’année ou si tu es célibataires. C’est le temps de daguer et de profiter de la la situation de célibataire.
Je croyais lire une chronique sur la fête de l’Amour, sur les amoureux de la Saint-Valentin, où est passé Cupidon don? Où sont les messages du coeur, les aveux, les coups de foudre, les passions inavouables, la luxure chocolatée, les gestes sensuels, l’érotisme à nu, ni vu ni connu, pourquoi passer si vite aux gadgets et aux Jeux Olympiques, pourquoi les préliminaires restent au vestiaire, pourquoi la flamme est dans la télé, pourquoi mettre un écran sur ceux qu’on aime et qui nous aiment? Que faisiez-vous le 14 février 2006?: « Je réservais toute mon attention à une belle patineuse qui est tombée sur le cul, après avoir vu un fougueux skieur se faire baiser par un dixième de seconde » Et l’amour bordel c’est peut-être autre chose qu’un DVD pour adultes… et faire la cour ce n’est pas nécessairement pelleter la neige chez le voisin. AIMER cà nous rapproche des étoiles.
De mon point de vue la fête de l’amour c’est une fête que l’on entretient avec des petits bonheurs au quotidien et sans trop de « flafla ». Évidemment le prétexte commercial de la Saint-Valentin fait que l’on se sent presque obligé d’effectuer des « transactions » $$$ amoureuses au profit d’une dépense, d’un présent. Pourtant je ne sais combien de St-Valentin sont difficiles pour des personnes seules, célibataires, sans âme soeur ou sans famille, des personnes âgées qui n’ont aucune visite et encore moins cette journée.
Par tradition la Saint-Valentin est l’occasion de prouver à ceux que l’on aime notre amour. Pourtant il devrait y avoir une place pour des gens qui ont d’autant plus besoin de chaleur, de contacts véridiques ou d’un peu moins de solitude dans leur quotidien et qui sont parfois des étrangers dans notre vie et très loin de notre réalité.
Contrairement à plusieurs commentaires qui se retrouveront ici, j’ai l’impression que le mien sera le seul en faveur de la fête des amoureux!!!
Pourquoi j’aime la St-Valentin? Mon explication est simple. Une journée thématique, ça entraîne la bonne humeur! Ça change la routine! De nos jours, le travail prend de plus en plus de place dans notre vie. Une fois à la maison, c’est les tâches ménagères et la préparation de la journée du lendemain. Nous avons de moins en moins de temps pour les loisirs, les sorties, donc, de moins en moins de temps pour s’amuser… La St-Valentin, journée thématique des amoureux, nous donne l’occasion de prendre du temps pour nous. Que l’on soit en couple ou non. Et c’est la même chose pour les autres fêtes, comme Pâques, la St-Jean, l’halloween et etc.! Combien de parents et enfants prennent une longue marche ensemble une journée autre que le 31 octobre? Bien la journée de l’halloween le permet et c’est tant mieux!!!
Je crois qu’il faut arrêter d’être blasé de tout. Arrêter de voir les choses d’une manière négative et se laisser emporter un peu.
Je souhaite à toute personne de prendre soin d’elle le 14 février. Prendre plus de 15 minutes pour bien déjeuner, écouter une pièce de musique qu’elle aime, concocter un souper succulent et manger de la fondue au chocolat sans se sentir coupable!
Historique de la Saint-Valentin
St-Valentin, patron des amoureux, est en fait un prêtre mort martyrisé par les Romains, le 14 février 270.
À cette époque Valentin s’attira la colère de l’empereur Claude II qui venait d’abolir le mariage. En effet l’empereur trouvait que les hommes mariés faisaient de piètres soldats parce qu’ils ne voulaient pas abandonner leur famille. Claude ne reculant devant rien abolit le mariage.
Valentin encourage alors les jeunes fiancés à venir le trouver en secret pour recevoir de lui la bénédiction du mariage. Il fut arrêté et emprisonné.
Pendant qu’il attend son exécution dans sa prison, Valentin se prend d’amitié pour la fille de son geôlier et lui redonne la vue. Juste avant d’être décapité, il lui offre des feuilles en forme de COEUR avec le message suivant : DE TON VALENTIN! (Est-ce pour cela que l’on dit que l’amour est aveugle et qu’il fait perdre la tête?)
Après avoir lu cette historique, maintenant ca me donne le goût de fêter ceux qu’on aime;
tout les actes d’amours que l’on fait quand on prend soin d’un être cher, quand on sauve une vie, quand nous tendons la main à ceux qui sont désespérés. Ce qui gache la sauce c’est le côté commercial qui nous propose des recettes toutes faites pour épater notre valentin, à en devenir ridicule.
Dépendance affective, aimer quelqu’un autant qu’avant ? Drôle de façon de voir les choses. D’autant plus que chercher à quantifier l’amour plutot que de le qualifier est un peu rigolo, puisque l’amour est quelque chose qui évolue et se transforme (ou disparait). Ne plus baiser trois fois par jour ne signifie pas ne plus aimer (si c’est le cas pour vous, monsieur, eh bien je LA plains !) Souligner la Saint-Valentin, ce n’est pas mettre un masque en forme de coeur pour cacher son écoeurement, c’est simplement une façon de regarder comment on est beaux ensemble après tout ce temps et se dire que demain, on sera encore hereux de se réveiller ensemble…
Si l’amour était aussi simple que ça, j’en achèterais une caisse. Mais la réalité amoureuse semble tellement complexe et peu partagée, que la fêter un jour me suffit. Avec des amis, majoritairement célibataires, dont certains sont toujours en quête de l’âme soeur, on se regroupe à une table, chez l’un de nous et on souligne l’évènement, sans oublier le chocolat.
Plusieurs évitant d’être seul pour l’évènement, on finit par croire, que les amis valent plus que les Cupidons et les Aphrodite, qui courent les rues et ne s’arrêtent jamais de chercher à plaire et de conquérir la planète. Le besoin d’affection et sa quête ne semblent pas toujours une fête. Ceux à la recherche du grand amour, se retrouvent souvent devant le néant ou l’infini, sans jamais obtenir leur objet de convoitise.
On peut toujours aimer, mais attention, transposer cet état dans la réalité peut nous exposer à des blessures de l’âme. Quand les rêves disparaissent avec nos envies, ce qu’il en reste peut rendre gris. Vaut mieux la musique et le chocolat, on évite ainsi les revers de fortune et le placement, importe peu de risque, outre quelques kilos.
Il y a belle lurette que ces choses-là ne pognent plus sur moi. Je n’ai jamais attendu ne date spéciale ou une journée particulière pour me faire plaisir pour moi-même par moi-même. Ni le 4 juillet ou la fête de la Dinde, cela ne me touche pas non plus. Ce sont tous des gagets pour consommateurs ignorants et heureux de se faire fourrer pour de bon. Ce doit être là que ça fait le plus plaisir et le plus mal…
C’est incroyable quand on pense à tout l’argent que ces supposés évènements engrangent! Ici pour la Saint-Valentin c’est au nom de l’amour. C’est Valentinius et son amant qui sont morts martyrs en plein milieu du cirque qui sont à l’origine de cette histoire. Comme toujours l’Eglise très catholique de Rome s’est approprié la chose pour la circonstance à l’ordo de sa croyance indécrottable.
Je trouve bien curieux qu’aujourd’hui encore on commémore la Saint-Valentin. Comment décortiquer le vrai amour dans tous les choix qui se présentent devant nous? L’échangisme est venu contrarier l’amour divin et sacré de l’indissoluble mariage catholique et c’est tant mieux. Plus que cela, la loi C-38 sur le mariage gai a complètement bouleversé les sages conseils des curés hétéroclites du Canada. De quoi allons-nous parler dans nos prêches?
Allez fêter au restaurant de votre choix, avec celui ou celle de votre choix. Bref l’amour,
le vrai, celui que l’on disait éternel n’est plus ce qu’il était.
Dépenser de l’argent pour l’amour? Pas vraiment, maintenant surtout. Il serait bon de souligner plutôt la tendresse des époux qui vivent toujours ensemble malgré les motifs qui peuvent nous échapper. Aujoud’hui l’amour est jetable après usage exactement comme de la vaisselle qui a déjà servie. Pas de banquet en vue, ni d’orgie non plus, c’est le calme plat. Et comme Clémence je réécris: Y a pu d’activités dans c’boutte-là et c’est tant mieux aussi. Pas de soucis pour l’hygiène, pas besoin de certificat médical pour prouver qu’on est chaste et pur. L’équilibre du budget.
On ne va pas remettre ça, svp… Merci de remiser les lieux communs rose bonbon sur l’étagère du haut jusqu’à complète dessication.
Les gentilles remarques recyclées sur l’investissement amoureux, la beauté des sentiments et, finalement, la joyeuse adoption de Platon comme guide suprême des destinées majestueuses les cheveux aux vent sont essentiellement basées sur des voeux pieux exacerbés par plus de deux siècles de romantisme artificiel, voire biblique.
À propos de l’amour et de ses ressorts, il convient donc de re-re-relire l’Éloge de la Fuite de Henri Laborit, il y consacre un excellent chapître, basé sur du concret et non pas de la psychologie populaire à 2c tirée du rayon « croissance personnelle », extraits :
http://perso.wanadoo.fr/mondalire/fatext38.htm
Autre lecture extrêmement intéressante cette semaine particulièrement : Sperm Wars de Robin baker
http://www.amazon.co.uk/exec/obidos/ASIN/0330390775
http://www.findarticles.com/p/articles/mi_m2372/is_n1_v35/ai_20746731
Et pour une compréhension encore plus fine du sujet, la lecture de Antonio Damasio permettra de s’enlever les concombres des yeux : ne manquez pas « L’erreur de Descartes » ni « Spinoza avait raison ». http://www.amazon.fr/exec/obidos/ASIN/2738112641/402-0667698-4976944
En marge, le meilleur guide pratique sur le romantisme se trouve à droite sur http://www.richardmartineau.com/rm17. Et se tenir au courant des travaux de Charles Darwin et des écrits de Schopenhauer (la métaphysique de l’amour) ne peut pas faire de mal non plus. Toutes ces références de lecture offrent d’ailleurs bien davantage de poésie qu’il n’y paraît au premier abord, n’ayez crainte. Éteignez la télé.
Sur ce, bon séminaire de saint-valentin.
J’ai horreur de la Saint-valentin! Une horreur en forme de coeur. Rouge et sanglante. C’est un des drames de vitrine qui me fait parfois regretter les kilomètres d’épinettes noires d’une autre vie. Est-ce parce que je prends de l’âge ou les vitrines se bousculent-elles de façon sordide à tous les mois? Vite les décors et les préparations de party d’halloween! Vite! Plus que 2 mois avant Noël ! Plus qu’un mois avant de devenir l’amoureux parfait d’un soir! Et puis, un jour où tu croules sous tes sacs de bidules indispensables, les ptits lapins arrivent au détour d’une rue, des sacs d’oufs multicolores aux épaules. Ils te regardent accusateurs, leurs deux épées dressées! Merde c’est Paques! Déjà!
Il ne s’appelle pas Valentin. Et chaque semaine on ouvre la porte aux douceurs. Une odeur bienfaisante s’échappe du four et dans l’hiver qui nous vole toujours un peu trop de lumière, le vin donne aux lèvres millésimées un rouge incroyable! Piazzolla traverse la pièce son bandoneon sur le cour et là tu sais, oui tu sais jusqu’au plus profond de toi, qu’à part l’amour y a rien. Vraiment rien. Et ça, ça ne s’achète pas. Ça se donne!
Je sais les vitrines sont là pour parler à tous ces gens en détresse, à ceux qui croient ne pas savoir donner autrement qu’en se soumettant à de$ impératif$ douteux. Dans la mienne vitrine, vous n’y verrez guère, les rideaux sont tirés. jalousement tirés!
Contrairement à vous tous, je ne vois pas la Saint-Valentin comme un mal nécessaire.
C’est certain que l’on a pas besoin d’une journée spéciale dans une année pour se dire qu’on s’aime. Mais…
Dans un monde où tout va vite,
où on passe plus de temps au bureau qu’à la maison,
où tout le monde passe leurs soirée devant la télé,
où on n’a pas trop les moyens de faire des sorties,
de faire garder les enfants,
où l’amour fait réellement place au quotidien,
Ça fait le plus grand bien de s’arrêter une seule journée dans l’année et se garder du temps pour soi.
Pour nous et l’être aimé.
De laisser toutes les obligations de côtés, juste un soir, et de se dédier intégralement à l’autre.
De doucher et faire manger les enfants afin de les coucher au plus vite afin de souper en amoureux.
D’inviter sa blonde au restaurant.
D’aller voir un film et de se coller.
D’écouter un récital de musique classique sur une même longueur d’onde.
De regarder son chum dans les yeux en se disant qu’on a pas changé depuis toutes ces années.
D’aller faire de la raquette main dans la main,
De se jouer le grand jeu.
C’est tellement facile de se laisser emporter par le tourbillon de la routine au point de laisser passer le langage amoureux.
Personne ne vous dictes quoi faire de votre Saint-Valentin, c’est seulement un aide mémoire.
Qui vous dis; j’adore ma blonde et je me rends compte que ça fait des semaines qu’on n’a pas pris un bain ensemble, souper aux chandelles ensemble ou ce que vous voudrez.
La Saint-Valentin, c’est finalement de faire quelque chose qui nous plait avec des gens qu’on aime.
Ça peut être un souper en famille, un monopoly entre filles, une bière entre gars.
Laissez faire toutes les bebelles commerciales et vous verrez que la Saint-Valentin, ce n’est pas un mal nécessaire.
C’est un beau temps d’arrêt, une minute, une heure, au nom de l’amour et de l’amitié.
Urgence de me trouver une blonde !!!
Seulement quelques jours avant la Saint-Valentin. C’est pas comique.
Bon, c’est vrai que ça fait déjà près de trois ans que je suis redevenu célibataire après une dizaine d’années à fêter la Saint-Valentin sans savoir lequel serait le dernier !!!
Y a pas que le divorce, la séparation, y a la mort aussi qui peut mettre fin à une relation amoureuse.
Pour ma part ça été une décision unilatérale.
Et moi, n’ayant suivi aucuns des conseils que j’ai reçu en trois ans, je suis resté (oh quel crime) ami avec mon ex-blonde.
Pourquoi raconter ça a tout le monde ? Juste pour dire que la vie est tellement plus belle quand on prend la peine d’agir pour le mieux, quand on prend la peine de ne pas se tirer les cheveux et de ne pas se crier des noms !!!
Autant que possible, ne pas faire aux autres ce que vous ne voulez pas que l’on vous fasse, voilà à quoi pourrait servir la Saint-Valentin !!! Cette fête pourrait être une belle occasion pour commencer à s’aimer soi-même, que l’on soit seul ou en couple ou encore, ni seul ni en couple !!! C’est quand la dernière fois où vous vous êtes dis : Je m’aime et j’ai pas besoin de m’aimer à 100% pour me dire que Je m’aime.
Et la pertinence de mon texte ? 4 personnes se suicident par jour au Québec. donc 4 personnes vont se suicider à la Saint-Valentin…
Mon cher Desjardins quand on aime , comme le dit la chanson on a toujours vingt ans mais on fête la Saint-Valentin à l’année sauf que cela nous coûterait cher d’offrir des fleurs à tous les jours ou de s’empiffrer de chocolat .
Quand on est bien avec quelqu’un on se doit de lui prouver à tous les jours et non pas obligatoirement ce 14 février où d’aller souper dans la dernière des gargotes (petit restaurant où l’on mange à peu de frais de la mauvaise nourriture) demande des réservations longtemps à l’avance .
Avez-vous vu ces petits bijoux de commerciaux de Cialis . Le couple arrive à la dernière mesure à l’opéra ou l’autre quand le chauffeur de taxi attend parce que madame n’arrivait pas à choisir sa robe . On y voit des couples amoureux qui en plus redécouvrent une sexualité de leurs vingt ans et ce n’est pas le ‘devoir conjugal’ , car c’est la saint-Valentin et il faut bien dire ‘merci’ sur le dos pour la grosse boîte rouge de chocolat en forme de coeur ou ce bouquet un peu fané (c’était le dernier à cinq heures) .
Vous avez tout à fait raison . Il y a des êtres , un peu comme cette histoire dans le journal lundi dernier , où une madame agée est décédée quelques minutes après que son conjoint soit décédé à l’hopital alors qu’elle lui tenait la main , que l’on ne peut imaginer leur disparition .
Ouf! Quelle laconique chronique St-Valentinienne. J’voudrais pas être vot blonde! Si tout le monde aguit la St-Valentin comment ça s’fait que c’est l’une des fêtes les plus célébrées??? Ben oui, c’est plate de courir après du chocolat, des fleurs ou j’sais pas quoi. Mais c’est le fun de voir le visage de l’autre quand il sait qu’on y a pensé. C’est vrai aussi qu’on n’a pas à penser à l’amour juste cette journée-là, mais y’a des journées des belles-mères, pourquoi pas une journée de l’amour ? Moi, j’aime ça, bon, la St-Valentin. J’aime le rouge, j’aime la passion, j’aime l’originalité, les surprises. J’aime le chocolat et je m’en achète aussi quand je fête seule. Parce que je m’aime. Pis ensuite, j’aime les autres. faut jamais désespérer.
Quant à votre furibonde bestiole, la mienne s’appelait Cassiopée et je l’aimais, elle aussi.
De nos jours, toutes les fêtes ont un volet commercial. Il en est de même de la St-Valentin quand nous ne dépassons pas le stade de la fameuse boîte de chocolat en coeur. Toutefois et c’est là l’important, il est possible de dépasser ce stade par le don d’autre chose qu’un simple objet : le don de soi. Il me semble donc que nous devons saisir l’occasion de la St-Valentin pour marquer l’amour que l’on a pour l’autre en lui accordant un moment de qualité empreint de romantisme. Il demeure cependant vrai que ces moments ne devraient pas attendre la St-Valentin pour se manifester. Peut-être alors la St-Valentin perdrait tout son sens si jamais elle en a eu un.
J`en peux plus.
Si je n`étais pas à mobilité réduite, je prendrais mes jambes à mon cou et m`enfuirais avec mon amoureux(j`en ai un, quand même!!!) le temps que les décorations diparaissent de ma vue lors de ces supposées fêtes non-officielles dans le calendrier des saints.
Adolescente, je rêvais d`un amoureux pour la St-Valentin et, bien sûr d`un chum pour la nuit de Noël…quelle absurdité.
L`amour, ça se vit d`abord et avant tout pour soi, ensuite, on partage avec un ou d` autres, amoureux ou amis.
Il est de plus en plus difficile de résister aux pièges commerciaux de ces fêtes. Faut pratiquement rester chez nous durant ces jours fatidiques.
Mon chum m`aime à l`année, mes enfants me prouvent indirectement que je suis une excellente mère, Noël est encore pour moi une fête religieuse qui nous donne un congé payé! et finalement, Pâques, c`est la pire de toutes, c`est la fête où je dois résister au chocolat parce que ma santé ne me permet pas d`engraisser.
Alors la St-Valentin vous dites?????Va jouer ailleurs Cupidon…….
La Saint-Valentin est pour ma famille, un petit moment de joie; une journée de la semaine différente où l’on se permet un « souper du samedi « où on donne congé de devoirs et la permission de se coucher un peu plus tard, moyennant une guerre de bisous.
Les souvenirs de famille sont importants pour moi et j’ai toujours pris soin de décorer la maison de petits coeurs, que j’éparpille un peu partout, et ce, depuis que les enfants sont tout petits.
Pour notre couple, la journée ne sort pas de l’ordinaire outre mesure, puisque nous avons toujours su conserver et cultiver l’amour de l’autre. J’avoue humblement être impatiente de recevoir mon gros bouquet de fleurs… qui n’est particulier que par son ampleur, car j’en reçois régulièrement. Et vous devriez voir les yeux de mon conjoint lorsqu’il me les offre.
Ceux qui y voient d’abord une fête matérialiste, c’est qu’ils n’ont que ça à manifester, à mon avis et c’est bien dommage. Des amoureux qui s’aiment, qu’y a-t-il de mal à fêter ? Autant abolir les anniversaires de naissance, tant qu’à y être.
Rien ne sert à un couple fini de souligner la Saint-Valentin. Cette fête n’est que la cerise sur le sundae des 364 autres jours. Personne n’est dupe à ce point. Mesdames, Messieurs, vos fleurs et chocolats n’auront aucun effet s’il en va de votre seule attention annuelle.
Dommage que les gens soient si négatifs et pessimistes.
Pour la St-Valentin j’offre une guirlande de minis coeurs rouges découpées dans du carton de construction et longue de 1000 km aux enfants et aux artistes. Aux enfants qui nous permettent de redécouvrir la magie d’un sac de papier chiffonné après une journée difficile au boulot. Aux enfants qui ne comprennent pas que les grands puissent pleurer même s’ils ne ne se sont pas cogné la tête sur le coin de la table. Aux petits loupiots loupiotes qui éteignent la télé pour jouer…et oui, jouer ! Ce qui est beau là dedans c’est que jouer ça sert à rien.
Ensuite, aux artistes, écrivains, peintres, musiciens, théâtreux de ce monde qui savent déceler la beauté là où elle se trouve…dans un sac de papier chiffoné. Un gros bec à ceux qui nous souffle à l’oreille lorsque l’on broit du noir : si t’es triste, ça prouve que t’existe. La fête de l’amour, la fête du désespoir, la fête de la rage, les émotions sont bel et bien là pour nous rappeler que l’on a un coeur, un coeur d’être humain, sensible et unique. Les artistes exitent pour nous le rappeler.
Bonne Fête de l’…………………………………..
La Saint-Valentin,tout de rouge vêtu, se présente chaque année le 14 février. Pour les filles célibataires cette journée en est une de grande déprime, car elle ne fait que leur rappeler qu’elles sont seules, sans un être cher à elle. Les hommes célibataires eux, en profitent pour faire quelques sorties entre gars, puisque cette journée est réservé aux couples, la pression de la chasse est trop forte pour eux.
Pour les hommes en couple depuis longtemps, la pression de faire bonne impression et de se surpasser vis-à-vis l’an passé, est énorme en cette journée. Pour les femmes en couple depuis longtemps, en cette journée elles ont peur d’avoir été oublié par leur conjoint, mais sont agréablement surprise par les petites attentions de leur plus jeune qui a fait un bricolage d’amour à l’école.
Pour les jeunes couples à peine formés, c’est une journée de plus pour célébrer leur amour l’un pour l’autre sans plus.
Pour les jeunes ados qui découvrent l’autre sexe, c’est l’occasion rêver pour s’en approcher.
Pour les personnes âgés, ce sont des souvenirs des Saint-valentins passées qui refont surface et ajoutent un brin de mélancolie en cette journée.
En lisant les commentaires laissés ici, on constate que tout le monde ou presque en a ras le pompon de cette masquarade qu’est la Saint-Valentin. Pareil pour moi ! Les fêtes préfabriqués à but purement commercial me lèvent le coeur. Entendre certains enfants profiter de l’aubaine et dire à leurs parents : « La Saint-Valentin, c’est pas la fête des amoureux, c’est la fête de l’amour ! Tu m’aimes ? Alors où est mon cadeau ? » m’agace.
Il n’empêche qu’on a beau être nombreux à ne pas tomber dans ce stupide piège de Cupidon, on se tape encore et toujours ad nauseam les étalages de boîtes de chocolats gerbants en forme de coeur dès Noël passé. C’est donc que ça marche… J’ai réellement connu des femmes qui faisaient la gueule à leur homme parce qu’il n’avait pas pensé à leur faire un cadeau, et des hommes stressés parce qu’il fallait absolument qu’ils dégotent l’objet qui calmerait bobonne le soir du 14 février. C’est ça l’amour ? Une obligation de montrer à l’autre qu’on pense à lui un jour par année ? L’attente d’un cadeau de l’autre sans la moindre surprise ? Pure foutaise !
»Un fichu de bon texte! » me suis-je dis à la fin de votre article. Les 2000 caractères dont je dispose me seront nettement insuffisants pour en parler.
Ça ne m’arrive pas à tous propos, mais cette métaphore pour votre fille m’a touché. Ému. Vrai.
Et comme vous vous le demandiez à propos de Tosches, je me suis demandé à plus d’une occasion »faut-il ajouter quoi que ce soit » à ce texte, à cette métaphore scintillante ?
Vraiment touché, je vous l’affirme, n’en doutez pas.
Me taire alors ? me suis-je demandé. Oui, ce serait peut-être la bonne chose à faire.
Peut-être.
»Un fichu de bon texte. Touchant! » ai-je dit à ma femme en le lui tendant.
Oui, peut-être devrais-je m’arrêter là.
D’autant que les 2000 caractères alloués seront, je l’ai déjà dit je crois, nettement insuffisants. Bien sûr, vous me direz, je n’ai qu’à me rendre directement au vif du sujet. Le problème, vous répondrai-je, c’est que je n’arrive justement plus à le cerner, le vif du sujet.
Car il y a cette autre métaphore que vous nous servez avec froideur, celle sur la mort, cette salope qui éjacule de nos propres morts ! Et il y a aussi Tosches, que je m’empresserai de découvrir. Et ces dessins, sur lesquels je souhaite tomber. Et cette musique, que vous décrivez avec tant d’éloquence. Et ces Olympiques, pour lesquels j’ai toujours eu un grand intérêt.
Oui, peut-être devrais-je m’arrêter là. Mais je n’y arrive pas.
Vous nous dites que cette chronique de Saint-Valentin vous permet d’évacuer la beige morosité de l’actualité. Pour ma part, c’est d’une frayeur indescriptible, pas même caricaturable, que vous m’avez sorti. Une frayeur que tissaient mes neurones, telles de vilaines petites araignées, usant du fil de l’incompréhension, alors que la radio, la télé et le journal décrivaient une certaine actualité absolument renversante. Bouleversante.
Ici, il n’y a absolument aucun doute que je me dois d’arrêter, car l’insuffisance de caractères m’y oblige, heureusem
C’est bientôt la Saint-Valentin. Une journée de plus sur le calendrier ou l’on doit penser à l’amour et au partage. Pour ceux qui n’ont pas l’occasion de le faire tout au long de l’année, le 14 février est fait pour leur rappeler qu’il est temps de se reveiller! Mais, hélas, pour d’autres personnes, c’est aussi une journée qui fait penser à l’amour qui manque au rendez-vous… et qu’il faudrait faire quelque chose pour le trouver!
Entre notre début de vie et sa fin, c’est le néant. Alors que ce devrait être la période idéale pour se laisser aller à une certaine évolution, il semble bien que l’homme moyen et sa femme se consacre aux 3 petits singes : ne voit pas, n’entend pas, ne parle pas.
Au lendemain des funérailles d’une chère amie, amie chère, l’instant présent m’amène au présent puisqu’hier me confronte au vécu immuable et que l’avenir reste à raconter.
Et si l’instant présent était notre dernier, comment voudrait-on qu’il soit? Empreint d’un quelconque néant, vide par définition ou confortablement installé en plein cour de nous-mêmes ? Et si c’est comme je le crois, la paix transcende le tourbillon échevelé de notre course folle, l’essentiel de la vie devrait nous apparaître, lumineuse et pure comme l’Amour, simplement l’Amour. Cet exercice conscient est aux antipodes de la commercialisation éhontée de toutes ces fêtes où l’on »doit ». L’obligation par la culpabilité. Devoir acheter un beau coeur en chocolat le 14 février, devoir acheter des fleurs en ce dimanche de mai, tout ça n’est que foutaise et ne fait plaisir principalement qu’au comptable du chocolatier et du fleuriste.
Prenons le temps. Le temps sans prix. Le précieux temps. Le temps de leur dire qu’on les aime, sincèrement, bien ressenti aux plus profonds de nos trippes.
Et toi mon amoureux, approche-toi… j’aurais bien trois mots à te dire!
Moi je crois que la St-Valentin est une très bonne idée surtout pour la vie d’aujourd’hui. Les couples travaillent tous les deux à l’extérieur de la maison. Alors avec le tas de responsabilités que nous jonglons tous les jours, notre vie amoureuse est souvent remisée en arrière plan malgré nous.
La St-Valentin est selon moi l’occasion qui nous fait s’arrêter et s’occuper de notre couple. Alors pour cette soirée nous allons faire un petit soupe spéciale avec musique et film romantique et mettre nos responsabilités au oubliettes pour une couple d’heure du moins. Nous aurons tout le temps qu’il faudras pour reprendre sur nos épaules toutes nos responsabilités.
Heureuse St-Valentin à toutes et à tous.