J'ai passé le plus clair de ma petite enfance dans les jupes de ma mère. Une période dont je ne garde que peu de souvenirs, bons ou mauvais. Rien à voir, donc, avec le traumatisme d'un Proust qui freakait que sa maman ne vienne pas le border, et encore moins avec l'absence d'amour d'un Patrick Modiano qui passera toute sa carrière de romancier à tenter de comprendre le cruel abandon de ses parents.
Bien au contraire. Cette absence de souvenirs chez moi, c'est plutôt le signe d'une enfance comblée, d'un petit bonhomme de vie composée de minuscules attentions au quotidien, qui m'ont construit sans que j'en aie conscience. C'est le travail constant de parents amoureux de leurs enfants, et particulièrement d'une mère qui menait les opérations avec une extrême dévotion, avec le sentiment d'accomplir son devoir en éduquant convenablement ses enfants.
Parmi ces choses que l'on m'a inculquées sans que je puisse me souvenir d'une phrase précise que l'on m'aurait dite, d'un moment particulier, voire d'une remontrance: le respect des femmes. Pas comme une chose faible et fragile qu'il faudrait préserver, mais comme mes égales. C'est le genre de valeur qui se passe par osmose plus que par les mots, anyway. Ma mère est une femme forte qui n'a jamais eu peur d'afficher ses convictions. Intellectuelle s'intéressant à la littérature, à la politique, elle m'a, avec mon père, à la fois inculqué humanisme et intolérance à la connerie humaine, sans jamais donner le monopole de l'imbécillité ou de la vertu à un sexe en particulier.
Pour moi, le destin a donc été providentiel. Je suis bien né, comme on disait autrefois. Mais ç'aurait pu être autrement. Imaginez. J'aurais pu avoir Lise Payette comme mère, par exemple. Et si c'eut été le cas, sans doute m'aurait-elle appris à mépriser mon propre sexe, de peur que je ne devienne un de ces Jean-Paul Belleau qu'elle hallucine en permanence, et plus récemment, dans les pages de sport des quotidiens.
"Il s'est trouvé certains commentateurs pour lever le nez sur les médailles remportées par les filles, écrivait-elle le 27 février. Ces médailles-là, selon eux, n'auraient pas la même valeur que celles des garçons, parce que les filles sont en compétition contre d'autres filles, ou, pire, dans le cas du hockey féminin, contre personne, car les autres équipes féminines étaient inexistantes", délire l'ex-politicienne et auteure de téléromans, aujourd'hui chroniqueuse au Journal de Québec et de Montréal, profitant de l'occasion qu'elle a fabriquée de toutes pièces pour dénigrer le genre masculin au grand complet comme elle seule en est capable.
Pauvre Madame Payette… Personne n'a levé le nez sur LES médailles remportées par LES filles, mais sur certaines DES médailles remportées par DES filles. Ces mêmes journalistes ont aussi levé le nez sur les médailles des hommes en skeleton, ou en bobsleigh, précisant que la pratique de ces sports étant marginale, et donc sans grande compétition, le mérite qu'on pouvait retirer d'une victoire dans ces disciplines n'avait rien à voir avec celui que l'on retire d'une victoire en patinage de vitesse (on n'y compte plus les médailles des filles, dont cinq à Klassen) ou en ski de fond (Renner, Crawford, Scott, toutes des Canadiennes médaillées), où la compétition est autrement relevée.
Quant au hockey féminin, en avez-vous seulement regardé une minute, Madame Payette? Moi, si. Et cela m'a rappelé quand mon père m'amenait voir les Nordiques jouer contre les Whalers de Hartford. À l'époque, Hartford avait une équipe pitoyable. C'était donc joué d'avance: les Nordiques allaient les clancher, leur donner la rince du siècle. Est-ce que cela me faisait plaisir, est-ce que ces victoires avaient autant de valeur à mes yeux que celles qu'ils remportaient contre Saint Louis, Chicago ou Montréal?
Ben non, Chose, je trouvais ça plate à mort. Je n'aimais pas moins les Nordiques, cela n'enlevait rien à leur talent, c'était quand même MON équipe.
Mais à 10 ans, même si je n'avais jamais entendu ni lu la maxime, j'avais déjà compris qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
Parlant d'âge, je google votre nom. 43 100 résultats. Selon votre biographie de l'Assemblée nationale, vous êtes née en 1931. Vous aurez donc 75 ans le 29 août prochain.
Oserai-je pour autant vous taxer de sénilité? Mettons que je vous donne le choix: soit vos chroniques témoignent d'une extrême malhonnêteté intellectuelle, d'un désir malsain d'attiser inutilement les conflits entre hommes et femmes en manipulant l'information, soit votre âge vénérable explique que dès qu'il est question de critiquer une femme, même indirectement comme c'est ici le cas, vous perdez les pédales, la notion du temps, et vous croyez revenue à l'époque des Yvettes.
Je vous comprendrai de ne pas excuser ma goujaterie, mais comme je l'expliquais plus haut, si on m'a appris à respecter la femme comme mon égale, on m'a aussi inculqué une intolérance viscérale à la connerie humaine.
Une connerie qui, cela vous fera plaisir, d'autant que vous en faites à nouveau la preuve, n'a pas de sexe. Ni d'âge d'ailleurs.
Bon texte M. Desjardins, vous apportez de juste points. Mme Payette est dépassée dans ses analyses. On la croirait au début de la lutte pour l’émancipation des femmes. On sent souvent une agressivité dans ses propos. Elle veut nous laisser croire que tous les hommes sont méchants et que les femmes n’ont pas eu d’avancement. Qu’il faut continuer le combat des années 70. Il suffit de parler aux des femmes d’aujourd’hui pour s’apercevoir que la lutte n’est pas la même et ne se fait plus de cette façon. Maintenant un bon nombre de femmes sont dans des postes qui leur permettent d’effectuer des changements par l’interne. Elles ne sont plus exclus des décisions. Il faudrait que le « Journal de Montréal » se mette à jour dans le choix de ces éditorialistes car la page de Mme Payette sera bientôt désignée « Humour de la semaine ».
Vous n’êtes certes pas placé pour accuser quiconque de malhonnêteté intellectuelle, monsieur Desjardins, alors que vous-même en faites preuve dans cet article.
Madame Payette déclare que CERTAINS commentateurs ont levé le nez sur les médailles remportées par les hokeyeuses. Vous, vous sombrez dans la généralisation hâtive en déclarant qu’elle dénigre le genre masculin AU GRAND COMPLET. Vous taxerais-je de sophisme ou de malhonnêteté intellectuelle ?
Je ne lis pas madame Payette, ni n’écoute le Hockey. Tout ce que je peux vous dire, c’est que des propos de la chroniqueuse qui sont rapportés par vous ou votre collègue Martineau (de qui vous me paraissez être l’émule et dont vous semblez partager fidèlement toutes les opinions), je n’ai jamais rien trouvé d’outrageant. Je n’ai jamais écouté ses télé-séries non plus, alors peut-être que je ne sais pas de quoi je parle, mais une chose est sûre, vous et monsieur Martineau semblez obnubilés par cette personne et, de ce fait, vous lui faites une sacrée publicité.
Quant au hockey, je trouve que c’est un sport violent, voire même abruti, qui ne présente à mes yeux aucun intérêt. De toute façon, les sports de compétition, ça me laisse froide comme de la glace d’arena. Selon moi, le sport constitue une philosophie et non pas un combat. Je préfère nettement l’escalade en montagne aux combats dignes de cirques romains.
Or, si les femmes ont remporté des médailles grâce à leur stratégie plutôt qu’à leur agressivité (c’est ce qu’on m’a dit), je trouve en effet qu’elles méritent notre respect et notre admiration !
Les propos castrant des féministes d’une autre époque n’ont plus les effets escomptés. La société a changé, même si elle a encore besoin de s’améliorer à l’égard des sexes opposés. L’opposition semble s’atténuer, même si les rapports demeurent tendus entre homme et femme. Comme si les relations et l’identité s’engageaient dans une nouvelle quête, dont l’orientation restait à définir.
Un grand vide caractérise notre univers, en construction de nouvelles valeurs, dont les fondements n’ont pas encore trouvé leurs assises. Les dames de coeur ont perdu leurs croyances, les fous du roi semblent moins s’amuser. Le suicide dans le décor, change beaucoup le paysage. Les rapports sexués deviennent de plus en plus quotidiens et sans lendemain. Les rôles et les stéréotypes proposés ne trouvent plus preneurs, du moins pour plus d’un jour.
Récemment, une émission télévisée tentait d’expliquer comment les enfants en arrivaient à adopter des rôles sexuels aussi jeunes et de comprendre la dynamique de cette orientation. Les filles et leurs Barbies, les gars et leurs camions, prennent la route très tôt. Par exemple, même avec une mère très engagée dans le mouvement féministe, les descendants demeurent remarquablement typés et loin d’être asexués.
Pour ma part, loin de moi d’encourager la différence entre les humains, peu importe leur sexe ou leur couleur. Nous sommes tous des êtres humains, avec nos différences et ressemblances et ce qui nous lie m’attise et me motive à joindre le bal. Peut-on encore parler d’affection?
Tout ce qui a été dit dans ce texte est totalement véridique selon moi.
Je trouve plus particulièrement l’exemple sur les Nordiques bien adapté puisque je pense exactement la même chose ; le hockey féminin était extrêmement plate à regarder…
En parlant de vieilles dames, je pense seulement à ma grand-mère qui n’a pas eu, certes, la vie facile avec mon grand-père ; elle en veut à tous les hommes de la terre !! Elle a toujours le mauvais mot à dire sur les gars de la famille aussitôtque nous lui parlons d’une situation aussi banale soit elle !! Un moment donné, ça devient vraiment fatiguant. Je me sers toujours d’excuses genre, elle est vieille, elle n’a plus toute sa tête, mais des fois grrrr….
Je dis simplement que je trouve ça très plaisant que l’on ait récolté autant de médailles que ce soit féminines ou masculines, je crois qu’elles ont toutes été merveilleusement méritées.
En finissant, peut-être que Mme payette est aux hommes ce que le doc Mailloux est aux femmes ….
Monsieur Desjardins, je compatis déjà avec vous. Au moment d’écrire ce commentaire, aucun autre n’est encore affiché et je suis convaincu qu’on vous accusera d’être le pire des machos, le plus grand misogyne que la terre ait porté, que vous êtes un mâle frustré. Pourtant, dans votre texte, vous n’attaquez pas toutes les femmes, mais une seule. Vous n’attaquez pas d’autres féministes québécoises connues comme Ariane Émond et Hélène Pednault, car, selon ce que je comprends de votre réflexion, ces femmes ne parlent pas contre les hommes, comme votre victime, mais tentent de leur faire comprendre leur point de vue afin qu’ils y adhèrent. Mais vous savez, tout comme moi, que les Québécois semblent souffrir d’un manque de mesure, ce qui les empêche de faire la part des choses.
Si on me classe dans la même catégorie que vous, tant pis, mais j’assume mes opinions.
Wow, quelle chronique ! On ne saurait frapper d’avantage dans le mille. Mme Payette déforme les propos des commentateurs de la scène olympique qui ne voulaient que relativiser l’apparent triomphe attribuable à notre récolte historique de 24 médailles. Loin de critiquer la performance des femmes, plusieurs ne font que souligner le fait que plusieurs de nos médailles ont été gagnées dans une adversité plutôt confortable. Pensons au hockey féminin, justement. Faut-il s’indigner de ces propos ?
Non, il faut surtout éviter de prendre des choses pour acquises. Voilà l’essentiel des commentaires relativisant la performance du Canada.
Mme Payette, comme bon nombre des personnes ayant consacré beaucoup d’énergie à la défense d’une cause, est parfois aveuglée par la doctrine qu’elle défend. Elle a mahabilement jaugé, mal évalué. Cela arrive à certains nationalistes, à certains socialistes, à certains défenseurs du néolibéralisme, et j’en passe.
Faut-il convenir que le féminisme n’a plus sa place aujourd’hui ? Répondre oui reviendrait à dire des conneries, tout comme les actuels propos de Mme Payette. Le féminisme à sa place, mais il ne doit pas constituer l’étalon de analyse de toutes choses. Il doit servir à dénoncer des inégalités qui persistent entre les sexes et qui sont le fruit de la bêtise, de la connerie comme le dirais Desjardins. Pensons ici au dossiers de l’équité salariale, entre autres…
Je suis d’accord avec vous, vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Mais je suis aussi d’accord avec Mme Payette, lorsqu’elle dit que CERTAINS hommes (pas tous, je ne généralise pas) pensent que les médailles remportées par des filles n’ont pas la même valeur que celles des garçons, parce que les filles sont en compétition contre d’autres filles.
Serait-ce parce les hommes sont machos, ou veulent tenter par tous les moyens de rester supérieurs aux femmes, plusieurs d’entre eux pensent que si les femmes compétionnent contre les hommes, les hommes vont nécessairement gagner. Dans certains sports peut-être, mais dans d’autres, pas sûre….
Mais de toute façon, il n’est pas nécessaire de monter sur vos grands chevaux et traiter Mme Payette de dire des conneries, il faut plutôt remettre les pendules à l’heure et féliciter tous les athlètes médaillés ou non qui ont compétionnés au meilleur de leurs capacités et ont représenté notre pays fièrement. Ils demeurent que ce sont nos athlètes élites qui nous ont représentés et ils ont travaillé fort pour se qualifier et se rendre aux Olympiques. Ce n’est pas tout le monde qui aurait pû en faire autant.
Il est des semaines où par manque de sujet, on serait mieux de se taire. C’est ce que vous auriez dû faire cette semaine, Monsieur Desjardins. Volià.
Les deux options que vous offrez sont valables toutes les deux en ce qui regarde Mme Payette la reine mère des Yvettes.
Je trouve désolant pour la plupart des femmes (qui en passant ne le méritent pas) les discours tordus de cette…chose.
Je pense que le discours dit « féministe » mérite d’être colporté autrement et par quelqu’un d’autre, quelqu’un de notre époque…mais certainement pas Françoise David!!!
Je suis de la nouvelle génération, à 23 ans, mais je suis une travailleuse en milieu non-traditionnel. J’ai eu la chance d’être confrontée à tout les préjugés incroyables! Ces préjugés ne venait que rarement des jeunes de mon âge mais beaucoup plus souvent des générations passées, surtout celles qui ont grandi au côté des pures féministes. Je crois que personne n’a le droit de juger les gens différament selon leur sexe. L’évolution ce fait de génération en génération, Les années 70 sont révolues! Certains sont donc dépassé!
Je suis bien daccord avec le texte de Desjardins, quoi que un peu plus délicate sur les mots!
À lire les propos de madame Lise Payette , on se demande si il ne devrait pas y avoir une date d’expiration sur certaines personnes qui persistent à sortir de vieux débats dépassés et oubliés . Moi par contre je n’ai pas oublié qu’en 1980 les paroles malheureuses de Lise Payette pendant le référendum qui ont fait lever en masse les Yvette qui ont voté massivement pour le non et contre notre pays .
Passé date aussi le Appelez moi Lise et son concours du plus bel homme pour faire compétition à tous ces concours de miss univers ou Reine du festival du cochon graissé de l’Abord-à-Plouffe . On riait fort dans ces années soixante dix des propos anti-hommes et résolument féministe de cette chère Lise , mais elle devrait comprendre que sa cause a bien avancée depuis le temps .
Est-ce que madame Payette tente de faire sa propre guerre sur les caricatures du prophète , car certains journalistes ont osé , oh sacrilège , d’émettre une opinion contraire à la sienne ?
Il faudrait que le monde cesse de prendre tout au drame et de faire ouverture de tolérance et cela ira mieux dans le meilleur des mondes . Si elle cherche une bataille à mener , qu’elle s’en prenne au bon gouvernement Charest qui augmente les tarifs d’Hydro-Québec . Là il y a de quoi chialer en masse .
Parfois Lyse Payette me fait penser à Hughette Proulx. La seconde n’est plus sur les ondes, plus personne ne voulait la voir ni l’entendre parler. Quant à la première elle devrait se retirer car elle à l’âge et le don de tout mélanger; homosexualité, fils oedipien, inceste, brutalité sexuelle et mettez-en! Elles sont chacune à leurs façons des baronnes anti masculinité. Pour couper court aux propos de ce genre de provocatrice ou de meneuse, il faut se rappeler que l’indifférence est la pire offense qu’on peut faire à des femmes acariâtres, car c’est connu, elles ne veulent qu’attirer l’attention. Tout simplement.
Quoique parfois les machos et les phallocrates sont chiants eux aussi. Le pouvoir au masculin est bien différent que le pouvoir au féminin. Réciproquement, les machinations amoureuses ou politiques pour l’obtenir ne sont pas les mêmes. Qui ne se souvient de l’histoire de Samson et Dalila. Une fois que celle-ci eût par des ruses découvert le secret de la force physique de son homme, le drame était joué. Egalité des sexes? Pas vraiment.
Les bassesses aussi ne sont pas les mêmes, même si le but ultime reste toujours le pouvoir. Des amis hétéros sont déçus de se faire rabrouer par leur blonde pour des paccotilles. Puis, après une bonne engueulade, le tout se termine au lit, essoufflés, assouvis, étourdis bien au chaud alanguis (Charles Aznavour). C’est Jean-Pierre Ferland qui disait un jour: « Un homme qui parle de sa mère avec amour passe pour un gai ». Pourtant c’est encore lui qui a chanté « Androgyne », j’ai encore le vieux 33 tours en vinyle. Personne n’avait sauté en l’air à l’époque du post « Jaune », autre relique en ma possession.
C’est un duel qui durera aussi longtemps que les sexes se confronteront sur des priorités, des privautés, des protocoles ou des préséances des anciennes cours de Versailles ou de Vienne. A bien des égards les gants blancs sont encore de mises tandis que les coups bas sont toujours à proscrire chez les ducs et duchesses.
Deux femmes en or..Franchement.Quel titre dans la Presse!
Don Cherry va commenter le hockey olympique : les biceps, le roulement des mécaniques, et la suprématie des Canadiens au détriment des Européens, blablablabla.Il a dû retourner à Ottawa la cerise entre le sundae.
Les femmes ont gagné 75% des médailles canadiennes. Pourtant, elles n’étaient que 44 % des athlètes olympiques. On ne reviendra pas aux analyses récentes en politique, mais il semble que Ève ait dépassé Adam là, en 2006 dans ces compétitions amicales.
L’équipe féminine canadienne de hockey a remporté la médaille d’or, n’en déplaise aux machos. Ça a semblé facile ? Elles étaient supérieures aux autres de leur catégorie. Et de loin. Ça a choqué, ça a perturbé. Constat final : ce sont des athlètes. Les meilleures au monde dans leur catégorie. Les hommes, les professionnels, pas mal moins bons,.évidemment compte tenu du calibre.Ça se comprend.
On aura beau expliquer cette victoire en disant que les femmes ont eu moins forte compétition, que le calibre de jeu était moins élevé, reblabblabla. ; les femmes ont dominé. Un aiguillon capable de susciter toutes les explications, toutes les analyses freudiennes, transactionnelles, lacaniennes, gang de « garsiennes » qui n’auraient jamais été développées si les hommes étaient montés sur le podium. Même pour le bronze.
Cindy Klassen a remporté cinq médailles en patinage.Même notre Gaëtan national ne semblait pas exulter. Impression personnelle, je dois dire. Pourtant, c’est certainement lui qui a insufflé aux jeunes le goût de se dépasser (sans jeu de mots) en patin de vitesse. Clara Hughes a d’ailleurs démontré qu’elle n’avait pas que des jambes, mais aussi du coeur. Tous, hommes et femmes ont fait du mieux qu’ils ont pu. Les Jeux Olympiques incitent au dépassement de soi d’abord. Des autres, ensuite. Et ensemble, les athlètes ont gagné.
Vous traduisez de douce façon, M. Desjardins, ce qu’à la lumière de chaque lecture d’un texte de Lise Payette, j’en ai conclu. Tout est toujours prétexte selon Madame Payette à dénigrer les hommes pour l’ensemble de leurs oeuvres, sans objectivité aucune. Elle s’entête dans un discours passéiste qui convenait bien aux années 70 où tout restait faire du côté de l’égalité des femmes. Avec un recul de 35 ans , je suis à même de constater les acquis des femmes, acquis qui l’ont été aussi avec l’aide des hommes, ceux-là même qui avaient le haut du pavé du pouvoir. Il reste qu’un certain féminisme où l’on veille au grain reste de mise, un féminisme basé sur le respect des individus, tous les individus, tous sexes confondus, tous âges confondus. L’exagération dans un féminisme enragé et vengeur n’a pas sa place. Je crois que Madame Payette, imbue de sa notoriété d’antan, en manque d’attention, est une misogyne à l’envers. Elle semble détester les hommes et comme la chatte guette le rat, au premier trot de travers.schlak! la patte griffée se le farcie.
Les temps ont changés Madame Payette. L’attitude des femmes dans toutes les sphères de notre si valeureuse société le prouve bien. Si on regarde les étudiantes de nos universités, on ne peut que s’extasier devant le nombre de femmes qui composera notre élite professionnelle, venant augmenter les nombreuses femmes médecin, architectes, ingénieures, pompières, policières, monteuses de ligne, etc, que nous avons actuellement en grande quantité. Il n’y a qu’en politique où ça traîne de la patte mais bon, Rome ne s’est pas bâti en 1 jour.
Au fait Madame Payette, votre nom ne vous vient-il pas de votre mari André Payette?
Au Québec, dès qu’une personne ou un groupe réussit un exploit hors du commun, il y a toujours quelqu’un pour « pisser » dessus. Nos plus grands athlètes peuvent se promener partout au Québec sans problème. Ce sont d’illustres inconnus.
Ils font la 1e page dans d’autres pays mais ici, on ose à peine souligner leurs exploits. Ce sont des « amateurs ». Quand je regardais le hockey, l’équipe des hommes du Canada, une équipe de 100 millions en salaire, je préférais regarder le snow cross avec des « amateurs » ou l’équipe des filles au hockey qui ont travaillées du début à la fin pour obtenir leurs médailles. Maintenant, on leurs reproche leur préparation et leur qualité de jeu.
Pas facile de comprendre les québécois..
Ils exigent d’être les meilleurs ! Quand les athlètes réussissent, c’est que la compétition est trop faible. Se hisser parmi les 5 meilleurs au monde est un exploit que peu d’humains peuvent se permettre. Ce sont toujours des sportifs hors du commun, même s’ils ne sont que des « amateurs ».
Nos médaillés sont des exemples pour nos futurs jeunes sportifs.
Pourquoi toujours essayer de limiter leur rayonnement ???
Personnellement, je trouve un peu futile toutes ces attaques et je déplore également le fait que Lise Payette voit une cause féministe à défendre avec ces médailles. Je ne suis pas d’accord avec le fait non plus que ces médailles ont été remportés sans grand mérite. On peut néanmoins affirmer que certains sports ont un peu moins la côte d’appréciation du public. Néanmoins, tous nos sportifs ont du mérite que ce soit ceux qui ont gagné ou ceux qui ont perdus. Pour beaucoup de ces sportifs, le simple fait de participer aux jeux olympiques était le plus beau des présents que l’on pouvait leur faire.
Madame Payette, dont je respecte les positions, s’en serait prise aux commentateurs sportifs. Sans être un lecteur de ses chroniques, ni de celles non plus de ces journaux à sens unique qui ne mettent en valeur que le point de vue de l’establishment, qui montrent leurs couleurs partisanes fédéralistes et la plupart du temps libérales avec un sans gêne à faire hurler, je prends pour acquis que ce sont certains commentateurs sportifs comme elle le dit elle-même qui font l’objet de son ire. Pourquoi se le cacher, il y a de ces commentateurs sportifs dont les visions sont celles des pires adjudants qui soient, avec des références mentales qui en font au mieux les pires représentants d’un certain esprit militaire et au pire, des plus minables représentants de la palette politique. C’est la ligue mineure des thuriféraires des surhommes, des nietzschéens sans culture. Ce n’est certainement pas parce qu’elle s’attaque à ce genre de molosses sans dents qu’il faut que la gent masculine au grand complet se sente concernée par ses propos.
Est-ce dire pour autant qu’il faille regarder les hommes et les femmes comme s’il n’y avait qu’une règle de grammaire obsolète qui les sépare, donnant un sexe pour le masculin et un autre pour le féminin. Certes non. Il ne viendra à personne de sensé de penser que les femmes peuvent faire montre de puissance musculaire à l’égal des hommes, même si la plupart des athlètes féminines pouvaient asséner à bien des hommes une correction dont ils se souviendraient longtemps et pas seulement en raison du coup classique de la défense féminine en combat rapproché. Rendons donc à Yves ce qui est à Yves et à Yvette ce qui est à Yvette.
Madame Payette, avez-vous déjà chaussé des patins et tenu un bâton de hockey dans vos mains? Je ne voudrais pas trop m’avancer sur cette question mais, selon moi, la réponse est non. Il est alors facile de lever le nez sur la médaille remportée par l’équipe féminine de hockey et, par le fait même, d’oublier tous les efforts et les heures d’entraînement que ces joueuses ont dû mettre pour arriver là. J’admets que la compéttiion n’était pas forte mais pouvons-nous arrêter de nous dénigrer et nous féliciter plutôt d’être les meilleures. Si les Américaines avaient remporté l’or à ce sport, je suis assurée que leurs compatriotes auraient été fiers de leur victoire et n’auraient pas mis l’accent sur les mauvaises performances des autres équipes. Lorsque nous ne gagnons pas de médailles, nous ne sommes pas contents, si nous en gagnons, nous disons ne pas les mériter. Ce n’est sûrement pas avec une attitude comme celle-ci que nous allons devenir un grand pays fier de ce qu’il est et fier de tous les gens talentueux qui y vivent. Rappelons qu’une présence aux olympiques n’est pas donné à tout le monde et qu’il est plus facile de critiquer les performances des athlètes avec une manette de télévision dans les mains plutôt qu’avec des patins ou des skis dans les pieds. Soyons fiers de nos réussites et si les autres pays ne sont pas à la hauteur tant pis pour eux, ils n’auront qu’à mettre plus d’heures d’entraînement et d’énergie lors des prochains jeux. Nous ne sommes pas pour les laisser gagner (comme nos parents le faisaient lorque nous étions petits) pour ne pas qu’ils aient de la peine. À tous les athlètes canadiens, je vous lève mon chapeau. Félicitations à ceux qui se sont mérités une médaille et pour vous, Madame Payette, je ne vous donne même pas la médaille de participation…
Bonsoir Messieurs,
Ce soir, avec la complicité souhaitée de votre équipe de validation – qui m’accorderait les critères de validation – je vais tenter de faire une pierre deux coups de cette seule réplique.
Le tout pour moi a commencé dimanche dernier, en écoutant Tout le Monde en Parle. Ça s’est poursuivi ce matin, en vous lisant dans la version imprimée de votre revue. Et ça va se terminer là, ce soir, alors que j’ai quelques questions pour vous, questions auxquelles je n’ai cure que vous répondiez – de les poser me suffira.
Vous vous êtes lus, vus, entendus, vous tous ?
Sans blague, avez-vous décidé à go de tous vous taper dessus à qui mieux mieux jusqu’à ce qu’il y ait vainqueur et qu’on lui remette le sceptre de la répartie ?
D’abord c’est M. Brathwaite qui nous a fait savoir son dépit pour on ne sait qui, ensuite c’est M. Laferrière qui s’en prend à vous, M. Martineau, ce qui vous irrite et vous amène à votre tour à lui répliquer. ( »C’est lui qui a commencé » vous dites ? On s’en fout !).
Puis, dans un élan tout aussi vengeur, vous, M. Desjardins, vous en prenez à Mme Payette, occupée comme souventes fois à vilipender les hommes.
Sans oublier, évidemment, cet épique duel entre MM Fillion et Lepage, alors que l’insipidité y fut contrée par l’approximation.
C’est à se demander si l’idée ici n’a pas été de créer une toute nouvelle version du spectacle réalité, du genre »je te plante, tu me plantes, il me plante, nous nous plantons, vous vous plantez, ils se plantent – et à la fin on verra bien qui cueillera les choux ! » ?
Un show qui consisterait à appliquer le ridicule dans la convergence. À moins que ce ne soit pour nourrir le ridicule de la convergence ? Ou encore de démontrer la convergence du ridicule ?
Je ne sais trop. Peu importe. Chose certaine, c’est ennuyant.
Je ne sais pas.
Y a comme un relent de catholicisme qui ne me plaît pas dans toute cette histoire. C’est culturel, ça nous passe sous le nez sans qu’on s’en aperçoive, parce que c’est dans les moeurs. Mais quand même. Ce qui m’achale, c’est le mérite. Et la « qualité » de la satisfaction qu’on devrait en tirer.
Non seulement on se compare, mais on se jauge au mérite. Incapables d’apprécier l’absolu. Comme si c’était trop facile, comme si c’était sale. Voyons, on ne va pas se donner une tape dans le dos pour ÇA. C’était les doigts dans le nez. Ma grand-mère aurait fait pareil.
Ce qui me rappelle.
La femme enfantera dans la douleur. (Elle va le mériter son bébé, elle va l’expier son péché !!)
Du coup, on met un peu de compétition : celles qui vont accoucher naturellement, contre celles qui vont prendre l’épidurale. Il y a aura nécessairement des femmes plus méritantes, non ? Et les enfants de ces femmes méritantes auront sans nulle doute plus de valeur que les autres ! Non ?
Y a encore et toujours cette maudite notion de gagner son ciel. Gagner son pain à la sueur de son front. Mériter.
Le « triomphe sans gloire », c’est un peu de baume intellectuel pour soulager sa culpabilité devant quoi ? Devant une situation qui s’est produite plus aisément que prévu. Pour se soulager la conscience devant l’Autre, qui n’a pas eu de chance, ou les mêmes conditions de réussite. Une réaction sociale, pour s’excuser d’être bien tombé.
Ce n’est pas purement noble.
C’est cracher dans la soupe et être incapable d’apprécier ce que l’on a. Sueur ou pas.
Lise Payette n’a pas toujours tort, mais elle ne vise pas dans le mille toujours non plus. Sa position féministe est bien ancrée et il est certainement vrai qu’elle avait souvent raison de fustiger contre un establishment masculin qui semblait se valoriser du fait d’écraser, dénigrer et asservir la moitié féminine. Moitié qui, rappelons-le aux misogynes qui s’ignorent, est la moitié qui complète le tout. Pourquoi existe-il encore des gens qui se complaisent dans l’absence de vraie équité salariale entre les sexes, dans les doubles discours de taverne qui semblent se redorer en voyant une supériorité masculine en x domaine, preuve d’une mesquinerie sociale qui, quoique plus rare qu’il y a 30 ans, existe encore.
Celà dit, les commentaires de Mme Payette sont comme un leitmotiv lancé un peu à toutes les sauces: si le chapeau fait, portez-le… Donc son interprétation biaisée s’explique du fait qu’elle a souvent été témoin de cette dichotomie sociale malsaine. Malgré elle, son jugement est teinté toujours par cette vision déformante. Un Don Quichotte moderne qui se lance vers des moulins à vent en écrivant des articles destinés à pourfendre les mals-pensants masculins. Ceux qui la lisent y comprennent peut-être qu’elle se trompe dans son interprétation, grand bien leur fasse, leur jugement auto-critique leur permettre de lire entre les lignes et de ne pas prendre le discours au pied de la lettre.D’autres ne voient que du feu.. tant pis, leur éducation n’est pas vaine et graduellement, ils sauront tirer les leçons au lieu de gober le contenu des textes comme une parole divine.
Comme M. Desjardins je suis pour l’égalité entre les sexes, et moins que Mme Payette pour une supériorité féminine. 2 wrongs don’t make a right.C’est pas parce que la femme fut dominée autrefois qu’on doit inverser les rôles.Egalité par contre oui.Pourtant il est vrai que le nombre supérieur de médailles féminines aux JO comparé aux hommes est dénigré par certains, justifiant l’ire de Lise!
La connerie n’a effectivement pas de sexe ni d’âge, non plus de couleur ni de religion. Nous ne devons pas le respect automatique à quelqu’un qui est né avant nous. L’ancienneté n’est pas un gage de sagesse. Ce n’est pas non plus parce qu’une personne a fait de grandes réalisations ou qu’elle fait partie d’une minorité visible qu’elle a le droit de faire, de dire et d’écrire n’importe quoi.
La controverse fait sans doute l’affaire de l’employeur « convergent », mais je crois que mme Payette devrait d’elle même se retirer et prendre une retraite paisible et bien méritée. Ce n’est pas la première connerie qu’elle nous balance dans sa nouvelle carrière de chroniqueuse et il faudrait se retirer avant que le monument ne se fasse trop égratigner et que nous en gardions un mauvais souvenir.
Quand on commence à se demander si les médailles qu’on a gagné aux olympiques ont moins de valeur parce qu’elles ont été été gagnées par des femmes, on ne vit pas au même siècle que les autres.
Je suis désolé, mais pendant la période olympique, à chaque jour, lorsque je rentrais du travail, la première chose que je faisais c’était de demander à ma femme ou à mes enfants si on avait gagné des médailles aujourd’hui, et si oui, combien et de quelle couleur. Jamais je ne me suis demandé si les médailles venaient des hommes ou des femmes. Et pourquoi je l’aurais fait? Peu m’importe si elles venaient des hommes ou des femmes. Et pour preuve, lorsqu’on montrait le tableau des médailles, il y en avait qu’un seul, hommes et femmes confondus.
A postériori, on peut peut-être se demander pourquoi les femmes canadiennes ont eu tellement de succès à Turin, mais ça ne leur enlève sûrement pas leurs succès. Ça ne peut être qu’une motivation supplémentaire pour les hommes pour les prochaines olympiques à Calgary. Si ça peut forcer tout le monde, autant les hommes que les femmes, à se surpasser et à aller chercher encore plus de médailles, je n’ai rien contre ça.
Parce qu’en bout de ligne, une médaille olympique, c’est une médaille, qu’elle vienne des hommes, des femmes, du Québec, de l’Ontario, de l’ouest, de l’est, du nord, peu importe.
De toute façon, comme ils disent, l’important ce n’est pas de gagner, mais de participer…
Payette ou pas de Payette, j’ai l’impression que vous prenez mal certaines vérités.
Mais, bien sur qu’il y aura toujours certains gens pour lever le nez sur les médailles remportées par les filles. C’est évident, que ces médailles-là, selon bien des gens, n’aient pas la même valeur que celles des garçons.c’est une question de sexisme. Car, oui monsieur, il y en a encore du sexisme, juste un petit peu moins qu’avant. Par contre, je n’aurais pas été jusqu’à dire que Mme Payette dénigre le genre masculin, j’irais juste dire qu’elle a touché une corde sensible.la votre !
Alors, Il est où le problème?!
À chaque jour, dans nos bons journaux, des écriveux dénigrent des femmes sur la base de leur mysoginie notoire et de leur machisme folklorique. Tous les jours, des teneux de crachoirs dans nos bonnes radios populistes disent des énormités sur le dos des femmes, comme par nostalgie du bon vieux temps où elles étaient bien à leurs places, à la maison, torchant mari et enfants et fermant sagement leurs gueules, de peur de déranger l’être suprême, l’homme, ce maître de l’univers, seul capable de diriger famille et pays, seul capable de penser correctement et surtout de l’exprimer.
Ceux qui nient ces réalités sont les mêmes qui depuis une vingtaine d’années s’acharnent à démoniser le féminisme et bien entendu, les féministes, ces enragées, ces hystériques, comme ils disent. Comme si aujourd’hui, il était devenu inutile de dénoncer les injustices fondées sur le sexe puisque des folles (nos mères et nos grand-mères) l’ont fait dans le passé et que cette question a été réglée une bonne fois pour toutes.
Il est donc de bon ton aujourd’hui de faire passer le féminisme pour une idéologie réactionnaire visant l’extermination de tous les hommes et les féministes pour des lesbiennes frustrées et castratrices qui rêvent d’un monde dirrigé uniquement par des femmes où les hommes seraient réduits au statut d’esclave.
J’ai entendu ces machos finis à la télé, dénigrer l’exploit de ces filles pionnières dans un sport émergeant (hockey féminin) aux olympiques. Quand on essaie de diminuer la valeur des effors qu’elles ont founi depuis plusieurs années pour en arriver là, il y a plus que de la condescendance de têtes enflées de journaleux minables trop habitués à côtoyer le glamour du vrai hockey professionnel où la danse des millions occulte les moindres qualités sportives. Je vois dans ce dénigrement un getes éminemment dédaigneux et méprisant, voire sexiste.
Je n’ai pas lu le texte de Lise Payette. Je ne lis jamais ses textes. Mais là je ne peux qu’être d’accord avec elle.
Réagir à une chronique de Lise Payette? Pourquoi? Est-ce qu’il y a une seule personne qui est d’accord avec elle ou qui trouve ses propos intéressants?
Apporte-t-elle une perspective nouvelle sur des sujets importants?Si vous avez répondu non, vous devez vous demander pourquoi vous lisez une réaction à une réaction à une chronique de Lise Payette , non?
C’est qu’en posant la question, je me suis rendu compte de ma propre imbécilité à réagir.
Le sujet de votre chronique M.Desjardins fait preuve d’un « timing » plutôt désolant.C’est au-jourd’hui la Journée internationale des Femmes et vous auriez pu aborder la question féminine sous un angle plus approprié mais voilà,vous avez choisi de taper sur la tête d’une féministe en bon élève de M.Martineau pour qui Lise Payette est la tête de turc préférée.Laissez-moi vous dire qu’en terme de réalisation personnelle,je doute que vous arriviez à la cheville de cette femme qui a élevé seule ses enfants tout en se réalisant sur le plan personnel à une époque où la place de la femme était encore à la maison et où il était mal vu de se dire féministe.Vous êtes-vous donné la peine de lire son autobiographie avant de décider de lui tomber dessus à bras raccourci?Elle pourrait vous apprendre bien des choses sur ce que cette femme et d’autres comme elle (la journaliste Judith Jasmin,Simone Monet-Chartrand)ont traversé comme épreuve pour parvenir à leur indépendance.Elles ont été des résistan-tes et des battantes et à ce titre,elles ont droit à tout mon respect et au vôtre M.Desjardins. C’est grâce à ce genre de femmes si nous pouvons prétendre aujourd’hui à un peu plus d’é-galité.Quant aux jeunes femmes d’aujourd’hui qui lèvent le nez sur leurs ainées,je n’ai qu’une chose à dire:quand on ignore l’histoire,celle-ci a tendance à se répéter.Il y a eu des pas immenses qui se sont faits mais il y en a encore beaucoup à faire et s’assoir sur ses
acquis n’est vraiment pas la bonne attitude à prendre.
Dans votre prochaine chronique M.Desjardins pourquoi ne pas aborder le sujet de l’équité salariale par exemple,ou celui des tâches ménagères qui sont encore assumées à 80% par les femmes ou du manque de représentation de celles-ci aux différents paliers de gouver-nement?Ce serait certainement plus instructif que cette minable réaction épidermique sur le dos d’une femme qui ne mérite guère votre mépris…
P.S:De plus elle a raison ne vous en déplaise…
Je suis tout à fait en accord avec ce texte. On dirait qu’aux olympiques (particulièrement ceux d’hiver qui veut veut pas sont pratiqués par moins de pays que les jeux d’été) il y a toujours des disciplines obscures qui fait que les 2-3 experts en le domaine sont déjà assuré de monter sur le podium. Doutions-nous un instant de la force de l’équipe canadienne de hockey ? Bien sûr que non. Cela faisait que c’était assez plate à regarder merci. Par contre, je trouve qu’on ne doit pas enlever ces disciplines car la seule manière de les faires évoluer c’est en les faisant connaître. Et justement, il y a peut-être des gens dans d’autres pays qui auront le goût de les pratiquer et ainsi la compétition naîtra. D’ici là, il faut faire avec le spectacle que l’on a.