La disparition du tabac de tous les lieux publics, y compris bars et restos, nous promet de meilleurs jours, du soleil à l'année, de la fraîcheur et des effluves de brise printanière semblables à ceux que proposent les feuilles de Bounce que l'on balance sans compter dans la sécheuse avec jeans et t-shirts.
De l'air pur, on vous le jure. Des p'tits cumulonimbus plutôt que d'épais nuages de nicotine, et des poumons tout roses plutôt que ceux, presque nécrosés, qu'on nous montre sur les avertissements qui enluminent les paquets de clopes.
Aussi, il sera interdit de fumer en terrasse, ou à l'entrée des édifices, afin de préserver la qualité de l'air pour tous.
Dieu que nous vivons une époque bénie, dites-vous?
À Toronto, où l'on a d'ores et déjà interdit la cigarette dans les restos et les bars, le département de la santé publique affirmait en 2004 que la pollution de l'air ambiant provoque un peu moins de 2000 décès, et au moins 6000 hospitalisations par année (source: The Globe and Mail). Les mêmes experts estiment que l'espérance de vie de Torontois souffrant de maladies respiratoires peut être réduite d'une décennie s'ils sont soumis en permanence à l'air vicié de la ville.
Alors pendant que l'on évince les fumeurs des lieux publics afin de sauver des vies, des milliers et des milliers de voitures se succèdent bumper à bumper sur les autoroutes à quatre voies qui convergent vers le centre-ville, diffusant monoxyde de carbone et cent mille autres merdes dans une atmosphère déjà alourdie par un smog qu'alimentent les industries environnantes, les systèmes de chauffage, de climatisation, et quoi encore.
Au même moment, Blue Flag, un organisme qui conscientise la population de nombreux pays à l'état des plages naturelles, nous apprend que le système d'égouts pluviaux de Toronto ne fournit pas à la demande lors de tempêtes – pour cause d'étalement urbain et de surpopulation -, ce qui provoque le rejet de déchets toxiques à proximité de ses plages. De quoi vous rameuter les Rolling Stones et une pléthore de vieux bands de rock canadiens en moins de deux.
Mais revenons chez nous, et à la fumée du diable.
Dans tout le Québec, on estime qu'environ 80 personnes par année meurent d'un cancer du poumon à la suite d'une exposition prolongée à la fumée secondaire, et si on en croit les données de recherches américaines, on pourrait aisément multiplier par 10 les victimes de maladies cardiaques mortelles dues à ces mêmes boucanes (source: Agence de la santé et des services sociaux du Québec). Des chiffres parfaitement dérisoires en comparaison de ceux qui concernent les effets de l'air ambiant.
Cela dit, la loi interdisant l'usage du tabac dans les lieux publics n'est pas mauvaise en soi. Ce qui agace, c'est l'hypocrisie du discours qui l'accompagne, ou si vous voulez, le mensonge voulant que la disparition de la fumée de cigarette change quoi que ce soit à la qualité de l'air que l'on respire.
Cela me rappelle une de ces petites anecdotes dont vous êtes friands, vous qui appréciez que le chroniqueur livre des morceaux de sa vie, ramenant toute l'absurdité du monde à l'échelle de sa minuscule existence.
Il y a un peu plus de trois ans, alors que j'étais journaliste spécialisé en musique, je couvrais les FrancoFolies à Montréal, où je séjournais pour une dizaine de jours. Au sortir du bureau de Voir, j'enfilais un short, un t-shirt, et partais faire mon petit jogging quotidien qui me menait jusqu'au parc Lafontaine, dont je faisais le tour quelques fois avant de revenir, sous un soleil aussi assommant qu'une chape de plomb ou une chanson de Dany Bédar. Un 10 kilos tranquille, sans m'énerver. Chaque fois, quelques minutes après m'être assis pour récupérer, sur le perron de l'appartement où je résidais, la même sensation d'irritation, de congestion. Chaque jour, le même caillot de sécrétions brunâtres dans le nez. Un concentré de la merde que tous les citadins respirent quotidiennement, même s'ils ne fréquentent aucun bar ni resto où l'on fume.
Posons donc une question qui, dans ce contexte, est parfaitement légitime: alors que les cas de cancer du poumon se multiplient (cause principale de décès au Québec) tandis que le nombre de fumeurs diminue, la chasse sans merci que l'on fait à la boucane secondaire servirait-elle, bien ironiquement, d'écran de fumée?
En fait, c'est comme si en invoquant le retour à un air pur qui n'existe tout simplement plus en zone urbaine, les gouvernements, complices de cette dégradation de l'atmosphère, cherchaient surtout à se donner bonne conscience.
Un peu comme une pute qui voudrait se refaire une virginité.
On n’est pas si coupable que çà les fumeurs, notre boucane dérange, on nous interdit les bars et les restaurants, on nous met dehors, à neuf mètres des édifices publics, comme il y en d’autres de l’autre côté de la rue qui exigent une distance de neuf mètres aussi, on est condamné à fumer en plein milieu de la rue, directement exposé aux échappements de gas toxiques des véhicules déambulant pare-chocs à pare-chocs, à se faire écraser dans le trafic, pourtant la peine de mort est abolie au Canada. La pollution des villes nous tue à petits feux, on fait de nous les fumeurs de cigarettes des criminels, alors qu’il n’y a qu’en prison que l’interdiction de fumer ne s’appliquera pas, à bien y penser un casier judiciaire bien rempli et un internement nourri-logé nous rendrait la liberté que nous avions acquise depuis que les premiers colons ont fumé le calumet de paix. Avis aux futurs propriétaires de condo sur les pentes du Mont Orford, on ne fume pas dans un parc national, les sentiers sont du domaine public et les magôts pourraient provoquer des feux de forêts.
Je ne commencerai pas ce commentaire en disant que cette loi n’est qu’un symbole d’hypocrisie et de discrimation envers les fumeurs. Je ne dirai pas non plus que les gouvernements se donnent bonne conscience en voulant éviter à tout prix la hargne des nons fumeurs.
Je ne parlerai certainement pas des innombrables taxes que les gouvernements percoivent sur la vente du tabac. Et je n’oserai pas non plus affirmer haut et fort que l’accord de Kyoto semble moins importante que la fumée secondaire des affreux fumeurs qui pulvérisent les poumons roses des charmantes dames de la haute ville de Québec ou d’Outremont à Montréal.
Non, je ne dirai rien de tout cela, car la loi est là.
La loi est déjà mise sur place pour le meilleur et pour le pire. Le pire étant de se fermer les yeux sur les compagnies qui peuvent enfin respirer de l’air pur…
Non, je ne dirai rien de tout cela!
Si j’abonde dans votre sens pour conclure que la pollution constitue un fléau important et que l’interdiction du tabac ne règlera pas tout, je me réjouis de la loi qui prendra vigueur à la fin mai. En fait, j’ai tellement hâte que j’ai l’impression que le temps s’étire à n’en plus finir.
Vous l’aurez deviné. Je ne fume pas et n’ai jamais pu comprendre qu’on puisse volontairement respirer cette malodorante substance. Je ne fréquente plus les bars depuis longtemps et me tient aussi loin que possible des lieux où l’on fume encore.
Il m’arrive toutefois d’apprécier un bon repas au restaurant. Rien n’est plus désagréable que de sentir, venant du bout de la salle, là où la section le permet, les effluves insistants du tabac. Essayez ensuite de savourer pleinement votre plat, de vous amuser à identifier les subtils épices qui le rehaussent. Le foutue puanteur s’incruste dans vos narines pour y prendre toute la place. Elle vous envahie jusqu’à interférer sur le message que vous transmettent vos papilles. Quelle frustration!
Et que dire de la généreuse bouffée que je me tape chaque jour, en rentrant au boulot, lorsque je dois traverser la haie de fumeurs qui fait le pied de grue à la porte de l’édifice. Je suis capable de retenir mon souffle un bon moment mais je préfère le faire volontairement, en piscine, que par obligation dès le matin.
Et c’est sans compter sur mes fils, âgés de la jeune vingtaine, qui rentrent tard le soir après une charmante sortie entre amis. Je me réveille, la nuit, me lève pour aller faire pipi et cette odeur tenace, qui s’est incrustée dans les manteaux, les pantalons, me tombe littéralement sur le cour. Mes fils ne sentent rien. À force d’être exposé à la substance, j’imagine que le nez, en guise de défense, en vient à déconnecter certains circuits.
J’attends donc avec impatience que la nouvelle règlementation soit appliquée. Non ! Ça ne réglera pas tous les maux mais cela nous libérera au moins le nez et les papilles.
Quand on parle de la cigarette que j’ai abandonnée il y a exactement 152 jours, je suis tout à fait d’accord que le gouvernement est un acteur important dans cette grande arnaque que celle de vouloir préserver la santé des gens en imposant la censure aux fumeurs dans les endroits publiques.
On parle d’une drogue dure quand on parle de la cigarette et on tente de faire croire que l’on veut la santé de tous alors que l’on en permet la vente…c’est qui l’cave?
Depuis que j’ai vu le film « L’Initié » que je recommande à tous, j’ai ouvert les yeux un peu plus.
Si on voulait vraiment épurer le ciel, à tout le moins on interdirait les voitures dans les centrevilles…pas une imposition de taxe.
Et en terminant, tant qu’à permettre la vente d’une drogue dure comme la cigarette, pourquoi on ne remettrait pas en vente le « Coke » original avec la cocaine comme produit de base…me semble que tout le monde serait plus performant donc rentable pour les gouvernements…
Dites-moi que c’est une tendance qui va s’inverser puisqu’elles finissent toujours par s’inverser. Dites-moi que je ne suis pas le seul à me sentir complètement débile quand le gouvernement doit à coups de millions nous rappeler que c’est pas bon fumer, que c’est pas bon le jeu, que c’est pas bon trop manger ou faire du vélo sans casques. Dites-moi que vous n’approuvez pas ces lois cousines de la dictature avec leurs faux-prétextes bonbons qui ne flattent que les idées défendues par des groupes de pression ! Vous est-il déjà arrivé de penser que le président du lobby anti-cigarette était pyé pour faire sa job ? Et qui veut perdre sa job ? Et qui ne voudrait pas stopper le cancer ? On retire l’être humain capable de fsaire des choix du centre décisionnel pour lui imposer le « bon sens » de la majorité basé sur une crainte hypothétique qui surviendra de toute façon.. après tout, pourquoi regarde-t-on l’historique de sa famille pour en découvrir les maladies qui pourraient nous affecter ? La cigarette n’est tout de même pas imbriquée dans notre génétique ! On a pas vaincu le sida, on avance trop lentement contre les divers cancers, shti on arrête pas de vieillir malgré toutes les chirurgies… putain, se pourrait-il qu’en fin de compte, nous ne soyons pas immortel ? Alors franchement, voulez-vous vraiment passer votre vie à éviter tous les risques qui pourraient entrainer des maladies plus tard ? Si tel est le cas, enfermez-vous chez vous, n’ouvrez plus les yeux pour regarder la télé pour le stress, n’ouvrez plus les fenêtres dû aux rayons de soleil, n’ouvrez plus la bouche l’air que vous respirez pourrait vous donner de l’asthme, un cancer du poumon, de la gorge, une gingivite.. bouchez vous les oreilles aussi… et vous êtes déjà mort.
La vie, c’est prendre le risque de vivre.
Je crois qu’il ne faut pas mélanger les choses. De un, il y a la fumée du tabac avec les désagréments qui viennent avec. De deux, il y a la qualité de l’air dans les villes. L’un et l’autre sont deux sujets totalement différents qui n’ont à peu près rien en commun.
Pour la fumée du tabac, c’est la qualité de l’air dans les lieux publics dont il est question, surtout à l’intérieur des établissements, commes les restos et les bars. À ces endroits, la fumée de cigarette est un désagrément pour tous, tant pour la fumée qui a un impact sur la santé que pour la senteur qui reste sur les vêtements.
Pour la qualité de l’air en ville, c’est la pollution qui crée ça et c’est un problème qu’il faut régler aussi. Rien à voir avec la cigarette.
Si je comprends bien le raisonnement de M. Desjardins, parce que la qualité de l’air dans les villes est médiocre, il ne faut pas enlever le droit de fumer dans les lieux publics car c’est hypocrite d’agir de la sorte. Je crois que c’est une façon bien discutable de détourner le débat sur la loi interdisant de fumer arrivant à la fin du mois de mai. L’un et l’autre n’ont rien à voir ensemble.
Je suis en accord total avec la décision du gouvernement d’interdire la cigarette dans les lieux publics, on ne s’en portera que mieux. Je suis une ex-fumeuse de quelques mois à peine, et je me réjouis à l’idée de pouvoir sortir dans les bars sans être entourée de fumée.
Mais, je me plais à croire aussi que le gouvernement a voulu se donner bonne figure en prenant cette décision-là. Ne serait-ce que pour être concordant avec tous les moyens qu’il a pris au cours des dernières années afin de sensibiliser la population, il n’avait pas le choix d’en venir là un jour ou l’autre.
Mais pour moi, la vraie victoire sera quand le dit gouvernement arrêtera de s’enrichir à même les taxes sur la cigarette, et à même les taxes sur tous les produits polluants. Car, s’il est vrai que la cigarette tue, le capitalisme malsain aussi.
Je souhaite un gouvernement qui sera cohérent et qui acceptera enfin d’améliorer la santé de sa population en allant aux vrais problèmes, et non en votant des lois pour se donner bonne figure.
Alors si je comprend bien cette loi sur le tabac dans les endroits publique est inutile parceque » dewowe » il y à la pollution ?
Et il n’y a que 80 personnes qui meurent à cause de la fumée secondaire , pourquoi en faire tout un plat ? Hein !
WoW ! Mr. Desjardins , c’est pas fort cette semaine comme commentaire . La cigarette à l’intérieur fait fumée les gens malgré eux , la cigarette a l’intérieur scrape la moitié du repas de quelqu’un quand le voisin compulse sur sa chère drogue publiquement , à l’intérieur l’espace est réduit , alors l’intensité de l’impact est plus grand . Le problème de la pollution à l’extérieur ne justifie pas la pollution par la cigarette a l’intérieur ! Et les gens qui on des problèmes pulmonaire on assez d’endurer la pollution extérieur sans être obligés de s’exposer aux amants de la nicotine.
Je suis un ancien fumeur et je ne fume plus depuis 10 ans . Je ne me considère pas comme un radical et chez moi la visite a le droit de fumée . MAIS J’AI TRÈS HATE QUE CETTE LOI ENTRE EN VIGUEUR !
Oui, l’air vicié des villes nous tue. Je viens du Saguenay. Quand ils viennent ici, les gens de Montréal croient qu’ils viennent respirer l’air pur de la campagne. Ouais, une bonne bouffée d’Alcan, ça fait toujours du bien. Oui, l’air est pollué et on a encore beaucoup de chemin à faire, mais il faut commencer quelque part. On empêche les gens de fumer à l’extérieur, on encourage le transport en commun. Nous sommes plusieurs millions de personnes au Québec, faut pas s’attendre à ce que tout le monde accepte de changer ses habitudes du jour au lendemain! On commence quelque part et on pousse doucement pour que le changement se fasse.
Que cache l’emphase considérable accordée par l’état au tabac devenu disgracieux? Les taxes sur le tabac rapportent plus à l’état qu’aux compagnies de tabac. Pendant ce temps, on ne parle plus des produits chimiques dans la nourriture, dans l’eau et de l’air que nous respirons à l’extérieur. L’état s’occupe de vous en tuant le diable, comme si la cigarette était devenu ce personnage et que outre ce dernier, il n’y avait que des anges.
Les taxes sur le tabac couvrent plus que le coût des soins de santé s’y rattachant. Un reportage télévisé récent en faisait part. Le nombre de cas de cancer se multiplient et ne sont pas tous associés à la cigarette, loin de là. On semble pourtant ne retenir que ceux qui lui sont attribués. Pour se donner bonne conscience, comme si on se préservait de la peste avant toute chose.
Tant la cigarette se voulait un geste sociable dans le passé, un point de rencontre, tant elle est devenue un comportement anti-social rejeté et placé au banc des accusés. Vaut mieux des couteaux dans les écoles que des cigarettes dans les lieux publics. Les couteaux dorment après tout.
Même si je suis d’accord avec l’interdiction du tabac dans les lieux publics, je dois avouer que vous frappez juste avec la pollution automobile. Pourtant, ces deux industries polluantes ont réussi à nous faire croire, population comme gouvernement, que leurs produits étaient utiles, importants et essentiels à notre bien-être.
Alors qu’un producteur de tabac, à la naissance de cette industrie, à réussi à influencer un sénateur américain pour soustraire ce produit aux études de la FDA, alors qu’on ne peut soustraire ni nourriture, ni médicament de cette agence, un constructeur automobile de Detroit a lavé le cerveau des gens afin de faire disparaître tramways et autobus des villes. Résultat de ces deux actions: augmentation de la pollution et des maladies.
Si on connaissait les histoires quant à la naissance des industries (faussement appelées personnes « morales »), surtout la part d’ombre qu’elles ne veulent pas qu’on sache afin de conserver leur supposée pureté, on se rendrait compte que nous ne sommes que les des objets consommateurs et dépensiers afin de toujours enrichir la même minorité.
Eh oui ! Il est encore des gens pour qui transport en commun rime avec perte de temps et « pas question qu’il y ait d’autres humains dans mon espace vital ». Il est encore des gens qui vont au dépanneur du coin avec leur char. Il est encore des gens qui font des ballades en auto juste pour le plaisir comme dans le temps. Il est encore des gens qui préfèrent investir dans le pétrole plutôt que dans un bon manteau d’hiver et un bon vélo. Il est encore des dirigeants municipaux qui préfèrent construire des autoroutes plutôt que de revitaliser le système de transport en « comme eux » et de complexifier le réseau cyclable. Et après ça on se plaint du coût du système de santé, on s’énerve à propos de l’obésité, des cancers, des maux de dos et du stress… Il faudrait peut-être que les individus formant cette belle collectivité fassent preuve d’un peu d’imagination et de cohérence. Après tout, si nous avons été conçus avec des pieds, ce n’est peut-être pas pour peser sur le gaz de l’un et sur le break de l’autre…
Selon The Toronto Star- voyez-vous, j’ai comme qui dirait une certaine réluctance à parcourir The Globe & Mail-, selon The Toronto Star donc, l’air de l’Afghanistan est irrespirable pour nos preux soldats canadiens.
Je suis un fumeur. Oui, je fume et depuis très longtemps. Depuis ma tendre enfance pour tout vous dire. J’avais tout au plus 5 ans lorsque qu’un cousin m’a initié au volupté du tabac. Je ne vous direz pas mon age mais mon garçon finit cette année son secondaire. Non il ne fume pas et depuis longtemps il m’exhorte pour arrêter. Mais que voulez vous j’AIME FUMER. Les quelques fois ou j’ai arrêté furent terrible. Nervosité, irritabilité, compensation par la nourriture, insomnie, non vraiment ce furent des périodes de ma vie très désagréable. Donc, j’ai résolu de fumer avec modération plutôt que de m’imposer une tel tyrannie. Alors depuis je fume dans les moments qui me sont les plus agréables et de façon conviviale lorsque c’est possible. Mes moment préférés sont après les repas avec un bon thé ou en m’adonnant à la lecture en fin de soirée. Ou encore en prenant une bière avec des amies.
J’avoue que l’interdiction de fumer dans tous les lieux publics m’agace royalement. J’en ressent de la discrimination et une intolérance qui me frustre sans que j’y puisse rien faire. Je me sent comme le méchant celui qu’on regarde comme un mécréant. J’avoues que je suis de plus en plus gêné de fumer en public. Les non fumeurs sont de plus en plus intolérant.
On avait déjà séparé les lieux public entre fumeurs et non fumeurs maintenant on ne veux plus de nous même aux portes. S’il y avait eu un peu plus de tolérance on aurait pu faire des lieux fumeurs et d’autres ou c’est interdit. Non la mafia de la santé à imposé sa dictature et si ça continue je serais peut-être obligé de m’approvisionner au noir bientôt. En attendant j’en fume une bonne en vous écrivant.
Bien que je ne sois pas un adepte de la clope, je ne peux que me réjouir du fait que cette dernière viendra plus rarement me polluer la vie. Toutefois, il ne faut pas être dupe et considérer que la disparition de la cigarette des lieux publics suffira à nous abreuver en air pur. Le problème se situe ailleurs. L’automobile, la pollution industrielle, l’étalement urbain POUR NE NOMMER QUE CEUX LA sont probablement 1000 fois plus polluants que la cigarette.
Alors la question qui tue : SI CETTE LOI N’ÉTAIT QU’UN ÉCRAN DE FUMÉE ?
Il ne faut pas oublier qu’au même moment que cette loi entrera en vigueur, la majorité de nos engagements pris lors de la signature du protocole de Kyoto demeurent caduques. Alors qu’est-ce qui pollue d’avantage : une Camel ou un véhicule utilitaire sport ? !000 fumeurs ou une seule usine de produits chimiques ?
Comprenons-nous bien, je ne veux pas défendre les fumeurs, mais soulever la vraie question : veut-on réellement faire quelque chose en matière de protection de l’environnement au Québec ?
Bonjour,
Oui, comme vous dites un écran de fumée. Voir sur le site de : Pour un air pur: http://www.alap.qc.ca Voir le relevé des particules fines (qui cause des maladies et tuent) au Québec versus le reste du Canada. Les particules fines causée par le chauffage au bois 47.5%, et les camions diesel, champion canadien.
Nous n’avons jamais été autant dans la fumée, surtout dans les quartiers résidentiels où le smog est presque permanent.
Le ministre Couillard vit-il sur une autre planète? J’ai entendu dire qu’il aimait le cigare et que les lieux pour fumeur de cigare sont épargnés est-ce véridique?
Merci de me répondre sur cette question.
Si les gens veulent fumer, qu`ils fument chez eux ou dehors. Point.
Il était temps.
M.Desjardins, aujourd`hui, vos arguments sont pas forts.
Ça pue, la fumée de cigarette, de pipe, de cigare.L`odeur reste à nos cheveux et nos vêtements tel un over used de parfum, cheap ou de bonne qualité.
Embrasser ton chum qui vient de fumer, c`est pas vraiment accrocheur.
Un peu comme embrasser quelqu`un qui sent le fond de tonneau.
Faut avoir connu l`époque où on essayait de faire passer cette loi dans nos milieux de travail:les chicanes, les fumeurs délinquants qui se cachaient dans les salle de toilettes pour s`adonner honteusement à leur dépendance, les voir prendre le risque d`attapper une grippe de cheval pour aller fumer dehors à leur pause sans manteau.
Je suis contente d`avoir vu ça! J`ai 49 ans et je suis fière de pouvoir recommencer à aller manger au resto en respirant de bonnes odeurs de nourriture au lieu d`infectes odeurs de tabac et de fonds de cendriers.
Comme d’autres l’ont déjà mentionné, je crois que cette loi anti-tabac a plus comme mandat d’améliorer la qualité de vie des non-fumeurs: je ne crois pas qu’elle ait la prétention de vouloir rendre l’air plus pur et parfait. Le gouvernement se donne peut-être bonne conscience en implantant cette loi, mais elle a du bon.
Cette loi entre même peut-être dans le processus de sensibilisation à l’environnement débuté depuis peu au Québec. J’ai l’impression que le gouvernement, et même la population, est en train de se réveiller tranquillement à ce sujet. Cette interdiction de fumer aura peut-être un rôle de catalyseur en entraînant d’autres lois de ce type pour protéger l’environnement: utilisation de sacs biodégradables, limitation de la consommation d’eau… En voyant les effets bénéfiques à vivre dans un environnement un tout petit peu plus propre, les gens y prendrons peut-être goût et seront peut-être plus sensibles à la cause. C’est du moins ce que je souhaite, peut-être un peu naïvement…
Je ne crois pas que la loi nous promette de purifier l’air de nos villes quand même !!
Cette loi va seulement nous permettre d’éviter de respirer un concentré de boucane dans un vase clos et pour ce qui est des entrées d’édifices, de ne pas recevoir en pleine face un nuage de fumée. Ceci n’empêchera pas les gens de fumer, mais ceux qui ne sont pas respectueux auront maintenant une loi pour les encadrer.
Si les fumeurs auraient eux même réclamé des fumoirs et des endroits pour protéger les non fumeurs de leur fumée, nous n’en serions sans doute pas arrivé là.
Pour ce qui est de la pollution des villes causée par les voitures, c’est vrai qu’il y a du chemin à faire, mais nos dirigeants sont bien trop frileux pour se mettre à dos les puissantes pétrolières en mettant de l’avant des mesures drastiques. Des solutions il y en a, mais de la volonté bien peu.
Cela dit, OUI la loi va grandement changer la qualité de l’air que l’on respire, non pas à l’extérieur, mais dans tous les endroits clos où je ne met jamais les pieds, comme les bars, où je recommencerai à mettre les pieds avec plaisir après le 31 mai.
Pour moi cette loi est une vrai bénédiction et cette chronique ressemble un peu à une frustration de fumeur qui va perdre des droits de fumeurs qui empiétaient largement sur ceux des non fumeurs depuis toujours.
Même si l’interdiction de fumer dans les lieux publiques n’est peut-être pas grand chose, il s’agit tout de même d’une bonne loi en soi (tel que l’affirme M. Desjardins d’ailleurs). Pour faire référance moi-même à mon existance, ayant déjà été asthmatique et connaissant plusieurs autres qui le sont encore, je peux vous garantir que si certains n’y voient pas de différences, eux en voient une majeure et ils en sont fortement heureux! Lorsque vous ne pouvez même plus aller dans un bar prendre une bière parce que vos bronches refusent de faire passer l’air…
D’un autre côté, il est vrai que l’air à l’extérieur n’est guère plus tentant. Mais là, ce n’est pas seulement les industries qu’il faut blâmer, mais chacun des citoyens individuellement. Chacun d’entre nous utilise sa voiture tous les jours pour aller travailler, plusieurs vont à leurs cours avec leurs voitures, vont porter les enfants à l’école en voiture au lieu de les laisser marcher sur des distances souvent absurdes (et même s’il pleut, ils ne mourront pas). Alors avant de jeter le blâme sur les autres, commençons à utiliser les transports en commun, notre vélo et nos rollers.
Un pays est le reflet de sa population
Wow!
La pollution de l’air est LA raison numéro 1 de la hausse des cancers du poumon. La démonisation de la cigarette arrange bien le gouvernement : les millions dépensés en campagne anti-tabac sont des poussières en comparaison des coûts pour favoriser le transport en commun massif! C’est ben plus facile de chialer sur le dos des fumeurs que de changer ses habitudes de transport et de consommation.
Pendant les jeux olympiques de Turin, les journalistes ont rapporté que le smog sur la ville (maintenu par les remparts des montagnes et l’absence de vent) équivalait à fumer 7 à 8 cigarettes par jour!!! Je sais pas si vous sortez souvent dans les bars, mais le calcul est assez facile à faire…
N’empêche qu’en tant que fumeuse (ex depuis 4 jours), j’ai toujours choisi la section non-fumeur au restaurant et je lave mon manteau après chaque virée…
Je suis un non-fumeur tolérant. Je suis d’accord avec la loi à 100% en ce qui concerne les restaurants. Il n’y a rien de plus désagréable que de manger un succulent repas et que la table voisine fume en attendant le plat principal ou le café avec le dessert. Pour ce qui est des bars, je crois qu’il y aurait moyen de faire une section fumeur. Je ne fréquente plus vraiment ces endroits mais si c’est comme dans le temps, la majorité de la clientèle fume et à ce qu’on dit, prendre un verre sans une cigarette ce n’est pas pareil. Le côté de la loi que j’ai le plus hâte de voir c’est le fameux 9 mètres dans les endroits publics. Comment les inspecteurs vont faire ? Avec leurs règles pour mesurer la distance de la porte et l’endroit ou les gens fument ? La seule chose logique avec les endroits publics c’est de libérer les entrées et les sorties des fumeurs. Ça ne fait pas du bien d’entrer à l’hôpital après avoir traversé une meute de fumeurs sur le bord de la porte. Encore là, chaque endroit public que ce soit bureau, magasin etc devraient être en mesure de faire des fumoirs pour satisfaire tout le monde, fumeurs comme non-fumeurs.
Je comprends votre point de vue, que le fait d’empêcher les gens de faire de la boucane, ça peut donner bonne conscience ou un semble de bonne volonté à nos dirigeants gouvernementaux. Et qu’on ne devrait pas se laisser berner par leur semblant de bonne conscience.
Mais quand même, vous semblez dire dans votre article que ça ne vaut pas la peine de mettre tant d’effort pour empêcher les gens de fumer en public, sous prétexte que la cigarette tue moins de personnes que les effets de l’air ambiant, c’est tout de même exaggéré.
Je sais très bien qu’il y a des problèmes plus graves qui causent la pollution, le smog, comme les autos, les industries etc… et je crois qu’il faut s’y attarder pour tenter de régler ces problèmes. Mais ce sont des efforts à plus long terme qu’il faut réaliser et ce n’est pas parce qu’on s’occupe d’enrayer la boucane de cigarette, qu’on ne fait rien pour les autres polluants. Un n’empêche pas l’autre.
Effectivement vous aurez sûrement compris que je suis une non-fumeuse, et ça fait bien mon affaire qu’on interdise les gens de fumer autour de moi. Je suis asthmatique et je suis très incommodée par la fumée secondaire. Je m’empêche d’aller dans les bars le soir car le lendemain matin, j’ai mal à la gorge et j’ai les yeux qui chauffent. Ce n’est pas peu dire. Sans compter que nos vêtements puent énormément à la sortie de ces bars. Et ces chansonniers qui chantent dans les bars, ils se brisent les cordes vocales à chanter dans cette boucane. Si les gens qui fument pouvaient avoir une façon de conserver leur fumée de cigarette pour eux, je n’en aurais pas de problème.
Pourquoi les autres gens autour doivent-ils subir les désavantages de la fumée des autres qui fument ? Est-ce que je pète à table quand je vais manger au restaurant ? Est-ce que je change la couche de mon enfant qui a fait un numéro deux, aux yeux et nez des gens autour de moi au restaurant ? Sûrement pas. Je fais attention de ne pas incommoder les autres.
On parle de qualité de l’air ou de pollution, de santé ou de cancers. On peut être pro ou anti cigarettes. Mais la loi qui s’en vient,elle, me paraît un symptôme évident d’une maladie grave de notre société. Peut-être même (mais oserai-je le dire ?) de cancer !
Une société dont le gouvernement accepte de la main droite les taxes des fumeurs pendant qu’il pointe l’index gauche vers eux pour les désigner comme criminels parce qu.ils fument me paraît bien malade !
Un cancer, ça se développe : une fois les fumeurs bien mis au pas, on pointera du doigt les obèses et le gouvernement décidera ce que les citoyens doivent mettre dans leur assiette..
Et pourquoi pas, une fois parti, ne pas dénoncer les homosexuels ? On pourrait, là aussi, inviter le bon citoyen à la délation… Car ne l’oublions pas : il est question de délation dans la loi qui sera mise en application au pirntemps.On sait ce que l’histoire nous apprend au sujet des sociétés invitées à la délation…
Même s’il y a des rats, rien ne nous empêche d’écraser les puces. Ce qui veut dire que même s’il y a de gros problèmes de pollution, rien ne nous empêche d’éviter de respirer la fumée secondaire des cigarettes dans un endroit clos et près des entrées d’édifices publics.
Était-il normal qu’en sortant d’un hôpital, on passe au travers d’une cohorte de fumeurs agglutinés dans l’entrée? Était-il normal que les non fumeurs subissent l’odeur, la fumée, la nicotine des fumeurs pendant un bon repas au restaurant ?Il y a seulement 20 ans, la normalité, c’était ça. Mais l’éducation, la prévention a fait son petit bonhomme de chemin et nous sommes devenus conscients que la fumée secondaire est néfaste à la santé. Vous avez parlé de 80 morts. Je trouve que c’est beaucoup pour des gens dont la mort a dépendu du comportement des autres, mais il faut aussi parler des gens qui sont incommodés par la fumée secondaire, des gens qui souffrent d’asthme entre autres…
Ceci dit, on peut aussi chasser les rats, c’est à dire continuer à encourager le transport en commun, l’achat de petites voitures, etc…
Arrêter de fumer,Oui c’est juste pour la santé de nos êtres… Mais là où c’est inquietant,c’est que nous avons plus la liberté de faire nos propre choix.. Bientôt nous allons devenir comme des robots et suivre tout les règles du gouvernement.. ne plus manger gras,pu fumer et encore quoi ….
De plus,ceux qui ne fumais qu’à l’occassion pour le plaisir et bien nous serons perçus comme des tueurs….car maintenant lorsque nous sommes vus avec une cigarettes,on a des regards bizarre et même en mangeant notre hamburger…
Où se dirige notre société……..
Mourir en santé ou à la suite d’une maladie? On explique généralement le décès de quelqu’un par: de battre son coeur s’est arrêté ou il a cessé de respirer. Voyons, ce n’est pas une réponse. Ce qu’il faut savoir c’est pourquoi le coeur s’est arrêté ou que la respiration a cessé. C’est le travail de l’anatomopathologiste, autrement cela n’a ni queue ni tête.
Le tabac est-il dommageable pour la santé. Oui et tout le monde le sait. Tout le monde veut savoir tout en ne voulant rien entendre à ce qui change leurs habitudes de vie. C’est comme les batards qui naissaient hors mariage; si cela convenait à la descendance et à l’héritage on gardait l’enfant, sinon, bah! on en fera un autre c’est pas plus grave que cela.
Lorsque quelqu’un vient chez moi et qu’il fume cela ne me dérange pas. Mais une fois qu’il est parti, je réalise à quel point l’odeur est imprégnée partout. Je fais aérer, j’ouvre portes et fenêtres. Puis l’odeur jaunit les murs, c’est cela qui me tape sur les nerfs. Tenez, j’ai un frère décédé récemment d’un néo pulmonaire. Il était tout à fait bien informé sur son état. Vous connaissez le dilemme classique? Comment expliquer qu’une moniale qui ne fume jamais peut elle aussi éventuellement mourir d’un néo pulmonaire? Aussi insondable que le mystère d’un Dieu en trois personnes.
On doit respecter tout individu qui est heureux autant dans son bien-être que dans son malheur. Un gars peut bien dormir dans sa crasse et manger dans la même assiette que ses chats, il en a le droit puisque c’est son choix et sa capacité de compréhension. Et l’air pur qui n’est pas aussi pur qu’on le jure, surtout avec les divers produits polluants qui empestent. Si pour certains il est toujours possible de sauvegarder sa virginité, je ne le jure pas en ce qui a trait pour l’air pur où les motivations ne sont plus les mêmes, alors là, pas du tout!
C’est pas tout le monde qui connaît le tabac. A cause de l’individualisme les gens ont perdu le sens du respect pour l’autre.
La fin de votre raisonnement ne tient pas… Encore la faute du gouvernement! Qui est seul dans son automobile matin après matin et soir après soir? Qui s’achète trois véhicules dont un beau gros VUS pour aller au dépanneur du coin de la rue? Qui exige la prolongation des autoroutes, quand ce n’est pas d’en construire de nouvelles, afin de relier son travail en ville à sa charmante banlieue éloignée et « pure »? Qui coupe son gazon avec une belle gosse tondeuse « à gaz »? Qui brûle de belles grosses bûches en combustion lente -pour polluer plus longtemps…- histoire d’avoir un beau feu… C’est le gouvernement? Non. C’est vous, c’est moi, c’est nous tous. Nous sommes tous à blâmer. Que celui qui n’a jamais pollué…respire un bon coup! Alors si ça prend une loi pour pouvoir sortir en ville sans devoir subir la boucane toxique des autres, eh bien légiférons. Fumer n’est pas un droit. Et polluer aussi devrait être interdit: à nous tous de s’y mettre!
Moi, ce qui me dépasse le plus dans tout ça, c’est qu’il sera toujours permi de fumer dans les casinos et que perosnne n’a l’air d’en faire de cas. Deux poids deux mesures, que les proprios de bars perdent de l’argent, le gouvernement s’en fout, mais les lucratives poches de ses casinos…
Je suis d’accord avec vous, M. Desjardins, que les nouvelles interdictions en ce qui concerne le tabac ne vont pas régler tout les problèmes de pollution. Mais il faut bien commencer quelque part. Et la cigarette (ou le tabac en général) me semble un endroit tout à fait approprié pour commencer. Parce que quand on y réfléchi un peu, la cigarette n’a absolument aucune utilité, à part peut-être de calmer ceux qui y sont accros et qui n’auraient jamais dû commencer de toute façon. Sa seule utilit’, c’est de faire faire de l’argent aux compagnies qui les fabriquent et les vendent. C’est vrai que l’automobile pollue aussi, mais au moins l’automobile, ou le transport en général, a une utilité qui est indéniable.
J’avoue que je suis peut-être un peu biaisé en ce qui concerne la cigarette car je suis un ex-fumeur, et très heureux de l’être. Et en ce qui me concerne, c’est carrément la vente des cigarettes qu’on devrait interdire. Je me réjouis tout simplement à l’idée de la nouvelle réglementation car ça ne fait que de me donner une raison de plus de croire que j’ai pris la bonne décision il y a maintenant plus de cinq ans. Et ça m’aide aussi à ne pas retomber dans ce gros attrape-nigaud! Amenez-en des lois sur la cigarette, moi je n’ai absolument rien contre ça!
Il est clair que la pollution de l’air ambiant fait plus de victime que la fumée secondaire. Or, la loi contre le tabac dans les lieux public est une loi qui vise à satisfaire un nombre croissant de non-fumeur et non pas de dépolluer l’air des grandes villes.
J’ai énormément de difficultés à voir ce qui choque tant les gens dans cette loi. N’est-il pas juste d’espérer sortir d’un batiment sans respirer l’air vicié des fumeurs? Cette loi ne vise pas l’interdiction de la cigarette, le but n’en est pas de bannir tous les fumeurs.
Pourquoi les non-fumeurs n’auraient pas le droit de sortir d’un endroit sans avoir une odeur de cigarettes impregnés sur leur vêtement?
Le problème avec cette nouvelle loi est qu’elle contraint un peu moins de la moitié de la population du Québec à faire beaucoup plus attention à l’autre moitié de la population ce qu’elle ne faisait pas auparavant. Sans avoir une dent contre les fumeurs, je crois qu’il est temps que l’on commence à prendre en compte le fait que plus de la moitié de la population québécoise est non-fumeuse.
La pollution atmosphérique est un problème grave, un problème que tous les gouvernements du monde négligent avec une indifférence criminelle. Les accords de Kyoto qui promettent une hypothétique intervention dans 10 ans!! C’est de la rigolade pure et simple. Par là, on tente d’endormir la conviction des environnementalistes en faisant semblant que les gouvernements veuillent changer quelque chose. La réalité c’est que la pollution actuelle génère un problème pour les générations futures, bientôt il sera trop tard pour agir.
Les vrais pollueurs, c’est l’industrie (incluant celle de l’automobile), les compagnies, les manufactures, incinérateurs, centrales géothermiques, nucléaires aussi produisant des déchets toxiques dont la gestion cause 1001 problèmes, coûts d’entreposage, dangers pour contaminer l’environnement. Les pollueurs industriels rejettent acides, solvants dans l’eau de façon quotidienne, qui polluent ensuite le sol, l’air, empoisonnent hommes et animaux et déplacent le problème dans l’écosystème. Les coupables de l’Exxon Valdez n’ont jamais payés suffisament, puisque les nappes de pétrole des poubelles flottantes continuent de se déverser: l’industrie pétrolifère n’est pas suffisament taxée pour ces crimes, sinon les mesures préventives pour éviter les accidents et les amendes seraient mis en place.
Les sites d’enfouissements pour les ordures sont aussi inefficaces car plusieurs dizaines d’années en milieu anaérobique ne permettent pas la décomposition.
L’auto pollue trop mais on continue de décourager l’utilisation sensée du transport en commun: grève, hausse des frais du billet et passe, service d’autobus déficient. 2 poids 2 mesures, faux discours gouvernemental.
Qu’importe que les nuages de poussière de Montréal aillent vers la Rive-Sud pour polluer autrui, ça ne déresponsabilise pas les Montréalais. La pollution n’est pas limitée aux frontières des villes, c’est un problème mondial de société!
Air pur=utopie, le combat se poursuit.
Comme beaucoup de gens je suis un ex-fumeur , mais pas un enragé qui s’en prend au moindre volute de fumée . Ce qui me fait le plus rire dans tout ces débats c’est de voir comment la mentalité à changé .
Il était courant , avant , de voir des publicités télévisées sur la cigarette et même de voir des invités fumer allègrement pendant des entrevues . Pouvions-nous imaginer René Lévesque en non-fumeur ?
C’est un peu comme la ceinture et l’alcool au volant . Quand j’étais petit , j’étais assis à l’arrière avec la caisse de 12 et mon rôle consistait à déboucher les bières pour les passer à mon père qui conduisait . Bien entendu il avait coupé depuis longtemps les ceintures de sécurité .
Puis réveil de la société . L’alcool au volant c’est criminel . Ceinture obligatoire et la fumée secondaire tue . On veut respirer l’air pur des montagnes Suisse en plein centre ville de Montréal en arrière d’un gros camion puant le diesel . On rêve en couleur , car on est aveuglé par les belles paroles de ceux qui nous font croire qu’on va y arriver et qui se contentent de mettre un pansement sur une jambe de bois en nous faisant croire au miracle .
Et que ceux qui n’ont jamais péché lancent la première pierre! Et les autres alors?! Personellement, j’ai cessé de fumer depuis 1 an et pourtant, je suis toujours en mesure de faire la part des choses. CE CHOIX EST PERSONNEL quand il s’agit de vous poursuivre là où l’entreprise privée demeure un objectif ayant son identité voire entité propre. Nous ne sommes quand même pas en régime socialiste et totalitaire alors je ne vois pas la nécessité d’un gouvernement de s’ingérer dans nos bobettes au point d’obliger des lois anti-tabac ailleurs que dans ses propres services PUBLICS. Pour ce qui est bon ou pas quant à la santé des clients d’une entreprise, c’est à ses dirigeants de décider de son sort et de poser les actes en conséquence. S’il advenait qu’il doive fermer ses portes faute de clientèle suffisante, il devra bien changer son fusil d’épaule. C’est son affaire, alors les chiâleux n’ont qu’à aller là où il fera bon air pour eux ou mieux encore, ils n’auront qu’à démarrer leur propre petite entreprise sans fumée, ils y trouveront certainement leur compte eux aussi et cesseront ainsi de faire sentir les autres coupables d’insurgence à la fréquentation de lieux publics! Ils verront bien qu’en affaire, tout n’est pas si simple, ni tout rose, ni tout blanc.
En attendant ce sont ces propriétaires qu’on ne veut plus décideurs chez eux, qui passent plus de temps à travailler à fournir des rapports de ci et de ça à nos gouvernements (en double en plus). ¨Ca suffit la police¨, ils ont d’autres chats à fouetter que de s’en faire davantage coller sur le dos. Au fait! Qu’advient-il du droit de la personne? Et QUAND s’en prendra-t-on à juste mesure aux grandes entreprises polluantes qu’en plus de fermer leurs portes à nos travailleurs, vont davantage polluer en Chine, là où on empeste sans frontières, ni lois au nom de leur sacro sainte capitaliste compétition, et sur le dos d’enfants de surcroît! Sortez-les vos statistiques et comparez-les SVP, après cela on en reparlera
Je suis un fumeur dit respectueux . Quand je suis entouré de personnes non-fumeur , je vais dehors pour assouvir ma dépendance malgré les protestations de mes amis qui jurent que ça n les dérangent pas . Je ne me sens pas le dorit de polluer leur air avec ma boucane ni de faire de leur vêtement une poubelle à fumée qu’ils devront laver par ma faute . Je déteste moi-même sentir le cendrier et c’est la raison principale qui va me faire arrêter , pas ma santé même si je sais que c’est nocif , mais les désagréments que je cause à mon entourage . Naturellement on charrie fort quand on accuse à tort et à travers les fumeurs de tous les maux . Un peu plus et la cigarette serait responsable de la destruction de la couche d’ozone . Drôle de gouvernement ! Ils veulent bannir les fumeurs mais sont prêt à légaliser la mirijuana pour créer encore plus de fumée .
Naturellement pendant qu’on s’occupe de nous on oublie de s’occuper des vraies question touchant l’environnement . les fermes qui polluent nos cours d’eau , les usines qui déversent leur merde dans l’air en une heure ce que tous les fumeurs de la terre feraient en 10 ans . On détruit nos forêts qui sont le poumon de la terre , on pardonne aux États-Unis de ne pas s’embarquer dans le protocole de Kyoto . Le système d’assainissement des eaux est déficient dans de multiples municipalités . On refuse de mette des limites sur les émanations de gaz que produisent les voitures et les camions . On refuse de poursuivre le projet de voitures électrique .
On masque les vrais problème par de la fumée de cigarettes dans les yeux . C’est drôle qu’on s’attaque toujours aux petits problèmes plutôt que de commencer par les importants . Est-ce qu’il y aurait quelqu’un quelque part qui manquerait de vision ou de couilles ?
Je suis d’accord sur la nouvelle loi sans fumée, dans tous les endroits public. Je ne suis pas une fumeuse et quand je vais au restaurant et qu’on fume a coté de moi cela me déplais. Les personnes qui fument ont une odeur imprimée sur eux. Je n’est pas de difficulté pour ceux qui le font chez eux, le problème encouru par la cigarette leur appartient il devront vivre avec.
Il faut aussi pensé aux enfants qui vivre dans un climas de fumée leurs poumons ne peuvent supportés un tel environnement.
Il est aussi vrai que l’air que nous respiront dans notre ville n’est pas très pur a cause des voitures mais il faut bien commencer par quelque chose.
Je trouve cette loi exagérée. Qu’on interdise la cigarette dans les restaurants, dans les endroits publiques comme un centre commercial ou un centre de soins de santé, je n’ai rien contre, mais dans les bars, là, c’est trop! Je ne sais pas si vous êtes déjà allé dans un bar mais plus de 95 % du monde y fume. Si cette loi passe, dites-vous bien, M. Charest, que ce sera encore des pertes d’emplois au Québec. Les propriétaires de bars vont être obligés de mettre du monde à pied et même plus, car leur établissement sera déserté.Je ne sais plus où est la liberté au Québec. On se sent pris en otage car nos taxes sur la cigarette rapportent beaucoup au Québec et le gouvernement ne se gêne pas pour les prendre. Les gens ne sont pas fous: ils savent bien qu’en allant dans les bars, ils vont côtoyer des fumeurs et je suis sûre que ça ne les dérange pas pour la plupart car ils en sont conscients avant de partir. (…)J’aimerais que quelqu’un fasse une étude dans les bars sur la pertinence d’y interdire la cigarette. Je suis certaine que vous seriez surpris de l’opinion des gens qui fréquentent ces endroits.À ceux qui rétorquent que la cigarette est mauvaise pour la santé, je répond qu’il y a beaucoup de choses dangereuses dans la vie. L’automobile, par exemple. Est-ce que M. Charest va nous enlever nos autos parce qu’il y a beaucoup d’accidents qui coûtent cher au gouvernement?(…)J’espère que quelqu’un fera quelque chose pour éviter ces pertes d’emplois. Réveillons-nous! C’est mon opinion. Moi ma mère fume et ceci est son choix. Mais, sacher que je respecte avec conpréhension, car moi même je n’aime pas la cigarette. Mais pour les bars c’est différent.
Voilà, le lobby antitabac a finalement eu raison de notre invertébré gouvernement, et quand bien même que le quart de la population québecoise fumerait-elle toujours, il sera interdit de fumer absolument partout au québec et ce dans un avenir qu’on pourrait qualifier de rapproché!
Moi qui m’étais fait une raison lorsque je décidais d’entrer dans un bar…
Néanmoins, ne serait-ce que pour aider ce 25% de fumeurs à arrêter, ou à ne plus résister, je veux bien les aider à réfléchir sur où cet argent dûrement gagné va, une fois ce juste et très ancien plaisir consumé! Leur donner une raison politique, donc légitime (orgueil oblige).
En effet, les compagnies de tabac font beaucoup d’argent. Une cigarette coûte deux cennes (1/4) à produire, et il s’est vendu pour 9.2 milliards de dollars de cigarette en 1992, et ce seulement au Canada. Trois raisons font aussi de ces compagnies des machines à imprimer des billets, inattaquables et profitables, quoiqu’on en dise. La première, c’est que tout a été dit sur le tabac, et tout ce qu’on avait de mal à en dire a déjà été dit ou écrit. Ensuite, ces compagnies n’auront plus jamais de compétiteurs, plus personne ne pourrait « se partir » une compagnie de cigarettes dans les conditions actuelles. Enfin, le meilleur partenaire qui soit est dépendant de ces compagnies, j’ai nommé les états providences (nous les amis!!), qui auraient bien de la misère à boucler un budget sans ces fameuses taxes…
Aussi, prenons l’exemple d’Imperial Tobaco, propriété du holding Imasco. Imasco possède et gère entre autre et juste au Canada une banque, Canada Trust, une chaîne de pharmacie, Shoppers Drug Mart/Pharmaprix ( la plus grande chaîne de pharmacies du Canada) et une compagnie de promotion foncière, Genstar.
Ne serait-ce que pour combattre ce pouvoir, arrêtons donc de fûmer. Et faisons la promotion de la marijuana, propriété de tous les jouisseurs, et dont les profits ne servent pas à nous enfoncer dans notre médiocrité!!
Eh oui, nous avons perdu le loisir de prendre des risques. On attend toujours la loi. et la satané phrase : le gouvernement va arranger ça. Il y a quatre ans je mettais fin à la cigarette tant appréciée et aimée. J’aimais fumer et je crois que j’aimerais encore cela. Tout celà car il faisait trop froid pour aller au dépanneur. La fumée qui se dégage d’une cigarette ne me dérange pas outre mesure. Mais, à qui puis-je revendiquer le fait que de sentir un joint me donne la nausée, mal à la tête, rende agressive. Ceci me dérange autant que vous tous qui dites que la cigarette vous incommode. Personne ne parle de cette odeur nauséabonde et infecte. Y aurait-il autant d’adepte que pour la cigarette? Je la sent autant que la cigarette a l’entrée des édifices public et des immeubles et des restaurants, nous partageons les même espaces. Mon nez n’en peux plus ? Une loi spéciale.. OUI!! OUI!!
On ne peut nier les effets dévastateurs de la cigarette, on ne peut qu’être d’accord avec cette loi mais le problème n’est pas là. Ce qui m’agace, ce qui m’énerve, ce qui me hante, c’est l’intervention constante, la prise en charge automatique, l’ingérance soutenue du gouvernemaman. Ce qui nous différencie des animaux, c’est qu’il y a quelque part, dans un recoin de notre cerveau, un petit quelque chose qui nous permet de réfléchir, de décider et d’agir. Bientôt, on pourra nous l’enlever cette parcelle d’identité, nous n’en aurons plus besoin!!! Nous avons maintenant nos bien-pensants, défenseurs de la qualité de vie, protecteurs du bien-être global. Des irritants, j’en vois à tous les jours: dans mon travail, dans le transport en commun, en voiture sur la route, au cinéma, dans une salle de spectacle. Tout pourrait me taper sur les nerfs si je m’écoutais: ma voisine de travail (même cachée sous son paravent) qui mâchouille ses bouts de carottes à journée longue; coincée dans l’ascenceur, des effluves de parfum qui m’étourdissent; blottie dans l’autobus, des odeurs non-identifiées qui me chatouillent les narines; sur la route, des conducteurs fous irrespectueux. Mais je me dis (grâce au bidule miniature de mon cerveau), on vit en société, restons calme, moi aussi je dois en irriter quelques-uns…Donc, mangeons tous des tomates, un puissant anti-oxydant faisant fuir le cancer mais à force d’ingurgiter de ces bons aliments, oups tu découvres qu’un surplus d’acidité t’a fait développer de l’arthrite (youpi, pas de cancer mais tu vas souffir toute ta vie). Le jour où l’on va imposer le casque obligatoire en vélo, et bien je vais le vendre ce vélo! Il y a toujours des limites à imposer une conduite parce que 2 ou 3 énergumènes ne savent pas pédaler. C’est l’expérience de la vie qui nous permet de décider ce qui est bon ou non et tant que les mots TOLERANCE et RESPECT seront absents dans notre société, je ne permettrai à personne d’entrer dans ma bulle.
On sait tous qu’il y a une multitude de sources de pollution de l’air. Qu’on encadre les fumeurs afin qu’ils nous libèrent les narines n’est qu’une goutte dans l’océan mais c’est avec des gouttes que se forme tout de même un océan. C’est avec de petites actions ici et là qu’on y arrivera tout doucement, peut-être dans 100 ans! 100 ANS!!! C’est bien trop long! On ne pourrait pas déclarer illégal la production du tabac? Intéressant! Oui mais, qu’arriverait-il à toutes ces multinationales de la rouleuse qui constituent un gros lobby et une grosse puissance économique? Et cette multitude de futurs chômeurs que l’Assurance-Emploi va devoir rémunérer? Et tous les revendeurs qui auront à se recycler? Et toutes ces taxes sur le Tabac que l’État devra cesser de percevoir? Où ira-t-il chercher une aussi bonne vache à lait? Peut-être dans l’économie faite sur les soins de santé puisqu’il y aurait moins de cancers et de troubles secondaires! Va pour la boucane de clopes, c’est réglé!
Pour le monoxyde de carbone de la bagnole, pourquoi nos élus n’investiraient-ils pas dans la voiture hybride, voir entièrement électrique? Au Royaume de l’Électricité, nous serions les rois de la voiture branchée! Mais nos pôvres raffineries dans tout çà? Même avec toute la force de leurs empires, avec personne pour leur acheter leur or noir, elles ne pollueraient plus pour le raffinement de leur pétrole, un doublé, les autos ne feraient plus de smog. Et, alléchant, plus de hausses du prix à la pompe pour les vacances de la construction ou avant Noël ou avant n’importe quand. Mais l’État lui, où ira-t-il chercher toutes ces taxes faramineuses qu’il siphonne sur chaque litre d’essence? Peut-être dans l’économie des soins de santé. Mais tout ça c’est de la grosse job et surtout une grosse question d’argent.
Pour ma part, j’ai toujours été tolérante envers mon entourage fumeur. Mais prendre une vraie respiration fraîche, quoi de mieux!
Oui la loi est injuste envers les fumeurs, eux qui auront bientôt l’impression de ne plus pouvoir vivre comme il l’entende. Oui la loi est plus favorable envers la civilisation qui veulent être en santé. Le verdict est tombé, la société doit suivre le pas, après tout, c’est la loi!
Oui plusieurs fumeurs seront dépassés par les événements (comme les non-fumeurs auront à vivre auprès des fumeurs qui vont « chialer » de plus en plus :) … mais il ne faut pas se le cacher, cette décision du jury aura évidememnt un impact sur une vie de plus en plus sans fumée pour de plus en plus de gens! HEY ! Réveillez-vous ! C’est notre santé à tous!!!!
J’ai fait une chute. Une bonne. Pendant plusieurs semaines je n’ai senti que ma cheville gauche transpercée de vis qui me donnent l’air d’un robot pas fini. Je ne vivais que par elle et le démérol que de bienveillantes infirmières avaient l’amabilité de m’injecter sans relâche…Ça va mieux maintenant, sauf que j’ai mal au dos en « &(? »/%? »/!!
Selon mon médecin, la fracture que j’ai au dos ne me fait pas plus souffrir que durant les premières semaines de ma convalescence. La seule différence c’est que ma cheville fait moins mal…..me donnant ainsi toute liberté de sentir mon dos.
Cette loi idiote est tout à fait pareille. En diminuant ainsi la fumée secondaire peut-être pourront nous enfin réaliser que parmi les 80 personnes qui décederont, 20 habitent près d’un incinérateur, 20 consomment des aliments qui contiennent un additif cancérigène, 20 font du ski de fond près de lignes haute tensions et les 20 derniers se baignent dans une rivière ou un lac pollué. Quand la cheville qu’est la cigarette ne fera plus souffrir personne peut-être la société que nous formons sentira-t-elle elle aussi son dos.
Je suis d’accord pour un monde sans fumée. Personnellement, l’odeur et les effets du tabac m’écoeurent au plus haut point. Désolé pour la liberté des fumeurs, mais je ne leur concède pas la liberté de m’asphyxier ou de m’empester.
De toutes façons, c’est quoi l’idée de fumer ? Qu’est-ce que cela donne de fumer à part de supporter et de donner de l’argent à des compagnies d’empoisonneurs ? Fumer ne répond à aucun besoin naturel. L’air est assez pollué comme cela sans ajouter la nicotine et autres produits présents dans la cigarette au mélange.
La cigarette a tellement d’effets secondaires dégoutants que je me demande encore pourquoi il y a des gens qui fument encore. Vous aimez cela, vous, lorsque votre gilet de laine reste imprégné d’une odeur de cigarettes pendant des jours. Vous aimez cela lorsque vous avez mal aux yeux parce que vous êtes dans un endroit bondé de fumeurs et mal aéré. Moi, je déteste cela et je suis content de voir la cigarette disparaître des lieux publics.
Et puis, peut-être que cela va inciter certains fumeurs à se débarrasser de cette vilaine habitude. Cela ne peut être que favorable à leur santé.
Même incomplète pour régler les problèmes de l’air que nous respirons et de celui que nous faisons respirer aux autres, cette loi est importante. D’entrée de jeux, il faut faire une différence entre l’air que nous respirons au dehors et celui qui alimente nos poumons à l’intérieur. Celui respiré à l’intérieur contamine ipso facto ceux qui sont prisonniers de son espace. Pour faire une comparaison avec d’autres genres de délits, il s’agit d’une attaque sur la santé des autres mais sans préméditation, ce qui n’enlève rien à la gravité du geste maintenant que nous connaissons que les conséquences de ces gestes sont parfois sans retour. Dans le cas de l’air de l’intérieur, la tolérance zéro n’est pas de l’intolérance, mais la conséquence logique des prémices.
Dans le cas de l’air de l’extérieur, la même logique voudrait que l’on soit aussi intolérant en face des pollueurs puisque les conséquences du smog sur l’état de santé de ceux qui le respirent sont maintenant mieux connues. Il faudra donc qu’à l’avenir, la tolérance zéro fasse en sorte que soit banni du transport urbain les véhicules polluants et que les moyens de chauffage soient convertis au développement durable avec le solaire, l’éolien et le géothermique.
Un argument supplémentaire renforce d’ailleurs le poids des arguments pour la tolérance zéro en matière d’air environnemental et c’est celui des perturbations à moyen terme et même à court terme sur les variables climatiques. Cette loi antitabac est donc un petit pas, mais un pas dans la bonne direction, celle qu’il nous faudra tous prendre un jour si nous ne voulons pas nous écarter à jamais des chemins qui nous mènent au bout de nos vies.
Ceux qui croient que l’interdiction de fumer dans les aires publiques va régler toute la question de l’air pollué et des problèmes de santé qui s’y rattachent croient probablement aussi au père Noël mais, avouons que de diminuer la quantité de fumée ne peut pas empirer la chose.
Qui plus est, bannir la cigarette dans le plus de lieux possible pourrait aussi, à la longue, inciter moins de gens à se mettre à emboucaner leurs poumons avec ce poison légal.
Et ceux qui disent que les restaurants vont se vider se mettent aussi le doigt dans l’oil. Certes, au début, les fumeurs auront envie de rester chez eux mais ils finiront bien par avoir envie d’un bon repas dans un resto ou d’un verre entre amis dans un bistro. Et, qui sait, peut-être que davantage de non-fumeurs iront dépenser leur argent dans ces nouveaux endroits sans fumée et compenser la « perte » des non-fumeurs.
Bref, l’interdiction ne règle pas tous les maux mais ça ne peut qu’aider.
Cette fameuse loi anti-tabac n’a que des points positifs. Bien-sûr, les fumeurs perdent leurs droits car ils sont en quelque sorte obligé de continuer à fumer à cause de la dépendance que cause la cigarette. Mais le meilleur moyen d’éradiquer le plus possible ce fléau est d’y aller drastiquement.
À toutes les fois qu’une loi est lancée, il y a toujours des personnes défavorables à celle-ci. C’est le cas pour la loi anti-tabac. Si on veut faire de quoi, il faut passer à côté des avis défavorables et agir. Par conséquent, cela diminuera sûrement drastiquement le nombre de fumeurs dans la population, et aidera ainsi la population en entier. Cette loi a été faite pour le bien commun et il était temps qu’on fasse de quoi. Enfin, on pourra respirer un peu mieux.
La loi qui va bientôt interdire tout fumeur d’assouvir sa dépendance dans les lieux publics, elle s’en vient, c’est pour le 31 mai. Elle va faire en sorte que les bars et les restos seront maintenant exempt de toute fumée secondaire, à l’exception des aquariums vitrées, lieu de recueillement des fumeurs. Je n’ai jamais aimé les aquarium appellés fumoirs, mais je comprends le besoin de créer ces lieux protégés. J’ai déjà fumé la cigarette, je n’aimais pas les commentaires des autres, de mes amis et ma famille à propos de l’odeur et de cette mauvaise habitude acquise si jeune. J’ai arrêté pour moi, pour me donner la chance de préserver ma santé, ou à tout le moins pour réduire de un facteur les chances d’être malade maintenant ou plus tard.
Je suis un peu moins tolérante aujourd’hui je l’avoue, mais je suis capable de voir les deux poids pesant dans la balance. D’un côté les pro santé qui veulent de l’air sans fumé secondaire (demain d’autres combats les attendent) et de l’autre, les fumeurs qui crient à l’atteinte de leur pleine jouissance, par le fait de fumer. Mais la Charte ne stipule-t’elle pas que notre liberté s’arrête là où celle des autres commence? Priver les gens de fumer dans les lieux publics est la seule posiblité pour faire respecter le droits des non-fumeurs d’avoir de l’air moins sale à respirer. Priver les fumeurs dans les lieux publics, pas dans leur foyer, là où ils peuvent fumer à leur guise.
Dur débat me direz-vous, mais il s’agit d’un petit pas pour l’homme, dans le chemin vers la conscientisation, la consommation éclairer et le développement durable. Les individus qui peuplent cette Terre sont aussi sujet au développement durable, à savoir qu’il est toujours plus intéressant de mener une vie en bonne santé. À long terme, les soins de santé vont peut-être nous coûter moins cher. Mais n’oublions pas… un débat à la fois et une fois certains dossiers réglés, il y a d’autres chats à fouetter.
J’ai bien hâte de voir!Je suis curieuse! Je suis comme Thomas et j’ai de la difficulté à croire que l’air pur sera respecté et respirable!Les chiffres parlent d’eux mêmes et l’ont toujours fait!
Lorsqu’on entend que quelqu’un est mort du cancer, à quoi pense t on?
Cancer du poumon?
Fumeur?
Il doit y avoir une logique à quelque part!!!!
Cependant, pour tous ceux qui font virer leur char 15 minutes le matin au lieu de se mettre quelque chose sur la tête, ceux qui trouvent cela trop long de récupérer ou jettent leurs papiers par terre… ceux qui ne respectent pas la planète, nous tous finalement… ne sommes pas conscient de ce mondre que nous éteidons petit à petit… mais sommes les premiers à chialer!
Regardons-nous et changeons nos habitudes de vie en premier!!!
Amateur de jazz, et plutôt sensible des bronches, combien de lendemains pénibles ai je dû me taper, après avoir respiré un concentré de boucane de bar mal aéré: La gorge enflée, les conduits naseaux irrités, sécrétions couleurs pneumonie. Tu rentres chez toi, tu pues, ton linge pue, même le veston même pas sale est bon pour le lavage.
Même chose pour la bouffe : Tu t’en paye une bonne, dans un bon resto, la symbolique section non-fumeurs, un rat coin dégueulasse la plupart du temps, alors que les fumeurs ont droit aux meilleures tables, bien placées, près des fenêtres. Comme si la fumée était pour s’arrêter à la frontière symbolique imaginaire séparant les deux sections. Je me souvient encore des ces deux affreuses bonnes femmes au teint mat vert olive ascendant bronzé orange cancer qui fumaient, la table à côté, en se câlissant complètement de nous, de notre repas gastronomique, de notre bouteille de bordeaux. Un exemple parmi des milliers.
De tout temps, les fumeurs se sont complètement balancé des non-fumeur, étalant des trésors de manipulation affectives et de rationalisations vaseuses.
De toute façon, les fumeurs ne sont pas aptes ni responsable pour décider quand cela concerne la cigarette : Bien que connaissant par coeur les effets néfastes; bien que parfaitement branchés sur les tourments causés aux autres comme à leurs enfants (et à leur santé); bien que réalisant pleinement qu’un paquet par jour équivaut annuellement à un maudit beau voyage dans le sud (et plus), ceux-ci sont quand même toujours près à s’adonner leur vice. Quitte à se marginaliser de tous au travail, pressé d’aller fumer sur le perron de la shoppe, sous la pluie, l’hiver à -35, se faisant mouiller, éclabousser par les chars, pas grave. J’ai même vu des étudiants cassé ne pas bouffer mais acheter leurs paquets de cigarettes. Il est donc de notre devoir de protéger ces grands malades contre eux-mêmes, de résister à leurs litanies de manipulations.
C’est fini , point final.
Youppi, le 31 mai prochain, malgré la pollution, le smog et la planète qui souffre de carie planétaire, une législation viendra aérer nos vies.
Je me souviens alors que j’étais fumeur dans les années « 70 », nous avions le droit de fumer dans les salles de cours au Cegep. Immaginez ça, les six ou sept fumeurs présents dans le cours polluaient l’air du local pendant les 45 minutes. Les non-fumeurs qui représentaient la majorité n’avaient pas un mot à dire parce que fumer à cette époque, c’était « in ».
Quand on pense à ça aujourd’hui, c’est quasiment inimaginable. C’est drôle à dire mais d’avoir arrêter de fumer fut pour moi une des grandes réalisation de ma vie. C’est fou mais quand la boucane s’installe dans ton corps, c’est pour te dominer.
Alors dans quelques mois, il sera très agréable de sortir dans les bars et les restaurants et revenir chez soi avec des vêtements qui sentiront encore bons. Mais le plus important, c’est que nos yeux et nos poumons n’auront pas été sollicités par ces million de molécules goudronnées et nicotinées.
J’espère personnellement que mon conjoint cessera définitivement de fumer grâce à cette loi. Je suis réelleement tannée de cotoyer, d’embrasser et de coller un cendrier ! J’ai déjà été une fumeuse et je respectais les non-fumeurs ce que mon conjoint a de la misère à comprendre. Par exemple, je trouve cela vraiment dégueulasse quelqu’un qui s’allume une cigarette avant que j’ai fini de manger, que ce soit à la maison ou au restaurant. Juste tantôt, à l’arrêt d’autobus, une femme à côté de moi fumait dans l’abribus, cela ne me dérangeait pas, mais elle topait par terre et c’est moi qui le recevait…Yark… Ça, je déteste ! Je trouve que cette loi est une très grande marque de respect pour tous les non-fumeurs. Merci !
Surprenante réaction que la mienne ? Bien plus encore quand on pense que j’étais il y a encore très peu de temps, un fumeur invétéré! Et oui ! Depuis le 1 mars j’ai changer de clan comme bien d’autres québécois j’en suis certain. La raison pour laquelle j’ai cesser de fumer? Pas pour l’argent…par par crainte du cancer….mais pour L’ODEUR! Je n’en pouvais plus de rentrer chez moi et de trouver que peu importe ce que j’utilise comme produits d’entretien peu importe l’aération…il reste que ça sent toujours aussi mauvais la nicotine. Et si moi un fumeur trouve désagréable l’odeur que dégageait mon chez moi , imaginer vous les visiteurs et le reste de ma petite famille qui eux sont non fumeurs et devaient endurer ce calvaire pour ne pas me déplaire! Ça relève de l’égoïsme non? Alors je peux aisément comprendre que le gouvernement impose cette nouvelle loi le 31 mai 2006. Car pour être encore plus honnête, je dois avouer que quand j ai entendu que cette loi allait voir le jour , et bien ça m’a encore plus renforcer dans ma décision de cessation du tabagisme, vu que je me voyais mal en train de compter mes pas pour savoir si j’étais assez loin à présent de la porte d’entrée public ( 9 mètres) hi hi hi pour pouvoir en griller une. Sans rancune chers confrères fumeurs ? Et qui sait, peut être serez vous bientôt comme moi …pas un non fumeur mais plutôt un ex fumeur! Bonne chance à tous!
Soit que M. Desjardins a autant de sujets à défendre que les annonceurs de nouvelle en plein été, soit qu’il parle pour ne rien dire. Oui, bien sûr, cet article a du punch, est là pour faire réagir, mais la moindre des choses aurait été de mettre un bémol.
On en veut au gouvernement de ne rien faire de concret à propos de la pollution, mais on omet de signaler les campagnes de sensibilisation que cette haute instance publie à longueur d’année. Je me suis déjà fait dire que ce n’est pas à coup de publicité et de sensibilisation que l’on réglera le trou dans la couche d’ozone…. et bien je ne suis pas d’accord. On remarque de plus en plus une recrudescence des bacs à recyclage dans les villes et les banlieues, comme quoi les citoyens comprennent l’enjeu. De plus, il est maintenant commun qu’un ménage ait deux, voire trois bacs bleus, chose qui était perçu comme fanatiste il y a quelques années.
C’est trop facile d’en vouloir au gouvernement. Quelqu’un qui utilise sa voiture tous les jours de la semaine, qui ne recycle pas ou presque pas, qui ne fait pas attention à ses dépenses en électricité ou en eau est quelqu’un qui, selon moi, ne devrait dire mot. Pourtant, je côtoie constamment des gens de ce type qui ne cessent guère de critiquer le « non-avancement » du protocole de Kyoto. Il m’arrive à penser que la hausse des tarifs d’électricité est une « écoaction », c’est-à-dire que cela conscientise les gens encore plus à ne pas gaspiller. Il faut dire que lorsqu’il y a de l’argent au bout du compte, la plupart des gens se mobilise.
Il y en a encore qui prennent pour acquis notre environnement, je vous l’accorde, et je le déplore. Cependant, je crois que nous sommes tous conscients de l’état précaire de la qualité de l’air, et que de plus en plus les gens se sensibilisent. La roue ne fait que commencer à tourner…
Cette expression de Gauvreau vous est familière? Sa pièce de théâtre était en tout cas excellente. Mais dans votre texte, mon cher Desjardins, de quelle pureté parlez-vous? Ou, pour être plus précis, de quelle impureté parlez-vous?
Puisque tant d’immondices nous pendent sous le nez, que vaut cette lutte au tabagisme ironisez-vous. Comme si soustraire un élément de 100 ou de 1000 n’était pas significatif…
Come on David! C’est bien de vouloir attirer notre attention sur toutes les autres formes de pollution que celle liée au tabac. Mais quelle autre cible nous offrez-vous? Seriez-vous en train de faire vous-même diversion? Cette soupe biochimique qu’on respire tous les jours, elle est faite de quoi vous dites? Ah oui, un concentré de merde! Bon sang, c’est que ça chlingue tout ça. Et on voit pas bien où ça nous mène. Pourquoi pas le dire. Les chars, les avions, bref, tous les moyens de transport. Et puis les usines, les tours à bureaux, les déchets domestiques, notre propre merde et les cultivateurs (ah non, y’en a pas en ville, zut), etc.
Quand même, je dis bravo à cette initiative qui va nous délivrer de cette fumée dans les lieux publics. Ça fait ça de moins dans le concentré de merde. Et on passe au suivant.
Si on a pu, par notre pouvoir de consommateur, disqualifier un produit aux yeux de plus en plus de citoyens, on peut certainement s’attaquer à d’autres cibles et j’aurais attendu de votre part, que vous nous en indiquiez de bonnes. Enfin d’autres que l’éternel mauvais gouvernement complice de tous les maux…
Et si vous aviez été moins pur, peut-être auriez-vous nommé quelques compagnies responsables. Y’en a certainement qui n’achèteront jamais une pub dans votre journal de toute manière. Alors, pourquoi vous priver? Pourquoi nous priver? C’est tellement nous tout ça!
Que de bonnes intentions! Que de belles promesses! Et le silence se fit. « L’ange de la Mort » faucha, sans discernement tout le monde. Vlan!
Or, personne ne pourra plus fumer, même dehors. Ah bon! L’idéal quoi! Même pas une « puf » de « pot »que l’on aspire, malgré soi, dans tous les festivals de Montréal (ou ailleurs)! Quoi? Réveillez-moi? Pincez-moi! J’hallucine, encore de ma soirée d’hier soir.
Sérieusement, croyez-vous que la pression des restaurateurs, des bars, des clubs, ne fera pas fléchir, un temps soit peu, la fermeté du gouvernement? Si oui, tant mieux!
Et le Père Noël va distribuer des paquets de cigarettes (en cachette), pendant que la Fée de Étoiles ramassera (…) les taxes?
D’accord, je suis de nouveau de bonne foi, et j’essaie de toutes mes forces d’y croire! Alors, que ferons-nous des automobiles? Des odeurs d’encans? Et pire, des industries qui crachent à gros coup de canon leur boucane? Alerte : SMOG en vue!
L’idée est belle, « un monde idéal quoi »! Mais, que voulez-vous, moi, cela me fait drôlement penser à une promesse d’ivrogne, celle du « JOUR DE L’AN »!